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Chapitre 3 Dynamique économique, dépenses publique et taxation

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Chapitre 3

Dynamique économique, dépenses

publique et taxation

(2)

Introduction

• Dans le chapitre précédent, on a vu que les choix courants dépendent de ce que l’on anticipe

demain 

• Si l’on introduit un Etat, qui peut dépenser en

périodes 1 et 2, et taxer en périodes 1 et 2, alors, les décisions vont dépendre

– De la chronique des dépenses publiques – De la chronique de taxes

– et bien entendu de leurs niveaux

• Quel est le meilleur choix politique dans ce

contexte?

(3)

Le gouvernement

• Les dépenses:

• Les recettes:

• Plusieurs stratégies sont possibles

– Sans recours au marché financier

– Avec un recours au marché financier:

Epargnant surplus budgétaire et période 1:

Emprunteur déficit en période 1:

impliquant

(4)

La contrainte budgétaire intertemporelle

• CB de 1ère période

• CB de 2ème période

• CBI en biens de la période 1

• La CBI simplifiée

• Où l’on note

La richesse brute

La valeur présente des T La richesse nette

(5)
(6)

Leçon à tirer de ce premier cas

• L’individu est moins bien que dans l’économie sans taxes  Trivial : T est une « ponction » sans

contrepartie pour l’agent, car ne lui sont pas utiles.

• La solution ne dépend pas du profil des taxes

En B, les taxes courantes sont plus grandes que les taxes futures

En C, l’inverse

La richesse nette W-T est la même choix idetiques

• Les prédictions de la théorie keynésienne sont fausses, sauf si l’agent n’a pas accès au marché financiers

(7)

Théorème de l’équivalence ricardienne

• Deux questions pratiques pour un résultat théorique fondamental:

– Comment une réduction des taxes change la demande du consommateur?

– Un déficit public important est-il un problème pour l’économie?

– Lien entre ces deux questions: si on réduit les taxes, alors pour financer , il faut un déficit courant.

• Les intuitions keynésiennes:

– Baisse des taxes => hausse de c => hausse de y

• Robustesse de l’argument?

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Expérience: baisse des taxes de la période 1

• Le plan de dépense est inchangé:

• Déficit induit:

• Comment cette politique affecte la richesse nette des ménages W-T, unique variable qui détermine la demande? On a

• La richesse total après taxe est invariante

La politique n’a pas d’effet sur la demande

Les déficits publics ne sont pas un problème

Equivalence entre taxes et déficits… Keynes?

(9)

Quels sont les comportements qui expliquent ce résultat?

Les ménages sont rationnels, prévoyants

Budget:

Ils perçoivent la baisse des taxes aujourd’hui Ils savent que les dépenses ne vont pas changer

Ils prévoient donc une hausse de taxe demain pour financer le déficit courant

Préférences:

Les ménages « lissent » leurs dépenses de consommation

La hausse des revenus courants est épargnée pour assurer une consommation élevée demain, moment où la charge des taxes est élevée

Equilibre

Marchés financiers et épargne:

L’épargne privée est placée dans la dette de l’Etat

(10)

Hypothèses permettant d’obtenir ce résultat d’inefficacité de la Pol Eco

• Les agents sont rationnels et prévoyant

• Les marché financiers sont parfaits

• Les taxes sont forfaitaires. Elles ne distordent pas les prix relatifs

• Les agents vivent aussi longtemps que l’Etat

• Critique de ces hypothèses

– Certains agents peuvent être contraints financièrement

– Les taxes forfaitaires n’existent pas – Les agent meurent avant l’Etat

– Mais « modèle » = « approximation » (la carte)

(11)

A-t-on le même résultat du côté des politiques de dépenses publiques?

• Ce que l’on a démontré: la forme de la chronique des taxes ne change pas décisions privée, pour un montant de dépense donné.

• Si l’on change les dépenses de l’Etat, aura-t-on invariance des dépenses privées?

Non. Intuition: dans une économie de

production, les biens disponibles sont donnés. Si l’Etat en consomme, alors cela n’est plus

disponible pour le consommateur  il est donc

contraint à changer de comportent

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A-t-on le même résultat du côté des politiques de dépenses publiques?

• Comme nous savons que la séquence des taxes ne compte pas, on suppose pour

simplifier

• Condition initiale:

• Choix optimaux initiaux: c1=y1 et c2=y2 (A)

• Politique:

• Résultat de la politique:

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Accroissement des dépenses publiques dans une économie de dotations

1. Je prête à l’Etat ou il me taxe (identique) 2. Je réduit ma consommation en 1 (A->B) 3. Je m’endette pour ne pas trop perdre en

consommation en 1 (B->C)

4. Je consommerai moins demain

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Accroissement des dépenses publiques dans une économie de dotations

• Face à la consommation de l’Etat qui évince les agents privés du marché des biens, ceux-ci vont s’endetter à l’étranger

• En augmentant leurs importations nettes, ils peuvent ainsi les pertes liées à l’action de l’Etat

 une partie de l’éviction par l’Etat est comblée par de la production étrangère

• ….mais, bien entendu, il faudra rembourser:

demain, on consommera moins, même si l’Etat

ne dépense plus.

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Taxe et économie avec production

• Utilité :

• Fonction de production:

• Equilibre sur le marché du travail:

• CB si taxes forfaitaires:

• CB de l’Etat:

• CB si taxes distorsives:

• CB de l’Etat:

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Un exemple

• Utilité:

• Lagrangien

• CPO:

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Un exemple

• CB et détermination de lambda (inversement

proportionnel à la richesse)

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Un exemple

(19)

Un exemple

• Si les taxes sont croissantes

• On travaille plus aujourd’hui et moins demain

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Equivalence Ricardienne

• Si équivalence Ricardienne, alors la chronique des taxes n’a pas d’impact sur les décisions privées.

• Si les taxes sont distorsives, comme des taxes proportionnelles aux revenus du travail, dont

l’intensité est choisie, alors la chronique influence l’équilibre

 Non-équivalence Ricardienne

• Que ce serait-il passé si les taxes avaient été

forfaitaire, dans cette économie avec production?

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