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(1)

20 137 Lecci

Etude d’Impact Environnemental

Janvier 2019

PROJET DE RENOUVELLEMENT AVEC AGRANDISSEMENT DE LA ZONE DE MOUILLAGES

ET D’EQUIPEMENTS LEGERS DE LA BAIE DE SAINT CYPRIEN

Maîtrise d’œuvre

Bureau d’études ICTP 90 avenue Notre Dame 06700 ST-LAURENT DU VAR

N° 17/19 – EIE – Indice C

(2)

1. Résumé non technique ... 6

2. Identité du demandeur ... 6

2.1. Nom du demandeur ... 6

2.2. Coordonnées du demandeur ... 6

2.3. Qualité ... 6

2.4. Délibération ... 6

2.5. Maîtrise d’œuvre ... 6

3. La commune de Lecci et la baie de Saint Cyprien ... 7

3.1. Contexte et objectif de l’opération ... 9

3.2. Zone d’intervention et maîtrise foncière ... 9

3.3. Autorisations d’Occupation Temporaires du Domaine Public Maritime sur Saint Cyprien ... 10

3.3.1. AOT terrestres ...10

3.3.2. AOT Maritimes ...10

3.4. Enjeux : Préserver la liberté des pratiquants et respecter l'environnement marin 10 4. Caractéristiques du projet ... 12

4.1. Organisation depuis 1999 ... 12

4.2. Démarches depuis 2014 ... 14

4.3. Plan de balisage depuis 2017 ... 14

4.4. Projet d’aménagement de la zone de mouillages de Saint Cyprien ... 16

4.4.1. Organisation de la zone de mouillages et d’équipements légers ...19

4.4.2. Accès aux aménagements projetés ...20

4.4.3. Services proposés aux plaisanciers ...20

4.5. Corrélation du projet avec les besoins observés ... 20

4.6. Organisation des mouillages sur le littoral ... 23

4.7. Maintien du système d’amarrage ... 23

4.8. Dimensionnement et conditions de retrait ... 24

4.9. Ordre et méthode de réalisation des travaux ... 26

4.9.1. Système de fixation des amarres ...26

4.9.2. Réalisation des travaux ...26

4.9.3. Organisations et définitions des zones de stockage et de chantier ...27

4.9.4. Durée des travaux et entretien ...28

5. Analyse de l’état initial ... 30

5.1. Caractéristiques de la plage de Saint Cyprien ... 30

(3)

5.2.2. Plan nautique et pôle d’excellence ...33

5.2.3. PADDUC ...34

5.2.4. Plan local d’urbanisme ...40

5.3. Contexte culturel et patrimonial... 40

5.3.1. Site classé ...40

5.3.2. Site inscrit et tours gênoises ...40

5.4. Contexte réglementaire environnemental ... 43

5.4.1. Site Natura 2000 ...44

5.4.2. ZNIEFF terrestre et marine ...46

5.4.3. Arrêté de protection du biotope ...48

5.4.4. Terrains acquis par le Conservatoire du Littoral ...49

5.4.5. Zone de préemption ENS ...50

5.4.6. Autres protections ...51

5.4.7. Sanctuaire méditerranéen des mammifères marins ...51

5.6. Risques naturels et technologiques ... 53

5.6.1. Risques naturels prévisibles et plans de prévention ...53

5.6.2. Submersion marine ...54

5.7. Fréquentation ... 56

5.8. Contexte physique, hydraulique et biologique ... 57

5.8.1. Conditions océano-météorologiques ...57

5.8.2. Réseau hydrographique ...66

5.9. Contexte géologique et hydrogéologique ... 68

5.9.1. Contexte géologique ...68

5.9.2. Contexte hydrogéologique...68

5.10. Contexte écologique et biologique ... 70

5.10.1. Ecologie terrestre...70

5.10.2. Ecologie sous-marine ...70

5.10.3. Qualité des eaux de baignade ...80

5.10.4. Qualité des sédiments de la zone d’implantation ...81

5.11. Contexte social ... 81

5.11.1. Démographie et économie ...81

5.11.2. Aménagements existants ...82

5.11.3. Aménagements projetés ...88

5.11.4. Activités maritimes, surveillance et information du public ...89

5.11.5. Entretien et gestion des déchets ...91

5.11.6. Gestion des eaux usées ...93

5.11.7. Sanitaires ...94

5.11.8. Gestion des eaux pluviales ...95

5.11.9. Accès à la plage et zones de stationnement ...95

(4)

5.12. Contexte paysager ... 98

6. Synthèse des enjeux environnementaux ... 100

7. Scénarios d’aménagement ... 104

8. Effets liés aux travaux et mesures associées ... 110

8.1. La sécurité du chantier ... 110

8.1.1. Effets possibles ... 110

8.1.2. Mesures de réduction ... 110

8.2. La dégradation des zones d’intervention ... 112

8.2.1. Par contact avec les espèces marines protégées ... 112

8.2.2. Par produits toxiques ... 112

8.2.3. Par l’augmentation de la turbidité des eaux ... 115

8.2.4. Le nettoyage de la baie de Saint Cyprien ... 117

8.3. Les gênes des riverains et des usagers ... 119

8.3.1. Les activités socio-économiques de la zone d’intervention ... 119

8.3.2. La gêne à la circulation routière ... 119

8.3.3. Les nuisances visuelles ... 120

8.3.4. Les nuisances sonores ... 120

8.3.5. L’altération de la qualité de l’air ... 121

8.4. Déchèterie susceptible de recevoir les déchets de chantier ... 123

8.5. Elaboration du plan de gestion environnemental ... 123

9. Effets liés à l’exploitation et mesures associées ... 128

9.1. Optimisation de la zone de mouillages et réduction des mouillages forains 128 9.2. Effets visuels ... 128

9.3. Effet sur les habitats et espèces en présence... 130

9.3.1. Effets indirects ... 130

9.3.2. Effet sur les bancs de sable à faible couverture permanente d’eau marine ... 131

9.4. Effet sur la navigation et les usages ... 132

9.5. Effet sur la fréquentation à terre ... 132

9.6. Conclusion ... 133

10. Effets cumulés avec d’autres projets connus ... 134

10.1. Définitions des effets cumulés ... 134

10.2. Projets littoraux ... 134

10.3. Bilan des effets cumulés ... 135

11. Mesures de suivi des effets des travaux et du projet ... 136

11.1. Suivi des organes d’amarrage ... 136

11.2. Suivi des espèces protégées ... 136

(5)

12. Note de présentation non technique ... 137

13. Compatibilité règlementaire du projet ... 138

13.1. Préservation du littoral ... 138

13.2. Compatibilité du projet avec le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Corse 2016-2021 ... 138

13.2.1. Les orientations fondamentales du SDAGE Corse 2016-2021 ... 139

13.2.2. Mesures et actions ... 140

13.2.3. Compatibilité du projet ... 141

13.3. Plan d’action pour le milieu marin ... 141

13.3.1. Présentation du PAMM ... 141

13.3.2. Corrélation avec le projet de protection du littoral ... 142

14. Notice d’incidences Natura 2000 ... 144

15. Processus d’élaboration du projet et des dossiers réglementaires ... 145

15.1. Méthodes utilisées par la maîtrise d’œuvre pluridisciplinaire ... 145

15.1.1. Etudes diagnostiques ... 145

15.1.2. Etudes techniques et financières ... 145

15.1.3. Données bibliographiques ... 145

15.1.4. Etudes transmises par la commune de Lecci ... 146

15.1.5. Pour la constitution de l’étude d’impact ... 146

15.2. Démarche partenariale mise en œuvre ... 146

15.3. Difficultés éventuelles ... 146

15.4. Table des illustrations et tableaux ... 147

15.4.1. Figures ... 147

15.4.2. Tableaux ... 149

16. Eléments utiles à la compréhension des pièces du dossier ... 150

16.1. Annexes ... 150

16.2. Dossier de Plans ... 150

(6)

1. Résumé non technique

Un résumé non technique afin de faciliter la prise de connaissance par le public des informations contenues dans l’étude d’impact.

Se rapporter au dossier spécifique.

