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Submitted on 1 Jan 1880
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Galvanomètre de M. Marcel Deprez
A. Niaudet
To cite this version:
A. Niaudet. Galvanomètre de M. Marcel Deprez. J. Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.227-229.
�10.1051/jphystap:018800090022701�. �jpa-00237646�
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raies,
dont une estplus large
que les autres; ces raies sont numé- rotées dans l’ordre où les croisements seproduisent
àpartir
del’origine
du mouvement.(A suivre.)
GALVANOMÈTRE DE M. MARCEL DEPREZ;
PAR M. A. NIAUDET.
La
figure ci-jointe présente
une des formesqu’a
reçues l’instru-ment.
L’aiguille
est icimultiple :
ce sont réellement seize ou dix-huitpetites aiguilles parallèles,
montées sur un axeunique,
et dontFig. r.
l’aspec parti culier
a fait dénommerl’appareil galvanomètre
à arêtede
poisson.
Cesaiguilles
sont de ferdoux;
elles sontplacées,
comme on le
voit,
entre les deux branchesparallèles
d’un aimanten fer à cheval. Cet aimant
puissant
lesdirige énergiquement
dansson
plan,
siénergiquement,
que, si l’on écarte à la main lesystème
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090022701
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des
aiguilles,
il revient par un sautbrusque
à saposi tion
de reposet y oscille entre des limi tes très
rapprochées.
Le conducteur du courant
qui
doitagir
surl’aiguille
estplacé
sur un
petit
cadrerectangulaire
entre lesaiguilles
et les branchesde l’aimant.
Dès que le courant passe, on voit
l’aiguille
sauterbrusquement
à sa
position
nouvelled’équilibre
ets’y tenir,
sans ceslongues
os-cillations
qui,
avec lesgalvanomètres ordinaires,
fontperdre
tantde
temps
auxexpérimentateurs.
L’instrument est
complété
par uneaiguille
indicatrice mobile devant un cadran. Dansl’appareil
icireprésenté,
l’axequi porte
lesaiguilles
est dans leplan
horizontal de l’aimant directeur. Dansune autre
disposition,
cet axe estperpendiculaire
à la directiongé-
nérale de cet
aimant; l’aiguille
airnantée estunique
et se meutdans le
plan
vertical : il résulte de cetârrangement
que l’indica- trice est rabattue sur l’aimant et quel’appareil
a un moindre vo-lume.
On
peut
composer le conducteur deplusieurs spires
de fil re-couvert de
soie,
comme dansl’appareil figuré,
ou bien le formerd’une seule lame de
cuivre,
pour rendre sa résistance presque nulle.On voit par la
description qui précède
que cegalvanomètre
n’apas besoin d’être
orienté, puisque
sonaiguille aimantée,
dans laposition qu’elle
occupe, est soumise à une action infinimentplus grande
que celle de la Terre.Mais la
propriété
laplus importante
de cet instrument est de donner instantanément l’indication de l’intensité du courant; il enrésulte,
eneffet,
lapossibilité
de montrer des variations trèsbrusques
deI’intensi té,
variations que lesgalvanomètres
actuelssont
impuissants
à faire connaître. Cettepropriété
tient à l’extrêmelégèreté
dusystème
mobile et à lagrande énergie
des actionsqui
le sollicitent.
Quand l’aiguille
arrive par un saut un peugrand
à saposition d’équilibre,
on la voit bien osciller un moment, mais cesoscillations ont le caractère des vibrations d’un
diapason
et té-moignent
del’énergie
des actions misesen jeu.
Si l’on met legalva-
nomètre dans le circuit d’une machine
Gramme,
on voitl’ ai guill e
trahir par des oscillations toutes les
irrégularités
du mouvement dela machine. Si l’on fait passer le courant d’une forte
pile
dans un229
puissant électro-aimant,
etqu’on
l’étudie en mêmetemps
augalva-
nomètre,
on voit l’intensité varier et croitrependant
untemps
fortlong, qui peut
s’étendre à une minute dans des circonstancesspé- ciales,
c’est-à-dire que ledéveloppement complet
dumagnétisme
n’est achevé
qu’au
bout de cettepériode
et que,pendant
tout letemps qu’elle dure,
la réaction d’induction de 1"électro-aimant estsensible et décroissante.
Il nous reste à dire que le
galvanomètre
enquestion permet
d’é- valuermécaniquement
l’intensité et de peser, pour ainsidire,
le courant.Si,
eneffet,
onproduit
une déviation déterminée del’aiguille
de l’instruinent en faisantagir
unpoids
de iogr sur unrayon de
om,10,
on pourra affirmerqu’un
courantprodui
sant lamême déviation exerce un efrort
égal
à celui dupoids.
PHÉNOMÈNES THERMO-ÉLECTRIQUES
ET ÉLECTRO-THERMIQUES AU CONTACT D’UN MÉTAL ET D’UN LIQUIDE;PAR M. E. BOUTY.
Dans un Mémoire antérieur
(1), j’ai rapproché
duphénomène
de Peltier l’élévation ou l’abaissemenu de
température
que l’onobserve,
suivant le sens du courant, sur des électrodes de cuivreou de zinc
employées
dans ladécomposition
d’un sel du même métal. Je me proposed’établir,
par des mesuresabsolues,
queces variations de
température correspondent parfaitement
à cellesque l’on observe aux soudures de deux métaux et doivent être
rapportées
à la même cause. Dans cebut, j’étudierai
d’abord lagrandeur
et lesigne
des forces électromotricesthermo-électriques développées
entre un métal et unliquide, puis
lagrandeur
et lesigne
duphénomène
dePeltier,
etje
chercherai à mettre en évi- dence la relationnumérique qui
existe entre les deux ordres dequantités.
(’) Sur un phdiiomèize analogue arc