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Education et développement: l'éducation comme indicateur de développement

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(1)

r

SU JET /t:DUCATIO N

..

1

-

ET ff-)EVELOPPEME N T

---·

R.2703

" L

t

EDUCATIO N COM M SIP I N DICP.TEUR DE

DEVELOPPEME~

"

: 1

Présenté par

Melle Soumaunou Néné Sociologue Stagiaire à

l'I.D.E.P.

-=-=-

(2)

1 •

r

INTRODUCTION :

Dans la période de l'entre-deux-guerres, le s~ul souci des nations était encore de préserver~la stabilité du monde, menacée

1

par des crises économiques et des boulevsrs~monts politiques•

C1est depuis la seconde guerre mondiale que les ~réoccupa-

tions internationales ont commencé à graviter autour du développe- ment, la nouvelle menace étant constituée par le déséquilibre croissant de la société mondiale partagée entre les pays avancés et ceux dont le développement en est encore à ses débuts.

Mais c'est de nos jours surtout que la recherche du progrès, commune à toutes les nations, constitue un fait révolutionnaire sans précédent au cours de l'histoire.

Le slooan de cette révolution est "dévelop;)ement". Mais ce mot n'a pas la m~me signification pour tous les pays :

- dans bien des pays on identifie développem8nt à industria- lisation,

- dans d'autres i l symbolise l'~ccession à l'indépendance, - aux yeux des sociologues et des spécialistes da la science

(3)

• ..

-~

politique, le développement est un processus de modernisation qui i mplique la mise en place d1instit~tions sociales et politiques.

Les ~conomietes l'a~~imilent en général à ia troiss~nce économique.

'Finalement, la meil} eure défini t i on du déveloprament semble

1

@tra celle du rapport ~u~ la Décenhi~ des Nations Uni~s pour le

développement.&

"Le développement c'est l'expansion ~lus

ia

transformation, la transformation de son ceté est sociale

ei

cultu~elle aut~nt

qu'économique~ et qualitative autant que quantitative~~

La notion du développement est donc· globalu et générale

cependant, pour ne pas tomber dans la confusion, i l devient. né ces-

saire de 12étudier à partir d'un "point de vue".

Dans ce mé~oire c'est du "point de vue" de i1~ducation que

nous étudierons le d~veloppement

- L'érlucation selon la 6onception h~m~~is~e, est l'un des

droits inscrits dans -l'a "dé-c1aratio'n universelle des droits de

l'homme".

(4)

3

- Mais dans une optique ~conomique~ l'éducation peut ~tr~

considér~e comme productrica de "ressources.humaines" car ellj

p~rmet d'accro!tre les connaissances, les ,qualifications, les apti-

: ;

tudes de tout un ensemble humain.

En termes plus économiques, le.processws de développement des ressources humaines peut ~tre décrit comme l'accumulation du

"capital humain".

- En termes politiques, i l con$iste à en tant que citoyens d'une nation.

. .

.

préparer les hommes

- Pèns une optique sociale et culturelle~ i l .ouvre la porte à la modernisation.

L'éducation,en tant que productrice de ressources humain' . 8s,

~ .

constitue avec le capital matériel et le progrès techniq~e, un · moyen puissant et indispensable au développemant.

Toutes les études sur le dév8loppement reconnaissent le

rOle économique de 11 éducat~on et des ressources humain~s. Mais nous voudrions dans ce mémoire, prendre ce facteur comme "point de

~. "'\ -

(5)

départ" d'une ,stratégie de développem_ent pour le . .s pays -"sous-

. ,

Nous touchons ici au problème posé .:' Peut-on voir dans l'éducation "une clé du développement", clé qui permettra aux économies "sous-développées" de "décoller" et dJentrer ainsi dans le processus d~ la croissance ?

· ..

Pour répondre à cette question, nous allons étudier le

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problème plus en détail :

12) D'abord nous examinerons le nouveau rOle de l'éducation à travers la pensée de certains économistes.

22) Ensuite nous verrons dans quelles conditions 11éduca- tion pourra contribuer au développement des pays "sous-développés" •

.

.

32) Nous pourrions ainsi aboutir à une stratégie de développe-

·.·t

. ..

ment adaptée à chaque type de société •

42) Pour termin~r deux exemple~ çoncrets illustreront la rOle qua peut jouer l'éducation dans 1~ développemont_général dtun

~ 1 ' 1 r

p~ys spus-déveJoppé.

..; ' ,

(6)

5 Une fois le problème examiné sous ces différents aspects, nous poUrrions voir alors, si le développement de l'éducation peut être considéré comme un bon "indicateur de développement" pour les pays "sous-développés".

* * *

pEVELOPPEMENT.

I- LE ~D"VEAU ROLE DE L'EDUCATION.

L'origine de l'éducation remonte aussi loin que la ~ie

_ ..

sociale elle-même. Tout est social dans l'éducation : "Bien loin qu'elle ait pour objet unique et principal~ l'individu et ses

intér@ts, à écrit DURKHEIM, elle est avant tout le moyen par lequel

. .

la société renouvelle perpétuellement les conditions de sa propre existence".

La première fonction de l'éducation êst en effet de

"socialiser" - on entend par 1~ le processus p~r lequel un groupe transmet son ~etrimoine culturel à ses membres en vue d'assurer sa survie économique et spirituelle.

