Évolution du marché de l emploi bruxellois Rapport mensuel Mars 2020

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Évolution du marché de l’emploi bruxellois

Rapport mensuel – Mars 2020

SOMMAIRE

INTRODUCTION

Le ralentissement brutal et massif de l’économie suite aux mesures de confinement qui ont été prises d’urgence pour faire face à l’épidémie de COVID-19 risque d’avoir des conséquences sociales et économiques importantes. L’impact sur les chiffres du chômage classique – c’est-à-dire le nombre de demandeurs d’emploi inoccupés (DEI) communiqué par les services régionaux de l’emploi – est actuellement limité puisque le recours au chômage temporaire permet aux entreprises de ne pas devoir procéder à des licenciements massifs. Les travailleurs en chômage temporaire ne doivent en effet pas s’inscrire comme chercheurs d’emploi (CE) auprès des services publics de l’emploi.

Pour le mois de mars, Actiris n’enregistre pas encore de hausse du chômage classique. Néanmoins, certains signes de la crise en cours sont déjà très visibles, comme par exemple la chute du nombre d’offres d’emploi (OE) reçues au cours de la deuxième quinzaine du mois. Alors qu’au cours de la première quinzaine de mars, le volume des offres d’emploi avait augmenté de 4,4% par rapport à la même période en 2019, la période de confinement a entraîné une baisse de 24,1% sur la deuxième quinzaine du mois.

Sommaine et introduction ... 1

Chiffres-clés ... 2

Taux harmonisés au niveau européen ... 2

Chômeurs indemnisés par l’ONEM ... 3

Synoptique des demandeurs d’emploi ... 4

Flux des DEI ... 4

Évolution du nombre de DEI ... 5

Caractéristiques des DEI ... 5

Taux de chômage ... 7

Opportunités d’emploi ... 8

Glossaire ... 10

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CHIFFRES-CLÉS

Selon les dernières évolutions du chômage, on dénombre en Région bruxelloise 88.685 demandeurs d’emploi inoccupés (DEI) à la fin du mois de mars 2020, soit 177 de moins qu’un mois plus tôt (-0,2%). On enregistre également un rythme de croissance annuelle négatif du nombre de DEI. On compte en effet 979 DEI de moins qu’en mars 2019 (-1,1%). Cette diminution ne touche que les femmes (-2,4%), les hommes, eux, augmentent légèrement (+0,1%).

Une baisse du chômage des jeunes est observée sur base annuelle, soit une diminution de 265 DEI de moins de 25 ans (-3%) par rapport au mois de mars 2019. Le nombre de jeunes DEI a aussi diminué par rapport au mois précédent (246 unités, soit une baisse de 2,8%). On constate que le nombre de jeunes en stage d’insertion professionnelle a par contre connu une augmentation sur base annuelle (hausse de 763 personnes, soit 17,2%).

Au cours du mois de mars 2020, Actiris a reçu un total de 21.965 offres d’emploi. Il s’agit du nombre global d’offres reçues par Actiris, comprenant celles qui ont été reçues par l’intermédiaire du Forem et du VDAB dans le cadre de l’accord sur l’échange systématique d’offres d’emploi entre les organismes publics régionaux de l’emploi (Forem, VDAB et Actiris) mais également des offres d’emploi reçues par l’intermédiaire de sites partenaires. Le nombre d’offres concernant des postes de travail situés en Région bruxelloise s’élève, quant à lui, à 6.118.

Durant le mois de mars 2020, Actiris a par ailleurs reçu directement 3.145 offres d’emploi. Ceci correspond à une diminution de 258 unités (-7,6%) par rapport aux offres reçues l’année précédente au cours du même mois. On comptabilise 2.417 offres d’emploi satisfaites en mars 2020, soit 647 de plus (+36,6%) qu’en mars 2019.

TAUX HARMONISÉS AU NIVEAU EUROPÉEN

Cette rubrique présente les principaux indicateurs du marché de l’emploi tels que définis suite aux recommandations du Bureau international du Travail (BIT) : le taux d’activité, le taux d’emploi et le taux de chômage. Ces taux sont calculés sur la base des

résultats des Enquêtes sur les Forces de Travail (EFT). En Belgique, ces enquêtes sont réalisées par le SPF Économie qui publie les résultats par année et par trimestre. Les données trimestrielles pour la Région bruxelloise étant soumises à des variations importantes d’un trimestre à l’autre dues à la faiblesse de l’échantillon, il a été choisi de présenter les différents taux sur la base des quatre derniers trimestres disponibles (dans ce cas-ci, il s’agit de la moyenne des quatre trimestres de 2019)¹.

