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Filtres pour l'infrarouge lointain et spectres des méthylamines de 30 à 43 μ

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00234936

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234936

Submitted on 1 Jan 1954

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Filtres pour l’infrarouge lointain et spectres des méthylamines de 30 à 43 µ

Armand Hadni

To cite this version:

Armand Hadni. Filtres pour l’infrarouge lointain et spectres des méthylamines de 30 à 43µ. J. Phys.

Radium, 1954, 15 (5), pp.375-376. �10.1051/jphysrad:01954001505037501�. �jpa-00234936�

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LETTRES A LA RÉDACTION

REMARQUES A PROPOS DE L’ARTICLE

« SPECTROMÈTRE A RÉSEAUX A ÉCHELETTE

DANS L’INFRAROUGE ENTRE 0,9 ET 3 03BC » [1]

Par MM. Pierre JACQUINOT et Georges HEPNER.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME do. MAI 1954,

Dans un recent article de l’un de nous [1], une comparaison a ete faite entre la luminosite du montage

de Pfund et celle du montage de Finkelstein [2] qui permet d’utiliser constamment un reseau dans Ie

« blaze » tout en maintenant fixes les fentes d’entree et de sortie. Le principal argument invoque contre

le second montage etait 1’effet de 1’inclinaison du faisceau sur « 1’intensite » du faisceau. En realite,

les conclusions de cet article doivent etre remises en

question pour plusieurs raisons :

10 On y tient compte de 1’effet d’inclinaison au

moyen de la formule (3e page, Ire formule) :

Or l’inclinaison du reseau a bien pour effet de reduire la largeur des faisceaux, mais seulement dans le

rapport cas cx

cas CXmÍn

20 En realite cette reduction de largeur n’affecte

la valeur du flux donne par le spectrometre que si

l’on suppose des largeurs de fentes identiques dans

d03B2 tous les cas. Or l’on sait que la dispersion

b03B2/d03BB *

03BB d’un

reseau depend de I’angle de diffraction 03B2 et que la valeur de cette dispersion ramenee a la fente d’entree

depend de I’angle d’incidence.

Donc si 1’on modifie ces angles a largeurs de lentes

constantes la largeur de la bande spectrale transmise

par le spectrometre est modifi6e. 11 est bien evident

qu’une comparaison de luminosite entre deux mon-

tages ne peut se faire qu’a égalité de largeur de bande,

donc de resolution. On doit donc dans chaque cas

choisir des largeurs de fentes telles que le pouvoir

de resolution soit le même.

La dispersion, ramen6e a la fente d’entree 6tant

la largeur angulaire de fente correspondant a une largeur de bande passante õ), est

(1) Les notations sont celles de l’article cite.

La largeur L du taisceau 6tant par ailleurs propor- tionnelle a cos x, le flux incident proportionnel A z L

ne depend pas de x, mais seulement de 11,. II n’y a

donc pas lieu de tenir compte de 1’effet d’inclinaison si la comparaison entre les deux montages se fait,

comme il se doit, a egalite de pouvoir de resolution.

La seule difference entre les deux montages est

donc que l’on utilise constamment le « blaze » avec

Ie montage de Finkelstein, alors qu’il n’en est pas ainsi avec le montage de Pfund. La comparaison est

donc en faveur de montage de Finkelstein dans la

mesure ou l’on peut encore appliquer la theorie sim-

plifi6e de la concentration lorsque le faisceau incident et le faisceau diffract6 font entre eux un angle important (2).

(2) Un article paraitra prochainement sur cette question.

Manuscrit recu le 15 mars 1954.

[1] HEPNER G. 2014 J. Physique Rad., 1953, 14, 717.

[2] FINKELSTEIN N. A. 2014 J. Opt. Soc. Amer., 1951, 41, 179.

FILTRES POUR L’INFRAROUGE LOINTAIN ET SPECTRES DES MÉTHYLAMINES DE 30 A 43 03BC

Par M. Armand HADNI,

Laboratoire Recherches Physiques, Sorbonne.

Des filtres coupant 1’infrarouge proche et laissant

passer 1’infrarouge lointain sont indispensables pour l’utilisation des spectrom6tres a r6seau. On montre, par exemple [1], en appliquant la loi de Planck à

un corps noir a i 3ooo C, qu’avec un reseau « eche-

lette » grave pour concentrer dans le spectre du premier ordre les radiations voisines de 50 ja, 1’energie parasite apport6e sur la fente de sortie par les spectres

d’ordre sup6rieur est environ go ooo fois plus impor-

tante que celle apport6e par les grandes longueurs

d’ondes qui nous interessent.

Les moyens classiques que nous’ avons employés jusqu’a pr6sent : reflexion sur un miroir d6poli et

modulation selective de l’infrarouge lointain, ont 6t6

utilisables jusqu’a 3o ,j- [2]. lls se moiitr6rent insuf- fisants au dela. L’amplificateur etait satur6 par les courtes longueurs d’ondes avant que l’on ait pu suffisamment augmenter son gain pour mesurer convenablement la faible partie des elongations propre a 1’infrarouge lointain.

