La Chaux-de-Fonds, Mercredi 10 Février 1937. Bureaux : Rue de la Serre, 58 Cinauante-deuxième Année. — N ° 6
IA ÏMRfflON HORLOOÈRE
S U I S S E -
O R G A N E de la CHAMBRE SUISSE DE L'HORLOGERIE, des CHAMBRES DE COMMERCE, des BUREAUX DE CONTRÔLE, des A S S O C I A T I O N S PATRONALES de r INFORMATION HORLOGÈRE SUISSE et de la FIDUCIAIRE HORLOGÈRE SUISSE (Fidhor)
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Paraissant le Mercredi à La Chaux-de-Fonds
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Chs-Ed. Guillaume à l'honneur
Samedi 23 janvier, 3 heures.
U n e agitation anormale règne dans le Bureau international des Poids et Mesures, ordinaire- ment si calme et si tranquille.
U n e douzaine d e voitures sont alignées dans la cour.
E t u n e cinquantaine de personnes, d o n t la b o n n e moitié portent à la boutonnière rubans ou rosettes, envahissent la salle d e réunions.
Il s'agit d'une manifestation d e sympathie à l'égard d e M . Charles-Ed. Guillaume; qui vient de prendre sa retraite d e directeur après plus d'un demi siècle de services dans les laboratoires d e cet établissement d e haute précision.
Le mot services convient admirablement.
Il est particulièrement à sa place pour spéci- fier le rôle joué p e n d a n t ce demi-siècle par M.
Guillaume e n faveur de la chronométrie et d e la géodésie.
Le pendule, le balancier, le spiral o n t b é n é - ficié d e ses études et d e ses découvertes au cours du premier tiers du vingtième siècle et la p r é - cision d e la mesure du temps est devenue, grâce à elles, d'une élégante simplicité. E t je n e crois
E as que son nom soit ignoré d'aucun artisan orloger. C'est un savant dans le genre de H u y - gens. U n savant lettré.
Le Comité qui s'est constitué en vue d e r e - mettre à M . Guillaume, une plaquette à son effigie, œuvre d u graveur D a m m a n n , sous la
P résidence de M . D u n a n t , ministre d e Suisse à aris e t d e M. Volterra, président du Comité international des Mesures comprenait le Prési- d e n t ' e t les Secrétaires d e l'Académie des Scien- ces d e Paris, le Président et les membres du Bureau d e l'Académie des Sciences de Suède, les recteurs des Universités de Paris, de Genève, de Neuchâtel et de Lausanne, le recteur d e l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich, les Présidents d e la Société française de physique, de la Société astronomique et de la Société chronométrique d e France, de la Société fran- çaise des électriciens, de la Société helvétique des sciences naturelles, d e la Chambre suisse de l'Horlogerie, d e la Société suisse d e chronométrie e t d e la Société horlogère de France.
E n faisaient également partie les Conseils d ' a d - ministration d e la Société de l'Air liquide, d e la Société de Commentry-Fourchambault et D e c a - zeville et des Fabriques de spiraux réunies, ainsi que le Centre d'information du Nickel.
Le Gouvernement français a profité d e cette occasion pour nommer M. Guillaume g r a n d offi- cier de la • Légion d'honneur.
C est le sous secrétaire d'Etat, M . Jean Perrin, I eminent physicien, qui s'est chargé d e remettre cette decoration qui honore l'ordre de la Légion d h o n n e u r autant que le nouveau titulaire.
Cette remise s'est effectuée très simplement, mais d e façon fort touchante sous u n e amicale accolade.
E t pas d e discours! Mais une émotion géné- rale.
E t compréhensible!
1888-1936! 53 a n s !
C'est, en effet, e n 1883 que M. Guillaume est entré au Bureau international, dirigé alors par le suédois Ole Broch.
E t c'est 13 ans après que, petit-fils et fils d'hor- logers, il lui tomba sous la main une b a r r e de ferronickel à 30 pour 100 du second de ces métaux.
Officiellement, cette barre allait être mise au rancart, comme trop sensible au magnétisme pour être admise dans le domaine des mesures d e haute précision.
Heureusement, avant d e procéder à son expul- sion, M . Guillaume eut la b o n n e idée de cher- cher son coefficient de dilatation.
Vous vous figurez quel fut son épatement e n constatant que ce coefficient n'était que moitié d e celui du fer! Son sang n e fit qu'un tour.
C'était la porte de l'avenir expérimental qui s'ouvrait toute grande devant lui! Il importait d e ne point la laisser se fermer.
Le Bureau international était malheureusement un pauvre bureau dans les tiroirs duquel il n'y avait pas un rotin disponible!
Mais il était e n relation avec la Société de Commentry-Fourchambault d o n t le directeur était M. H e n r i Fayol.
C e directeur était u n véritable homme d e gé- nie. Q u a n d M . Guillaume vint lui soumettre son cas et lui faire part d e ses espoirs, il répondit simplement: « Vos expériences sont intéressan- tes. Poursuivez les. Nous sommes avec vous. »
La série des études devait durer trente ans et porter sur six à sept cents types d'alliages diffé- rents, mises gracieusement à la disposition du savant par H e n r y Fayol. Elle l'a mené à la cérémonie du 23 janvier, e n le faisant passer par Stockholm, où il reçut du roi de Suède le prix Nobel de Physique, de 1919-1920.
Sauf erreur, M. Guillaume a d o n n é , en 1897, six communications sur ses travaux. Q u a t r e , d'or- d r e général, o n t paru dans les Comptes-Rendus d e l'Académie des Sciences d e Paris, sous le titre de Recherches sur les aciers au nickel, avec les sous-titres: Dilatation, Propriétés diverses, Propriétés magnétiques, Déformations permanen- tes, Transformations magnétiques et dilatations, Résistance électrique. Elles o n t été présentées le 25 janvier, le 5 avril, le 18 juin et le 26 juillet.
Les Procès-verbaux du Bureau international en renferment u n e intitulée: E t u d e sur les alliages propres à la construction des étalons. Enfin, le
« Journal suisse d'horlogerie » a d o n n é , en sep- tembre: le Calcul d'un pendule compensé en acier au nickel.
