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Recherche des anticorps anti-érythrocytaires du système rhésus chez les polytransfusés du Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert Koutoukou MAGA

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

REPUBLIQUE DU BENIN

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT

Option : Analyses Biomédicales (ABM)

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION

DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

THEME

REPUBLIQUE DU BENIN

REALISE PAR : Jean B. ASSOGBA

SOUS L’ENCADREMENT DE :

Recherche des anticorps anti-érythrocytaires du système rhésus chez les polytransfusés du Centre National Hospitalier

et Universitaire Hubert koutoukou MAGA

TUTEUR : COCO Cyriaque Ingénieur des travaux Surveillant Banque de Sang

CNHU-HKM

SUPERVISEUR : Lauris FAH Enseignant- Chercheur Biochimie et Immunohématologie

CAP/EPAC Soutenu publiquement le 08 Décembre 2017

Devant le jury composé de

Président : Prof. TCHOBO Fidèle, Enseignant à l’EPAC

Examinateur : Dr. KLOTOE Jean Robert, Enseignant- Chercheur à l’EPAC

(2)

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*******

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

*******

CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT

*******

CHEF DE DEPARTEMENT GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE:

Dr.Pascal ATCHADE DIRECTEUR :

Pr. Mohamed SOUMANOU

DIRECTEUR CAP:

Prof. Christophe AWANTO DIRECTEUR ADJOINT:

Pr. Clément AHOUANNOU

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NOM ET PRENOMS Matières enseignées

AGBANGNAN Pascal Méthodologie de la recherche

AGBANNON Tiburce Gestion des entreprises /Gestion hospitalière AGOSSOU Gilles Législation et droit de travail

AHOYO Angèle

Théodora

Microbiologie Médicale/ Hygiène hospitalière.

AKOWANOU Christian Physique

AKPOVI Casimir Physiologie cellulaire/Biochimie métabolique /Enzymologie

ALAMOU Eric Bio statistique ALITONOU Guy Chimie organique ANAGO Eugénie Biochimie Clinique ATCHADE Pascal Parasitologie médicale BANKOLE Honore Bactériologie médicale DESSOUASSI Noel Biophysique des solutions

DOUGNON Victorien Déontologie médicale - Méthodologie de la recherche

FAH Lauris Histologie générale/Biochimie métabolique/

Immunohématologie FANOU Brice Contrôle qualité HOUNNON Hyppolite Mathématiques HOUNSOSSOU Hubert Anatomie médicale

LISTE DES ENSEIGNANTS

(4)

KLOTOE Jean Robert Equipements biomédicaux/ Cytologie sanguine / Bio Sécurité au laboratoire

KOUNASSO Gabriel Informatique médicale LOKO Fréderic Biochimie analytique

LOZES Evelyne Immunologie générale/Immunopathologie SEGBO Julien Gaétan Biochimie structurale/Biologie moléculaire SENOU Maximin Histologie spéciale/ Hémopathies

TCHOBO Fidèle Paul Chimie générale YADOULETON Anges Entomologie médicale YEHOUENOU Boniface Microbiologie générale

YOVO Kokou Paulin Toxicologie et Pharmacologie

(5)

Dédicace

Remerciements Hommages

Liste des sigles et abréviations Liste des tableaux et figures Résumé

Abstract Introduction

1. Synthèse de littérature 2. Matériel et méthode 3. Résultats et discussion Conclusion

Suggestions

Références bibliographiques Table des matières

SOMMAIRE

(6)

A notre feu père ASSOGBA Kpanou et à notre feue mère MEDENOU Houndelidji

In memoriam

Vous nous avez inspiré toute notre vie et dans la rédaction de ce travail.

Reposez en paix DEDICACE

(7)

Ce travail est d’abord l’œuvre de Dieu le Créateur et ensuite de certaines personnes qui ont consenti des efforts pour nous voir réussir. J’exprime ici notre profonde et sincère gratitude,

A notre Maître de Mémoire, M. Lauris FAH,

Vous avez accepté de conduire ce travail malgré vos diverses occupations.

Merci à vous pour la rigueur scientifique que vous nous avez inculqué et pour tout votre sens de générosité. Merci pour tout.

Au Professeur André BIGOT, Chef Service de la Banque du Sang du CNHU-HKM,

Pour nous avoir permis de faire cette formation, et pour vos soutiens très appréciés, votre sympathie et surtout votre disponibilité. Sincères reconnaissances.

A notre Tuteur COCO Cyriaque,

Votre sympathie et votre sens de franche collaboration ont fait de ce travail une réussite. Par ce canal nos sincères remerciements.

A notre jeune sœur, ASSOGBA Victorine

Par ce travail, réjouis-toi de la continuation de l’œuvre pour laquelle tu as milité pour.

A notre grande sœur, AMOUSSOU Sidoine

Trois années de formation à L’INMES pour l’obtention du DTLAM, vous étiez notre soutien sans faille, cette fois-ci, vous n’avez pas dérobé à cette tâche, mieux tu l’as plus renforcée. Par ce travail, reçois l’expression et l’immensité de mon amour fraternel.

A notre oncle, ASSOGBA Désiré C.

REMERCIEMENTS

(8)

Aux collègues de la banque de sang du CNHU-HKM

Vos exhortations et soutiens sans cesse renouvelés ont fait qu’aujourd’hui nous sommes arrivés à destination. En signe de reconnaissance, recevez nos sincères remerciements.

A tout le personnel enseignant et non enseignant du département de la biologie humaine de l’EPAC.

Votre sens d’amour et de maitrise des matières que vous enseignez ont fait que ces moments de formation ce sont écoulés sans difficultés majeures. A vous tous, mes sincères considérations.

Aux collègues de promotion

C’est une épreuve au cours de laquelle nous avons grandi en expériences et connaissances.

A tous, merci pour la franche collaboration.

(9)

A son Excellence Monsieur le Président du Jury,

Vous nous faites un grand honneur en acceptant de juger notre travail, malgré vos multiples occupations. Cher Président du Jury, par vos observations, nous espérons améliorer la qualité de ce travail.

Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l’expression de nos sentiments respectueux et de notre profonde gratitude.

Aux Honorables Membres du Jury,

Nous sommes touché par l’honneur que vous nous faites en acceptant de siéger dans notre Jury de soutenance de rapport de stage de fin de formation pour apprécier la qualité de ce modeste travail par vos remarquables critiques et apports.

Veuillez trouver ici, l’expression de notre profonde gratitude et de nos sincères considérations.

