HAL Id: jpa-00245111
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Submitted on 1 Jan 1983
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Etude expérimentale de la zone pariétale d’un écoulement turbulent instationnaire en conduite
bidimensionnelle
J. Tartarin
To cite this version:
J. Tartarin. Etude expérimentale de la zone pariétale d’un écoulement turbulent instationnaire en
conduite bidimensionnelle. Revue de Physique Appliquée, Société française de physique / EDP, 1983,
18 (8), pp.495-505. �10.1051/rphysap:01983001808049500�. �jpa-00245111�
Etude expérimentale de la
zonepariétale d’un écoulement turbulent instationnaire
enconduite bidimensionnelle
J. Tartarin
Laboratoire d’Etudes
Aérodynamiques,
40, avenue du Recteur Pineau, 86022 Poitiers, France
(Reçu le 23 novembre 1982, révisé le 5 avril 1983, accepté le 19 avril 1983)
Résumé. 2014 L’étude
expérimentale
de la zonepariétale
d’un écoulement bidimensionnel turbulent dont le débit estperturbé périodiquement
a été menée en examinantplus particulièrement
l’influence de la fréquence de pertur- bation lorsque celle-ci est de l’ordre degrandeur
de lafréquence caractéristique d’apparition
des bouffées turbu- lentes. Des variations notables dans l’évolution desprofils
des champspériodiques
de vitesse et de turbulence trèsprès
de laparoi (y+
25) nous ont conduit à proposer unehypothèse
concernant laphénoménologie
de la turbu- lence dans cette zone.Abstract -
Experimental
study in the near wallregion
of a two-dimensionnal turbulent flow, with oscillatingperturbation,
wasperformed
withparticular
attention focused on the influence of theimposed
frequency, whenclose to the burst frequency. Noticeable changes in the turbulence and velocity
periodic
fieldsprofiles
in the viscous and buffer layers(y+
25) led us to propose anassumption
concerning the behaviour of the turbulence in thatregion.
Classification
1Physics
Abstracts47.50
1. Introductioa
Les recherches
consacrées
aux écoulements turbulents instationnaires ont suivi au cours des dix dernières années deux axesmajeurs : l’un, théorique,
a contribuéà
développer
les modèlesmathématiques permettant
laprévision numérique
desgrandeurs caractéristiques
liées à ce
type d’écoulement ;
lesecond, expérimental,
a mis en évidence les difficultés à
obtenir,
au labora-toire,
des écoulements instationnaires turbulents dont tous lesparamètres seraient
accessibles et contrô- lables dans unelarge
gamme. Ceciexplique
ladisper-
sion et la
disparité
des résultats obtenusjusqu’alors
etl’insuffisance de ceux-ci
quant
à fournir des données« universelles »
permettant,
parexemple,
la fermeture deséquations
modéliséesnumériquement.
Pour notre
part,
nous avons abordé cette classe d’écoulements enexplorant expérimentalement
lazone
proche
de laparoi
d’un canal bidimensionnel dont le débit estperturbé périodiquement.
Plusparticulièrement,
nous avons examiné lecomporte-
ment des
grandeurs caractéristiques
duchamp
devitesse dans ce
domaine,
en fonction de lafréquence
dela
perturbation,
dans une gamme réduite autour de lafréquence caractéristique d’apparition
des bouffées turbulentes.2.
Rappels bibliographiques.
L’idée directrice des mesures
entreprises s’appuie
surune étude
bibliographique
des divers résultatsobtenus
d’une
part
dans le domaine des écoulements turbulents cisaillés instationnaires et, d’autrepart,
dans celui desphénomènes d’apparition
des bouffées turbulentes enécoulements stationnaires.
2. 1 A PROPOS DES BOUFFÉES TURBULENTES. - Il est couramment admis
[ 1-11 ]
enécoulements
turbulentsde
type
couche limite que des structures assezrégu- lières, ayant l’aspect
de « filets »,apparaissent
trèsprès
de laparoi (yt 10).