1 Avec une rupture de séries, à partir du premier trimestre 2018. Pour plus d’info voir http://statbel.fgov.be/fr/statistiques/collecte_donnees/enquetes/eft/

Trois chiffres à retenir pour la Région bruxelloise :

 taux d’activité : 65,2%

 taux d’emploi : 56,9%

 taux de chômage : 12,7%

 Taux de chômage administratif (BNB), mars 2020 : 15,7%

 Taux de chômage harmonisé (BIT),

moyenne des quatre derniers trimestres : 12,7%

 Chômeurs indemnisés demandeurs d’emploi (ONEM), février 2020 : 63.793

 Demandeurs d’emploi inoccupés (DEI) inscrits chez Actiris, mars 2020 : 88.508

 Offres d’emploi reçues par Actiris en mars 2020 : 21.965 dont 3.145 gérées par Actiris

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Tableau 1 : Taux d’activité, taux d’emploi et taux de chômage selon le sexe Taux d’activité

harmonisé

Taux d’emploi

harmonisé Taux de chômage harmonisé

15-64 ans 15-64 ans Jeunes (< 25 ans) 15-64 ans

Derniers 4 trimestres

Derniers 4

trimestres 2017 2018 Derniers 4

trimestres 2017 2018 Derniers 4 trimestres

Hommes 71,1 62,0 37,1 32,8 33,7 15,1 14,5 12,8

Femmes 59,3 51,8 28,4 27,7 24,1 14,9 11,9 12,6

Total 65,2 56,9 33,2 30,6 29,2 15,0 13,4 12,7

Source : SPF Économie – Direction générale Statistique et Information économiques (EFT), calculs view.brussels

Selon ces données, la Région bruxelloise présente un taux de chômage de 12,7%. Par rapport à l’année 2017, le taux de chômage a diminué de plus de 2 points de pourcentage. Si l’on observe l’évolution selon le sexe, on constate que le taux de chômage a autant diminué chez les femmes que chez les hommes.

Les indicateurs harmonisés nous indiquent que la Région flamande présente un taux de chômage se situant à 3,3%, tandis que le taux de chômage wallon s’établit à 7,2% pour les derniers quatre trimestres. Pour l’ensemble de la Belgique, le taux de chômage se situe à 5,4%, soit à un niveau en deçà à celui de l’année 2018 (6,0%), et plus encore par rapport à celui de l’année 2017 (7,1%).

CHÔMEURS INDEMNISÉS PAR L’ONEM

L’ONEM communique tous les mois les chiffres relatifs au nombre de chômeurs indemnisés demandeurs d’emploi. Ces statistiques permettent d’avoir une vue sur l’importance des paiements effectués par l’ONEM et sur l’évolution du chômage. Les données sont communiquées avec un mois de retard par rapport aux données d’Actiris.

Tableau 2 : Évolution du nombre de chômeurs indemnisés demandeurs d’emploi par Région Chômeurs indemnisés

demandeurs d’emploi Février 2020

Écart annuel en nombre

Écart annuel

en %

Écart mensuel en nombre

Écart mensuel

en %

Hommes Femmes Total

Région bruxelloise 35.740 28.053 63.793 -786 -1,2 -230 -0,2

Région flamande 78.521 57.841 136.362 -3.151 -2,3 6.290 4,8

Région wallonne 75.040 59.527 134.567 -4.826 -3,5 -1.893 -1,4

Belgique 189.301 145.421 334.722 -8.763 -2,6 4.167 1,3

Source : ONEM (Stat info), calculs view.brussels

En Région bruxelloise, le nombre de chômeurs indemnisés demandeurs d’emploi a diminué sur base annuelle puisqu’il est passé de 64.579 en février 2019 à 63.793 en février 2020 (soit -1,2% ou 786 unités).

Une analyse de cette évolution selon le sexe nous permet de voir que cette diminution du nombre de chômeurs indemnisés demandeurs d’emploi s’observe de manière similaire chez les hommes (-1,1%) et chez les femmes (-1,3%) sur base annuelle.

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SYNOPTIQUE DES DEMANDEURS D’EMPLOI

Fin mars 2020, on dénombre en Région bruxelloise 101.950 demandeurs d’emploi inscrits chez Actiris, dont 88.508 demandeurs d’emploi inoccupés (DEI), 7.243 demandeurs d’emploi occupés et 6.199 demandeurs d’emploi en formation.

