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essec math 3 2001 : corrigé rapide.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

essec math 3 2001 : corrigé rapide.

exercice 1

1°) a) Le plus simple est de remarquer que la fonction sin est concave sur [0, /2] (sa dérivée seconde,

sin, est négative sur I = [0,/2]), sa représentation graphique est donc au dessus de ses cordes ; or la corde définie par les points (0, 0), et (/2, 1) a pour équation y = (2/) t. Donc sin(t)  (2/)t,

t  (/2) sin(t) pour t  I. Sinon on étudie (t) = (/2)sin(t)  t sur I ( attention il est nécessaire de passer par '').

b) du a) il résulte, pour tout t  I : 0  t2 cos2kt  (/2)2 sin2t cos2kt = (2/4) (1  cos2t) cos2kt. D'où le résultat en intégrant sur I et en utilisant la linéarité de l'intégrale.

c) Puisqu'on nous le dit ... Bien entendu, u(t) = sin t, v'(t) = (2k+1) (sin t) cos2kt. Ne pas omettre de dire que u et v sont de classe C1. La partie toute intégrée est nulle, on utilise cos2t + sin2t = 1 puis la linéarité de l'intégrale, pour trouver Ik+1 = (2k+1)(Ik  Ik+1), et finalement :

k 1

k I

2 k 2

1 k I 2

d) Il en résulte :

2 k 2

1 k 1 2 I I

Ik k 1 k Donc d'après b) :



 

 



 

 

 

 

 2k 2

1 k 1 2 2 I 0 J 2 ;

k 2

1 k 1 2 2I J 0

k k k

k

(On peut diviser par Ik qui est > 0 : Ik = (/2)  (0) avec '(t) = cos2k+1t > 0 sur [0, /2[.) Par encadrement, on obtient alors le résultat.

2°) a) Avec u = cos2kt, v' = 1, u' = 2k (sin t) cos2k1t, v = t (u,v de classe C1 sur I) :

/2

0

1 k 2 2

/ 0

1 k 2 2

0/ k 2 2

/ 0

k

k 2k cos2 tdt [t cos t] 2k tsintcos tdt 2k tsintcos tdt

I

Avec u = sin t cos2k1, v' = t, v = t2/2,

u' = cos2kt  sin2t (2k1) cos2k2t = cos2kt + (cos2t  1) (2k1) cos2k2t = 2k cos2kt  (2k1) cos2k2t :





0/2

2 k 2 k

2 2

0/ 1 k 2 2

k (2kcos t (2k 1)cos t)dt

2 ] 1 t cos t 2 sin [t k 2 I

Ik = k( (2k1)Jk1  2kJk )

b) On divise la relation précédente par Ik :



 

  

k k k

1 k

I kJ I 2

)J 1 k 2 ( k 1

D'après 1°)c) :

1 k

k I

k 2

1 k

I 2

Par conséquent :



 

 



 

 

 

k k 1 k

1 k 2 k

k 1

k 1 k

I J I

k J I 2

kJ 1 2 k 2

k 2 I )J 1 k 2 ( k 1

D'où le résultat.

c) I0 = /2 ; J0 = 3/24... Soit uk =Jk/Ik.

 



 

 

n

1

k n

n 0 n 0

1

k k 1 k 0 n

n 2 I

J I 2 J ) u u ( 2 ) u u ( k 2

S 1

(2)

Jn/In tend vers 0 d'après 1°), et donc Sn tend vers 2 J0/I0 = 2  3/24  2/ = 2/6 quand n tend vers +.

Nous pouvons donc écrire :



1 k

2

2 6

k 1

d) Après ce beau résultat, nous retombons dans les trivialités (utiles) ! : k(k+1)  k2  k(k1) > 0, donc...Mais

n p 1 n

k 2

n p

n k

S 1 S

et l'encadrement précédent fournit :

n p

1 n k n p n p

n

1 n

k k

1 1 k S 1

1 S k

1 k 1

En étant attentif à ces nouveaux dominos :

p n

1 n S 1 1 S

p n

1 1 n

1

n p

n

Avec p  +, par encadrement on obtient : 1/(n+1)  S  Sn  1/n, puis : 1/n  Sn  S  1/(n+1), puis :

n 2

n 1 ) 1 n ( n

1 n

1 1 n

1 n

S 1 S

0

e) Il suffit de prendre n tel que 1/n2  106, soit n  1000.

program essec;

var s : real ; k : integer ; BEGIN

s := 0 ;

for k := 1 to 1000 do s := s + 1/sqr(k) ; s := s +0.001 ;

writeln(s) ; END.

et toc !