HOMMAGES

(10)

Ac : Anticorps

Ag : Antigènes

Ag HBs : Antigènes de surface de l’hépatite B CAP : Centre Autonome de Perfectionnement

CNHU-HKM : Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou MANGA

CRP : Protéine C Réactive

EDTA : Acide Tétracétate Ethylène Diamine EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi Fc : Fragment Cristallisé

Fy : Système Duffy

GR : Globules Rouges

GS : Groupes Sanguin

HAV : Virus de l’Hépatite A

Hb : Hémoglobine

IRC : Insuffisance Rénale Chronique

Ig : Immunoglobuline

Ir : réponse immune

LISS : Low Ionic Strengh Solution

min : minute

MHNN : Maladies Hémolytique du Nouveau-Né

NR : Non Répondeur

OMS : Organisation Mondiale de la Santé

pb : Paires de base

Rh : Rhésus

SMAS : Service des Maladies du Sang

SDTS : Service Départemental de Transfusion Sanguine TCD : Test de Coombs Direct

TCI : Test de Coombs Indirect UAC : Université d’Abomey Calavi

°C : Degré celsius

% : Pourcentage

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

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LISTE DES FIGURES

LISTE DES TABLEAUX

N° de Tableau Titre des Tableaux Pages

Tableau I Répartition des patients dialysés selon le phénotype

ABO-RH……….. 25

Tableau II Répartition des patients drépanocytaires selon le

phénotype ABO-RH………..….. 26

Tableau III Répartition des patients drépanocytaires sensibilisés... 27 Tableau IV Répartition des patients dialysés sensibilisés... 27

N° de Figure Titre des Figures Pages

Figure 1 Répartition de la population d’étude selon l’âge………... 24 Figure 2 Répartition de la population d’étude selon le sexe……… 24 Figure 3 Répartition de la population d’étude selon le nombre de

transfusion………

25 Figure 4 Répartition des patients selon la présence d’anticorps

irréguliers……….. 26

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

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L’allo-immunisation transfusionnelle demeure une des conséquences de la transfusion sanguine qui préoccupe les acteurs de la santé publique. La présente étude s’est donné pour objectif de faire l’état des lieux de l’allo-immunisation chez les polytransfusés au Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert Koutoukou MAGA de Cotonou (CNHU-HKM). A cet effet, 100 sujets drépanocytaires et 100 sujets dialysés ayant reçu au moins deux transfusions de sang ont été prélevés. Il a ensuite, été réalisé le groupage ABO-Rh chez ces patients suivi de la recherche des anticorps irréguliers. Il en ressort de cette étude que la tranche d’âge prédominant chez les sujets drépanocytaires est de 10 à 20 ans tandis que chez les sujets dialysés, elle est de 50 à 60 ans. Le groupe sanguin prédominant dans la présente étude est le groupe sanguin O rhésus Positif. La recherche des anticorps irréguliers a révélé 8 cas de présence d’agglutinines réguliers dont 5 chez les sujets drépanocytaires et 3 chez les sujets dialysés. Cette étude s’ajoute ainsi à plusieurs autres études qui ont souligné l’importance de la recherche des anticorps irréguliers dans la population en général et chez les polytransfusés en particulier.

Mots Clés: Anticorps irréguliers, polytransfusés, drépanocytaires, dialysés RESUME

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Transfusion alloimmunization remains one of the consequences of blood transfusion for public health actors. The objective of this study is to review the status of immunization among polytransfused patients at the Hubert Koutoukou MAGA National Hospital and University Center in Cotonou (CNHU-HKM).

One effect, 100 sickle cell subjects and 100 dialyzed patients receiving less than two blood transfusions were collected. He then performed ABO-Rh grouping in these patients followed by looking for irregulars. There is one area in this age group that is predominant in sickle cell patients, which is 10 to 20 years old, and in dialysis patients is 50 to 60 years old. The predominant blood group in this study is the Positive Rhesus blood group. The search for irregular antibodies revealed 8 cases of regular agglutinins including 5 in sickle cell patients and 3 in dialysis patients. This study has added several studies that have highlighted the importance of looking for irregulars in the general population and in the polytransfused in particular.

Key words: Irregular antibodies, polytransfused, sickle cell, dialysis ABSTRACT

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Une transfusion sanguine est un acte médical qui apporte au malade qui en a besoin des fractions sanguines afin de corriger une défaillance induite par leurs carences et donc améliorer son état physiologique (Beghdad et Zazoua, 2014).

Lors de chaque transfusion sanguine on tient compte des règles de compatibilité et on admet que les transfusions les plus conformes sont celles dont la compatibilité est au niveau ABO-RH1 (D). On cherche donc à éviter tout conflit entre l’antigène et l’anticorps et aussi toutes formes de sensibilisation du receveur (Beghdad et Zazoua, 2014).

Mais l’utilisation de la transfusion sanguine n’est pas sans risque et peut être à l’origine d’accidents transfusionnels de type immédiat ou retardé du fait qu’elle peut apporter au malade des antigènes dont il ne possède pas et causer une allo immunisation anti-érythrocytaire. L’allo-immunisation aboutit à une grande difficulté de transfuser car au fur et à mesure que ces anticorps apparaissent chez un receveur et dans la mesure où ils correspondent à des anticorps de fréquences relativement élevées, le nombre de donneurs compatibles devient de plus en plus restreint (Tournamille et al., 2010). Cette réponse immunitaire est un obstacle à l’acte transfusionnel et reste de loin l’un des problèmes immunologiques les plus fréquents pouvant aboutir à des situations d’impasse transfusionnelle. Parmi les causes de l’allo-immunisation fœto-maternelle se trouve en bonne place la polytransfusion qui consiste à transfuser un malade au moins deux fois. La fréquence d’apparition des anticorps est liée au nombre de transfusion d’une manière évidente (Baby et al., 2010). Au Bénin, la détection de l’allo-immunisation chez les sujets à risque de polytransfusion que sont les dialysés et les drépanocytaires n’est pas choses courante malgré le risque dû à la transfusion répétée. C’est eu égard à cela que nous avons initié la présente étude qui vise la recherche des anticorps irréguliers

INTRODUCTION

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chez les sujets polytransfusés du CNHU-HKM de Cotonou. Les objectifs assignés à la présente étude sont les suivants :

Objectif Général

Faire l’état des lieux de l’allo-immunisation transfusionnelle chez les polytransfusés

Spécifiquement il s’est agi de :

 Déterminer la prévalence de l’allo-immunisation chez les polytransfusés

 Etudier les facteurs associés à l’allo-immunisation chez les polytransfusés Le présent document est composé de trois parties essentielles. D’abord, après cette introduction, nous présenterons une synthèse de littérature sur la transfusion sanguine et sur quelques systèmes de groupes sanguins. Nous présenterons, ensuite, le cadre d’étude ainsi que le matériel et la méthodologie utilisés et pour finir viendra la présentation des résultats et de la discussion suivie d’une conclusion et de quelques suggestions.