Cesfilets,
dont la vitesse, est inférieure à la vitesselocale,
deviennentinstables, quittent
laparoi,
sont rompus etéjectés
brutalement.Ce
processus d’éjection, désigné
par « bouffées tur- bulentes »(« bursts »,
dans la littératureanglo- saxonne)
est lié à l’arrivée de fluide àvitesse élevée, qui pénètre
de haut en basjusque
dans la sous-couchevisqueuse. L’échantillonnage
conditionnelpermet
demettre en évidence les
quatre séquences
suivantes :Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:01983001808049500
Les deux
premières séquences (donnant
unproduit négatif
u’ v’0,
comme les tensions deReynolds)
sont
prépondérantes
dans la couche limite. Près de laparoi (y+ 15),
laséquence
o apport de fluide »domine,
tandisqu’au-delà (y+
>15)
onconstate la situation inverse. L’échelle de
temps
du processusd’apparition
des bouffées turbulentes(notée : Nb)
est liée auxparamètres globaux
de l’écou-lement
[6, 7, 9, 28] :
vitesse extérieure(Ue)
etépaisseur
de couche limite
(03B4)
dansle cas
d’écoulementslibres ;
vitesse moyenne sur l’axe(Uc)
etépaisseur
du canal(2 H)
dans le cas d’écoulements confinés. Pour fixerun ordre de
grandeur,
les valeursgénéralement
admises sont
respectivement :
Ces
valeurs, qu’il
n’estcependant
paspossible
deconsidérer comme des constantes « universelles »
[35],
nous serviront de référence dans la suite de
l’exposé
pour définir un
paramètre
adimensionnel pour la classification des écoulements turbulentsperturbés périodiquement.
2.2 A PROPOS DES ÉCOULEMENTS PERTURBÉS PÉRIODI- QUEMENT. - La
plupart
des étudesexpérimentales entreprises
concernent les écoulements de couche limite turbulenteperturbée périodiquement [19-25].
Souvent,
pour des raisonstechnologiques,
lafréquence
de
perturbation
estunique,
ou fixée arbitrairement dans le domaine « bassesfréquences »
afin d’obtenir desamplitudes
deperturbation
suffisantes. Les écou- lements turbulents établis en canal bidimensionnel ou en conduitecylindrique
ont été abordés defaçons
trèsdisparates :
écoulementspulsés [13, 14, 15, 17, 27];
parois
ondulantes[18],
ruban vibrantprès
de laparoi [12]
et ont conduit à des résultatsparfois
contra-dictoires.
L. W. Carr
[26]
aentrepris
un recensement exhaustif de cestypes
d’écoulements dont lapublication
récente nous a conforté dans les
impératifs
que nousnous étions fixés a
priori
au début de notre étude : étudierexpérimentalement
un écoulement bidimen- sionnel turbulentinstationnaire
tel que :a)
laperturbation
soitpériodique (pratiquement
sinusoïdal dans l’axe de la
soufflerie, quelle
que soit lafréquence),
b)
le domaine defréquences
de cetteperturbation
soit restreint et centré sur la
fréquence Nb,
c) l’amplitude
deperturbation
soit faible(de
l’ordrede 5
%,
relativement à la vitesse moyenne sur l’axe de lasoufflerie)
maiséventuellement variable,
d)
la zone deparoi
soit le domained’investigation privilégiée (3 y+ 250),
compte tenu desphéno-
mènes turbulents notables dont elle est le
siège.
Enparticulier,
les avis convergentpour admettre
quele
structure de la turbulence n’est affectée que dans la
zone très
proche
de laparoi
où peuventinteragir
lacouche limite et la couche de Stokes.
Les
caractéristiques
de notre écoulement(cf.
cha-pitre 3.3)
permettent de le situer sur legraphique publié
par L. W. Carr[26].
Nous avonségalement
noté sur la
figure
1 le domaine d’études des travaux de Binder etKueny [14, 27],
non recensés. Cegraphique
montre que la confrontation de nos résultats à ceux de
Acharya
etReynolds [13]
et Binder etKueny [14, 27]
permettra des conclusions intéressantes.