2. Identité du demandeur

2.1. Nom du demandeur

La demande est faite par la commune de Lecci, représentée par son Maire, Monsieur Gianni Don Georges.

2.2. Coordonnées du demandeur

COMMUNE DE LECCI

Hôtel de ville 20 137 Lecci

Tel : 04 95 71 43 43 Fax : 04 95 71 44 69

E-mail : mairie.lecci@wanadoo.fr Site internet : mairie-lecci.fr

2.3. Qualité

Activité (Code NAF ou APE) Administration publique générale (8411Z)

SIRET 212 001 390 00013

2.4. Délibération

Le Conseil Municipal du 25 septembre 2018 autorise le maire à demander toutes les autorisations réglementaires (cf. annexe n°1) nécessaires à l’aboutissement du projet et à diligenter les enquêtes publiques qui en découleront ainsi que tout acte administratif nécessaire.

2.5. Maîtrise d’œuvre

Afin de mener à bien son projet, la Ville de Lecci a fait appel au bureau d’étude ICTP.

ICTP

90 avenue Notre Dame 06700 Saint Laurent du Var Tel : 04 92 12 97 09

Fax : 04 92 27 97 78

(7)

3. La commune de Lecci et la baie de Saint Cyprien

La commune de Lecci se situe sur le littoral sud-est de la Corse (2A). Elle s'étend sur un vaste territoire de 27,41 km², intégrant les Aiguilles de Bavella (646 m d’altitude) et un linéaire de 10 km de côtes.

Figure 1 : Carte de situation de la commune de Lecci (plage.tv)

Son littoral s’étend de la baie de Saint Cyprien au nord jusqu’au Golfo di Sogno au Sud et offre quatre principaux sites de baignade : U Benedettu, la presqu’île de Cala Rossa, l’anse de San Ciprianu et celle de Golfo di Sogno.

Ces sites sont localisés sur la carte à la page suivante.

(8)
(9)

3.1. Contexte et objectif de l’opération

Entre 1999 et 2005, l’accueil de bateaux de plaisance est réglementé sur la commune de Lecci grâce à quatre zones de mouillages et d’équipements légers autorisées par des Autorisations d’Occupation Temporaire du Domaine Public Maritime :

- 1999 et 2003 (avenant) : ZMEL de Saint Cyprien ; bénéficiaire : mairie de Lecci ; - 2005 : ZMEL de Cala Rossa ; bénéficiaire : Association ANCRE ;

- 2005 : ZMEL de La Testa ; bénéficiaire : Association APDT.

Ainsi, depuis 1999, la plaisance est réglementée dans la baie de Saint Cyprien par l’arrêté n°99-0287 du 15 février 1999 (joint en annexe n°2). D’une durée de validité de 15 ans l’autorisation d’exploiter ces zones d’amarrage est déclarée caduque le 30/09/2015 grâce à une prorogation au 17/06/14 par l’arrêté n°2014-1680006 (joint en annexe n°2).

Afin de maintenir son offre d’accueil des navires dans la baie de Saint Cyprien, mais également d’optimiser le plan d'eau et de mettre en adéquation les aménagements avec les besoins des usagers et les caractéristiques biocénotiques du site, la commune de Lecci porte un projet de renouvellement avec agrandissement de la ZMEL.

L'organisation générale du plan d'eau sera conservée avec un pôle d’amarrage au nord et un au sud.

La capacité d’accueil sera revue à la suite de la réalisation d’une étude de fréquentation de la baie de Saint Cyprien dans sa globalité, sur la commune de Lecci mais également sur la commune de Zonza. Elle passerait alors, sur la commune de Lecci, de 130 à 184 postes.

Une zone de mouillage libre à l'ancre sera également proposée pour permettre notamment aux professionnels d'amarrer leurs petites unités en toute sécurité pour les baigneurs et les biocénoses.

3.2. Zone d’intervention et maîtrise foncière

Comme il est visible sur le plan ci-dessus et la photographie ci-après, la baie de Saint Cyprien se sépare entre deux communes, la commune de Zonza au nord-est, avec la plage d’Arasu, et la commune de Lecci à l’ouest/sud-ouest, avec la plage de Saint Cyprien.

Sur la commune de Lecci, du fait de sa localisation (au bout de l’avenue principale), son accessibilité (terrestre et maritime) et la taille de sa plage, la baie de Saint Cyprien possède de nombreux atouts pour attirer un grand nombre d’usagers (plaisanciers, baigneurs, promeneurs, …).

Située proche d’un quartier animé, la baie offre tous les services nécessaires à l’accueil et au divertissement des riverains et des estivants : parking gratuit, toilettes et douche, commerces, restaurants, hôtels, glaciers, club de voile, ….

(10)

Figure 3 : Baie de Saint Cyprien sur la commune de Lecci (Jean Yves Guilloteau / 2011)

3.3. Autorisations d’Occupation Temporaires du Domaine Public Maritime sur Saint Cyprien

3.3.1. AOT terrestres

La plage de Saint Cyprien, comme l’ensemble des plages de la commune de Lecci, ne fait pas l’objet d’une concession de plage ; les activités terrestres qui y sont pratiquées (Ecole de voile, matelas/parasoles, terrasse, Poste de secours, …) sont autorisées au travers d’autorisations temporaires d’utilisation du domaine public maritime (AOT du DPM).

Il en sera de même à la suite de l’optimisation du plan d’eau de Saint Cyprien.

3.3.2. AOT Maritimes

Actuellement les zones de mouillages ainsi que les pontons d’amarrage et de débarquement font l’objet de différentes autorisations d’occupation temporaire (AOT) du domaine public maritime (DPM).

Il en sera de même à la suite de l’optimisation du plan d’eau de Saint Cyprien.

La rampe maçonnée pour la mise à l’eau d’engins de plage située au niveau du parking nord, est actuellement sans titre.

Dans le cadre des demandes d’autorisations nécessaires à la mise en place et à l’exploitation de la zone de mouillages de Saint Cyprien, cet ouvrage cet ouvrage sera intégré dans l’AOT.

3.4. Enjeux : Préserver la liberté des pratiquants et respecter l'environnement marin

Les études de diagnostics (études de fréquentation terrestre et maritime et relevés biocénotiques) ont montré une forte fréquentation de la baie et de la plage de Saint Cyprien

Commune de Zonza

Commune de Lecci

(11)

Les enjeux de l’opération sont alors de :

- Préserver la qualité de l’environnement,

- Respecter le site et les activités qui s’y déroulent, - Avoir un impact visuel minime,

- Répondre aux contraintes réglementaires.

En effet, les plages sont à la fois des lieux d’activités touristiques mais aussi la scène de tous les enjeux écologiques liés à la préservation du trait de côte, de la biodiversité...

L’opération permettra de développer harmonieusement le littoral, en améliorant l’interface terre-mer, grâce à :

• Une approche par la gestion intégrée de la zone côtière en répondant aux enjeux de protections des espaces urbains, des lieux touristiques mais aussi aux espaces à valeur patrimoniales ;

• Une approche environnementale en proposant des aménagements sans impact pour la qualité des eaux et les espèces sous-marines protégées.

Ce projet de protection du littoral a été conçu en tenant compte de la politique spécifique d’aménagement, de protection et de mise en valeur de l’entité géographique qu’est le littoral, satisfaisant ainsi aux principes énoncés à l’article L.321-1 du code de l’environnement :

- La mise en œuvre d’un effort de recherche et d’innovation portant sur les particularités et les ressources du littoral ;

- La protection des équilibres biologiques et écologiques, la lutte contre l’érosion, la préservation des sites et paysages et du patrimoine ;

- La préservation et le développement des activités économiques liées à la proximité de l’eau ;

- Le maintien ou le développement, dans la zone littorale, des activités agricoles ou sylvicoles, de l’industrie, de l’artisanat et du tourisme.

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4. Caractéristiques du projet

4.1. Organisation depuis 1999

Depuis 1999, la baie de Saint Cyprien est organisée pour accueillir des zones de mouillages et d’équipements légers au travers de l’arrêté n°99-0287 du 15 février 1999.

