NOUVELLES RECHERCHES EXPÉRIMENTALES
SUR LA TOXICITE DU FLUOR POUR
LES ABEILLES
C. TOUMANOFF Institut Pasteur, Paris
SOMMAIRE
Les
expériences
relatées dans ce travail ont démontré que lapoudre (sublimât) qui
sedépose
sur les lanterneaux des ateliers de
production
de l’aluminium, administrée dans unsirop
de sucreà des abeilles encagées, se révèle bien moins
toxique
pour elles, à concentrationégale,
que le fluorsous forme de fluorure de sodium.
Les abeilles recevant tout d’abord du fluor à la concentration de r/ro 00o à r/3o 00o présentent ultérieurement, lorsqu’elles
reçoivent
le mêmeproduit
à la concentration normalement mortelle de i/i ooo, une durée de vie sensiblementégale
à celle des témoins. Il y aurait doncacquisition
d’une résistance au fluor.
Selon l’auteur, il est difficile d’admettre
qu’une
concentration de 1/i ooopuisse
se réaliser spontanément dans la nature cequi
exclurait tout danger de la part du sublimat pour les abeilles dans les conditions naturelles.’
INTRODUCTION
Dans deux notes antérieures
(T OUM ANOFF, ig6i ; TouMn:!o!r, 19 6 2 )
nous avonsrelaté les résultats de certains essais concernant l’action du fluor sur les abeilles.
Ces travaux se
rapportaient
à l’action du fluor à ses diverses concentrations dans lesirop
de sucre. Lesexpériences
étaient conduites avec le fluor sous sa forme laplus soluble,
c’est-à-dire le fluorure de sodium.Il nous a paru intéressant d’effectuer
également
desexpériences
avec lapoudre qui
sedépose
sur les lanterneaux des usines.Comme on le
sait,
cettepoudre
contient non seulement dufluor,
mais aussi d’autres constituantschimiques.
Voici la
composition
de cettepoudre qui
nous a été très aimablement fourniepar la Direction de l’Usine d’Aluminium de
Saint-Jean-de-Maurienne
etqui
pro- venait de l’Usine de Mercus(Tarascon-sur-Ariège).
Chlorure de
baryum ...
12,3 Chiolithe( 3AlFa , 5NaF )
......... 43,5 Fluorure de sodium ...8,8
Alumine(AI 2 0 a )
... r8Fe 2 0 a
’ ... 5,6
Carbone ...
i.i,8
Sa teneur en fluor soluble était de 20 p. 100. Comme nos essais antérieurs l’ontmontré,
cettepoudre
s’est avérée sans effetappréciable
sur les abeillessaupoudrées
dans les ruches ou
exposées
à son effet par l’obstruction du trou de vol des ruchettesen
expériences.
MATÉRIEL
ETTECHNIQUE
Les abeilles
qui
ont servi pour lesexpériences provenaient,
comme celles des essais antérieurs,du rucher
expérimental
de notre Service de l’Institut Pasteur.Elles étaient maintenues dans des cagettes du type décrit dans une
publication
antérieurel’1!IUMANOFF,
1961) et nourries au moyen d’unsirop
de sucreauquel
était ajoutée la solution de lapoudre
des lanterneaux d’usine d’aluminium.Connaissant la
quantité
de fluor soluble contenu dans lapoudre,
nous avons pu obtenir faci- lement les concentrations en fluor désirées. soit 1/1 ooo, 1/2 ooo, etc..La consommation du
sirop
a été enregistréejournellement
ainsi que le nombre d’abeilles mortes.Comme il était
impossible
deprésenter
sous forme d’un tableau les résultatsjournaliers,
nousavons
adopté
leprocédé
de calculdéjà
exposé dans unepublication
antérieure(TouMANOFF
C., i9 6z).
Ayant
noté au coursd’expériences préalables
une résistanceremarquable
des abeilles àl’égard
de très fortes doses du F contenu dans les sublimats, nous n’avons pas jugé utile de
procéder
àun!
expérimentation identique
à celle que nous décrivons dans notrepremier
travail.Les modalités des essais des deux séries
d’expériences (série
A et série B), sont présentées ci-dessous.
R!SUI,TATS
1
.
