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Rapport sur quelques recherches dans le domaine du magnétisme aux laboratoires Philips

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236051

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236051

Submitted on 1 Jan 1959

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Rapport sur quelques recherches dans le domaine du magnétisme aux laboratoires Philips

H.B.G. Casimir, J. Smit, U. Enz, J.F. Fast, H.P.J. Wijn, E.W. Gorter, A.J.W.

Duyvesteyn, J.D. Fast, J.J. de Jong

To cite this version:

H.B.G. Casimir, J. Smit, U. Enz, J.F. Fast, H.P.J. Wijn, et al.. Rapport sur quelques recherches dans le domaine du magnétisme aux laboratoires Philips. J. Phys. Radium, 1959, 20 (2-3), pp.360-373.

�10.1051/jphysrad:01959002002-3036000�. �jpa-00236051�

(2)

RAPPORT SUR QUELQUES RECHERCHES DANS LE DOMAINE DU MAGNÉTISME AUX LABORATOIRES PHILIPS

par H. B. G. CASIMIR, J. SMIT, U. ENZ, J. F. FAST, H. P. J. WIJN, E. W. GORTER,

A. J. W. DUYVESTEYN, J. D. FAST et J. J. de JONG.

Laboratoires de Recherches Philips, N. V. Philips’ Gloeilampenfabrieken, Eindhoven, Pays-Bas.

Résumé. 2014 Dans la première partie de l’article, on discute de l’anisotropie cristalline d’un certain nombre de composés d’oxydes hexagonaux contenant du baryum. En l’absence d’un champ magnétique extérieur, le vecteur d’aimantation peut être orienté dans une direction arbitraire par

rapport à l’axe c. Ce comportement peut déjà être décrit par deux constantes d’anisotropie. On

donne des exemples de matériaux présentant, pour le vecteur d’aimantation, une direction privi- légiée (le long de l’axe c), un plan privilégié (plan de base) ou un cône privilégié. Ce dernier cas se produit à des températures relativement basses dans des cristaux contenant du cobalt. Il existe aussi des matériaux dans lesquels, à différentes températures, se produisent les trois types d’anisotropie. Des mesures ont porté sur l’anisotropie relativement faible existant dans le plan de base, qui présente une symétrie hexagonale. Dans les cristaux n’ayant que des ions métalliques trivalents, deux de ces ions peuvent être remplacés par un ion divalent et un ion quadrivalent.

Il apparaît que la substitution du cobalt favorise alors également l’apparition d’un plan privilégié d’aimantation, comme dans les oxydes qui contiennent des ions métalliques divalents. L’énergie classique dipôle-dipôle a été calculée et il a été démontré qu’elle peut expliquer l’anisotropie observée

dans la structure contenant deux couches successives de baryum, qui montrent même en l’absence de cobalt un plan privilégié pour le vecteur aimantation. L’anisotropie dans la structure contenant des couches simples de baryum, qui ont une direction privilégiée du vecteur aimantation, n’est pas

expliquée par ce mécanisme et provient probablement de l’interaction spin-orbite. Dans la der- nière section, on discute de l’influence de la précipitation contrôlée sur les propriétés magnétiques

des alliages. On montre à l’aide d’un microscope électronique que le précipité produit sous champ magnétique provoquant la valeur élevée (BH)max (jusqu’à 12 x 106 gauss-oersteds) du mono-

cristal « ticonal alnico ») contenant 34 % de cobalt comporte, dans la condition optimum, de longues aiguilles parallèles (fig. 7.1 et 7.2). On montre de plus, qu’une texture (110) [001] ne peut être obtenue dans du fer à 3 % de silicium que si le métal contient un précipité de composition favorable (par exemple Si3N4 ou MnS) et de division favorable (fig 7.4).

Abstract. 2014 In the first part of the paper the crystalline anisotropy of a number of hexagonal

oxidic compounds containing barium is discussed. In the absence of an external magnetic field

the magnetization vector can point in an arbitrary direction with respect to the c-axis. This behaviour can already be described with two anisotropy constants. Examples are given of

materials with a preferential direction (along the c-axis), with a preferential plane (basal plane) as

well as with a preferential cone for the magnetization vector. The latter case occurs at relatively

low temperatures in crystals containing cobalt. There are also materials in which, at different temperatures, all three types of anisotropy occur. The relatively weak anisotropy in the basal plane, which has six-fold symmetry, has been measured. In crystals having only trivalent metal ions, two such ions can be replaced by one divalent and one quadrivalent ion. It appears that substitution of cobalt again promotes the occurrence of a preferential plane of the magnetization,