-Jusqu'à une époque retente, l'éducation a _rempli un rOle essentiellement social.

(7)

1;, •.

6

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- Notre époque au contraire, insiste sur le rOle économique

·· de 1' ~ducat ion •

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Après l'emploi et la croissance, l'éducation est djvenuo

...

l'un des thèm~s majeurs de la pensée é~~no~ique.

Les ' é~onomistes assurent depui~ 16ngtemps l'importance que représente le dé~eloppement de~ ressources humaines.

- Les premiers économistes à dégager la notion de capital

~ ': .... ~'1.~:,:..,.,,..:;::.'1,' . humain, ont été les Mercantilistes. Ils considèrent la population

comme la princip~le ressource des Et~s ; car "il n'est richesse que d'hommes" sel6n 1~ célèbre phra~e de Jean BODIN.

- Dans le livre de la "Richesse des natibns" {1776) Adam SMITH souligne le rendement économiqùe de l'instruction qui permet

~un homme d1en tirer un ievenu . supéri~ur aux dépenses qci!il ~ encourues pour sa farmation • . C1est ainsi que 1•eut~ur fait · exp~es-

sément figurer par~i les éiémenis du capit~l fixe nles aptitudes

..

acquises et utiles de tous les habitants au membres de 1~ ·société~.

- En exaltant le travail comme seul fondement de la valeur

' ·'· au se~s éco~omique, K~~l MARX no~s ·~antre i•impoitance de 11éduca- tian dans la formation de la main-d'oeuvre;

(8)

. .

7

- Tandis qu'Al fred MARSHALL souligne dans les "Principe.E?

d'économie" (1890) l'importance de l'éducation "en tant qu'i~ves­

tis3ement national" estimant que "le plus précieux de tous les capitaux est cel~i investi dans les êtres humains".

Mais si depuis Adam _SMITH, les grands économistes ont reconnu l'importance de l'investissement intellectuel dans 11évolu- tian des sociétés, c'est seulement depuis quelques années qu'on s'est attaché à mesurer sa contribution à la croissance et au développement.

En quoi consiste cette contribution ?

Le développement est réalisé par des êtres humains qui sont les agents actifs du changement et qui assurent la production de ~e~sources matérielles. Or c'est justement par l'éducation qu8 se fait la formation de ces agents•

a) L'éducation contribue essentiellement au développement en fournissant .une main-d'oeuvre qualifiée et des techniciens sans lesquels le capital physique serait gaspillé.

Le d~veloppement de ces ressources humaines se fait de plusieurs manières. :

....

(9)

la plu~ évid~nte est. ~'ery~eignement formel·

. . ·-. . . . ~ .. . .. à ses.

diff~rents stades (primair~, seco~daife: et supérieur). Ct_est ain~i

que dans son livre "l'industrie de l'enseignement" M. LE . ~ . . ' . . . . HA~H-KHEI

••

compare l'enseignement à une grande "industrie" do notre épcque,

~ :

tant du point de vue des "ressources" humaines et financières qu'il absorbe que du point de vue de sa ''production" ; "cadres administra- tifs, scientif~es et techniques qui jouent un rale acteur dans es développement des sociétés actuelles".

·,

En deuxième lieu, on peut les développer "aur le tas".

t .

C'est ce que l'on peut appeler l'éducation de la masse•

- Un troisi~,me procédé consiste à favoriser l'initiative personnelle, quand un individu cherche à accrottre ses connais~ances,

sa qualification professionnelle par une méthode de "recyclage"

il s'agit de ~'éducation permanente"•

_Cette contribution atrittement ép?nomique de l'éducation ...

éu développement a été ~!lculée par Théodpre

W.

SCHULTZ qui a analysé la. relation entre la: ,d~pen.s~ en matière d' éduc,ation et le revenu ou

. : ·.,!

la. formation du capi.:t;al aux U.S.A. au cours ~.e la période 1900-1956,

-~. .

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i l a trouvé que'"l'élasticité- revenu" de la demande d'instruction

(10)

9

était de 3,5 en d'autres termes l'instruction considérée comme un investissement, pouvait ~tre estimée à 3,5 fois plus intéressant que l'investissement en capital•

Un autre procédé de calcul est l'approche marginal pour déterminer la contribution de l'éducation dans le produit national brut•

Un certain nombre d'économinistes ont essayé d'évaluer

quell$~ part de l'accroissement du P.N.B. aux U.S.A. pouvait ~trs

attribuée à des accroissements chiffres de capital et de travail, considérant ensuite le "résidu" comme la conséquence, entre autres, de l'amélioration de la qualité de la mai n-d'oeuvre du ·fait de

l'éducation.

C'est ainsi qu'Edward F. DENISON résume l'apport économique de l'instruction :

"De 1929 à 1957 le travailleur moyen a bénéficié d'un accroissement annuel d'instruction de 2%, ceci a accru la qualité moyenne du travail de 0,97% par ~n.· Ainsi l'éducation a été dans la proportion de 23% respons~~ie ~e l'accroissement du revenu national ••• "

(11)

10

·..; ·:. b) La contr;ibution de 1' éducation au-: développ•ement n'est pas seulement d1~rdre économique.