Fig.
1. - Domained’expérimentation
d’écoulements tur- bulents instationnaires(d’après
L. W. Carr[26]).
IDAcharya
et Reynolds
[13],
C a Binder etKueny
[14], A Cousteixet autres [19, 20], Parikh et autres [23],
~ Ramaprian
et Tu
[15], - - -
Tartarin.[Field
ofinvestigation
on someunsteady
turbulent flows (from L. W. Carr[26]).]
3.
Rappels théoriques.
3.1 CONCEPT DE LA «DÉCOMPOSITION TRIPLE ». -
Hussain et
Reynolds [12]
ont montré quelorsqu’on imposait
uneperturbation périodique
à un écoule-ment
turbulent,
on introduisait une composantepériodique supplémentaire
auxchamps
de vitesse et depression.
Toute variable instantanéef(xi, t) peut
donc êtredécomposée
en trois contributions : « moyenne »,«
périodique
» et « turbulente » tel que :Ces contributions sont accessibles
expérimentale-
ment par un
échantillonnage
conditionnelpermettant
d’obtenir une « moyenne enphase » : f(xi, t) >
En
pratique, l’échantillonnage
conditionnel d’unsignal périodique
permet d’obtenir la moyenne enphase
ainsi :Dans notre
expérimentation, l’acquisition
directedes données
portait
sur 4 000périodes (N),
divisées en32
( j) phases égales (la phase origine
étant arbitraire mais immuable lors des campagnes demesures).
Les trois contributions définies ci-dessus sont obtenues ainsi :
3.2
EQUATIONS
DE NAVIER-STOKES. - Leséquations
de continuité et de Navier-Stokes
pour
un fluideincompressible
àpropriétés physiques
constantess’écrivent sous forme adimensionnelle ainsi :
Les références sont :
uc,
la vitesse moyenne sur l’axe de laveine ; H,
la demi-hauteur ducanal ; v,
la visco- sitécinématique
etH/uc
l’échelle de temps.Compte
tenu de ladécomposition triple
définieci-dessus, l’équation
de continuité(7)
devient :La moyenne en
phase
del’équation (8) permet
d’accéder auxéquations générales
pour lechamp
moyen :
le
champ périodique :
La bidimensionnalité de l’écoulement étudié
expé-
rimentalement
(M
=û( y),
7 = w =0), perturbé pério- diquement (û
=(y, t),
9 = w =0)
conduit à deséquations simplifiées :
3.2. l. Pour le
champ
« moyen ».- conditions aux limites associées :
e à la
paroi (y
=0)
e sur l’axe du canal
(y
=H)
3. 2. 2 Pour le
champ
«périodique
».par
analogie
avec(5)
nous noterons :- conditions aux limites associées :
e à la
paroi (y
=0)
e sur l’axe du canal
(y
=H)
Les
équations
au second ordre deviennent très vitecomplexes
etmontrent
que la modélisation de tels écoulements est délicate. A titred’exemple, l’équation
régissant
laréponse périodique ri
1 des fluctuations turbulentes à laperturbation
s’écrit :4.
Moyens expérimentaux.
4. 1 LA SOUFFLERIE. - La soufflerie est un canal
aérothermique
dont lesdimensions
sont :2022
longueur
L =12,50 m
2022
largeur
1 =1,25
m2022 hauteur 2 H =
0,124
5 m.Ces dimensions laissent
prévoir
un écoulement tur-bulent établi
bidimensionnel
dans unelarge
zonemédiane. Ceci a été vérifié
pour
ce canal par deprécé-
dents
expérimentateurs [31].
L’aspiration
se fait au travers d’unetuyère sonique
de
type
« Laval » que nous avons modifiée de sorte à obtenir uneperturbation périodique
du débit. Lemontage adopté comporte
unsystème d’ailette, placé perpendiculairement
au col de latuyère
et entraînépar un moteur
régulé
par undispositif tachymétrique.
La
fréquence
de laperturbation
peut ainsi varier de 5 à 100Hz,
à0,2 % près.
