HAL Id: jpa-00236829
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Submitted on 1 Jan 1873
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Différences d’effets des fluides positif et négatif
M. Neyreneuf
To cite this version:
M. Neyreneuf. Différences d’effets des fluides positif et négatif. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2 (1),
pp.180-182. �10.1051/jphystap:018730020018001�. �jpa-00236829�
I80
(lV’ - dv ==
dit,
on trouve aisémentD’ailleurs, d’après
le théorème deCarnot,
si l’onappelle
T la tem-pérature
absoluequi correspond
à latempérature
t,en substituant cette valeur dans la relation
précédente,
on retrouvel’expression
un peuplus simple
DIFFÉ RENCES D’EFFETS DES FLUIDES POSITIF ET
NÉGATIF ;
PAR M. NEYRENEUF.
(Société de Physique; séance du 18 avril 1813.)
Dans des recherches
entreprises
pour connaître l’action de l’élec- tricité sur les gaz,irai
été amené à soumettre à l’action d’unepointe
électrisée une flamme formée à l’orifice d’un bec
conducteur,
enFig. 1.
parfaite
communication avec le sol. Les apparences diffèrent beau- coup, suivant que lapointe
estpositive
ounégative :
I ° Avec une
petite
flamme(de
lagrandeur
de celle d’unebougie),
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020018001
I8I
le vent
électrique
est, dans les circonstancesordinaires, beaucoup plus
intense que si la flammes’échappe
d’un tube de verreeflilé;
2° Avec une
grande
flamme(dimension
double de la flamineprécédente),
un vent très-violentrègne quand
lapointe
estpositive.
Si la
pointe
estnégative,
on al’apparence
de lafig.
1 :F,
forme de la flammeprimitive,
MK,
ouverture faite par le ventélectrique, A, partie bleue,
B, B, B, parties éclairantes,
C, langue
de feus’avançant
vers lapointe.
3° Avec une
petite flamme,
maisplacée
au-dessous de lapointe,
Fig. 2. Fig. 3.
on note les apparences
des fig. 2
et 3 : les différentespositions
re-l atives de la flamme sont
indiquées
dans lafig.
3 par les lettres a, b. EnA, A, partie bleue;
enB, partie
éclairante.Avec une
grande flamme,
les apparences sont les mêmes d’une manièregénérale :
le courant propre de la flammes’opposant
beau-coup
plus
que dans le casdes fig.
2 et 3 à l’écrasement et à l’attrac- tion. Avec un bec de gaz à couronne,garni
d’unegalerie
pour retenir le verre, le rabattement de la flamme est si intense que les gaz en- flammés passent par l’ouverturecentrale;
dans ce cas, lespointes
de la
galerie
influent sans doute pouramplifier
lephénomène.
4° Avec un bec
Bunsen, quand
le brûleurmarche,
on n’obtientplus
aucune des apparencesdes fig. 2
et 3.5° Entre les deux
plateaux d’un condensateur,
les mêmes faits s’observent que dans ladisposition indiquée plus haut;
la flammeva du
positif
aunégatif, quel
que soit leplateau influençant.
I82
6° La nature du gaz combustible n’influe pas :
je
n’ai rien ro-marclué
departiculier,
soit avecl’Iiyd1-ogéne,
soit avecl’oxyde
decarbone.
7°
On peut conclure de tous ces faits que le sens depropagation
de l’électricité
parait
bicn être dupositif
aunégatif.
R. KOENIG. 2014 Die manometrische Flammen (Sur l’emploi des flammes manométriques) ;
Annales de Poggendorff, t. CXLVI, p. I6I; I872.
En
1862,
NI.Koenig
eut l’idée de mettre en évidence les vibra- tions des colonnes gazeuses, encommuniquant
ces vibrations à unepetite
flamme de gaz;l’organe
essentiel de cette communication était ce que M.Koenig
a nommé lacapsule manométrique.
Elleconsiste en un
hémisphère
creux, en bois ou enmétal,
avec unrebord assez
large
dans leplan
de labase;
lacapsule
est ferméepar une membrane mince de baudruche ou de
caoutchouc ,
fixéepar son contour sur le rebord et
très-peu
tendue : c’est là une con-dition essentielle de réussite. La cavité
hémisphérique reçoit,
parun
ajutage,
un courant de gaz sous faiblepression,
et il en part, en outre, unpetit
tubepercé
d’une ouverturetrès-une,
où l’on allume lejet
de gaz.Si la membrane servant de base à la cavité fait
partie
de laparoi
d’un espace où la
pression
est variablepériodiquement,
ces varia-tions de
pression
secommuniqueront,
par l’intermédiaire de lamembrane,
au gaz que renferme lacapsule,
et de là à la flamme,.Pour
cela,
il faut que la membrane n’ait presque aucuneélasticité,
afin que la force due à la tension soit très-faible par rapport à la
pression
que le gaz exerce à sa surface. Comme les vibrations du gaz éclairant remontent de lacapsule
dans le tuyauqui
amène cedernier et peuvent se
communiquer
à une autre flamme même très-éloignée,
on arrête ces vibrations à l’aide d’une autrecapsule
mano-métrique placée
sur letrajet
du gaz, et dont la membrane est à l’air libre du côté extérieur. Les variations depression,
à cause de lamobilité de la
membrane,
ne peuvent secommuniquer plus
loin.M.
Kcenig
a fait de cepetit appareil
diversesapplications,
tantpour la démonstration que pour l’étude des sons, et en
particulier
du timbre.