-L'éducation a aussi et surtout un rOle social. Comme nous

.... ..

avons vu, pour les sociologues, liéducatioh est synony~e- dci "socia-

. ltsation~ car ç'est par elle que l!individu est préparé à la vie et è une inté~ration harmonieuse dans s~ ~oci~té!

c) Quant au rOle politique de l'éducatibn~ ~i ~~~ -f~nda- . mental : ·en formant les . citoyens, 1 t éduc at.ion est à b~se : dt un bon

gouvernement et par suite de 1' activité-du progrès écanomiqwe.

Ainsi donc, dans un mande en accél~ratian oD le savo1r

se développe et change ~ ~ne vitesse inconnue de~ siècles précédents, la production des coh~~issances ' prend désormais

ie

pas ~ur la forma-

tion du capital physique, comme facteur primordial de-l'évolution

économiqu~ .et sociale •

. ..

.

L t éclu'c~tion a ces ~é -'d'tH re-- un luxe, pour ~tre· un impératif

développés" qu'on ne peu~ s'y p~r~ettre au~un ~gaspiil~ge".·

(12)

11

. !

· L 1 éducation a donc ccimrn'encé à absorber une pa.rt croissante du budget des pays en voie de développement, cf.

· r

ableat:r I sur l t3S •

dépe,n.se~ publiques. d'.ense~gnem·;nt çlans le monde .dep1.,1:i;s 1950 (on

pcurc~ntage du. reven~. natiana).

.,.

L 1 importance du· capital humain pour les pay·s "sou·s.:..dévaloppés ,,- 1.

a été soulignée ~ar f~G. HOFFMAN (directeur des United Nations Special Fund).

t ;

' " Les p~ys sou~~développés" ont autant b~soin de main-d'oeuvre

'l''

qualifiée que de capital ; en effet, à moins .que çes pays ne soient capables de développer les ressources humaines nécessaires, il ne ,.

peuvent absorber utilement du capital ••• l'existence d'une telle main d1oeuvre ,est indispensable si ces pays veulent parvenir à une

croiss~nce équilibrée".

Ainsi, si l'on considère l'éduc~tion sous 11 angl~ çle 1 t investissement, don.c ,_ comme I;Jil Il capital humain", i l devrait

logiquement s'ensuivre que l'accumulation de ce capital humain

• est .un fa~teur de la croissance é~onomique.

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(13)

T A B L E ·A .U

DEPENSES PUBLIQUES Dt ENSEJ_GNEMENT DANS LE MONDE DEPU I 5 ·1950

(Eh %- du re0eriù nation~l)

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(15)

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II - CONDITION DE l'EFFICACITE DE L•EDUCATIQ~ DANS SA CONTRIBUTION AU DEVELriPPEMENT D'UN ~AYS èOUS-DEVELOPPE.

. . . ' .

Tout dévsloppement de l'éducation dans les pays sous- développés est-il synonyme de croissance économ~que ?

. .

Dans ces pays i l existe un phénomène assez fréquent du "chOmage intellectuel".

celui

L'éducation n'est pas le "Sédame, ouvre-toi" car s ' i l était, les Indes et 11Egypte seraient beaucoup plus riches qu'elles ne le

. ..

sont, surtout depuis que 11Egypte a bien plus de diplOmés d1Univer- sité par t!te d'habitant que l'Angleterre.

Ainsi donc, tout comme i l ast dépourvu de sens de construire une aciérie s ' i l n'y a pas des usines pour utiliser l'acier, des gisements de fer et de chabon pour l'alimenter et des techniciens qualifiés pour la faire marcher, i l est également dépourvu de sens d'édifier un système ~eclaire s ' i l n'y a pas. de~ emplois pour les gens et un capital d'équipement avec lequel ils puisse~t ~~~~~iller~

. . l

Quels sont donc les conditions pour que l'éducation contrituo efficacement au développement d'un pays "sous-développé" ?

(16)

15

12 ) - Dans un pays sous-développé i l faudrait en premier lieu concevoir un plan d'éducation qui s'intègre dans un programme

économique général.

••

- Le système d'enseignement, quant à lui doit ~tre

adapté au besoin les plus urgents de la société. Une importation sans discernement, de modèles étrangers est souvent la cause de gaspillage de res~ources humaines ; car le système d'enseignement r\.!.est pas au diapason des circ-onstances locales, sociales, comme

~ .'t.,>.

économiques.

- C'est pourquoi le contenu de 11éducatio~ est d'une

i~pbrtance cruciale quènt à sa place dans l'exp~nsion•

Deüx problèmes dominent spécialement la structure de l'éducation existante dans un pays sous-développé :

a) Le penchant de l'éducation pour les arts et la

culture littéraire dans une société oD dominent les besoins en

qualifications techniques - l'explication en est simple : on répugne

à travailler de ses mains, les arts s'enseignent

a

moindres frais et l'industrie n'e~t ~as suffisamment développée pour ~mployer en

~- ,\

9rand nombre les techniciens qualifiés on peut les importer•

(17)

·- Il· est :évident que si l~o~ veut obtsn~r la croissance économique i l f~ut rompre avec cette t~adition et ~attre l~§ccent

..

su~ les ~ranches scientifiqu~s et techniques •

b) L 1 éducat·.fori urbaine préctrimirie, ·àlurs que les· besoins de la société scint suitout ruraüX. Il faut d~centraliser les .villes, créer des écoles à la campagne, vulgariser les techniques agricoles.

