LES ABEILLES. Rapport sur l'exercice 2017 et les perspectives. LES ABEILLES Rapport sur l exercice 2017 et les perspectives 1

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LES ABEILLES

Rapport sur l'exercice 2017 et les perspectives

Juillet 2018

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LES ABEILLES – Rapport sur l’exercice 2017 et les perspectives 1

LES ABEILLES

Rapport sur l'exercice 2017 et les perspectives

La situation de l'entreprise est étudiée à partir des documents financiers et sociaux (bilan, compte de résultats et annexes, données sociales), ainsi que des diverses informations complémentaires disponibles ou fournies par la direction que nous remercions pour son accueil :

• Monsieur Pascal POTREL, Directeur général,

• Monsieur Fabrice LACROIX, Directeur financier,

Nous remercions aussi les membres du Comité d'entreprise pour leur coopération et leur confiance.

La première partie du rapport présente les éléments clés du diagnostic. Elle est précédée, en tête de ce rapport, par les principales conclusions tirées du dossier.

Les deux parties suivantes portent sur l’analyse économique, financière et sociale de l’entreprise.

En fin de rapport se trouvent les tableaux financiers résumés qui regroupent les principaux chiffres ayant servi à l'analyse.

Les données monétaires sont exprimées, sauf indication contraire, en millions d'euros (M€), parfois en milliers d'euros (k€). Les variations de postes d’un exercice à l’autre sont en pourcentage.

Paris, le 27 septembre 2018 Pascal PEILLARD

Mourad AMOURI Fadma AIT ABDELLAH

Mustapha OMARI, Expert-comptable

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SOMMAIRE DU RAPPORT

PRINCIPALES CONCLUSIONS ... 3

LES CHIFFRES CLEFS ... 5

DIAGNOSTIC ... 6

ANALYSE DES DONNÉES ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES ... 24

1. L'ACTIVITÉ ... 25

1.1. Le chiffre d'affaires ... 25

1.2. L'activité totale ... 26

2. LES MOYENS MIS EN ŒUVRE ... 27

2.1. Frais de personnel ... 27

2.2. Les investissements d’exploitation et charges assimilées ... 28

2.3. Les capitaux investis ... 30

3. INDICATEURS DE PERFORMANCE ... 32

3.1. La valeur ajoutée ... 32

3.2. La répartition des revenus ... 34

3.3. Résultat brut d’exploitation et résultat d’exploitation ... 35

4. LE RÉSULTAT FINANCIER ET LA FORMATION DU RÉSULTAT NET ... 36

4.1. Le résultat financier... 36

4.2. Le résultat courant et le résultat net ... 37

5. LES MOYENS DE FINANCEMENT ... 39

5.1. Les fonds propres ... 39

5.2. Endettement financier et disponibilités ... 40

5.3. Liquidités et trésorerie... 41

5.4. Les comptes courants Groupe ... 42

6. LE TABLEAU DE FINANCEMENT ET LE BILAN ... 43

6.1. La formation de l'autofinancement ... 43

6.2. Le tableau de financement ... 44

6.3. Le tableau de variation de la trésorerie ... 45

6.4. Les investissements financiers ... 45

6.5. Le bilan en valeur ... 46

6.6. Amortissements et provisions ... 48

6.7. Mouvement des amortissements et provisions ... 49

ANNEXES ... 50

1. TABLEAUX FINANCIERS RÉSUMÉS EN VALEURS ... 51

2. TABLEAUX FINANCIERS RÉSUMÉS EN STRUCTURE ... 53

LEXIQUE DES PRINCIPAUX TERMES UTILISÉS ... 55

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PRINCIPALES CONCLUSIONS



L’exercice 2017 a été riche en évènements majeurs pour Les Abeilles. Tout d’abord sur l’activité avec le gain de l’appel d’offres concernant le BSAH et les études sur le nouvel appel d’offres concernant les contrats RIAS, un enjeu majeur pour Les Abeilles.

Néanmoins, l’évènement le plus marquant aura été juridique et financier. En juillet 2017, l’entreprise souscrivait à un emprunt de 50 M€ auprès de HAYFIN pour refinancer l’acquisition de trois navires suite au désengagement de Bourbon. En décembre 2017, l’entreprise faisait marche arrière et rompait le contrat avec Hayfin et vendait ses 5 navires à un nouveau financeur, Econocom.



La nouvelle opération avec Econocom a un double objectif. D’une part, dégager les fonds afin de se désendetter auprès du fonds Hayfin et d’autre part reconstituer un montant de fonds propres suffisant au moins jusqu’à la fin du contrat de location en cession-bail. Le dernier rapport du cabinet Apex fin 2017 avait largement pointé les risques financiers induits par ce financement et le caractère insoutenable du Business Plan au regard du montant insuffisant des fonds propres. La solution avec Econocom apparaît comme plus stable et équilibrée financièrement.



L’endettement auprès du groupe Hayfin a été très coûteux en frais financiers et ce surtout au regard de la durée très limitée de l’utilisation de l’emprunt (autour de 6 mois). Sur l’année 2017, une indemnité de rupture de contrat et des frais liés à l’émission et au montage de l’emprunt obligataire ont coûté près de 4,5 M€ à la société Les Abeilles. Nous pouvons ici pointer un processus de réflexion et de décision au niveau du groupe Bourbon qui a été défaillant pour sa filiale Les Abeilles. Une des raisons est certainement la gestion de crise priorisant les aspects de trésorerie pour le groupe aux dépens de la structure financière de sa filiale.