Sur l’arbre du moteur est fixéun
disque
muni defentes ;
une cellulephotoélectrique
permet d’une
paru
de connaître lafréquence
de laperturbation (par
l’intermédiaire d’unepériodemètre)
et d’autre part de commander le début de
chaque période d’acquisition.
Une seconde barrièreoptique
permet la
synchronisation
des 32acquisitions
parpériode.
Enfonction
des dimensions del’ailette,
laperturbation
de la vitesse axiale dans le canal a uneamplitude
pouvant varier de 3 à 8%.
4.2 MÉTHODES DE MESURES. -
L’appareillage
mis enoeuvre est
classique :
sondesimple
à fil chaud(dia-
mètre de 5
microns),
chaîneanémométrique «
DISA »(anémomètre
etlinéarisateur).
L’encombrement d’une sonde croisée en X nous aconduit,
dans unpremier temps,
à nous limiter aux mesures des vitesseslongi- tudinales,
étantdonné
l’extrême intérêt de la zone trèsproche
de laparoi (y+ 25).
Lesétalonnages préa-
lables
(avec
et sanslinéarisateur)
et les mesures devitesse moyenne réalisées au tube de Pitot dans l’axe du canal ont
permis
de vérifier lareproductibilité
des valeurs
absolues
desgrandeurs
de référence : vitesse sur l’axe(Uc),
vitesse de frottement(Ut)
déduitedes mesures de
gradients
depression [31].
4. 3
CARACTÉRISTIQUES
DE L’ÉCOULEMENT.- Vitesse moyenne sur l’axe du canal à la section de mesure choisie :
- Nombre de
Reynolds :
-
Amplitude
relative de la composantepériodique
de la vitesse sur l’axe du canal :
- Vitesse de frottement
pariétal :
- Echelle de
longueur
dans la sous-couche vis- queuse :- Ordre de
grandeur
del’épaisseur
de la sous-couche
visqueuse
est :0,25
mm.-
Fréquence
de laperturbation imposée (par
pas de0,5
ou 1Hz)
-
Fréquence caractéristique d’apparition
des bouf-eues turbulentes :
-
Epaisseur
de la couche limite de« Stokes »,
associée au
champ
de vitessepériodique :
- Paramètre adimensionnel traduisant le
rapport
del’épaisseur
de la couche limite de Stokes et de l’échelle delongueur
de la sous-couche :4.4 INCERTITUDES EXPÉRIMENTALES. - Dans ce type
d’écoulements, l’expérimentateur
est confronté auxproblèmes posés
par les vibrations inéluctables de la structure de lasoufflerie.
Enparticulier,
des déflectionspériodiques
desplaques
constituant lesparois
ducanal sont
engendrées
par l’oscillation de lapression.
Des mesures de vibration
(avec
accéléromètre etamplificateur
decharge
Bruel etKjaer)
ontpermis
demettre en évidence une
fréquence
de résonance trèspointue
autour de11,7
Hz(proche
de lafréquence
derésonance
acoustique
du canalqui
serait de l’ordre de13,6
Hz en le considérant comme un tuyau semi-ouvert).
A cettefréquence,
lesamplitudes
de vibrationau centre de la
plaque
de la section de mesure sont effectivement trèsimportantes (de
l’ordre de0,1 mm).
Cependant,
dans le domaine desfréquences explo-
rées
(19
à 30.Hz), l’amplitude
vibration restepratique-
ment constante et de l’ordre de 15 03BCm
(en particulier,
pour les
quatre fréquences
deperturbation
que nousprésentons ci-après).
Leporte-sonde
n’étant passolidaire des
parois
ne vibre pas. Pour les mesuresproches
de laparoi (y+ 10)
la sonde est donc sen-sible à une vitesse «
apparente » ûp
due à la déflectionpériodique
de laparoi
dont onpeut
estimer l’ordre degrandeur (13
et14) :
et
d’où :
Cette vitesse
apparente
estimportante
relativementaux
plus
basses vitessespériodiques
mesuréesprès
dela
paroi (j
û|min ~ 0,25 m/s),
et il convient donc d’être trèsprudent quant
àl’interprétation
des résul-tats.
