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Sur l'absorption infrarouge induite de CO2 sous pression

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235017

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235017

Submitted on 1 Jan 1954

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Sur l’absorption infrarouge induite de CO2 sous pression

J. Fahrenfort, H. de Kluiver, T.P.J.H. Babeliowsky

To cite this version:

J. Fahrenfort, H. de Kluiver, T.P.J.H. Babeliowsky. Sur l’absorption infrarouge induite de CO2 sous pression. J. Phys. Radium, 1954, 15 (7-9), pp.617-620. �10.1051/jphysrad:01954001507-9061700�.

�jpa-00235017�

(2)

SUR L’ABSORPTION INFRAROUGE INDUITE DE CO2 SOUS PRESSION (1)

Par J. FAHRENFORT, H. DE KLUIVER et T. P. J. H. BABELIOWSKY,

Laboratorium

voor

Algemene

en

Anorganische Chemie, Van der Waals Laboratorium, Université d’Amsterdam (Pays-Bas).

L’absorption infrarouge induite de CO2 sous pression a été étudiée par H. L. Welsh, M. F. Crawford et J. L. Locke [ 1 qui ont exploré la région du doublet Raman à I28s et 1388 cm-1. Pour étendre le domaine de ces recherches, nous avons enregistré le spectre dans la région de 700 à 7 30o cm-1 pour des pressions

de CO2 variant de

I

à 125 atm et des températurés allant jusqu’à 1350 C.

Le spectrographe utilisé est un Perkin-Elmer 12 C;

les échantillons du gaz sont placés dans une cuve

de

10

cm pour hautes pressions, fermée par des fenêtres de NaCl.

Le CO2 a été soigneusement purifié par distil- lation. à basse température.

Le spectre de vibration normal de CO2 se compose de combinaisons des trois fréquences fondamentales

correspondant aux vibrations normales et au carac-

tère de symétrie

En raison d’une dégénérescence accidentelle de il et v 2 et, par suite, de celle de beaucoup de combi-

naisons des v1 et V2, on observe la décomposition

des niveaux décrite par Fermi.

,

Comme la molécule ’de CO2 possède un centre de symétrie, les transitions actives dans le Raman, sont

strictement interdites dans l’infrarouge, tant que les interactions moléculaires sont négligeables tout

au moins.

En augmentant la densité du gaz, on fait inter- venir ces interactions moléculaires ; elles interviennent d’abord lors des collisions binaires, donnant naissance à des moments dipolaires induits et, par suite, à une absorption infrarouge induite. L’intensité de ces

bandes induites (par effet de pression pur) doit,

en raison de leur cause, les collisions binaires, être proportionnelle au carré de la densité du gaz absor- bant.

Dans le tableau I, on résume les résultats des

spectres infrarouge et Raman normaux [2], et nos

propres résultats expérimentaux. Dans les colonnes 5 et 8 sont indiquées les bandes observées, attribuées à l’absorption infrarouge induite par pression (2).

(1) Ce travail représente

une

partie du programme du groupe de Physique moléculaire, III de la

«

Stichting

voor

Fundamenteel Onderzock der Matterie » (F. 0. M.).

(2) Dans le tableau I, les fréquences 1372, 1464,

2

865,

Parmi celles de ces transitions induites par effet de pression, qui correspondent à une intensité forte

ou moyenne, à 1289, 1389, 1515, 2666, 3 005 et -4 659 cm-’, on en a choisi quatre pour lesquelles

l’influence de la pression sur l’intensité a été déter- minée.

Pour des densités, correspondant à oo et 49 Ama-

ln TlonAm

gats environ, les valeurs de In n Tif),,A. In 7/’Am en tous les

points de la bande étaient à

tandis que

Le résultat est en assez bon accord avec la théorie.