L’analyse des comptes 2017 montre une baisse du chiffre d’affaires. Cette diminution est en lien avec l’évolution baissière des taux d’affrètement et l’arrêt technique de l’Abeille Flandre en mars et avril 2017. Les résultats sont forcément impactés par les opérations financières : le résultat brut d’exploitation fléchit (-11%) du fait de la progression des autres achats et charges externes. Cette évolution est en partie liée aux frais d’émission et de montage de l’emprunt Hayfin (1,6 M€). Les frais financiers sont en hausse en lien avec le paiement des intérêts de l’emprunt Hayfin et impactent défavorablement le résultat financier. En revanche, le résultat exceptionnel progresse fortement du fait de la plus- value liée à la cession des navires à Econocom. En définitive, le résultat net évolue significativement à la hausse en 2017 (+18,5 M€).

(5)



Le nouveau business plan montre un besoin de financement de 10 M€ pour la construction des deux nouvelles coques liées à l’appel d’offres, après prise en compte de l’avance accordée par l’état et de la trésorerie disponible. Cette somme paraît à la portée de la société Les Abeilles. Cependant, en2027 le contrat avec Econocom touchera à sa fin avec la nécessité de verser 31,2 M€ à cette échéance. La société Les Abeilles ne sera pas alors en mesure d’effectuer ce règlement à ce stade. Plusieurs scénarios seront alors possibles : une intervention de l’actionnaire Groupe Bourbon, une extension du contrat avec Econocom, la recherche d’un nouveau partenaire financier en lieu et place d’Econocom ou alors un rachat de la société Les Abeilles par un tiers.



Ces hypothèses ne sont évidemment valides que si la société Les Abeilles remporte l’appel d’offres pour les RIAS. Le gagnant sera connu au premier semestre 2019. En cas de résultat négatif, il est évidement que la pérennité de la société Les Abeilles sera en jeu. Il en est de même si Bourbon n’arrivait pas à gérer sa problématique de trésorerie et si le secteur de l’offshore reste sinistré compte tenu de la trésorerie placée par Les Abeilles au niveau de Bourbon.

Cependant, la société Les Abeilles ne manque pas d’atouts et de savoir-faire. Elle dispose aujourd’hui d’une structure financière avec des fonds propres renouvelés pour tenir sa place dans cette compétition. Enfin, durant cette période agitée, les partenaires sociaux ont toujours su trouver le chemin du dialogue et de la construction de solutions permettant de montrer un collectif solide face aux difficultés.

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LES CHIFFRES CLEFS

0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000 30 000

2015 2016 2017

Chiffre d'affaires

0 20 40 60 80 100 120 140

2015 2016 2017

Effectif

0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000

2015 2016 2017

Résultat brut d'exploitation

0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000

2015 2016 2017

Investissements d'exploitation

-4 000 -2 000 0 2 000 4 000 6 000 8 000

2015 2016 2017

Autofinancement

0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000

2015 2016 2017

Résultat net

0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000 30 000

2015 2016 2017

Endettement net

0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000

2015 2016 2017

Fonds propres

nc

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DIAGNOSTIC

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Rappel des derniers événements marquants

7

Désendettement auprès de Hayfin

• Décision de rupture de contrat avec Hayfin

• Il a été procédé au remboursement de l’emprunt à Hayfin pour la somme de 48,5 M€

Cession de tous les navires détenus à ECONOCOM

• Cession des cinq navires au 31/12/2017

• Les cinq navires cédés font l’objet d’une

location en cession-bail depuis le 1

^er

Janvier

2018

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Réponse à l’appel d’offres le 08 juin 2018

Feuille de route pour Les Abeilles : mis à jour du calendrier de l’appel d’offres

2017 2018 2019 2020 2021

Q2 Q3 Q4

Q1 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4

Appel à candidatures pour l’appel d'offres concernant

la mise en service et l’affrètement de deux

remorqueurs d’intervention, d’assistance

et de sauvetage nouvelle génération

Période de négociation de l’appel d’offres Etudes en vue du gain de l’appel d’offres

Annonce du gagnantde l’appel d’offres

en Avril 2019

Construction des deux nouvelles coques

Entrée en service en Avril et Septembre 2021 des deux

nouvelles coques venant remplacer l’Abeille Flandre

et l’Abeille Languedoc

(10)

Le gain de l’appel d’offres reste primordial pour l’avenir de la société

9

Suite à la cession des navires à Econocom les défis pour la société Les Abeilles demeurent :

Quelle est la capacité des Abeilles à remporter l’appel d’offres pour les coques venant remplacer l’Abeille Languedoc et l’Abeille Flandre dont le gagnant sera dévoilé au deuxième trimestre 2019 ?

Quelle est la capacité des Abeilles à assurer le financement des deux nouvelles coques en cas de gain de l’appel d’offres ?

Quelle est la capacité du groupe Bourbon à assurer son rôle d’actionnaire ?

(11)

Impact de la cession des navires à Econocom : la plus-value de

cession permet de renforcer les fonds propres de la société

(12)

Hausse du résultat net du fait de la progression du résultat exceptionnel

11 1 346

19 836 28 817

4 650

2 628

3 051

Résultat net 2016 + ↗ Résultat exceptionnel

-↘ Résultat financier -↘ Résultat exploitation

-↗ Participation Résultat net 2017

Le résultat net 2017 est de 19,8 M€ en 2017 contre 1,3 M€ en 2016, cette variation prend en compte :

1. Une plus-value de 26,3 M€ réalisée sur la cession des cinq navires détenus par la société

2. Des frais liés à l’émission et au montage de l’emprunt obligataire Hayfin pour un total de 1,6 M€

4. La provision pour la participation des salariés de 3,3 M€

(13)

La baisse du chiffre d’affaires en 2017 est compensée par la plus-value issue de la vente des navires

La diminution du chiffre d’affaires est en lien avec l’évolution baissière des taux d’affrètement, en particulier du Jason. L’arrêt technique de l’Abeille Flandre en mars et avril 2017 a pesé également.