(16)

1. SYNTHESE DE LITTERATURE

(17)

1.1. Transfusion sanguine 1.1.1. Définition et historique

La transfusion sanguine est une thérapeutique substitutive qui consiste à remplacer chez un malade le composant sanguin dont il a besoin. Depuis plusieurs dizaines de millier d’années, les hommes savent que le sang est la vie, et que la perte d’une quantité importante de sang entraîne la mort. Mais, ils ne savaient pas remplacer le sang perdu. C’est en 1900 que KARL Landsteiner découvre à Vienne les groupes sanguins. C’est pendant la première guerre mondiale que, pour la première fois, les transfusions de sang sauvent les blessés du champ de bataille l’homme malade qui a besoin de sang. Les hommes de sciences qui ont développé l’immunologie, l’hématologie, la physiologie, les administrateurs, les techniciens de santé, les donneurs de sang ont tous contribué et continuent à faire progresser la Transfusion Sanguine (TS). La thérapie transfusionnelle est admirable car elle a sauvé de très nombreuses vies. Mais, elle reste dangereuse avec de nombreux risques. Nous comprenons aisément que le sang d’un individu malade puisse apporter aussi la maladie à celui qui reçoit ce sang par transfusion. Mais, il est un peu difficile de comprendre quand on n’a pas vu ce que c’est que l’agglutination des hématies recouvertes par des anticorps dirigés contre les antigènes présents à leur surface. Quand on aura vu de telles agglutinations sur une plaque de groupage, nous pourrons imaginer le danger mortel immunologique des transfusions incompatibles .C’est-à-dire des transfusions réalisées dans un contexte où le donneur et le receveur ne sont pas de même groupe sanguin.

Les grandes périodes de la transfusion sanguine :

 Découverte des groupes sanguins du système ABO, utilisant l’agglutination érythrocytaire par Karl Landsteiner

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 L’époque du bras à bras qui s’étend jusqu’en 1950. Le seul produit utilisé est le sang frais total.

 L’époque du flacon: elle va de 1950 à 1965, utilisation de sang total conservé et fractionnement du plasma avec utilisation des composants plasmatiques à longue conservation.

 L’époque de la poche plastique: de 1965 à nos jours, il existe fractionnement physique du sang et transfusion plus sélective.

 L’époque des machines : séparation in vivo des composants sanguins, transfusion plus efficace de produits labiles cellulaires depuis 1967.

1.1.2. Importance de la transfusion

Cette utilisation thérapeutique des produits sanguins labiles (PSL) se justifie dans trois circonstances pathologiques principales :

- corriger une anémie (taux d’Hb bas) ;

- remplacer du sang perdu lors d’une hémorragie massive (accident ou opération)

- apporter certains composants, comme les facteurs de coagulation (OMS, 1999)

1.1.3. Risques liés à la transfusion

Plusieurs risques sont liés à la transfusion sanguine. Comme risque, nous pouvons avoir l’immunisation, la mort (Maladies Hémolytiques Néo Natale) 1.1.3.1. L’Allo-immunisation

L’allo-immunisation est l’apparition d’anticorps contre les antigènes de groupe sanguin portés par les globules rouges transfusés, les leucocytes, les

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thrombocytes, et quelques fois, certains déterminants des immunoglobulines que le receveur ne possède pas.

Facteur de cause

L'allo-immunisation est globale: elle concerne aussi bien les antigènes HLA (Human Leucocyte Antigen) que les multiples autres antigènes de groupes sanguins érythrocytaires. En effet, l'analyse des anticorps dans le sérum des polytransfusés démontre que les anticorps anti-HLA sont les plus fréquents et les premiers à apparaître. Le risque d’allo-immunisation dépend de plusieurs facteurs que sont entre autres : le nombre et le rythme de transfusions, de l’état immunitaire du receveur, l'immunogénicité de l'antigène du donneur, des différences antigéniques entre le donneur et le receveur qui sont remarquables entre population noire et population blanche (Germain et al., 1999). Pour exemple : le phénotype D+ C- c+ E- e+ Fya- Fyb-, a une fréquence de plus de 90% chez les sujets de race noire et de moins de 10% chez les sujets de race blanche. Ces sujets Fy(a-b-), fréquents dans la race noire s’immunisent peu dans ce système contrairement aux sujets F(a-b+) ou F(a+b-) (Germain et al., 1999 ; Tourmamille et al., 2000).

Immunogénicité de l'antigène du donneur

Elle exprime la capacité d'un antigène à induire une réponse immunitaire.

L'immunisation résulte donc de l'expressivité de l'antigène et du pouvoir antigénique.

Nombre et rythme des stimulations

Il est admis que le risque d'immunisation croît proportionnellement au nombre et au rythme des stimulations. L'allo-immunisation transfusionnelle est

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« tous azimuts » et s'étend à de nombreux systèmes de groupes sanguins (Rouger, 1990).

Phénotype érythrocytaire du receveur

De toute évidence, l'allo immunisation ne peut se faire contre les antigènes communs au donneur et au receveur. Cependant, les receveurs de phénotype partiellement ou totalement silencieux, et ceux n'ayant pas d'antigènes publics représentent une situation particulièrement redoutable. L'allo-immunisation peut alors « exploser » et aboutir à un blocage transfusionnel (Compaore, 1986 ; Dofonhakou, 1988 ; Tisser et al., 1996).

Sexe du receveur

Il a été constaté en France par SALMON, à propos de 2909 polytransfusés, que la femme s'immunise deux fois plus souvent que l'homme (Roit et al., 1989).

Cette constatation a été faite au Bénin par COMPAORE FELICITE dans son mémoire de fin de cycle (Compaore, 1986).

Etat immunitaire du receveur

Certaines maladies prédisposent le sujet receveur à l'allo-immunisation par la transfusion. Nous citons les cirrhoses ; la maladie de HODGKIN ; les aplasies médullaires ; les leucémies lymphoïdes chroniques et aiguës ; la drépanocytose (Roit et al., 1989).

Déterminisme génétique de réponse immunitaire

L'immunisation ou non d'un sujet contre un antigène résulte du déterminisme génétique de la réponse immunitaire. En effet, il existe un gène de réponse immune (Ir) situé dans la région D du système HLA (HLA-D) pouvant coder pour des molécules de classe II. Ces molécules présentes sur les

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macrophages, les lymphocytes B et les lymphocytes T helper activés sont indispensables à la coopération cellulaire en vue de la synthèse d'anticorps. Le gène dominant Ir confère ainsi au sujet le caractère de répondeur (R) et son allèle récessif, le caractère de non répondeur (NR) (Compaore, 1986 ; Dofonhakou, 1988 ; Tisser et al., 1996).

L'allo-immunisation ne s'installe pas immédiatement après une transfusion incompatible. En effet, un temps de latence est nécessaire à la stimulation du système immunitaire. Les allo-anticorps deviennent détectables dans le sérum entre le huitième (8e) et le quinzième (14e) jour après la transfusion incompatible.

1.1.3.2. Conséquences de l'allo-immunisation transfusionnelle

La mise en présence d'un antigène et de l'anticorps correspondant aboutit immédiatement à la fixation du premier sur le second, et cette combinaison amène des modifications à la surface de la membrane érythrocytaire qui porte l'antigène. Ceci peut entraîner des conséquences plus ou moins graves chez le patient transfusé (Rouger, 1986 ; Rouger, 1989).

 Conséquences immédiates

Tous les degrés de gravité peuvent être observés, depuis l'accident hémolytique immédiat, compliqué d'insuffisance rénale jusqu'à la transfusion sans bénéfice (Dofonhakou, 1988 ; Lefrere et Rouger, 2000 ; Tisser et al., 1996).

