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20 novembre 2002 - N° 21 /22;jr Fr.

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FRIBOURG N° 21/22 20 novembre 2002 Hit/USTRE'

Sommaire

Economie/Construction

Nouvelle salle intercommunale de Villaz-St-Pierre 10 Villaraboud: nouveau bâtiment communal 11 Le centre de contrôle des véhicules, Domdidier 18 Le foyer Beauséjour 30 Misery et son centre scolaire et paroissial 32-33 Zoom sur...

Le 103e marché concours de Bulle Les 100 ans de la fédération singinoise d'éleveurs de chevaux

8-9 44 Le monde paysan

Formation laitière à Grangeneuve Une ferme bio à Sorens

Importation de produits laitiers

19 23 42 Saveurs culinaires

Une envie de chocolat Le fromage sur la table

12-14 20-22 Junior

Quand la tension monte 43

Croque musique

Eric Conus, président ASM 28

Les arts

dans le canton 37

Coup de cœur L'art d'habiller une fête Un trolleybus nommé hasard

29 34 Hors les murs

Au pays du sourire En balade en Alsace

34 35 Le patê d'intche no

Val d'Aoste 39

Repères Sourire à la vie Flashes

Les Dessous de la mode Nouvelle

Index des salles Le poids des mots

17 36 40 41 45 11 Hommage à...

Nos chers disparus 46-47

Couverture: imposante et sereine, se dresse la tour effigie de La Tour-de-Trême Photo NMF

La Tour-de-Trême

La Tour-de-Trême c'est...

Un village à taille humaine

Bourg de 3400 habitants, de langue fran¬

çaise et de confession catholique; la com¬

mune compte une vingtaine de PME œuvrant dans divers secteurs de l'artisanat.

Bonne desservance sur le réseau train et bus (lignes Bulle-Broc-Charmey et Bulle- Montbovon).

Aux portes de Bulle, chef-lieu de la Gruyère ( 10 000 habitants et à 25 km de la ville de Fribourg, capitale du canton bilingue du même nom.

Zoom sur...

100000 visiteurs se sont ren¬

dus à Forum Fribourg le temps d'une foire. L'objectif a été atteint de justesse selon Charles Rossier, président, et François Barras, directeur de la société organisatrice Ormanex SA. Une météo ensoleillée et d'autres mani¬

festations, comme les vendan¬

ges et les désalpes, seraient les principales fautives. En sillon¬

nant les stands, et à l'écoute des exposants et visiteurs, la cadence annuelle et une lacune en animation seraient également à l'origine d'une moyenne affluence.

Villars basket

Villars Basket tente une expérience unique en Suisse. On connaissait déjà le poste d'entraîneur- joueur qui, à tout niveau, devient une solution inté¬

ressante pour chaque club, notamment sur un point de vue financier. Mais, les dirigeants du Platy ont décidé de faire deux fois plus fort en introduisant deux entraîneurs-joueurs. Pour cette saison, la for¬

mation de Ligue nationale B est dirigée par Michel Studer et Alain Dénervaud, deux anciennes gloires du Fribourg Olympic.

Ce choix peut être surprenant, mais il porte ses fruits. L'équipe joue pour l'heure les premiers rôles dans son championnat.

Le parfum du biscôme

Quel est ce parfum qui sent si bon la Saint-Nicolas, les années d'enfance et les contes de fées? Et nous revoyons ce bonhomme fait en pâte de tresse gisant sur le dos, ses yeux de raisins secs fixant le vide: un

«Grittibänz» paraît-il! Tout près, détaché en blanc cru sur la surface sombre d'un biscôme, un presti¬

gieux Saint-Nicolas tout encadré d'arabesque de sucre blanc.

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lité. Organe officiel de l'As¬

sociation Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration:

Route de la Glâne 31 Case postale 331

1701 Fribourg Tél. 026 425 48 25 Fax 026 425 48 20 Rédaction et coordination:

Nadia Maillard Fioravera Gérard Bourquenoud, adjoint Correspondant(e) s:

Albert Bovigny Marinette Jaquier Jacqueline de Saint-Bon Albert Jaquet

Sébastien Clément Christophe Chammartin Service des abonnements:

Sylvie Uldry Tél. 026 425 48 00 Abonnements 2002 Annuel: Fr. 82.50 Semestriel: Fr. 42.50 Etranger: Fr. 95. - Par avion: Fr. 120. - Vente au numéro: Fr. 5. - CCP 17-2851-7

Tirage: 5700 exemplaires Lectorat: environ 40000 Editeur:

Fribourg Illustré SA Route de la Glâne 31

1701 Fribourg Publicité:

Alexandra Langel Tél. 026 425 48 00 Natel 079 314 90 44 Mise en pages et graphisme:

Quentin Crausaz Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction. Celle-ci n'assume aucune responsabilité concer¬

nant les manuscrits et photos non commandés.

Difficile de concilier

vie professionnelle et vie privée Un partenaire surmené, souvent

absent, des moments de détente de plus en plus rares, le stress professionnel entame malheu¬

reusement bien souvent les rela¬

tions. Il est bien difficile de réus¬

sir sa vie professionnelle et rester disponible pour ses proches dans un monde où la soif du pouvoir et l'intransigeance profession¬

nelle nous dirigent. Harassé, stressé, épuisé, on n'a souvent plus qu'une envie, qu'on nous

«foute la paix»!

Un super boulot, une super paye, bien dans sa tête, bien avec son entourage, des amis qui vous invitent, on se fait de beaux cadeaux. Mais bon jamais ou rarement à la maison, toujours fatigué et puis le train-train s'installe : souper, donner un bec aux enfants en leur promettant plein de choses qu'on ne pourra de toutes façons pas leur don¬

ner. Je m'éclate au boulot, j'apporte chaque mois une jolie manne, donc ma famille est heureuse. Et bien, pas du tout, détrompez-vous, quand vous vous rendez compte que c'est votre meilleur(e) ami(e) qui est obligé(e) de sortir votre conjoint(e) (parce que lui aussi a des envies) il est presque trop tard.

C'est toujours très frustrant ce genre de situation. Soit le tra¬

vailleur est un timoré sans ambi¬

tion qui cartonne bas au travail et que son conjoint dénonce comme incapable, soit il fonce, est promu-poussé par son patron auquel il ne peut rien refuser et c'est la valse des rentrés tardives et des fatigues. Le conjoint idéal qui arrive à rester entre ces deux chaises, ce doit être l'oiseau rare.

On en revient toujours au même:

dans un couple, il faut qu'au moins un des deux ait des nerfs d'acier.

Comme dans tout, il faut savoir communiquer. Avoir un parte¬

naire épanoui est important, pas grave s'il n'est pas là tous les jours, mais il faut des limites.

L'argent contribue certes au bon¬

heur, mais il ne remplace aucune présence. Une qualité de vie se choisit en étant plus sensible aux attentes de nos proches, et plus à l'écoute de soi-même...

Nadia Maillard Fioravera

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Légendes

1. Charles Rossier, président de la Foire.

2. Pascal Corminbœuf, Conseiller d'Etat.

3. Dominique de Buman, Syndic de Fribourg.

4. La Gérinia et ses tambours aux balets!

5. Le sourire un atout majeur de l'exposant.

6. Le Canada, hôte d'honneur, entouré de bourgeoises de la ville.

7. Village des métiers. ~- 8. Village des métiers. vJjfT 9. Le contingent des Grenadiers.

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Les sports

Villars basket:

un choix audacieux

F Mars Basket tente une expérience unique en Suisse. On connaissait déjà le poste d'entraîneur-joueur qui, à tout niveau, devient une solution intéressante pour chaque club, notamment sur un point de vue finan¬

cier. Mais, les dirigeants du Platy ont décidé de faire deux fois plus fort en intro¬

duisant deux entraîneurs- joueurs. Pour cette saison, la formation de Ligue nationale B est dirigée par Michel Studer et Alain Dénervaud, deux ancien¬

nes gloires du Fribourg Olympic. Ce choix peut être surprenant, mais il porte ses fruits. L'équipe joue pour l'heure les pre¬

miers rôles dans son championnat.