C'est Ce •que 11on peut éppeler: mettre l'éducation à la_ pqrtée de la masse, pour t:elà, i l faut tenter de former la population à des modes de pensée rationnels, et à une attitude empi~iqu~ ~t

objective envers la nature et la société~ Il faut par ailleurs, informer la population, au moyen des masâ-medi.a, de la publicité.

Il existe d'autres conditions qUi doivent 8tre nécessaire- ment remplies si ·l'ori veut que l'éducation contribue efficacement

au développement •

22)·- La deuxième conditiGn est que le coat le plus imper- tsnt de l'édLcation- le~ ensei~nants- doit:en ra~son de sa

~ature même, être fburni 16calement. Il est difficile de s~ _ servir

d1étrange~s pour instr~ire ·d~s enfants dont les prédispositions culturelles diffèrent complètement.

(18)

17

- I l y a aussi un probl~~e de langue. Un-enseignement doit nécesiairement atre donné dans la langue maternelle.

32) - Dans la plupart des pays sous-développés existe ~n

excès chronique de main-d'oeuvre. Par conséquent, .utiliser. l es gens Gomme ~lè~es ou comme ma!tres, ne coOte presque rien.

Le pe~sonnel enSeignant peut jouer dans une .économie Un rale analogue à celui qu1ont jQUé les immense térres fertile$

dans la croiésa~ce économique améric~ine. C1est lui qu'il faut développer.

- Le secret pour développer l'éducation dans les pays ayant des intellectuels sans travail, c1eit d'introduire ces derniers dans le syst~me d'éducation comme enseignants. t'était à peu près

1~ situatidn de l'U.R.s.s. dans les années 1920.

Les Russes utilisèrent les intelle~tuels pour former • des ma!tres et ~évelopp~r les cadres qui, à leur tour, constituèrent •

la source de la croissance phénoménale du système d'éducation sovié- tique. Mais ceci eut lieu dans le contexte d'une ~ociété engagée dans la croissance économique et d'un plan impératif d'utilisation de toutes les ressources humaines et physiques po~x un développement général•

(19)

-Ainsi planifiet la main d'oeuvre est une condition sine qua-non pour utiliser l'éducation comme un moyen .de croiss~nce

éçonomique.

,

49) -Toute planific~tion exige une certaine intervention de l'Etat qui, pour maintenir les bas prix des ressources réelles dont peut disposer le S~rvice d1éducati~n, doit payer aux enseignants des salaires équivalents ou à peu près au minimum vital.

-·:

La plani ficat_ion des salaires a pour corollaire la

planification de la main-d'oeuvre. Ainsi pour les pays sous-développés,

' .

i l semble que le contrela de l'économie et surtout de la force de travail est essentiel pour utiliser l'éducation comme moyen principal

de -la croissance.

52) - La planification de la main d'oeuvre doit permettre de prévoir la structure de la ~pyramide de l'éducation"•

. .

Il existe souvent un dilemne pour les pays sous-dévelop- pés qui consiste dans un conflit entre les d~mandes ~·~d~tation de la masse et le désir de stimuler l~éduc~tion supérieure, or, si

chaque niveau de la "pyramide de ltédu~ationri n'est p~s suffise~ment large pour supporter le suiva~t~ i l ne ser~ pas techniq~e~ent effi-

cace. 1

(20)

19 -L'éducation est un cas pftrticu~i~r .des "prévisions de la main-d'oeuvre"•

62) - Un_ problème de ecOt est à envisager. C1est le problèm~

du financement et du rendement de l'éducation.

Seul un bas prix de l'éducation ferait sa grande ferce potentielle. Or la ligne d'action 1~ pl~s ~~conomique" ne sera pas forcément

ia

plus populaire•

L'éducation rurale de la mee~~, par exemple est extré-

m~ment coOteuse en main-d'oeuvre et ses effets ne semblent pas durables•

- La formation d'une petite"élite'' est moins populaire mais probablement bien plus puissante économiquement.

- Souvent cependant pour des raisons sociales et politi- ques c'est l'instruction de la masse qu'il faudra choisir•

Ains~, on peut voir l'éducation comme une arme très puissante dans 11arsenal de la croissance économique. Mais i l en est ainsi qu'à certaines conditions. Seule,elle consomme probablement plus de ressources qu'elle n'en produit. Cependant, elle peut jouer un

(21)

! .

20

rOle efficace, pourvu que ses objectifs soient clairement définis et en relation étroite avec les autres parties du programme de

..

..

développement, si qu'elle soit peu coOteuse dans son financement

...

1 aussi bien que dans ses ressources.

Les ressources humaines sont donc une condition nécessaire bien que non suffisante de toutes formes de croissance.

L'éducation peut !tre considérée comme une infrastructure

::

indispensable au développement car, si un pays est incapable de développer ses ressources humaines, i l ne peut guère développer autre chose.

Le développement des ressources humaines constitue donc probablement un indicateur de l'état de modernisation ou de crois- sance plus réaliste et plus digne de foi que n'importe quelle autre

mesure•

III - STRATEGIE DE DEVELO PPEMENT DES

RESSOURCE~.HUMAINES

a) Avant d'aborder le problème d~ stratégie de déye- loppement des res,Source~S humaines, essayons de :

(22)

21 - Classer un grand nombre de pays à l'aide d'un ou plusieurs indicateurs et de les regrouper par stade de développement.