Hémolyse intra vasculaire : Elle est la conséquence de la fixation de l'anticorps sur le globule rouge et de l'activation du complément. Elle concerne les anticorps de nature IgM, IgG1, IgG3. La fixation de l'anticorps entraîne dans un premier

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temps est mis en jeu le complexe d'attaque membranaire (C5b-6,7,8,9). Elle correspond essentiellement à une hémolyse intra vasculaire dont les principales conséquences cliniques sont :

- Des perturbations vasomotrices allant de l'hypertension à l'hypotension voire au collapsus cardiovasculaire.

- Des troubles de la coagulation essentiellement de type coagulation intra vasculaire localisée ou disséminée pouvant entraîner un état hémorragique.

- Des troubles de la fonction rénale, à type d'insuffisance rénale, entraînant une oligurie, voire une anurie. Cette insuffisance peut être transitoire ou définitive.

- Des troubles respiratoires (bien que non classiquement documentés, ils peuvent aller jusqu'au syndrome de détresse respiratoire aiguë).

La gravité de ces manifestations cliniques associées peut aboutir au décès du patient (Kintomonko, 1995 ; Anani et al., 2000 ; Rouger, 1986 ; Germain et al., 1999). En dehors des formes graves citées ci-dessus, nous avons les formes mineures qui constituent des signes d'alarme pour les transfusions ultérieures et se manifestent par un syndrome de frissons hyperthermie, un ictère du lendemain Hémolyse intra tissulaire ou extravasculaire : Elle est induite par la fixation de l'anticorps sur l'hématie sans activation (ou activation limitée) du complément. Les IgG, fixées sur les antigènes de groupes sanguins présents sur la membrane des hématies, interagissent avec les récepteurs de leur fragment Fc présents sur les cellules du système des phagocytes mononucléés au niveau de la rate, entraînant ainsi la phagocytose des hématies et leur lyse. On observe alors un ictère post transfusionnel dans la mesure où cliniquement le malade tolère bien sa transfusion mais, le lendemain, il apparaît un subictère ou un ictère franc

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avec parfois un retentissement rénal. L'ictère peut être retardé et n'apparaît qu'au cinquième ou sixième jour (Anani et al., 2000 ; Rouger, 1986).

Transfusion sans bénéfice : La lyse frustre et précoce des hématies transfusées ne s'accompagne d'aucune symptomatologie clinique immédiate ou retardée. La non amélioration du taux d'hémoglobine après la transfusion confirme souvent l'échec transfusionnel (Rouger, 1986).

 Conséquences retardées

Une allo-immunisation transfusionnelle peut se révéler des années après une transfusion immunisante et compromettre l'avenir transfusionnel et surtout obstétrical chez la femme. En effet, lors d'une nouvelle transfusion, l'immunisation antérieure peut, soit provoquer un danger hémolytique direct (si les anticorps sont présents à un titre suffisant), soit plus souvent provoquer une hémolyse retardée (si les anticorps sont présents à un titre faible ou même non décelable sérologiquement lors de la nouvelle transfusion).

Chez la femme ayant été transfusée même une seule fois, il y a lieu de s'inquiéter pour sa descendance, l'apparition de la Maladie Hémolytique Néo Natale (MHNN) (Adebo et Hounpkonou, 1999).

1.1.3.3. Prévention de l'allo-immunisation transfusionnelle

La prévention de l'allo-immunisation transfusionnelle passe par le phénotypage des receveurs et des donneurs, le respect des règles de compatibilité, le test de compatibilité au laboratoire, la rationalisation de l'utilisation des produits sanguins.

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1.2. Les groupes sanguins.

Les groupes sanguins, ou phénotypes érythrocytaires, peuvent être définis comme l’ensemble des variations allo typiques, génétiquement transmises (Chiaroni et al. 2005), correspondant à des antigènes membranaires de l’érythrocyte détectés par des anticorps à la surface de la membrane érythrocytaire. Ces antigènes, introduits dans un organisme qui les reconnaît comme étrangers, peuvent être la cible d’anticorps sériques naturels ou immuns, responsables d’une lyse cellulaire parfois grave, voire mortelle. Cette situation de conflit immunologique s’exprime dans deux domaines de la pathologie que sont les accidents immunologiques transfusionnels et l’incompatibilité fœto- maternelle. Il s’agit, donc, des antigènes de nature biochimique, plus ou moins complexe, qui varient entre les individus d’une même espèce, permettant de définir des groupes d’individus différents pour un système donné (Chiaroni et al., 2011). À l'heure actuelle, 33 systèmes de groupes sanguins et près de 300 antigènes sont définis. En fonction de la nature biochimique de leurs épitopes, on distingue classiquement des systèmes dont les molécules sont de nature glucidique et portées par des glycoprotéines ou des glycolipides (ABO par exemple) et des systèmes dont les molécules sont de nature peptidique et portées par des protéines ancrées dans la membrane érythrocytaire via un domaine (Duffy par exemple) ou plusieurs segments transmembranaires (RH par exemple), ou par l’intermédiaire d’une liaison à une molécule de glycosyl phosphate inositol (Cromer par exemple).

1.2.1. Système ABO (Laura, 2005)

Le système ABO est un système avec des antigènes de nature glucidique.

Il est le système majeur de compatibilité transfusionnelle. La présence des Ag ABO sur la plupart des cellules de l’organisme en fait un système majeur de compatibilité dans le domaine de la greffe d’organe. Quatre phénotypes (A, B,

(25)

AB, O) sont définis par la présence sur la membrane des hématies d’un ou deux Ag, A ou B, ou par leur absence (groupe O). Les sujets possèdent toujours des Ac dirigés contre les Ag qui ne sont pas exprimés sur la membrane de leur GR.

Les sujets du groupe A possèdent dans leur sérum un Ac « naturels » anti-B, les sujets du groupe B un Ac de groupe A, les sujets de groupe O possèdent les deux Ac anti-A et anti- B, les sujets de groupe AB ni anti-B, ni anti-A. Il s’agi,t le plus souvent, d’IgM agglutinant spontanément les hématies à 22°C. Ces Ac peuvent aussi devenir des IgG au décours d’une hétéro ou allostimulation (Ac « immuns ») et sont, alors, capables d’hémolyser les GR à 37°C, même à très faible concentration. La détermination du groupe ABO comporte à la fois la recherche des Ag exprimés par le globule, grâce à des sérums tests de spécificité connue (épreuve de Beth-Vincent), et les Ac présents dans le plasma en testant celui-ci vis-à-vis d’hématies test exprimant des Ag ABO connus (épreuve de Simonin).

Le génotype ne peut se déduire du phénotype dans les cas de sujets de groupe A ou B. Le fait de posséder sur la membrane du GR des Ag A ou B ne permet pas, en effet, d’affirmer qu’il y a deux gènes A ou deux gènes B ou un gène A ou B associé à un gène O. Seule la biologie moléculaire ou l’étude familiale permet de trancher entre les deux possibilités (AA ou AO, BB ou BO).