Un bien bel exercice strictement dans les limites du programme et qui établit de façon élémentaire un résultat non trivial. Ce résultat est établi classiquement en utilisant les séries de Fourier. Une autre démonstration utilise des techniques assez lourdes de trigonométrie. Celle-ci paraît originale...

Le deuxième exercice est moins folichon...

Exercice 2 Partie I

1°) a) ; J I

0 1 0

0 0 1

1 0 0 J

; 0 0 1

1 0 0

0 1 0

J 2 3

.

b) c) Pour tout M(x,y,z) de E, M(x,y,z) = xI + yJ + zJ2, donc E est un sev de M3(R), de famille génératrice (i, J, J2). xI + yJ + zJ2 = 0  M(x,y,z) = 0  x = y = z = 0, cete famille est donc libre et est donc une base de E.

2°) a) M(x,y,z)  M(x',y',z') = (xI + yJ + zJ2)  (x'I + y'J + z'J2).

En développant et en utilisant J3 =I, J4 = J, on obient

M(x,y,z)  M(x',y',z') = (xx'+yz'+zy')I + (xy'+yx'+zz')J + (xz'+yy'+zx')J2 appartient à E. OUI, les matrices M(x,y,z), M(x',y',z') commutent...

b) Yaka remplacer dans l'égalité ci dessus x' par x2  yz, etc, on trouve : M(x,y,z)  M(x2yz, z2xy, y2zx) = (x3 + y3 + z3  3xyz)I

(3)

Le développement (plus ou moins) patient de (x+y+z)[(xy)2 + (yz)2 + (zx)2] conduit à 2x3 + 2y3 + 2z3  6xyz, d'où la conclusion :

M(x,y,z)  M(x2yz, z2xy, y2zx) = (1/2) (x+y+z)[(xy)2 + (yz)2 + (zx)2] I (1)

c) Si x+y+z  0 et x, y, z "pas tous égaux", alors a = (1/2) (x+y+z)[(xy)2 + (yz)2 + (zx)2]  0, donc d'après (1) M(x,y,z) est inversible, d'inverse (1/a) M(x2yz, z2xy, y2zx).

d) Réciproquement, si M(x,y,z) est inversible d'inverse M1, on obtient en multipliant (1) par M1 : M(x2yz, z2xy, y2zx) = a M1.

Supposons a = 0. On a alors M(x2yz, z2xy, y2zx) = 0, donc x2yz = z2xy = y2zx = 0 d'après 1°).

0n en déduit x2 = yz, z2 = xy, y2 = zx, puis x3 = y3 = z3 , puis x = y = z (car la fonction x  x3 est une bijection de R sur R) , puis M(x,y,z) = x M(1,1,1) qui n'est pas inversible (deux colonnes égales).

Par conséquent a  0, et M est inversible ssi a  0.

3°) a)  valeur propre de M(x,y,z)   X  0, [M(x,y,z)  I]X =0  X  0, M(x,y,z)X = 0  M  I non inversible.

b) M(x  (x+y+z), y, z) = M(yz, y, z) n'est pas inversible d'après 2°) c), donc x+y+z valeur propre de M(x,y,z) d'après 3°) a).

Pour le sous espace-propre associé, on effectue L3  L1 + L2 +L3 sur la matrice M(yz, y, z), puis :

* si z  0, L3  zL3  yL2. On aboutit à la matrice

) yz y z ( yz y z 0

y z

y z

0 0

0

2 2 2

2

y2 + z2 + zy n'est jamais nul : considéré comme un polynôme du 2nd degré en y, son discriminant 3z2 est négatif,car z  0. En notant a, b, c les coordonnées des vecteurs propres, on a donc le système :

 

zb yc z)b (y za

c b

Donc a = b = c car z  0.

* si z = 0, on a le système :

 

0 yb ya

0 yc yb

Si y  0, on retrouve a = b = c ; si y = 0, tout (a,b,c) de R2 est solution.