• Sébastien Clément

Suite au départ d'Eric Bally dû à des raisons financières, le club du Platy devait se trouver un nouvel entraîneur pour sa première équipe. C'est à ce moment que Michel Studer, ancien joueur de Villars (sai¬

son 00/01), a pris contact avec Jean-Pierre Raineri, le respon¬

sable technique, pour lui pro¬

poser de reprendre les reines en compagnie d'Alain Dénervaud.

«Avec Michel et Alain, on a pris une décision positive», estime Raineri. «Ce sont deux

L'équipe au grand complet.

personnes qui ont un gros bagage et une bonne philoso¬

phie du basketball. Ils peuvent également entourer une forma¬

tion jeune et travailler sur du long terme.»

Deux co-entraîneurs-joueurs, cela peut créer certaines diffi¬

cultés au sein de l'équipe, notamment au niveau du sys¬

tème de jeu. Mais, à cette question, les principaux inté¬

ressés répondent: «On est vrai¬

ment très complémentaire on se partage le boulot. De plus, on s'entend comme larrons en foire». Et à Dénervaud d'ajou¬

ter: «On a défini les règles depuis le début. Il n'y a pas de numéro 1 ou 2. Généralement, on n'est pas les deux sur le parquet. Pour les décisions durant la rencontre, celui qui

est sur le banc doit les prendre, l'autre joue et se tait.».

Pour Studer, «cette situation permet à chaque joueur de prendre ses propres responsa¬

bilités. Chaque victoire s'ac¬

quiert en équipe. Tout le monde est concerné, même ceux qui restent sur le banc.

Ces derniers sont là pour éga¬

lement apporter leurs cri¬

tiques, négatives comme posi¬

tives. Et grâce à ce travail d'équipe, l'ambiance est excellente.».

La même idée que Koller Il faut dire que les deux hom¬

mes n'ont pas un grand bagage d'entraîneur. Seul Studer a effectué cet exercice à Romont en 2e ligue. Mais pour Dénervaud, ce n'est pas

un handicap. «On n'a certes pas beaucoup d'expérience de ce côté-là. Mais, sur la même idée que Patrick Koller, entraîneur-joueur d'Olympic, on a connu assez de coach pour nous faire notre propre philosophie du basket. D'ailleurs, on a beau¬

coup puisé dans les systèmes de jeux d'Ivanovic (ancien coach d'Olympic) qui ont déjà fait leurs preuves.»

Même si l'équipe reste jeune, elle peut compter sur un bon entourage. Outre Studer et Dénervaud, elle compte dans ses rangs le Canadien Emerson Thomas et David Clément, ancien joueur d'Olympic. L'apport de ce dernier est très important pour l'équipe. «Avec David,

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(6)

Les sports

Studer (devant) et Dénervaud : les deux entraîneurs-joueurs

de cette formation. Dénervaud ( 13) et Thomas (14) sont à la lutte sous le panier.

Alain Dénervaud retrouve le plaisir du basketball après une année et

demie absent des parquets. Studer (15) et Clément : deux piliers de cette équipe fribourgeoise.

on acquiert une sécurité sup¬

plémentaire, sur le plan du jeu et de l'effectif. Depuis son retrait de la compétition, il n'a rien perdu et reste un bon joueur», estime Dénervaud.

Emerson Thomas effectue sa deuxième saison au Platy.

Pour lui, c'est un plaisir de travailler avec un tel groupe.

«On est une bonne équipe.

On bosse vraiment pour trou¬

ver le respect. Chacun a son rôle. En tant qu'étranger, je prends mon étiquette de lea¬

der dès qu'il le faut.»

Le dernier carré

Avec cette solide base, Villars peut également compter sur l'éclosion «d'anciens jeunes»

du club qui montent en puis¬

sance. Dominique Terreau et Marc Overney sont en train de se faire une belle place.

Les autres jeunes n'ont pas de soucis à se faire. Avec une telle équipe soudée, ils ne sont que bien intégrés. C'est cela qui fait la force des Fribourgeois.

Quand on parle d'objectif, les entraîneurs répondent: «Se faire plaisir, mettre l'accent sur la progression de chacun et, pour les jeunes, les amener à un statut de joueur de LNB.». Pour le comité,

Raineri ajoute: «On veut être compétitifs à notre niveau.

Sur le plan comptable, on désire terminer dans le der¬

nier carré».

Malgré sa jeunesse, Villars Basket peut en surprendre plus d'un. Pour l'heure, les Fribourgeois se situent en bonne position au classe¬

ment. Avec une telle équipe soudée, elle possède les clés d'un avenir prometteur.

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Zoom sur.»

Le 103e Marché concours de Bulle

2000 spectateurs, pro¬

fessionnels et ama¬

teurs, sont venus récem¬

ment admirer quelque 300 taureaux présentés lors du dernier Marché concours bullois qui s'est déroulé dans les murs d'Espace Gruyère. L'occasion a été donnée aux éleveurs de situer leur cheptel par rap¬

port à l'offre proposée. 123 taureaux ont été vendus et le prix de vente moyen a atteint 2'674 francs, soit 150 francs de mieux qu 'en 2001. Rambo, un red hol- stein, a notamment trouvé preneur pour 5'560francs!

Pour le gérant, Bertrand Droux, les ventes son plu¬

tôt satisfaisantes au vu du contexte actuel. Il rappelle que le marché de la viande est contrebalancé par les mauvaises perspectives du marché laitier. Mais les acheteurs ont vu un maté¬

riel génétique de qualité.

Côté taureaux de bouche¬

rie, on a négocié ferme dans les travées. Les adul¬

tes MA ont atteint 2,60 à 2,85 francs par kilo (poids vif), soit 20% de mieux qu'en 2001. Quant aux taureaux nés, ils valaient 3,75 à 3,95 francs par kilo (poids vif), soit 15% de mieux qu 'en 2001.

Cinquante et un mâles ont trouvé acquéreur, pour un prix moyen de 2'307 francs.

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«Nous avons joué la carte de la qualité et la nouvelle for¬

mule de classement de tau-

Prix du public (325)

graine de la globalisation est bien plantée! J'ose espérer que nous pourrons continuer à perpétuer cette noble pro¬

fession et donner envie aux

jeunes d'avancer» souligne Pascal Corminbœuf, prési¬

dent du Conseil d'Etat.

reaux est définitivement acquise et offre des avantages à tous» précise Bertrand Droux.

«Cette année, l'avenir des producteurs est au coeur des débats et l'insécurité générale dans l'agriculture se ren¬

force. Je souhaite de tout cœur que le temps morose disparaisse mais la mauvaise

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Taureaux leni de catégorie (prix du public) Holstein Brookstar de Laurent Brodard, La Roche Simmental Tamaro de Jean-François Menoud, Grangettes FT & RED H. Voleur de Olivier Richard, Belfaux

Champions Holstein Catégories

1 Kady de Charles Dupasquier, Vuadens 2 Voltaire de Charles Dupasquier, Vuadens

3 Othmar de Jean-Bernard Muller, Gumefens 7-12 mois 4 Bavarois de Daniel Charrière, Farvagny

5 Novae de Jean-Bernard Muller, Gumefens 12-18 mois 6 Blackmagic de Laurent Brodard, La Roche 18-24 mois 7 Vali de Francis Vial, St-Martin

8 Barollo de Robert Rohrbach, Tramelan 2-3 ans 9 Brookstar de Laurent Brodard, La Roche 3 ans et plus

Zoom sur...