Les gènes ABO sont situés sur le chromosome 9. Le gène A code une N acetyl- galactosamine transférase, le gène B code une galactose transférase, le gène O une enzyme inactive due à la présence de mutations dans la partie codant pour le site enzymatique ou à la présence de codons stop. Ces enzymes ne transfèrent leur sucre (N –acetyl-galactosamine ou galactose) sur les chaînes polysaccharidiques que si celles-ci sont déjà porteuses de substance H. De nombreuses mutations ponctuelles produisent des enzymes dont l’activité peut

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correspondent à la présence sur leur GR d’une quantité de substance A ou B variable et dépendante du type, génétiquement déterminé, de la transférase présente. Ainsi, pour les sujets de groupe A ou AB, la présence d’une enzyme A1 ou A2 définit les phénotypes les plus fréquents A1 ou A1B (80% des cas) et A2 ou A2B (20% des cas) pour lesquelles la quantité de substance A pour le GR est 3 à 5 fois moindre pour le groupe A2 que pour le groupe A1. Les autres allèles au locus AB sont rares et définissent les groupes A (ou B) faibles.

1.2.2. Système Rhésus

Le locus RH est situé sur le bras court du chromosome 1(Cherif-Zahar et al. 1991). Il est composé de deux gènes homologues RHD et RHCE (96%

d’homologie, la différence la plus significative entre les gènes RHD et RHCE est portée par l’intron 4 qui présente une délétion de 600 pb dans le gène RHD). Ces deux gènes dérivent probablement de la duplication d’un gène ancestral (Le van Kim et al. 1992; Carritt et al. 1997; Wagner et Flegel 2002). Les deux gènes RHD et RHCE forment un haplo type. En fonction des formes alléliques, on distingue huit haplo types qui sont notés comme suit : DCe, DcE, dce, Dce, dCe, dcE, DCE et dCE où l’allèle d représente l’allèle RHD en délétion ou inactif ou produit une protéine ne possédant pas l’antigène D. Les protéines D et CE codées respectivement par les gènes RHD et RHCE sont des protéines membranaires palmitoylées (Le Van Kim et Colin, 2004). Le gène RHD code pour un polypeptide possédant la spécificité D. Le gène RHCE code pour un polypeptide qui présente les spécificités C ou ċ et E ou e selon la constitution de son porteur.

Selon la présence ou l’absence de l’antigène majeur D sur la membrane des érythrocytes, les cellules sont dites Rh-positives (RH:1) ou Rh-négatives (RH:- 1) (Cartron et Colin, 1997). L’antigène D est complexe, car il est composé de 37 épitopes dont neuf ont été définis (D1 à D9) à l’aide d’une batterie d’anticorps monoclonaux. Certains sujets de phénotype RH:1 peuvent produire un allo-

(27)

anticorps anti-D dirigé contre un ou plusieurs épitopes manquants, définissant ainsi les phénotypes « D partiel », que l’on distingue selon la présence ou l’absence d’un ou plusieurs épitopes de l’antigène D. L’analyse comparative des protéines mutantes chez les variants D partiels a permis de proposer un modèle permettant de corréler les positions polymorphes D localisées dans les boucles extracellulaires de la protéine D avec les principaux épitopes D définis à l’aide des anticorps monoclonaux anti-D (Cartron et al.,1998).

Les Ac du groupe rhésus sont dits « irréguliers » car ils n’apparaissent qu’après contact avec un antigène « étranger », lors d’une transfusion ou d’une grossesse incompatible, par exemple. En effet, les antigènes du système RH, matures dès la 10e semaine de gestation, sont fortement immunogènes et le passage d’hématies fœtales RH+1, chez une mère RH-1, conduit dans 80 % des cas à la synthèse d’un Ac anti RH1. Ces Ac sont en général (après une réponse primaire de type IgM), des Ac de classe IgG (IgG1 et IgG3 essentiellement), à même de franchir la barrière foeto-placentaire (BFP). Ils peuvent ainsi être responsables d’anémie sévère chez le fœtus, dès la 10e semaine de gestation.

(28)

2. CADRE, MATERIEL ET METHODOLOGIE

(29)

2.1. Cadre de travail

Cette étude a eu pour cadre technique le Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert Koutoukou MAGA (CNHU-HKM) de Cotonou et pour cadre institutionnel le Centre Autonome de Perfectionnement (CAP-EPAC- UAC)

2.1.1. Présentation du CNHU-HKM

Le Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert Koutoukou MAGA (CNHU-HKM) est le centre de santé le plus haut de la pyramide sanitaire du Bénin. Il s’agit, en effet, d’un centre qui est un office Public sous tutelle du Ministère de la Santé et qui est doté de l’autonomie de gestion pour sa performance. Ainsi, depuis plus d’un demi-siècle, le CNHU- HKM remplit sa mission de prises en charge médico-chirurgicales de haut niveau dans notre pays, en conjuguant offre de proximité et niveau de technicité avec une organisation lui permettant d’assurer, de jour comme de nuit, les soins.

2.1.2. Historique du CNHU-HKM

Le CNHU-HKM a été créé par la coopération Franco-Béninoise par la loi N°62-36 du 30 octobre 1962. Au départ, il était un hôpital militaire qui avait une capacité de 350 lits d’hospitalisation. Il deviendra Hôpital de Cotonou par le décret N°465/PRMSPA du 12 Novembre 1962, et Centre National Hospitalier Universitaire de Cotonou, le 10 janvier 1973. Il prend le statut d’office à caractère social et scientifique le 13 mai 1991. Il est doté d’une personnalité juridique et jouit d’une autonomie financière. En l’hommage au 1er Président de la République, son excellence Hubert Koutoukou MAGA sous le mandat duquel l’hôpital a été construit, celui- ci redeviendra CNHU-HKM.

2.1.3. Les services du CNHU-HKM

Le CNHU-HKM dispose de plusieurs services présentés comme suit :

(30)

le service des ressources humaines, le service économique, le service des soins infirmiers, le service de maintenance, la cellule de contrôle de gestion et de la statistique, la cellule informatique et la cellule des archives et de la documentation.

Les services médicaux et spécialités médicales comprennent: la clinique de pédiatrie et de génétique médicale – néonatologie, la clinique universitaire de rhumatologie, la clinique universitaire de néphrologie et d’hémodialyse, la clinique universitaire de neurologie, la clinique universitaire d’endocrinologie et maladies métaboliques, la clinique universitaire d’hépato gastro-entérologie, la clinique universitaire de médecine interne, le service des maladies du sang hématologie-immunologie (SMAS), l’unité des soins d’enseignement et de recherche en cardiologie, le service de psychiatrie, le service de dermatologie- vénérologie, le service médical du personnel.

