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ETUDE DU GONFLEMENT PAR L'EAU DE SMECTITES DIOCTAEDRIQUES

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00219867

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00219867

Submitted on 1 Jan 1980

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ETUDE DU GONFLEMENT PAR L’EAU DE SMECTITES DIOCTAEDRIQUES

F. Rousseaux, C. Pons, D. Tchoubar, M. Lemonnier

To cite this version:

F. Rousseaux, C. Pons, D. Tchoubar, M. Lemonnier. ETUDE DU GONFLEMENT PAR L’EAU DE SMECTITES DIOCTAEDRIQUES. Journal de Physique Colloques, 1980, 41 (C3), pp.C3-283-C3-284.

�10.1051/jphyscol:1980348�. �jpa-00219867�

(2)

tion des méthodes mettant

à

profit la diffusion anomale d'ions lourds pour le calcul des phases des facteurs de structure.

R.FOURME et R.KAHN

LURE (CNRS - WS), Campus d'Orsay 91405, France

CINETIQUE DES TRANSITIONS ORDRE-DESORDRE DANS LES LIPIDES-SOLVANT (DIPALMITOYL-LECITHINE)

L'utilisation du Rayonnement Synchrotron permettant un gain en intensité d'un facteur 40 sur les systèmes étudiés nous a permis d'accéder

à

l'enregistrement des intensités suffisantes dans des temps, de l'ordre de la milliseconde. Ceci rend possible non seulement l'étude des cinétiques de trapsitions présentant une dynamique relativement lente (domaine de la seconde) mais permet aussi d'accéder

à

tout renseignement dynamique sur des

"domaines" ou "parois de domaines" précurseurs dans beaiicoup de transitions, de phases structurales.

L'appareil que nous avons mis au point est le pre- mier dans son genre permettant de telle étude par Rayons

X.

Le principe est basé sur l'enregistrement de l'intensité diffractée ou diffusée dans un angle solide donné pendant un temps très court inférieur au temps caractéristique des phénomènes étudiés.

Nous nous intéressons principalement

à

la réponse du paramètre étudié

à

une excitation rapide exté- rieure

:

ici un échelon de température AT

=

T2 - T l

réalisé par des éléments Peltier. Dans le cas où la transition ordre-désordre du système étudié fait intervenir une ou plusieurs phases intermédiaires complexes (phases

à 2

dimensions avec ségrégation ordonnée de domaines "liquides" et "rigides") on observe des temps caractéristiques supérieurs

à

la seconde et différentes courbes de relaxation suivant les systèmes étudiés (dipalmitoyl phosphatidyl) choline-eau, lecithine d'oeuf-eau). L'interpréta- tion des résultats est en cours actuellement.

J

. L .

RANCK

et

H

. MOUDDEN

C.G.M., CNRS 91190 Gif-sur-Yvette et Physique des Solides, Bât. 510, Université Paris-Sud, Orsay

ETUDE DU GONFLEMENT PAR L'EAU DE SMECTITES DIOCTAEDRIQUES

A l'état anhydre, ce silicate est constitué de couches empilées avec une distance moyenne en- tre couches de l'ordre de

10

A. Lorsque le sili- cate est mis en suspension dans un solvant polaire tel que l'eau, un gonflement apparait par intro- duction progressive de molécules d'eau dans l'es- pace interlamellaire. On obtient alors une suspen- sion ayant les propriétés d'un gel thixotrope.

Nous avons étudié par diffusion des rayons X, l'évolution de la structure d'une Montmorillo- nite ~ a + depuis les premiers stades de l'hydrata- tion jusqu'à l'état de dispersion totale des feuil- lets (état de gel). Pour suivre cette transition solide hydraté - gel il était nécessaire de tra- vailler

à

volume constant. Nous avons procédé de la manière suivante. Nous préparons

à

température ambiante un gel de concentration 20

%

(20 gr.

d'argile dans 100 gr. d'eau). Puis, nous le pontons

à

basse température

70'~). Le système se "re- ferme" alors en prenant une configuration qui cor- respond

à

deux couches d'eau insérées dans l'espace interlamellaire. Lorsqu'on réchauffe l'échantillon jusqu'à la température ambiante, on peut observer les différents états d'hydratation puis le phéno- mène de gonflement (cf. figure).