- Et voir s~il existe des relations statistiques

. .

r

valables entre les divers indicateurs de ressources en hommes et

1

l ss indicateurs de croissance économique.

1) Il existe deux tupes fondamentaux d'indicateurs des ressources humaines :

1~) Ceux qui mesurent le "stock" de capital h~main

d'un pays, et indiquent son niveau de d~veloppement en ressources humaines.

2~) Ceux qui mesurent les accroissements brutp ou ·nets de ce "stock" et indiquent le rythme de progrès.

HARBISDN a calculé un .indice composé du développement des ressources humaines. Cet indice n'est autre que la somme arithmé-

tique du taux de scolarité dans le secondaire en pourcentage de la population dé quinze ~ .. dix 'neuf ans, pondéré·~~en . fonction de la

duié~ de scolarité, et du taux dé scolatité dans le supérieur en pourcentage de ~opulation d~ ~a dlasse d1~ge correspondante avec une pondération de 5.

(23)

·~·

L'iridic.e compo-sé permet- d&-:classer .'leà/75 pays po.ur

lesquels

o:n~

dispose;. de données relatives aux indièateurs énJmérés plus haÛt.

œn

obtient , ainsi un tableau II de réparti ti on 'des pays . en fornct:io.n ,çle l t indiç:e composé.

T A B L E A U -

II

REPARTIT ION DES PAYS EN FONCTION DE L'INDICE COI'-îPOSE DETE_R..~ I NANT:. LE DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES.

Stade 1 Sous-développés Stade 3

-

Se mi av.ancés

0,3 Niger 33,0 Mex{que

0,75 Ethiopie 35,1 TaJ,lande

1 , 2 Nyassaland 35,2 Inde

35,5 Cuba 1,55 Somalie

39,8 Espagne

1 , 9 Afghanistan 40,0 Afrique du Sud

1, 9 Arabie Séoudite 40,1 Egypte

2,2 Tanganyika 40,8 Portugal

2,6 COte d'Ivoire 47,3 Costa Rica

47,7 Venezuela 2,95 Rhodésie du Nord

~~,5 ~rèce.

3,55 Rhodésie du Sud 51 2

,

. Chili

3,55 Cori go 53,9 Hongrie

4, 1. Libéria 55

,

·0 Corée du· S~d

4,75 Kenya 56· 8

,

Itâiie

4,95 Nigeria 60 ,.3 Yougoslavie

5,3 Haïti 66,5 Pologne

5,45 . Sénégal 88,9 Tchécosl()vaguie

-

68,9 Urugay.

5,45 Ouganda 73,8 Norvègo

7,55 Soudan

(24)

23 Stade 2

-

Partiellement développés. Stade 4

-

Avancés

10,7 Guatemala 77, 1 DaneTI}-a.rk

10,7 Indonésie 79,2 Suède

10,85 Lybie 82,0 A·rgent·ine

1412 Birmani 84,9 Is.rael

14,5 République Dominicaine 85,8 Allemagne Fédérale

14,8 Bolivie 88,7 Finlande

15,25 Tunisie 92,9 u.R.s.s.

17,3 Iran 101,6 Canada

-

19,5 Chine Commun-iste 107,8 France

20,9 Brésil . 111 '4 Japon

'

22,6 Colombie 121,6 Gra'nde-Bretagne

22,7 Paraguay 123,6 Belgique

.. '·

23,15 Ghana 133,7 · P ays:..Bas

23,65 Malaisie 137,7 Australie

24,3 Liban ~47,3 Nouvelle-Zélande

24,4 Equateur 261,3 Etats-Unis

25,2 Pakistan 26,8 Jamaïque 27,2 Turquie 30,2 Pérou 31,2 Irak

HARBISON souligne que ces divisions ont un caractère ar~i­

traire et qu'il ne faut ~as avoir ces stades comme une série da·: marches conduisant du stade 1 au stade 4. Il vaudrait mieux vOir '

dans les diffé~ences de stade une pente.

2) Quels sont maintenant les rapports existant entre les indicateurs de déyeloppem~nt des ressources m~mes et ceux du déve- loppement économique.

••

J

(25)

....

HARBISON nous ~résente le tableau III o~ on trouve~a pour

~les quatre stades de développement les valeurs moyennes des_ divers

indicateurs.

TABLEAU III

f====================================================~====~======~=====~~ =

~ INDICATEUR ! Stade 1 ! Stade 21 Stad_e 3! Stade 4 !

1 ! -! - - 17 pays! 21 pays! 2 1 pays 1 1 6 pays ! Indice composé (enseignement secon-

daire et supérieur ••.•.•••.•••

'

3 P.NoB. tête en dollars . . . . ... . .

j

$ 84 Pourcentage de la population dans

l'agriculture ••••••••••.••••

1

Enseignement (primaire et secondair~.

pour 10.000 habitants •••...•• l

! Scientifiques et ~ngénieurs pour 1 0. 000 ha bi tant s .••.••••••••••

Médecins et dentistes pour 1

· 10.000 habitants; ••••.••••••••

Taux de scolarité dans le primaire (non pondéré) •.•••••••...•.