C'est e n mars 1897 que M . Paul Berner avait annoncé dans cette revue les premiers essais d e M. Guillaume sur dix-sept alliages différents d'acier au nickel. Sa note avait été suivie, e n juillet d e la même a n n é e , d'un important article d e M . le professeur T h u r y , sur « Un nouveau pendule compensateur et l'Alliage d e S è v r e s » . La dernière publication officielle d e M . Guil- laume sur ce vaste sujet, date d e 1927, et est intitulée: Recherches métrologiques sur les Aciers au nickel. Elle comporte 240 pages du T o m e XVII des T r a v a u x et Mémoires du Bureau inter- national des Poids et Mesures, et résume toutes les recherches effectuées par l'auteur au cours d e trente ans.
E n t r e ces deux dates, j'ai relevé quarante neuf notes, communications ou brochures dans les publications suivantes: Comptes rendus de l'Aca- démie des Sciences de Paris, Journal suisse d'horlogerie, Comptes rendus du Congrès d e Chronométrie d e 1900, Journal d e Physique, Archives des Sciences physiques de Genève, A r - chives des Sciences physiques e t naturelles d e Neuchâtel, Proceedings of the Physical Society d e Londres, Bulletin d e la Société industrielle d e Mulhouse, Conférences Nobel, Revue d e l'Industrie minérale, Bulletin scientifique des E t u - diants d e Paris, Comptes rendus du Congrès chronométrique d e 1923, Annales françaises d e
Chronometrie, Editions Forum, Editions M a - gron, Procès-verbaux du Bureau international des Poids et Mesures.
E n finissant, j'indiquerai quelques-unes des personnalités scientifiques, chronométriques et métrologiques qui ont assisté à cette belle et sim- ple cérémonie, e n dehors d e M . J e a n Perrin, sous-Secrétaire d'Etat, président d e l'Académie des Sciences l'an dernier.
Cette Académie était représentée, e n outre, par M M . Lacroix, secrétaire perpétuel, Cotton, Georges Claude, le g r a n d maître de l'Air liquide et le général T i l h o .
M . Portevin représentait la Société française d e Physique d o n t M . Guillaume fut le seul prési- d e n t étranger, et M . Chrétien l'Institut d ' O p t i - que.
M M . Chevenard et d e Mijolla, la Société d e Commentry-Fourchambault e t Decazeville.
M M . Gustave Brandt et Paul Ditisheim, les chronométriers.
M. D u n a n t , le Gouvernement helvétique.
M. le colonel Roux, la Revue d e métrologie pratique, etc.
M . Cabrera, le Bureau international.
T o u t le m o n d e s'est retiré enchanté.
Le ciel avait été radieux!
L'Espace et le T e m p s avaient apporté leur gra- cieux concours!
E t la méchante politique était restée à cent pieds sous terre.!
Leopold R E V E R C H O N .
Chambre suisse du Commerce
"^0 La Chambre suisse du commerce a tenu sa 132e séance à Zurich le 5 février 1937 sous la pré- dence de son président, M. le Ministre Hans Sulzor.
Elle s'est occupée tout d'abord de la question si impor- tante pour notre économie nationale de la réorgani- sation et de l'assainissement des Chemins de fer fédé- raux, problème qui ne pouvait pas manquer de sus- citer une discussion extrêmement nourrie. On sait que le Conseil fédéral a présenté à l'Assemblée fédérale, le 24 novembre 1936, un messsage à l'appui d'un pro- jet de loi sur les Chemins de fer fédéraux. C'est ce projet qui a servi de base aux délibérations de la Chambre suisse du commerce.
La Chambre suisse du commerce a tenu à exprimer les très vives inquiétudes qu'elle éprouve en présence de la situation désastreuse des Chemins de fer fédé- raux. Cette situation est plus grave qu'on ne le croit souvent et il est à craindre qu'elle n'ait les plus déplo- rables répercussions sur le crédit de la Suisse. Notre économie nationale ne pourrait pas supporter à la longue qu'une entreprise d'Etat de cette importance accumule sans cesse de nouveaux déficits sans être pour cela à même de répondre aux exigences du commerce, de l'industrie et du tourisme en appliquant des tarifs modérés. Comme la Confédération est respon- sable des dettes des Chemins de fer fédéraux, la situa- tion de ceux-ci, déjà à ce titre, intéresse directement notre crédit national.
La Chambre suisse du commerce estime que le pre- mier but de la réorganisation des Chemins de fer fédéraux doit être de soustraire ceux-ci à la politique.
C'est une condition indispensable si l'on veut procéder à un redressement réel et durable. Il est inadmissible, en effet, que la gestion de nos chemins de fer soit soumise à toutes sortes d'influences auxquelles les con- sidérations économiques et commerciales, qui seules devraient être déterminantes, sont totalement étran- gères. Il est donc indispensable de conférer aux Che- mins de fer fédéraux une large autonomie ainsi que la personnalité juridique. Les autorités elles-mêmes avaient
32 F E D E R A T I O N H O R L O G E RE S U I S S E N
u6. 10 Février 1037
admis, il y a trois ans environ, la nécessité de don- ner la personnalité juridique aux C. F. F. Elles avaient môme présenté de très bons arguments en faveur de ce point de vue. Alors même que ces arguments ont conservé toute leur valeur, le Conseil fédéral a cru devoir renoncer au principe de la personne juridique indépendante. Il motive ce changement d'opinion en se basant sur des considérations ayant trait aux rela- tions des C. F. F. et de leurs créanciers et concernant le statut du personnel. Pour le Conseil fédéral, le succès de la réforme dépend moins de la forme juri- dique donnée à l'entreprise que de l'organisation effec- tive de l'administration, de l'exploitation et du régime financier, ainsi que de la répartition des responsa- bilités. Il semble cependant que les Chemins de fer fédéraux seraient mieux à même de s'acquitter en toute indépendance de leur tâche économique s'ils jouissaient de la personnalité juridique. La Chambre suisse du commerce n'a donc pas cru pouvoir aban- donner un point de vue qu'elle a défendu de tout temps et qui a encore été approuvé par l'Assemblée des délégués de l'Union suisse du commerce et de l'industrie lors de sa séance du mois de juillet 1936.