-- ExPérience
série AIl
s’agit
icid’expériences comportant
deuxphases :
1° Les abeilles sont nourries
pendant
neufjours
desirop
de sucre contenantdes sublimats des lanterneaux d’usines d’aluminium à teneur en fluor connue. Ces sublimats sont
ajoutés
à la solution sucrée defaçon
à réaliser des concentrationsen fluor de
z/z o0o
à1/3000 0 .
2° Le ioe
jour,
les abeilles survivantes des différents lots sont nourries desirop
de sucre fluoré à la concentration de
i/i ooo, toujours
enpartant
du même sublimat.Les résultats sont extrêmement intéressants. On constate en effet que,
pendant
la
première phase,
le fluor sous forme de sublimats est moinstoxique
pour les abeilles que sous la forme de NaF(TouMnuo!!, ig6i).
En
effet,
à la dose dez/z o00 (F)
lamortalité, qui
commence à se manifesterdeux
jours après
l’administration dupremier
repastoxique,
s’échelonne sur neufjours.
A la dose de
z!2ooo,
on constatequ’au 9 e jour
23,33 p. 100seulement des abeilles soumises à l’intoxication sont mortes. Az/5 000,
la mortalité est de14 , 2 8
p. 100 et à1 (20000
de 2,5 p. 100,toujours
aug e jour.
La mortalité est nulle aux concentrations de
1 ( 25 0 00
et deIl / 30 ooo,
de mêmeque chez les témoins.
L’administration au joe
jour
d’une solution fluorée à1/1 ooo
a entraîné la mortde la dernière abeille vivante dans le lot
déjà intoxiqué
à cette même concen-tration.
Dans le lot à
1/2 ooo,
cette surintoxication aprovoqué
la mort des survivantsen 4
jours,
en 7jours
dans le lot à1/5 ooo,
en 6jours
dans le lot à1/10 0 00 ,
en 13jours
dans le lot à
z/z5 000,
en 5jours
dans le lot à1 ( 20 0 00
et en 7jours
dans les lots à1(25000
et1/30000 .
Les Témoins
ayant
reçu dusirop
de sucre pur sont morts en 22jours.
Cettedurée maximum de vie est
supérieure
à celle que l’onenregistre
dans les lotstraités,
sauf en cequi
concerne le lot des abeilles recevant le sublimat à la concentration du1/15000 .
Il convient de noter que la durée moyenne de vie des témoins restecependant
laplus
élevée.Tels sont, dans
l’ensemble,
les résultats tirés del’enregistrement journalier
dela mortalité.
Le tableau 1
indique
la survie moyenne des abeillespendant
lapremière
etla deuxième
phase
del’expérimentation
ainsi que la consommation de F par les abeillespendant
les deuxphases.
On voit que les insectes ont
présenté
une surviecomparable
à celle destémoins,
tout enayant
absorbé unequantité
de F aussi élevée[que 21 , 1 8
y et3c!,68
y.Il est même
surprenant
de constater que la survie laplus
faible( 7 , 5
et8, 7 jours) correspond
à uneingestion
de F enquantité
relativement peuimportante (respec-
tivement 20,5 et
28,75 y).
Rappelons
que dans les essais antérieurs réalisés avec des concentrations de F du NaF à1/1 ooo,
les abeilles mouraienttoujours
enl’espace
de 24 heures et à1/2 ooo
en 3-4
jours.
La dose de
1/ ’5 ooo
était aussitoxique
etprovoquait généralement
la mort en3-5
jours.
Une certaine toxicité s’observait encore à la concentration de
1/10000
maisles abeilles survivaient dans ces cas c!
jours
en moyenne. Aucune mortalité n’étaitgénéralement
observéependant
les 7premiers jours
et les insectes necommençaient
à mourir que le 8e
jour ;
certains survivaientjusqu’à
12jours.
A
z/2o ooo,
la mortalitécommençait
à se manifesterpratiquement
le 2oejour
et la survie individuelle était de 25
jours.
Dans tous les cas
cependant,
les abeillesqui
recevaient les concentrations faibles deF,
succombaient en 24 heureslorsqu’elles
recevaientbrusquement
laconcentration mortelle de
z/z o00 (sous
forme deNaF).
Ce n’est pas le cas
cependant
en cequi
concerne le F contenu dans les subli- mats, comme cela résulte des faitsexposés.