Taux de scolarité dans le primaire ·1 1 et secondaire {pondéré) •••••• 1 Taux de scolarité dans le secondaire!

(pondéré). . • • • • • • • • . • •. • . • • • • • 1 Taux de scolarité dans le ::;upérieur

(non pondéré) •.••••••••••.•••

i.

• ; Pourcentage d'inscrits dans les disdi.-

; pl ines techniques et scientifiques ••

l

:. 1

• 1 Pourcenta,ge d1 inscrits dans les discli-

! plin:es li't'teraires, artistiques et !

1 d.

· JUrl. ~ques • • . • • • • • • . • • • . . . . • . • • • •• •l Dépenses publiques dans. l'enseigne- ; ment par rapport au revenu national-~

1 . .

· Pourcentage de la population dans la!

1 ·classe d1 ~ge de 5 à 14 ans inclus ••• !

! !

83 17

0,6 0,5 22 20

2,7 0,15 24

34 3,7 24

- · r--·

~---r

1

21 J 50 1.14

~

182 1100

65 23

38 80

3 42

., .

.

1

3 15

!

42 73

45 89

12 59

1 1,6 11

l

l . 28 28

1

39 33 32

. ! .:: :. .

! 2' 1 3,1 4,2

! .

22 22 16

- Le tableau fait ressortir l'importance de la différence des valeurs pour chaque indicateur en fonction des stades, sauf dans le cas de !•orien- t ation de l'enseignement supérieur et les deux derniers indicateurs•

(26)

25

- Les renseignements contenus dans ce tableau montre aussi que les mesures de développement des ressources humaines s'accrois- sent plus rapidement que le P.N.B. par t~te quand on passe du stade

••

1 au stade 4. En d'autres t~rmes, le pays moyen du groupe dos avan-

1

c~s a un P.N.B. par t~te supérieur de 13 fois à celui de son homo- legue du stade 1, alors que la valeur de l'indic~ composé au atade 4 est 38 fois plus élevée par exemple•

- Les chiffres montrent que les taux de développement des ressources humaines les plus élevés devraient être le fait des

pays du stade 1 et ·2. Entre le stade 1

'ei

2,

ie

P.N.B. ne s1accro!t en moyenne que de deux fois alors ·que l'indice composé du dévelop- pernant dSs ressources humaines ~1accro!t de 7 fois. Cela suggère que le principal effort d1 investis~eme~t dans le développement des ressources humaine~ doit ~tie fait' au cours des stades 1 et 2.

Dans le tableau 4 qui suit, des coefficients de corr6lation

~ .

et des équations de regression ont été calculés pour chacun des

14 indicateurs s'appliquant ~ux 75 pays considérés.

L~s corrélations les plus ~ignificatives sont lee suivantes:

:='". !

(27)

••

l

- Il ·existe une corrélation positive très étroite entre l'indice composé du développement des ressources humaines et le P.N.B. par t~te en dollars (0,888) •

- I l existe une corrélation négative très étroite entre l'indice composé et le pourcentage de population active engagée dans l'agriculture {-0,817)

- Il y a une corrélation étroite entre le taux de scolarité pondéré dans le secondaire et le P.N.B. (0,817) et le pourcentage de la population dans le secteur agricole (-0,833).

Les autres corrélations sont beaucoup moins s~gnificatives•

- Pour la· plupart de ces indicateurs, i l n'y a pas de carré-

!etions significatives avec les dépenses publiques en matière d'en- saignement •

Ainsi que nous l'avons déjà montré, i l existe une corréla- tian positive entre l'indice c~mposé du développement des ressources humaines et le P.N.B. par tête dans les 75 pays. Les variations

à l'intérieur de cette relation peuvent 8tre mieux saisies si l'on examine en détail les données par pays de ces deux indicateurs.

(28)

COEFF!CIE!\lT DE CORfiELA-ï lm\! : I NDICATEURS . DE DE'v'ELOPPEf'-lUJT EC2r·!GMIQUE

,----~···---·--...-....-- - -·---·

· - · - -·-- - - .-. -

. -~-· -·~-·-.---. ·-~.--...

-

ET DE RESSGURCES HUMAINES

r~-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-~-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=

1 2 3 4 5 6

1.Indice composé ••••

2.P.N.B. t~te en dollars ••••.•

3.Pourcentage de la population active de l'agriculture •••••

4.Professeurs pour 10.000 hab •• ! 5.Ingénieurs et scientifiques ! 6. Médecins et dentistes •...••

7.Taux de scolarité dans le primaire •. . • • . . . • • 8.Taux de sc.de prim.et second.

9.Taux sc. dans le second· ••.•

110.T~u~ sc. dans le supérieur ••• !

1 !

i11.Pourcentage d'ins~dans les 1

1 discip. techn. et scientifiqw~s

. .

112.Pourc.insc.dans discipl.litt.!

! artist. et juridiques •.•.••.• ! i13.Dépenses publiq.ds.enseign. 1

!

(en% du revenu national) •••

!14.Pourcentage de la population 1 dans les classes d'~ge de 5

à 14 ans •• C' • • • • • • , • • • • • • • • •

,

~ _.