Selon la Chambre suisse du commerce, le conseil d'administration des Chemins de fer fédéraux doit jouir de compétences étendues et ses responsabilités, par conséquent, doivent être aussi déterminées. Ce conseil doit être un véritable organe directeur prenant une part active à la gestion de l'entreprise. Il est nécessaire à cet effet qu'il soit composé d'un nombre restreint de personnalités connaissant tous les rouages de notre économie nationale. C'est à cette condition que les décisions de ce conseil seront vraiment appro- priées aux besoins du pays et conformes à ses intérêts généraux véritables.
Quant au statut du personnel, la Chambre suisse du commerce considère qu'il faut le soustraire complète- ment aux décisions du Parlement. C'est là une consé- quence logique du principe de la « dépolitisation » de nos Chemins de fer fédéraux.
La question du désendettement des Chemins de fer fédéraux constitue évidemment un très gros problème Le projet du Conseil fédéral prévoit, à son article 19, que la Confédération fournira aux Chemins de fer fédéraux un capital de dotation de 700 millions de francs et qu'elle les mettra en outre en mesure d'amor- tir l'excédent du prix de rachat sur les frais d'éta- blissement, les dépenses à amortir figurant au bilan et le solde passif du compte de profits et pertes tel qu'il sera établi à la date de l'entrée en vigueur de la loi. On constate que ce projet va très loin dans la voie du désendettement des C. F. F. aux frais de la collectivité. Aussi la Chambre suisse du commerce considère-t-elle que c'est là le maximum qui puisse être admis. Selon elle, ce désendettement ne peut se justifier que si l'on prend au préalable toutes les mesures devant permettre aux Chemins de fer fédéraux de réaliser des économies extrêmement sévères allant plus loin que celles qui sont prévues dans le projet, de manière "à pouvoir aussi renter le capital de dota- tion. Cette dernière exigence est basée sur des consi- dérations économiques et commerciales extrêmement saines auxquelles tout élément psychologique n'est d'ail- leurs pas absolument étranger. Il faut en effet que les Chemins de fer fédéraux ne perdent jamais de vue que ce capital de dotation de 700 millions de fr. ne cons- titue pas une manière de don qui leur serait fait, mais bien une espèce de capital social mis à leur dispo- sition, capital qu'ils ont l'obligation de renter.
On sait que la caisse de pensions et de secours des Chemins de fer fédéraux se trouve dans une situation extrêmement grave. Aussi la Chambre du commerce tient-elle pour indispensable que l'assainissement des Chemins de fer fédéraux comporte une réorganisation simultanée de cette caisse de pensions et de secours.
Sans cette réorganisation l'assainissement des C. F. F.
ne serait pas complet. On ne peut pas admettre que notre grande entreprise nationale ~de transport par rail ait une caisse de pensions dont le déficit atteint des chiffres énormes. 11 ne s'agit pas de deux pro- blèmes différents, mais de deux éléments du même problème. Quant à l'assainissiment de la caisse de pen- sions et de secours des Chemins de fer fédéraux, il doit être réalisé par une réduction de ses prestations qui sont manifestement trop fortes et une adaptation des. contributions des assurés à l'état de la caisse. U serait inadmissible qu'ici encore ce soit la collec- tivité, c'est-à-dire le contribuable qui fasse les frais de l'affaire.
La Chambre suisse du commerce a également con- sacré son attention au problème de l'emploi ration- nel du personnel. Elle préconise et demande à ce sujet une meilleure adaptation de la réglementation des conditions de travail à la situation; il faut s'efforcer d'atteindre ce but avant tout en ayant recours immé-
diatement à toutes les possibilités de la loi concernant la durée du travail dans l'exploitation des chemins de fer et des entreprises de transport.
La Chambre suisse du commerce considère que le problème rail-route et celui de la réorganisation et de l'assainissement des Chemins de fer fédéraux doivent être résolus simultanément. En effet, les milieux éco- nomiques ne peuvent admettre que les conditions de concurrence entre le rail et la route fassent l'objet d'une réglementation que s'ils ont la certitude que la réorganisation et l'assainissement des Chemins de fer fédéraux seront satisfaisants. Le trafic privé, qui joue en quelque sorte le rôle d'un régulateur en ce qui concerne le prix des transports, doit rester libre, sans aucune réserve quelconque. Cette liberté doit être non seulement théorique, mais effective. Quant au trafic professionnel, il doit être soumis à une réglementation tenant compte des besoins légitimes de notre écono- mie nationale. Les nécessités de l a défense nationale ne doivent également pas être négligées dans cette réglementation. On sait, en effet, le rôle essentiel que joue actuellement la motorisation d'une armée.
La Chambre suisse du commerce a exprimé le
« postulat » général que le problème des Chemins de fer fédéraux doit être envisagé et résolu dans son ensemble. 11 est nécessaire que la nouvelle organisation des chemins de fer et le désendettement prévu offrent absolument toute garantie qu'il s'agit d'un assainisse- ment définitif. Il est indispensable de prendre toutes les mesures nécessaires pour que la situation regrettable actuelle, dont nous ne sortirons qu'au prix des plus grands sacrifices, ne se reproduise pas. 11 faut que l'on ait la certitude que les Chemins de fer fédéraux seront à même de remplir leur tâche économique en réduisant considérablement les tarifs qui sont en vigueur à l'heure actuelle. N'oublions pas que les Chemins de fer fédéraux ne constituent pas une fin en eux-mêmes, mais qu'ils doivent être au service de l'économie natio- nale. Ce n'est que si ces conditions sont remplies que les milieux économiques peuvent donner leur appro- bation à une réforme des Chemins de fer fédéraux et que l'on peut demander au peuple suisse de prendre sur lui les charges considérables que représente leur assainissement.
