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Submitted on 1 Jan 1952
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Accroissement par résonance de la sensibilité des
appareils de mesure
J. Guitton
To cite this version:
171 SECTION EFFICACE DE CAPTURE
DE
QUELQUES
ÉLÉMENTS
POUR LES NEUTRONS LENTSMÉTHODE
DE MODULATION LOCALE Par MM. J. AILLOUD, D. BRETON, A. ERTAUDet V. RAIEVSKI.
Commissariat à
l’Énergie
atomique
(Fort
deChâtillon).
Nous avons utilisé la méthode de modulation locale décrite par Hoover et al.
[1].
Les
caractéristiques
del’appareillage
sont les suivantes :- période
d’oscillation : I s;--
amplitude
d’oscillation : 79 cm; 2013longueur
ducylindre
degraphite
oscillant . I 18 cm;- diamètre du
cylindre
degraphite
oscillant :2,’j cm;
- diamètre du trou de la chambre d’ionisation annulaire :
3/2
cm;-- diamètre extérieur de la chambre :
8,8
cm;- longueur
de l’électrode de la chambre : 27 cm; --- électrode àdépôt
de carbure debore;
--
rapport
mesure dusignal
de diffusion ausignal
de
capture
(pour une section diffusion égale ii la section de1 j-J 00.
Résultats. On a
pris
comnle base decompa-raison : ,
Lorsque
la section efficace decapture
suit une loien -1
1v
la mesure donne la section efhcace de
capture
ther-mique ;
il en est de mêmequand
la sectionprésente
des résonanceséloignées
de larégion thermique.
Si la section eq’ICace ne suit pas une loien T
dans larégion
v
thermique,
les valeurs déterminéesdépendent
de larépartition énergétique
des neutrons.Les résultats des mesures sont
indiqués
dans le tableauci-après.
Les erreurs ne tiennent pascompte :
a. desimpuretés
chimiques
(les produits
ont été fournis par la firmeJohnson,
Mattey
etCo,
Londres);
b. de l’erreur sur la détermination de la section efplcace du bore.
Pour le
germanium,
on a fait une correction de diffusion.[1] HOOVER, JORDAN, MOAK, PARDUE, POMERANCE, STRONG
et WOLLAN. 2014 Phys. Rev., I948, 74, 864. [2] POMERANCE H. 2014
Phys. Rev., I95I, 83, 64I.
[3] HARRIS, MUELHAUS, RASMUSSEN, SCHR0152DER et THOMAS.
2014
Phys. Rev., I950, 80, 342.
[4] COLMER F. C. W. et LITTLER D. J. 2014 Proc.
Phys. Soc.,
I950, 63, II75.
[5] GRIMELAND B., HELLSTRAND E. et NETTER F. 2014 C. R.
Acad. Sc., I95I, 232, 2089.
Manuscrit reçu le 2 février I952.
ACCROISSEMENT PAR
RÉSONANCE
DE LA
SENSIBILITÉ
DES APPAREILS DE MESURE Par M. J. GUITTON.On connaît
l’amplification
considérablequ’apportent
aux oscillations de toute nature les effets de résonance. On
peut
étendre le bénéfice de cephénomène
à lamesure des
grandeurs
constantes effectuée au moyen d’un instrumentquelconque,
pourvu que ce dernier ait unepériode
propre.Il
suffît,
pourcela,
de transformer l’action à mesurer en une actionpériodique,
dont lafréquence
estréglée
sur celle de l’instrument de mesure pour faire entrer
celui-ci en résonance.
Ce
procédé
d’uneportée générale
a étéspécialement
appliqué
à la mesure des différences depotentiel
faibles,
par le moyend’appareils
àéquipage
mobile(galvanomètre,
électromètre,
etc.).
Dans ce cas, le
dispositif employé comporte
uninverseur destiné à
changer
périodiquement
le sensd’application
de la différence depotentiel
à mesurer.Cet inverseur
apériodique (mécanique :
basculeur,
ou
électronique - flip-flop)
est commandé :a. soit par un oscillateur
possédant
unepériode
propre que l’on
règle
sur celle del’appareil
de mesure(pendule, métronome,
commutateur tournant, oscil-lateur derelaxation,
etc.);
b. soit mieux encore par les oscillations mêmes de
l’appareil
de mesure.A cet
effet,
onpeut,
parexemple,
utiliser la force électromotrice induite par les oscillations du cadre(cas
dugalvanomètre),
ou encore(procédé plus
général)
actionner une cellulephotoélectrique
aumoyen du
spot
de l’instrument.Un tel
dispositif
présente l’avantage
depouvoir
êtreadjoint
à des instruments existants sansqu’il
y ait à modifier ces derniers.
Dans le cas
spécialement
intéressant où lagrandeur
172
Ù mesurer
supposée
constante estappliquée
avecchangement
de sensinstantané,
en fin dechaque
demi-oscillation,
le coefficientd’amplification qui
peut être considérable est donné par Golh2013?
, ail s estVQ2-e2
le
demi-rapport
du coefficient defrottement,
aumoment d’inertie de
l’équipage
mobile de l’instru-ment et Q est lapulsation qui correspond
à unfrot-tement nul.
Manuscrit reçu le 17 janvier g5 ~.
SPECTRES D’ABSORPTION
DES
HALOGÉNURES
DEMÉTHYLE
GAZEUX A1,6 03BC
Par Mmes M.-L. GRENIER-BESSONet R.
MATHIS-NOËL.
Laboratoire
infrarouge,
P. C.B.,
I2, rueCuvier,
Paris. Nous avonsdéjà
étudié[1]
lesspectres
d’absorption
deshalogénures
deméthyle
dans larégion
de lapre-mière
harmonique
Il = 2 de la vibration de valence C-- H à 1,6 p etindiqué, à
cemoment-là,
labibliographie
relative à ce
sujet.
Nous avons utilisé lesspectres
obtenus alors pour étalonner un nouveau
montage
spectrographique.
Le réseau est un réseau de Rowland
comportant
5 684 traits : cm et de
largeur
totale 8 cm.Les fentes d’entrée et de sortie
correspondent
àune même
largeur
spectrale
de 0,7 cm-’ dans le domaine étudié.L’optique
est en verre et lerécep-teur est une cellule au sulfure de
plomb
évaporée
dont la sensibilité n’est pas accrue par refroidissement.La résolution obtenue étant meilleure que dans le travail
précédent,
on observe des raies de rotation des bandesperpendiculaires
très fines etparfaitement
distinctes se détachant sur un fond continuprati-quement
nul.On retrouve sur ces trois
spectres
une bandeparal-lèle centrale
(b)
encadrée par deux ensembles de bandesperpendiculaires (a)
et(c)
dont lacomplexité
augmente
quand
on passe de l’iodure au chlorure.(a)
secomposerait
d’une bandeperpendiculaire
pour l’iodure et le bromure et de deux bandesperpendi-culaires enchevêtrées pour le chlorure.
(c)
secompo-serait de deux bandes
perpendiculaires
pour l’iodureFig. l .
et de trois bandes
perpendiculaires
pour le bromure et le chlorure.L’ensemble des résultats obtenus semble confirmer
l’interprétation
donnéeprécédemment
pour cesspectres,
mais faitcependant apparaître
une bandesupplémentaire
pour le bromure et le chlorure.[1] MATHIS lklme R. - J.
Physique Rad., igSi, 12, 550.
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