Les services chirurgicaux et spécialités chirurgicales comprennent: la clinique universitaire de chirurgie pédiatrique–atelier d’apprentissage orthopédique, la clinique universitaire de chirurgie traumatologique d’orthopédie (CUTOCR), la clinique universitaire de chirurgie viscérale « A », la clinique universitaire de chirurgie viscérale « B », la clinique universitaire d’urologie, la clinique universitaire d’ophtalmologie, la clinique universitaire d’oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale (ORL-CCF), la clinique universitaire de gynécologie-obstétrique (CUGO), le service médical d’accueil des urgences (CUAU), le service de rééducation fonctionnelle, le service de stomatologie, les services chirurgicaux communs (les consultations chirurgicales, le bloc opératoire central, la stérilisation centrale).

Il y a enfin les services médico-techniques qui comprennent: le service social hospitalier, le service d’hygiène hospitalière, le service hospitalo- universitaire de la pharmacie, le service d’imagerie médicale, le laboratoire de biochimie, le laboratoire de microbiologie, le laboratoire d’hématologie, le

(31)

laboratoire d’immuno-hématologie. La banque de sang est un service décentralisé de l’Agence Nationale Pour la Transfusion Sanguine au Bénin.

C’est dans ce service qu’a été réalisée la présente étude.

2.1.4. Description du service de la banque de sang

La banque de sang a été créée en juillet 1995 et est un service médico- technique du CNHU-HKM. Elle est située du côté droit à l’entrée du CNHU HKM faisant face à la Présidence de la République. Elle est mitoyenne au Centre Départemental de Transfusion Sanguine (CDTS) et est essentiellement constitué: d’un hall d’attente commun à la Banque de Sang et au CDTS, d’une salle informatique, d’un grand laboratoire ayant plusieurs sections, d’une salle de garde servant de vestiaire, d’une laverie, d’un couloir, d’un magasin, des toilettes, d’une salle d’eau.

Le laboratoire est réparti en cinq secteurs d’activités à savoir les paillasses de réalisations de: Tests d’Immuno-hématologie (GS/RH, RAI, TCD, Recherche des hémolysines, phénotypage), Recherches de l’AgHBS, Anticorps anti HVC (Virus de l’Hépatite A), Tests de compatibilité (Distribution de Sang), Tests d’Emmel (TE) et de Dosage de la CRP.

2.1.5. Fonctionnement du service de la banque de sang

Les activités du service sont la distribution de produits sanguins labiles au CHNU et parfois à l’extérieur, et la réalisation de certains examens immuno- hématologiques courants que sont: Le groupage sanguin pour les malades hospitalisés et certains patients consultants au CNHU, La Recherche d’Anticorps Irréguliers (RAI), Le test de compatibilité au laboratoire, Le dosage de la CRP (C Reactive Protein), La détermination des marqueurs des virus A, B et C des hépatites (antigène HBs, anticorps anti HCV, anticorps anti HBs, anticorps anti HBe, antigène HBe +anticorps anti HBe et anticorps anti HAV).

(32)

L’organisation du travail du personnel de la banque de sang se fait suivant une rotation aux différents postes selon un planning établi en début de chaque mois.

2.2. Materiel d’étude 2.2.1. Materiel biologique

Le materiel biologique est composé de 178 prelevements de sang realisés chez 178 patients des services de dialyse du CNHU-HKM et au service des maladies du sang.

2.2.2. Réactifs et consommables

Les réactifs et consommables utilisés sont: Coffret de réactif ABO - Rh de marque CYPRES . Une plaque d’opaline a été également utilisée. Des tubes à hémolyse ont été utilisés pour la réalisation de coombs. Nous avons utilisé aussi un panel de 8 donneurs de groupe O Rh+ pour la recherche des anticorps irréguliers. D’autres petits matériels ont été exploités comme portoirs, pipettes pasteurs, coton, alcool, garrot, aiguille, gants, tétine ainsi que des équipements tels que: la Centrifugeuse, le Bain Marie, le Microscope.

2.3. Méthode d’étude 2.3.1. Type d’étude

Il s’agit d’une étude transversale, prospective à visée analytique qui s’étend sur une période de trois mois. Pendant cette période nous avons essentiellement travaillé au service de la dialyse, au service des maladies du sang et à la banque de sang.

(33)

2.3.2. Echantillonnage

La population d’étude se compose de patients consultant au service de dialyse venue à la banque de sang pour une transfusion et tous les sujets drépanocytaires venus au service des maladies du sang pour une transfusion.

2.3.3. Méthodologie

2.3.3.1. Phase pré- analytique

Avant toute manipulation, une sensibilisation des sujets est réalisée suivie de la prise de leurs consentements éclairés. Il s’en est suivi le prélèvement des dialysés et des drépanocytaires dans un tube EDTA et dans un tube sec. Les prélèvements une fois réalisés sont acheminés au laboratoire pour les manipulations.

2.3.3.2. Phase Analytique

Groupage sanguin : La technique de 2

Le groupage est réalisé suivant la technique recommandée par l’OMS : A cet effet, deux prélèvements par patient sont manipulés par deux biotechnologistes en utilisant deux coffrets de réactifs différents, deux épreuves différentes (le Simonin et le Beth-Vincent), deux techniques (Technique en tube et technique sur plaque). Pour les individus ayant un Rhésus Négatif sur plaque, il est recherché la présence des D faibles notamment le Du par la technique de Coombs indirect.

Réalisation de Du

Mettre dans un tube à hémolyse une goutte du sang total ou du culot globulaire. Passer au lavage 3 fois à l’eau physiologique à 3000 tours/min pendant 3min et égoutter correctement le surnageant au dernier lavage. Réaliser

(34)

Prendre deux gouttes de la suspension, ajouter 2 gouttes de sérum-test AntiD et 2 gouttes de solution de LISS. Monter parallèlement un témoin négatif et positif connus à l’avance pour le contrôle. Incuber les tubes au bain maries pendant 15min à 37°C et faire trois lavages à 3000 tours/min pendant 3min.

Egoutter correctement et ajouter à chaque tube 1goutte d’antiglobuline polyvalent. Centrifuger les tubes à 3000 tours/min pendant une minute et faire la lecture en observant la présence ou non d’agglutinat dans un tube sur fond blanc ou au microscope. Lorsque la recherche de Du donne un résultat négatif, l’individu est du rhésus négatif et lorsque le Du donne un résultat positif, l’individu est dit rhésus positif.

Réalisation d’agglutinines irrégulières

Pour commencer, il faut réaliser un panel O Rh+ (8 différents échantillons) : En absence de panel d’hématies de commerce disponible, nous avons constitué des pools d’hématie de groupe O de donneur. Faute de réactif, nous les avons uniquement phénotypé dans le système rhésus. Nous avons obtenu les pools composés respectivement des antigènes D, C, c-, E, et e.

Le panel a été ensuite dilué à 5%. Disposer de 5 tubes de réaction par patient repartis en 2 couples de 2 et le dernier pour le test de coombs direct.

Mettre dans les tubes à hémolyse deux volumes du sérum et un volume de la dilution.

- Le premier couple est incubé avec deux gouttes de la solution de Liss.