Malgré cela,
nous avons vérifié une bonne repro-ductibilité
de nos mesures(en particulier pour y+ ~ 6),
en
rigidifiant progressivement
nosparois
de la section de mesure à l’aide de « vérins » munis depieds
encaoutchouc anti-vibratile. Nous estimons ainsi que la crédibilité de nos mesures
peut
être assurée àpartir
de
y+
= 6.5.
Résultats expérimentaux.
5.1 La
figure
2 montre le caractèrepratiquement
sinusoïdal de la contribution
périodique (û)
de laFig. 2. - Composante
périodique
de la vitesselongitudi-
nale sur l’axe de la soufflerie (1) et sinusoïde de référence
(- - -).
[Periodic
velocity component on the axis of the air chan- nel (2022) and reference sine (- --).]
vitesse
longitudinale
sur l’axe du canal.Lorsqu’on approche
de laparoi apparaît
une distorsion inévitable de cesignal, qui
restecependant parfaitement pério- dique.
5.2 La
figure
3représente
laréponse
de la fluctuation turbulente à laperturbation
de l’écoulement. Sur l’axe de lasoufflerie,
la moyenne enphase
de la compo- sante turbulente de la vitesselongitudinale présente
un caractère sinusoïdal distordu. On observe
entre
lescourbes
2 et 3 undéphasage
de l’ordre den/4.
Près deFig. 3. - Moyenne en
phase
de l’intensité de turbulencesur l’axe de la soufflerie (0) et sinusoïde de référence (- - -).
[Ensemble
averaged turbulent intensity on the axis of the air channel. (9) and reference sine (- --).]
la
paroi,
le caractère sinusoïdaldisparaît
presque totalement pour 10y+ 30,
maisréapparaît
poury+
10. Cespremières
observations montrent qua- litativement que la zone intermédiaire(«
bufferlayer »)
est le domaine d’une activité turbulente intense
qui
masque la contribution
périodique
dusignal
turbulent.5. 3 Les
profils
de vitesse moyenne(u)
dans la zonepariétale
montrent une bonne concordance avec ceuxobtenus en canal bidimensionnel par d’autres
expéri-
mentateurs
(Comte-Bellot
en stationnaire[32], Achaya
et
Reynolds
en instationnaire[13]) (cf. Fig. 4).
Lafigure
5 met en évidence les différentes zones deparoi
universellement admises :
- sous-couche
visqueuse
- zone intermédiaire
- zone
logarithmique
Précisons que les
points expérimentaux
correspon- dant à la sous-couchevisqueuse
ont étécorrigés
entenant compte de l’influence de la
paroi
sur les mesuresau fil chaud
(33, 34).
La loi de
paroi u+
=y+
est bien vérifiée pour(y+ 10).
Leprofil
resteinchangé lorsque
lafréquence
. de
perturbation imposée
varie.Fig.
4. - Profil de la vitesse moyenne près de la paroi :e Tartarin ; écoulement instationnaire (quelle que soit la
fréquence) Re = 31 300; ~ Hussain et Reynolds [12];
écoulement instationnaire, Re = 32 300 ; - - - Comte-Bel- lot
[32];
écoulement stationnaire, Re = 120 000.[Mean velocity
profile near the wall : 2022 Tartarin; unsteady flow, Re = 31 300 (anyfrequency); ~
Hussain et Rey-nolds [12]; unsteady flow, Re = 32 300; - - - Comte.- Bellot [32]; steady flow, Re =
120 000.]
Fig.
5. - Prohl de la vitesse moyenne :représentation logarithmique;
écoulement instationnaire (pour toutes lesfréquences étudiées).
[Mean
velocity
profile :logarithmic
scale;unsteady
flowfor all
frequencies
tested.]5.4 La
figure
6 montre leprofil
de la fluctuation tur-bulentep
semblable à ceux rencontrés dans la litté- rature(à
titred’exemple
nous avonscomparé ce profil
àcelui
rapporté
par G. Comte-Bellot dans le cas d’un écoulement stationnaire à nombre deReynolds proche
du
nôtre).
