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Toutes les raisons d’agirLe système éducatif ne connaît aucun progrès depuis sept ans, même dans les indicateurs officiels.

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N°553 - 12 OCTOBRE 2001 - L’HEBDOMADAIRE DU SYNDICAT NATIONAL DES ENSEIGNEMENTS DE SECOND DEGRE

SOMMAIRE : Page 2 Débats autour du livre de Monique Vuaillat

Page 3 Plate-forme d’action • Situation internationale

Page 4 La RTT • Le point sur la précarité • Page 5 Métier • Collège : horaires Sixième • Page 6 Métier • Langues vivantes

• TPE en débat • Page 7 Les affectations en établissement fran- çais à l’étranger, en Andorre • Réadaptation et réemploi.

Toulouse

Sous le choc

Agir pour nos métiers

Nous avons obtenu récemment le retrait du projet de Charte de la mobilité, dont les objectifs bouleversaient les règles de gestion

des enseignants, tendaient à un dévoiement de leur statut, un glissement de la notion de service public. Aveuglés par l’obsession de la rentabilité, inspirés par des modèles d’organisation du travail extérieurs à nos métiers, les experts tentent de répondre à la nécessité de rendre plus attractives les professions de l’éducation par des approches gestionnaires, le développement du « mérite » et le profilage des postes. Nous avons redit au ministre, que nous venons de rencontrer, la nécessité d’appréhender la réalité de nos missions. Nous lui avons redit aussi les attentes de nos collègues, les difficultés et la charge de travail croissantes, le besoin urgent de mesures d’amélioration. Et nous lui avons demandé l’ouverture de négociations.

Ces questions seront au coeur de nos actions prochaines et le SNES, avec la FSU, multipliera les initiatives autour de cette question du métier. La FSU manifestera le 9 décembre et le SNES met en avant la proposition d’une grève nécessaire pour déboucher sur des acquis concrets.

Elles seront aussi l’objet du colloque que le SNES organise à Paris les 11 et 12 janvier. Nous y débattrons des missions de l’enseignant, du travail en équipe, de la notion d’enseignant-concepteur que nous avançons, des pratiques pédagogiques dans leur diversité

et de ce que pourrait être, au sens large du terme, la « carrière » d’un enseignant.

Réponse à l’institution mais aussi lieu d’expression de nos collègues, il sera l’occasion de réaffirmer notre identité professionnelle, nos demandes d’amélioration et de réduction du temps de travail.

Engageons avec l’ensemble des personnels cette dynamique d’action, afin d’obtenir les emplois et la reconnaissance de nos professions.

Frédérique Rolet cosecrétaire générale

Education

Toutes les raisons d’agir

Le système éducatif ne connaît aucun progrès depuis sept ans, même dans les indicateurs officiels.

D ans les classes, chacun constate que la situation est souvent difficile : la mobili- sation des élèves n’est pas au ren- dez-vous, leur niveau scolaire laisse pour le moins dubitatif. Nos conditions et nos pratiques d’en- seignement ne sont plus adaptées à l’hétérogénéité des classes et à la difficulté de scolariser dans les banlieues. Le mixage de l’ensei- gnement et de l’éducation qu’on attend de nous se révèle de plus en plus difficile et bien souvent l’une se fait au détriment de l’autre. Et pourtant, la société française n’a jamais eu autant besoin d’un sys- tème éducatif efficace.

Il suffit, par exemple, que l’on décide de recruter 45 000 infir- mières dans les hôpitaux pour constater qu’on n’est pas capable de les recruter. Et de rappeler alors celles qui avaient abandonné le métier, de faire appel à des infir- mières d’autres pays. Notre secteur n’échappe pas au même constat.

Il faut donc une ambition. Le pro- jet de budget 2002 montre que les pouvoirs publics en sont très loin.

Nos collèges et nos lycées auront droit à une goutte d’eau (399 emplois nouveaux à se partager) ; nous ne sommes même pas assurés que le volume des recrutements 2002 couvrira les départs en retraite et les quelques emplois créés. Le recours aux personnels précaires va continuer à se déve- lopper (nous dépassons les 30 000

U n lycéen est mort. Les collègues que nous avons rencontrés avec le S3 et le S2 dans leur collège à Stendhal se demandent encore com- ment, avec leurs élèves, ils ont pu s’échapper de ce bâtiment dont les parois sont détruites, les ferrailles tordues, les murs extérieurs ne tien- nent plus debout. Une collègue a été blessée par une cloison qui s’est effondrée. Choqués, ils sont assez fiers d’avoir gardé tout le sang-froid nécessaire pour que leurs élèves ne soient pas pris de panique et sortent des locaux. Le collège est inutilisable pour des mois voire plus, tout comme celui de Bellefontaine dont les personnels étaient en grève depuis plusieurs semaines. Une partie du lycée Déodat-de-Séverac est détruite et deux lycées professionnels sont hors d’usage et l’université du Mirail est très endommagée. Le choc affectif et psychologique est considérable et les dégâts sont considérables. Sur place, on mesure les difficultés des familles défavorisées et de leurs enfants. Certains ont perdu leur logement et leur collège. Avec le conseil régional que nous avons rencontré, avec les chefs d’établissement qui sont sur le pont 24 heures sur 24, avec les personnels, les solutions à court et long terme. Tous sont conscients de la nécessité de ne pas disperser les élèves, les classes et les enseignants. Le SNES relaie cette demande. Il est aussi

CFA reconduit en 2002

Deux possibilités pour en bénéficier : - Avoir entre 58 ans et 60 ans, 37,5 ans de cotisations retraite tous régimes confondus et 25 ans de services publics.

- Avoir au moins 56 ans, 40 ans de cotisations retraite tous régimes confondus et 15 ans de services publics.

Pour les enseignants, la date du début du CFA est le 1

er

septembre 2002.

Le revenu brut de remplacement correspond à 75 % du traitement indiciaire brut correspondant à l’indice détenu pendant les 6 derniers mois.

Congé de paternité

Sa création sera inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2002. Le congé devra être pris au plus tard dans les 4 mois suivant la naissance de l’enfant, le délai sera fixé par décret. La durée maximale est de 11 jours cumulable avec le congé actuel de 3 jours, mais ne pourra pas être fractionnée. Ce congé est également valable en cas d’adoption.