Dans le tableau I, sont encore données, comme correspondant à des transitions induites par effet de pression, quelques bandes supplémentaires, trop faibles pour être attribuées, de façon tout à fait sûre, à ce mécanisme. Cependant, le fait qu’on ait

pu les attribuer d’emblée à des transitions actives dans le Raman, et que trois d’entre elles aient pu être observées effectivement dans ce spectre, milite

en faveur de l’interprétation précédente comme bandes induites par la pression. Parmi elles, les bandes de combinaison par différence, montrent un compor- tement normal en fonction de la température, quand

on chauffe le gaz comprimé jusqu’à 135° C.

On envisage des mesures sur ces bandes faibles pour lesquelles on ferait parcourir un trajet plus long à la lumière.

La bande à 1952,5 CM-’ a été attribuée à des transitions simultanées 000 -+ o i,o dans une molécule et ooo -+- 020o dans le partenaire en collision, la somme

des deux fréquences 667 + I285 donnait 1952 cm-1.

Son intensité varie comme le carré de la densité de CO2

ainsi que le montre l’accord satisfaisant :

et

D’autres bandes intéressantes ont été trouvées à 3185 et 3 342 cm-1, faibles dans le gaz à 6o a,tm,

2934, 4 o57, 4246, 4321 et 4 387 cm-1, précédemment

attribuées

au

CO2, sont omises. On

a

vérifié que

ces

bandes étaient attribuables à l’huile qui a rester

en

petite quan- tité dans les parois de la cuve et les tubes capillaires. Les

auteurs remercient le Docteur H. L. Welsh qui a attiré leur attention

sur ce

point.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01954001507-9061700

(3)

618

T Bln,EAr I.

1, infrarouge; R, Raman: P. I., infrarouge induit par pression; s, fort;

m,

moyen; Av, faible.

plus fortes dans le spectre de CO2 liquide. Ces bandes, qui sont normalement actives dans l’infrarouge, ont

été attribuées à la transition

ooo -,

0510 et ooo - I 310;

leur existence avait déjà été prévue par Barker et Wu [4] qui les cherchèrent en vain.

Il peut paraître curieux que, dans le spectre infra-

rouge induit par effet de pression, qui obéit aux règles

de sélection des spectres Raman, apparaissent quelques bandes de combinaison qui n’avaient pas été observées

antérieurement dans l’étude du spectre Raman; il

est utile de consacrer quelque attention à ce point.

L’activation, aux fortes densités, des transitions interdites doit être attribuée à l’apparition de

moments induits, dus à l’action combinée des forces

d’échange et des champs électriques provenant des

molécules voisines. Le moment dipolaire, induit par

les forces d’échange, n’est pas directement lié à la

polarisabilité de la molécule. Par suite, l’absorption

(4)

Fig.

i. -

Courbes de transmission de la bande 3 oo5 cm-1 pour des

densités 4g et ioo Amagats.

Fig.

2. -

Courbes de transmission de la bande à 1933 cm-1 à 20, 49 et 100 Amagats.

La différence dans l’influence de la densité poùr la bande 1933 cm-’ et pour la transition simultanée à 1952 cm --1 est nettement visible.

Fig. 3.

-

Courbes de transmission des bandes à 3185 et 3 342 cm-l.

.

a lieu de la même façon que pour des molécules ayant

un moment dipolaire permanent, et le rapport des

intensités de la fondamentale et des harmoniques

induites par pression, doit être comparable à celui

des intensités de la fondamentale et des harmoniques correspondant aux bandes actives dans l’infrarouge.

Dans le cas de C02, la contribution des forces d’échange

doit d’ailleurs être moins importante que celle des

champs électrostatiques, qui sont de l’ordre de

1

à 4. IOÛ V/cm, pour des distances égales aux diamètres

de collision C).

Cependant, même dans le cas où le champ élec- trostatique est la cause la plus importante de l’acti-

vation par pression, il subsiste une différence entre les intensités relatives des harmoniques dans le

(3) Van Kranendonk [5]

a

calculé les contributions des forces d’échange et de l’induction par le champ des quadri- pôles des molécules de H2 dans le phénomène de l’absorption

induite par pression. Il trouve qu’elles sont de même ordre

de grandeur.