Iciégalement,
les résultats concernant la sous-couchevisqueuse (y+ 6)
ont étécorrigés
entenant
compte
de l’influence de laparoi.
Notons unebonne concordance avec la droite
u’2 = 0,30 ut y+
proposée
par Laufer(pour y+ - 0)
à la suite demesures en conduit
cylindrique (cf. [28]).
Leprofil
dufacteur de
dissymétrie (S
=u’3/(u’2)3/2)
de la compo- sante turbulente de la vitesse(Fig. 6)
n’est pas modifié par l’instationnarité del’écoulement,
et est cohérentavec les résultats concernant les zones où
prédominent l’apport
de fluides(u’
>0, y+
15) etl’éjection
Lesfigures
2 à 6 montrent que le faitd’imposer
uneperturbation périodique
de faibleamplitude
et defréquence
variableproche
de lafréquence
caracté-ristique Nb
ne modifie aucunement lescaractéristiques
« en moyenne » d’un écoulement turbulent. Cette constatation n’est pas nouvelle
[13, 14, 23]
et étaitprévisible
à la suite des travauxthéoriques
de Binderet
Kuency [14],
compte tenu de nos conditionsexpé-
rimentales. Nous y reviendrons.
Fig. 6. - Profil de l’intensité de turbulence moyenne et du facteur de
dissymétrie (pour
toutes les fréquences étudiées).Y Tartarin; écoulement instationnaire, Re = 31 300; 0 Comte-Bellot ; écoulement stationnaire [32], Re = 57 000.
[Mean
turbulent intensityprofile
near the wall and skewness factor. Y Tartarin ; unsteady flow for all frequencies tested,Re = 31 300; 0 Comte-Bellot; steady flow [32], Re = 57
000.]
5. 5 PROFILS DE LA CONTRIBUTION
PÉRIODIQUE | |.2013
La
figure
7 faitapparaître
unparamètre important qui
est la
fréquence
de laperturbation imposée.
Bien quenous
n’ayons
pasreprésenté
l’ensemble des courbes obtenues pour clarifier lafigure,
deux constatationsimportantes
sont àretenir;
pour lesfréquences imposées supérieures
àNb (i.e.
N = 26 Hz et N =29
Hz) apparaît
uneamplification
notable de lacontribution
périodique || 1 près
de laparoi :
le« dépassement »
atteint70 %,
tandisqu’à
titre decomparaison
celui-ci n’est que de l’ordre de 7%
dans lecas d’un écoulement laminaire instationnaire
[13].
Pour les
fréquences
inférieures àNb (i.e. :
N = 24 Hzet N = 22
Hz)
lesprofils
révèlent une évolutionplus
inattendue : une décroissance brutale de
l’amplitude 1 ù se produit lorsque :
7y+
12(en particulier
pour N = 22
Hz).
Nous sommes là enprésence
d’unphénomène
àsouligner
car il adéjà
été rencontré parAcharya
etReynolds [13]
dans des conditionsexpéri-
mentales
proches
des nôtres et par Binder etKueny [14,
Fig.
7. - Profil del’amplitude
de la composantepériodique
de la vitesse. N = 22 Hz, ib N = 24 Hz, A N = 26 Hz,~ N = 29 Hz
[Profile
of theperiodic
velocity oscillationamplitude.]
Fig.
8. -Comparaison
desprofils
de la composantepériodique
de la vitesse obtenus par : A.R. :Acharya
etReynolds
[13],pour
N/Nb
= 0,96 et Re = 13 800, B.K. : Binder et Kueny [27], pourN/Nb
= 0,97 et Re = 88 000, j.T. : Tartarin, pourN/Nb
= 0,88 et Re = 31 300.[Periodic velocity
component profiles from : A.R.Acharya
et Reynolds [13], forNINB
= 0,96 et Re = 13 800, B.K. : Binder etKueny [27], for
N/Nb
= 0.97 et Re = 88 000,j.T. :
Tartarin, forN/Nb
= 0.88 et Re = 31300.]