21 22 23 24 25

41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59

Champions Simmental

Toron de Ueli Schütz, Riffenmatt 7-12 mois Foerster de Jean Yerly, Sâles 12-18 mois Romeo de André Deillon, Vuist./Romont 18-24 mois König de Gottfried Burri, Giffers 2-3 ans Tamaro de Jean-François Menoud, Grangettes 3 ans et plus Champions Red Holstein & HF, FT

Otato Wilhelm Dürrenmatt, Riffenmatt Frontero Elmar Haas, Gurmels

Lothar Herich Maurer, St. Ursen

Univar Institut agr. Grangeneuve, Posieux Tosio Daniel Zbinden, Zumholz Rambo Ernest + fils Schlaefli, Posieux Logic-ET Nicolas Savary, Sâles (Gruyère) Tinto Josef Neuhaus, Plasselb

Bravo Fasel Gebrüder, St. Antoni 7-12 mois Avenir Michel Descloux, Le Châtelard

Astor Oskar Niederberger, Plaffeien

Montana Gil. + Dom. Zamofing, Posieux 12-18 mois Luky Jean-Claude Chassot, Villargiroud

Larsson Elmar Haas, Gurmels Hoquet Dumas Frères, Mézières

Merlin Balsiger-Dummermuth BG, Greng 18-24 mois Voleur Olivier Richard, Belfaux

Ronaldo Roch Chatton, La Corbaz 2-3 ans Riki Albert Bachmann, Estavayer-le-Lac 3 ans et plus

Prix du public (642) Prix du public (80)

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Construction

Villaz-St-Pierre, Lussy et Villarimboud s'offrent une nouvelle salle

La nouvelle salle intercommunale dispose d'une salle de sport simple équipée pour la polyvalence et d'une scène mobile de 70 m2. Elle peut accueillir quelque 400 pla¬

ces assises et sa galerie dispose également de 150 places supplémentaires.

Un bel outil au profit de la population, de bois vêtu, est né.

• • «Nadia Maillard Fioravera Il aura fallu trois ans et neuf mois pour que les communes de Villaz-St-Pierre, Lussy et Villarimboud concrétisent leur projet de salle de sport polyva¬

lente. Le concours d'architec¬

ture a été remporté par les archi¬

tectes lausannois Patricia Capua Mann et Graeme Mann. Il pré¬

servait au mieux la silhouette existante du flanc sud de la col- Spectacle gymnique des classes.

Vue du bâtiment depuis le train line, en dessous de l'église du village de Villaz-St-Pierre. Le bâtiment dévoile une façade couverte de longues lamelles de bois qui laissent cependant mer¬

veilleusement entrer la lumière pour offrir un intérieur très clair.

La baie vitrée de la face sud offre une large vue sur la cam¬

pagne alentour. On appréciera la perfection des finitions, jus¬

qu'au moindre détail.

L'intérieur se veut autant socio¬

culturel que sportif et offre une scène mobile de 70 m;, 400 pla¬

ces assises et 150 places en galerie. Financièrement, l'ou¬

vrage représente 5 millions de francs. Les trois communes se sont réparti les coûts en fonction de leur nombre d'habitants et de leurs besoins. Relevons égale¬

ment une participation de 350'000 francs de la paroisse de Villaz-St-Pierre ainsi qu'une subvention cantonale de 614'000 francs.

Les fanfares et chœurs-mixtes de Villarimboud et Villaz-St- Présentation des ciseaux!

Pierre, la société de gym dames ainsi que les élèves du cercle scolaire ont coloré l'inaugura¬

tion du bâtiment au travers de leurs prestations. Le ruban a été coupé par le plus jeune enfant de chaque commune et la popu¬

lation venue nombreuse a pu écouter les discours du Conseiller d'Etat Michel Pittet, du Préfet de la Glâne, Jean- Claude Cornu et des autorités locales.

(10)

Villaraboud et son nouveau

bâtiment communal

Construction

Le coût de la cons¬

truction se monte à 1,2 millions et le bâtiment abrite une salle de specta¬

cle de 180 places, une classe enfantine et une classe d'activités créatrices et manuelles.

• • «Nadia Maillard Fioravera

L'inauguration, haute en cou¬

leurs, a été fêtée sous la hou¬

lette de la Société de dévelop¬

pement locale Les Pics-Bois en présence de la Conseillère d'Etat Isabelle Chassot, du pré¬

fet de la Glâne et des autorités communales. Le public venu nombreux a eu tout loisir d'as¬

sister aux prestations des éco¬

liers, du chœur mixte, de la troupe théâtrale du village, de la fanfare de Siviriez et de l'Echo des Vanils.

Habillé de teintes brun foncé et arborant des lignes résolument contemporaines, le nouvel édi¬

fice est implanté légèrement en retrait de l'ancienne école, à laquelle il est relié par un pas¬

sage vitré. Ce projet, qui était celui qui s'intégrait le mieux au village et à l'ancien bâtiment, a été conçu par le bureau d'archi¬

tecture Christophe Gillon de Romont. De plus, il présentait un atout considérable: un excellent aménagement inté¬

rieur, avec notamment la grande place accordée au bois dans la salle de spectacle occu¬

pant le rez-de-chaussée. Le rez inférieur abrite deux salles de classe prévues pour les enfants du cercle scolaire (Prez-vers- Siviriez, Chavannes-les-Forts et Villaraboud). Parallèlement, un peu plus de 300'000 francs ont été injectés dans l'ancien bâtiment scolaire. En plus de l'aménagement d'une petite cuisine et d'un nouvel espace informatique, la salle des socié¬

tés et les couloirs ont été rafraî¬

chis.

«Cette salle était vraiment nécessaire et elle est pratique¬

ment occupée tous les soirs!

Elle n'est pas un obstacle, mais un élément moteur très impor¬

tant en vue de la fusion» pré¬

cise Michel Mauron, syndic.

Photos Christophe Gillon Construction bois

Départ, charpente

JULES SALLIN & FILS S.A.

Robert et Pascal Sallin S.A.

Maîtrises fédérales 1690 Villaz-Saint-Pierre

Tél. 026 653 91 10 Fax 026 653 91 19

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L'allégorie de la grenouille Il était une fois une course ... de grenouilles L'objectif était d'arriver en haut d'une grande tour.

Beaucoup de gens se rassemblèrent pour les voir et les sou¬

tenir. La course commença. En fait, les gens ne croyaient probablement pas possible que les grenouilles atteignirent la

cime, et toutes les phrases que l'on entendit furent "Quelle peine!!! Elles n'y arriveront jamais!"

Les grenouilles commencèrent à se résigner, sauf une qui continua de grimper

Et les grenouilles s'avouèrent vaincues, sauf toujours la même grenouille qui continuait à insister A la fin, cette grenouille rejoignit le haut de la cime et les autres voulurent savoir comment elle avait fait... Et décou¬

vrirent qu'elle... était sourde!

...N'écoute pas les personnes qui ont la mauvaise habitude d'être négatives car elles volent les meilleurs espoirs de ton

coeur!

Rappelle-toi pour toujours du pouvoir qu'ont les mots que tu entends ou que tu lis.

C'est pourquoi, sois toujours POSITIF

Sois toujours sourd quand quelqu'un te dit que tu ne peux réaliser tes rêves.

Portez-vous bien!

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CREATEUR CHOCOLATIER SUISSE DEPUIS 1819

V

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Une envie de... chocolat!

Découverte

Les matières premières.

Gerald Quéra, chef créateur chocolatier.

■ t uelque 50'000 visiteurs par an mettent leurs sens et leurs sentiments en éveil, le temps d'un parcours découverte au cœur de la fabrique Cailler à Broc.

L'occasion est donnée de découvrir ou redécouvrir les coulisses de ce plaisir fondant et très craquant!

• • «Nadia Maillard Fioravera Au vu des statistiques, la Suisse est le pays qui consomme le plus de chocolat, avec 10,1 kilos par an et par habitant (cent tablettes, soit une tous les trois jours), pas étonnant au

«pays du chocolat»! Viennent ensuite l'Autriche (9,1) et L'Ireland (8,8).

La fabrique Cailler à Broc Broc est l'un des neuf centres Nestlé de production de Suisse, dont un deuxième également en terre fribourgeoise, Le Parfait.