Les autres achats et charges externes progressent de 8,9%. Une progression liée en partie à la hausse des services bancaires (frais liés à l’émission et au montage de l’emprunt obligataire pour un montant de 1 630 k€)

Hausse des frais financiers liée aux paiements des intérêts sur l’emprunt Hayfin Le résultat exceptionnel est significatif du fait de la plus-value liée à la cession des navires à Econocom

25 080

23 623

Chiffre d'affaires(en k€) -354

28 545

-204

-4854

6 147

5 478

Résultat brut Résultat Financier

(en k€) Résultat Exceptionnel

2016 2017

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13

Les rémunérations du personnel stagnent en 2017

On note une forte progression des charges sociales (+36,7%), en particulier on note une multiplication par deux des charges sociales de la CNAFMC

L’accroissement significatif des cotisations sociales est dû au versement du forfait social (20%

du montant total de la participation 2017)

En k€ 2014 2015 2016 2017 Var (en %)

Frais de personnel interne 10 624 10 448 10 690 11 303 +5,7

Dont Rémunérations du personnel 8 767 8 546 8 863 8 802 -0,7

Salaires sédentaires 496 579 517 539 +4,3

Salaires navigants 7 691 7 533 7 793 7 694 -1,3

Prov. congés payés 20 -115 -9 -

Primes intéressement 560 549 559 562 0,6

Dont Charges de S.S. et de prévoyance 1 686 1 668 1 652 2 259 36,7

URSSAF 142 139 142 132 -7,1

Cotisations 133 134 128 134 5,0

Caisses de retraite 326 338 323 320 -1,2

ASSEDIC 334 341 334 333 -0,3

CNAFMC 592 517 555 1 153 ++

Autres 159 199 170 187 9,9

Dont Autres charges sociales 171 234 176 242 37,8

Versements aux CE 103 112 121 114 -5,5

Autres œuvres sociales 26 26 11 11 1,2

Autres charges 43 96 44 117 -54,4

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Décision de rupture du contrat avec le fonds d’investissement Hayfin

• Hayfin est un fonds d’investissement londonien qui a une activité dédiée au maritime

• L’emprunt était d’une maturité de 6 ans avec un taux d’intérêt d’Euribor 3 mois +8%

• La dernière tranche de principal de 36,1 M€ était à rembourser en juillet 2023

• Le financement de l’entreprise s’était très fortement déséquilibré : recours aux ressources externes au détriment des ressources propres de la société « Les Abeilles ». Les dernières analyses du cabinet Apex pointaient déjà ce déséquilibre.

• Le 9 janvier 2018 il a été procédé au remboursement de l’emprunt obligataire à Hayfin, pour la somme de 48,5 M€

L’emprunt auprès de Hayfin a été très coûteux en frais et indemnités et ce surtout au regard de la durée très limitée de l’utilisation de l’emprunt (autour de 6 mois)

Une indemnité de rupture de contrat de 2,9 M€ a été réglée

à Hayfin en janvier 2018

Frais liés à l’émission et au

montage de l’emprunt obligataire pour

un montant de 1,6 M€

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Cession des cinq navires détenus par la société à ECONOCOM-LEASEFLOW

15

k€ Prix de cession Valeur résiduelle Plus-value

Abeille Bourbon 17 588 2 726 14 862

Abeille Liberté 17 588 3 183 14 405

Abeille Flandre 2 370 3 009 -639

Abeille Languedoc 2 370 3 042 -672

Jason 13 185 14 874 -1 688

Total 53 100 26 834 26 266

Les moins values sur la cession de l’Abeille Flandre, l’Abeille Languedoc et le Jason

interviennent moins d’un an après l’acquisition de ces bateaux au près du Groupe

Bourbon

(17)

Reconstitution des fonds propres en 2017

3 856

21 500 19 836

2 192

Fonds Propres début 2017 + ↗ Résultat net de l'exercice -↘ Autres Postes Fonds Propres fin 2017 Effet de base des

amortissements

dérogatoires liés aux navires.

Ces amortissements n’existent plus du fait de la cession des navires à Econocom

La cession des navires à Econocom a permis de reconstituer

les fonds propres suffisants au moins jusqu’à la fin du contrat

de location en cession-bail

(18)

Quel montage pour le financement les deux nouveaux navires en cas de gain de l’appel d’offres ?

L’appel d’offres pour le remplacement de l’Abeille Languedoc et de l’Abeille Flandre est toujours critique pour l’avenir de la société

17

(19)

Capacité de l’entreprise à financer les deux nouvelles coques en cas de gain de l’appel d’offres

Hypothèses retenus par la société les Abeilles pour son Business Plan :

Le coût estimé des deux nouvelles coques est autour de 74 M€

Taux d’affrètement : 15000€/jour pendant 15 ans ferme

Amortissement linéaire des deux nouvelles coques sur 20 ans

La société les Abeilles n’a pas encore décidé de la reconversion ou de la revente de l’Abeille Languedoc et de l’Abeille Flandre