Pour les fonctionnaires, l’intégralité du traitement sera maintenue. Le parlement devra débattre du cas des naissances multiples (allongement ou non du congé) et des naissances intervenues quelques jours avant le début du dispositif, qui entrera en vigueur le 1

er

janvier 2002.

Aides-éducateurs, une mobilisation réussie

Des assemblées et des manifestations ont eu lieu jeudi dans toute la France.

Près d’un éducateur sur deux était en grève en moyenne, et même 70 % à Marseille. Ils ont réclamé avec force et dynamisme un statut, des droits et un emploi stable à l’issue du contrat. Ils ont manifesté leur écœurement devant l’attitude du ministère qui, après les avoir jugés indispensables dans les écoles et les établissements, se refuse aujourd’hui à créer de nouveaux métiers ; inquiétudes et colère face aux

« mesurettes » annoncées pour leur devenir, alors que la fin des contrats approche à grands pas. Le ministère doit maintenant

répondre et leur offrir des solutions satisfaisantes.

Faute de quoi les aides-éducateurs se manifesteront à nouveau, le SNES à leurs côtés.

Traitements et pensions : coup de pouce !

Les augmentations arrêtées unilatéralement en mars par le ministre de la Fonction publique sont ajustées : 0,7 % en novembre comme prévu et 1 % en mars 2002

(+0,5 %).C’est ce qu’a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Par cette décision, qui ajuste l’augmentation en fonction de l’inflation, le gouvernement est contraint de reconnaître partiellement les raisons de notre refus des

propositions qui n’assuraient même pas, comme nous l’avions alors dit, le maintien du pouvoir d’achat.

Le contentieux demeure néanmoins : les mesures de rattrapage,

la revalorisation des traitements et carrières sont toujours esquivées.

C’est ce que les fédérations de fonctionnaires FSU, CGT et FO viennent de réaffirmer ensemble dans leur déclaration commune qui appelle à participer, selon des modalités diversifiées, à la journée de grèves et de manifestations du 16 octobre.

En bref…

L es confédérations CGT, FO, CGC et CFTC ont décidé le 1er octobre d’appeler les sala- riés à une « journée commune de manifestations et de grèves » le 16 octobre. La plate-forme porte sur les salaires, la revalorisation des retraites, la protection sociale, la lutte contre les suppressions d’em- ploi et la précarité, tout en ignorant assez curieusement la RTT. L’unité réalisée est évidemment partielle, surtout par rapport au secteur de l’Education. De plus les délais

apparaissent bien trop brefs pour permettre de réussir une véritable mobilisation. Néanmoins la FSU, parce qu’elle entend ne négliger aucune possibilité de mobilisation s’est rendue à la réunion des fédé- rations de fonctionnaires du 3 octobre, bien que la CFDT et

16 octobre

Journée d’action

cateurs à bac + 2. C’est à la fois un leurre pour ces jeunes et une redoutable porte ouverte à l’abais- sement des niveaux de recrute- ment au moment où le vivier des licenciés se révèle insuffisant.

Dans ce contexte, on connaît l’is- sue principale : faire travailler plus et plus longtemps les personnels en place. Les réformes nous y ont habitués. Celle qui se profile pour les collèges n’échappera pas à la règle : moins d’heures par disci- pline, des tâches plus complexes, des temps de présence allongés dans l’établissement. Nos col- lègues de langues vivantes au lycée payent cher la réforme. D’autres aussi.

Au moment où le gouvernement a décidé que nous n’aurons pas droit à la réduction du temps de travail en janvier 2002, il faut hausser le ton et montrer à l’opinion qu’il n’y aura aucun progrès sans une amé- lioration de notre situation profes- sionnelle, sans une loi de finances qui en tienne compte. Notre dernier conseil national a estimé qu’il fal- lait recourir à la

Suite p. 3

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personnes). Pour « moraliser » ce phénomène, le ministère compte créer une nouvelle catégorie d’at- tachés temporaires de l’Éducation nationale (ATEN), pérennisant ainsi le recours aux précaires contre tous les engagements du ministre de la Fonction publique.

Il compte aussi ouvrir les concours de l’enseignement aux aides-édu-

Pour la région parisienne : manifestation à 12h de la place Vauban (métro St François-Xavier) en direction du siège du Medef.

©CLEMENT MARTIN ©CLEMENT MARTIN

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PAMIERS, FIGEAC, TOULOUSE

Rencontres-débats autour d’un livre

L ’ A C T U A L I T E

En bref…

D ès l’annonce de la sortie du livre, le jeune secrétaire de la section départementale Édouard Martin nous avait conviés à contribuer à plusieurs débats autour du livre, dans le départe- ment de l’Ariège, le 25 septembre.

La catastrophe de Toulouse (cf. p. 1), on le comprend, a bou- leversé la programmations des ren- contres. Notre séjour sera donc principalement consacré à ren- contrer les collègues, à aller dans les établissements sinistrés et au conseil régional. Quelques rendez- vous seront néanmoins maintenus.

En Ariège, les deux radios locales de Foix et de Pamiers et leurs deux journalistes ont animé deux émissions longues au cours des- quelles les questions d’éducation ont été débattues : intérêt souli- gné pour le livre, pour sa « lisibi- lité » et les propositions qu’il contient ; questionnement aussi sur l’intérêt de préconiser la sco- larité obligatoire jusqu’à 18 ans ; sur les réponses apportées aux élèves en difficulté. Les respon- sable du SNUIPP et de la FSU présents dans un de ces débats soulignent l’importance de la pré- vention, tandis que, dans le pro- longement, nous montrons la nécessité d’une continuité au col- lège et au lycée.

Le dialogue parents-professeurs, est-il satisfaisant ? Et cette jeu- nesse qui ne trouve pas sa place comment faire, etc.

Le soir à Pamiers, la discussion fut riche pendant plus de deux heures avec plus de 80 personnes : parmi eux des collègues de lycée et de collège, peu de parents, des représentants du SNUIPP, de la FSU, du SNEP, des non-ensei- gnants, l’administration du lycée...

Parmi les points fortement débattus : Pourquoi ce livre ? La première partie donne vraiment le sentiment d’un éternel recommencement.