2.-
ExPériences
série BCette deuxième série
d’expériences
serapporte
à des abeillesprises
pour les essais au moisd’avril,
donc au début duprintemps,
et ensuitejusqu’au
mois dejuin.
Dans
quatre expériences,
les lots d’abeilles vécurent tout d’abordpendant quatre jours
sursirop
de sucre purpuis
ensuite sursirop
contenant du fluor à l’étatde sublimat.
Ces abeilles étaient certainement
légèrement
affaiblies par leséjour de jours
dans les
cagettes
avant l’administration dusirop toxique.
D’autre
part,
elles avaient étéprélevées
dans les ruches au moment où l’acti- vité des coloniesreprenait,
c’est-à-dire uneépoque
où la mortalité se manifestenormalement
parmi
les abeillesâgées.
A cette
époque
del’année,
lesirop
à la concentration de1/1 ooo
s’est révéléplus toxique
queprécédemment
mais néanmoins trois fois moinstoxique
que pour la même concentration obtenue avec NaF.En ce
qui
concerne la concentration de1 / 2000 ,
certaines des abeillesqui
l’ontsubie ont vécu
jusqtt’à
20jours, présentant
une survie moyenne de18,6 jours.
Aux concentrations
plus
faibles der/ 5 00o
et1 / 10 0 00
deF,
certaines abeilles vécurent 15 à 20jours.
Le tableau 2
présente
la survie moyenne des abeilles dans cette seconde séried’expériences.
DISCUSSION
Les
expériences
relatées dans cette communicationpermettent
de conclure que le Fincorporé
dans les sublimatsprovenant
des lanternaux d’usines d’aluminium est bien moinstoxique
pour les abeilles que le F sous forme de NaF.C’est un fait d’autant
plus surprenant
que ces sublimats contiennent non seu-lement 20 p. 100 de fluor
soluble,
mais aussi du chlorure deBaryum qui
estéga-
lement considéré comme un
produit toxique
pour les Insectes, comme aussi le fluo- silicate debaryum.
La toxicité de ce
produit
n’est pas très élevée et il serait de io à 15 fois moinstoxique
que lesproduits
arsenicaux.Etant
donné sa fortesolubilité,
le chlorure debaryum produit
dans l’intestin des insectes des solutionspossédant
une très hautepression osmotique qui
conduit à ladéshydration
cellulaire del’organisme
favorisantl’action
toxique.
Cette
supposition
concernant le mécanisme d’action du chlorure debaryum
estd’autant
plus
vraisemblablequ’il
est confirmé que l’efficacité de ceproduit
s’observeseulement par
temps
sec etqu’il
est inefficace partemps
couvert, même en l’absence depluie.
Telle est la
caractéristique
de l’action du chlorure debaryum
sur les insectesexprimée
parB EI -B IENKO , Bo&DANOv-KATKOv,
TcHtc!.!R!v et TCHEGOLEV dans leur excellent ouvraged’Entomolog-ie agricole (ia55).
Ces auteurs
ajoutent également
que le chlorure debaryum
est caractérisé parson action sur la
digestion.
Il provoque chez les insectes des vomissements et des diarrhées. Ilpossède
une certaine action de contact ; c’est un desplus
vieuxpoisons
intestinaux
employé
dans lapratique
et il n’a pasperdu
sonimportance,
mêmeactuellement,
étant utilisé contre les chenilles del’Hy!onomeuta
malinella ZELL.,Aporia crataegi,
Pieris bvassicae pour ne citer que cesquelques Lepidoptères
et aussicontre certains
Coléo!tèves
du genre Cetonia à des concentrations variables.La
poudre
que nous avons utilisée contenaitégalement
le chiolithe( 3 AIF3 5 Nah qui
est uncomplexe
défini au même titre que lacryolithe ;
mais lacryolithe
a comme formuleAIF 3’
3NaF).
Étant
donné laressemblance, quant
à la constitution de ces deuxcomposés,
et le fait que la
cryolithe
est une substanceinsecticide,
il n’est pas à exclure apriori
que la chiolithe soit aussi
(sans qu’on puisse l’affirmer) toxique
pour les insectes.Or, malgré
laprésence
de cecomplexe
dans lapoudre
de lanterneaux elle n’est pasplus toxique
que le NaF.Il est bien difficile
d’expliquer
la résistance que manifestent les abeilles àl’égard
des
poudres
de lanterneaux. On en est réduit à cepoint
de vue à deshypothèses.