as in the oxides which contain divalent metal ions. The classical dipole-dipole energy has been

computed and it is shown that it can account for the observed anisotropy in the structure contain- ing two successive barium layers, which, although not containing cobalt, shows a preferred plane for the magnetization vector. The anisotropy in the structure containing single barium layers, which has a preferred direction of the magnetization vector, is not explained by this mecha- nism, and presumably originates from spin-orbit interaction. The influence of controlled preci- pitation on the magnetic properties of alloys is discussed in the last section. With the aid of an

electron microscope it is shown that a precipitate, consisting of long parallel needles in the optimal

case, causes the high (BH)max value (up to 12 106 gauss-oersteds) of single crystal " ticonal "

(" alnico ") containing 34 % cobalt, that has undergone a special heat treatment in a magnetic

field (Fig. 7.1 and 7.2). It is further shown that a (110) [001] texture can be obtained in 3 %-

silicon iron only if the metal contains a precipitate of favourable composition (e.g. Si3N4 or MnS)

and division (Fig. 7.4).

PHYSIQUE RADIUM 20, FÉVRIER-MARS 1959,

1. Introduction, par H. B. G. CASIMIR. - Bien

qu’on ait poursuivi l’étude des métaux ferro-

magnétiques, étude approfondie des caractéris-

tiques du « Ticonal » et réalisation à l’échelle de laboratoire d’un matériau dont (BH)max = 12 X 101,

gauss. 0153rsteds [1], nos chercheurs se sont surtout consacrés à l’étude des matériaux ferromagnétiques

non métalliques, dont on ne connaissait prati- quement jusqu’en 1950 que les ferrites, oxydes à

structure spinelle cubique. La valeur de l’aiman-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01959002002-3036000

(3)

tation à saturation de ces ferrites et l’allure de la

courbe 1/X - T au-dessus du point de Curie ont

pu être expliquées par Néel [2] par l’hypothèse de l’antiferromagnétisme non compensé, dit ferri- magnétisme. L’étude par la diffraction des neu- trons [3] ainsi que l’inversion de l’aimantation rémanente en fonction de température [4] dans

certaines combinaisons ont confirmé cette hypo-

thèse. Par suite de la présence d’anions, l’inter-

action d’échange entre les moments magnétiques

des cations est du type indirect et est appelée super-

échange. Cette interaction est presque toujours négative, c’est,-à-dire tend vers une orientation

antiparallèle des moments da spin des ions métal.

liques voisins. Il existe toutefois des exemples

d’interaction positive dans les oxydes [5]. Le méca-

nisme du super-échange a été expliqué par Ander-

son [6], qui a donné une extension détaillée de la théorie proposée par Kramers [7]. Cette théorie

donne le résultat généralement valable, que l’inter- action de super-échange est maximum lorsque les

deux ions métalliques. et l’anion intermédiaire sont

colinéaires ; elle est beaucoup plus faible lorsque l’angle formé par Ces ions est un angle droit. Cette

conclusion est extrêmement importante pour l’ex-

plication de l’aimantation spontanée dans le réseau spinelle, et a également été confirmée par l’étude de l’aimantation à saturation d’autres substances à structures diverses.

L’importance industrielle des ferroxcubes, fer-

rites à structure spinelle, est principalement due à

leur faible conductivité électrique, qui permet en principe de les utiliser aux fréquences élevées. Le rrinéral bien connu à structure spinelle, la magné- tite, ne possède pas cependant cette propriété (p = 10-2 Q cm). Il en résulte que même des traces de Fe30. dans d’autres ferrites augmentent déjà considérablement leur conductivité, ce qui

cause, en plus des pertes par courants de Foucault,

des pertes magnétiques relativement grandes du type relaxation [8], probablement dues au cou- plage du moment de spin de l’électron avec le

. réseau pendant son mouvement. Les pertes aux fréquences plus élevées, qui commencent vers 5 à.

200 Me/s, sont causées par des phénomènes de réso-

nancé identifiés par Snoek [9] comme étant la pré-

cession des vecteurs magnétiques des différents

domaines de Weiss dans le ûhâmp d’anisotropie HA, qui est proportionnel à la rigidité avec laquelle le

vecteur aimantation est lié à la direction de facile aimantation. Il en résulte théoriquement que la

fréquence pour laquelle ce phénomène se produit

est inversement proportionnelle à la perméabilité

aux basses fréquences résultant d’un processus de rotation. La plupart des ferrites à compositions chimiques et à structures céramiques diverses tépondent à cette relation dite de:Snoek avec un

écart inférieur à un facteur 2.