0,888 0,814 0,770 0,579 0,492 0,656 0,810 0,905 0,620 0,079 -0,160 0,098

-0,522

O,BBB ! -O,~lïC

!

! -0,8 IB

! .

0,710

0,755

0,818 0,797

!

0,755! -0,797

0,833 ! -0,806 0,373

o,

700 ! ! 0,827 0,339

0 , 6 6 8 ! -0 , 7 7 5

o,

732 ! ! 0,846 0,817! -0,835 0,735

'

Î-0,675

0,021 ! -0,013

!

1

-0,017

i

-0,073

0,101 -0,204

-0,515 0,595

0,739 0,870 0,671 0,392 0,069 -0,074 0,142

0,310

0,579 0,833 0,806 0,373

0,816 Of103 0,895 0,791 0,784 -0,303 0,43 0,462

0,612

0,492 0,700 0,826 0,339 0,816

0,265 0,759 0,636 0,832 -0,210 0,098 0,722

0,660

- - -- - - -

---~----··-... -

- - --- --· -

--·"·-~---· . ·--····~~---

• •

27

(29)

CO E F F ICI EN T .. DE _f_Q_R BEL AT I 0 N : _

_!!lQIÇA T

EU R DE DE_\/ E

h9_P

P Elvl E f::_T_~Ç_Ql~X~~l!!_

ET DE RESSOURCES HU!"t~ I NE.§. (sui te)

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=,=-=-=-=-~,=-=-=-=-·-=-=-=-=,=-~-=-=-·-=-=-=-=-,-=-=-=-=-=,=-=-=-=-=-=·

1

ndic.

1 7 · 8 · 9 · 10 · 11 · 12 · 13 · 14

!

!

- ---+-

---f

1 - .. ... 0,656

0,810

0,905 0,620 0,079 -0,160 0,098 -0,522

2

- ..

"

...

1

0,668

0~732

0,817 0,735 0,021 0,017 0,101 -0,515

! ' 1 !

3 - ... 0,775 -0,846 -0,835 i-0,675

!-0,043

-0,073 -0,204 -0,595

!

4 - ... 0,739 0,870 0,671! 0, 39 2 0,069 0,074 0,142 0,310

5

- • • . • • • • t i

0,103 0,895 0,79! ' . 0,784 0,303 0,043 0,462 0,618

!

...

1

6

- • • c • • • • • •

0,265 0,759 0,656! 0,832 0,210 0,098 0,722 0,661

0,966

l

7 ... .. ... 0,483j 0,115 0,297 0,126

. 0,401

0,210

8 - ...

,

. 0,966 0, 804 !

0,744

0,196 0,169 0,368

i

0,564

'!

!

1

9 - ... 0,485 0,804 0,758 j-0,005 -0,120 0,376 -0,700

10 - .. . .... .

,

0,155 0,744 0, 758 ! !-0,246 -0,131 0,734 -0,754

i 1

11 - ..

~

... 0,297 0,196 0, 005 i -0,246 . -0,234 -0.,498 0,129

12 - ... -0,126 -0,169 -0,120! -0,131 !-0, 234 -0,215 0,180

~ 1

13 - ... -0,401 0,378 0, 376 i -0,734

;-0,498

-0,215 -0,720

14 - ..

~

... -0,210 -0,564 -0,670! -0,754

!

0,129 0,180 -G,720

!

' !

1

! ' .

1

!

! !

'-=-=-=-=-=-=-=-=~=-=-=-=-=!=-=-=-=-=~=-=-=- = ~=-=-=-=-=~=- = - = -=-~- ~ -=- = -=-~-=-=-=-=-=~=-=-=-=-=-!

l

(30)

29

Le tëbleeü" 5 donne une classificetfon des 75 pays eri fonction du

P.N.B.

avec à c6té, le stade de dévelop~emant des ressources

humaines•

...

\ Le graphigue

6

qui suivra représente 1~~ donn6~s=i~lativ~s à la plup~rt des pays appartenant aux trois premiers stades.

On ~ fait figurer la droite de régres~ion du

P.N.B.

par.

~ap~ort à· l'indice composé et l'inverse, afin ,de situer les-~ays•

CONCLUSION SUR LES TABLEAUX

Il existe des çorrélations significatives entre les divers indicateurs de dGveloppement des ressources humaines et ceux du développement économique.

Mais ces relations quantitatives n'ét~blissent cepend~nt. pas des relations causales. Les données dont on dispos~ ne permet-

..

tent pas, de sonclure qu•un accroissement d~

x

pour cent dans

11 instruct-ion secondaire ou supérièure aurait pour résultat d 1 13ccroî- tre de

%,· -le

P.N.B.

par t!te.

Aussi. une an~Ly~e qualit~tive plus détaill'e.du développe- ment des ressources humaines dans les quatre stades astE·oéeéssaire pour aborder l'examen des stratégies à mettre en oeuvre.

(31)

TABLEAU 5

CLASSEMENT DES 75 PA YS EN FGNCT ION DE LEUR p.N.B. /TETE Ef\1 DULJ . ..8_RS

,=~~===================================================================~=-

!p.N.B./t~tel Stade de ! P.N.E./!Stads de 1

J

P A Y 5 !en dollars développe-! pA y

5 t~te en !développe- ;

! ment des ! dollars !ment des 1 ·

ressources! !res sources T

humaines !humaines · •

!

