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Le soufflage du verre avec de l'air sec ou un gaz inerte

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00234838

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234838

Submitted on 1 Jan 1953

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Le soufflage du verre avec de l’air sec ou un gaz inerte

Serge Dousson

To cite this version:

Serge Dousson. Le soufflage du verre avec de l’air sec ou un gaz inerte. J. Phys. Radium, 1953, 14

(12), pp.734-734. �10.1051/jphysrad:019530014012073401�. �jpa-00234838�

(2)

734

solutions diluées idéales n’est pas « l’horizontale de Raoult ».

Si maintenant le terme fb intervient, il apparaît

par des puissances positives de m et il peut se faire qu’il diminue la pente de la droite. Si bien qu’une

horizontale peut fort bien être fournie par une solution

non idéale.

En conclusion, il est difficile de trouver un critère

cryométrique d’idéalité si l’on se borne aux solutions diluées.

Une courbe cryométrique légèrement inclinée sur

l’axe des abscisses peut, tout au plus, suggérer la possibilité d’existence d’une solution idéale diluée.

3° L’application de la règle de Brônsted que G. Petit utilise pour expliquer le caractère idéal est

valable lorsque le solvant est un hydrate salin.

Prenons, par exemple, CaCI26H2O. A son point de

fusion mi z2 i vaut 27,78 en comptant une mole

2 2

de CaCl2 pour 108 g de solvant. Une dissolution d’un sel binaire symétrique à la molarité o,2 ne l’aug-

mente que de o,2. Mais dans uri sel fondu

comme NO,AG il n’y a que 5,9 moles dans Iooo g de solvant et la force ionique est seulement 5,9.

Cependant ce sel forme avec NO3K un système idéal

dans toute l’étendue des concentrations. Il faut alors faire appel à une autre idée.

On peut envisager « l’entropie de forme ». Si les

rayons des ions non communs sont du même ordre de grandeur, les Ni molécules du solvant sont indis- cernables des N2 , molécules du soluté, au point de

vue du nombre de complexions statistiques. On

trouve alors que l’entropie molaire de mélange est

C’est précisément celle des solutions idéales. Selon Hildebrand, la solution est donc au moins « stric- tement régulière ». De plus si

-

comme le signale

Petit

-

les interactions ne changent pas en permu- tant deux ions distincts ou bien si les liaisons entre molécules du solvant sont les mêmes qu’entre celles solvant-solution, l’énergie interne de mélange est

nulle.

Alors la solution est idéale.

40 Quand il y a lieu de supposer que l’écart à la courbe idéale est dû à une dissociation incomplète

du corps dissous, on peut calculer un coefficient a.

Mais la méthode de Van’t Hoff est mauvaise puis- qu’elle suppose que la loi 6.t = A s’applique à des

m

concentrations finies. Ce sont les formules (2) et (3) qu’il faut exploiter. La loi d’Ostwald et la loi d’action de masses s’appliqueront aux fractions molaires de préférence aux molarités car celles-ci ne sont propor- tionnelles à celles-là qu’en solutions diluées.

Manuscrit reçu le 7 octobre 1953.

[1] PETIT G.

-

J. Physique Rad., 1953, 14, 548.

[2] DOUCET Y.

-

J. Chim. Phys., 1953, 50, 42.

[3] HAASE R.

-

Z. Naturforsch., 1953, 8 a, 380.

[4] DOUCET Y. et LEDUC J. A.

-

C. R. Acad. Sc., 1953, 237, 52.

LE SOUFFLAGE DU VERRE AVEC DE L’AIR SEC OU UN GAZ INERTE

Par M. Serge DOUSSON.

Service de Physique Nucléaire,

Centre d’Études Nucléaires de Saclay, Gif-sur-Yvette (Seine-et-Oise).

La construction de bancs a, vide élevé sans apport

de vapeur d’eau ou la modification d’installations

en verre polluées par des gaz nocifs et radioactifs ont nécessité la mise au point de l’appareil décrit

ci-dessous.

Cet appareil se compose (voir figure) :

1 ° d’un tube A permettant l’admission d’un gaz inerte;

2° d’un tube B qui laisse échapp,er très libre- ment ce gaz;

3° d’un tube capillaire C qui conduit le gaz par l’intermédiaire d’un tuyau de caoutchouc dans

l’appareil en fabrication;

4° d’un tube D dont l’extrémité extérieure est reliée à la sucette du souffleur;

5° A l’extrémité intérieure de ce tube D est fixée

une poche E en caoutchouc très fin et très souple (baudruche), capable de se gonfler sans difficulté.

Cette membrane fait office de robinet et vient boucher l’orifice de sortie du gaz quand on souflle par la sucette. Ce gaz s’échappe s’échappe alors par le tube

capillaire.

Cet appareil constitue en somme la commande par la bouche de l’admission du gaz de soufflage

dans l’enceinte en verre. Ce gaz peut être de l’air

sec ou, dans le cas, où l’on désire éviter toute oxyda- tion, du gaz inerte.

Il est nécessaire d’ajouter que son emploi ne

diminue en aucune façon la précision du débit et de

la pression que pourrait donner directement la

bouche, à condition toutefois que le débit du gaz inerte soit suffisamment bien réglé.

Nous avons pu ainsi éviter l’oxydation intérieure

des compteurs Geiger-Müller, .l’introduction d’humi- dité dans les bancs de pompage et, de ce fait, sup-

primer les colonnes desséchantes qui donnent une trop grande inertie à l’air insufflé et ne sont pas

toujours efficaces. Nous avons pu également apprécier l’emploi de cet appareil pour nous protéger des particules radioactives introduites dans les bancs,

des vapeurs de graisse, des solvants, plus ou moins toxiques.

Ce travail a été exécuté dans le cadre du groupe des techniques nucléaires, sous la direction de M. Ber, thelot, Chef du Service de Physique Nucléaire.

Manuscrit reçu le 13 octobre 1953.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019530014012073401

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