La Chambre suisse du commerce a entendu ensuite des rapports au sujet des dernières négociations con- cernant les traités de commerce et les accords de paie- ment. On connaît l'importance de ces conventions pour noh'c économie nationale. L'application des accords de paiement en particulier ne reste pas sans nous causer souvent de sérieux soucis. On ne peut qu'espérer que les circonstances très particulières qui nous ont imposé la conclusion de ces accords fassent place le plus rapidement possible à une situation plus normale.
Contrôle de la m a r c h e des monfres
Bureau officiel de Saint-Imier.
Du 1er janvier au 31 décembre 1936, le nombre des montres déposées pour subir les épreuves réglemen- taires de ce Bureau est de 113 pièces, dont 107 à re- montage quotidien et 6 pièces S jours. En outre, il a été observé 45 montres dont 21 pièces petit format pour essais de spiraux.
Il y a eu pendant cette période 4 déposants et 11 régleurs.
En 1935, il a iété contrôlé les marches de 104 montres.
Bulletins, Echecs et Retraits Bulletins délivrés avec mention Bulletins délivrés sans mention Echecs et retraits
Totaux Genres de bulletins
Bulletins français Totaux
1 jour
31 12 19
S jours
— 6
—
lets
18 25 2 62
43
45
43 Bulletins délivrés. — Déposants
1 jour, Ire classe
Fabrique des Longines S. A., St-Imier M. U. Brahier, St-Imier
Ecole d'horlogerie, St-Imier Totaux
8 jours:
Fabrique des Longines S. A., St-Imier Bracelets:
Fabrique des Longines S. A., St-Imier Fabrique Eterna, Schild Frères, Granges
Totaux 18
avec sans mention
25 2 4 31
U
— 1 12
avec sans mention
— 6
avec sans mention
15 3
— 25
Pourcentage des exigences non
.Montres 1 jour, Ire classe Marche diurne moyenne Variation moyenne Plus grande variation
Différence entre H. H. et H. B.
Différence entre V. H. et V. G.
Différence entre V. H. et V. D.
Différence du plat au pendu Variation par degré centigrade Erreur' secondaire
Reprise de marche Montres bracelets Marche diurne moyenne Plus grande variation
Différence entre IL IL et II. B.
Plus grande différence entre 2 marches Variation par degré centigrade Reprise de marche
Montres 8 jours
Différence entre IL H. et IL B.
Différence du plat au pendu Variation par degré centigrade Erreur secondaire
Montres 1 jour, Ire classe Plus grande variation
Différence du plat au pendu Montres bracelets
Différence entre H. II. et IL B.
Plus grande différence entre 2 marches
1) Calcul relatif au nombre de bulletins délivrés.
2) Calcul relatif au nombre de pièces observées! >
N.-B. — Une montre échouant à la mention pour plusieurs critères compte pour autant d'échecs.
satisfait
') Puur de la Nombre de pièces
2 1 :
i
2 .3 5 2 4 5 8 4 9 15 9 1 1 3
1 2
2) Pour du Nombre de pièces
2 1 1 1
e s 'yjitention mention
Pourcentage
. 3,38 ' 1,69
11,83 1,69 3,38 5,07 8,45 3,38 6,76 8,45 1.86 0,93 2,09 3,48 2,09 0,46 16.6 50,0 16,6 33,2
l'obtention bulletnî
Pourcentage
3,22 1,61 2,22 2,22
Chronique du t r a v a i l
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Le marché suisse du travail pendant le moi/ de Décembre 1936.
Il ressort du rapport de l'Office fédéral de l'indus- trie, des arts et métiers et du travail, que le marché suisse du travail a continué à se présenter en décembre 1936 dans de meilleures conditions que l'année précé- dente; il en est ainsi depuis que fut décrétée la déva- luation monétaire. Le nombre des personnes cher- chant un emploi, inscrites dans les offices du travail, qui dépassait encore les nombres correspondants de l'année précédente d'environ 13,800 à fin septembre, 4500 à fin octobre et 800 à fin novembre, était d'envi- ron 13,900 moins élevé à fin décembre 1936 qu'à fin décembre 1935. Le chômage a, au vrai, encore augmenté au cours du mois considéré, comme il arrive d'ordinaire à ce moment de Tannée; mais l'augmentation fut de nouveau sensiblement plus faible que l'année précé- dente; sans doute le temps relativement favorable à l'exécution des travaux de plein air y a-t-il aussi con- tribué. Le nombre des personnes en quête d'un emploi a augmenté de 8301 en décembre 1936, contre 23,035 en décembre 1935.
La montée subie par le nombre des chômeurs con- cerne surtout l'industrie du bâtiment (-j- 7945) et les professions qui en dépendent dans le travail des métaux et du bois. Dans l'industrie hôtelière et les services domestiques, le marché du travail s'est allégé dans une plus forte mesure que l'année précédente. Dans les autres groupes professionnels, le nombre des personnes cherchant un emploi n'a pas sensiblement changé.
La plupart des groupes professionnels présentaient un moindre nombre de chômeurs à fin décembre 1936 qu'à fin décembre 1935. La différence en moins atteignait 4206 dans le bâtiment, 3332 dans les métaux, 2900 dans l'horlogerie et 2736 dans le textile.
104,842 personnes cherchant u n emploi étaient ins- crites à fin décembre 1936 dans les offices du travail (96,541 à la fin du mois précédent, 118,775 à fin décem- bre 1935). Environ 12,100 étaient occupées à la fin du mois aux travaux de secours et dans les camps de travail subventionnés par la Confédération, c'est-à-dire à peu près le même nombre qu'à la fin du mois pré- cédent, mais environ 5000 de plus qu'à fin décembre 1935. En outre, environ 600 participaient à des cours divers destinés au développement professionnel des chômeurs. Déduction faite de ces deux catégories de personnes qui étaient les unes et les autres occupées, mais qui entrent néanmoins dans le nombre total des chômeurs inscrits, le nombre des personnes complète- ment privées d'ouvrage se réduisait à environ 92,100 à fin décembre 1936. Quant au nombre des offres d'em- ploi inscrites, il était de 964 à la fin du mois consi-
M°6. — 10 Février 1937 F É D É R A T I O N H O R i . O G È R E S U I S S E 33
déré, contre 1010 à la fin du mois précédent et 998 à fin décembre 1935.