En résumé, le sous-espace propre associé à la valeur propre x+y+z est Vect(1,1,1) si y, z "pas tous nuls", R3 sinon.

c)  valeur propre de M(x,y,z)  M(x,y,z) non inversible  x   + y +z = 0 OU x   = y = z 

 = x + y + z car y  z. Avec une seule valeur propre, M(x,y,z) n'est pas diagonalisable, sinon il existerait P inversible telle que M(x,y,z) = P I P1 = I, donc x =  et y = z = 0 ; or y  z...

d) Avec y = z, M(x,y,z) est symétrique donc diagonalisable. Les valeurs propres sont x + 2y et  tel que x   = y,  = x  y.

4°) a) b) c) Après ces calculs quelque peu pénibles, le rythme s'accélère...On trouve

2 1 1

1 2 1

1 1 1 3 P 1

; 1 0 1

0 1 1

1 1 1

P 1

(4)

De M(x,y,z) = P D P1 on déduit comme d'habitude [M(x,y,z)]n = P Dn P1 et des calculs sans surprise conduisent au résultat annoncé (les M(1,1,1) et M(2,1,1) ne sont là que pour faire joli ( et continuer l'exercice !), la "table de multiplication " des M(x,y,z) n'étant pas très appêtissante...).

Partie II

1°) a) b) c) Zut alors, on ne nous laisse même pas le plaisir de citer cette fameuse formule ! Bref : M = M(12p, p, p)

En notant Pn la matrice colonne an bn cn : Pn+1= M Pn ; Pn = Mn P0

puis :

Pn = [(1/3) M(1,1,1) + (1/3) (1  3p)n M(2,1,1)]P0

P0 est la matrice colonne 1 0 0, Pn est donc la première colonne de la matrice Mn.

Avec 0 < p < 1/2, il se trouve que 1 < 1  3p < 1, donc an, bn, cn tendent, à la surprise générale, vers 1/3...

2°) a) X1 + X2 + ... + Xn est le nombre de passage en A entre les instants 0 et n, mn le nombre moyen de passages entre les instants 0 et n...

On a mn = E(X1 + X2 + ... + Xn) = m1 + m2 + ... + mn (linéarité de l'espérance). Comme Xk suit une loi de bernoulli de paramètre mk = P(Xk = 1) = P(Ak), on obtient :

n

1 k

1 k n

n 1 (1 3p)

) p 3 1 ( ) p 3 1 ( 3 2 3 ) n p 3 1 3( 2 3 m 1

d'où le résultat annoncé. mn est équivalent à n/3 (l'autre terme tend vers une valeur finie).

b) Mutatis mutandis, les nombre moyens de passage en B et en C entre les instants 0 et n sont :

n

1 k

n 1

k n

p 3

) p 3 1 ( )1 p 3 1 ( 3 n 1 )

p 3 1 ( 1

) p 3 1 ( ) p 3 1 ( 3 1 3 ) n p 3 1 3( 1 3 1

3°) a) Une jolie question. On va utiliser la formule des probabilités totales, mais avec quelque soin car la probabilité de base est une probabilité conditionnelle :

) B ( P

) B A ( ) P A ( P

n Bn n

L'événement Bn+1 est la réunion disjointe des événements (An  Bn+1) , (Bn  Bn+1) , (Cn  Bn+1). Le deuxième est de probabilité (conditionnelle) nulle, et on a pour le premier :

) B ( P

) B B A ( ) P B A ( P

n 1 n n 1 n

n

Bn n

Donc :

n n n

n 1 n n n

1 n 1 n

n

B n 1 b

p a )

B ( P

) A / B ( P ) A ( P )

B ( P

) B A ( ) P B A (

P n

De même :

n 1 n

n

B n 1 b

p ) c B C (

P n

Finalement :

b p 1

p c b 1

p ) a B ( P

n n n 1 n

Bn n

Pas si évident que ça...

b) TB () = N* ,et pour tout k  N* :

n

1 k

n

) p 3 1 ( 1

) p 3 1 ( 1 3 1 3 n

(5)

k 1 k 2

1

B k) B B B B

T

(

D'après la formule des probabilités composées généralisée :

p ) p 1 ( ) B B ...

B B / B ( P ) B ...

B B / B ( P )

B / B ( P ) B ( P ) k T (

P B 1 2 1 k1 1 2 k2 k 1 2 k2 k1 k1

Donc TB suit la loi géométrique de paramètre p, et E(TB) = 1/p.

c) Idem pour TC, car B et C jouent le même rôle par rapport à A.

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