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En direct de San Antonio – Trois études “coup de coeur” qui intéresseront nos patientes

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Academic year: 2022

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La Lettre du Cancérologue • Vol. XXVI - n° 11 - décembre 2017 | 519 En direct de

San Antonio

Acupuncture “vraie”

2 × sem. × 6 sem.

0 AI

> 3/10 pire douleur (n = 226)

6 12 24

Acupuncture simulée 2 × sem. × 6 sem.

Liste d’attente 6 sem.

Acupuncture “vraie”

2 × sem. × 6 sem.

Acupuncture simulée 2 × sem. × 6 sem.

Liste d’attente 6 sem.

Pas d’acupuncture 12 sem.

Pas d’acupuncture 12 sem.

Liste d’attente 12 sem.

70 60 50 40 30 20 10

0 Acupuncture

“vraie”

Pour centage de changement de 2 points (%)

Acupuncture simulée

p < 0,009 p < 0,004

Liste d’attente

Figure 1. Schéma de l’étude

Figure 2. Acupuncture et douleurs articulaires chez des femmes atteintes d’un cancer du sein traitées par inhibiteurs de l’aromatase

Selon M. Lambertini

“Une suppression ovarienne temporaire obtenue par analogue de gonadotropin-releasing hormone peut avec effi cacité et sécurité protéger la fonction ovarienne et potentiellement préserver la ferti- lité des femmes en préménopause recevant une chimiothérapie pour un cancer du sein.”

Selon D.L. Hershman

“Nous espérons que ces données vont encourager non seulement les praticiens à discuter de l’acu- puncture comme un traitement de complément pour ces patientes traitées par antiaromatases, mais aussi les payeurs à rembourser ces patientes pour ce soin.”

Trois études “coup de cœur”

qui intéresseront nos patientes

La suppression ovarienne temporaire peut préserver la fertilité durant la chimiothérapie

(Lambertini M et al., abstr. GS4-01, actualisé)

M. Lambertini et al. ont conduit une méta-analyse de 5 essais randomisés avec revue des données individuelles. Dans ces essais, les femmes recevaient une chimiothérapie seule (n = 437) ou associée à un traitement par GnRHa (n = 436).

Les résultats sont les suivants :

➤ le taux d’insuffi sance ovarienne prématurée est signifi cativement réduit dans le groupe GnRha (14 versus 30,9 %) ;

➤ les auteurs ont constaté un taux de grossesse doublé dans le bras avec préservation (10,3 versus 5,5 %).

L’acupuncture réduit les douleurs articulaires des femmes traitées par inhibiteurs de l’aromatase

(Hershman DL et al., abstr. GS4-04, actualisé)

Un total de 226 patientes ont été incluses dans une étude randomisée (figure 1) :

➤ 59 dans un groupe “acupuncture Sham” ;

➤ 110 pour une acupuncture vraie ;

➤ 57 étaient placées sur une liste d’attente (pas d’intervention).

Après 6 semaines de traitement, les patientes traitées par acupuncture vraie ont présenté des scores de douleur dans le Brief Pain Inventory signifi cativement inférieurs à ceux des patientes des 2 autres groupes (figure 2) .

Ces différences restaient statistiquement signifi catives à 24 semaines, alors même que l’intervention, elle, ne durait que 12 semaines.

0519_LON 519 21/12/2017 13:24:06

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520 | La Lettre du Cancérologue • Vol. XXVI - n° 11 - décembre 2017

Les femmes ménopausées qui perdent du poids sont susceptibles d’avoir un risque réduit

de développer un cancer

(Chlebowski RT et al., abstr. GS5-07, actualisé)

R.T. Chlebowski et al. ont analysé les données de la Women’s Health Initiative (WHI) Observational Study, programme qui analyse la santé des femmes âgées de 50 à 79 ans.

Étaient éligibles les femmes sans antécédents de cancer du sein et ayant un IMC supérieur à 18,5 kg/m

2

.

Les mesures de taille et de poids ont été réalisées à l’entrée dans l’étude puis refaites tous les 3 ans. La répartition des poids initiaux était la suivante :

➤ poids normal : 41 % des patientes ;

➤ surpoids : 34 % des patientes ;

➤ obésité : 25 % des patientes.

Parmi les 61 335 femmes de l’étude, 3 061 ont développé un cancer du sein invasif sur un suivi moyen de 11,4 ans. Celles ayant perdu du poids (> 5 %) ont eu une diminution du risque de cancer, par comparaison aux femmes ayant un poids stable. Une perte de poids de 15 % au moins a été associée à une réduction du risque de cancer du sein de 37 %.

Le gain de poids supérieur à 5 % n’a pas été associé à un risque global de cancer du sein ; les auteurs ont néanmoins noté une augmentation de 50 % du risque de cancer triple- négatif dans ce cas.

J.F. Morère Service d’oncologie médicale, hôpital Paul-Brousse, Villejuif.

Selon R.T. Chlebowski

“À partir de cette étude, nous avons la preuve qu’une stratégie de perte de poids peut être effi- cace pour réduire le risque de cancer du sein des femmes ménopausées.”

J.F. Morère déclare avoir des liens d’intérêts avec Roche, Pierre Fabre.

En direct de San Antonio

Retrouvez

l’intégralité du compte-rendu

“En direct de San Antonio”

dans La Lettre du Sénologue n°78 d’octobre-novembre-décembre 2017

et sur Edimark.fr

0520_LON 520 21/12/2017 13:24:06

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