Parmi les 88.508 DEI, on compte 57.596 demandeurs d’emploi demandeurs d’allocations de chômage (soit 65,1%), 5.188 jeunes en stage d’insertion professionnelle (5,9%) et 25.724 « autres DEI » inscrits librement ou obligatoirement (29,1%).

FLUX DES DEI

La baisse relative du chômage sur base mensuelle correspond à un niveau moins élevé des entrées dans le chômage par rapport aux sorties au cours du mois. En mars, on dénombre en effet un total de 8.923 entrées dans le chômage (7.343 réinscriptions et 1.585 nouvelles inscriptions) contre 9.105 sorties. On constate ainsi que près de 10.000 personnes sont sorties du chômage au cours de ce mois.

Demandeurs d’emploi inscrits

Demandeurs d’emploi inoccupés (DEI)

Demandeurs d’emploi occupés Demandeurs d’emploi

en formation

DE demandeurs d’allocations

Jeunes en stage d’insertion

Autres DEI

Temps plein

Temps partiel 101.950

88.508

57.596

5.188

25.724

6.199 7.243

1.860

5.383

Source : Actiris

Figure 1 : Synoptique des demandeurs d’emploi en Région bruxelloise

DEI Février 2020

88.685

Nouvelles inscriptions : 1.585

Réinscriptions : 7.343

Sorties : 9.105

DEI Mars 2020

88.508 79.580

Source : Actiris

Figure 2 : Entrées et sorties du chômage au cours du mois en Région bruxelloise

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ÉVOLUTION DU NOMBRE DE DEI

Lorsque l’on examine l’évolution du chômage sur une longue période, on observe que celle-ci varie de manière contrastée selon la classe d’âge. Ainsi, la modification de la législation intervenue en juillet 2002, qui visait à accroître l’activité des travailleurs de 50 ans ou plus en supprimant la dispense d’inscription comme demandeur d’emploi, a eu un impact important sur le chômage de cette tranche d’âge. Toutefois, on constate également que l’effet de ce changement de législation s’est réduit depuis le premier trimestre 2011. Une autre explication peut être le changement législatif du 1^er février 2013 qui porte à 60 ans au lieu de 58, l’âge à partir duquel une dispense d’inscription comme chercheur d’emploi s’avère possible. Depuis début 2017, le niveau de chômage de cette catégorie d’âge a à nouveau repris un peu. En mars 2020, les demandeurs d’emploi de plus de 50 ans ont ainsi vu leur volume augmenter de 2,5% par rapport à mars 2019.

Figure 3 : Évolution du nombre de DEI selon la classe d’âge (en variation annuelle)

Source : Actiris, calculs view.brussels

Les jeunes de moins de 25 ans voient quant à eux leur niveau de chômage diminuer par rapport à l’année dernière (-3%), de même que les DEI âgés de 25 à 50 ans qui connaissent une baisse de 2,3%.

CARACTERISTIQUES DES DEI

Le nombre de jeunes demandeurs d’emploi en stage d’insertion professionnelle a augmenté en un an (+17,2% par rapport à mars 2019). On observe cependant une diminution de leur nombre sur le dernier mois (3,3%, soit une baisse de 177 unités). Le nombre de demandeurs d’emploi demandeurs d’allocations (DEDA) a par ailleurs diminué sur une base annuelle (-4,8%) alors que le nombre des « autres DEI » a lui augmenté (+4,6%).

On constate en outre une diminution du chômage des jeunes de moins de 25 ans dont le nombre a baissé, pour rappel, de 3% sur un an (soit 265 personnes). Ils enregistrent cependant une hausse sur base mensuelle (2,8%). Toutes les catégories d’âge, à l’exception de la catégorie des plus de 50 ans (+2,5%) et des 25-29 ans (+0,4%) qui augmentent, connaissent une diminution du volume des DEI par rapport à l’année précédente.

