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Influence des gaz résiduels sur la structure des films d'argent déposés sous vide

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HAL Id: jpa-00206739

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Submitted on 1 Jan 1968

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Influence des gaz résiduels sur la structure des films d’argent déposés sous vide

J. Roussel, J.P. Guignard, P. Perio, H. Okuzumi

To cite this version:

J. Roussel, J.P. Guignard, P. Perio, H. Okuzumi. Influence des gaz résiduels sur la struc- ture des films d’argent déposés sous vide. Journal de Physique, 1968, 29 (11-12), pp.1009-1018.

�10.1051/jphys:019680029011-120100900�. �jpa-00206739�

(2)

1009.

INFLUENCE DES GAZ

RÉSIDUELS

SUR LA STRUCTURE DES FILMS D’ARGENT

DÉPOSÉS

SOUS VIDE

Par

J.

ROUSSEL

(1), J.

P. GUIGNARD et P.

PERIO,

Laboratoire de Physique des Solides (associé au C.N.R.S.), Faculté des Sciences, 91-Orsay,

et H.

OKUZUMI,

Service de Physique des Solides et de Résonance Magnétique,

Centre d’Études Nucléaires de Saclay, B.P. 2, 91-Gif-sur-Yvette.

(Re(u

le 28

juin 1968.)

Résumé. - L’étude, par

évaporation

sous vide, de

l’épitaxie d’Ag

sur NaCl à

température

ambiante met en évidence l’influence des gaz résiduels

présents

au début du

dépôt.

Ainsi,

pour obtenir un

degré d’épitaxie

de 100

%,

il est

indispensable

d’utiliser une vitesse

d’évaporation

inférieure à un certain seuil corrélé à la

pression partielle d’oxygène,

au moins

jusqu’à

l’obtention d’une couche

d’épaisseur

moyenne 12 Å. Il semble

qu’en

réalité

l’agent

essentiel soit le chlore

atomique provenant

d’une réaction de

l’oxygène

avec le

support ;

les dernières

expériences,

dans

lesquelles

du chlore est introduit directement dans l’enceinte, ont confirmé ce fait en

permettant

d’observer

l’épitaxie

à des

pressions

de 5 10-7 torr.

Abstract. 2014 The

study, by

vacuum

evaporation,

of the

epitaxy

of

Ag

on NaCl at room

temperature

shows the influence of residual gases

present

at the

beginning

of the

deposition.

Thus, to obtain a 100

% degree

of

epitaxy,

it is necessary to use an

evaporation

rate less

than a certain threshold correlated to the oxygen

partial

pressure, at least until a

layer

of an

average thickness of 12 Å is obtained. It seems that the real essential

agent

is the atomic

chlorine

produced by

a reaction of oxygen with the substrate ; the most recent

experiments,

in which chlorine is

directly

introduced into the vacuum chamber, have confirmed this fact

by allowing epitaxy

to be observed at pressures as low as 5 10-7 torr.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 29, NOVFMBRU-DÉCEMBRE 1968,

I. Introduction. - Notre

objectif

initial etait la

preparation

de couches

m6talliques

monocristallines altern6es pour

1’6tude,

par rayons

X,

de la diffusion dans un

syst6me

du

type Ag-Au.

Le

projet imposait

les

preparations

a

temperature

ambiante pour reduire la diffusion initiale. Nous avons

procédé

par

depot

sous vide en utilisant

1’epitaxie,

bien connue, de

1’argent

sur le chlorure de sodium.

Depuis

l’introduction par Bruck

[1]

du concept de

temperature d’épitaxie,

les travaux ult6rieurs ont montre en effet

qu’il

est

possible

d’abaisser cette tem-

p6rature [2, 3]

si le support est une surface propre

obtenue,

par

exemple,

par

clivage

sous vide. Les

couches monocristallines d’or s’obtiennent ensuite par

1’epitaxie

sur

l’argent [4, 5].

Nous avons ete amenes a 6tudier

l’épitaxie

de

1’argent

sur le chlorure de sodium a

temperature

ambiante. Une 6tude

syst6matique,

portant sur envi-

ron 400

6chantillons,

nous a

permis

de définir des

(1)

Ce travail fait

partie

d’une these de Doctorat 6s Sciences

Physiques pr6par6e

par J. Roussel.

conditions

op6ratoires

assurant le resultat cherche.