La commune de Lecci était autorisée à occuper temporairement une superficie de 32 300 m², du Domaine Public Maritime pour y aménager, organiser et gérer deux zones de mouillages organisées et d'équipements légers destinées à l'accueil et au stationnement des navires et bateaux de plaisance et comportant :

• Zone Sud (13 000 m²) :

- 20 places sur corps morts bétons ;

- 12 places sur ponton flottant avec catways en étoile ;

- un appontement flottant (45 m²) dans le chenal sud destiné uniquement à l'embarquement et au débarquement des usagers ;

- une poubelle flottante.

Cette zone est positionnée le long de la limite sud du chenal d'accès Sud. Son angle le plus proche est à environ 50 mètres du rivage et elle est calée sur la limite des 300 mètres.

• Zone Nord (18 900 m²) : - 30 places sur corps morts ;

- 12 places sur ponton flottant avec catways en étoile ;

- 56 places sur appontement flottant (250 m²) dans le chenal nord ; - 1 poubelle flottante.

Cette zone est située au nord du chenal d'accès Nord. La base la plus proche est à environ 60 mètres du rivage et elle s'étend jusqu'à la ligne des 300 mètres.

Le plan à la page suivante présente l’organisation de la baie de Saint Cyprien dans l’arrêté de 1999.

A chaque saison, les plans de balisages sont mis en place pour être en adéquation avec les activités pratiquées sur le plan d’eau et sur la plage.

L’arrêté préfectoral indique que les navires au mouillage ne doivent en aucun cas être habités et aucun rejet en mer n'est admis.

Les périodes d’exploitation y sont définies de la manière suivante :

- Installation du balisage et des pontons : 1er juin au 30 Septembre ;

- Exploitation et surveillance dans les conditions optimales : 1er Juillet au 31 Août.

A la suite de l’exploitation des zones de mouillages telles que définies en 1999, certains aménagements ont rapidement été retirés.

Les appontements flottants en étoiles n’ont pas tenu à la houle et ont dû être supprimés, de même que les poubelles flottantes dont le fonctionnement ne donnait pas satisfaction (macrodéchets sur le plan d’eau par renversement des poubelles ou par une mauvaise utilisation par les usagers).

Les places sur les appontements flottants en étoile ont alors été remplacées par les places à l’évitage sur corps-morts.

(13)

Figure 4 : Organisation de la baie de Saint Cyprien (Arrêté n°99-0287 du 15 février 1999)

(14)

4.2. Démarches depuis 2014

Caduque depuis la fin de la saison de l’année 2015, la zone de mouillage de Saint Cyprien est depuis sans titre.

La commune de Lecci lance alors, à partir de 2014, différents marchés pour la réalisation des études et démarches nécessaires à l’obtention des autorisations indispensables au maintien de cette zone de mouillages :

o Etude de fréquentation maritime en octobre 2014 (ICTP), o Etude d’un plan d’aménagement de la baie en 2015 (ICTP),

o Observations subaquatiques pour une nouvelle zone d’implantation (nord) en décembre 2015 (AZTECH MARINE)

o Transmission d’une demande d’examen au cas par cas en janvier 2016 (ICTP), o Etude de fréquentation maritime en juillet 2017(ICTP),

o Etude des aménagements terrestres en juillet 2017(ICTP),

o Levés bathymétrique et cartographique des végétations, nacres et corps-morts en août 2017(SEMANTIC TS),

o Profil de baignade en août 2017 (ICTP)

o Reprise du plan d’aménagement en février 2018 (ICTP).

Toutes les études réalisées, présentées dans cette étude d’impact, ont été analysées pour proposer un projet le mieux adapté aux besoins des usagers, aux différents usages pratiqués ainsi qu’à la présence d’espèces protégées.

4.3. Plan de balisage depuis 2017

En 2017, le plan de balisage de la baie est repris.

Ce dernier prévoit :

• 3 chenaux d’accès au rivage, où sont interdits la baignade, le mouillage et la circulation des engins non immatriculés :

o Chenal n° 1 de 300 mètres de longueur et 40 mètres de largeur, situé au sud de la plage, au droit de la route départementale 668 ;

o Chenal n° 3 de 300 mètres de longueur et 50 mètres de largeur, situé au droit de la cale de mise à l’eau ;

o Chenal n° 4 de 300 mètres de longueur et 40 mètres de largeur, situé dans la partie nord de la plage tel que représenté sur la carte.

• Un chenal de sports nautiques de vitesse (chenal n° 2) de 300 mètres de profondeur et 40 mètres de largeur situé au nord de l’établissement « Saint Cyprien ».

• Deux zones interdites aux engins à moteur (ZIEM) :

o Une zone interdite aux engins à moteur (ZIEM) de 115 mètres de profondeur, s’étendant de la pointe rocheuse au sud jusqu’à la ligne d’eau sud du chenal n°

2 de sports nautiques de vitesse, à l’exception du chenal d’accès au rivage n°

1 qui la traverse.

o Une zone interdite aux engins à moteur (ZIEM) de 100 mètres de profondeur s’étendant de la ligne d’eau nord du chenal n° 2 précité jusqu’à la limite communale à l’exception de la zone réservée uniquement à la baignade créée par l’arrêté municipal susvisé et des chenaux d’accès au rivage n° 3 et 4 qui la traversent.

Le plan suivant présente cette nouvelle organisation.

Dans le cadre de la demande d’AOT pour la zone de mouillage de Saint Cyprien, une demande

(15)

Figure 5 : Plan de balisage de la baie de Saint Cyprien (ARRETE PREFECTORAL N° 084/2017)

(16)

4.4. Projet d’aménagement de la zone de mouillages de Saint Cyprien

Les différentes études réalisées depuis 2014 ont tout d’abord montré l’intérêt de proposer un accueil organisé des plaisanciers, compte tenu de leur nombre (liste d’attente toujours plus importante pour accéder à une place sur bouée ou sur ponton ; amarrage sauvage toujours présent) et également de la présence de biocénoses bien développées dans la baie de saint Cyprien.

Les plans aux pages suivantes et joints au Dossier de Plans exposent la nouvelle organisation de la zone de mouillages et d’équipements légers de Saint Cyprien, localisant ou non les biocénoses.

(17)

Figure 6 : Plan d’aménagement projeté de la baie de Saint Cyprien et localisation des biocénoses (ICTP - 2018)

(18)
(19)

4.4.1. Organisation de la zone de mouillages et d’équipements légers L’implantation des corps-morts a été déterminée à partir les caractéristiques suivantes :

- Maintien de l’organisation initiale avec deux zones de mouillages, une au nord « New Love » et une au sud « Tour » ;

- Maintien des trois pontons existants et de leur fonction : d’amarrage, d’activités nautiques, de débarquement ;

- Extension du ponton d’amarrage de 32 m dans son axe ;

- Création d’une zone de mouillages libres pour les embarcations des professionnels au droit du ponton nautique ;

- Création d’une troisième zone réservée uniquement à la baignade ;

- Éloignement minimal avec ces espèces protégées : herbier de Cymodocées, ou de Posidonies en encore sur une Grande nacre :

o de 5 m pour les unités de 6 et 8 m, o de 10 m pour les unités de 10 et 12 m.

La grille de mouillages projetée est présentée au tableau ci-dessous.

Zone Taille des unités (m) Total

6 8 10 12 (u) (%)

ZMO New Love (Zone

nord) 24 27 10 0 61 33,1

Ponton d’amarrage

(Zone nord) 42 40 0 0 82 44,6

ZMO La Tour

(Zone sud) 14 21 3 3 41 22,3

Total (u) 80 88 13 3 184 100

(%) 43,5 47,8 7,1 1,6 100

Tableau 1 : Grille de mouillages projetée de la ZMEL de Saint Cyprien

D’un point de vue terrestre et pour faciliter la cohabitation des usagers le projet a pris en compte les points suivants :

- Création d’un pôle d’information avec possibilité d’implanter un deuxième poste de secours au nouveau du parking nord, non loin de la cale de mise à l’eau ;

- Partenariat avec la SNSM sur 3 mois du 15/06 au 15/09 qui assure de 10h à 19h, 7 jours sur 7, une surveillance maritime et terrestre ainsi qu'une sensibilisation des vacanciers comme des résidents sur tout le littoral des communes de Lecci et Zonza.