Haut lieu de la culture et de l'histoire chocolatière, Broc ren¬

ferme non seulement une longue tradition du chocolat suisse, mais également le savoir-faire et les recettes des anciens concur¬

rents et, plus tard, partenaires.

La fabrique Cailler est aussi un centre de recherche et d'innova¬

tion dans le domaine du chocolat de qualité. Forte de 120 collabo¬

rateurs à ses débuts, en 1898, la fabrique est aujourd'hui un des plus grands employeurs de la région avec 365 personnes et elle injecte quelque 50 millions de francs par année dans l'éco¬

nomie locale. Des 16525 tonnes produites par an, 40% est destiné à l'exportation

Visite au cœur du chocolat Plus de 50000 personnes par an visitent la fabrique de Broc.

Pour répondre aux attentes d'aujourd'hui, Cailler ouvre ses portes à un nouveau concept de découverte; suivez le guide... Réunis dans le hall d'entrée, les visiteurs peuvent s'imprégner de l'ambiance en découvrant diverses images historiques et explications réunies en «mini-expo». Puis, un court-métrage fait entrer le spectateur dans le monde du chocolat passion. Un film ten¬

dre et émouvant, mettant en scène diverses générations, car c'est bien connu, il n'y a pas d'âge pour le chocolat. Sous la houlette d'un guide, ils découv¬

rent ensuite tout le travail en amont du produit fini et, du haut d'une plateforme vitrée, jettent un oeil captif sur les dif¬

férentes étapes de la fabrica¬

tion, allant du mélange des fèves, au broyage, conchage et façonnage. Après le côté tech¬

nique, place au plaisir avec la dégustation pour commencer de quatre types de chocolat pour déceler la richesse des robes, les nuances de senteurs et la variété des textures. Puis, le visiteur laisse libre court à ses envies au travers de l'assor¬

timent complet de Cailler, à discrétion. Un magasin à prix attractif permet de ne pas partir les mains vides.

Un peu de douceur dans un monde de...

Au delà de la production stimu¬

lée de sérotonine, substance provocant une sensation de détente et de bonheur, la prédi¬

lection de l'homme pour les douceurs résulte d'une pré¬

disposition génétique; il serait donc vain de vouloir s'y oppo¬

ser totalement. Les goûts sucrés sont indissociablement liés aux sentiments de tendresse et de sécurité qui sont vécus avec une intensité particulière au cours

des premiers mois de la vie, allaitement oblige. Les sucreries réveillent le souvenir diffus de cette douce quiétude, ce qui explique que les douceurs, y compris le chocolat, représen¬

tent des symboles d'affection et

d'estime profondément enraci¬

nés dans notre culture. De façon quasi miraculeuse, un simple chocolat offre un instant de détente et de satisfaction !

■ (suite)

13

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Découverte Un peu d'histoire...

François Louis Cailler a créé en 1819 à Vevey, la toute première fabrique suisse de chocolat après avoir appris le métier auprès de confiseurs du nord de l'Italie, alors maîtres de cette spécialité. Il fera oeuvre de pionner en vendant ses articles non plus au poids, mais sous emballage et certains chocolats son parfumés à la vanille et à la cannelle. Bientôt, il n'est plus seul. En 1830, Charles- Amédée Köhler ouvre sa fabrique à Lausanne. C'est à son inventivité que l'on doit le chocolat aux noisettes. Quelques années plus tard, Daniel Peter entre dans le monde du choco¬

lat par amour pour Fanny, la fille de Cailler. Il fut le premier à ajouter du lait à la masse! Henri Nestlé lui conseilla de rem¬

placer du lait frais par du lait concentré, ce qui simplifia la pro¬

duction et améliora le résultat final. En 1845, Rudolf Sprüngli créa à Zurich la première fabrique suisse aléma¬

nique. Son fils racheta plus tard la fabrique de Rodolph Lindt donnant naissance à la marque Lindt & Sprüngli. Inventeur de grand talent, Rodolphe Lindt a mis au point la méthode de conchage et la machine ad hoc que Ion utilise aujourd'hui encore. De nombreux noms comme Suchard, Maestrani, Klaus, Tobler, Villars et tant d'autres sont associés à l'his¬

toire du chocolat suisse depuis plus de cent ans. Au XXe siè¬

cle, Camille Bloch, Stella, Carma et Bernrain sont venus allonger la liste de tous ceux qui ont largement contribué à asseoir la réputation légendaire de ce plaisir fondant !

Entretien avec Gérald Quéra, chef créateur chocolatier chez Caille^

Gérald Quéra, racontez-nous la naissance d'une spécialité chocolatée.

G.Q. : Le plus souvent, une création est censée répondre à un nouveau besoin, où séduire le consommateur par une idée novatrice, présentant de solides chances de succès. Les spécialistes du marketing ne se contentent pas d'observer le marché: ils sont à l'affût de tendances nouvelles et étudient les habitudes d'achat et le mode de vie des consommateurs. Une fois qu'ils ont élaboré un pro¬

jet, ils le soumettent aux créateurs, dont ils attendent tout naturellement des propositions concrètes.

En d'autres mots, les gens du marketing viennent vous consulter comme un maître de l'ouvrage consulterait un archi¬

tecte?

G.Q. : Oui, c'est tout à fait comparable. 11 en résulte un dialogue: nous faisons des propositions et, petit à petit, en collaboration avec le marketing, nous approchons du but.

Comment savez-vous si un projet est réalisable à grande échelle?

G.Q. : Nous autres créateurs sommes en fait des confiseurs-chocolatiers, donc des artisans. Nous pourrions également travailler dans une petite confiserie. Cependant, du fait que nous exerçons notre métier dans l'industrie, nous savons d'expérience qu'il faut envisager certaines choses sous un autre angle. Cela dit. notre tâche consiste à chercher une solution en déployant toute la créati¬

vité et la fantaisie du chocolatier. En ce qui concerne l'application industrielle, nous avons d'autres interlocuteurs avec lesquels nous sommes en contact permanent, comme avec les gens du marketing: ce sont les technologues alimentaires spécialisés en chocolat.

Quel est l'aspect de votre travail qui vous fascine le plus?

G.Q. : Ce sont les oppositions et les contrastes inhérents à cette activité qui en font tout le charme. D'une part, nous travaillons dans une atmosphère sereine, semblable à celle qui règne dans un atelier de création: d'autre part, nous sommes soumis à la réalité et aux contraintes de l'application industrielle, ainsi qu'aux exigences du marketing. Une chose est sûre: nous n'avons jamais le temps de nous ennuyer, car nous recherchons toujours le plaisir de faire plaisir !

14

(14)

Croque musique Le fribourgeois Eric Conus,

président de la Commission musicale de l'Association suisse

des musiques (ASM)

/%/ é le 10 novembre i. T 7955, Eric Conus a suivi l'école primaire à Siviriez, l'école secondaire à Romont, puis l'Ecole normale à Fribourg. Au bénéfice de sa formation d'enseignant, il s'est spé¬

cialisé dans le domaine de la musique avec pour bagage les certificats d'en¬

seignement du chant, de la musique; le diplôme de trompette et le diplôme fédéral de direction.

• »•«•••••« «Albert Jaquet

De 1978 à 1983, Eric Conus est professeur de musique à l'école secondaire de Romont, et, parallèlement, dirige le chœur du Cycle d'orientation

gue, mais néanmoins capable de s'exprimer sans problème en allemand. Avec l'expé¬

rience des anciens membres de la Commission et l'apport de sang neuf que le large renou¬

vellement a apporté lors de l'assemblée de l'Association en date du 4 mai 2002 à Brigue, le nouveau président qui habite à Lussy, dans le dis¬

trict de la Glâne, souhaite créer une équipe soudée, dyna¬

mique, capable de penser et d'agir de façon confédérale.

15 (CO) et le chœur mixte de

Siviriez. Elève de Bernard Chenaux et d'Oscar Moret, à vingt-quatre ans il est à la tête d'un des plus presti¬

gieux Corps de musique de Suisse, en l'occurrence

«La Concordia» musique offi¬

cielle de la ville de Fribourg où, durant dix ans il s'engage à fond en relevant avec assu¬

rance les défis du présent et de l'avenir avec les qualités de meneur d'hommes qui le caractérisent.