Qu’est-ce qui explique que les questions comme le recrutement, l’échec scolaire, les conditions d’enseignement reviennent de façon aussi lancinante ? Est-ce par incompétence ? Par choix ? Une

collègue exprime le sentiment que l’on ne met pas assez l’accent sur les logiques libérales des politiques qui sont menées et qui sont à l’ori- gine des difficultés non résolues.

Une longue discussion s’instaure autour d’un des chapitres intitulé

« Que faut-il enseigner au

XXIe

siècle ? » Beaucoup de collègues interrogent sur la façon dont les programmes sont élaborés et conçus. De nombreux témoignages s’expriment sur leurs incohé- rences ; un philosophe et un matheux pointent les réformes qui diminuent sans cesse les horaires ; le professeur de philosophie exprime avec passion la nécessité de cet enseignement de culture et de réflexion.

Le débat s’oriente vite vers les missions du service public, revient sur l’importance de former des

êtres libres et créateurs. Une inter- venante pose la question : pour- quoi pas un enseignement de droit donné à tous les jeunes ? Com- ment les faire réussir tous ? Que faire avec ceux qui sont les plus en difficulté ?

Le collège à cet égard continue à poser problème. Comment contri- buer à réduire les inégalités cultu- relles et sociales ? Nous nous quit- tons trois heures plus tard, après un pot au bas d’un superbe escalier que la rénovation du lycée a heu-

reusement préservé. De groupe en groupe la conversation se pour- suit. Nous sommes loin d’avoir épuisé tous les sujets.

Le lendemain, nous sommes au lycée Saint-Sernin à Toulouse entre midi et deux. Une vingtaine de collègues déjeunent tout en dis- cutant.

Les thèmes sont très différents.

Evidemment, elles portent d’abord sur la catastrophe, sur les dangers de la recherche de rentabilité qui amène à négliger l’environnement et la sécurité, ce qui amène à l’idée qu’il faudrait que l’enseignement sensibilise plus à ces problèmes.

Vient le constat des dangers des politiques à courte vue y compris en matière d’enseignement. Ce qui a frappé les collègues qui ont lu le livre c’est une sorte d’incapacité répétée des ministères à prévoir

les recrutements d’enseignants, ces crises de vocation à répétition.

Et que dire de tous ces jeunes enseignants qui débutent dans les quartiers difficiles, sur les insuffi- sances des formations. Et Lang, est-ce qu’il n’applique pas les réformes d’Allègre ? En langues vivantes, par exemple, disent les profs de langue dont le nombre de groupes s’est accru et qui partagent le sentiment de ne plus pouvoir faire leur travail dans de bonnes conditions. « Il faudrait préparer

une grève des professeurs de langues. Nous sommes le 26, jour- née des langues vivantes ! » A Figeac, au lycée polyvalent, les thèmes tournent autour de la réforme des lycées, des TPE, de leur évaluation, de la crise des recrutements, des solutions pour la surmonter, de l’évolution des formations en électronique, de l’avenir des formations technolo- giques.

Le débat public de la soirée avait lieu à l’initiative d’une librairie.

Une soixantaine de personnes, enseignants, non-enseignants, parents d’élèves, y ont pris part.

Les interrogations sur le sens des évolutions de ces vingt dernières années ont lancé le débat, sur la place du collège dans la scolarité d’un élève, sur le rôle des forma- tions technologiques dans la réus- site des élèves, sur les passerelles à créer.

Et puis sont venues les interroga- tions sur les « bons profs » et les

« mauvais profs », sur les solu- tions possibles quand un ensei- gnant rencontre des difficultés. Et les parents ? Pensez-vous qu’ils ont une place suffisante ? Non, bien sûr. Les propositions faites dans le chapitre sur la « co-édu- cation » sont mises en discussion.

La rencontre se conclut sur la consommation et le commerce de la drogue qui menace la jeunesse et génère de la violence. Il est 21 heures ; il commence à faire frais.

C’est le moment de faire le tour de cette vieille ville médiévale, magnifique. ■

Monique Vuaillat, Denis Paget

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Collaborateurs permanents : Nicolas Benies. Elodie Walck. Responsable publicité : Clotilde Poitevin. Tél. 01 42 80 96 05. Photocomposition et photogravure : C.A.G. Imprimerie : SIEP - Bois-le-Roi (77). C. P. N° 1578D73.

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Tél. : 02 32 82 35 00.

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Mél : lsf.bondeville@wanadoo.fr.

Les prochains rendez-vous

Nancy, le 17 octobre à la faculté de lettres.

• Metz, le 18 octobre dans plusieurs établissements

• Nantes, le 23 octobre à 11 heures dans un établissement, à FR 3 à 12 h 40, à 14 heures à la FSU Loire-Atlantique, à 17 heures autour d’un apéri- tif débat avec les stagiaires IUFM et à 20 heures dans un débat public.

• Angers, le 24 octobre.

• Brive, les 2, 3, 4 novembre au Salon du Livre et le 5 dans les établis- sements.

Paris, mardi 6 novembre 2001 entre 16 h 30 et 19 h 30, dans les locaux de l’IRHSES (Institut de recherches historiques sur le syndicalisme dans les enseignements de second degré) 5, square Villaret-de-Joyeuse, 75017 Paris (métro Argentine).

• Clermont-Ferrand, les 21 et 22 novembre à l’IUFM, dans les établis- sements et dans une librairie .

Stagiaires IUFM : le SNES à votre rencontre

A votre intention, les sections académiques organisent des réunions d’information ou des stages spécifiques d’un jour ou deux. L’occasion de faire le point sur la formation IUFM, la validation, la carrière et la première affectation et de connaître les propositions du SNES pour faciliter l’entrée dans le métier.

Ces réunions ou stages sont ouverts à tous, syndiqués et non- syndiqués. Certains stages nécessitent une demande d’autorisation d’absence, à demander impérativement un mois auparavant. Inscrivez-vous vite, en prenant contact dès à présent avec la section académique du SNES.

Aix-Marseille : mercredi 14 novembre.

Bordeaux : mercredi 14 novembre à Pau - Jeudi 15 novembre à Mérignac - Mercredi 21 novembre à Mérignac.

Caen : mardi 6 novembre.

Créteil : mercredi 21 novembre.

Lille : jeudi 15 novembre : 4 centres (Douai, Arras, Lille et Valenciennes).