Dans l'industrie horlogère, le nombre des chômeurs a légèrement augmenté ( + 196), bien moins^ d'ailleurs que les années précédentes pendant le même mois.
C'est un changement qu'on constate régulièrement après l'exécution des ordres en note pour les fêtes de fin d'année. Comparé à ce qu'il était l'année précédente à pareille date, l'état du marché du travail est en nota- bre progrès, puisqu'il accusait 6526 sans-travail à fin décembre 1936, contre 9426 à fin décembre 1935.
Nombre des assurés à fin Novembre 1936
59,887 40,866 19,021 Chômeurs complets par 100 assurés à fin nov. 1935 Oct. 1936 nov. 1936 Caisse de chômage F O M H 17,8 18,5 19,5 dont: ouvriers sur métaux 14,4 17,0 18,2 horlogers 25,2 21,8 22,1
Chômeurs partiels par 100 assurés afin nov. 1935 oct. 1936 nov. 1936 Caisse de chômage F O M H 14,8 11,7 11,2 dont: ouvriers sur métaux 11,8 9,4 9,0
horlogers 21,2 16,7 16,0 Caisse de chômage de la F. O. M. H.
dont: ouvriers sur métaux horlogers
Exposition/, Foire/ et Congre/
France. — Journées de la Chronometrie et de la Métrologie.
La Société chronométrique de France et la Société Française des Mécaniciens organiseront, à l'occasion de l'Exposition Universelle de Paris, des « Journées de la Chronometrie et de la Métrologie », les 6, 7 juil- let 1937 et éventuellement jours suivants.
O s Journées, tant celles de Chronometrie que celles de Métrologie, se tiendront à l'Hôtel de la Société dès Ingénieurs Civils de France, 19, rue Blanche à Paris.
Les Journées de la Chronometrie auront autant que possible un caractère international dans le cadre des réunions de la Société Chronométrique de France. On entend par là que cette- dernière Société reportera à cette WVate son Assemblée Générale qui se tient ordi- nairement en mai; qu'elle demande à tous les cher- cheurs, aussi bien français qu'étrangers, qu'ils soient ou non inscrits au nombre de ses membres, qui tra- vaillent au progrès de la Chronometrie, de venir expo- ser ces jours-là les résultats de leurs recherches.
Elle invite ceux qui s'intéressent à des titres divers aux problèmes posés par la mesure du temps, tant en France qu'à l'étranger, à assister à ces séances et elle leur propose de faire coïncider avec ces dates celles de la visite qu'ils ne manqueront pas de faire à ^'Exposition Internationale de Paris.
| Par ailleurs, les Journées de la Métrologie, qui se tiendront simultanément et dans le même local, consti- tueront pour tous un très grand attrait.
Les deux séries de Journées seront préparées indé- pendamment, mais parallèlement et en plein accord par ce^ deux organismes, et les personnes qui participe- ront aux unes seront invitées à assister aux autres.
Des indications seront données ultérieurement qui fixeront le programme de ces Journées. Tous ceux qui désirent y faire des communications ou des con- férences dans l'ordre de la Chronometrie sont invités à avertir au plus tôt l'un des deux Secrétaires Géné- raux de la Société Chronométrique de France: René BÀILLAUD, Directeur de l'Observatoire National de Besançon; Jules HAAG, Directeur de l'Institut de Chronometrie de l'Université de Besançon.
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meCongrès international du Biboa.
Le Congrès a été fixé comme ci-dessous, tenant compte qu'à la même époque se tiendra à Paris l'Exposition Internationale des Arts et Techniques clans la vie moderne. Les dates indiquées sont provi- soires.
Lundi 14 juin.
19 h. 30 Séance des Présidents du Bureau 1935-1937.
Mardi 15 juin.
9 h. 30 Réunion des Congressistes.
10 h 30 Election du Bureau (Présidence) pour 1937- 1939 et Constitution des Commissions.
11 h Visite de l'Exposition. Réception officielle à la Section Française des industries représentées
lh au Congrès.
15 h. 30 Visite des stands de la Bijouterie, Joaillerie, Orfèvrerie dans les différents pavillons étran- gers.
' Mercredi 16 juin.
14Ti. 30 Séance plénière d'ouverture des Travaux du Congrès. Lecture des rapports.
21 h. Soirée officielle à l'Exposition.
Jeudi 17 juin.
9 h. 30 Réunion des Commissions.
14 h. 30 Commissions, Préparation des résolutions.
17 h. Visite du Service Public du Contrôle des Dia- mants, Perles Fines et Pierres Précieuses de la Chambre de Commerce de Paris.
Réception à l'Hôtel de Ville.
Vendredi 18 juin.
9 h. 30 Séance du Bureau. Adoptation des résolu- tions.
14 h. 30 Séance plénière de clôture des travaux du Congrès. — Réception à l'Hôtel de Ville.
Chronique financière et fiscale
Société de Banque suisse.
Le Conseil d'administration proposera à l'Assemblée générale des actionnaires de reviser partiellement les statuts pour les adapter aux dispositions de la loi fédérale sur les banques et les caisses d'épargne, du 8 novembre 1934, et de la loi fédérale revisant les titres XXIV à XXXIII du code des obligations, du 18 dé- cembre 1936. Les modifications prévues concernent principalement les points suivants:
Comme but social, les statuts indiquent notamment toute opération de banque commerciale en Suisse et à l'étranger. Le délai de convocation aux assemblées générales est réduit à 2 semaines au moins avant le jour de l'assemblée. Sauf opposition au sein de l'assem- blée, les élections des administrateurs pourront aussi avoir lieu à main levée. Aux assemblées générales, chaque action donnera droit à une voix. La disposition à teneur de laquelle aucun actionnaire ne peut réunir entre ses mains plus du cinquième des droits de vote représentés à l'assemblée devient donc caduque. Les obligations du Conseil d'administration sont précisées conformément a u texte des nouvelles dispositions légales (art. 3 de la loi sur les banques, art. 721 et 722 du code des obligations). Parmi les organes de la société figure aussi la Direction Générale, dont les compétences et les obligations seront fixées. La part du Conseil d'administration a u bénéfice, qui était jusqu'à présent de 10 °/o du solde du bénéfice net après répartition d'un dividende de 5 °/o, est réduite à 5 °/o. D. est proposé à l'Assemblée générale de statuer pour le Conseil d'administration, en lieu et place des jetons de pré- sence, une indemnité fixe dont l'assemblée a u r a à déter- miner le montant.