Les succès obtenus lors des fêtes cantonales ou fédérales en catégorie excellence confir¬

ment la valeur du chef qui, dès 1986, est membre de la Commission de musique de la Société cantonale des musiques fribourgeoises (SCMF) dont il prendra la pré¬

sidence. Parallèlement, il entre

à la Commission de musique de l'Association suisse des musiques, en 1997.

En 1993, Eric Conus quitte

«La Concordia» pour repren¬

dre la direction musicale de la

«Stadtharmonie» de Zurich- Oerlikon-Seebach, la fanfare du Collège St-Michel de Fribourg, le chœur mixte de Sommentier-Lieffrens et le chœur de l'Ecole normale can¬

tonale, puis en 1999, il ajoute également la «Konkordia»

d'Egerkingen avec qui il obtient une brillante 3e place en première catégorie harmo¬

nie lors de la Fête fédérale des musiques 2001, à Fribourg.

Expert dans de nombreuses fêtes de musique régionales, cantonales et fédérales, Eric Conus voit sa renommée gran¬

dir, aussi est-il brillamment élu à la présidence de la

Commission de musique de l'Association suisse des Musiques (ASM) au début de l'an 2002.

Premier Romand à se voir confier cette responsabilité, il ne se définit pas comme bilin-

(15)

PRO FRIBOURG UNE FENÊTRE OUVERTE SUR LE CANTON,

SUR L'HISTOIRE, LES RICHESSES MÉCONNUES DU PAYS DE FRIBOURG

Cahiers en préparation: des cahiers spéciaux sur la verrerie de Semsales, sur les voies historiques, dont celle par le col de Jaman, sur des restaurations exemplaires, etc.

Cahiers encore disponibles:

PRO FRIBOURCj

Charmey

96 pages illustrées.

Châteaux de la région du Mouret, 72 pages illustrées.

Raymond Buchs (1878-1958) peintre gruérien, 96 pages illustrées.

Femmes à Fribourg II, 72 pages illustré^

En vous abonnant à la revue trimestrielle Pro Fribourg vous recevrez gratuitement, en plus de l'un de nos cahiers spéciaux ci-contre, notre cahier spécial de Noël 2002.

Par la revue Pro Fribourg,

vous gardez le contact avec votre canton, vous en suivez l'actualité culturelle et artistique, les enjeux de notre temps.

BULLETIN DE COMMANDE à retourner à: Pro Fribourg - Stalden 14 - 1700 Fribourg - Fax 026 323 23 87

Nom Prénom

Adresse NPA Ville

□ Je désire recevoir un cahier spécimen gratuit de Pro Fribourg.

□ Je m'abonne à la revue pour l'année 2003: □ abonnement ordinaire: Fr. 50- Avec cahier spécial en prime:

□ abonnement AVS, étudiant: Fr. 40- □ Charmey □ Rue □ Mouret

□ abonnement de soutien: Fr. 80- □ Buchs □ Femmes à Fribourg

Date Signature

(16)

Pro Fribourg: une revue

d'une richesse incomparable

• ••«•• Gérard Bourquenuud

Fruit du travail de l'intellect et de la réflexion d'un homme bien connu dans la capitale du canton, cette revue trimes¬

trielle qui existe depuis près de quarante ans, est d'une qualité exceptionnelle, tant par la plume de son rédacteur-éditeur et son équipe de rédaction, que par sa conception agréable et de magnifiques illustrations, séduit le lectorat qui se pas¬

sionne pour les arts et la cul¬

ture, sans oublier la richesse du patrimoine du Pays de Fribourg. Même nos compa¬

triotes hors les murs s'y inté¬

ressent. Prenons l'exemple de Genève qui compte une cen¬

taine d'abonnés à Pro Fribourg.

L'artisan d'une telle revue, c'est Gérard Bourgarel, né à Genève mais qui depuis fort longtemps vit dans la cité des Zaehringen. Secrétaire général de Pro Fribourg et de Méandre Editions, il est également membre du conseil de Civitas Nostra à Paris, Eurocultures à Bruxelles et de la Fondation pour la Renaissance de Saint- Petersbourg.

Sourire

a vie

Sa 136e édition est consacrée entièrement à un seul sujet: Les Fribourgeoises se mouillent, une très belle revue qui vous enchantera et vous divertira les soirées d'hiver au coin du feu.

Elle vous procurera en plus un enrichissement culturel extraordinaire, car son contenu est d'une qualité remarquable.

Elle a été tirée à 5 000 exem¬

plaires en français et 2 000 en allemand. Si le cœur vous en dit et pour connaître quelle était la vie des femmes fribour¬

geoises à l'époque médiévale, vous avez la possibilité de commander cette revue pour le modeste montant de 18 francs au 026 322 17 40 ou à Pro Fribourg, Stalden 14,

1700 Fribourg.

Revues encore disponibles

• Raymond Buchs, peintre

• Rue: la plus petite cité d'Europe

• Charmey, entre tradition et modernité

• Châteaux de la région du Mouret

• Jozef Mehoffer, de Cracovie à Fribourg.

Ces magnifiques jumelles Mikaela et Jessica habitent au Portugal.

Elles sont le rayon de soleil de Maria, et Vilela leur grands-parents de Fribourg

jm. v..

r

& l

<!■'

Cette jeune fille est fière de porter le costume singinois!

(17)

Construction

A Domdidier

Nouveau centre de contrôle

des véhicules

Le Conseiller d'Etat Claude Grandjean et Roland Klaus, directeur de l'Office de la circulation et de la navigation

• • • «Jacqueline de Saint-Bon L'Office de la circulation et de la navigation a profité de sa qualité d'établissement de droit public depuis 1996 pour prendre une initiative bienve¬

nue au service des propriétai¬

res de véhicules à moteur de la Broyé fribourgeoise et même vaudoise. Depuis le début sep¬

tembre, une succursale à Dondidier avec deux pistes de contrôle technique permet aux conducteurs de présenter doré¬

navant leurs véhicules sans devoir se rendre à Fribourg.

Les poids lourds obligés à un contrôle annuel dès le 1" juillet 2003, apprécient largement ce gain de temps.

Cette première halle - une autre suivra probablement à Vaulruz dans deux ou trois ans - a été réalisée en 20 mois, pour un montant de 3,2 millions pris sur le fonds de réserve de l'ACN. Pas un sou à la charge de l'Etat. L'OCN a profité du terrain disponible, soit 4'000 m2 situé face au ser¬

vice d'entretien de l'Ai et au centre d'intervention de la police cantonale, avec le recours aux synergies induites par cette proximité. Un accord avec le canton de Vaud permet aux habitants des régions vau- doises proches de bénéficier aussi de cette possibilité. Et cela sans supplément de prix.

Dès aujourd'hui, le canton de Fribourg dispose de moyens

adéquats pour répondre à l'augmentation du trafic auto¬

mobile. Elle a réduit mainte¬

nant son retard - les autres can¬

tons ne sont pas tous dans ce cas - et peut se préparer aux nouvelles nécessités à venir

avec l'augmentation d'ores et déjà prévue du parc automo¬

bile fribourgeois.

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18

(18)

Centre de formation laitière et agro-alimentaire

Diplômes et récompenses

Lauréats du prix "La Voie lactée

• • • «Jacqueline de Saint-Bon La crise actuelle que traverse l'a¬

griculture, l'industrie laitière en particulier, a cela de bon qu'elle a fait comprendre aux jeunes entrant dans la profession que leur avenir ne se contraire pas sans une formation solide et diversifiée, avec à la clé un intense désir d'appprendre et

l'effort soutenu qu'il implique.

Le message a passé comme en témoignent les inscriptions de cet automne, toutes branches confondues, un effectif total de 108 élèves.

