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POTEAUX EN CIMENT ARMÉ

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o r d r e à respecter suivant l'utilisation qu'on se propose de ces chutes. Jusqu'ici on s'en est peu p r é o c c u p é ; cela tient à ce que les besoins pressants de l'industrie en énergie d'une part, la situation un peu difficile de l'industrie électrométallurgique d'autre part, ont amené les industriels à faire d u transport d'énergie avec des chutes dont la desti­

nation primitive était tout autre, mais qui avaient s u r d ' a u t r e s chutes mieux placées, l'avantage d'être prêtes à fonctionner. L'emplacement rationnel des usines de t r a n s ­ port d'énergie est peut-être faussé actuellement, mais nul doute q u e , plus tard, lorsque la multiplicité des transports d'énergie créera une lutte industrielle sérieuse, on ne soit amené à faire des études dans le genre de celle q u e n o u s proposons.

P h . GlRARDET,

Ingénieur L E. G.

POTEAUX EN CIMENT ARMÉ

Système BOURGEAT (l)

CONSIDÉRATIONS GENERALES

Depuis que l'utilisation de la houille blanche à grande distance a multiplié les entreprises d'éclairage, de distribu­

tion de force motrice et de traction, le rôle de la voie aérienne est devenu comparable à celui de la voie ferrée dans l'industrie des chemins de fer. T o u t défaut dans la structure de cette voie peut avoir des conséquences désas­

treuses, comme le moindre perfectionnement se traduit parfois par des avantages i m p o r t a n t s .

C'est p o u r q u o i , depuis quelque t e m p s , les supports des lignes aériennes sont l'objet d'études très sérieuses et de recherches qui tendent à perfectionner les différents types et à réaliser le support idéal dont les caractéristiques sont : La durée indéfinie; la suppression de tout e n t r e t i e n ; rincombustibilité ; l'élégance unie à la légèreté et à la r é s i s t a n c e ; la s é c u r i t é ; enfin un prix aussi réduit q u e possible.

Les recherches devaient porter naturellement sur les matières diverses qui se disputent le marché : le bois, le fer et le ciment armé. O r toutes les recherches tendent à établir que c'est l'union de ces trois matières qui permet de réaliser dans la plus large mesure possible le but d é s i r é ,

*

Poteaux eu bois, — P a r suite de son bon marché, de sa légèreté et de sa résistance, le bois s'est tout d'abord imposé à peu près exclusivement. T o u t e s les lignes télégraphiques et téléphoniques, ainsi que les premières lignes électriques industrielles, furent édifiées sur des supports en bois. Mais les inconvénients que son usage a révélés, les interruptions de service inhérentes à ses défauts^ le font abandonner de plus en plus, surtout pour les lignes à h a u t e tension et p o u r celles desservant des services publics. L'économie que l'on réalise dans les frais de premier établissement n'est qu'appa­

rente, et on s'expose aux plus graves mécomptes, la durée moyenne des poteaux en bois n'étant guère que de 5 à 6 a n s . On a bien cherché à remédier à ce défaut en soustrayant la matière ligneuse à cette décomposition rapide ; à cet

<i) Note présentée le mercredi io juillet à Y Association Française pour VAvancement des Sciences, par M. DROUHIN, ingénieur, ancien

directeur de la Société Electrochimique de la Romanche.

effet on employa tour à t o u r la carbonisation, l'immersion dans u n bain de parafine, le g o u d r o n n a g e , e t c . . . , enfin l'injection sous pression en vase clos de créosote, de sul­

fate de cuivre, de chlorure de zinc, de bichlorure de mercure, e t c . . Mais aucun de ces moyens n'a d o n n é le résultat attendu, c'est-à-dire u n e incorruptibilité absolue et la durée indéfinie qui devait en être la conséquence.

T o u t au plus certaines maisons sont-elles parvenues à l'aide de travaux d'imprégnation très consciencieux et très soignés, à protéger t e m p o r a i r e m e n t les bois soumis à ce traitement et à en prolonger la d u r é e .

Toutefois les résultats n'ont pas été assez complets et satisfaisants p o u r qu'il soit p e r m i s à l'heure actuelle d'en»

Fig. i . — Transformateur de la Compagnie d'Energie électrique de Grenoble et Voiron monté sur poteaux en ciment armé.

visager u n e concession de q u e l q u e d u r é e sans prévoir plusieurs r e m p l a c e m e n t s en cours, parfois même dès la première année, parce que la matière antiseptique ne tarde pas à disparaître, soit p a r délavage ou évaporisation, soit par chute au pied du poteau à cause de sa densité.