27]
dans un canalhydraulique (bien
que, pour cesderniers,
lephénomène
sembleplus atténué). Or,
c’estprécisément
etuniquement
pour desfréquences proches
de lafréquence Nb (Fig. 8)
que lephénomène
a été observé :
NINB
=0,97
chezAcharya
etRey-
nolds
[13], N/Nb
=0,96
chez Binder etKueny [14, 27]
et
NINB
=0,88
dans notre cas(en précisant
que cette valeurcorrespond
à l’observation «optimale »
de ladécroissance brutale
de 1 il!).
Nous reviendrons enconclusion sur une
interprétation plausible
de cephénomène.
5.6 Nous
présentons (Fig. 9)
ledéphasage
de lacomposante
périodique
de vitesse pour lafréquence
N = 22 Hz.
L’origine
de laphase
étantprise
au mini-mum de vitesse
périodique
sur l’axe de lasoufflerie,
nous constatons
(comme Acharya
etReynolds [13])
un retard de
phase lorsque
nousapprochons
de laparoi.
Précisons que l’incertitude absolue sur la détermination dudéphasage
est de l’ordre de15°,
pour lafréquence présentée
ici. Pour les autresfréquences
l’évolution du
déphasage
estsemblable,
maiscompte
tenu d’une
plus grande dispersion expérimentale
nous ne donnons que la courbe la
plus
crédible(hormis
lepremier point
ày+
=3,5).
5.7 Les courbes de la
figure
10 montrent l’évolution duprofil
de la contributionpériodique ~|11, aux
fluctuations turbulentes. Nous observons que la
réponse
de la turbulence à laperturbation imposée
Fig.
9. -Déphasage
de la composantepériodique
de vitesse (N = 22 Hz).[Phase
of the periodicvelocity
oscillation (N = 22Hz).]
Fig.
10. - Profil del’amplitude
de la fluctuationpériodique
de l’intensité de turbulence : Y N = 22 Hz, ~ N = 26 Hz, 6. N = 29 Hz.[Profile
of theamplitude
of the turbulent intensityperiodic
oscillations.]est très
amplifiée près
de laparoi (5 y+ 10).
Précisons
cependant
que les vibrations inévitables de la structure de la soufflerie sont cause d’incertitudes sur les valeurs absolues obtenues trèsprès
de laparoi (y+ 6),
sansparler
des erreurs liées à l’anémométrie dans ce domaine.Au-delà,
nous avons vérifié enrigidifiant plus
ou moins’ lesplaques planes
de lasoufflerie,
lareproductibilité
des résultatsexpérimen-
taux.
Les valeurs relatives de la
grandeur il, | pré-
sentées à la
figure
11 sont identifiables à des taux de turbulence « alternatifs ». Nous observonsqu’ils
sontd’un ordre de
grandeur
deux foissupérieur
aux taux« moyens
» (~u’2-~u).
Le résultat leplus
notable est deconstater
qu’au
minimum « relatif » de la contributionpériodique ||
observé(Fig. 8)
pour lafréquence
22 Hz
correspond
ici un maximum relatif du taux de turbulence à la distancey+ ~
12.Fig.
11. - Profil del’amplitude
de la fluctuationpériodique
du taux de turbulence : V N = 22 Hz, ~ N = 26 Hz, 0394 N =29 Hz.
[Profile
of the relativeamplitude
of turbulent intensityperiodic
oscillations.]6. Discussion.
En écoulement
instationnaire,
la zone deparoi
est ledomaine de
phénomènes
notables surlesquels
il estnécessaire de revenir. Cette zone
pariétale
est en effetle
siège
degradients
de vitesseimportants (Fulby, ôû/ôy
parexemple).
Comme l’ontsouligné
Binder etKueny [14],
la turbulence ne peut être affectée par l’oscillation duchamp
devitesse,
mais elle peut l’être par l’existence de cesgradients.