Nous pensons, en outre, avoir mis en

evidence,

dans

le

phénomène d’6pitaxie,

l’influence

pr6pond6rante

de

la nature et des

pressions partielles

des gaz

presents pendant l’évaporation.

II.

gtude preliminaire.

- II .1. APPAREILLAGE. - L’enceinte a vide est un

syst6me

Varian VT 105 d’un volume = 175

1,

muni d’une fuite

r6glable.

Le

vide

primaire

est obtenu par des pompes a

absorp- tion ;

une pompe

ionique

et une pompe a sublimation de titane

permettent

d’atteindre une

pression

limite

= 3 X 10-9 torr. Les

pressions

sont mesur6es par une

jauge

nue de type

Bayard-Alpert.

Nous avons realise un

dispositif

de

clivage

sous vide.

Le cristal de NaCI est un

parallélépipède rectangle

de

dimensions 10 X 10 X 100 mm. Une lame de bistouri

est maintenue au contact de l’une des aretes. Le

clivage

est

provoque

par le choc d’une bille d’acier tombant d’une hauteur de 17 cm le

long

d’un

toboggan

para-

bolique.

On

dispose

de 18

billes;

la liberation de chacune est commandee par des bilames

m6talliques.

Le

porte-cristal

a deux

positions

fixes : l’une pour le

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019680029011-120100900

(3)

1010

FiG. 1. - Schema de

principe

du

dispositif

de

clivage :

1, reserve de billes ; 2, bilame de distribution ; 3, bilame de liberation ; 4,

toboggan ;

5,

recuperation

des billes ; 6,

porte-couteau ;

7, cristal de NaCl ; 8,

porte-cristal

en

position

de

clivage ;

9,

porte-cristal

en

position d’evaporation ;

10,

recuperation

des echantillons ; 11,

plaque supportant

le

montage ;

12, filament du

canon ; 13,

trajet

des electrons ; 14, metal a

evaporer.

clivage,

l’autre pour

1’6vaporation ( fig. 1),

le passage de l’une a 1’autre s’obtient par une rotation comman-

dee

magnétiquement. Compte

tenu de ce mouvement,

le temps

s6parant

le

clivage

du d6but du

depot

est de

l’ordre de la seconde. Le cristal

peut glisser

vertica-

lement,

par

gravity

ce

qui

permet de recommencer

l’op6ration;

on

récupère

une lame de NaCl de 10 X 10

X 2 mm supportant le film mince. Ce

dispositif

per- met 18

clivages

sans remise a

1’air,

sous

ultra-vide,

et

dans des conditions

m6caniques reproductibles.

Les cristaux de NaCI

proviennent

de «

Quartz

et

Silice »

(qualit6 optique);

nous avons aussi

utilise,

sans constater de

differences,

un cristal fourni par

« Harshaw Chemical

Company

». La

plupart

des

cristaux ont ete irradi6s au

rayonnement

y pour facili-

ter le

clivage.

La source

d’evaporation

est un canon a electrons à

trois creusets. La distance

creuset-support

est de 18 cm.

Les

6chantillons, d’épaisseur

moyenne - 400

A,

sont

analyses apr6s decollage

par microdiffraction et

microscopie 6lectroniques (J.E.M.

6

A).

Leur

6paisseur

est contrôlée in situ par une micro- balance a

quartz

vibrant 6talonn6e par interf6rom6-

trie ;

on obtient ainsi une

precision

de 10

%.

Des

mesures de pertes

d’6nergie

des electrons dans des films d’aluminium

d’épaisseur comprise

entre 500

et 2 000

A [6]

nous ont confirme la lin6arit6 du

glisse-

ment de

frequence

du

quartz

en fonction de

1’epaisseur d6pos6e

sur le chlorure de

sodium;

nous supposons que

cette lin6arit6 subsiste pour des

6paisseurs plus

faibles.

Les vitesses

d’évaporation

que nous

indiquerons

sont des vitesses moyennes calcul6es en divisant

1’epais-

seur

d6pos6e

par la duree du

depot.

Dans les

phases

ou nous avons pu mettre en evidence l’influence de la vitesse

d’6vaporation,

nous avons veille a la maintenir la

plus

constante

possible

en la controlant et en la

corrigeant

toutes les minutes.