Nous avons trouve une solution tres satisfaisante par 1’emploi de filtres de Christiansen ou le role du

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01954001505037501

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liquide intersticiel est joue par 1’air lui-meme. Ces filtres sont donc transparents dans les regions du spectre ou l’indice de refraction de la mati6re dispers6e

dans l’air est voisin de I. On r6sumera leur principe

en remarquant que les radiations de ces domaines se

propagent en ligne droite dans le filtre, sans reflexion

ni refraction. Les pertes s’y r6duisent donc a 1’absorp-

tion de la matiere. Les autres radiations, au contraire,

sont r6fract6es et r6fl6chies dans toutes les directions pourvu que leur longueur d’onde soit inf6rieure a la dimension des particules. Deux substances se pr6-

sentent imm6diatement pour la region 30-43 1-t :

NaCI et KCI. Leurs indices deviennent égaux a i

vers 32 et 37 p. et restent assez longtemps voisins

de I, n’atteignant 1,2 qu’a 27 et 30 g respecti-

vement.

Cette solution, pr6conis6e par Barnes en 1936 [3],

n’avait jamais ete utilis6e et, dans la litt6rature

r6cente, seul J. Lecomte rappelle ses possibilités [4].

Pourtant l’introduction de matieres plastiques trans- parentes dans l’infrarouge lointain, devait faciliter la preparation de ces filtres en fournissant un support

aux grains qui doivent disperser par refraction les radiations parasites. Nous avons utilise des films

tres minces en polyethylene, transmettant plus

de 85 pour 100 vers 30 u. Suivant la grosseur des particules cristallines et le nombre de couches que l’on depose, on realise des filtres ayant soit les carac- t6ristiques d6crites par Barnes : bande passante étroite, mais transmission assez faible (4o a 5o pour 100

au maximum), soit au contraire bande large et trans-

mission 6lev6e.

Ce sont ces derniers qui conviennent le mieux pour

un spectrographe a r6seau. Ils laissent encore passer

un peu de lumiere parasite, mais un meme filtre peut etre employ6 dans un domaine s’6tendant sur

plus de 10 03BC. Ils sont d’autant plus pratiques dans

ce cas que l’on peut utiliser comme support, les parois

memes de la cuve interpos6e sur le trajet lumineux.

La transmission n’est pas diminu6e par des reflexions

sur de nouvelles feuilles de polythene et deux filtres ainsi s6par6s sont plus efficaces qu’un seul d’epaisseur

double.

Nous avons ainsi prepare un filtre double au KCI

qui fait perdre moins de 35 pour Ioo de 1’6nergie

contenue dans le spectre du premier ordre entre 30

et 43 p. et qui elimine, dans ce domaine, 70 pour 100 environ de la lumiere parasite apport6e par les

spectres d’ordre sup6rieur.

Nous 1’avons utilise pour 1’6tude de la structure fine de l’absorption de 1’alcool m6thylique [2] et des m6thylamines entre 3o et 43 uL. Pour celles-ci, les

maxima d’absorption semblent situ6s a 336, 233,6

et 269,5 cm-1, respectivement pour les tri-, di- et mono-méthylamines. Cette derniere frequence est

vraisemblablement due a la vibration de torsion du groupement CH3 par rapport au groupement NH2.

Plyler, apres avoir 6tudi6 le spectre de i a 2ou seulement, pensait pouvoir la situer a 62o cm-1 [5].

Nous esp6rons raccorder ces deux etudes en prolon- geant notre spectre de 3o a 20 u. Nous pourrons alors

interpreter l’ensemble des bandes avec plus de

certitude.

Manuscrit reçu le 9 mars 1954.

[1] OETTEN R. A. 2014 J. Opt. Soc. Amer., 1952, 42, 559.

[2] HADNI A. 2014 C. R. Acad. Sc., 1953, 236, 1761; 1954, 238, 573.

[3] BARNES R. B. et BONNER L. G. 2014 Phys. Rev., 1936, 49, 732.

[4] LECOMTE J. 2014 Le rayonnement infrarouge. Gauthier- Villars, Paris, 1948.

[5] CLEAVES A. P. et PLYLER E. K. 2014 J. Chem. Phys., 1939, 7, 563.

L’APPROCHE A LA SATURATION DE LA MAGNÉTOSTRICTION

Par M. Louis NÉEL.

La loi d’approche a la saturation de la magn6to-

striction longitudinale d’un corps ferromagnétique cubique polycristallin a ete 6tudi6e par Schlechtweg [1]

qui a montre que le premier terme du d6veloppement

en s6rie etait un terme en I/H. Récemment, Lee a

H calcule [2] le terme suivant en

I/H2 terme qui subsiste

H2

seul dans le cas d’une magnétostriction isotrope.

En prenant comme point de depart 1’existence d’une

energie magnétocristalline Fm donn6e par

et suivant la voie indiqu6e par Becker [3] dans 1’etude de ‘1’approche a la saturation de l’aimantation, Lee

montre que la loi d’approche h la saturation de la magnétostriction longitudinale d’un monocristal aimant6 suivant une direction de cosinus direc- teurs 03B11, Cl2’ 03B13 (rapport6s aux, axes quaternaires

choisis comme axes de coordonn6es) s’£crit

Dans cette formule, on a pose

tandis que 03BB100 et )’111 d6signent la magnétostriction

a saturation suivant les axes quaternaire et ternaire;

J est 1’aimantation spontan6e, H le champ magn6- tique. En faisant la moyenne pour toutes les direc- tions de 1’espace, il trouve ensuite, pour un ensemble de cristallites orient6s au hasard, la loi d’approche

suivante :

Cette expression (2) ne s’applique qu’a des cris-

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