Nancy-Metz : mercredi 17 octobre à Nancy.

Rouen : mercredi 14 novembre.

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Situation internationale . Communiqué de presse

La situation créée par les bombardements lancés par les forces américaines et britanniques ne peut que préoccuper. La FSU réaffirme que la justice et le droit ne sauraient se concevoir au travers d’une intervention militaire dont les populations civiles seraient les principales victimes. Elle est attachée à condamner sans ambiguïté les actes terroristes du 11 septembre aux États-Unis, dont les auteurs doivent être poursuivis et traduits devant une juridiction internationale, et à construire un monde de paix et de sécurité pour tous fondé sur le droit, la démocratie, la justice sociale, le développement durable et la promotion des droits humains, élément essentiel pour éradiquer définitivement le terrorisme. Elle considère qu’il appartient à un mouvement social uni d’y contribuer avec l’apport de toutes ses composantes.

C’est le sens du texte qu’a voté son CDFN le 19 septembre et de sa signature de l’appel du 27 septembre ainsi que de la déclaration qui l’accompagne.

C’est pourquoi elle appelle les personnels à débattre entre eux sur leurs lieux de travail mais aussi avec l’ensemble des usagers et des partenaires du service public, en prenant appui notamment sur la journée du 11 octobre. Elle les appelle à participer aux initiatives unitaires de popularisation de l’appel du 27 septembre prévues ce jour-là.

Elle leur demande de renforcer leur action quotidienne pour refuser l’amalgame entre terrorisme et civilisation musulmane, combattre le racisme, promouvoir le dialogue des cultures à travers une culture du dialogue, du respect de l’autre et de la tolérance qui constitue le fondement de la laïcité.

Elle entend continuer à mener le débat sans exclusive afin de donner à chacun tous les éléments de réflexion nécessaire : le débat qu’elle organise mardi 9 octobre à 18 h 00 (12 rue Cabanis – Paris 14

e

) avec Gérard Chaliand en sera une première

étape.

Elle considère que le mouvement syndical a une responsabilité particulière dans le contexte actuel ; elle souhaite que l’ensemble des organisations syndicales puisse se retrouver dans une démarche unitaire ; elle s’adresse en ce sens à toutes les confédérations et unions et est prête à toute rencontre dans cette perspective

Paris, le 8 octobre 2001 L ’ A C T U A L I T E

Toulouse sous le choc (Suite de la page 1)

Toutes les raisons d’agir (Suite de la page 1) Journée d’action (Suite de la page 1) BUDGET 2002 Formation continue

des personnels

Les crédits de formation continue des personnels sont en baisse de 3,2 %dans le projet de budget de l’Education nationale. Cette situation est intolérable à un moment où de nombreuses demandes de formation ne sont pas satisfaites.

Hors-classe : toujours volés

Les textes prévoient que le nombre de professeurs à la hors-classe doit être égal à 15 % du nombre de ceux qui se trouvent dans la classe normale.

Une fois de plus cet engagement pris en 1989 par Lionel Jospin, alors mi- nistre de l’Education nationale, n’est pas respecté dans le projet de budget.

C’est ainsi 610 collègues du second degré qui seront privés de la hors- classe en septembre prochain.

Ecoles Diwan

Il est prévu l’intégration des écoles as- sociatives Diwan dans le service public à la rentrée prochaine. Le SNES et la FSU ont donné un avis favorable à l’in- tégration de ces écoles privées laïques bretonnes à deux conditions. D’abord que ces établissements fonctionnent désormais avec les règles régissant les établissements publics et que cet- te intégration ne se fasse pas par re- déploiement en retirant des moyens aux autres établissements publics.

La lecture du projet de loi de finances met en évidence que des emplois du plan pluriannuel seront utilisés pour cette intégration contrairement aux assurances qui nous avaient été don- nées par le ministère. Cet accroc s’ajoute à des remises en cause d’engagements pris en ce qui concer- ne les conditions d’utilisation de la langue régionale.

Daniel Robin

VIOLENCE ET INSÉCURITÉ Lycée Blaise-Cendrars

Depuis trois semaines, le lycée Blaise-Cendrars de Sevran est en grève. Le 18 septembre, c’est une véritable bataille rangée qui a eu lieu entre élèves du lycée et éléments extérieurs, devant l’établissement. Plusieurs élèves ont été sérieusement blessés. Le lendemain, des individus extérieurs au lycée y pénétraient brutalement. Face à un intense sentiment d’insécurité, les élèves décidaient de se mettre en grève, rapidement suivis par les enseignants.

La violence et l’insécurité, l’insuffisance des moyens d’encadrement et des moyens pédagogiques, sont le lot du lycée depuis son ouverture il y a dix ans. En février 2001, un incident criminel impliquant des élèves du lycée a ravagé plusieurs salles de la section professionnelle.

Les graves incidents survenus deux semaines seulement après la rentrée de septembre n’ont donc rien pour surprendre, ni les enseignants, ni les élèves et leurs parents, ni le rectorat, ni le ministère. Et pourtant, il a fallu deux semaines pour qu’enfin une délégation du lycée soit reçue par le recteur et par un conseiller technique du ministère…

Elèves, parents et enseignants exigent en effet depuis le début du mouvement le classement de leur lycée en « établissement sensible ».

En dépit d’avancées réelles sur les moyens (plus d’encadrement, des heures supplémen- taires d’enseignement), la question de ce statut reste bloquée, alors que l’Institution reconnaît explicitement la légitimité de cette revendi- cation. Rien non plus sur une reconnaissance financière de la difficulté du métier d’enseignant dans ce lycée... C’est dire que les réponses apportées, même si elles sont loin d’être négligeables, ne sont pas à la hauteur de la situation. Alexis Chabot

Le dessin de la semaine

présent dans le collectif « Plus jamais ça » pour exiger la trans- parence sur les responsabilités de la catastrophe, sur les expertises en cours pour évaluer les dégâts, et un débat sur les risques qu’en- court encore la population. Avec le S3, Monique Vuaillat a représenté la direction nationale à la céré- monie œcuménique en hommage aux victimes. Le syndicat est, à tous ses niveaux, aux côtés des collègues, des élèves et de la grève et donc construire rapide- ment la mobilisation de la profes- sion. Nous essayons d’explorer toutes les possibilités unitaires. La FSU a déjà arrêté une manifesta- tion nationale pour le 9 décembre.