-30%

-20%

-10%

+0%

+10%

+20%

+30%

+40%

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020

Tot al < 25 25 - 50 50 et +

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Tableau 3 : Évolution du nombre de demandeurs d’emploi inoccupés (DEI) selon diverses caractéristiques

Mars 2020 Écart mensuel

Écart annuel

Proportion du total

Proportion de femmes

Catégorie DEDA 57.596 1,6 -4,8 65,1 44,5

Jeunes en stage d’insertion 5.188 -3,3 17,2 5,9 49,3

Autres DEI 25.724 -3,4 4,6 29,1 53,0

Sexe Hommes 46708 0,3 0,1 52,8

Femmes 41800 -0,7 -2,4 47,2

Classe d'âge < 25 ans 8.450 -2,8 -3,0 9,5 43,9

25-29 ans 11.665 0,6 0,4 13,2 51,8

30-39 ans 23.290 0,1 -3,4 26,3 52,9

40-49 ans 20.644 -0,3 -2,5 23,3 45,7

50 ans > 24.459 0,1 2,5 27,6 42,1

Nationalité Belges 57.256 0,5 -1,2 64,7 47,1

Étrangers UE-28 14.233 0,7 1,6 16,1 52,4

Étrangers hors UE-28 17.019 -3,2 -2,8 19,2 43,2

Niveau d'études Faible 18.836 -0,1 -5,9 21,3 39,9

Moyen 18.778 0,8 2,2 21,2 47,8

Élevé 14.966 2,8 18,9 16,9 54,9

Etudes à l’étranger sans équivalences

35.928 -1,9 -6,7 40,6 47,6

Durée d'inoccupation < 6 mois 22.693 -6,4 3,5 25,6 47,5

6 à 11 mois 11.638 15,1 2,8 13,1 49,1

12 à 23 mois 12.153 -0,7 -2,9 13,7 47,4

> ou = 24 mois 42.024 -0,1 -3,9 47,5 46,5

Total des demandeurs d’emploi inoccupés 88.508 -0,2 -1,1 100,0 47,2

Nous constatons que seules les catégories de niveau d’études faible (-5,9%) et des études à l’étranger sans équivalences (-6,7%) connaissent une baisse du nombre de DEI sur base annuelle. Les DEI ayant un niveau d’études élevé ont connu une augmentation significative depuis l’année dernière (+18,9%), suivi par les DEI de niveau d’études moyen (+2,2%).

Sur base de leur durée d’inoccupation, seules les catégories des DEI avec une plus longue durée d’inoccupation connaissent une diminution sur base annuelle. La plus grande baisse est notée dans la catégorie des DEI ayant une durée d’inoccupation de 2 ans ou plus (-3,9%), suivi de la catégorie d’une durée d’inoccupation entre 12 à 23 mois (-2,9%). Les DEI dont la durée d’inoccupation est de moins de 6 mois connaissent la plus forte augmentation (+3,5%), suivi des DEI avec une durée d’inoccupation entre 6 et 11 mois (+2,8%).

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TAUX DE CHÔMAGE

Fin mars 2020, le taux de chômage s’établit à Bruxelles à 15,7% (15,5% pour les hommes et 16% pour les femmes). Ce taux est mesuré sur base d’une population active tenant compte des évolutions récentes de l’emploi bruxellois, calculée à partir des données actualisées de la Banque nationale et de l’Enquête sur les Forces de Travail du SPF Économie.

Il est utile de rappeler que les évolutions démographiques sont fort contrastées entre la Région bruxelloise et les deux autres Régions. On constate un accroissement important des nouveaux arrivants sur le marché du travail bruxellois. La population en âge de travailler a ainsi augmenté de 3,4% à Bruxelles entre 2013 et 2018 et de 0,4% pour toute la Belgique. Toutefois, même à Bruxelles le taux de croissance a fortement diminué, par rapport à il y a 10 ans. En valeur absolue, la population en âge de travailler a augmenté de quelque 26.500 unités en Région bruxelloise depuis 2013.

Figure 4 : Taux de chômage par commune de la Région bruxelloise

La répartition géographique du chômage présente cependant d’importantes disparités. Ainsi, les communes de Molenbeek-Saint-Jean et de Saint-Josse-ten-Noode présentent les taux de chômage les plus élevés (respectivement 22,4% et 21,5%). Les communes de la seconde couronne situées au Sud-Est (Watermael- Boitsfort, Uccle, Woluwe-Saint-Lambert, Auderghem et Woluwe-Saint-Pierre) ont, quant à elles, toutes un taux de chômage qui se situe sous les 12%.

Une information plus détaillée par commune peut être consultée via notre monitoring annuel. Celui-ci présente le taux de chômage selon le sexe tant pour les jeunes que pour l’ensemble de la population en âge de travailler. On y retrouve par ailleurs les principales caractéristiques du chômage par commune.