Au cours des dernières années on a trouvé un

nouveau groupe de combinaisons contenant de

l’oxydé de fer [10], dont la structure cristalline est étroitement liée à la structure spinelle. Dans l’empi-

lement le plus compact des ions oxygène, une petite partie des ions oxygène est remplacée par un ion Ba ; en même témps le nombre d’ions magné- tiques diminue de 2 à 3 unités par ion Ba introduit dans le réseau. Cette substitution rend la symétrie crystalline hexagonale. On peut considérer la struc- turé comme étant constituée par des couches de

spinale qui alternent avec des couches hexagonales

contenant les ions Ba. Il y à des structures pour

lesquelles dans la maille élémentaire les ions Ba sont concentrés dans des couches singulières ; la

structure magnétoplumbite dite M en est le proto- type. Il y a d’autre part des structures dans les-

quelles on trouve des ions Ba dans deux couches adjacentes. La structure la plus simple de ce genre notait pas connue auparavant et fut appelée struc-

ture Y [11]. Toutes les structures [11] sont des empilements de couches singulières et doubler

contenant l’ion Ba, et de couches multiples à stuc-

ture spinelle.

Toutes ces combinaisons sont ferrimagnétiques :

les courbes 1/x - T présentent l’allure exigée

par la théorie de NéeL Aussi pour ces combinaisons, qui contiennent de nouveaux types de configu-

ration ionique, on a pu déterminer configuration

des spins au moyen des critères d’Anderson. Ainsi,

on obtient un test critique de ces critères d’Ander-

son sur la grandeur de l’interaction de super-

échange en fonction de la configuration ionique [12]

L’intérêt industriel de ces combinaisons réside dans la grandeur et le sens de l’anisotropier magnéto-

cristalline en général assez grande par suite de la faible symétrie [11].

Pour les structures contenant des couches singu-

lières de barium l’anisotropie est en général posi- tive, ce qui signifie que l’on rencontre une direction

préférentielle parallèle à l’axe c pour l’aimantation

spontanée. Le matériau à structure M est l’ingré-

dient, de base pour les aimants permanents : le ferroxdure [13]. Si les cristallites de ce matériau sont orientées dans un champ magnétique on peut obtenir un produit (BH)max ==3.5 X 106 gauss.

oersted. Si l’on veut utiliser la force d’attraction d’un aimant, le produit .Br Hc est plus important et, dans ce cas, le ferroxdure est équivalent au

« Ticonal ».

Pour les combinaisons à structure Y avec deux couches de Ba adjacentes l’anisotropie magnéto- cristalline est négative, ce qui signifie que le plan de

base est le plan préférentiel pour l’aimantation

spontanée. Comme la rotation de l’aimantation dans le plan de base se fait très fadilement, ces

matériaux présentent des propriétés magnétiques douces. La différence avec le fèrroxèubë réside dans

ce que la fréquence de résonance est relativement

plus élevée [10]; Ceci résulte du fait que la préces-

(4)

sion est en principe un mouvement du vecteur

aimantation dans l’espace tel qu’il apparaît pen- dant cette précession, elliptique dans le cas présent,

des écarts hors du plan préférentiel. La rigidité qui

détermine cet écart est considérable, de sorte que la fréquence de cette résonance ferromagnétique naturelle, qui est proportionnelle à la moyenne

géométrique des rigidités le long des axes de l’ellipse, est très élevée. La perméabilité aux fré-

quences basses, pour lesquelles le mouvement n’a pratiquement lieu que dans le plan préférentiel, au contraire, est déterminée par la rigidité la plus

faible. La gamme de fréquence déterminée par la relation de Snoek est alors étendue à des fréquences plus élevées. Cependant la perméabilité n’est pas très grande (10-50).

Pour éviter des tensions mécaniques clnes au

rétrécissement anisotrope qui par l’effet de la

magnétostriction, peuvent exercer une influence

négative sur la perméabilité, on jugeait auparavant

nécessaire d’utiliser des matériaux à structure

cubique. Pour les matériaux hexagonaux à per-

méabilité relativement faible, ce n’est proba-

blement pas là le facteur de limitation. Il importe davantage que la perméabilité d’un cristal soit

égale à l’unité dans une des directions principales.