C’est un point d’appui pour une action qui doit durer.

Vous trouverez ci-dessous une ébauche de ce que pourrait être une plate-forme revendicative lar- gement partagée. A chacun d’en débattre et de l’approfondir.

Pour remettre le système éducatif dans une dynamique de progrès, pour qu’il joue pleinement son rôle en faveur de la formation, de la qualification et de l’égalité, il est urgent de donner aux personnels le temps et les moyens d’enseigner, d’éduquer dans des conditions adaptées à un second degré de masse visant la qualité.

Le SNES propose d’engager l’ac- tion pour obtenir des mesures nou- velles en faveur de nos métiers pour qu’ils répondent mieux à ces objectifs. Il s’agirait d’un plan sur 4 ans alliant des mesures immé- diates et d’autres étalées sur plu- sieurs années.

Ce plan pourrait comprendre des mesures immédiates de revalori- sation :

- En faveur des débuts et des fins de carrière.

- En faveur des collègues qui n’ont pas ou qui ont peu bénéficié des mesures de 1989.

- En faveur de prérecrutements.

Il pourrait comprendre une pro- grammation de mesures en faveur d’une amélioration des pratiques professionnelles :

- Réduction progressive des effec- tifs pour ne plus dépasser 24 au collège, 20 en ZEP, 30 au lycée.

- Introduction d’un temps de concertation dans le service.

- Reconnaissance d’un droit à la formation continue sur le temps de service.

- Réduction du nombre de classes à prendre en charge par une série de mesures pédagogiques en vue d’arriver à des services qui ne dépassent jamais 17 heures pour les certifiés.

- Traduction concrète des 35 heures pour les CPE et les CO-Psy.

Ces mesures supposent des bud- gets qui programment plusieurs milliers de créations d’emplois tous les ans pour le second degré, des recrutements annuels de l’ordre de 20 000 titulaires, incluant les besoins de remplace- ment et la fin du recours à la pré- carité, une nouvelle négociation sur les carrières et sur les grilles indiciaires. ■

D. P.

population sinistrée. Le S4 a remis une somme de 4 000 euros pour une aide d’urgence aux collègues.

Un compte a été ouvert pour recueillir les dons des collègues.

La direction nationale est interve- nue auprès du ministre de l’Edu- cation pour relayer les demandes des collègues, de l’Intérieur et de l’Environnement pour que toutes les conséquences soient tirées de cette catastrophe. ■

Monique Vuaillat

Rencontre avec le ministre

Des portes entrouvertes

U ne délégation du SNES et du SNEP a rencontré le ministre le 8 octo- bre sur les pro- blèmes et l’avenir du métier d’ensei- gnant du second degré sur la base de la lettre commune dont l’US a publié de larges extraits.

Le ministre s’est dit plutôt en accord avec notre concep- tion d’un métier de concepteur possé-

dant une large autonomie de pen- sée et d’action. Il a confirmé la mise en veilleuse de la «charte de la mobilité» et des orientations préparatoires au colloque sur le métier de janvier. Ce colloque devrait d’ailleurs se diviser en plu- sieurs colloques régionaux. La dimension gestionnaire qui préva- lait ferait place à un travail plus fondamental sur les évolutions pro- fessionnelles.

S’agissant de la mobilité géogra- phique nous avons redit au ministre que le mouvement en deux temps avait renforcer les bar- rières académiques, réduit le nombre des demandeurs de muta- tion et les taux de satisfaction.

Nous avons donné des exemples des déséquilibres qui en résultaient dans certaines académies qui arri- vent plus difficilement à affecter des titulaires dans les périphéries.

Nous avons proposé des solutions immédiates que le ministre n’a pas récusées mais la DPE continue de résister et propose le statu quo.

Nous avons montré les consé-

quences du profi- lage accru des postes et proposé des solutions pour les établissements difficiles.

Nous sommes revenus sur la situation des jeunes enseignants et nous avons demandé des mesures d’ur- gence pour reva- loriser des débuts de carrière actuel- lement peu attrac- tifs. Nous sommes revenus sur la nécessité de prére- cruter. Nous avons de nouveau réclamé que la base de calcul du contingent de hors-classes se fasse sur l’année en cours et non sur l’année précédente.

Peu d’ouverture sur tous ces sujets.

Nous avons demandé une négo- ciation approfondie sur le temps de travail et proposé des mesures diverses pour le réduire tout en améliorant l’attention portée aux élèves, le travail d’équipe et la for- mation continue.

Le ministre n’a pas fermé la porte et nous a demandé un délai de réflexion.

Nous avons enfin redit notre oppo- sition à l’ouverture d’un 3

e

concours accessible aux aides-édu- cateurs à bac + 2 et nous avons proposé d’autres solutions de type

« cycles préparatoires » et créa- tion de nouveaux emplois. Le ministre nous a fait remarquer que toutes les fédérations syndicales n’étaient pas sur cette position. A suivre de près. ■

Denis Paget l’UNSA aient fait savoir qu’elles

ne seraient pas au rendez-vous. La RTT ayant été réintégrée dans la plate-forme, la FSU a fait acter dans le texte commun que le 16 octobre se situait dans le prolon- gement des actions unitaires de l’an dernier et des mobilisations en cours dans plusieurs ministères et qu’il devait être une étape dans un

processus qui reste à construire si l’on veut réaliser les conditions d’un engagement réel de la masse des personnels de la fonction publique. Les contacts pris au niveau des départements ont débouché le plus souvent sur des décisions de rassemblements ou de manifestations. ■

Bernard Boisseau

©CLEMENT MARTIN ©CLEMENT MARTIN

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L ’ A C T U A L I T E L ’ A C T U A L I T E

RTT dans l’Education nationale

Où en sommes-nous ?

Revalorisation de nos carrières

Des mesures très partielles

classes. Il s’agit notamment d’obte- nir la révision de la clause statutaire de 7 ans pour les certifiés, la création d’une hors-classe pour les CO-Psy.