22,4 21,5

18,1 18,0 18,0 17,5 17,2

16,5 15,7 15,4

14,8 14,7 14,7 13,7

11,8 11,4 11,3

9,8 9,2 8,1

0,0%

5,0%

10,0%

15,0%

20,0%

25,0%

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OPPORTUNITÉS D’EMPLOI

En mars 2020, Actiris a reçu de manière directe 3.145 offres d’emploi (OE). Ceci représente une diminution de 1,7% par rapport à l’année dernière. Parmi ces offres, 2.530 concernent des postes de travail situés en Région bruxelloise.

Tableau 4 : Offres d’emploi reçues directement par Actiris ou par l’intermédiaire du VDAB et Forem ou partenaires, selon la source et le lieu de travail

Région bruxelloise

Région flamande

Région

wallonne Autres Total mars 2020

Actiris 2.530 371 194 50 3.145

VDAB et Forem 1.717 7.636 646 85 10.084

Partenaires 1.871 2.785 3.916 164 8.736

Total 6.118 10.792 4.756 299 21.965

% 17,0% 75,7% 6,4% 0,8% 100,0%

Fin février 2020, on comptabilisait 16.647 offres d’emploi en suspens chez Actiris, dont 13.881 faisaient partie du circuit de travail normal. Ce nombre s’élève à 17.064 offres en suspens un mois plus tard, sachant qu’au courant du mois de mars 2020, 3.145 nouvelles offres ont donc été enregistrées, 2.417 ont été satisfaites de manière globale (dont 492 par le biais des services d’Actiris) tandis que 344 ont été annulées.

Tableau 5 : Offres d’emploi reçues directement par Actiris selon le statut de disponibilité et le circuit de travail pas mis à jour

Circuit de travail

OE en suspens

fin février 2020

OE reçues au cours

du mois

OE satisfaites par Actiris au cours du mois

OE satisfaites

globale- ment

OE annulées au cours du mois

OE en suspens

fin mars 2020 Hommes Femmes Total

Offres ordinaires 13.881 2.734 100 143 243 2.033 267 14.317

dont : Indéterminées 8.013 1.382 30 41 71 1.200 140 8.058

Déterminées 4.801 729 65 102 167 599 56 4.874

Intérim 660 459 0 0 0 150 46 923

Autres 407 164 5 0 5 84 25 462

EURES 323 45 8 13 21 73 4 292

Emplois subventionnés 2.443 366 81 147 228 311 73 2.455

Total 16.647 3.145 189 303 492 2.417 344 17.064

En mars 2020, Actiris a reçu 957 offres Select (c’est-à-dire confiées en présélection et pré-recrutement à Actiris), ce qui représente une hausse de 3,7% par rapport à mars 2019. Par ailleurs, 776 offres Select ont été satisfaites au cours de ce mois, soit une baisse de 32,8% par rapport à l’année précédente. Pour ce mois, le taux de satisfaction pour les offres Select s’élève ainsi à 81,1% contre 76,9% pour l’ensemble des offres.

Tableau 6 : Taux de satisfaction des offres d’emploi selon le mode de gestion Select

TOTAL SELECT

mars 2020

Variation annuelle en

nombre

Variation annuelle

en %

mars 2020

Variation annuelle en nombre

Variation annuelle en %

Offres d’emploi reçues 3.145 -258 -7,6 957 34 3,7

Offres d’emploi satisfaites 2.417 647 36,6 776 -379 -32,8

Taux de satisfaction 76,9% 81,1%

Lorsque l’on comptabilise les offres d’emploi reçues au cours des douze derniers mois par Actiris, on voit que les offres en lien avec les fonctions d’employés administratifs arrivent en tête du classement. Elles

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représentent à elles seules plus d’un dixième des offres reçues au cours de cette période. Viennent ensuite les domaines professionnels du commerce, suivi de loin par la gestion (Responsabilités d'entreprises), le paramédical, le psycho-social et la gestion (Direction d'entreprises).

D’une manière globale, les 10 domaines professionnels ayant représenté le plus grand nombre d’opportunités d’emploi sur l’année écoulée comptabilisent un peu plus de la moitié des offres reçues en 12 mois (50,1%).