C’est pourquoi dans un échantillon composé de

cristaux non orientés, il y a un champ démagné-

tisant interne important qui conduit à une per- méabilité relativement faible. Il est donc très utile ici d’orienter les cristallites. Dans le cas présent,

il faut effectuer cette orientation à l’aide d’un

champ tournant pour obtenir on résultat favo- rable [14].

Dans les paragraphes suivants, on traitera quelques aspects de l’anisotropie magnéto-cris-

talline de ces combinaisons hexagonales.

2. Description phénoménologique de l’aniso-

tropie magnéto-cristalline hexagonale, par J. SMIT.

- L’énergie d’anisotropie magnéto-cristalline d’un

cristal hexagonal peut être représentée par la for- mule

Le dernier terme donne l’anisotropie dans le plan

de base. L’angle cp est mesuré par rapport à une

direction d’énergie extrême dans ce plan.

Si nous nous limitons aux deux premiers termes

de (2.1), c’est-à-dire aux termes avec K1 et .K2,

on constate qu’il est déjà possible de décrire quelques positions d’équilibre caractéristiques du

vecteur aimantation dont quelques-unes n’ont pas été traitées jusqu’à présent dans la littérature.

Selon le rapport entre Kt et K2 on obtient les

TABLEAU 2.1

CONFIGURATION STABI,E ET CHAMP D’ANISOTROPIE EN FONCTION DE K1 ET K2

FIG. 2.1. - Diagramme des constantes de l’anisotropie magnétocristalline K1 et K2 avec les trois types d’aniso- tropie : direction préférentielle (00 = 0), plan préfé-

rentiel (60 = 90°) et cône préférentiel

directions préférentielles et les champs d’aniso-.

tropie indiqués dans le tableau 2.1 et la figure 2.1.

Le champ d’anisotropie pour des mouvements du vecteur aimantation pour lesquels l’angle reste

constant est défini par :

dans la position d’équilibre, donnée par l’angle 00,

dans laquelle on a 1 T.1

Dans cette approximation on peut décrire non

seulement la présence d’un axe préférentiel (axe c)

et d’un plan préférentiel (plan de base) mais aussi

d’un cône préférentiel avec un angle d’ouverture de 260. Il n’est pas nécessaire que des génératrices

soient parallèles à des directions cristallographiques simples. Pour K1 > 0 et K, - 2K2 il existe un

domaine l’on peut rencontrer deux positions

dont une métastable. On voit que dans le domaine du cône préférentiel la rigidité augmente d’un

(5)

facteur 2 comparé aux deux autres domaines. Le

champ d’anisotropie équivalent pour des mouve-

ments sur l’enveloppe du cône est donné par la rotation suivante :

Il diminue donc au fur et à rnesure que 0 diminue.

On peut déduire des mesures de Sucksmith [15]

que pour le cobalt il existe une cône préférentiel

dans l’intervallt- de température compris entre 200°

et 300 oc.

3. Résultats expérimentaux sur l’anisotropie magnéto-cristalline pour les oxydes hexagonaux,

par U. ENZ, J. F. FAST et H. P. J. WIJN.

MÉTHODES DE MESURE. - Dans ce qui suit nous

décrirons des mesures d’anisotropie sur des oxydes ferrimagnétiques hexagonaux. Toutes les mesures

ont été faites sur des monocristaux des diverses

composés [16]. Pour déterminer les constantes

d’anisotropie magnéto-cristalline on fait appel dans

ce qui suit à deux méthodes :

a) Mesure de la rigidité c, avec laquelle l’axe magnétique préférentiel d’un cm3 du cristal est lié à la direction d’un champ magnétique élevé.

On soumet le cristal à une oscillation harmonique de

faible amplitude et on calcule la valeur de c d’après

la période d’oscillation mesurée. Le principe de la

mesure de la rigidité est représenté sur la figure 3.1.

FIG. 3.1. - Principe de la mesure de la rigidité c.

Le disque du cristal C est suspendu par le point 0

à un fil de torsion orienté perpendiculairement au plan du dessin. La direction préférentielle pour l’aimantation est P, l’anisotropie est représentée

par le champ Hé (voir tableau 2.1) qui par défi- nition prend toujours la direction P.