La durée de la tranche ferme attribuée dans le cadre de l’appel d’offres conditionne le financement des deux nouvelles coques. En effet, l’Etat alloue une avance sur le coût des coques (30%

du chiffre d’affaires issu de l’affrétement des coques pendant la

durée de la tranche ferme) Tranche ferme

15 ans à un tx affrètement de

15 000 euros Montant avancé par l’état : 50 M€

Reste à financer : 24 M€

Tranche ferme 10 ans à un tx affrètement de

16 000 euros Montant avancé par l’état : 35 M€

Reste à financer : 39 M€

Cette option est la solution la plus adaptée pour la société les Abeilles

Utilisation de la trésorerie disponible essentiellement auprès de la financière

Bourbon pour 14 M€

Financement à trouver pour les 10 M€ restants

Option 1 Option 2

(20)

Taux 1 : 15000€/Jour 15

ans 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027

Affrètements 21 579 008 21 897 305 22 173 482 21 903 068 22 100 347 22 463 455 22 904 681 23 205 292 23 584 173 23 968 466 Assistances 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000 Chiffre d'affaires 21 879 008 22 197 305 22 473 482 22 203 068 22 400 347 22 763 455 23 204 681 23 505 292 23 884 173 24 268 466 Coûts directs 14 807 800 14 806 430 15 396 884 15 355 653 15 993 829 16 192 450 16 401 829 17 102 290 17 334 165 17 897 796 dont coûts de

maintenance 1 127 000 1 127 000 1 120 250 1 010 000 980 000 980 000 980 000 980 000 980 000 980 000 dont crewing costs 10 621 000 10 939 630 11 216 834 11 605 853 11 954 029 12 312 650 12 682 029 13 062 490 13 454 365 13 857 996

EBITDAR 7 071 208 7 390 875 7 076 598 6 847 414 6 406 518 6 571 005 6 802 852 6 403 001 6 550 008 6 370 670 Loyer Leaseflow 5 057 306 6 891 705 5 178 668 6 978 567 3 769 844 4 274 970 4 856 113 4 688 414 4 520 711 31 253 013

Intérêts payés 0 0 62 500 428 229 467 983 443 345 417 452 390 239 361 641 331 585

Amortissement NG 20 ans 0 0 237 500 1 662 500 1 900 000 1 900 000 1 900 000 1 900 000 1 900 000 1 900 000 Provisions pour AT 1 307 000 1 236 000 1 361 000 1 375 000 1 340 000 1 340 000 1 340 000 1 340 000 1 340 000 1 340 000 EBIT 706 902 -736 830 236 930 -3 596 882 -1 071 308 -1 387 310 -1 710 713 -1 915 652 -1 572 344 -28 453 928 Impôts et taxes 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000 Résultat net 306 902 -1 136 830 -163 070 -3 996 882 -1 471 308 -1 787 310 -2 110 713 -2 315 652 -1 972 344-28 853 928

Business Plan jusqu’à la fin du contrat de location en cession bail avec Econocom

19 On note une baisse du chiffre d’affaires à

partir de 2021. En effet l’avance de l’Etat sur les deux nouvelles coques est remboursée à travers un dégrèvement annuel sur le chiffre

d’affaires affrètement pendant 13 ans

Rachat de l’Abeille Liberté, Bourbon et le

Jason auprès d’Econocom Amortissement des

deux nouvelles coques

Intérêts versés pour l’emprunt de 10 M€

destiné à financer les deux nouvelles coques (estimation taux de 5%)

(21)

La visibilité sur la période post contrat avec Econocom est encore limitée

La cession des navires à Econocom a permis de reconstituer les fonds propres suffisants au moins jusqu’à la fin du contrat de location en cession-bail. Ce ne sera plus le cas à la date de la fin du contrat

En 2027 le contrat avec Econocom touchera à sa fin avec la nécessité de verser 31,2 M€

à cette échéance. La société Les Abeilles ne sera pas alors en mesure d’effectuer ce règlement à ce stade

Plusieurs scenarios sont alors possibles:

Intervention de l’actionnaire Groupe Bourbon Extension du contrat avec Econocom

Recherche d’un nouveau partenaire financier

Rachat de la société Les Abeilles par un tiers

(22)

Le groupe Bourbon pourra-t-il jouer son rôle d’actionnaire à l’avenir ?

21

(23)

Le groupe Bourbon, principal actionnaire de la société Les Abeilles, demeure en difficulté

La perte opérationnelle (résultat opérationnel consolidé) est multipliée par plus de 2 entre 2016 et 2017

Le chiffre d’affaires ajusté de Bourbon du S1 2018 est en retrait de 15,2% par rapport au quatrième trimestre du fait de la baisse d’activité dans les services Subsea et Offshore Continental. La valorisation boursière du groupe Bourbon diminue de plus de moitié en deux ans

L’activité Offshore continental de Bourbon est celle qui a été le plus affectée en termes de navires en opération, après trois ans de bas de cycle.

1020,6

793,6

2016 2017

Evolution du chiffre d’affaires consolidé (M€)

47,8

-175,3

-406,6

2015 2016 2017

Evolution du résultat opérationnel consolidé

(EBIT) (M€)

459,5

340,1

S1 2017 S1 2018

Evolution du chiffre d’affaires consolidé (M€)

-15,2%

-22,2%

(24)

Le groupe Bourbon a entamé un rééchelonnement de sa dette

La croissance des investissements dans le secteur offshore ne devrait intervenir qu’à partir de 2019. Les prix devraient rester durablement bas, impactés par la surcapacité de navires AHTS (Anchor Handling) et PSV (Platform Supply Vessels)

Dans un contexte d’activité difficile, Bourbon a annoncé le 10 juillet 2018 avoir signé un accord avec ses crédit-bailleurs et créanciers afin de différer le service de la dette et le remboursement des loyers

Un accord quant à une renégociation de la dette et un rééchelonnement de celle-ci devrait être signé entre le groupe et ses créanciers d’ici la fin de l’année

23

Le groupe Bourbon ne devrait pas pourvoir intervenir à moyen terme

pour soutenir financièrement Les Abeilles dans le cadre d’une aide au

financement des deux nouveaux navires

(25)

ANALYSE DES DONNÉES

ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES

(26)

1. L'ACTIVITÉ

Résumé

✓ Le chiffre d’affaires de la société Les Abeilles fait suite aux contrats régissant l’activité par la marine.