II.2. RESULTATS PRELIMINAIRES. - Nous nous sommes

inspires

initialement des donn6es de la litt6ra-

ture

(cf. [7]) qui

a mis 1’accent sur l’influence de la

preparation

du

support,

sa

temperature,

la vitesse

d’6vaporation

et la

pression

dans 1’enceinte. Le

clivage

6tant obtenu par un choc

reproductible,

la

temp6ra-

ture du support fixée

(temperature ambiante),

nous

avons donc controle la vitesse

d’evaporation

et la

pression

totale en cours

d’evaporation;

celle-ci est obtenue

par

1’equilibre

entre le debit d’une fuite d’air atmo-

sph6rique

et le debit de la pompe

ionique.

Nous avons pu observer

du’effectivement :

1.

L’6pitaxie

de

1’argent

sur le chlorure de sodium est

possible

a

temperature

ordinaire

((001)Ag

II

(001)NaCl ; [100]Ag II [100]NaCI)

a condition d’utiliser une surface propre obtenue par

clivage

sous vide

[3].

La

figure

2

FIG. 2. - Decoration a l’or d’une surface de NaCI obtenue par

clivage

sous vide.

montre la

topographie

d’une telle

surface,

r6v6l6e par la

technique

de decoration a

l’or,

et

qui

est conforme

a ce que l’on

pouvait

attendre

[8, 9].

2. En accord avec les observations d’Harsdorff et Raether

[10],

les

paramètres

essentiels sont la vitesse

d’évaporation

vl, et la

pression P, pendant

le d6but

du

depot, jusqu’à

une

6paisseur

moyenne d’environ 12

A.

(4)

1011

FiG. 3. -

Histogramme

de R

(valeur

moyenne du

degre d’épitaxie [3])

pour diff6rents domaines de vitesse

d’6vaporation.

Cette

statistique

concerne 38 échan-

tillons. La

pression

totale

P,

est fixée a 2 X 10-5 torr

par une fuite

permanente

d’air.

3.

L’épitaxie

est favoris6e par une vitesse

d’évapo- ration vi

faible

( fig. 3),

bien que les vitesses

optimales

trouv6es

( N

2

Á/mn)

soient tres inferieures aux vi-

tesses

generalement

citees

[3, 10, 11].

4.

L’épitaxie

est favoris6e par une

pression P,

assez

6lev6e

[3] (--

2 X 10-5 torr,

fig. 4).

FIG. 4. -

Histogramme

de R

(valeur

moyenne du

degr6 d’6pitaxie [3])

pour differents domaines de

pression.

Cette

statistique

concerne 55 echantillons ; pour cha- cun, la

pression

totale

Pl

est controlee par une fuite permanente d’air et la vitesse

d’6vaporation

v1

comprise

entre 2 et 8

A/mn.

5. Pour des

pressions

tres faibles

(de

10-8 a 10-7

torr), 1’epitaxie classique

est

remplacee

par une orienta- tion

(111) [3] ((111) Ag

//

(001 ) Nacl ) .

Il

s’agit

non pas d’un nouveau type

d’epitaxie

mais d’une structure de

condensation

independante

du support. En

effet,

dans

les

evaporations

sur

NaCI,

les diff6rents cristaux de

cette

orientation, qui

peuvent 8tre

parfois

assez d6ve-

lopp6s (--

2

[L),

n’ont aucune autre relation entre eux

(fig. 5)

et nous avons observe la meme texture par

rayons X sur des films

deposes

sur support

amorphe (argent

ou aluminium sur lame de

verre);

une meme

observation a ete faite par ailleurs sur des

depots

d’or

FIG. 5. - Orientation

(111) :

a)

Formation de gros cristaux

(111) :

echantillon

no 33

(Ag/NaCl ; Pl N

10-8 torr ; vi = 5,5

A/mn).

b)

Absence de correlation : echantillon no 127

(Ag/NaCl ;

Pl N 2 x 10-’ 7 torr v, = 7,2

A/mn).

sur lame de verre

[12].

Nous n’avons pas

poursuivi

1’6tude dans cette direction.