- Le second couple est laissé à la température de laboratoire (+ 22° c) pendant 5 minutes et centrifuger à 1000 tours / mn pendant 1 minute Faire la lecture. À la fin de l’incubation, on lave trois fois à l’eau physiologique et bien égoutté l’eau au troisième lavage. Ajouter une goutte d’antiglobuline, centrifuger 1mn à 1000 tours/mn et mettre doucement les hématies en

(35)

suspension. Agiter et incliner pour déceler la présence d’agglutination ou observer au microscope X40 (entre lame et lamelle)

L’auto-témoin est réalisé en prenant une goutte de suspension à 5% des hématies du patient et 2 gouttes de son sérum le tout en milieu salin et en coombs Pour la lecture :

- Présence d’agglutination : TCI + = Présence d’anticorps dans le sérum - Absence d’agglutination : TCI - = Absence d’anticorps dans le sérum 2.3.3.3. Phase post analytique:

Elle a consisté au report des résultats, au rangement du matériel et à la désinfection du matériel.

2.3.4. Analyses statistiques

Le tracé des graphes et tableaux a été réaliser à l’aide du logiciel Microsoft EXCEL 2010.

(36)

3. RESULTATS ET DISCUSSION

(37)

3.1. Résultats

3.1.1. Présentation de la population d’étude

Figure 1 : Répartition de la population d’étude selon l’âge

La moyenne d’âge des patients drépanocytaires est de 29 ans tandis que chez les sujets dialysés, elle est de 53 ans. La tranche d’âge la plus représentée chez les drépanocytaires est la tranche de 10 à 20 ans tandis que chez les patients dialysés, elle est de 50 à 60 ans..

66%

60%

34%

40%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

Drépanocytaires Dyalisés

Fréquences

Sexe Masculin Féminin 10%

30%

25%

15% 15%

5%

0% 0%

0% 0% 2%

6%

20%

50%

15%

7%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

[0-10[ [10-20[ [20-30[ [30-40[ [40-50[ [50-60[ [60-70[ [70-80[

Fréquences

Tranches d'âge Drépanocytaires Dyalisés

(38)

Nous remarquons que le sexe masculin est le plus dominant dans les deux populations soit 66% chez les drépanocytaires et 60% chez les dialysés.

Figure 3 : Répartition des patients selon le nombre de transfusion Selon le nombre de transfusions, nous remarquons que chez les drépanocytaires, le taux élevé de transfusion est entre 10 et 15 tandis que chez les dialysés, elle est entre 5 et 10.

3.1.2. Répartition des résultats

Tableau I: Répartition des patients dialysés selon le phénotype ABO-Rhesus

GROUPES RHESUS (+) RHESUS (-) TOTAL

A 18% 3% 21%

B 11% 2% 13%

AB 6% 1% 7%

O 50 % 9% 59%

Total 85% 15% 100%

20% 20%

40%

10%

26%

47%

17%

10%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%

50%

[0 - 5[ [5 - 10[ [10 - 15[ [15 - 20[

Fréquences

Nombre de transfusions Drépanocytaires Dialysés

(39)

Tableau II: Répartition des patients drépanocytaires selon le phénotype ABO-Rhesus

GROUPES RHESUS (+) RHESUS (-) TOTAL

A 15% 5% 20%

B 13% 4% 17%

AB 7% 1% 8%

O 45% 10% 55%

Total 80% 20% 100%

Nous remarquons que le groupe sanguin prédominant tant chez les drépanocytaires que chez les dialysés est le groupe O avec des proportions respectives de 55% et de 59%. Par ailleurs, 80% de ces patients drépanocytaires sont de Rhésus positif pour 85% des dialysés.

Figure 4 : Répartition des patients selon la présence d’anticorps irréguliers La recherche des anticorps irréguliers montrent que 5% des patients

95% 97%

5% 3%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

Drépanocytaires Dialysés

Fréquences

Présence ou non d' Ac irréguliers sujets non - Sensiblisisés Sujets Sensiblisisés

(40)

3.1.3. Etude des facteurs associés à la présence d’anticorps irréguliers

Tableau III : Répartition des sujets drépanocytaires sensibilisés

Sujet I Sujet II Sujet III Sujet IV Sujet V

Age 30 ans 28 ans 34 ans 40 ans 28 ans

Sexe F F F F M

Nombre de

transfusions 10 12 7 10 5

Nous remarquons que 4 sujets drépanocytaires sensibilisés sur les 5 sont de sexe féminin. Aussi 4 sujets drépanocytaires sensibilisés sur les 5 ont reçu moins 10 transfusions.

Tableau IV : Répartition des sujets dialysés sensibilisés

Sujet I Sujet II Sujet III

Age 42 ans 60 ans 65 ans

Sexe F F F

Nombre de

transfusions 5 7 10

Nous remarquons que tous les sujets dialysés sensibilisés sont de sexe féminin. Aussi 2 sujets dialysés sensibilisés sur les 3 ont reçu moins de 10 transfusions.

(41)

3.2. Discussion

L’allo-immunisation transfusionnelle constitue un problème de santé publique qui réduit le nombre de donneurs possible au sujet immunisé. La présente étude s’est déroulée sur 178 polytransfusés dont 89 drépanocytaires et 89 dialysés du CNHU-HKM de Cotonou. La tranche d’âge la plus représentée est la tranche de 20 à 30 ans chez les drépanocytaires et de 50 à 60 ans chez les dialysés. Notons qu’au CNHU-HKM, il y a deux services qui s’occupent de la pris en charge de la drépanocytose. Le premier service prend en compte les mères et les enfants tandis que le second service qui est le SMAS prend en compte les adultes. Ce second service a servi de cadre de collecte pour notre étude. Aussi, chez les enfants la prise en charge de la drépanocytose vise surtout le traitement des carences en sel tandis que chez l’adulte elle vise beaucoup plus l’apport de sang contenant moins de drépanocytes (Chou et al., 2013). Pour ce qui est des sujets dialysés la prédominance de la tranche d’âge de 50 à 60 ans s’explique par le fait que l’insuffisance rénale chronique touche beaucoup plus les plus vieux du fait de l’installation progressive de cette maladie par des agressions répétées sur le foie et les reins (Goumri et al., 2015). Nous notons, également, une prédominance du sexe masculin tant chez les drépanocytaires que chez les dialysés. Ces résultats corroborent ceux de Ramilitiana et al., 2016 ; N’diaye et al., 2015 ; Ouédraogo-Yugbaré et al., 2014 qui ont respectivement montré la prédominance du sexe masculin chez les dialysés et chez les drépanocytaires. Le nombre de transfusions chez les drépanocytaires étaient supérieures par rapport aux dialysés. Cet état de choses est dû au fait que la drépanocytose est une maladie génétique qui s’installe donc depuis la conception de l’individu; ce qui n’est pas le cas de l’insuffisance rénale qui elle s’installe progressivement avec l’âge adulte. Ceci se remarque aisément dans notre étude car aucun des sujets dialysés n’avait moins de 20 ans. Le groupe sanguin O

(42)

les statistiques nationales et les travaux de Yemadjro (2016). La recherche des anticorps irréguliers a montré que 3% des sujets dialysés et 5% des drépanocytaires sont immunisés. Ce constat montre que l’allo-immunisation transfusionnelle est une réalité chez les sujets polytransfusés et mérite une attention particulière. L’étude des facteurs associés à l’allo-immunisation transfusionnelle montre que sur les 5 sujets immunisés drépanocytaires, 4 étaient de sexe féminin et que tous les sujets dialysés immunisés étaient de sexe féminin (André, 2008). En effet, il est connu que l’allo-immunisation touche plus les sujets de sexe féminin. Aussi avons-nous remarqué un taux élevé du nombre de transfusion chez ces transfusés avec des taux supérieurs chez les drépanocytaires. Ce résultat corrobore les données de la littérature qui montrent que le risque d’allo-immunisation augmente avec le nombre de transfusion (Baby et al., 2010). Les drépanocytaires ont un nombre élevé de transfusion cela s’explique par le fait que la transfusion thérapie commence tôt chez ses derniers.