On ne doit pas exclure que c’est à l’interaction des divers
composants qui
cons-tituent cette
poudre qu’on
doit l’atténuation de l’effettoxique
de ses diverses frac-tions.
Toutefois,
c’est surtout au milieu intérieur del’abeille,
insecte si différent des autres, que nous sommes enclins à attribuer cette résistance.On
n’ignore
pas que certains germespathogènes
pour diversLépidoptères,
par les toxinesqu’ils produisent,
sont sans effet sur d’autres.Il est connu
également
que des insectes du même groupezoologique peuvent
être tantôt
sensibles,
tantôt insensibles àl’égard
de certains germes, cequi
dénotel’effet du milieu intérieur en ce
qui
concerne ladiffusion,
la neutralisation des toxinesou leur action éventuelle. Ces germes sont sans action sur les abeilles
qui peuvent réagir
vraisemblablement d’une manière différente de celle d’autres insectes àl’égard
des
poisons chimiques.
On considère
généralement
que,plus
unpoison
est soluble dansl’eau, plus
ilest
toxique
pour l’insecte.On doit
cependant
tenircompte
non pas tant de la solubilité des diverstoxiques
dans l’eau que de la nature différente du contenu intestinal che! les différents in- sectes. Ce contenu est souvent
complexe
et diffère d’un insecte à l’autre en fonction durégime
alimentaire. Eneffet,
on nesaurait,
parexemple,
comparer le contenuintestinal,
les sécrétionsdigestives
et lesproduits
de l’action de ces sécrétions chez les larves d’insectesphytophages
et chez cellesqui
se nourrissent decire,
commec’est le cas pour Gallevia mellonella ; à ce
point
de vue,l’abeille,
en raison de saphy- siologie
propre et du fait del’imprégnation
de son corps par des substancessucrées,
est
placée
dans des conditions tout à faitspéciales.
La solubilité des
poisons, quels qu’ils soient,
dans le corps des insectes est fonc- tion de lacomposition
du contenu du tubedigestif qui
varie certainement non seule- ment chez diversesespèces ayant
desrégimes
alimentairesdifférents,
mais aussi chez la mêmeespèce
en fonction del’âge.
Les conditions de la solubilité des substances
toxiques
et de leur diffusion dansl’organisme
serait encoreplus complexe
chez les insectespolyphages
que chez ceuxqui
ont unrégime
alimentaire uniforme.On doit tenir
compte également,
non seulement de la solubilité despoisons
mais de la
possibilité
de leursneutralisations,
tant par la nourriture fraîchementabsorbée,
que par lechyme qui
se forme dans l’intestin moyen et unepartie
del’intestin
grêle.
La
présence
dans l’intestin moyen des insectes de la membranepéritrophique qui
constitue un véritable filtre pour toutes les substancesqui
ypénètrent
est aussiun facteur
important.
La
composition
du sang de l’insecte rentreégalement
enligne
decompte
à cepoint
de vue.Si des
progrès
considérables ont étéaccomplis
dans le domaine de laphysio- logie
de certainsinsectes,
il y a encorebeaucoup
à faire à cepoint
de vue tant surle
plan général
ducomportement physiologique
normal que sur leplan
toxicolo-gique.
Ce
qui
estimportant
pour nous, dupoint
de vuepratique,
c’estd’apprendre
que, pour les
abeilles,
le fluor administré sous forme de NaF dans dusirop
de sucren’est
toxique qu’à
des concentrationsqui
ne doivent paspouvoir
se réaliser dans la nature, et que d’autrepart,
et c’est encoreplus important,
les sublimatsqui
se dé-posent
sur les lanterneaux d’usines d’aluminium sous forme d’unepoudre qui
con-tient 20 p. 100de F
soluble,
sont bien moinstoxiques
que le F de NaF.Or,
ce sontces sublimats
qui
sedégagent
des usines etqui peuvent
seuls constituer la sourcedu fluor
répandu
dans la nature.Reçu pour
publication
enjuin
yG!.SUMMARY
NEW EXPERIMENTAL RESEARCH ON THE TOXICITY OF FLCORINE TO BEES
The
experimental
work described shoved that the powder sublimate which formeddeposits
on the lanterns of the aluminium
production
shops when fed tocaged
bees in sugar syrup was much less toxic atequal
concentrations than fluorine in the form of sodium fluoride.Bees which had received fluorine at concentrations of 1/10000to 1130 ooo developed a resis-
tance to this element, for
they
lived about the samelength
of time afterreceiving
anormally
lethaldose of 1/1o0o as the controls.