- - --- - ---t---+---+---t---· ---

C!he d'Ivoire Ni•;;er

Sénégal · .C1fghanistan Somalie Ethiopie Biron anie Lybie

Nyassaland !

Soudan !

Tanganyika Ouganda

Pakistan ! Chin~ Communiste!

Inde !

Ni geria Kenya

Congo (Zaïre) Thaïlande Bolivie Liberia Haïti Iran

Paraguay · Indonosie

Sud

!

!

! Egypte

Corée du Rhodésie Irak

du Nordi

! Formose

Arabie Séoudite Ghana

Tunisie Pérou

!

E~uateur ·! Guatemala

TurqUie:·• . :\ Portugal

50 50 55 57 60 60 60 61 64 70 72 73 78 87 92 96 99 100 105 108 114 134 142 144 150 156 161 170 172 173 179 189 189

220 224

' !

'!

!

1 1 1 1 1 1 2 2' '

1 1 1 1 2 2 3 1 1 1 3 2 1 1 2 2 2 3 3 1

· ·2 3 1 2 2 2 2 2 2 3

! Rép. Dominic.!"··' · 239

! Mexique ! 202 !'

!Colombie 263

! Yougoslavie 265

! Brésil 293 .

! Espaqne ! 293

! .Japon · · 306

. ! Jl:lmaique 316

Grècé 340

Malaisie 356 ! Costa Rica 357 !

Liban 362 ·1

Chili 379

Afr.du Sud 395

Cuba 431

Pologne 475

Uruguay 478

Argent ine 490 Hongrie ! · 490

Italie 516

u.R.s.s. 6oo

Vénézuéla 648 TchecoslcvJq. 680

! Israél ! 726

! Fin lan de 794

~ays-Bas ! 836

Allem~Fédé~. 927 France ! 943

! . :Qç:~nemark 1057 Norvège 1130

Granpe Bret!! 1189 1

Belgiquè ! 1195 ;

Nvelle Zéla'nde 1310;

J.\ustralie 1 1316

j

· ! Suède 1380 Canada 1947 Etats-Unis 2577 !

2 3 2 3 2 3 4 2 3 3 3 2 3 3 3 3 3 4 3 3 4 3 3 4 4 4 4 4 4 3 4 4 4 4 4 4 4

!~ 1 l

(32)

31 b) Str~tégie de développement : Etude qualitative.

Pour les pays-en voie de développement un certain nombre pose quand ils élaborent des plans.

12) Principes généraux :

- Dans le développement de l'enseignement l G choix entre qualité et quantité peut prendre bien des formes : dans

certains pays, i l faut choisir entre un enseignement prim~lre

universel ou un enseignement secondaire et supérieur de qualité pour un petit nombre.

En général, les pressions politiques et sociales jouent en faveur de la quantité alors que la recherche d1une crois- sance economique rapide exige une main d'oeuvre très qualifiée.

- Dans l'enseignement secondaire et supérieur le choix entre les sciences et la technologie d'une part, lé droit,

les lettres et les beaux arts de l'autre est l'u~ des plus difficiles pour les .pays modernes•

En général, les impératifs ~connmiques et ~ili- taires exigent que l'enseignement se concentre sur la science et la technologie.

(33)

- Dans le domaine de la formation profe~sionnelle, une formation préalable est préférable è une formation sur le tas, autrement dit : i l faut que l' ~nseignement soit en m~me temps une formation c'est-à-dire prépare l'individu è un travail et à une profession précise.

Aucun pays ne peut plus se contenter des seules forces du marché pour orienter les individus vers les activités nécessaires au développement. Aussi tous les pays doivent-ils prendre des mesures pour influencer la répartition de la main-d'oeuvre • C'est le problè- me de la planification de l'enseignement.

- Reste enfin, le choix crucial entre les intér~ts de l'individu et ceux. de l'Etat. Il faudra que s'établisse un compromi s, ceci dépendra du caractère idéologique et polit~ue de chaque

société.

22) Nous analyserons maintenant successivement les z5nes de choix selon les différents stades de développement, et les censé- quences politiques•

-

:

(34)

.

(=) - Dan;s les :pays sous-développés (stad!3 .1) se1'on la ty'pologie d' HARI:1~5DN) la ~o~ver~3ineté poli tique est ·1' imp~rati f - dominant car i l s1ag~t.en général de pays n'ayant pas enco~e

vraiment d'unité politique •

::; - Aussi le point de départ le plùs · logiciue réside dans l'élaboration d'u~ ptogramme, i l f~ut "i~digéniser" les pos~es

qui ont une influence politique en·tout ~remier lieu, alors ~~1bn peut remettre à pl~s ,tard les po~tes techn~ques~ l!aide étrangère étant dans le premier temps indispensable pour ces pays.

·.

- L'économie de ces pays est une économiè de subsistance basée principalement sur 11agriculture, ,aussi féut-il accro!tre la production dans le secteur primaire.

- L'extension de l'~nseignement primair! est le principal objectif social : l'accroissement de la scolarité dans .le primaire se fera mieux par une réduction des taux d'abandon en cour~ d'étude et de la "stagnation" c'est-à-dire en insistant sur le facteur

qualité, que par an accroissement du nombre des élèves de première classe•

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