Toutefois,

l’influence du support n’est pas

toujours

totalement nulle. L’existence d’un axe ternaire favorise la coherence du

depot ;

nous

avons observe

l’epitaxie (111)

de

l’argent

sur la

molyb-

d6nite

(R

= 100

%)

et sur le mica

(R

= 50

%)

(5)

FIG. 6. -

Degr6 d’6pitaxie :

a)

R = 100

%,

echantillon 298 :

P,

2 x 10-5 torr

(fuite d’air) ;

v1 = 2,1

Á/mn.

b)

R = 75

%,

echantillon 319 : P1 = 2 X 10-6 torr

(1,3

X 10-6

d’oxygène); VI

= 2,5

A/mn.

c)

R = 50

%,

echantillon no 301 : P, = 2 X 10-6 torr

(9,1

X 10-7 de vapeur

d’eau) ;

v, = 2,1

A/m.n.

d) R

= 25

%,

echantillon no 210 :

P, -

8 x 10 - 6 torr

(fuite d’air) ;

v1 = 5,5

A/mn.

e)

R = 0

%,

echantillon no 302 : P, - 2 X 10-5 torr

(7,4

x 10-6 de vapeur

d’eau); VI

= 26

A/mn.

(6)

1013

pour les

valeurs :

P, --

5 X 10-8 torr

et v1 -- 2,5 A/mn.

Cependant,

dans des conditions apparemment iden-

tiques,

la structure des 6chantillons

pouvait

differer

d’une s6rie a

1’autre,

voire d’un echantillon a 1’autre.

De

plus,

nous n’avons

jamais

obtenu de resultats satisfaisants en fermant la vanne d’isolement de la pompe

ionique

et en fixant la

pression

par

simple remplissage (nous

voulions ainsi

poursuivre

notre

exploration

vers les

pressions plus 6lev6es,

tout en

prot6geant

la

pompe).

Ces deux faits montraient que les

param6tres

controles n’etaient pas suffisants. Nous

avons

envisage

l’influence de la

composition

de 1’atmo-

sphere

r6siduelle et nous avons

entrepris

une 6tude

syst6matique

axee sur le controle de cette

atmosphere.

III.

gtude systdmatique.

- Dans cette

etude,

les

gaz residuels sont

analyses pendant

les

evaporations,

par une

jauge

de

pressions partielles

Varian

(2).

Les

crit6res utilises pour

apprecier

le

degr6 d’6pitaxie

des

6chantillons sont ceux introduits par Ino

[3] ( fig. 6).

111.1. PROCESSUS EXPERIMENTAL. - Contrôle de

l’atmosphère

résiduelle.

L’influence de contaminants gazeux sur le

pheno-

mene

d’6pitaxie

est actuellement

g6n6ralement

ad-

mise

[10, 13, 14, 15, 16, 17]. Cependant,

leur

presence effective,

soit à la surface du

support,

soit dans l’atmo-

sphere r6siduelle,

n’a

jamais

ete controlee. L’6tude

systematique

que nous avons r6alis6e nous a amenes a des constatations

parfois

inattendues

qui justifient l’importance

du controle

permanent

de

1’atmosphere

r6siduelle.

1. En

presence

d’une fuite

permanente,

la compo- sition de

1’atmosphere

residuelle peut 6tre notablement diff6rente de celle des gaz introduits. La

pression

par- tielle de

chaque

gaz

provient

d’un

6quilibre

entre le

debit de la fuite et la vitesse de pompage, et cette

vitesse est differente pour

chaque

gaz. Il est

certain,

en

particulier, qu’il

faut

prendre

en consideration le

type

de pompe utilise.

2. Meme si la

pression

est obtenue par

remplissage

de

1’enceinte, apr6s

isolement de la pompe, la compo- sition de

1’atmosphere

r6siduelle peut etre encore notablement diff6rente de celle des gaz introduits.

Ainsi, apr6s

une entrée d’air augmentant la

pression

de 3 X 10-9 a 2 X 10-5 torr, pompe

isol6e,

nous

avons observe essentiellement de

1’argon (80 %);

ceci

(2)

Les

pressions partielles

seront calcul6es, sans tenir

compte

des constantes d’ionisation de

chaque

gaz, a

partir

de la

pression

totale mesuree par la

jauge Bayard- Alpert

et r6f6renc6e a l’air. Les

pressions partielles

de

vapeur d’eau tenant

compte uniquement

du

pic

situe

a 18 AMU, sont sous-estimees d’environ 25

%.