La position d’équilibre du cristal est telle que les directions de Ht et JI coïncident. Pour de petits

écarts oc avec cette orientation d’équilibre l’aiman -

t,ation s’orientera de telle sorte que :

Le moment de rappel par cm3 de matériau est donne par la formule .

Ces deux équations permettent de trouver la

rigidité dans le champ magnétique H :

Il est pratique oe représenter Ja rigidité en

fonction de l’inverse du champ :

ce qui permet de trouver Ht par extrapolation

linéaire pour un champ H - 00. C’est là que réside

l’avantage de cette méthode car il est très difficile

de produire des champs ayant l’intensité des

champs d’anisotropies (par exemple 105 Oe). Il est

vrai qu’on n’obtient pas K1 et .K2 séparément, mais

seulement une certaine combinaison de K1 et K2

pour chacun des trois cas de direction préférentielle,

de plan préférentiel et de cône préférentiel.

Dans le cas du cône préférentiel on peut déter-

miner séparément, suivant le tableau 2.1, les cons-

tantes d’anisotropie en mesurant aussi l’angle 60 :

b) La deuxième méthode permettant de déter-

miner l’anisotropie magnéto-cristalline est basée

sur la mesure des courbes d’aimantation pour différentes directions cristallographiques. Nous

nous limiterons à l’exemple du plan préférentiel

pour K, C 0. En appliquant un champ dans la

direction de l’axe c on peut admettre que le pro-

cessus d’aimantation se fait seulement par une rotation uniforme de l’aimantation. Dans ce cas,

d’après la condition zF Jz0 = 0 avec

et

on trouve entre l’aimantation M dans la direction c et le champ appliqué H, la relation suivante :

On se sert pour simplifier de deux autres champs d’anisotropie, définis par :

(6)

364

La relation (3.3) est indiquée sur la figure 3.2

pour quelques valeurs spéciales du rapport K1/K2.

Dans tous les cas le matériau est à l’état de satu- ration pour le champ H = Htl. La tangente au point zéro est donnée par le champ H(À), le même champ qui résulte de la mesure de c. Si K2 = 0,

la courbe d’aimantation est une droite.

Une fois de plus on portera pour des raisons

expérimentales M2 en fonction de HlM, ceci pour faciliter l’extrapolation au moyen des droites obtenues de cette manière [15].

RÉSULTATS DE MESURE. - Du groupe étendu des

oxydes hexagonaux [10] on n’a examiné ici:que les

ferrites BaFe12019, Ba2Co2Fel2O22 et Ba3C02 Fe2404b pour-lesquelles on a choisi’respectivement

les abréviations de M, Co,2Y et Co 2Z. Sur la figure 3.3

on a porté l’aimantation M en fonction du champ

Fie. 3.2. - Courbes d’aimantation d’un cristal avec plan préférentiel, calculées pour différents rapports K1IK" en admettant une rotation uniforme de l’aimantation [H 11 c].

Fic. 3.3. - Courbes d’aimantation d’un cristal de BaFe,,O,, (J1j. c) (M. P. Jongenburger).

magnétique appliqué parallèlement au plan de

base (0 = 90ô) pour la combinaison BaFe12O19, d’après les mesures de M. P. Jongenburgér dans

nos laboratoires. On constate que K2 = 0 car la

relation entre H et M est linéaire jusqu’à la satu-

ration. Ceci est valable pour toutes les températures

mesurées. Sur la figure 3.4 on a porté en outre

l’aimantation à saturation par gramme, le champ d’anisotropie IIOÀ et l’anisotropie magnéto-çris-

talline K1 en fonction de la température.

Sur la figure 3.5 l’aimantation à saturation et le

champ d’anisotropie trouvé par les mesures de rigidité sont représentés pour la combi- naison Co2Y. Pour cette dernière, on remarque surtout la chute rapide dans une zone autour

de 215 ° K. Le champ d’anisotropie y devient prati- quement nul. Le résidu est probablement causé

par quelques défauts d’homogénéité de l’échan-

tillon. La caractéristique de K1 + 2K2 est con-

tinue avec un passage à zéro pour 215 OK. Pour des

températures inférieures à 215 nK on a pour C02Y

un cône préférentiel dont l’angle d’ouverture 00 est représenté sur la figure 3.6. Pour des températures

Fie. 3.4. - Aimantation à saturation par gramme (1,

champ d’anisotropie Hf et anisotropie magnéto-cristal-

line Kl de la combinaison Bafeioi.

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