- Amélioration des services aux personnes à mobilité réduite (PMR) avec de nouveaux accès à la plage et à l’eau, à partir des parkings sud et nord.

(20)

Le tableau ci-dessous présente l’évolution du nombre de postes entre 1999 et 2018.

Zone Nombre de

places 1999 (u)

Nombre de places 2018

(u)

Evolution nombre de

places (u)

Evolution nombre de places (%) ZMO New Love

(Zone nord) 32 61 +29 +90,6 %

Ponton d’amarrage

(Zone nord) 56 82 +26 +46,4 %

ZMO La Tour

(Zone sud) 42 41 -1 - 2,4%

Total 130 184 +54 +41,5 %

Tableau 2 : Evolution du nombre de postes dans la baie de Saint Cyprien

Ainsi, avec ses 184 postes, le projet prévoit une augmentation de la capacité d’accueil des plaisanciers de 41,5 % (par rapport aux aménagements actuels) tout en assurant une bonne cohabitation entre les différents usages pratiqués sur la plage et le plan d’eau ainsi qu’avec les biocénoses observées dans la baie.

4.4.2. Accès aux aménagements projetés

Les aménagements projetés seront accessibles depuis la mer (système de réservation en ligne et/ou directement sur place grâce à la présence d’un personnel dédié avec navette) mais également depuis la terre grâce à deux parkings (au sud et au nord, à proximité des zones de mouillages) et d’une mise à l'eau publique accessible depuis le parking nord.

Ce point de mise à l’eau est libre d'accès après paiement de la redevance du parking. Des badges parking sont disponibles en Mairie (service de l’Urbanisme).

4.4.3. Services proposés aux plaisanciers

Un service de navette est mis en place par la commune de 08h00 à 20h00 durant les mois de juillet et août. Ce service est réservé exclusivement aux usagers de la ZMEL (zones sud et nord), pour les opérations de transit ponton/navire/ponton.

Les saisonniers en charge de la navette, travailleront également au nettoyage des plages, à l’aide aux PMR, au retrait des poubelles mais également à la surveillance du parking et de la mise à l'eau.

Les plaisanciers disposent d’un point d’eau à proximité de la mise à l’eau qui fonctionne avec le badge parking.

4.5. Corrélation du projet avec les besoins observés

Le projet d’agrandissement de la zone de mouillages de Saint Cyprien, passant d’une capacité d’accueil de 130 à 184 postes, répond aux besoins observés en 2014, cf. étude de fréquentation de 2014 en annexe n°3.

En effet, en prenant en compte l’étude de fréquentation de 2014, les nombres moyen et maximal de bateaux observés sont respectivement de 145 et 198.

Selon cette même étude de 2014, les unités de 4 à 8 m représentent 84 % du nombre de

(21)

San Ciprianu Zone Nord « New Love » le mercredi 13 août vers 8h20 (47 bateaux comptabilisés ce jour-là)

San Ciprianu Ponton le vendredi 8 août vers 20h05 (53 bateaux comptabilisés ce jour-là)

San Ciprianu Ponton nautique le vendredi 15 août vers 14h40 (12 bateaux comptabilisés ce jour-là)

San Ciprianu Zone Sud « Tour » le vendredi 15 août vers 14h45 (83 bateaux comptabilisés ce jour-là)

Figure 8 : Panoramas de la baie de Saint Cyprien lors des journées les plus fréquentées (ICTP / 2014)

(22)

De nombreux bateaux ont été observés à proximité du ponton nautique, comme il est visible sur le troisième diaporama de la page précédente.

Afin de limiter l’implantation de ces unités sur une zone où ont été localisés des herbiers de Cymodocées, de Posidonies et des Grandes nacres, une zone de mouillage libre a été délimitée dans le cadre du projet.

Cet espace de 5 833 m² accessible à partir du chenal de vitesse, pourra accueillir les embarcations des professionnels du nautisme présents sur la plage et sur le ponton nautique.

Figure 9 : Localisation de la zone de mouillages libres au droit du ponton nautique (ICTP / 2018)

(23)

4.6. Organisation des mouillages sur le littoral

La ZMEL de Saint Cyprien n’est pas le seul espace d’accueil pour les plaisanciers sur le littoral de Lecci.

Actuellement au sud-est de la baie sont autorisées et implantées d’autres zones de mouillages, organisées et gérées par des associations de plaisanciers :

• Zone de mouillages de la Testa : Association APDT, avec 52 bouées,

• Zone de mouillages de Cala Rossa : Association ANCRE avec 108 bouées.

Ces 160 postes participent à l’accueil des plaisanciers. Additionnés aux 184 de la mairie, le littoral de Lecci offre 344 postes.

Or, sur la globalité du littoral, jusqu’à 385 bateaux ont été observés le soir du 14 août 2014 et la moyenne estimée, entre le 18 juillet et le 17 août 2014, est de 319 bateaux.

4.7. Maintien du système d’amarrage

Les observations subaquatiques, réalisées par SEMANTIC TS en 2017 (présentées aux pages 70 et suivantes et dont le rapport est joint en annexe n°4) ont montré l’implantation de trois espèces protégées, signe du bon état écologique de la baie de Saint Cyprien.

L’organisation et la gestion actuelles de la ZMEL de Saint Cyprien ne sont alors pas en désaccord avec le maintien des herbiers de Posidonies, de Cymodocées et des Grandes nacres.

Compte tenu de l’existence de zones de sable suffisamment grandes pour y accueillir des corps-morts suffisamment éloignés des herbiers et des Grandes nacres, le système d’amarrage à l’évitage, composé d’un corps-mort, d’une chaîne et d’une bouée, sera conservé.

A noter que l’utilisation d’une bouée de subsurface n’est pas adaptée dans le cadre de ce projet, car n’elle n’est efficace qu’au-delà des -6 m NGF.

Figure 10 : Amarrage à l’évitage, coupe type (ICTP – 2014)

(24)

4.8. Dimensionnement et conditions de retrait

Les différentes études menées au large de Porto-Vecchio et du littoral de Lecci ont permis de dimensionner les systèmes d’amarrage mais également de déterminer les conditions qui nécessitent le retrait des bateaux.

Le dimensionnement a été réalisé en prenant en compte les conditions les plus défavorables en ce qui concerne les houles et les vents pour un amarrage à l’évitage, pour chacune des quatre catégories (6, 8, 10 et 12 m).

En exemple, le tableau à la page suivante récapitule les données d’entrée prises en compte et les calculs effectués pour les différents organes d’ancrage pour les unités de 8 m) dans des profondeurs de -3m NGF.

Les usagers (de toutes catégories de bateaux) devront quitter le mouillage en cas de vent de force 7 sur l’échelle de Beaufort.

Les systèmes d’amarrage étant prévus pour résister jusqu’à un vent de force 6 sur l’échelle de Beaufort, si un vent de force supérieur est prévu, les bateaux seront dans l’obligation de se détacher des bouées de la zone de mouillages organisés, la sécurité des plaisanciers ne pouvant plus être assurée.

Ces obligations des plaisanciers seront inscrites dans les consignes aux usagers de la zone de mouillages organisés, dont une proposition de rédaction est présentée en annexe n°5.

Force vent du (Bft)

Terminologie Vitesse*

du vent (km/h)

Vitesse*

du vent (nœuds)

Hauteur mini (maxi) vagues des

(m)

Effets observés en

mer

Effets observés sur

terre

6 Vent frais 39 à 49 22 à 27 3 (4)

Des lames commencent

à se former.

Les crêtes d’écumes blanches sont

partout plus étendues

Les grandes branches sont

agitées. Les fils télégraphiques

font entendre un sifflement.

L’usage des parapluies est rendu difficile.

7 Grand frais 50 à 61 28 à 33 4 (5.5)

Lames déferlantes.

Quelques trainées d’écume qui

s’orientent dans le lit du

vent

Les arbres sont agités en

entier. La marche contre

le vent est pénible.

* Les vitesses se rapportent au vent moyen et non aux rafales. Les rafales peuvent dépasser le vent moyen de 50 %.