Dans les meilleures conditions l'éventualité du remplace­

ment des s u p p o r t s en bois se présente t o u s les 12 ou i5ans, Peut-on envisager sans crainte u n e telle éventualité pour un réseau à haute tension, très développé, chargé d'assurer un service public î A s s u r é m e n t n o n , car le changement des poteaux d'une ligne aérienne en fonctionnement est non seulement long et coûteux, mais il est encore d'une exécu­

tion des plus d a n g e r e u s e s et de n a t u r e à créer de sérieuses difficultés administratives à l'exploitant, et à lui occasionner le paiement d ' i n d e m n i t é s considérables à ses abonnes, par les interruptions obligatoires d u service qu'il entraîne.

L'altération des poteaux en bois présente un autre incon­

vénient des plus graves. C o m m e on le sait, c'est surtout au contact avec le sol que la décomposition est la plus rapide*

Article published by SHF and available athttp://www.shf-lhb.orgorhttp://dx.doi.org/10.1051/lhb/1904059

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L A H O U I L L E B L A N C H E 299

sous l'influence des alternatives de sécheresse et d'humidité.

Or c'est précisément en cet endroit que l'effort est m a x i m u m , on conçoit donc que vers la fin de leur existence les renver­

sements de poteaux en bois sous des surcharges acciden­

telles (orages, chocs) soient n o m b r e u x , et il n'est pas besoin d'insister sur les dangers de ces chutes qui ont provoqué déjà de terribles accidents, le simple croisement des lignes pouvant occasionner de véritables désastres.

Pendant l'hiver 1903-1904, t o u t le réseau télégraphique de l'Aude a été renversé et détruit par une b o u r r a s q u e de neige. Le 14 février 1904, un ouragan dévasta les environs de Grenoble, et les lignes édifiées sur poteaux de bois eurent particulièrement à en souffrir.

N'a-t-on pas vu aussi les jours d'orage des files entières de poteaux de bois flamber c o m m e des torches sous des lignes à haute t e n s i o n , et tous les services i n t e r r o m p u s de ce fait ? Aussi p o u r ne pas e n c o u r i r de lourdes responsabi­

lités, les sociétés sérieuses renoncent-elles de plus en plus à l'usage du bois, c o m m e s u p p o r t s de lignes, parce qu'il présente trop d'aléas défavorables et qu'il les exposerait à trop de dangers.

Dans nos colonies on l'a a b a n d o n n é d'une façon absolue, et il est à p r é s u m e r qu'en F r a n c e l'administration arrivera à le proscrire p o u r les lignes à haute tension, q u a n d elle sera suffisamment édifiée sur les avantages d'autres systèmes qui viennent s u p p r i m e r les d a n g e r s du bois, sans grever les frais de premier établissement.

Supports métalliques. — A défaut du bois on devait naturellement recourir au fer qui présente l'avantage d'une durée à peu près indéfinie, si Ton a soin de le protéger contre les effets de l'oxydation.

Plusieurs maisons de construction se sont spécialisées dans ce genre et o n t créé des types très étudiés mais qui coûtent très cher.

Pour obvier à ce dernier inconvénient des plus sérieux, on a poussé à l'économie en réduisant de plus en plus le poids du fer et en créant des poteaux en tôle mince qui auraient solutionné le p r o b l è m e , s'ils pouvaient braver impunément les effets de l'humidité.

Malheureusement quelques soins que l'on p r e n n e , et malgré le renouvellement constant de la peinture extérieure de protection, l'oxydation envahit r a p i d e m e n t le pied du poteau à la section d ' e n c a s t r e m e n t et détruit le s u p p o r t , même avant le délai assigné aux poteaux de bois injectés.

C'est pour cette raison que les ingénieurs suisses rejettent maintenant les poteaux métalliques à bon m a r c h é , plus dangereux que le bois, disent-ils, parce qu'ils cèdent inopi­

nément, rongés par la rouille que m a s q u e la peinture extérieure.

On reproche aux poteaux en treillis leur encombrement, leur défaut d'esthétique, leur prix relativement élevé et l'accès trop facile qu'ils offrent aux entreprises des impru­

dents et des malveillants.

v Tous les autres types (poteaux à p r i s m e , poteaux à

a dettes) étant plus onéreux que le précédent sont moins employés.

Enfin, quel que soit le s u p p o r t métallique adopté, les

«rais d'entretien sont considérables.

Le fer présente, en o u t r e , u n danger réel p o u r le public, lorsqu'il supporte des lignes à h a u t e tension et qu'on ne prend pas des précautions spéciales p o u r y obvier.

Il crée par sa conductibilité des difficultés à l'exploitant, à la m o i n d r e fissure d'isolateur.

En définitive, c'est le prix de revient du poteau métal­

lique et l'entretien constant qu'il exige qui ont poussé les recherches d'un autre côté.