✓ En 2017, il est en baisse de près de 1,5 M€ en comparaison à 2016 en lien avec l’évolution baissière des taux d’affrètements journaliers. Les prestations assistances sont en progression de 190 k€.

1.1. Le chiffre d'affaires

Le chiffre d'affaires est le total des facturations hors taxes ; il correspond aux ventes de biens ou de services produits, et aux ventes de marchandises, c'est-à-dire au négoce. Il est composé d'une gamme de biens et services différents, et il peut être analysé comme le produit des quantités vendues (effet volume) par les prix de vente (effet prix).

Chiffre d’affaires

En k€ 2014 2015 2016 2017 Var.

Services 25 040 24 084 25 080 23 623 -5,8

= Chiffre d'affaires 25 040 24 084 25 080 23 623 -5,8

La diminution du chiffre d’affaires est en lien avec l’évolution baissière des taux d’affrètement et aussi à l’arrêt technique de l’Abeille Flandre en mars et avril 2017.

Taux d’affrètement (€/jour) 2016 2017 Var.15/16 Var.16/17

Jason 13 228 9 950 -0,4% -24,8%

Flandre/Languedoc 11 002 10 800 -0,2% -2%

Liberté/Bourbon ^{15 542} ^{15 000} ^-0,9% ^-0,1%

Les produits liés aux prestations Assistances sont en progression de 190 k€ en 2017 en comparaison à 2016.

Précision que le prolongement des contrats RIAS a été notifié à la société en janvier, ainsi que l’attribution du marché BSAH en avril, confortant la poursuite durant l’exercice 2017 de l’activité de protection du littoral français des navires affrétés par la Marine nationale.

(27)

1.2. L'activité totale

L'activité totale ou produit total est la somme du chiffre d'affaires (production et marchandises vendues), de la production stockée ou déstockée, de la production réalisée par l'entreprise pour elle-même (production immobilisée) et d'autres produits qui peuvent comprendre des redevances perçues par l'entreprise, des produits partiels sur opérations qui s'étalent sur plusieurs exercices, et des subventions d'exploitation, compléments des prix de vente de la part des Pouvoirs publics ou collectivités locales.

Ces deux indicateurs sont exprimés en euros courants.

Activité totale

En k€ 2014 2015 2016 2017 Var.

Chiffre d'affaires 25 040 24 084 25 080 23 623 -5,8

= Activité totale 25 040 24 084 25 080 23 623 -5,8

(28)

2. LES MOYENS MIS EN ŒUVRE

Résumé

✓ Les frais de personnel interne progressent notamment avec l’accroissement des cotisations sociales.

✓ La réduction des immobilisations corporelles fait suite à la cession des cinq navires détenus par Les Abeille à ECONOCOM-LEASEFLOW.

✓ Le prix de cession des navires vendus accroît le besoin en fonds de roulement de la société qui s’élève à 41,5 M€ fin 2017.

Afin de produire, de vendre, l’entreprise met en œuvre :

• Des moyens humains : pouvant être appréhendés à travers le nombre de salariés et la politique salariale (une étude des données sociales figure par ailleurs dans le rapport) ;

• Des capitaux : pour financer d’une part les immobilisations nécessaires à l’exploitation, et d’autre part son besoin en fonds de roulement (créé par les décalages liés à l’exploitation comme les stocks, les créances clients, etc.)

2.1. Frais de personnel

Pris globalement, ils intègrent les salaires versés mais aussi les charges sociales et les dépenses liées à l’intérim.

Frais de personnel

En k€ 2014 2015 2016 2017 Var.

Salaires et traitements 8 767 8 546 8 863 8 802 -0,7

+ Charges sociales 1 857 1 902 1 828 2 500 +36,8

= Frais de personnel internes 10 624 10 448 10 690 11 303 +5,7

+ Frais de personnel externes 61 59 58 63 +8,6

= Frais de personnel totaux 10 685 10 507 10 748 11 366 +5,7

en % de la VA 61,9 65,9 61,2 65,2

(29)

Détail des frais de personnel interne

En k€ 2014 2015 2016 2017 Var.

Frais de personnel 10 624 10 448 10 690 11 303 +5,7

Dont Rémunérations du personnel 8 767 8 546 8 863 8 802 -0,7

Salaires sédentaires 496 579 517 539 +4,3

Salaires navigants 7 691 7 533 7 793 7 694 -1,3

Prov. congés payés 20 -115 -9 -

Primes intéressement 560 549 559 562 0,6

Dont Charges de S.S. et de prévoyance 1 686 1 668 1 652 2 259 36,7

URSSAF 142 139 142 132 -7,1

Cotisations 133 134 128 134 5,0

Caisses de retraite 326 338 323 320 -1,2

ASSEDIC 334 341 334 333 -0,3

CNAFMC 592 517 555 1 153

Autres 159 199 170 187 9,9

Dont Autres charges sociales 171 234 176 242 37,8

Versements aux CE 103 112 121 114 -5,5

Autres œuvres sociales 26 26 11 11 1,2

Autres charges 43 96 44 117 -54,4

L’accroissement significatif des cotisations sociales est dû au versement du forfait social (20%

du montant total de la participation 2017).