Tableau 3 : Caractéristiques des vents de forces Beaufort 6 et 7

(25)

Figure 11 : Exemple de récapitulatif des calculs des systèmes d’ancrage pour des unités de 8 m à -3 m NGF

(26)

4.9. Ordre et méthode de réalisation des travaux

4.9.1. Système de fixation des amarres

Le projet de mouillage prévoit l’utilisation de corps-morts pour la fixation des amarres.

Pour autant, compte tenu de la présence d’herbiers de Posidonies et d’autres espèces protégées, les installations devront être transparentes vis-à-vis des courants marins.

Ainsi, il sera nécessaire d’ensouiller les corps-morts, afin de s’assurer de l’absence d’impact sur les mouvements des eaux et ainsi des sédiments, pouvant entraîner la dégradation et la fragmentation des herbiers.

L’ensouillage sera réalisé au moment de la pose de corps-morts avec l’appui de plongeurs et l’utilisation d’une pompe aspiratrice réversible.

A noter que si l’ensouillage des corps-morts a un intérêt dans la préservation des espèces protégées présentes dans les deux anses, il permet aussi d’augmenter la résistance des amarres par le phénomène de succion.

Malgré l’utilisation d’une pompe aspiratrice, il existe un risque de formation et de dispersion d’un nuage turbide, dû à la mise en suspension de fines voire de sable.

S’il est difficile d’éviter sa formation, il est important de limiter au maximum sa dispersion compte tenu de la présence d’espèces protégées à proximité.

Pour cela, des mesures d’évitement seront prises lors de la mise en place de chaque corps- mort. Ces dernières sont présentées dans l’étude d’impact, aux pages 110 et suivantes.

4.9.2. Réalisation des travaux

4.9.2.1. Nettoyage des fonds

Les corps-morts actuellement en place ont été géoréférencés mais leurs caractéristiques ne sont pas connues, il est donc difficile de s’assurer de leur bon état et de leur capacité à retenir une catégorie spécifique de bateaux.

De plus, leurs positions peuvent ne pas être en adéquation avec l’organisation du projet proposé.

Ainsi, la première étape des travaux sera le retrait des corps-morts en place ainsi que de tous autres macrodéchets situés dans la baie de Saint Cyprien.

Ces interventions se feront sous le contrôle de plongeurs, habilités et sensibilisés à la protection des espèces présentes, et utiliseront un système de confinement pour limiter la dispersion de sables. Si un corps-mort présente une colonisation par une espèce protégée il sera laissé en place et ne sera pas touché.

4.9.2.2. Transport, pose et ensouillage des corps-morts

Le mouillage organisé est une installation temporaire. Pour autant, les corps-morts qui seront posés la première année d’exploitation ne seront pas retirés chaque année.

Ainsi la mise en place des corps-morts ne sera réalisée qu’une seule fois, lors de la première année.

Les corps-morts étant préfabriqués et non coulés en place, les travaux sur site pour la pose

(27)

Le transport des corps-morts de la zone de préfabrication à la zone de stockage nécessitera environ 2 à 3 camions/jour pendant environ 1 mois.

Une fois en zone de stockage, les corps-morts seront mis à l’eau par des moyens de levage qui seront définis par les entreprises.

Par exemple, les corps-morts, les chaînes et les bouées seront posés à partir d’une barge si l’entreprise exécutante en dispose. Si ce n’est pas le cas, les corps-morts seront posés au moyen de ballons et les chaînes et bouées par le biais d’un bateau.

Quel que soit le support à partir duquel les équipements seront transportés en mer, leur mise à l’eau et leur fixation seront toujours réalisées avec l’appui de plongeurs habilités et sensibilisés à la protection des espèces présentes.

En cas d’utilisation d’une barge, elle sera amarrée dans la zone la plus abritée de la baie de Saint Cyprien, à son extrémité sud, dans le Port Romain, à plus de 50 m du bord de la plage et dans une zone exempte d’espèces protégées.

Chaque corps-mort sera ensouillé.

Entre les herbiers, les sédiments sont constitués de sable fin à moyen. Selon la proximité du corps-mort avec la Posidonie, la Cymodocée et/ou une Grande nacre, deux techniques pourront être employées :

• si le corps-mort est éloigné de l’herbier, à plus de 100 m, le sable est déplacé par les plongeurs tout autour du trou recevant le corps-mort,

• si le corps-mort est à proximité de l’herbier, moins de 100 m, les plongeurs utiliseront une pompe aspiratrice pour renvoyer le sable vers la zone de sable éloignée de l’herbier.

Une fois dans le trou, les plongeurs recouvriront le corps-mort à la main pour éviter toute formation d’un nuage turbide.

À la suite de la mise en place de l’ensemble des corps-morts, la fixation des chaînes et des bouées, par plongeurs, permettra l’amarrage des plaisanciers.

4.9.2.3. Mise en place des pontons

Les trois pontons actuellement en place seront conservés en lieu et place dans le cadre du projet d’optimisation de la ZMEL de Saint Cyprien.

Seul le ponton d’amarrage au nord sera prolongé dans son axe, pour atteindre 132 m de long.

Ce prolongement nécessitera la pose de nouveaux corps-morts selon la méthode présentée au paragraphe précédent ainsi que de taquets supplémentaires.

La plateforme en bout du ponton d’amarrage au nord de la baie sera maintenue et des services pourront y être proposés comme une poubelle à tri sélectif et une borne Wifi.

4.9.3. Organisations et définitions des zones de stockage et de chantier

La mise en place des mouillages organisés nécessitera l’installation d’une voire deux zones de stockage pour les corps-morts, les bouées et les chaines et d’une voire deux zones de chantier (qui comprendra au moins deux bungalows, un réservé aux vestiaires et aux sanitaires et un réservé aux repas et aux réunions).

La mise en place des structures d’amarrage des zones de mouillage projetées pourra se faire à partir de la plage.

Compte tenu de la présence d’un premier parking au droit de la zone nord et d’un second au droit de la zone sud, qui sont facilement accessibles, les zones de chantier et de stockage pourraient y être aménagées.

(28)

Les camions emprunteront les voies existantes pour accéder aux parkings et y décharger le matériel nécessaire.

Entre la zone de stockage et la mer, le transfert des corps-morts se fera à l’aide d’une pelle chenille pouvant circuler sur le sable. Par la suite les structures d’amarrage seront transportées jusqu’au site de pose via une barge ou un ballon.

4.9.4. Durée des travaux et entretien

4.9.4.1. Durée de réalisation des travaux (fabrication et pose pour la 1ère année)

La durée estimative des travaux prévus la première année (nettoyage de la baie de Saint Cyprien et pose des corps-morts) pourrait être définie comme suit :

• 1 mois de période de préparation (études d’exécution, arrêtés de travaux, préparation,

• 1 à 2 mois de préfabrication pour les corps-morts ainsi que la livraison des chaines et …), bouées (fabrication dans une zone de préfabrication hors du site d’implantation),

• 1 à 2 mois environ de mise en place sur site des corps-morts pour les zones de mouillages ainsi que pour le prolongement du ponton flottant d’amarrage.

Ainsi la durée totale des travaux y compris périodes de préparation et de préfabrication serait de 3 à 5 mois pour l’année 1.

Les travaux seront réalisés sur site en dehors de la période estivale de manière être opérationnel au 1er juin.

4.9.4.2. Fin de saison

Si les corps-morts ne seront pas retirés, deux choix sont possibles pour les chaines mères.

En fin de saison :

• Soit toutes les chaînes sont retirées et transportées à terre, où elles seront nettoyées à l’eau claire, avant d’être stockées jusqu’à la saison prochaine ;

• Soit seules les chaînes secondaires et les bouées sont évacuées (nettoyées et stockées), les chaînes mères restant dans l’eau.

La première solution permet de réduire la dégradation des chaînes et ainsi d’allonger leur durée de vie.

Pour repérer les corps-morts de petites bouées de couleur et de faible flottabilité (environ 20 cm au-dessus du sol) y seront fixées.

La deuxième possibilité faciliterait les manœuvres des plongeurs (et ainsi réduirait les coûts de réalisation) mais réduirait le temps de vie des chaînes mères (nécessitant leur remplacement plus rapidement).