Union de Banques suisse.
Dans sa séance du 29 janvier 1937, le Conseil d'ad- ministration de l'Union de Banques Suisses a arrêté le bilan et le compte de profits et pertes de l'établissement au 31 décembre 1936. Y compris le report de 1935, le bénéfice net s'élève à fr. 2,661,075.79 après déduction d'importants amortissements et réserves. Le Conseil propose de répartir u n dividende de 5 % (4 °/o pour l'année précédente) sur le capital-actions de 40 mil- lions de fr.
Avis de l'Information Horlogère Suisse
Rue Leopold Robert 4 2 , La Chaux-de-Fonds La maison
E. Chevallier S. A., Genève
est en faillite. Les créanciers sont priés de nous envoyer le relevé de leur compte en triple, a u plus vite, afin que nous puissions produire dans les délais.
— Nous mettons en garde contre:
« Gnomon » Centrale d'Horlogerie (G. Nicoloff), Sofia Grebler, Albert, Genève
Hrabak, Karl (Brüder Hrabak), Prague.
Information/
Service de recherches
Réf. 3.10) Agent de fabriques de Bruxelles cherche représentation pour la Belgique de fabrique d'hor- logerie suisse.
Adresses et détails sont fournis par Chambre suisse de l'Horlogerie, Serre 58, La Chaux-de-Fonds, contre remise de fr. 1.20 par adresse pour frais.
Douane/
France. — Taxe unique.
Le Journal Officiel No. 28 du 3 février 1937 a pu- blié le texte de l'avis aux importateurs ci-après:
La direction générale des douanes précise que les importateurs, désireux de bénéficier, à l'importation, de la suspension du paiement de la taxe de 6 p . 100 sur la circulation des produits, au titre de producteur,
doivent, après les avoir fait viser par le service des contributions indirectes dans le ressort duquel ils exercent leur profession, adresser leurs demandes géné- rales d'exonération a u receveur des douanes du bureau des douanes par lequel ils effectuent leurs importations, et non pas à la direction générale des douanes ou aux directeurs régionaux des douanes.
Dans le cas où les intéressés effectuent leurs impor- tations par plusieurs bureaux de douane, il leur appar- tient d'adresser a u receveur des douanes de chacun des bureaux dont il s'agit une demande générale d'exonération visée par le service des contributions indirectes, conformément aux dispositions de l'article 6 du décret du 27 janvier 1937.
Accord commercial entre la Suisse et Haïti.
Par échange de notes du 23 décembre 1936, la Suisse et l a République d'Haïti se sont accordées le traité de la nation la plus favorisée en matière de douane et de paiements.
lapon. - Majoration des droits sur les montres (?)
Selon des renseignements de source autorisée, le Japon envisagerait une révision de son tarif doua- nier. Pour de nombreuses marchandises, entre autres les montres, on prévoit un relèvement des droits:
voici, à titre d'information, les taux envisagés:
526 Montres,
1) à boîte d'or ou platine D r o i , s
a) n'excédant pas 40 % de diam. ad val. 80 % b) autres » 80 °/o
2) à boîte argent ou dorée, Yen a ) n'excédant pas 40 «/o de clium., la pièce 8.90
b) autres » 10.—
3) autres » 5.80 527 Pièces détachées de montres,
1) boîtes, y compris celles avec verre a) en or ou platine
aa) n'excédant pas 40 % diam. ad val. 80 °/o bb) autres » 80 »/o
b) en argent ou dorée Yen aa) n'excédant pas 40 % diam., la pièce 4.70
bb) autres » 5.80 c) autres » 1.60 2) Mouvements, y compris ceux munis de
cadran et aiguilles la pièce 4.20 3) resorts 100 pièces 3.20 4) spiraux » 2.60 5) cadrans » 12.50 6) verres de montres a d val. 30 °/o 7) AiguiUes » 30 °/o 8) autres:
a ) en or ou platine » 80 "/o
b) autres: Yen . aa) platines 100 pièces 44.40
bb) balanciers » 41.—
ce) ancres » 32.10 dd) ponts » 23.90 ee) barillets » 18.10
ff) autres, excepté pierres pour
mouvements ad val. 30 °/o
Mexique. — Droits sur les montres.
Par décret publié au Journal officiel du 18 janvier 1937, et entré en vigueur le 28 du même mois, le texte et les droits des montres du tarif d'importation mexi- cain ont été modifiés et changés comme suit: Dollars
mexicains 9.40.20 Montres de poche, autres qu'à répé- la pièce
tition, avec boîte or ou platine 15.—
9.40.21 Montres-bracelets, autres qu'à répéti-
tion,, avec boîte or ou platine 10.—
9.40.22 Montres de poche, autres qu'à répéti- tion, avec boîte dorée ou plaqué or,
avec parties ou incrustations or 6.—
9.40.23 Montres-bracelets, autres qu'à répéti- tion, avec boîte dorée ou plaqué or,
avec parties ou incrustations or 4.—
9.40.25 Montres de poche ou bracelets, autres qu'à répétition, avec boîte argent ou
métal argenté 3.—
9.40.26 Montres de poche ou bracelets, avec boîte métal commun, ni doré ni argenté 2.—
9.40.27 Montres de poche ou bracelets, avec
boîte en matière non spécifiée 3.—
Les marchandises destinées à des ports mexicains et ayant quitté le port de départ avant la publication de ce décret, à savoir le 18 janvier 1937, acquittent les droits antérieurs.