Le risque d’immunisation anti érythrocytaire doit amener les acteurs de la transfusion Sanguine à bien phénotyper les hématies afin de minimiser les risques de ces allo-immunisation

(43)

La polytransfusion est une opération à laquelle a recours les drépanocytaires et les dialysés. Dans la présente étude qui s’est déroulée au CNHU-HKM de Cotonou, nous avons trouvé que 5% des sujets drépanocytaires et 3% des sujets dialysés possédaient des anticorps irréguliers. La polytransfusion est le principal facteur mise en cause dans ces allo-immunisations. Cette étude vient une fois encore montrer l’importance du suivie immunologique des polytransfusés pour une meilleure prise en charge et insiste aussi sur le fait que la transfusion doit être un dernier recours en cas de traitement pour éviter les cas d’allo- immunisation qui compliqueraient l’avenir transfusionnel de ces patients.

CONCLUSION

(44)

Au vu des résultats de notre travail, nous formulons les suggestions suivantes : Au ministère de la santé

 Mettre en place un programme national prenant en compte la recherche systématique d’anticorps irréguliers chez tout candidat à la transfusion.

 Revoir les critères de demande de transfusion afin de réserver les transfusions à des cas de dernières nécessités.

Aux cliniciens

 Prescrire la transfusion seulement pour les cas d’urgence

 Demander systématiquement la recherche d’anticorps irrégulier à tout patient candidat à la transfusion

Aux Biologistes

 Maitriser les techniques de recherche d’anticorps irréguliers

 Respecter les recommandations en matière de cession de produits sanguins.

SUGGESTIONS

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(49)

Annexe 1: Fiche enquête

Dialyse

SMAS

FICHE D’ENQUETTE Date :

Nom : Prénom :

Sexe : F M

Adresse : Tel :

Profession : Ethnie :

Groupe sanguin ABO-RH

DIAGNOSTIC :

Affection

Nombre de transfusion

Antécédents transfusionnels

Circonstances

RECHERCHE D’ANTICORPS IRREGULIERS CHEZ LES POLYTRANSFUSES AU CENTRTE NATIONAL HOSPITALIER UNIVERSITAIRE HUBERT KOUTOUKOU

MAGA

ANNEXES

(50)

OBSEVATION

(51)

Annexe 2 : Fiches de consentement éclairé

Fiche de consentement des participants à l’étude

Je m’appelle ASSOGBA Bessan Jean, je suis biotechnologiste Banque de sang du CNHU de Cotonou. Dans le cadre d’une étude visant l’amélioration de la prise en charge transfusionnelle des drépanocytaires et des dialysés au CNHU-HKM de Cotonou, Je sollicite votre consentement.

En effet, la multiple transfusion de sang encore appelé polytransfusion du à votre état de santé peut engendrer des complications pouvant réduire le nombre de vos donneurs potentiels. Il s’agit de ce que nous appelons en terme médicale, l’alloimmunisation. C’est dans ce contexte que nous avons entrepris cette étude en vue de dépister cette alloimmunisation chez les dialysés et les drépanocytaires qui ont souvent recours à la transfusion. Nous travaillons sous la supervision d’un enseignant d’Université e en la personne de M. Fah Lauris

Ce formulaire est destiné à demander votre accord formel afin de vous inclure dans les participants de l’étude. Les renseignements qui seront recueillis à travers l’interview ainsi que les résultats des examens médicaux resteront confidentiels et soumis au secret médical.

Pour plus d’information vous pouvez à tout moment vous rapprochez M. Fah Lauris ou de son assistant à l’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi.

Votre participation à cette étude va contribuer à résoudre plus tard et ceci de manière considérable les problèmes de prise en charge des transfusions.

Cotonou, le ……….

Lu et approuvé

Nom et Prénoms du participant ou de la personne responsable

………..

Signature

(52)

Sommaire………. V

Dédicace……….. VI

Remerciement………. VII

Hommages……….. IX

Liste des sigles et acronymes……….. X

Liste des figures et des tableaux…..………. XI

Résumé………... XII

Abstract………... XIII

Introduction……….. 1

1. Synthèse de Littérature………... 3

1.1. Transfusion sanguine……… 4

1.1.1. Définition et historique……….. 4

1.1.2. Importance de la transfusion ……… 5

1.1.3. Risque liés à la transfusion ………. 5

1.1.3.1. L’allo-immunisation………. 5

1.1.3.2. Conséquence de l’allo-immunisation transfusionnelle………. 8

1.1.3.3. Prévention de l’allo-immunisation transfusionnelle………. 10

1.2. Les groupes sanguins……… 10 TABLE DES MATIERES

(53)

1.2.1. Système ABO………. 11

1.2.2. Système Rhésus……….. 13

2. Cadre, matériel et méthodologie……… 15

2.1. Cadre de travail……… 16

2.1.1. Présentation du CNHU-HKM ………. 16

2.1.2. Historique du CNHU-HKM ……….. 16

2.1.3. Les services du CNHU-HKM ……….………... 16

2.1.4. Description du service de la banque de sang……….. 18

2.1.5. Fonctionnement du service de la banque de sang……….. 18

2.2. Matériel d’étude ………... 19

2.2.1. Matériel biologique………... 19

2.2.2. Réactifs et consommables……… 19

2.3. Méthode d’étude………... 19

2.3.1. Type d’étude……….. 19

2.3.2. Echantillonnage………. 20

2.3.3. Méthodologie ………... 20

2.3.2.1. Phase pré-analytique……… 20

2.3.2.2. Phase analytique……….. 20

2.3.2.3. Phase post analytique……… 22

(54)

2.3.3. Analyse statistique……… 22

3. Résultats et Discussion………... 23

3.1. Résultats………... 24

3.1.1. Présentation de la population d’étude………... 24

3.1.2. Présentation des résultats ………. 25

3.1.3. Etude des facteurs associés à la présence d’anticorps irréguliers …………. 27

3.2. Discussion……… 28

Conclusion……… 30

Suggestions……….….. 31

Références bibliographiques………... 32

Annexe……….. 34

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