Les bouées périmétriques de délimitation des zones de mouillages seront retirées.

Les pontons seront tous retirés, nettoyés et stockés à proximité.

Le retrait des structures mobiles d’amarrage nécessite entre 15 jours et 1 mois.

4.9.4.3. Reprise de l’activité

(29)

Les bouées de balisage seront alors positionnées selon des points géo-référencés, permettant de s’assurer de la position et de la taille des zones de mouillage.

De même, selon leurs coordonnées, les bouées d’amarrage seront repositionnées, raccrochées aux corps-morts qui seront repérées puis éventuellement dégagées avec précaution (afin d’éviter la formation d’un nuage turbide).

Le retrait des structures mobiles d’amarrage nécessite entre 15 jours et 1 mois.

(30)

5. Analyse de l’état initial

5.1. Caractéristiques de la plage de Saint Cyprien

La plage de saint Cyprien est la plus à l’est de la commune de Lecci, elle se poursuit vers le nord sur la commune de Zonza (Sainte Lucie de Porto-Vecchio) sous le nom de plage d’Arasu.

Figure 12 : Linéaires de sable de la baie de Saint Cyprien (Google Earth)

Au sud de la baie de Saint Cyprien, la plage du même nom présente un linéaire de près de 1,8 km, de la limite communale, au nord, au Port Romain, au sud. Ce linéaire naturel de sable fin est fortement fréquenté et présente de nombreuses activités principalement nautiques.

Limite sud /

Port Romain Limite nord / Limite communale Latitude 41° 37.775'N 41° 38.386'N Longitude 9° 21.038'E 9° 21.067'E Tableau 4 : Coordonnées des limites de la plage de Saint Cyprien

En prenant en compte le bas de la bordure végétalisée en haut de plage et la mi-marée, l’étendue de sable de la plage de Saint Cyprien représente environ 23 120,00 m² pour un linéaire de 1 805,00 m. Sa largeur varie de 0 à 35 m.

A noter la présence de zones d’enrochements naturels principalement au sud.

Plage de Saint Cyprien

Limite communale

Plage d’Arasu Port Romain

(31)

Figure 13 : Prise de vue de la zone New Love (ICTP – 30 juin 2017)

Figure 14 : Prise de vue de la zone Ponton (ICTP – 30 juin 2017)

Figure 15 : Prise de vue de la zone La Tour (ICTP – 30 juin 2017)

Figure 16 : Prise de vue entre la zone Ponton et La Tour (ICTP – 30 juin 2017)

Figure 17 : Prise de vue de la zone Port Romain (ICTP – 30 juin 2017)

La plage est accessible via la RD668, qui arrive sur deux parkings situés au nord et au sud de la plage.

(32)

La plage est classée en bonne, voire excellente qualité, depuis 2007 selon la directive 2006.

5.2. Contexte urbanistique

5.2.1. Occupation du sol

La carte de l’occupation du sol, ci-après, montre que le linéaire de plage de Saint Cyprien sur la commune de Lecci est divisé en trois zones.

La plus représentée correspond à un tissu urbain artificialisé discontinu (en rouge sur la carte ci-dessous).

Tissu urbain discontinu (cat. 1.1.2)

Espaces structurés par des bâtiments. Les bâtiments, la voirie et les surfaces artificiellement recouvertes coexistent avec des surfaces végétalisées et du sol nu, qui occupent de manière discontinue des surfaces non négligeables.

Sont également définies les catégories 3.2.2 Landes et broussailles (en vert sur la carte ci- dessous) et 2.4.1 Cultures annuelles associées aux cultures permanentes (en jaune sur la carte ci-dessous).

Figure 18 : Occupation du sol en haut de la plage de Saint Cyprien (Géoportail)

Plus haut dans les terres se définissent des zones de cultures permanentes (cat 2.2) de types vignobles (cat 2.2.1), oliveraies (cat 2.2.3) et vergers (cat 2.2.2) au milieu des landes et des broussailles.

Cat. 1.1.2 Cat. 3.2.2

Cat. 2.4.1

(33)

Figure 19 : Carte de l’occupation du sol en amont de la plage de Saint Cyprien (Géoportail)

5.2.2. Plan nautique et pôle d’excellence

Le Plan Stratégique en faveur de la filière nautique en Corse a été adopté par l’Assemblée de Corse par délibération n°05/101 AC le 3 juin 2005. La Collectivité Territoriale de Corse (CTC) a engagé ce plan sur cinq ans, pour un développement quantitatif et qualitatif maîtrisé des infrastructures portuaires insulaires dédiées à ce secteur économique et répondant aux enjeux du développement durable.

Le bilan de ce plan nautique régional s’est révélé particulièrement positif. En effet :

• Le chiffre d’affaires du secteur dépasse les 100 millions d’euros annuels,

• Le nombre d’emplois a quasiment doublé,

• Le nombre d’entreprises (300 au total) atteste de la bonne santé de la filière.

En 2009 est engagé un nouveau projet de pôle d’excellence régional « Nautisme et Plaisance » dénommé CAP NAUTIC ; il fixait le cap de la politique nautique de la Corse sur dix ans.

La filière connait alors une croissance forte, tant sur le plan quantitatif que qualitatif.

Ces résultats montrent que les efforts méritent d’être poursuivis par un plan d’actions et une politique globale de développement de la filière afin de continuer cette dynamique, conforter et amplifier la synergie existante, dynamiser et promouvoir la Corse comme un territoire d’excellence en matière de nautisme et de plaisance.

Avec le nouveau plan d’action « Cap Nautic 2 » la CTC entend soutenir la mise en œuvre de projets structurants généraux qui vont bénéficier à l’ensemble des acteurs de la filière. Il se décline en quatre axes d’orientation :

• Le renforcement de la professionnalisation du secteur ;

• Le développement de la compétitivité de ses entreprises ; Cat. 1.1.2

Cat. 3.2.2

Cat. 2.4.1 Cat. 2.2.1

Cat. 2.2.3

(34)

• La structuration et la promotion de l’offre nautique insulaire ;

• Le développement des partenariats.

Ce programme de développement, adopté le 4 décembre 2014 par l’Assemblée de Corse, s’appuie sur différentes études réalisées par les Offices et Agences de la Collectivités Territoriale de Corse partenaires du Pôle d’Excellence :

- Une étude pilotée par l’ADEC visant à optimiser les conditions de fonctionnement de la filière nautique corse et à fournir aux entreprises des outils et un environnement favorable au développement de leur activité,

- Une étude relative à la plaisance et aux mouillages en Corse, plus axée sur la problématique environnementale, portée par l’ATC et l’OEC.

En optimisant la ZMEL de Saint Cyprien, le projet de la commune de Lecci est en accord avec le développement souhaité du nautisme et de la plaisance.

5.2.3. PADDUC

5.2.3.1. Objectifs du PADDUC

La loi n° 2002-92 du 22 janvier 2002 relative à la Corse a confié à la Collectivité Territoriale de Corse la responsabilité pleine et entière de l’élaboration d’un plan d’aménagement et de développement durable de Corse (PADDUC) (article 12). Ce plan doit se substituer au plan de développement de l’île et au schéma d’aménagement de la Corse de 1992 afin, selon l’exposé des motifs du projet de loi, de « favoriser une plus grande cohérence dans la définition des orientations, objectifs et priorités de la collectivité territoriale de Corse ».

Toutefois en application de l’article 13 de la loi susvisée, « le schéma d’aménagement de la corse et le plan de développement applicables à la date de publication de la présente loi restent en vigueur jusqu’à l’approbation du plan d’aménagement et de développement durable de la Corse ».

Juridiquement, ce document aura notamment valeur de :

• Directive territoriale d’aménagement (D.T.A) ;

• Schéma de mise en valeur de la mer (S.M.V.M.) ;

• Schéma régional de transport ;

• Schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire.

Sont associés à l’élaboration du projet de plan, le représentant de l’État, les départements, les communes ou leurs groupements compétents en matière d’urbanisme, les chambres de commerce et d’industrie, les chambres de métiers et les chambres d’agriculture et les organisations professionnelles selon les modalités définies par l’assemblée de Corse.