Les

pressions partielles d’oxyg&-ne,

d’azote,

d’argon

tiennent

compte respectivement

des

pics

32 et 16, 28 et 14, 40 et 20. Les

pressions partielles

de chlore tiennent

compte uniquement

du

pic

situe a 35 AMU ; il n’est pas

possible

de

separer

le

pic

37 AMU et le domaine d’utilisation de

la jauge

de

pressions partielles

ne

d6passe

pas 70 AMU.

explique

le resultat de nos

experiences

effectu6es en

vide

statique. Probablement,

les films de titane

deposes

par la pompe a sublimation restent actifs

pendant

assez

longtemps. A fortiori,

ce

phénomène

est accentu6

si la pompe

ionique

intervient d’une maniere

quel-

conque.

3.

L’atmosphere

r6siduelle 6volue. Une des causes

evidentes est le

d6gazage

de la source

d’6vaporation qui

conduit essentiellement a une

augmentation

de la

teneur en vapeur d’eau. L’échauffement eventuel de la pompe

ionique

provoque aussi un

degazage accompagn6

d’un relachement

d’hydrog6ne

et modifie

probablement

les vitesses de pompage; en

presence

d’une fuite permanente

d’air, Jargon

est

quelquefois

relâché de maniere

intempestive

et conduit a une

remont6e de

pression :

c’est le

phenomene

bien connu

d’instabilite

d’argon.

Des dissociations de molecules gazeuses peuvent

egalement

se

produire.

Avec notre

dispositif,

nous avons obtenu des pres- sions

partielles

relativement constantes au cours du

depot.

Pour

cela,

nous fixons la

pression

totale a 1’aide

d’une fuite

permanente

tout en

reglant

la vitesse

d’évaporation;

la

composition

gazeuse est controlee

en permanence et le

support

est mis en

position

d’éva-

poration lorsque

cette

composition

ne montre

plus

de

fluctuations

importantes.

Technique d’évaporation.

- Des

expériences pr6limi-

naires nous avons d6duit un processus

experimental

comprenant deux

phases :

a)

Une

premiere phase correspondant

a un

depot d’6paisseur

moyenne e1, a une vitesse

d’6vaporation

v1, et a une

pression

totale

P,

stabilis6e par fuite

r6glable.

Pendant cette

premiere phase,

les

pressions partielles

sont mesur6es constamment; nous

indiquerons unique-

ment leurs valeurs moyennes.

b)

Une deuxieme

phase

r6alis6e sans arr6t de 1’eva-

poration

a une

vitesse V2 comprise

entre 50 et 100

Á/mn,

a une

pression

totale

P2

non

contrôlée,

rendue en

general P,

par fermeture de la fuite et fonction essentiellement

de v2 ( £- dc

1 a 3 X 10-6

torr), jusqu’h 1’6paisseur

finale e N 400

A.

Le

clivage peut

avoir lieu avant stabilisation des

pressions partielles

ou imm6diatement avant

1’evapo-

ration. Ceci conduit a une duree de contamination de la surface variable entre 30 mn et 1 s; a 10-6 torr, on estime a 1 s le temps n6cessaire a la surface cliv6e pour adsorber une couche monomoléculaire

[18].

111.2. UTILISATION D’UNE FUITE D’AIR. - Nous

avons d’abord fixe la

pression P,

= 2 X 10-5 torr

par une fuite d’air et utilise une vitesse

d’6vaporation v, faible;

nous savions obtenir ainsi

1’epitaxie (fig.

3

et 4).

Dans ces

conditions,

mis a part les cas d’instabilite

d’argon,

1’echauffement de la pompe

ionique

s’ac-

compagne d’une evolution de

I’atmosph6re

r6siduelle.

On remarque, en

particulier,

1’elevation

progressive

de la

pression partielle

de vapeur d’eau.

(7)

1014

Nous avons pu

d6gager

une m6thode

empirique

permettant d’obtenir a coup sur un

degr6 d’6pitaxie

R = 100

%.

Il suffit d’attendre que la

pression

par- tielle de vapeur d’eau soit au moins de 8 X 10-7 torr et d’utiliser une vitesse

d’évaporation VI

3

Å/mn.