POTEAUX EN CIMENT ARMÉ

Depuis que par n o m b r e de travaux concluants, on a m o n t r é tout le parti que Ton pouvait tirer du ciment allié convenablement au fer, on a cherché à étendre cette décou-

F i g . 2. — P o t e a u x en c i m e n t a r m é d e la ligne L i v c t - G r e n o b l e . V u e p r i s e d a n s la g o r g e de L i v e t .

verte aux supports de lignes ae'riennes, parce que le ciment armé évite les inconvénients du bois et ceux du fer, et qu'il présente des avantages supérieurs à ceux du métal seul, en ce sens qu'il n'exige aucun entretien et n'a pas de conducti­

bilité dangereuse.

Des brevets divers, p o u r poteaux pleins ou, tubulaires en ciment a r m é , ont été pris soit en F r a n c e , soit à l'étranger.

Leurs applications ne se sont pas développées, par suite du prix de revient, du poids et de l'impossibilité de manier ces poteaux avant plusieurs mois, p o u r donner au ciment le temps de faire sa prise.

Un industriel du Dauphiné, M . A. BOURCEAT, de Voiron (Isère), a eu l'idée, pour obvier aux inconvénients cités plus haut, d'insérer dans le ciment a r m é une âme en bois capa­

ble de résister à tous les efforts que doit supporter le

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poteau avant que la prise du ciment soit faite, de réduire le poids de l'ensemble, de faciliter le montage et le tirage de la carcasse métallique en servant d'appui et -de moule intérieur.

Ce nouveau système présente l'avantage sur le poteau

plein en ciment a r m é d'être plus é c o n o m i q u e , plus résis­

tant, moins lourd, et maniable dès après le démoulage.

S u r le poteau tubuiaire il a l'avantage de présenter dès le début tout le surcroît de résistance dû à l'apport du bois sans augmenter sensiblement le poids du support, D'un

1 , 1 0 1 , 0 0 0 , 9 0 0 , 8 0

0 , 7 0 0 , 6 0 0 , 5 0 0 , 4 0 0 , 3 0 0 , 2 0 M

0 , 0 0

Fig. 3 . — G r a p h i q u e d e s flèches c o n s t a t é e s s u r les t y p e s d i v e r s d e p o t e a u x m i x t e s p o u r d e s efforts v a r i a n t d e 5o à i o 5 o kgs a p p l i q u é s a u s o m m e t .

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S u r ce d i a g r a m m e les efforts a p p l i q u é s au s o m m e t des p o t e a u x s o n t p o r t é s e n a b s c i s s e s ; l e s o r d o n n é e s r e p r é s e n t e n t les flèches c o r r e s p o n d a n t e s q u i o n t é t é o b s e r v é e s .

F i g . 4, — G r a p h i q u e d e s p r i x c o m p a r é s des p o t e a u x m é t a l l i q u e s les p l u s é c o n o m i q u e s et des p o t e a u x m i x t e s d u s y s t è m e B o u r g e a t d e m ê m e r é s i s t a n c e .

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moulage plus facile, il est aussi plus é c o n o m i q u e . Enfin, tandis qu'on ne peut m a n i p u l e r le poteau plein ni le poteau tubuiaire avant q u e le ciment ait fait sa p r i s e , le poteau du système Bourgeat peut être bardé et levé quelques heures après le démoulage. E n a d m e t t a n t m ê m e , ce qui est con­

traire aux constatations déjà faites, q u e le bois se pourrisse et vienne par la suite à faire défaut, le ciment ayant eu le temps de faire u n e prise complète obvie à cet inconvénient, et il subsiste en s o m m e un tout complet analogue au poteau tubuiaire en ciment a r m é . C o m m e on n'a jamais constate dans la construction en général, que les bois scellés dans un mortier de ciment se laissassent attaquer par la pourriture, il n'y a pas lieu de supposer davantage que l'ànie en bois du poteau mixte périsse. Cela se p r o d u i r a i t - i l que rien ne serait c o m p r o m i s , p u i s q u e le constructeur néglige dans ses calculs l'appoint de résistance que lui apporte le bois, des­

tiné u n i q u e m e n t à pourvoir aux efforts du début, alors que le ciment exige de longs mois p o u r faire sa prise.

E n r é s u m é , le poteau mixte offre s u r tous les autres sys­

tèmes employés jusqu'à ce jour les avantages suivants . Durée indéfinie; entretien nul ; incombustibilité absolue', mise à la terre facile et sans danger par l'armature inté­

rieure ; il forme p a r a t o n n e r r e , si on prolonge à la partie supérieure u n e des tiges de l ' a r m a t u r e ; m o m e n t de rupture élevé : 3 ooo kgs p o u r le poteau o r d i n a i r e , 5 ooo pour le renforcé ; résistance supérieure au bois à égalité de volume,

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supérieure au ciment a r m é s e u l ; bel aspect susceptible d'être rehaussé é c o n o m i q u e m e n t suivant les exigences de festhétique; il est moins e n c o m b r a n t , plus beau, et moins cher que les poteaux en treillis, accessible seulement avec rétrier, il expose moins les lignes aux entreprises i m p r u ­ dentes ou malveillantes; il est facile à exécuter sur le lieu d'emploi à raison de 800 à 1 000 poteaux par mois. Enfin, son prix de revient est très réduit.