Des réponses très partielles Avec la création de 100 emplois nouveaux de chaire supérieure et de 503 emplois hors -classe et classe exceptionnelle PEGC dans le projet de budget 2002, nous obtenons un premier élargissement des débouchés de carrière pour les agrégés et les PEGC mais pour les hors - classes certifiés, CPE et agrégés, les possibilités de pro- motions sont toujours en deçà de ce qui nous est dû.

Le ministre annonce enfin, comme le demandait le collectif national SNUipp, SNES, SNEP, l’ouver- ture de négociations sur les car- rières des PEGC et des CE d’EPS.

Elle devraient déboucher sur des décisions avant la fin de l’année 2001 pour être programmées dans le budget 2003.

Ces mesures partielles doivent nous encourager. Exprimons nos

R evalorisation de nos car- rières : des mesures très par- tielles qu’il faut élargir à tous.

Reconnaître nos qualifications et nos responsabilités sociales, redon- ner pleine attractivité à nos métiers, cela exige d’engager une nouvelle dynamique de revalorisation s’ap- puyant sur l’agrégation comme référence pour les recrutements, les rémunérations et les services.

Dans l’immédiat, nous voulons plus particulièrement l’améliora- tion des débuts de carrière, la répa- ration de toutes les injustices, celles créées par les décrets 89 et 93, celles qui ont écarté les CO- Psy et les MI-SE, celles qui privent les retraités des améliorations obte- nues par les actifs.

Quelles demandes ?

Nous voulons obtenir des mesures indiciaires de l’ordre de 40 points pour tous et une accélération de la carrière avec la bonification d’an- cienneté correspondante. Nous vou- lons aussi améliorer les débouchés de carrière en élargissant les hors-

L e gouvernement a fait le choix de limiter le champ de pas- sage aux 35 heures. Le minis- tère de l’Education nationale vient de soumettre le 5 octobre au comité technique paritaire minis- tériel les textes relatifs à l’ARTT des personnels IATOS. Les pro- positions faites sont loin de répondre aux exigences de la FSU.

La RTT doit assurer une avancée sociale pour les personnels, mieux répondre aux besoins du service public, contribuer à une politique dynamique de l’emploi public.

Encadré par le contenu du décret du 25 août 2000 rejeté par toutes les organisations syndicales, le dis- positif prévu n’a reçu aucun vote favorable de la parité syndicale.

La FSU, qui a déposé de nom-

breux amendements aux projets ministériels, s’est prononcée contre trois de ces textes et s’est abstenue sur le décret concernant les horaires d’équivalence. Les autres organisations n’ont proposé aucun amendement et, pour certaines, (UNSA et SGEN-CFDT) n’ont pris part à aucun vote.

Même si le ministère a pris en compte plusieurs amendements qui reconnaissent les spécificités des métiers de l’éducation, le décompte annuel de la durée du travail (1 600 h) et l’absence de création d’em- plois n’écartent pas complètement les risques de flexibilité et limitent la portée de quelques avancées obtenues dans la négociation et par l’action pour certaines catégories, en particulier pour les infirmières, les assistantes sociales et les TOS.

A l’initiative de la FSU, la parité syndicale –à l’exception de FO- a voté un vœu exigeant l’ouverture de négociations sur la RTT pour tous les personnels d’enseigne- ment, d’éducation, d’orientation et de surveillance.

Pour obtenir une véritable RTT pour tous, la définition hebdoma- daire du temps de travail doit être respectée et les créations corres- pondantes d’emploi à la réduction de la durée du travail doivent être assurées. Avec la FSU, le SNES continuera à intervenir en ce sens.

Dans l’immédiat, nous avons relancé la DPE pour que toutes nos catégories dont les obligations hebdomadaires de service dépas- sent 35 heures fassent très vite l’objet de propositions ministé- rielles. Pour avancer, la signature de la pétition, que nous avons lan- cée et qui rencontre un écho très favorable, doit s’accélérer. ■

Nicole Sergent

HISTOIRE ET ECJS

ADAPT Editions vient d’éditer un cédérom destiné aux professeurs d’his- toire-géographie : textes de référence et documents patrimoniaux pour les programmes d’Histoire et d’ECJS en collège.

Ce CD Rom contient la plupart des textes de référence, documents patri- moniaux de tous les programmes d’histoire et d’éducation civique des classes de collège, le plus souvent en texte intégral. Précieux également à tous les niveaux de l’enseignement, à la fois complet et très facile à uti- liser, il répond au besoin de l’enseignant ou de l’étudiant d’aller au delà des seuls extraits que proposent en général les manuels scolaires et uni- versitaires.

Compatible PC et Mac - 13 € (ou 85, 27 F) (port gratuit).

A commander à ADAPT, 237, bd St-Germain, 75007 Paris, avec le chèque correspondant libellé à l’ordre d’ADAPT.

CHARTE DE LA MOBILITÉ

Banc d’essai chez les agrégés ?

Malgré les engagements pris, la DPE persiste dans sa volonté d’ap- pliquer les principes de la charte de la mobilité en introduisant une composante fonctionnelle laissée à l’appréciation de la hiérarchie dans le barème de la hors-classe des agrégés. C’est inacceptable.

Le cabinet du ministre doit res- pecter intégralement l’engage- ment pris de retirer la charte de la mobilité pour les promotions 2002.

Le dernier numéro de Nouveaux Regards, la revue de l’Institut de recherches de la FSU, est paru.

Il contient un premier dossier sur l’OCDE et le rôle qu’elle joue dans l’ élaboration des politiques nationales d’éducation. Comment travaille cette organisation pour élaborer ses rapports et ses recommandations ? Sur quelle idéologie s’ap- puie-t-elle ?

Un deuxième dossier est consacré à la querelle des anciens et des modernes en pédagogie.

Nouveaux Regards dédie six pages de ce numéro au combat des artistes algériens et publie des interviews de Cheb Mami, Merzak Allouache et Aïssa Khelladi, ainsi qu’un texte de Messaoud Benyoucef sur le dramaturge assassiné, Abdel- kader Alloula. Le peintre Abdelouahab Mokrani et le photographe Hamid Kouba ont contribué à la réalisation de ce numéro.

Pour commander ce numéro, écrire ou téléphoner à l’Institut de recherches de la FSU, 3/5, rue de Metz, 75010 Paris (tél. : 01 44 79 90 41, fax : 01 48 00 08 93

mél : institut@institut.fsu.fr).