Ce resultat confirmait

l’importance

des gaz residuels

et

permettait d’expliquer pourquoi,

dans nos

exp6-

riences

préliminaires,

le

premier

echantillon de

chaque

serie etait souvent moins satisfaisant que les suivants.

La

figure

7 montre un spectre

d’analyse

de gaz

FIG. 7. -

Composition

gazeuse

optimale

en

presence

d’une fuite d’air, la

pression

totale

P1

6tant fix6e à 2 x 10- 5 torr.

correspondant

aux conditions

optimales.

L’azote 6tant

toujours

le constituant

majeur,

nous ne pensons pas

qu’il joue

un role favorable a

1’epitaxie [13, 15, 17].

Nous

rappelons

les 6checs observes

lorsque

la pres- sion

P,

etait obtenue par

simple remplissage; l’argon 6tant,

dans ces

conditions, majoritaire

n’a certaine- ment pas, non

plus,

d’influence favorable.

L’hydrog6ne

est relâché par la pompe

ionique

a haute

temperature ;

sa

presence

abondante est donc ici un

phenomene particulier

et nous n’avons pas

envisage

son in-

fluence

[10, 16].

Par contre, la

pression partielle d’oxygène

suit une

evolution

parall6le

a celle de la vapeur d’eau. Ces

experiences

ne permettent pas de

distinguer

l’influence de l’un ou 1’autre de ces gaz; la

figure 8, qui

resume

nos

observations,

montre en effet que nous aurions pu

adopter

comme crit6re : une

pression partielle d’oxy- gene

>

1,5

X 10-6 torr et une vitesse

d’6vaporation

V1 3

A/mn.

Cette

exploration,

d6terminante pour la suite de

notre 6tude

syst6matique,

etait limit6e par le faible domaine de variation des

pressions partielles d’oxygene

et de vapeur d’eau. Elle nous a

permis cependant

de

confirmer ou de

pr6ciser

les

points

suivants :

1) L’épitaxie

est conditionn6e essentiellement par la

premiere phase qui correspond

a un

depot

dont

1’epaisseur

moyenne e1 doit etre au minimum de 12

A.

FIG. 8. - Influence

possible

de

l’oxyg6ne

ou de la vapeur d’eau. La

pression

totale

Pi

est fixée a 2 X 10-6 torr

par une fuite d’air ; v, = vitesse

d’evaporation

au

cours de la

première phase.

Il est

possible

de continuer

1’evaporation

dans les

memes

conditions,

ou

plus rapidement

en

presence

de

la meme

composition

gazeuse, ou

plus rapidement

sous

bon vide. Pour la

suite,

nous avons

adopt6,

par

commodité,

cette derni6re solution en limitant

1’epais-

seur moyenne e1,

correspondant

a la

premiere phase,

a

25 A,

valeur suffisamment

6loign6e

de

1’epaisseur critique.

2) L’6pitaxie

n’est pas conditionn6e par une

simple exposition

de la surface cliv6e a

l’atmosphère

resi-

duelle : pour obtenir R = 100

%,

il est

indispensable

de commencer le

depot d’argent

en

présence

de certains gaz. Le

temps s6parant

le

clivage

du d6but du

depot

ne semble pas non

plus

avoir

d’influence;

il sera, pour la

suite,

r6duit au minimum

(--

1

s).

3)

Les 6chantillons obtenus sur cristaux irradi6s ou non irradi6s ne se differencient pas; pour la commodite du

clivage,

les

experiences

ult6rieures seront pour- suivies sur cristaux irradies.

La

figure

8

sugg6re

d’autre part que, pour obtenir

1’epitaxie,

il faut choisir la vitesse

d’evaporation

en

fonction de la

pression partielle

de vapeur d’eau ou

d’oxygène.

III.3. INFLUENCE DE LA VAPEUR D’EAU. - L’in- fluence de la vapeur d’eau a

d6jh

ete

signal6e [13, 14, 15, 16].

Mihama

[13]

a, en

particulier, d6jh

avanc6

I’hypoth6se

d’une correlation entre la vitesse d’6va-

poration

et la

pression partielle

de vapeur d’eau.