L'entrée en vigueur de nouveaux règlements pour la formation des technologues en industrie laitière et en denrées alimentai¬

res offre un grand choix de spé¬

cialisations pour garantir à ceux-

ci une polyvalence devenue indispensable. L'Europe d'au¬

jourd'hui déjà et de demain refermera toujours plus la porte à des apprentis formés sur le tas et à moindre prix. Dans cet objectif, le Centre étoffe son parc de machines et ses équipe¬

ments pour renseignements des techniques d'automation. Avec au passage la modernisation des appareils pour la production de fromages à pâtes molles et mi- dures. La concurrence acharnée régnant dans la branche laitière face aux montagnes de produits que la Suisse ne peut écouler dans un marché saturé, vient encore confirmer cette impé¬

rieuse nécessité. La récente décision des producteurs de lait de diminuer de 2% leurs livrai¬

sons, assortie d'une augmenta¬

tion de la contribution en faveur du fonds de soutien de la fédéra-

Formation

Un jeune diplômé heureux: "A lui le monde!"

tion permettra de réduire une partie des stocks existants..

Les mesures existent pour nor¬

maliser le marché du produit, mais elles font mal à une pay¬

sannerie déjà en proie à des difi- cultés conjoncturelles qui mena¬

cent sa survie. Par leur résultats d'examens, les nouveaux diplô¬

més de Grangeneuve ont montré qu'ils étaient prêts à entrer dans cette branche de l'agro-alimen- taire et d'y prendre la place à laquelle ils ont droit. Mais ce sont les conditions du marché qui commandent. A eux de venir y prendre leur place.

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(19)

i-romage

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Fromage

(20)

PrffecoJHßg Le fromage sur la table

Gruyère et vacherin fribourgeois:

des produits du terroir

qui vous invitent à la délectation

La réputation du fro¬

mage de Gruyère est liée à la célébrité légen¬

daire du pays qui lui a donné son nom, au pres¬

tige de la cité comtale qui lui a valu, en plus de ses qualités propres, des titres de noblesse. Parler du gruyère, c'est évoquer immanquablement les fro¬

mageries de plaine et les vanils sur lesquels il se fabrique, les alpages et les chalets dont l'image imprègne le folklore du Pays de Fribourg.

> Gérard Bourquenoud

Une tradition paysanne bien enracinée

Ce produit du terroir intéresse de plus en plus de monde. Il est même devenu à la fin du 20e siècle, un pôle d'attraction économique d'importance vitale pour la mise en valeur future du lait de notre canton, mais aussi d'autres régions de Suisse, comme les cantons de Vaud, Neuchâtel et Jura. Pour des raisons économiques, la fabrication artisanale de ce fromage s'est acheminée vers une certaine concentration qui risque bien de faire perdre son

authenticité et son caractère.

Les fromageries de plaine ont nettement diminué depuis une décennie, par contre, sur les Préalpes fribourgeoises, en Gruyère en particulier, il y a encore quelque cinquante fro- magers-artisans qui transfor¬

ment la production laitière de leur troupeau en gruyère et vacherin. Cette fabrication ne se fait que durant la saison estivale, soit durant la période de végétation. La vache choi¬

sit sa nourriture à partir des herbages variés et riches des alpages, un mode d'affoura¬

gement qui influence favora¬

blement l'arôme de ce fro¬

mage.

Que pensez-vous d'une bonne fondue?

Qu'ils soient fabriqués en plaine ou dans les chalets de nos montagnes, le gruyère et le vacherin fribourgeois sont des produits d'une qualité irrépro¬

chable, des fruits authentiques d'une terre rude et généreuse et du savoir-faire de nos arti¬

sans-fromagers. Il est

donc absolument indispensa¬

ble de mettre tout en oeuvre pour maintenir la fabrication de ces produits du terroir, aussi bien en plaine que sur nos alpages. Un patrimoine aussi riche ne doit en aucun cas disparaître de notre canton, c'est pourquoi il faut encoura¬

ger tous les fabricants à pour¬

suivre leur beau métier, afin que nous ayons quotidienne¬

ment du gruyère et du vacherin fribourgeois sur la table. La fondue n'est-elle pas un mets national qui réunit dans la bonne humeur toute une famille ou des amis?

Avec le retour de l'hi¬

ver, le caquelon aura sa place d'honneur dans chaque foyer comme dans tous les établissements publics de ce can¬

ton qui font la promotion de

cette spécialité typiquement suisse et contribuent ainsi à l'écoulement du gruyère et du vacherin, donc un soutien évi¬

dent à l'agriculture fribour- geoise. Ne dit-on pas qu'une alimentation n'est saine qu'a¬

vec des produits de qualité provenant d'une terre que nous connaissons et qui vont réjouir votre palais et faire vibrer vos papilles gustatives!

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Légendes

1.Une bonne fromagée au sommet de La Berra vous remettra d'aplomb.

2. Les vins du Vully accom¬

pagnent fort bien le fro¬

mage et la fondue. Photo G.Bd

3. Du vacherin à vous mettre l'eau à la bouche!

4. Que pensez-vous d'une fondue un soir d'hiver?

Photo ATG, Bulle.

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22

Le TRAiN-FONDUE

2003

Vendredis : 10,17, 24, 31 janvier 7,14. 21, 28 février 14, 21, 28 mars 4 avril 18.45 a Bulle Montbovon Û u 21.55 2230

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Fr. 39.- Fr.35.- 17-45 n Bulle ff 21-3°

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2,16,23 9.16, 23 6 11.40

12.30 Montbovon ^ 14.25 Bulle Û

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TRAiN-RÉTRO LA GRUYÈRE transports publics fri bourgeois

(22)

w

L'élevage de cerfs est aussi à l'honneur.

ise à 800 m d'alti- tude et rattachée à l'Institut agricole de Grangeneuve, l'exploita¬

tion reconvertie à l'agri¬

culture biologique a ouvert récemment ses portes a quelque trois milles visi¬

teurs pour mieux se pré¬

senter. Ateliers, démons¬

trations et conférences sous le thème «produire du lait aujourd'hui et demain» étaient à l'hon-

• • «Nadia Maillard Fioravera 880000 francs auront été nécessaires à la construction de la ferme de l'Abbaye qui Une équipe dynamique.

Agriculture

Une ferme bio

à l'Abbaye

de Sorens

Photos Otto Vonlanlhen

s'est présentée au public au travers d'un programme très complet: fabrication de ricotta pour les enfants, explication des différents aspects de l'a¬

griculture biologique, présen¬

tation de l'élevage de cerfs et de chiens de troupeaux. En première Suisse, un système de mise en place de clôtures au moyen d'un quad (petit véhi¬

cule tout terrain) a été démon¬

tré. Dans le cadre profession¬

nel, trois conférences ont été données avec pour thèmes «la production laitière maximisant l'utilisation du pâturage», «le marché du lait et des produits laitiers bio: perspectives» et

« les conditions cadre et straté¬

gies d'adaptation de la produc-

culteurs que des amateurs»

souligne Francis Egger, direc¬

teur de l'Institut agricole de Grangeneuve.

Une ferme ouverte «bio».

tion laitière à l'horizon 2007».

Elles ont également remporté un vif succès auprès des connaisseurs.

«Nous sommes très heureux du succès des portes ouvertes et avons pu informer et dialo¬

guer aussi bien avec des agri-

Une démonstration de dressage de chiens de troupeaux.

.... y " '

■ - ...v cr .'Y—

...v. y.

23

(23)

Propos recueillis par Nadia Maillard Fioravera

INTERVIEW

Age 49 ans Etat civil

marié, quatre enfants Métier

économiste

(responsable des établis¬

sements romands des banques régionales suis¬

ses) Hobbies

passer du temps en famille, jardiner, pratiquer le fitness et les sports d'eau

Mets favoris

gratin de moules aux épi- nards

Vous aimez

les gens vrais, ma vie, ma famille, ma région et ma commune, le contact et le bord de mer pour la liberté dégagée.

Vous n'aimez pas l'hypocrisie, lajalousie, la méchanceté gratuite et la passivité

Comment se porte la com¬

mune?