Prix du numéro : 9,15 € (60 F), franco de port. Abonnements : 30 € (200 F) pour 4 numéros, 54 € (360 F) pour 8 numéros.

N’oubliez pas de consulter le site : http://www.institut.fsu.fr

N ° 1 4 - É T É 2 0 0 1

O C D E

Laboratoire du capital humain

P É D A G O G I E

Anciens contre modernes ?

Algérie : artistes dans leur temps

exigences auprès des députés pour qu’elles soient prises en compte dès le budget 2002. Pour la répa- ration de toutes les injustices, uti- lisons à cet effet les lettres-péti- tions que le SNES met à votre disposition. L’engagement de cha- cun et de tous doit être renforcé dans les actions de ce premier tri- mestre. ■

N. S.

Mouvement 2002

Améliorations indispensables

Le ministère a retiré la charte de la mobilité et le projet de barème l’accompagnant. Le SNES intervient pour obtenir des améliorations immédiates du mouvement 2002. Nous avons adressé à la DPE des propositions détaillées dans un courrier dont vous trouverez ici les prin- cipaux extraits. La DPE tente de s’abriter derrière le calendrier pour en rester au statu quo.

Nous continuons à intervenir, d’autant que le ministre s’est dit ouvert à l’examen de nos demandes.

Christophe Barbillat

VŒU DÉPOSÉ PAR LA FSU

Les personnels enseignants d’éducation, d’orientation et de surveillance, les ensei- gnants-chercheurs, ne sauraient être les seules catégories à rester à l’écart de toute mesure de réduction du temps de travail.

Avoir du temps, réduire le temps et la charge de travail des personnels enseignants, c’est se donner les moyens d’une meilleure effi- cacité pédagogique, c’est se donner les moyens du travail en équipe, c’est favoriser les évolutions nécessaires de nos métiers pour la réussite de tous les élèves.

C’est aussi l’une des conditions de l’attrac- tivité de nos métiers.

Le CTPM réuni le 5 octobre émet le vœu que

des négociations s’ouvrent immédiatement

pour mettre en œuvre l’ARTT, l’allègement

de la charge de travail dans le respect des

spécificités de nos métiers d’enseignant et

de la définition hebdomadaire de nos ser-

vices.

(5)

SEGPA

Défendre leur spécificité

Sciences expérimentales et technologie en collège

Pétition pour dédoubler

BAC Histoire-géographie, série S

La décision vient enfin d’être prise : l’organisation des épreuves du bac en série S ne sera pas modifiée, seuls les sujets seront différents de ceux des autres séries. Lors d’une rencontre au ministère, nous avons exprimé notre désac- cord. (pour le rappel de nos propositions, l’US Mag.

552, sept 2001, p. 26). Nos interlocuteurs ont reconnu que préparer à 4 exercices différents dans un horaire réduit posait un problème, mais ont considéré que les allègements de programmes étaient suffisants. Il suffirait, selon eux, de donner un sujet plus facile et de demander aux correcteurs de tenir compte des conditions de préparation ! Bref, débrouillez-vous et soyez indulgents in fine! Par contre, notre demande d’ouvrir dès maintenant une réflexion sur les épreuves du bac en toutes séries a été entendue. Une commission pluraliste devrait être constituée, afin de travailler sur le bilan des épreuves actuelles (a-t-il d’ailleurs été fait ?) de réfléchir sur la différenciation selon les séries, d’enfin consulter correctement les enseignants.

Dominique Comelli, Hélène Latger

MI-SE

Service dans l’établissement et études universitaires

Les MI-SE font partie de ces catégories au « double statut » qui implique d’une part une obligation de poursuites d’études supérieures et d’autre part un temps de service à effectuer dans un établissement. La pression de certains chefs d’établis- sement peut parfois mener à des dérives qui empêchent la

« cohabitation » de ces deux obligations. Ces deux notions d’étudiant et de surveillant sont indissociables, ce qui amène à rappeler certaines règles d’usage. Comme le précisent la circulaire de 1968 et la réponse ministérielle de 1969, le service doit être le plus continu possible afin d’assurer dans de meilleures conditions la poursuite des études universi- taires. Il est également important de noter qu’un étudiant- surveillant à droit à cinq demi-journées de liberté hebdoma- daires lorsqu’il travaille en agglomération universitaire et à six hors de cette agglomération.

Malgré tout, la réalité est souvent différente sur le terrain.

L’aménagement du temps de service est donc une bataille à

mener. ■ Frédéric Minot

CPE L’heure de vie de classe

L’heure de vie de classe, lorsqu’elle est inscrite à l’emploi du temps des élèves à côté des heures traditionnelles d’enseignement disciplinaire, met le CPE en capacité d’appréhender les élèves à l’intérieur de leur groupe classe. Cette heure doit permettre aux élèves d’approfon- dir l’exercice de la communication, des pratiques de l’oral, du travail de l’écoute et de la prise de parole hors d’un champ disciplinaire. Elle devient ainsi un objet d’éducation à part entière avec des contenus et des activi- tés finalisées. Elle peut servir de cadre à l’apprentissage de la vie sociale des élèves, de leur vie en collectivité.

Les stratégies de médiation doivent permettre la gestion de conflits et de dysfonctionnements par une intervention dans la classe. Certains conflits ne peuvent se résoudre par des interventions individualisées. L’heure de vie de classe est un lieu favorable pour aborder les questions relatives au fonctionnement de l’établissement.

L’heure de vie de classe, pour être efficace, nécessite une cohésion entre concertation, réflexion et projet, et un travail en complémentarité des différents intervenants. ■

Evelyne Salé

DISCIPLINES ARTISTIQUES

Qui sème le doute…

Octobre 2001 : le décret concernant l’alignement des services n’est toujours pas paru au JO… Responsables de cette lenteur, les ministères de la Fonction publique et du Budget permettent ainsi la circulation de rumeurs inacceptables, relayées par certains recteurs, et laissant les collègues dans un flou total. En revanche, suite à une recommandation du ministère, certains rectorats ont anticipé la mesure et informé les chefs d’établissement (comme à Amiens ou Créteil par exemple).

En tout état de cause, si votre VS comporte une quotité de service erronée, il faut l’annoter, (dans la mesure du possible car la remontée est souvent faite par

informatique), et envoyer le modèle de lettre ci-dessous au recteur et au ministre (double au SNES).