2.2. Les investissements d’exploitation et charges assimilées

L'investissement vise à maintenir et développer les moyens de production. De son niveau, comme de sa pertinence, dépend la compétitivité de l'entreprise et sa rentabilité pour les années à venir.

2.2.1.Investissements et charges d’entretien

Les investissements corporels et incorporels sont directement liés à la production de l’entreprise. Par ailleurs, certaines dépenses relatives aux immobilisations sont comptabilisées en charges (au compte de résultat), les dépenses d’entretien et de grosses réparations notamment. Enfin, certains investissements peuvent être financés par crédit-bail (leasing).

Investissements et charges d’entretien

En k€ 2014 2015 2016 2017 Var.

Investissements d'exploitation 0 1 33 22 335 +++

Dont Corporels 0 1 33 22 335 +++

Dont Incorporels 0 0 0 0 -

Entretiens et réparations 1 291 1 268 1 073 2 135 +99,0

Locations et charges locatives 6 953 7 342 7 192 3 514 -51,1

Redevances de crédit-bail 0 0 0 0 -

(30)

Le détail des investissements d’exploitation figure dans le tableau suivant.

Investissements d’exploitation immobilisés

En k€ 2014 2015 2016 2017

Terrains 0 0 0 0

+ Constructions 0 0 0 0

+ Instal. techn., matériels et outillages 0 0 0 22 300

+ Matériel de transport 0 0 32 28

+ Matériel de bureau, informatique 0 1 1 3

+ Autres immobilisations corporelles 0 0 0 4

= Total investissements immobilisés 0 1 33 22 335

2.2.2.Immobilisations d’exploitation

Les immobilisations brutes évoluent en fonction des investissements mais aussi des désinvestissements et des cessions.

Immobilisations d’exploitation brutes

En k€ 2014 2015 2016 2017

Frais d'établissement 0 0 0 0

+ Immobilisations incorporelles 226 226 226 217

+ Terrains 0 0 0 0

+ Constructions 5 5 5 5

+ Instal. techn., matériels et outillages 28 880 28 878 28 878 47

+ Matériel de transport 56 56 58 60

+ Matériel de bureau, informatique 60 53 54 51

+ Autres immobilisations corporelles 0 0 0 4

= Total 29 227 29 219 29 222 384

Cessions d’immobilisations d’exploitation ou mises au rebut

En k€ 2014 2015 2016 2017 Var.

Immobilisations incorporelles 0 0 0 9 +

Immobilisations corporelles 0 10 29 51 164 +++

dont Constructions 0 0 0 0 -

Installations techniques 0 2 0 51 131 +++

Autres 0 8 29 33 +13,8

Valeur nette comptable 0 0 0 26 834 ++

Prix de cession 0 0 7 53 106 +++

L’exercice 2017 enregistre la cession des cinq navires détenus par la société à ECONOCOM- LEASEFLOW.

Les amortissements constatent la perte de valeur des immobilisations liée à leur vieillissement physique (usure) ou technologique (obsolescence).

(31)

Amortissements

En k€ 2014 2015 2016 2017

Frais d'établissement et de R & D 0 0 0 0

Sur immobilisations incorporelles 12 12 12 3

Sur immobilisations corporelles 13 338 16 584 19 811 113

Total des amortissements 13 351 16 596 19 823 116

L'investissement peut être évalué grâce à quelques indicateurs essentiels :

• Le taux d’investissement, rapport des investissements aux immobilisations corporelles et incorporelles, mesure le rythme d'investissement ;

• Le taux de vétusté, rapport des amortissements aux immobilisations corporelles brutes, mesure le vieillissement de l'outil de production ;

• L’effort d'investissement, rapport des investissements à la valeur ajoutée, mesure la part de la richesse créée allouée aux investissements.

Investissements et vétusté

En % 2014 2015 2016 2017

Taux d'investissement (Inv. / Immo.) 0,0 0,0 0,1 ++

Taux de vétusté 46,0 57,2 68,3 67,4

Effort d'investissement (Inv. / VA) 0,0 0,0 0,2 ++

Taux d'entretien (Entretien / Immos brutes corp.) 4,5 4,4 3,7 ++

2.3. Les capitaux investis

Les capitaux investis sont constitués par la somme des immobilisations d'exploitation et du besoin en fonds de roulement – BFR – (en valeurs brutes).

Cette somme est représentative du "ticket d'entrée" de l'activité, c'est-à-dire de la masse de capitaux à apporter pour exercer cette activité, indépendamment de leur mode de financement, par emprunts ou sur fonds propres.

2.3.1.L'évolution des capitaux investis Les capitaux investis évoluent comme suit : Capitaux investis

En k€ 2014 2015 2016 2017 Var.

Immob. brutes d'exploit., divers 29 227 29 219 29 222 384 -98,7

+ Besoin en fonds de roulement -1 991 1 075 -14 47 475 ++

= Capitaux investis 27 237 30 294 29 208 47 859 +63,9

(32)

2.3.2.Le besoin en fonds de roulement

Le besoin en fonds de roulement (BFR) est un investissement, rendu nécessaire par le fait que les différents mouvements du cycle d’exploitation ne coïncident pas. Ainsi, il est généralement nécessaire de régler les fournisseurs avant que les sommes dues par les clients ne rentrent dans l’entreprise.

L’évolution du besoin en fonds de roulement est généralement en relation avec celle de l’activité. Une entreprise dont les ventes progressent rapidement voit son BFR s’accroître : elle doit financer sa croissance. A contrario, une entreprise en perte de vitesse va pouvoir dégager des ressources à ce niveau.