Nécrologie
f Alfred Kurth, Grenchen.
Jeudi soir, 4 courant, est décédé, à Grenchen, à l'âge de 71 ans 9 mois, M. Alfred Kurth, fondateur et chef de la Fabrique d'horlogerie Grana, qu'il a conduite et
34 F É D É R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E N°6. — 10 Février 1937
d é v e l o p p é e p e n d a n t 49 a n s e n l u i c o n s a c r a n t t o u t e sa s o l l i c i t u d e e t s o n p l u s e n t i e r d é v o u e m e n t .
L e d é f u n t é t a i t t r è s c o n n u d a n s les m i l i e u x i n d u s - triels^ o ù l'on s e p l a i s a i t à r e c o n n a î t r e s e s c a p a c i t é s t e c h n i q u e s e t s e s q u a l i t é s d ' o r g a n i s a t e u r .
Il fut p r é s i d e n t d e l ' A s s o c i a t i o n s o l e u r o i s e d e s fabri- c a n t s d ' h o r l o g e r i e , p u i s m e m b r e d u C o m i t é d i r e c t e u r d e l a s e c t i o n S u i s s e - a l l e m a n d e d e la F . H .
Il fut d é l é g u é s o l e u r o i s à l a C h a m b r e suisse d e l ' h o r l o g e r i e d e p u i s 1922 e t f o n c t i o n n a c o m m e m e m b r e d e s o n C o m i t é c e n t r a l p e n d a n t la p é r i o d e d e 1929 à 1934
T o u s c e u x q u i o n t c o n n u M . A l f r e d K u r t h c o n s e r - v e r o n t d e lui u n b o n s o u v e n i r . N o s s y m p a t h i e s p r o - fondes v o n t à l a famille d u d é f u n t et à sa m a i s o n .
Légation/ et Consulat/
Suisse
E s p a g n e . — S u i v a n t u n e c o m m u n i c a t i o n d e la l é g a t i o n d ' E s p a g n e à B e r n e , M M . C h a r l e s B o u r c a r t , v i c e - c o n - isuil à Bâle, et H a n s S t a u b , v i c e - c o n s u l à D a v o s , o n t d é m i s s i o n n é . L a g é r a n c e i n t é r i m a i r e d e s d e u x vice- c o n s u l a t s a é t é confiée a u , c o n s u l a t d ' E s p a g n e à Z u r i c h .
Registre du Commerce
Raisons sociales:
E n r e g i s t r e m e n t s :
28/1/37. — F r ö s c h c r , U h r e n h a u s ( D a m e V v e M a r i e F . - F e c h t , d e K r e u z u n g e n ; p r o c u r a t i o n indiv. est c o n - f é r é e à E l s a F., c o m m e r c e d ' h o r l o g e r i e , o r f è v r e r i e e t a r g e n t e r i e , c o u v e r t s , etc., o p t i q u e , réparationis, H a u p t s t r . 41, K r e u z u n g e n .
21/1/37. — C h a r l e s R o t h , M o n t r e s A r t i s ( C h . - A r n o l d R., d e F a h r n i , B e r n e ) , h o r l o g e r i e , a c h a t e t v e n t e , r u e d e s T o u r e l l e s 7, L a C h a u x - d e - F o n d s .
29/1/37. — M a r c e l H u m b e r t ( M . - B e r n a r d H., d u L o c l e ) , d o r a g e e t n i c k e l a g e , r u e d e s E t a n g s 3 , Le L o c l e . 30/1/37. — L o u i s H e c h e , ( d e C o r n o l ) , a c h a t e t v e n t e
d ' h o r l o g e r i e , R u e d u N o r d 185, L a C h a u x - d e - F o n d s . 3/2/37. — R o s a L u d i - H ü g l i , v o r m a l s A . L u d i ( D a m e Vve
R o s a L.-H., d e M e i r i n g e n ) , a t e l i e r d e d o r a g e , d ' a r - g e n t a g e e t d e n i c k e l a g e , W e i d t s t r . 14, G r e n c h e n . 2/2/37. — L e o p o l d J u i l l e r a t ( L . - E u g è n e .!., d e R e b é v e -
lier, B e r n e ) , n i c k e l a g e e t a r g e n t a g e d e m o u v e m e n t s d e m o n t r e s , r u e d e l a C h a p e l l e 3 , L a C h a u x - d e - F o n d s .
M o d i f i c a t i o n :
2/2/37. — G a m é o S. A . , h o r l o g e r i e , L a u s a n n e . Le c a p . s o c . e s t r é d u i t d e 200,000 à 80,000 fr. n o m .
R a d i a t i o n s :
28/1/37. — E u g e n F r ö s c h e r , h o r l o g e r i e , bijouterio,i o p t i q u e , K r e u z u n g e n .
30/1/37. — F a b r i q u e «l'horlogerie J u r y S. A . ( J u r y W a t c h C o . L t d ) , h o r l o g e r i e , B i e n n e .
28/1/37. — L a d o g a W a t c h C o . e n l i q u i d a t i o n , soc. a n . , h o r l o g e r i e , L a S a g n e .
3/2/37. — A . L u d i , a t e l i e r d e d o r a g e , a r g e n t a g e et n i c k e l a g e , G r e n c h e n .
Faillite:
E t a t d e c o l l o c a t i o n
M a n u f a c t u r e d e c a d r a n s m é t a l l i q u e s « R a d i u m » S. A., A v e n u e F r a n ç o i s P é r r é a r d , C h ê n e - B o u r g , G e n è v e . D é l a i p o u r a c t i o n e n o p p o s i t i o n : 16 février 1937.
R é v o c a t i o n s d e faillites:
S t o u d e r , R o b e r t , f a b r i c a n t d e p i e r r e s fines, C o u r t e d o u x , Le failli est r é i n t é g r é d a n s la l i b r e disposition d e ses b i e n s , e n s u i t e d u p a i e m e n t d e t o u t e s les c r é a n c e s .