Tableau 7 : Top 10 des offres d’emploi gérées par Actiris selon le domaine professionnel

Domaine professionnel OE reçues au cours

des 12 derniers mois

% du total des OE reçues

Administration - Employés secteur privé 3.562 10,3%

Commerce - Vente en magasins 3.057 8,8%

Gestion - Responsabilités d'entreprises / de projet / de service 1.562 4,5%

Paramédical - Puériculture/ Assistance aux soins 1.497 4,3%

Psycho-social 1.470 4,2%

Gestion - Direction d'entreprises/de services 1.469 4,2%

Administration - Secteur public 1.279 3,7%

Nettoyage & service 1.258 3,6%

Informatique - Réseaux / Systèmes / Programmation, etc. 1.220 3,5%

Horeca - Restauration - cuisine 1.008 2,9%

Total Top 10 17.382 50,1%

Total OE reçues les 12 derniers mois 34.711 100,0%

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GLOSSAIRE

Taux d’activité et taux d’emploi

Le taux d’activité est le rapport entre le nombre de personnes actives (à savoir la population active occupée et les personnes en chômage) et la population de 15 à 64 ans.

Le taux d’emploi (ou taux d’occupation) de la population en âge de travailler est le rapport entre le nombre de personnes entre 15 et 64 ans ayant un emploi et le nombre total de personnes appartenant à cette classe d’âge.

Taux de chômage BIT et taux de chômage administratif (BNB)

Le taux de chômage au sens du Bureau international du Travail (BIT), aussi appelé taux de chômage harmonisé, est la proportion du nombre de chômeurs (à savoir les personnes de plus de 15 ans, sans travail, disponibles pour travailler et à la recherche d’un emploi) dans la population active (qui couvre à la fois les travailleurs et les chômeurs). Le taux de chômage BIT est calculé sur la base de l’Enquête sur les Forces de Travail et non pas sur la base des données administratives. On constate généralement que le taux de chômage BIT est moins élevé que le taux de chômage administratif, calculé en rapportant le nombre de chômeurs, c’est-à-dire le nombre de DEI inscrits auprès des organismes régionaux de l’emploi, à la population active.

Chômeurs indemnisés demandeurs d’emploi

Dans le cadre de ce rapport, les chômeurs indemnisés demandeurs d’emploi sont les demandeurs d’emploi inoccupés qui ont droit à des allocations payées par l’ONEM soit après un emploi à temps plein, soit après des études.

Demandeurs d’emploi inoccupés (DEI)

Les demandeurs d'emploi inoccupés (DEI) sont les personnes sans emploi, à la recherche d’un emploi et immédiatement disponibles pour un travail. Selon leur situation sociale, les DEI peuvent être demandeurs d’emploi demandeurs d’allocations (DEDA), jeunes en stage d’insertion, demandeurs d’emploi inscrits obligatoirement ou demandeurs d’emploi inscrits librement.

Demandeurs d’emploi demandeurs d’allocations (DEDA)

Les demandeurs d’emploi demandeurs d’allocations sont les personnes qui perçoivent des allocations de chômage (sur la base d’un travail à temps plein ou à temps partiel) ou des allocations d’insertion.

Jeunes en stage d’insertion professionnelle

Les jeunes sortant des études qui n’ont pas encore (suffisamment) travaillé pour ouvrir le droit aux allocations de chômage peuvent bénéficier d’allocations d’insertion après avoir terminé les études « qui ouvrent le droit » et après avoir été inscrits pendant une durée de douze mois comme demandeur d’emploi. Cette période d’inscription comme demandeur d’emploi est appelée « stage d’insertion professionnelle ».

Autres DEI

Il s’agit des demandeurs d’emploi inscrits auprès d’ACTIRIS qui ne bénéficient pas d’allocation de chômage ou qui ne sont pas inscrits en stage d’insertion. On retrouve donc dans cette catégorie des personnes qui sont en attente de la décision de l’ONEM concernant leur admissibilité aux allocations de chômage, des personnes ayant un revenu d’intégration sociale ou encore des personnes n’ayant aucun revenu de remplacement.

Etudes à l’étranger sans équivalences

Sont regroupées dans cette rubrique les études qui ne correspondent pas aux exigences imposées à l’enseignement organisé en Belgique (Communautés - Provinces - Communes - Libre). Les diplômés des écoles étrangères y sont en conséquence répertoriés, et ce, quel que soit leur niveau d’études.

Rapport mensuel n°91 – Mars 2020 view.brussels (Coordinateur : Stéphane THYS)

Tour Astro - Avenue de l’Astronomie 14, 1210 Bruxelles - Tél. : 02/505.11.49 Courriel : view@actiris.be