Le cœur de l’évolution du BFR tient, normalement, aux stocks et crédits accordés aux clients d’une part, aux crédits obtenus auprès des fournisseurs d’autre part.

Si la variation du BFR est positive, un besoin supplémentaire doit être financé, si en revanche elle est négative, une ressource est dégagée.

Dans les activités fortement saisonnières, le besoin en fonds de roulement (calculé à la date de clôture), ne reflète pas le montant moyen de cet investissement au cours de l’exercice.

Seules quelques activités, telle la grande distribution, ont un BFR négatif et dégagent ainsi une ressource courante en fonds de roulement.

Besoin en fonds de roulement

En k€ 2014 2015 2016 2017 Diff.

Encours clients 4 511 5 969 4 284 3 877 -407

- Encours fournisseurs 981 1 128 609 828 +219

= Sous-total (A) 3 530 4 841 3 676 3 049 -627

+ Autres créances 629 775 2 220 53 924 +51 704

- Autres dettes 6 149 4 541 5 910 9 498 +3 588

= Sous-total (B) -5 520 -3 766 -3 690 44 426 +48 116

BFR total = (A) + (B) -1 991 1 075 -14 47 475 +47 489

Les autres créances comprennent le prix de cession des cinq navires pour un montant de 53,1 M€.

La gestion des encours d'exploitation revêt souvent une grande importance dans la vie quotidienne de l'entreprise ; on peut l'exprimer en jours de chiffre d'affaires et la décomposer entre les divers constituants du BFR (exploitation et hors exploitation).

Rythme de rotation des diverses composantes du BFR

En jours 2014 2015 2016 2017

Dettes fournisseurs 14 17 9 13

Encours clients 65 89 61 59

Autres créances et dettes -79 -56 -53 677

BFR total -29 16 -0 724

(33)

3. INDICATEURS DE PERFORMANCE

Résumé

✓ Les achats et charges externes (12,4 M€) représentent 52% du chiffre d’affaires contre 46% en 2016. L’évolution des charges est impactée par la réduction de l’affrètement des coques de plus de 50% suite à la cession des navires, de l’augmentation des services bancaires en lien avec l’émission et le montage obligataire et des honoraires.

✓ Après prise en compte des provisions et amortissements, le résultat d’exploitation constitue, pour la première fois, une perte de 0,5 M€.

3.1. La valeur ajoutée

En produisant, c'est-à-dire en façonnant, en transformant, les produits qu'elle a achetés, l'entreprise leur ajoute une valeur supplémentaire. Cette valeur ajoutée est la contribution propre de l'entreprise à la création de richesse.

Elle se calcule en déduisant de la marge brute les biens et services acquis à l'extérieur :

• Achats de marchandises, de matières premières, d'approvisionnements divers ;

• Services extérieurs, loyers, locations, honoraires, etc. ;

• Sous-traitance ;

Le taux de valeur ajoutée se calcule par rapport à l’activité totale. Son niveau plus ou moins élevé exprime le degré d’intégration de l’entreprise (poids relatif de l’activité interne par rapport à ce qui est confié à des fournisseurs ou prestataires). Son évolution reflète les contraintes et opportunités du marché, en termes d’évolution des prix, d’innovation, etc., mais aussi des choix dans la gestion des activités (sous-traitance).

Rappelons que les frais de personnel intérimaire, comptablement compris dans les charges externes, sont traités, dans notre analyse, avec les frais de personnel.

Valeur ajoutée

En k€ 2014 2015 2016 2017 Var.

Ventes de services 25 040 24 084 25 080 23 623 -5,8

- Matières premières consommées 0 0 64 0 -

- Achats et charges externes 10 873 11 818 11 409 12 398 +8,7

- Sous-traitance 0 0 0 1 +

+ Transferts de charges d'exploitation 3 092 3 670 3 957 6 205 +56,8

= Valeur ajoutée 17 260 15 935 17 564 17 429 -0,8

En % de l'activité totale 68,9 66,2 70,0 73,8

Evolution en % -7,7 10,2 -0,8

(34)

La balance permet de suivre l’évolution des achats et charges externes.

Achats et charges externes

En k€ 2014 2015 2016 2017 Var.

Locations et charges locatives 6 953 7 342 7 192 3 514 -51,1

Rém. intermédiaires et honoraires 576 590 710 2 758 x 3,9

Entretien et réparations 1 291 1 268 1 073 2 135 +99,0

Services bancaires 4 4 4 1 947 +++

Consommables et divers 1 369 1 848 1 747 1 361 -22,1

Déplacements, missions et réceptions 366 393 370 346 -6,5

Primes d'assurances 198 217 185 206 +11,4

Frais de poste et télécom. 57 81 61 63 +3,3

Transports 31 43 35 29 -17,1

Publicités, publications et RP 4 4 4 10 +

Documentation et réunions 8 10 3 3 =

Autres charges 17 18 25 25 =

Achats et charges externes 10 873 11 818 11 409 12 398 +8,7 En % de l'activité totale 43,4 49,1 45,5 52,5

Evolution en % 8,7 -3,5 8,7

Les services bancaires comprennent en 2017 les frais liés à l’émission et au montage de l’emprunt obligataire pour un montant de 1 630 k€.

Détails des locations et charges locatives

en k€ 2014 2015 2016 2017 Var.