Sandrine Charrier, Hélène Davit Monsieur le Recteur,

Il est inacceptable que le décret concernant l’alignement des services des professeurs des disciplines artistiques ne soit toujours pas paru au JO, alors qu’il est voté depuis le mois de juin et applicable depuis le 1

er

septembre 2001.

Mon VS indique une quotité de service inexacte, calculée en [20

e

(certifiés) ou en 17

e

(agrégés)]. En application du nouveau décret, je demande que mon VS soit rectifié en fonction des nouvelles dispositions. Soit x heures et x HSA.

D e plus en plus de pres- sions s’exercent sur les professeurs affectés en collège pour assurer une partie de leur service dans la SEGPA qui lui est attachée (échanges de service entre enseignants, complément de service non identifié comme tel au moment de l’affectation). Le volontariat est rarement respecté et ce sont générale- ment les derniers arrivés et les professeurs en « sous- service » qui se voient imposer des heures en SEGPA sans avoir suivi de formation

spécifique. C’est hélas le même sort que l’administration réserve à nos collègues enseignants du 1

er

degré, en raison du nombre insuffisant de stages en CAPSAIS. Il s’agit là d’une remise en cause grave du droit des élèves de SEGPA à recevoir un enseignement adapté de qualité.

Les instituteurs et professeurs des écoles qui enseignent en SEGPA revendiquent aujourd’hui un service à 18 heures, au même titre que les PLP (grève tournante par académie massivement suivie, manifestation nationale mercredi 10 octobre à Paris à l’appel du SNUipp/FSU, du SGEN/CFDT et du SE/UNSA.

Au-delà de son soutien à leur revendication, le SNES tient à rappeler un certain nombre de principes auxquels les personnels du second degré sont fortement attachés :

• La SEGPA est et doit rester une structure spécifique d’enseignement adapté aux élèves en grande difficulté

scolaire, recrutés sans exclusive via la CCSD, ce qui suppose que le nombre de places soit revu à la hausse.

• Ces élèves doivent accéder à une formation professionnelle qualifiante de niveau V au lycée professionnel, préparée par une formation prépro- fessionnelle en SEGPA.

• Chaque SEGPA doit recevoir une dotation spécifique, clairement distincte de celle du collège, suffisamment abondée pour assurer l’ensem- ble des enseignements obli- gatoires.

• Le passage aux 18 heures de nos collègues du 1

er

degré doit nécessairement s’accompagner des créations de postes correspondantes avec recrutements et départs en stages CAPSAIS en nombre suffisant. Cette mesure est indispensable pour préserver les horaires des élèves et éviter un nouveau recours aux enseignants du collège.

• Aucun professeur enseignant en collège ne peut se voir imposer un service, même partiel, en SEGPA.

• Les personnels volontaires doivent bénéficier d’une formation spécifique préalable, de temps de concertation et d’une décharge de service.

Le SNES prend contact avec les autres syndicats de la FSU directement concernés (SNUipp, SNEP, SNUEP) dans le but de demander conjointement une audience au ministère sur ce dossier. ■

Monique Parra-Ponce

L e collège est un moment important de la construction d’une culture scientifique et technologique.

Quel est l’intérêt de développer de grands projets dits « inno- vants » comme « la main à la pâte » en primaire, si la continuité n’est pas assurée au collège pour maintenir l’intérêt des élèves pour les sciences ?

L’observation, la manipulation effective pour les sciences expéri- mentales et la fabrication pour la technologie supposent que chaque élève soit placé dans les conditions optimales de travail.

Stimuler le tâtonnement, le questionnement individuel exige un temps particulier consacré à l’élève.

C’est ce que préconisent aujourd’hui les programmes de S.V.T., physique et technologie avec des indications précises. Mais elles ne sont pas mises en œuvre (1).

Nous demandons les moyens effectifs de la mise en place des programmes de technologie et sciences expérimentales en collège afin de permettre à tous les élèves de se doter d’éléments de culture technologique et scientifique.

Ceci implique la constitution de groupes maximum de 16 élèves.

Signez et faites signer la pétition que vous trouverez encartée dans les suppléments SVT, physique-chimie et technologie. ■

Gisèle Jean (1) Sans compter l’absence de personnel de laboratoire pour les sciences.

T ous les certifiés de sciences et techniques médico- sociales, ceux qui enseignent dans la voie technologique SMS mais aussi dans les sections post-bac, ceux qui occupent des fonctions de chef de travaux, ceux qui parti- cipent au jury du concours

général ou aux jurys des concours de recrutement d’enseignants (PLP ou cer- tifiés) apprécieront...

Depuis toujours, on nous sert cette argumentation.

Elle n’était pas acceptable il y a quinze ans sauf à considérer qu’il y a des sous-séries et des sous-dis- ciplines. Mais nos détrac- teurs devraient savoir, qu’au cours de ces dernières années, l’approche des champs disciplinaires a beaucoup changé et qu’à

l’ère de l’interdisciplinarité elle ne répond plus aux dogmes énoncés. D’autre part, comment peut-on prôner dans le même temps la revalorisation de l’enseignement technique et professionnel auprès des jeunes ? Une fois encore, la seule réponse qui vaille est la mobilisation des personnels pour l’agrégation mais aussi pour la poursuite d’études de nos élèves avec la création d’un BTS spécifique et des classes préparatoires aux écoles paramédicales et sociales.

Réagissez auprès du minis- tère et auprès de l’inspec- tion générale. ■

Mireille Schöhn, Dominique Balducci enseignements.

technologiques@

snes.edu

Technologie au collège : audience à la DESCO !

Mardi 2 octobre, durant 1 h 30, une délégation a été reçue par la DESCO et a découvert que les dossiers « ouverts » et les « commandes à la DESCO », promesses d’Anne-Marie Vaillé alors conseillère de Ségolène Royal, lors de l’audience précédente (nov. 99), avaient disparu des cartons ! La DESCO a demandé à nous revoir afin de traiter, dossier par dossier, ce qui préoccupe les collègues et notre discipline. A suivre…

SCIENCES MÉDICO-SOCIALES

Profs très en colère METIER

©CLÉMENT MARTIN

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