Par délibération n° 03/47 du 27 février 2003, l’assemblée de Corse a fixé les modalités de cette association et par arrêté du 20 juin 2003 le président du conseil exécutif a désigné les membres de la commission d’élaboration du PADDUC.

Le PADDUC est élaboré par le conseil exécutif.

Le PADDUC est le projet d’aménagement et de développement de la Corse à l’horizon 2040.

5.2.3.2. SMVM

L’aménagement de la baie et de la plage de Saint Cyprien, est concerné de manière plus spécifique par le Schéma de Mise en Valeur de la Mer (SMVM).

(35)

maritime, mais aussi des espaces terrestres littoraux qui y sont liés, et définit les principes de compatibilité applicables à leurs usages.

Il prend en compte et contribue aux objectifs définis au sein du PADD (Projet d'Aménagement et de Développement Durables). Il tient également compte des objectifs poursuivis par la loi « Littoral ».

Dans le cadre du SMVM, des vocations ont été définies pour les espaces littoraux, lagunaires et maritimes dans une logique d’organisation des fonctions sur le territoire et de limitation des conflits d’usages pénalisants pour certaines activités.

Des vocations prioritaires ont alors été déterminées, garantissant aux activités faisant l’objet de ce classement un accès permanent à la ressource sur l’ensemble du territoire.

Le tableau suivant liste les vocations déclinées dans le SMVM.

Tableau 5 : Déclinaison des vocations (SMVM – Livre II – Orientations et Prescription)

La vocation permettant la pratique des activités nautiques dont la mise en place d’une zone de mouillages est la vocation T : Activités balnéaires, accueil de la plaisance, loisirs.

Les espaces en vocation T (identifiés soit dans la carte des vocations des zones côtières, soit, pour ce qui concerne les plages, dans la carte des vocations des plages) sont :

- Les sites autorisés pour le stationnement des navires de plaisance (port de plaisance, zones de mouillages organisés et réglementés et zones de mouillages forains) ; - Les plages naturelles fréquentées, semi-urbaine et urbaine dans le respect des

prescriptions particulières les concernant.

Les zones de mouillages accueillant la plaisance et des activités nautiques situés :

• Hors zones naturelles remarquables sont concernées par la vocation prioritaire Tp ;

• Dans des zones naturelles remarquables sont concernées par la vocation prioritaire NTp.

Dans ce deuxième cas, les aménagaments projetés :

• Devront répondre à certaines exigences environnementales pour préserver et limiter au maximum les impacts de leurs activités sur la qualité de l'eau, sur la dégradation des habitats et la destruction d'espèces protégées.

• Devront faire l'objet d’un plan de gestion environnemental permettant de maitriser l'impact du site sur le milieu.

Ce plan de gestion doit comprendre à minima :

(36)

• Des actions relatives à la gestion des eaux usées des navires,

• Des déchets issus des plaisanciers et de la pêche,

• Des effets des opérations de maintenance des unités si le site est équipé d'une aire de carénage,

• Des risques et émissions des stations d'avitaillement.

Le classement des plages impose les activités pouvant être pratiquées sur la bande de sable mais également sur la bande des 300 m en cas d’absence de vocation marine.

5.2.3.3. Baie et plage de Saint Cyprien / Compatibilité du projet

 Espace remarquable du littoral

Le littoral de la baie de saint Cyprien est, en partie, classé en Espace Remarquable 2A 79 : Etangs d’Arasu, Baie de San Ciprianu, Ile de Cornuta, Ile de San Ciprianu, Punta Capicciola.

Ce site 2A79 prend en compte les milieux naturels qui entourent le golfe de San Ciprianu et sa lagune, soit une juxtaposition de motifs paysagers très divers entre pointes rocheuses, îlots sauvages, collines boisées et étangs.

Son classement en ER du littoral est lié à la diversité des paysages et des milieux qui en font un espace caractéristique du littoral.

Figure 20 : Espaces remarquablesautour de la baie de Saint Cyprien (PADDUC – SMVM – Carte9 – ERC_SE)

Ce classement implique que la zone de mouillages de Saint Cyprien devra faire l’objet d’un plan de gestion environnemental.

(37)

 Vocation marine

La baie de Saint Cyprien est concernée par une vocation NTp permettant l’aménagement d’une zone de mouillages accueillant uniquement la plaisance et des activités nautiques (et non la pêche) dans une zone naturelle remarquable, sous conditions.

Figure 21 : Vocation marine de la baie de Saint Cyprien (PADDUC – SMVM – Carte10 – Vocations)

 Vocation plage

La plage de Saint Cyprien, comme toutes les plages de la commune, est classée en naturelle fréquentée sur le territoire de Lecci.

Figure 22 : Vocation des plages de la commune de Lecci (PADDUC – SMVM – Carte8 – Plages) Les ouvrages autorisés sont, entre autres :

• Sous réserve qu’ils ne compromettent pas la qualité paysagère et ne portent pas atteinte à la préservation des milieux, les cheminements piétonniers et accès pour les véhicules d’intervention d’urgence, les postes d'observation de la faune, ainsi que les équipements démontables liés à l’hygiène et à la sécurité tels que les sanitaires et les postes de secours.

Lecci

Baie de Saint Cyprien

(38)

• Le stationnement d’embarcations et l’entreposage de matériel de loisirs non motorisés.

• Les équipements réversibles constituant des pontons-débarcadères partagés, réservés à l’embarquement et au débarquement de personnes et à l’exclusion de tout amarrage de longue durée. Les règlements de police attachés à ces équipements préciseront les conditions d’utilisation de ces débarcadères, en particulier la durée maximale d’amarrage ;

• Les équipements amovibles saisonniers destinés à faciliter l’accès à la plage des personnes à mobilités réduites ou faisant fonction de cales de mise à l’eau temporaire (« tapis » de mise à l’eau). Les règlements de police attachés à ces équipements préciseront leurs conditions d’utilisation, et en particulier, la durée d’occupation.

• Les zones de mouillages organisées :

o Lorsqu’elles permettent d’améliorer la gestion du site et de diminuer l’impact de la fréquentation plaisancière sur le milieu naturel et n’impliquent pas d’autre installation terrestre qu’un aménagement léger et réversible de desserte à terre (de type ponton débarcadère tel que défini au 3e alinéa ci-avant) ; les véhicules nautiques à moteur sont alors autorisés uniquement si la zone de mouillage est accompagnée d’un plan de balisage de plage réglementé (chenal d'accès) ; o Et sous réserve qu’elles répondent aux orientations du SMVM (cf. volet 1|2. B.

axe 5) en matière de gestion et développement des mouillages.

Le projet de la commune de Lecci d’optimisation de la zone de mouillages sur la baie de Saint Cyprien est en accord avec les aménagements et structures autorisés sur les plages naturelles fréquentées et répond à l’axe 5-11 du SMVM « Les mouillages organisés réglementés : les Zones de Mouillage et d’Équipement léger ».

En parallèle le classement en plage naturelle fréquentée permet l’aménagement :

• Les paillotes et restaurants de plages, à condition :

o De disposer d’un système de canalisation des eaux usées et d’assainissement adéquat, collectif ou autonome, ou d’un système de stockage et de collecte des eaux usées. Quel que soit le dispositif retenu, en aucun cas il ne devra induire une installation permanente irréversible sur le DPM.

o De répondre aux besoins du service public balnéaire, ce qui peut se traduire par la mise à disposition du public de douches de rinçage, de sanitaires, de poubelles et accessoires nécessaires à la gestion des déchets, d’autres équipements permettant de diminuer les impacts de la fréquentation touristique sur le site de d’en améliorer la gestion, ainsi que par l’amélioration de l’accès à la plage, …

• Les bases nautiques légères pour la pratique des sports et petits loisirs nautiques non motorisés (voile, kayak…) ; la réponse aux besoins du service public balnéaires peut également passer dans ce cas par des actions éducatives à destination du public scolaire.

.