L'interprétation des courbes de diffusion correspondant

à

ces différents états nous permet de conclure que le système est formé d'une inter- stratification de distances. Dans les premiers stades de l'hydratation les distances qui inter- viennent correspondent

à

des états homogènes con- nus (2,

3,

4 couches d'eau insérées dntre deux feuillets d'argile). Puis

à

partir d'un point cri- tique, un gonflement plus anarchique apparaît qui annonce la dispersion totale des feuillets, les distances qui interviennent ne sont plus reliées

à

des états d'hydratation connus.

Les expériences ont été faites

à

LURE car le montage permet de bénéficier de trois proprié- tés essentielles pour la diffusion centrale sur des systèmes

:

faisceau très intense, faible diver- gence verticale de la source, longueur d'onde ajustable. L'ensemble de ces conditions expérimen-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphyscol:1980348

(3)

C3-284

J O U R N A L DE PHYSIQUE

tales permet de travailler en collimation ponctuel- tion de chaîne comprise entre deux enchevêtrements.

le dans le domaine exploré 1500

A

à

5 A.

L ILI

MONTMORI LLONITE ~ a + g e l 2 0 %

a . .

.

+ 2 0 3

--- -70 C

Sur c e t t e figure Za modulation

à 6'

se déplace v e r s Zes p e t i t s angles e t s e déforme quand Za tempdratu- re augmente.

A

température ambiante on retrouve

Ze

diaphragme du ge 2 .

F.

ROUSSEAUX+, C.H

.PONS++ , D.

TCHOUBAR++,

M. LEMON-

NIER+

+ LURE, 91405 Orsay

++

Lab.de Cristallographie, U.E.R.841, Orléans

CRISTALLISATION DU POLYETHYLENE PAR TREMPE RAPIDE A PARTIR DU POLYETHYLENE FONDU : PARTIE 1

Par diffusion centrale à 1'I.T.F. et à LURE, nous avons mesuré les longues périodes L du poly- éthylène (P.E) monodisperse et polydisperse en fonction de la masse moléculaire M. Les échantil- lons portés un certain temps à la température T au-dessus de la température de cristallisation Tc, étaient trempés rapidement à l'azote liquide pour éviter toute dépendance de

L

avec la température de cristallisation.

On distingue trois types de comportement (cf. figure) :

M < MI L = M (1)

MI < M < M2 L = M (2)

M

> M2 L = c ste

( 3 )

M

est la masse moléculaire critique au-dessous de 1

laquelle la chaîne liquide n'a pas un comportement gaussien, c'est typiquement la masse d'une partion

1 ! .

f i e m

xb

do

ab 560 '

-

d o -fi

La loi (2) est nouvelle, nos résultats met- tent en évidence une masse critique

3

au-dessus

de laquelle la longue période ne dépend pas de la masse moléculaire.

L'existence de ce régime où la longue pério- de est comparable à la taille des pelotes dans le fondu, conduit à préciser le processus de cristal- lisation.

Les grandes périodes dépendent de la tempé- rature du fondu Ti, les variations observées sont reliées à la variation de la taille des pelotes dans la phase liquide.

Physics Abstract : 81.20 s 61.50 c

+ Institut Textile de France, Boulogne

++

LURE, Université Paris-Sud, 91405 Orsay

+++

Physique des Solides, Université Paris-Sud, 91405 Orsay

INTERET DU RAYONNEMENT SYNCHROTRON DANS L'ETUDE EN DIFFUSION CENTRALE DES ALLIAGES METALLIQUES

La très faible divergence du faisceau de rayons X produit par le rayonnement synchrotron permet au montage de diffusion centrale de L.U.R.E- D.C.I. d'approcher très près de l'origine angulai- re, et ceci en oollimation ponctuelle. On peut alors facilement mesurer la diffusion pour l'angle

4n sin 8 =0,5.10-1 A-1

q m -

x

avec une longueur

d'onde de 1,54 A. Cette valeur angulaire est voi- sine de l'angle minimum d'approche que l'on peut obtenir à 1'I.L.L. avec des neutrons de grande lon-

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