The author considered that a concentration of 1/1o0o was not
likely
to arisespontaneously
innature and therefore that there was little danger to bees from the sublimate under natural conditions.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
BFi-BIENKo G. L, BOGDAKOFF-KATKOV N. N., TCHIGAREFF G. A., TCHEGOLEV V. X., Ic!Sj. Enlo1l1o-
logie agricole (en russe), Selshosgis, Moscou-Leningrad.
BoRCHERT IL, I953. Zur Geochimie des Fluors. Heidelberger Beitr. Mineralog. Pelrogr. Berlin-Gottingen,
3, 36_-43.
B REDEMAK
N G., 1956. Biochinzie und physiologie des fluors 2!, Aufl. Alrademie Verlag.
BREnE!tnhv G., RnDELOrF, 1939. Bienensterbe durch fluorhaltige. 2, 59-61.
Dictionnaire d’Information de l’Apiculteur. Slovar Spravolchnik Ptclzelovoda. r955!
GoETZE G., I!32. Zwei neue methoden zum quantitativen Studium der Giftigheit von Insectiziden. An!.
Schiidlingsilde, Dtsch., 8, (5), 54-57.
GuILHOw J., Iqg6. Intoxication expérimentale des Abeilles par divers dérivés fluorés. Bttll. /7cad. Vétér., 29, 4!f>.
j AC
nfMOWlz Th., TountnvorF C., WElLER F., 1958. Le fluor chez les Abeilles dans la Haute-Autriche.
Re&dquo;, Franç. !1piculture.
K
UNZE G., 1929. Geschmaks- und Giftwirkung des Fluornatriums auf die Honigbiene. Nachrbl. ilisch.
Plla l l?el1scÀulz<iiel1sl O
.ç, Berlin, 9 (2), r3-t.I.
M
AURIZIO A., J()55. Pflanzenschutzmittelund lndustrieabgase als Ursache von Bienenvergiftung. Schweiz.
Lan d
w. Monaisshelte, Bern-Bumplitz, 485. MA
UR
izio A. et STAUB VL, r956. Bienciivergifttingeii mit fluorhaltigen Industrieabgasen. Schweiz. nie- nenztg., 79, 476-486.
3
lauxczro A., if)S7. Bestimmung der letalen Dosis einiger Fluorverbindungen für Bienen. Zugleich ein Beitrag zur Mcthodik der Giftwerbestimmung ni Bieneiiversuchen. Verhan(il. des IV Intem. P(lanoenschlllz Kongr., Hamburg, 2, r7oc!-iy3.
l’rotokoit der Iiiternatioiialen Konferenz zur Koordinirung der Einschiitzung der Bienengefâhrlichkeit von Prïanzenschutzmittcln, 14, rz, rc!I6.
RoussEnu M., 1954. Exposé au cours de t’Assemblée Genérale de l’U. N. A. 1 . le 7 novembre 1954. Re,..
Franç. Apiculture, 3, io8.
ROUSSEAU :B1., 1957. Recherchas sur la ,! dMe léthale inédiaiie &dquo; du fluor pour l’abeille. Re&dquo;. /mKc. flpi- culture, 129, 22.
TouMnvorF C., 1951. Les maladies des abeilles. B° sp!cial d2 la 7P!. /ranF. _4piculture, n° 68, (116), 3z!.
To
’
jMANOFF C .et JACIIImowic7 Th., 1959. Observations au sujet de l’action du fluor sur les Abeilles.
C. R. Acad. Sci., Fr. 219.
T O U
MANOFF C. et JACiii-,iowicz Th., y6o. L’action du fluor sur les Abeilles. Rev. lvranç..4picidtioro
166, r 58-r 6z.
ToUatarroFF C., 1961. Étude de l’action du Fluor sous forme de NaF sur les colonies d’abeilles.Bedl.
Apicole, 4 (2), 223-48.
TotJntnNOrr C., i96z. Recherches expérimentales sur la toxicité du Fluor pour les Abeilles. Ann. flbeille, 5, (3), 247-260.