Le poteau breveté A , Bourgeat est constitué comme suit : Autour d'un poteau de bois o r d i n a i r e , d o n t les dimen­

sions sont indiquées p a r les conditions de fonctionnement,

Fig. 5. — P o t e a u x en c i m e n t a r m é de la l i g n e L ï v e t - G r e n o b l e . V u e p r i s e a u P é a g e d e V i z i l l e .

on enroule en hélice un câble de 7 à 10 millim. de diamè­

tre destiné à supporter et à isoler du bois l'armature métal­

lique pour assurer son e n r o b e m e n t complet dans le mortier de ciment.

On allonge sur cette hélice des tiges d'acier rond d'une résistance toute spéciale, en n o m b r e et d'un diamètre en rapport avec les efforts que doit s u p p o r t e r le poteau. On relie ces tiges entre elles aux extrémités de l'âme en bois, et

o n les crampillonne s u r le bois et s u r l'hélice p o u r donner Plus de fixité au système,

Enfin on enveloppe le tout dans un grillage de toile métallique à maille de 20 à 3o millim. relié à toutes les

t !ges, qui assure l'invariabilité de l'ensemble.

On noie le tout dans un m o r t i e r de ciment qui recouvre

le métal en entier, afin de le soustraire aux effets de l'oxydation.

La surface extérieure a l'aspect télescopique, les divers cylindres ayant deux mètres de longueur chacun et variant de 0,02 de diamètre de l'un à l'autre. De sorte qu'avec un moule assez long il est facile d'exécuter tous les types de poteaux, aussi bien celui de 6 mètres que celui de 16. Il suffit simplement de placer la carcasse dans les sections convenables du moule et de couler le ciment en obturant le moule aux extrémités de l'armature.

On peut adapter à ces poteaux des traverses en ciment a r m é , faisant corps avec eux et percées de trous aux distan­

ces indiquées par le client pour recevoir les tiges d'isola­

teurs. On fait de même tous les genres d'arcs-boutants p o u r angles, courbes avec ou sans ferrures.

Les diagrammes ci-joints fixent les résultats d'expériences pratiques faites sur divers types de poteaux mixtes. U n diagramme comparatif spécial indique aussi les prix des supports de ce système, comparés aux poteaux de fer du type le plus économique, p o u r des efforts d o n n é s .

Le graphique (fig. 3) démontre avec quelle facilité on peut réduire la flèche et augmenter la résistance à la r u p ­ ture d'un poteau, au moyen d'un renforcement qui grève peu le prix de rebient.

Les poteaux Bourgeat en ciment arrné ont été employés dans de n o m b r e u s e s installations, notamment :

P o u r le transport d'énergie par la Société électrochimi­

que de la R o m a n c h e dans son transport de Livet à G r e n o ­ ble, dont la ligne a une longueur de ^6 kilomètres et porte 9 et 6 câbles de 8 millimètres sous 32 5oo volts (1) ; par la Société d'Energie électrique de Grenoble et Voiron pour amener à sa station du R o n d e a u le courant nécessaire aux t r a m w a y s de Grenoble, et pour éclairer la ville de Voiron ; sur la ligne de Saillant à Brives (Corrèze), longue de 22 kilomètres et portant 3 fils de 6 millimètres sous 8 000 volts.

P o u r l'éclairage électrique d'un certain nombre de villes comme à Aix-en-Provence, à Zurich en Suisse et à Milan en Italie.

P o u r les tramways électriques comme à Varese-Robareto en Italie.

DROUHIN,

Ingénieur.

- ^ - e ^ o ^ ^ ^ ^ s ^ - -

La nouille Manche et l'armature végétale du Sol

Analyse d'une note présentée à l'Association Française pour P Avancement des Sciences, Congrès de Grenoble 1904. 7e section : Météorologie et Physique du Globe. Séance du mercredi matin ïo août 1904.

L a houille blanche est de l'eau en travail (E-.F. Côte). Au cours de cette étude, limitée au travail des eaux continen­

tales, on s'est appliqué à faire valoir le rôle de la végétation spontanée et principalement de la foret, dans la recherche et la réserve des eaux atmosphériques et dans leur restitution à la circulation aérienne.

Le développement spontané de la végétation par les eaux continentales, est un corollaire de l'attaque mécanique et chi­

mique du sol par ces mêmes eaux.

L a stabilité de tout versant est indéfiniment acquise, dans la limite de nos investigations, dès que la végétation s'y est installée.

(j) V o i r La Houille Blanche^ juin 1903.

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