Elle a connu pas mal de diffi¬

cultés dans les années 90 et il a fallu que l'autorité prenne les mesures nécessaires pour régler les problèmes financiers et modifier l'image de la com¬

mune. Après un assainisse¬

ment drastique des finances, on a pensé qu'il était indispen¬

sable de développer la culture.

Le nouveau CO actuellement 24

Bonjour Monsieur le Syndic de....

La Tour-de-Trême

Futur C.O. et mute de la Ronclina en construction, et opération¬

nel dès l'automne 2004, regroupera huit cents élèves et disposera d'une aula magna.

Cette dernière a été construite à une échelle supérieure afin d'officier en qualité de salle de spectacle régionale. Toutes les communes de la Gruyère y ont participé et une commission culturelle sera mise sur pied avec Bulle.

Dix francs par habitant seront versés à titre de subven¬

tion d'ici deux ans.

La réalisation de la route de contournement Bulle-La Tour-de-Trême A 189 (tunnel et 2 voies) est primordiale. Le dossier doit avancer au plus vite et elle devrait être ouverte au public en 2008-2009. Parmi les mesures d'accompagne¬

ment liées à la route, relevons la construction de la route de la

mmune dynamique en pleine expan Historique

Mon village/Dans la prairie Il dort sur les bords du ruisseau;, • Une tour par l'âge assombrie, Près de l'église un vieil ormeau, Puis des vergers, des champs saiurombre un mont de frênes couronné,

Puis, là-bas, une forêt sombre, C'est le village où je suis né! ,

Ces vers de Pierre Sciobértt décrivent en peu de mots le charme de ce village. CM autrefois un bourg ceint de remparts, muni de portes et d'au maison forte; mais des incen¬

dies répétés, des ravages cause par le redoutable torrent, ont complètement changé son as/Kt. Les seuls vestiges anciens sont la tour perchée sur un bkie rocher et quelques maisons du XVI' siècle.

Le bourg est à une altitude dtl9 m. Il est mentionné pour la première fois dans un acte de 1271.

L a Tour-de- Trême c 'est...

Un village à taille humaine

Bourg de 3400 habitants, de lu%ue française et de confession catholique; la commune cotfte une vingtaine de PME œuvrant dans divers secteurs it l'artisanat. Bonne desservance sur le réseau train et bus (ligne. Bulle-Broc-Charmey et Bulle- Montbovon).

Aux portes de Bulle, chef-lieuiela Gruyère (10 000 habitants et à 25 km de la ville de Frib»% capitale du canton bilingue du même nom.

La Gruyère a su séduire, par s» cadre de vie et sa main-d'œu¬

vre qualifiée, des sociétés infattrielles de renom national et international actives dans desiomaines aussi divers que l'ali¬

mentation, les machines-outihou l'horlogerie.

Nous avons embelli la terre etityrivoisé l'eau,

pour que les habitants se senUK bien dans ce coin de pays et que le voyageur de passage y rtnenne.

On dit même que bien avant l'tfiode des valeureux Claremboz et Bras de Fer sur les terres difré de Chênes, c'était au temps du comte Michel, souvenez-vous-le village aurait été fréquenté par les Romains...

Ici, point de grande prairie ni4* vaste étendue d'eau, mais des beautés à taille humaine, que l'on peut saisir au creux de la main. Une fleur de pommier ttuvage qui vous inonde de son parfum, un morceau de gruyir' bien affiné qui pique sur la langue. Ecrin qu 'a sculpté la Nature pour y cacher un étang secret, au plus profond de litorêt. Pays de transition entre Préalpes, exhibant leurs pics k fiant les alpinistes, et les colli¬

nes lovées au flanc du Moléson.J-e village c'est installé là où les neiges d'avril hésitent entre m" de lumière et finissent par se retirer au retour de l'hirondelle-

Là où tournaient les roues à aubtdes moulins, des artisans cul¬

tivent aujourd'hui le savoir fo#'des Anciens.

Ronclina qui permettra l'accès au CO et sera terminée en 2004. La Tour-de-Trême va subir un développement rapide et au vu des infrastructures, de la vie locale et des commerces, elle ne sera à coup sûr par une cité dortoir mais une com¬

mune à part entière!

Parlez-nous des commerces, des PME et de l'industrie Nous avons la chance d'avoir une vingtaine de PME et de petits commerces très réputés et un restaurant de haute renommée. La grande indus¬

trie n'est pas implantée dans notre commune et ne fait pas partie du plan directeur canto¬

nal. Nous désirons élargir les entreprises de services à haute valeur ajoutée (informatique, assurances, bureaux de place¬

ment)...

Qu'en est-il de l'agriculture?

La tradition agricole à la Tour- de-Trême doit être défendue.

Nous sommes actuellement en plein remaniement parcellaire et les terres perdues par la A189 seront restituées.

Actuellement nous comptons une dizaine de domaines en activité.

Quelle est l'évolution démo¬

graphique?

Les années 60 à 70 ont connu une bonne augmentation de la population résidante puis il y a eu une stabilité suivie d'une hausse régulière grâce notam¬

ment à 1'A12 qui est une grande chance pour le pôle gruérien.

Actuellement nous comptons 3'400 habitants. Bulle a un développement en voie de sta¬

bilisation et avec l'arrivée de l'A 189, nous allons subir un fort accroissement dans les dix L'école

prochaines années (nous l'esti¬

mons à environ 30%).

Qu'en est-il des zones dispo¬

nibles?

Le plan d'aménagement a été accepté à la fin des années 90.

De nombreuses zones à bâtir existent aux alentours du futur CO, le long de la rue Pierre- Nicolas-Chenaux et aux quar¬

tiers Mon Repos 2 et des Bioleires. L'artisanat aura sa place au pré du Chêne, près de l'accrochage sud. Quant aux désagréments causés par la venue de TA189, le domaine Jolliet sera un élément central pour combler les pertes agrico¬

les.

Comment vont les finances?

Nous avons une dette commu¬

nale d'environ 15 millions, ce qui représente près de 4'400 francs par habitant, ce

qui est dans la moyenne.

Comme pour les autres com¬

munes, les charges liées occa¬

sionnent des problèmes. Le taux d'impôt est à 90 et.

(Bulle 85 et.) mais le niveau de contribution immobilière est de 2 (Bulle 2,5). On a aussi dû mettre nos taxes en confor¬

mité avec la loi pour couvrir nos dépenses causales (pou¬

belles, épuration des eaux,).

Au vu de la politique actuelle, on vise à contenir nos dépen¬

ses et espérons de meilleures rentrées fiscales grâce à l'augmentation de la popula¬

tion et du revenu fiscal par habitant. Nous avons un Conseil général depuis 1991 et avons été un peu pionnier en Gruyère car nous avons organisé en 1996 déjà une première planification des finances communales. Cette manière de procéder demande

(24)

La Tour-de-Trëme d'amortir au maximum notre dette. Dans le futur, des colla¬

borations intercommunales sont prévues, même d'une éventuelle fusion avec Bulle.

Comment voyez-vous l'ave¬

nir?

Positivement au vu du déve¬

loppement rapide de la com¬

mune occasionné par la venue de FA189 et du CO avec sa salle de spectacles, tant au niveau de l'habitation que de l'arrivée de nouveaux com¬

merces. Nous privilégions une extension dynamique axée sur le tertiaire. Elle dépendra éga¬

lement de l'éventuelle fusion avec Bulle.

Avez-vous un souhait?

Je désire préserver la vie asso¬

ciative du village et lui donner les moyens d'exister. Je sou¬

haite également que la fusion se réalise pour autant qu'elle soit justifiée et qu'elle crée des synergies au profit de la qua¬

lité de vie d'une part, et d'un allégement financier d'autre part. Quoi qu'il arrive, laTour- de-Trême continuera son développement tel que nous le préparons actuellement..

Et vos projets futurs.