1Le SMVM prévoit également l’optimisation des zones de mouillages existantes et réglementées, avec des possibilités d’interventions techniques et organisationnelles (densification, utilisation de nouveaux dispositifs d’amarrage, …) et des optimisations de gestion (dynamisation plans d’eau et

(39)

Être en mesure de proposer ces activités et services permet à la commune de Lecci d’offrir un projet adapté aux demandes des usagers

Pour autant, certaines pratiques existantes ne sont pas autorisées sur des plages naturelles fréquentées :

• Les aménagements légers pour organiser les activités ludiques, physiques et sportives (filet de volley, …) ;

• La mise à disposition de matelas et de parasols ;

• Les aménagements et installations terrestres relatives à l’exploitation et la gestion des ZMEL ;

• Les aménagements destinés à l’apprentissage et la pratique sportive : bases nautiques avec véhicules nautiques à moteur.

Afin de maintenir une offre existante et souhaitée, une évolution de la vocation plage de la baie de Saint Cyprien, vers un classement en semi-urbaine, est à prévoir dans le cadre du renouvellement du PLU de Lecci.

 Orientations du SMVM

La baie de Saint Cyprien, reconnue comme zone à forte concentration de mouillage forain (spécialisation des enjeux du SMVM) est notamment concernée par l’orientation du SMVM visant à réduire les mouillages forain et sauvage.

Figure 23 : Synthèse des orientations de la baie de Saint Cyprien (PADDUC – SMVM – Carte7 – Synthèse des orientations)

Baie de Saint Cyprien

(40)

Le projet d’optimisation de la ZMEL de Saint Cyprien est en accord avec la synthèse des orientations de la baie de Saint Cyprien du SMVM dont les objectifs sont :

• De réduire les mouillages forains, notamment dans les zones à enjeux comme le Port Romain, par son classement en Zone Interdite aux Engins à Moteur ;

• De proposer les aménagements adaptés pour limiter les mouillages forains (augmentation de la capacité d’accueil, implantation des postes selon les biocénoses existantes, délimitation d’une zone de mouillage libre).

5.2.4. Plan local d’urbanisme

Dans le cadre du Plan Local d'Urbanisme actuel, des orientations générales d'aménagement du territoire communal ont été définies pour les années futures. Si le développement urbain de la commune a pour objectif de répondre aux problématiques du logement de la population micro-régionale, la façade maritime a une vocation touristique et économique que le P.L.U.

réaffirme au travers de son réaménagement de la plage de Saint-Cyprien.

Le projet est en accord avec les orientations du P.L.U. qui visent à développer l'aspect touristique, économique et balnéaire du site tout en respectant ses entités paysagères naturelles et écologiques.

Un nouveau plan local d’urbanisme de la commune de Lecci est en cours de reprise pour assurer sa conformité avec le PADDUC.

Compte tenu du projet de la commune pour la baie de Saint Cyprien, la reprise du PLU s’accompagnera d’une modification de la vocation plage concernant celle ce Saint Cyprien, la faisant passer de naturelle fréquentée à semi-urbaine.

Le SMVM prévoit cette évolution et précise que dans le cas où les documents d’urbanisme de rang inférieur au PADDUC (ici le PLU) ont redéfini la typologie des plages à échelle plus fine, les occupations du DPM devront être conformes à cette redéfinition.

5.3. Contexte culturel et patrimonial

5.3.1. Site classé

Aucun site classé au titre du code de l’urbanisme n’est présent sur la commune de Lecci.

5.3.2. Site inscrit et tours gênoises

La commune de Lecci compte deux tours gênoises faisant l’objet du classement au site inscrit

« Site inscrit des tours gênoises des côtes de Corse :

• La Tour de San Benedettu ;

• La Tour de San Cyprianu.

5.3.2.1. La Tour de Benedetto

Cette tour est implantée sur la Pointe du Benedetto sur un promontoire rocheux.

Construite au début du XVIIème, elle est prise et brûlée mais d'après sa maçonnerie elle était de forme quadrangulaire et d'une superficie de 100m².

Aujourd’hui seuls quelques vestiges sont encore visibles.

(41)

Figure 24 : Vestiges de la Tour de Benedetto (http://sgc.perso.infonie.fr/benede.htm)

5.3.2.2. La Tour de saint Cyprien

La baie de San Cyprien a été occupée depuis la Préhistoire. C’est un port naturel utilisé, notamment, durant la période antique comme en attestent les sites qui y ont été recensés. Le site comporte également les vestiges d’une occupation médiévale dont certains liés à un édifice de culte qui a donné son nom à la baie.

Au XVIème siècle une tour de défense du littoral a été érigée.

Cette tour de St Cyprien est carrée mais il s'agit bien d'une tour Génoise et non pisane, construite entre 1589 et 1591.

Cette Tour Génoise de San Cipriano est classée depuis 1995 aux Monuments Historiques en tant qu’édifice fortifié.

Figure 25 : Vestiges de la Tour de Benedetto Baie de Saint

Cyprien

Tour de Saint Cyprien

(42)

Figure 26 : Tour Génoise San Cipriano de la commune de Lecci (Nodiesop / février 2016)

Figure 27 : Tour Génoise San Cipriano de la commune de Lecci (wikipedia / juin 2016)

Cette tour se situe à environ 15 minutes de marche depuis la plage de St Cyprien.

Compte tenu du kilomètre (environ) qui sépare la plage de la Tour génoise et des 65 m environ de dénivelé, les aménagements projetés ne sont pas de nature à perturber la co-visibilité entre de la Tour de San Cipriano et la plage et de Saint Cyprien comme on peut le constater sur les photographies ci-dessous.

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Figure 28 : Vue du sud de la baie de Saint Cyprien depuis la Tour Génoise de la commune de Lecci (Nodiesop / février 2016)

Figure 29 : Vue sur Tour Génoise San Cipriano depuis la baie de Saint Cyprien (Nodiesop / février 2016)

5.4. Contexte réglementaire environnemental

La baie de saint Cyprien sont concernées par différents périmètres classés au titre de la protection de l’environnement.

• SIC FR9402010 : Baie de Stagnolu, Golfu di Sognu, Golfe de Porti-Vechju ;

• ZNIEFF de type 1 :

o Etang et zone humide d’Arasu ;

o Etang et zone humide du Delta de l’Oso.

• Arrêté de protection du biotope : FR3800540 Ilot de Cornuta

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5.4.1. Site Natura 2000

La baie de Saint Cyprien est totalement intégrée au périmètre du SIC FR9402010 : Baie de Stagnolu, Golfu di Sognu, Golfe de Porti-Vechju, un site "mixte" de 2 074 ha majoritairement marin puisqu'il est composé de 99% de superficie marine.

Figure 30 : Baie de Saint Cyprien – Périmètre du SIC FR9402010 (Géoportail / ICTP - 2018)

5.4.1.1. Enjeux et objectifs de conservation du site Natura 2000 Le golfe de Porto-Vecchio abrite différents habitats peu représentés sur le littoral corse. On peut rencontrer des espèces caractéristiques des baies peu profondes peu répandues ailleurs autour de la Corse, ainsi que des herbiers de zostères, de cymodocées et de posidonies.

L'habitat estuaire est aussi présent de manière significative, il s'agit d'un des très rares sites de Corse où la pêche à pied est praticable du fait de l'influence perceptible des marées dans la baie du Stagnolu. On peut également observer un ensemble de zones saumâtres au niveau du delta de l'Osu avec des formations végétales à salicornes et un important pré salé à jonc maritime. On note la présence de l'Aphanius de Corse en forte densité (un des quatre sites de Corse avec une telle densité).

La baie de Stagnolu/golfu di Sognu présente à l'échelle du littoral de la Corse une grande originalité du fait de la présence des trois habitats marins très localisés en France méditerranéenne : les bancs de sable à faible couverture d'eaux marines et les grandes baies et criques peu profondes (espèces indicatrices de cet habitat présentes peu répandues ailleurs autour de la Corse et forte productivité de la zone du fait de la morphologie, de la bathymétrie et du delta de la rivière Osu) et l'habitat estuaire aussi présent de manière significative. Il s'agit d'un des très rares sites de Corse à présenter cet habitat.

SIC Baie de Stagnolu, Golfu di Sognu, Golfe

de Porti-Vechju Baie de Saint Cyprien

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