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9 1139 203
— 1513
91 224 775 2 461 656
— 851
— 7 922
— 17 50
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Or Gold
10
—
—
— 6
—
—
—
—
—
—
—
— 16
Argent Silber
5
— 6 751
—
—
—
—
—
—
— 78
—
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Pialine Platin
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—
— 14
—
—
—
—
— 2
—
— 2 32
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812
— 679
39 303
—
—
— 8
—
— 65
— 260 2166
Proben
1 26 31 173 12 13 39
— 4 9 8 9 S 22 355
1 8 2 8 52 21 1 1 1 0 11 6 570 316
C O T E S
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A r g e n t fin ( p l a q u e t t e s ) 999/1000 . . . \ . .
» » ( g r e n a i l l e ) » . . . / r
S o u d u r e s (forte e t t e n d r e ) » 69.— » A r g e n t fin l a m i n é » 90.— » A r g e n t m a n u f a c t u r é ( 8 0 0 / 1 0 0 0 ) . . . . » 105.— » O r m a n u f a c t u r é ( b o î t e s et b i j o u t e r i e ) , c o t e n ° 3 1 , d è s le
28 s e p t e m b r e 1936.
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67-68 52 » / , ,
5 2 »i /g
57'/4-58V.
57»/,-587.
225 »/.
226 a/e 228 7 .
267,6 2674 21 7 . 2 1 ' /8
56-58 67-68 543/e 54 " / s . 59-607, 597.-607,
229 7s 230 7 . 2 3 2 7 . 27 7,«
27'/4 22 7,6 229/,6
S févr.
l e 1016 kg.) 56-58 67-68 55 Ve 55 »/„
597.-6074 5974-607, 227 % 2287a 230' /s
27 7,9
2 7 7B
22 7,6 22'7,6 L o n d o n ] févr- 4 iévr- 8 iévr- (Ces p r i x s ' e n t e n d e n t pr o n c e s t a n d a r d 925/1000 e n p e n c e ) A r g e n t 20.3'16 19.15/16 20 ( C e s p r i x s ' e n t e n d e n t p a r o n c e t r o y d e 31 g r . 103,
1000/1000) e n sh.
O r 142,0'/, 142 142,1 P a r i s
(Ces p r i x s ' e n t e n d e n t e n f r a n c s f r a n ç a i s pr k g . 1000/1000) A r g e n t 360 345 345 O r 24.700 24.700 24.200 P l a t i n e 49.000 51.000 48.000 N e w - Y o r k ! ' O r 35.— 35.— 35.—
( C e s p r i x s ' e n t e n d e n t e n c e n t s p a r o n c e t r o y d e 31 g r . 103)
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C o u r s c o m m u n i q u é s p a r :
M a i s o n B a s z a n g e r
6, r u e d u R h ô n e , G e n è v e . E s c o m p t e et c h a n g e :
S u i s s e : T a u x d ' e s c o m p t e
» » a v a n c e s / n a n t i s s e m e n t
B u r e a u c e n t r a l du c o n t r ô l e d e s m é t a u x p r é c i e u x Z e n t r a l a m t (Or E d e l m e t a l l k o n t r o l l e
F r a n c e G r . B r e t a g n e II. S. A . C a n a d a Belgique Italie E s p a g n e P o r t u g a l H o l l a n d e I n d e s n é e r l . A l l e m a g n e D a n t z i g
A u t r i c h e H o n g r i e T c h é c o s l o v . E s t h o n i e L e t t o n i e L i t h u a n i e Russie S u è d e N o r v è g e D a n e m a r k F i n l a n d e P o l o g n e Y o u g o s l a v i e A l b a n i e G r è c e B u l g a r i e R o u m a n i e T u r q u i e E g y p t e Afrique S u d A u s t r a l i e A r g e n t i n e Brésil Chili U r u g u a y Colombie P é r o u E q u a t e u r Bolivie
Venezuela
M e x i q u e Philippines I n d e s b r i t . C h i n e J a p o n I n d o - C h i n e Siam
M a l a i s i e brit.
100 1 1 1 00
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NB. Les cours indiqués pour les pays d'outre-mer sont approximatifs.
N° 6. - 10 Février 1937 F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E 35
SOCIÉTÉ DE
BANQUESUISSE
Messieurs les actionnaires sont convoqués à Ja 65«
Assemblée générale ordinaire qui aura lieu le vendredi 26 février 1937, à 3 heures de l'après-midi à l'hôtel de la Banque (salle des séances), 1, Aeschenvorstadt,
à Bale.
Ordre du jour:
1° Rapport et reddition des comptes de l'exercice 1936.
2° Rapport des Commissaires-vérificateurs.
3° Délibérations sur:
a) l'approbation du rapport et des comptes annuels;
b) la décharge à l'Administration;
c) la répartition des bénéfices de l'exercice, le mon- tant du dividende et l'époque de son paiement.
4° Election de membres du Conseil d'Administration.
5° Election des Commissaires-vérificateurs.
6° Modification des statuts.
7° Décision à prendre selon §29 des statuts.
Les actionnaires qui désirent assister à l'Assemblée générale ou s'y faire représenter sont priés de déposer leurs actions, ou un certificat de dépôt d'une autre ban- que, reconnu suffisant, au plus tard jusqu'au mardi 23 février, chez la Société de Banque Suisse, à Bâle, Zu- rich, St-Gall, Genève, Lausanne, La Chaux-de-Fonds, Neuchâtel, Schaffhouse et Londres, ainsi que chez ses succursales et agences, où leur seront délivrés un récé- pissé et la carte d'admission. Les dépôts ne pourront erre retirés qu'après l'Assemblée générale.
Les actionnaires peuvent se procurer les formulaires des susdits certificats de dépôt aux guichets de la So- ciété de Banque Suisse.
Le bilan et le compte de profits et pertes, avec le rapport des Commissaires-vérificateurs, seront à la dis- position des actionnaires dans nos bureaux, à partir du 18 février 1937.
Bâle, le 2 février 1937.
Le Président du Conseil d'Administration:
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