Nous construisons le CO, ouvert en 2004, qui regroupera huit cents élèves de la Tour-de- de la rigueur mais offre une grande transparence..

Trême, de l'Intyamon, de la Jogne et d'une partie du centre bullois. L'aula magna agrandie servira de salle de spectacles.

La route de contournement et ses mesures d'accompagne¬

ment, notamment la route de la

Ronclina sont d'autres grandes réalisations. Nous prévoyons encore certaines réfections de routes et du réseau d'eau. A moyen terme, nous n'envisa¬

geons pas d'autres investisse¬

ments importants le but étant

Croix du Jubilé 2000

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(25)

Législature 2001 -2006 M. Yves Menoud, syndic

Administration

M. Jean-Carlo Gapany, vice-syndic Eaux, épuration (ordures ménagères) M. Yves Sudan

Finances

M. Michel Pasquier

Travaux publics ( cimetière, chapelle, jardin souvenir) M™ Emma Kappler

Affaires sociales, santé M. Cédric Castella

Aménagement du territoire (construction, terrains, éner¬

gie)

M1™ Anne-Claude Demierre Enseignement, formation M. Roland Meyer

Culture, Loisirs, Sports, Ordre public (police, feu, protec¬

tion civile, militaires) M. Philippe Pillet

Economie (forêts, agriculture, endiguements, bulletin d'information)

Sociétés locales

Association des Dames de St-Vincent de Paul Chœur-mixte La Cécilienne

Maîtrise paroissiale Ouvroir missionnaire Amicale des pompiers Amis de la Tour historique Chœur-mixte La Tour Club d'échecs Groupe des Aînés Jass 3e âge

Société de Musique Société de Jeunesse Amicale de pétanque Football-Club Juniors Football-Club La Tour Amicale des Vétérans Gym

Ski-Club La Tour Unihockey Ski-Club OJ Société de Tir Groupe scouts bullois

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St-Nicolas Le parfum du biscôme

Ôuel est ce parfum qui sent si bon la Saint-Nicolas, les années d'enfance et les contes de fées? Et nous revoyons ce bonhomme fait en pâte de tresse gisant sur le dos, ses yeux de raisins secs fixant le vide: un «Grittibänz»

paraît-il! Tout près, déta¬

ché en blanc cru sur la sur¬

face sombre d'un biscôme, un prestigieux Saint- Nicolas tout encadré d'a¬

rabesque de sucre blanc.

Albert Jaquet

C'était le jour où l'on cuisait au four dans la ferme du bord de la Sarine où l'on était invité. Chaque enfant recevait une lourde poignée de pâte bien beurrée «pour en faire ce qu'il voudrait!». O joie sans pareille de pétrir cette pâte, de la rouler, de l'allonger, de la tordre et de la nouer, puis, peu à peu, de lui donner des formes plus savantes.

Après les boules et les serpents, on faisait des bonhommes et des bonnes femmes à qui on donnait les noms des habitants les plus typiques du petit bourg:

Jules le bossu. Lise à la mer¬

cière ! Un jour on a fait Blanche- Neige et les sept nains, et même la sorcière quand Marie réclama nos chefs-d'œuvres pour les enfourner. Amoureusement, d'un pinceau pourtant hâtif, on enduisit de jaune d'œuf nos héros encore blafards avant de les envoyer rejoindre les gré¬

sillantes rissoles aux pommes.

Dès que celle-ci étaient dorées, la bonne Marie nous en donnait.

Toutes brûlantes, nous les fai¬

sions passer d'une main à l'au¬

tre en sautant autour de la pièce carrelée, soufflant et geignant, allongeant la langue pour

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recueillir les bavures de jus de pommes grillées qui coulaient d'entre les lèvres de pâte, le meilleur, le plus doux, le suprême régal. Ainsi s'abré¬

geait l'attente durant laquelle les créatures sorties de nos mains prenaient fermeté et cou¬

leur, puis, du four passaient à la demi-clarté mystérieuse du jour d'hiver.

Enfin, elles étaient là! Couchées à plat ventre sur le banc auprès du poêle de faience on mettait en scène les aventures de

Blanche-Neige avec cette conviction entière qui n'appar¬

tient qu'aux enfants. Ainsi, on promenait les sept nains à tra¬

vers toute l'histoire. Nous étions à la fois Grincheux, Joyeux, et même Simplet tandis que notre cousine qui sans cesse crillait d'une voix de crécelle, par définition était la sorcière.

Nos cœurs battaient quand celle-ci s'approchait des nains, et avec quel soulagement on la poussait dans le fourneau et, sur elle, on refermait la porte. Mais,

on ne résistait pas à ses cris ter¬

rifiants et, en la retirant précipi¬

tamment, on affrontait les moqueries de l'assistance qui raillait nos faiblesses. Que vou¬

lez-vous, on la regrettait cette sorcière! On vivait ainsi notre rôle de tout notre être, entre frè¬

res et sœurs, camarades et amis rapprochés et heureux. C'est vrai, les souvenirs d'enfance ne s'effacent jamais! De même la Saint-Nicolas, indissoluble¬

ment liée au parfum du biscôme...

(27)

Table Eye

ou l'art d'

Coup de coeur

A tdÙf ' l/ A

ent's

habiller une fête!

/%/ ous avons toujours i. ▼ mille et une occa¬

sions de faire la fête. Mais comment bien la faire de A jusqu'à Z? Nous pensons aux plus belles invitations, aux meilleurs mets et nec¬

tars. Nous accordons sou¬

vent peu d'importance à la décoration. Pourtant, des nappages aux couverts, en passant par les housses de chaises, la décoration flo¬

rale et générale et l'éclai¬

rage, l'habit de la fête, véritable chemin de table, transporte les invités dans une ambiance choisie et est une clef essentielle de la réussite.

• • «Nadia Maillard Fioravera

De grands yeux bleus pétillants et une chevelure blonde en cascade ajoutent un charme supplémentaire à la maîtresse des lieux, Josette Benselin. Cette femme dyna¬

mique et créative a mis sur pied un concept novateur.

Depuis l'année 2000, elle s'allie aux désirs des clients, aux lieux et au moment choisi pour inventer et créer une ambiance. Le résultat se veut une invitation à la découverte.

Comme elle le dit si joliment, tout est possible: «Laissons s'envoler l'imagination, et l'audace ouvre parfois la porte à l'originalité la plus débri¬

dée». Pour parer à un manque dans la région, elle offre ses services à tout un chacun, du

client privé à la grande entre¬

prise, du plus petit budget au plus déroutant! Madame connaît son métier et elle a du goût, beaucoup de goût. De plus, sa sensibilité l'amène à ressentir les désirs du client pour mieux le surprendre. Du très sophistiqué au plus origi¬

nal, le résultat ne vous laissera à coup sûr pas de glace! Elle

opère en qualité de «metteur en fêtes», avec des mots clefs comme communication, bien- être et flamme, Josette aux pays des merveilles!

News - news - news

• Dans le cadre d'un sémi¬

naire sur l'art de vivre et de recevoir proposé à l'occasion des fêtes de fin d'année par Femina, Josette Benselin entre en scène pour les propos de table et la décoration.

• Parallèlement à la mise en scène, elle proposera, prochai¬

nement, dans une atmosphère à thèmes, un « show room» où

sera disponible du matériel de décoration inédit en vente ou en location.

Renseignements : Josette Benselin, Praz d'Avaux, 1726 Posât, Tél. 026 411 49 53 ou natel 079 637 56 20

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Références

Documents relatifs

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to be studied. Direction and coordination of studies.—Carrying out the project. Requisi- tioning and redistribution of private properly. Finance.—Development of the areas under

Large scale projecls and under-devetopment (in France, Norlh Africa and French territories overseas).—The line follomed btj studies.. Points lo

 Prendre conscience de l’évolution des modes de vie depuis le début du XX ème siècle.. Les transports

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J'ai mis du temps à le comprendre, mais la seule chose qui compte, c'est la rencontre avec les hommes.. Ce sont les rencontres qui vous construisent et vous donnent