Loc. immob. 37 37 39 37 -5,0%

Affrètement coque 6 750 6 749 6 762 3 257 -51,8%

Affrètement tiers 155 542 379 207 -45,4%

Autre locations 7 10 8 10 18,2%

Charges locatives 5 3 4 4 2,6%

Total 6 953 7 342 7 192 3 514 -51,1%

Détail des locations de coques

en k€ 2016 2017

Abeille FLANDRE 1 052

Abeille LANGUEDOC 1 051

JASON 4 659

Affrètement coque 6 762 3 257

Abeille LANGUEDOC (M/V ZEUS) 379

Affrètement tiers 379 207

(35)

Détails des consommables

en k€ 2014 2015 2016 2016 Var.

Habillement 57 50 36 39 8,3%

Electricité 3 2 3 2 -19,9%

Approvisionnements 8 7 6 5 -7,3%

Carburants soutes 114 79 84 110 30,7%

Pièces de rechange 3 3 11 +

Fourn. Entret. Rép. N. 390 839 256 437 70,5%

Fournitures adm. 5 5 6 7 30,4%

Fournitures inf. 6 3 4 3 -29,2%

Fournitures bur. 12 13 8 7 -3,9%

Carburants et L 10 8 7 7 -10,0%

Vivres opératio. 74 95 87 79 -9,2%

Autres matières & fourn. 583 629 734 577 -21,4%

Huiles et graisses 104 118 504 55 -89,2%

Autres achats 0 10 22 +

Total 1 369 1 848 1 747 1 361 -22,1%

3.2. La répartition des revenus

La valeur ajoutée est le premier revenu dégagé par l’entreprise. Celle-ci se répartit entre salariés, État et collectivités locales, et prêteurs. Le solde est alors affecté pour partie à l’entreprise et, éventuellement, pour partie aux actionnaires (dividendes).

Cette répartition s’analyse en structure, c’est-à-dire en pourcentage de chacun des postes par rapport au total de la valeur ajoutée.

Répartition des revenus en structure

En % 2014 2015 2016 2017

Valeur ajoutée 100,0 100,0 100,0 100,0

- Personnel 63,4 66,8 62,4 84,0

- Etat & Coll. locales 4,1 3,8 3,8 3,4

- Prêteurs 2,5 0,0 1,2 27,9

= Solde à répartir 29,9 29,4 32,6 -15,3

dont Entreprise 15,5 18,7 26,0 -15,3

dont Actionnaires (dividendes) 14,5 10,7 6,5 0,0

(36)

3.3. Résultat brut d’exploitation et résultat d’exploitation

Le résultat brut d'exploitation (RBE) est obtenu en retranchant les frais de personnel et les impôts d’exploitation de la valeur ajoutée. Il indique le profit brut réalisé par l'entreprise au niveau de son exploitation, avant incidence des opérations financières ou exceptionnelles, de l'impôt sur les sociétés et des charges calculées (amortissements et provisions). Il exprime la capacité de l’entreprise à se développer et à rémunérer les capitaux engagés.

Le résultat d’exploitation prend en compte les charges calculées, provisions d’exploitation (dépréciation des stocks par exemple) et dotations aux amortissements d’exploitation, qui représentent le coût calculé de la dépréciation ou de l’usure des moyens matériels mis en œuvre.

Résultat d’exploitation

En k€ 2014 2015 2016 2017 Var.

Valeur ajoutée 17 260 15 935 17 564 17 429 -0,8

- Frais de personnel 10 685 10 507 10 748 11 366 +5,7

- Impôts d'exploitation 714 618 672 603 -10,3

+ Autres prod. & charges d'exp. 178 10 2 17 +

= Résultat brut d'exploitation 6 038 4 820 6 147 5 478 -10,9

- Dot. nettes aux prov. d'exp. -25 -428 774 1 358 +75,5

- Dot. aux amortissements 3 256 3 256 3 256 4 632 +42,3

= Résultat d'exploitation 2 808 1 992 2 116 -512 --

Dotations nettes aux provisions d’exploitation

En k€ 2014 2015 2016 2017

Dotations aux provisions 381 293 779 2 562

- Reprises sur provisions 406 721 5 1 204

= Dot. nettes aux prov. d'exploit. -25 -428 774 1 358

(37)

4. LE RÉSULTAT FINANCIER ET LA FORMATION DU RÉSULTAT NET

Résumé

✓ Le résultat exceptionnel (28,5 M€) enregistre la plus-value de cession sur les navires d’un montant de 26,3 M€ et le solde correspond aux reprises nettes aux provisions sur les amortissements dérogatoires.

✓ La participation des salariés s’élève à 3,3 M€ en 2017.

✓ L’impôt sur les sociétés est un crédit d’impôt (-7 k€) en raison du régime optionnel de taxation au tonnage des entreprises de transport maritime.

✓ Il en ressort un résultat net pour l’exercice 2017 d’un montant de 19,8 M€.

4.1. Le résultat financier

Les immobilisations financières et les liquidités génèrent des produits financiers (intérêts perçus, dividendes reçus des participations, coupons d'obligations, etc.).

Les dettes financières génèrent des charges financières d'intérêts.

Les autres charges et produits financiers ont un caractère exceptionnel, ce sont les gains et les pertes de change, les plus-values ou moins-values lors des cessions de titres cotés en Bourse, les provisions pour dépréciation des titres ou autres créances financières.

Résultat financier

En k€ 2014 2015 2016 2017

Produits financiers 1 3 4 14

- Frais financiers 432 0 207 4 871

+ Produits nets sur cession de VMP 0 -4 0 0

+ Résultat de change 1 -315 -1 3

= Résultat financier brut -431 -316 -204 -4 854

- Dotations nettes aux prov. financières 0 0 0 0

= Résultat financier net -431 -316 -204 -4 854

Le résultat financier correspond à une perte de 4,8 M€ en 2017.