En
présence
d’uneperturbation périodique
de faibleamplitude
etquelle
que soit safréquence,
la turbulencene
serait donc modifiée notablementpar
rapport à son état « stationnaire » que si legradient
de vitesse« alternative »
(à 1 ù Ilby)
était de l’ordre degrandeur
du
gradient
de vitesse « moyenne »(~u/~y).
Laplupart
des travaux
expérimentaux rapportés [12, 13, 14, 25, 26,...]
montre que dans le casgénéral
la turbulence n’est effectivement pas ou peu altérée. Eneffet,
il y a apparemmentincompatibilité
entre le faitd’imposer
une
perturbation
de faibleamplitude (||~u 1)
et d’obtenir des
gradients (~ û I/oy)
et(~u/~y)
de mêmeordre de
grandeur.
Cependant,
lephénomène
illustré par lafigure
9montre l’existence d’un
gradient à û I/oy antagoniste
du
gradient ~u/~y.
Bienque
les ordres degrandeurs
de ces
gradients
ne soient pas semblables(le
rapport des deux étant de l’ordre de 5%),
ils sont designe opposé
dans une zone étroite(7 y+ 15)
maisprimordiale
quant à laphénoménologie
de la turbu- lence. On constate defaçon concomittante,
uneampli-,
fication notable de « l’oscillation »
~|11|
de lafluctuation turbulente
(cf. Figs.
10 et11).
Rappelons
que ce domainespatial (7 y+ 15)
est le lieu
privilégié d’apparition
des bouffées turbu- lentes tellesqu’elles
ont été observéesexpérimentale-
ment en écoulement stationnaire
(cf.
parexemple [6, 7,
8, ...]).
Cettecoïncidence, qui
ne semble pasfortuite,
nous permet d’avancer une
hypothèse
prenant encompte
le caractère alternatif del’écoulement :
le débitpulsé
entraîne lors dechaque cycle
unephase
accélératrice du
champ
de vitessepuis
unephase
décélératrice. Nous pouvons donc concevoir
qu’au
cours d’une
période
sontrespectivement
favoriséesles
séquences
«apport »
de fluides et «éjection
»,rappelées précédemment,
enparticulier lorsque
lesfréquences
deperturbation
etd’apparition
des bouf-fées turbulentes coïncident. Nous pensons que la
perturbation imposée
« entretient » le processus et que localement(10 y+ 30)
la structure de la turbu- lence estmodifiée ;
lechamp
de vitessepériodique
estaltérée : une
partie
del’énergie
liée à la composante alternative(û)
est transférée à l’oscillation de la turbu- lence(rl1)’
sans que cela ne modifie sensiblement lechamp
moyen(cf. Figs. 4, 5, 6). L’équation
12montre la
dépendance
des termes «rl i »
et « ù » etrend
plausible l’hypothèse
d’un transfertd’énergie.
Il convient de rester
prudent
en abordant ici laphéno- ménologie
fondamentale de la turbulence encore peuconnue dans cette zone
proche
de laparoi (a fortiori,
en écoulement
instationnaire).
7. Conclusion.
La
fréquence
deperturbation imposée
à un écoule-ment turbulent est un
paramètre essentiel, lorsqu’elle
est de l’ordre de
grandeur
de lafréquence
caractéris-tique d’apparition
des bouffées turbulentes(Nb).
Notre étude
expérimentale
et la confrontation de nosrésultats
à ceux existant dans la littérature montrent que la zonepariétale
où interfèrent la couche de Stokes et la zone intermédiaire(5 y + 25)
estalors le
siège
de comportementssinguliers
duchamp
de vitesse «)
périodique
». Lesphénomènes
observéset
l’apparition
des bouffées turbulentes sont, semble-t-il,
très liés : le processus, intermittent enstationnaire,
étant « entretenu » par la
perturbation imposée
pour- raitexpliquer
les transfertsd’énergie constatés,
la turbulence étant très localement modifiée. C’est cetaspect
phénoménologique
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