(5)

620

spectre Raman, relatif à de faibles densités, et dans le spectre infrarouge induit par pression.

Pour la molécule perturbée, la polarisabilité peut

être développée comme suit :

où -fil sont les coordonnées normales

Les coefficients correspondant à l’apparition des harmoniques a ", deviennent, dans le cas d’une molécule perturbée, une fonction de la coordination R

(distance et orientation) des molécules et peuvent

être exprimés comme suit :

où Fc,.,, (R) est l’expression du champ électrostatique

correspondant à la distribution des charges de la liaison C = 0, en fonction de R et i J;, ( R) est’ la contri-

bution d’échange pour u".

La grandeur de x" peut être considérablement différente de a’;, et, par suite, l’intensité des bandes

harmoniques ou des bandes de combinaison de la molécule perturbée peut aussi être différente de celle

qui correspondra la molécule non perturbée.

Les auteurs remercient le Professeur Dr. J. A. A.

Ketelaar et le Professeur Dr. A. Michels pour l’in- térêt qu’ils ont porté à ce travail et pour leurs remarques importantes, ainsi que la Stichting voor Fundamenteel Onderzoek der màterie pour l’aide financière qu’elle a apporté à deux d’entre eux

(J. F. et H. de K.).

BIBLIOGRAPHIE.

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I.

[5] VAN KRANENDONK J.

2014

Thèse, Amsterdam, I952.

LE SPECTRE D’ABSORPTION ULTRAVIOLET DE L’ACIDE p-AMINO-SALICYLIQUE (1)

Par R. F. REKKER,

Laboratoire chimique de l’Université Libre;

Laboratoires des Recherches

des N. V. Koninklijke Pharmaceutische Fabrieken v/h Brocades-Stheeman

en

Pharmacia, Amsterdam (Pays-Bas).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 15, JUILLET-AOUT-SEPTEMBRE 1954, PAGE 620.

Comme le traitement mathématique des données.

spectrales ultraviolettes n’est pas possible pour les molécules à structures compliquées, il faut recourir fréquemment à une méthode empirique de corré-

lation. Les données spectrales relatives à l’acide p-amino-salicylique vont montrer qu’une telle méthode

peut conduire à des résultats tout à fait satisfaisants.

Quand des groupements chromophores sont subs- titués dans un noyau benzénique on peut distinguer,

en général, trois régions principales d’absorption.

I ° Une bande de forte intensité aux environs de 200 m g : : la bande E (bande éthylénoïde);

2° Une bande d’intensité plutôt faible, entre 270

et 30o m environ. C’est une bande B légèrement déplacée .(bande benzénoïde);

3° Une bande de forte intensité, due à la conju-

(1) Une Communication in extenso

sera

publiée dans

Rec. Trav. Chim. Pays-Bas. Voir également C. v. d. STELT, R. F. REKKER et W. Th. NAUTA. Rec. Trav. Chim. Pays- Bas, 1951, 70, 675.

gaison phénylechromophore substitué : bande C

(bande de conjugaison).

La position de cette bande C peut être :

1° entre la bande E et la bande B; exemple : acide benzoïque;

2° recouvrant la bande B; exemple : acide phényl glyoxylique (le groupement -CO. CO- est un . chromophore relativement fort), acide p-hydroxy-

benzoïque (effet para du groupement -OH);

30 à des longueurs d’onde plus grandes que la bande B; exemple : diphénylpolyènes.

Il est souvent très difiicile, sinon impossible, de

donner une interprétation exacte des bandes d’absorp-

tion d’un composé aromatique.

L’acide p-aminosalicylique montre, en solution alcoolique, un spectre d’absorption ultraviolet qui

est tout différent du spectre en solution aqueuse.

Dans l’eau à pH = 7 le composé donne des

maxima à 298 et à z65 mg et une inflexion relati-

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