(8)

1015

TABLEAU I

Suivant notre

procédé experimental,

nous avons obtenu la

pression P,

par une fuite sur une enceinte contenant

essentiellement de la vapeur d’eau. Dans ces condi-

tions,

les

spectres d’analyse

des gaz residuels

indiquent

une

proportion

dominante de vapeur

d’eau,

en

moyenne £- 40

% (3),

les autres constituants

majeurs

etant

I’hydrog6ne (--

15

%)

et 1’azote

(--

10

%).

Le

tableau I fournit les donn6es essentielles sur les échan- tillons

caractéristiques.

On constate, en

particulier,

que :

1)

L’echantillon 301

( fig.

6

c) correspond,

en ce

qui

concerne v, et la

pression partielle

de vapeur

d’eau,

aux conditions

optimales

d6termin6es

precedemment;

on obtient seulement R = 50

%.

2)

La correlation

envisag6e

n’a pu 6tre mise en

evidence.

La vapeur

d’eau,

si elle

joue

un

role,

n’est donc pas

1’agent preponderant.

De

plus,

nous avons realise deux 6chantillons en

presence

d’une fuite d’air

(Pl

= 2

X 10-5

torr)

en

d6couplant

les

pressions partielles

de

vapeur d’eau et

d’oxygene;

ceci est

possible

en fermant

légèrement

la vanne d’isolement de la pompe

ionique.

Nous avons obtenu R = 100

%

pour une vitesse d’6va-

poration vi -

3

A/mn

et une

pression partielle

de

vapeur d’eau N 10-7 torr, ce

qui

n’est pas en accord

avec notre crit6re initial

(fig.

8

a).

Par contre, la pres- sion

partielle d’oxyg6ne

etait restee N 2 X 10-6 torr.

Il semblait donc

logique (fig.

8

b)

d’attendre des r6sul-

tats

positifs

de 1’6tude de l’influence de

l’oxyg6ne.

111.4. INFLUENCE DE L’OXYGENE. - Par une fuite permanente

d’oxygene,

nous avons controle la pres-

(3)

Les

pressions partielles

seront calcul6es, sans tenir

compte

des constantes d’ionisation de

chaque

gaz, à

partir

de la

pression

totale mesur6e par la

jauge Bayard- Alpert

et r6f6renc6e a l’air. Les

pressions partielles

de

vapeur d’eau tenant

compte uniquement

du

pic

situe

a 18 AMU, sont sous-estim6es d’environ 25

%.

Les

pressions partielles d’oxyg&-ne,

d’azote,

d’argon

tiennent compte

respectivement

des

pics

32 et 16, 28 et 14, 40 et 20. Les

pressions partielles

de chlore tiennent

compte uniquement

du

pic

situe a 35 AMU ; il n’est pas

possible

de

s6parer

le

pic

37 AMU et le domaine d’utilisation de la

jauge

de

pressions partielles

ne

depasse

pas 70 AMU.

FIG. 9. -

Analyse

des gaz residuels en

presence

d’une

fuite

d’oxygene.

La

pression

totale

P1

est fix6e a

3 X 10-6 torr

(échantillon

no 330,

fig. 11).

sion

Pl.

La

figure

9 montre un

spectre d’analyse

carac-

t6ristique

de

1’atmosphere

r6siduelle ainsi obtenue.

Nos resultats

(fig. 10)

montrent effectivement le role favorable de

l’oxyg6ne.

Pour obtenir R = 100

%,

la

vitesse

d’évaporation VI

doit 8tre inferieure a un cer-

tain seuil corr6l6 a la

pression partielle d’oxyg6ne.

On peut d’autre part faire les remarques suivantes :

1)

Nous avons obtenu

1’epitaxie

pour une

pression partielle

minimum de

1,5

X 10-6 torr

correspondant

aux

plus

faibles vitesses

possibles. Comme,

dans ces

expériences, l’oxyg6ne

constitue 70 à 80

%

de l’atmo-

sphere r6siduelle,

il est donc

possible

d’obtenir

1’epi-

taxie a une

pression P1=

2 X 10-6 torr, soit un

gain

d’un facteur 10 par

rapport

aux

experiences pr6c6dentes.

2)

En

augmentant

la

pression partielle d’oxyg6ne,

on obtient

1’epitaxie

pour des vitesses

d’evaporation qui

sont celles utilis6es

g6n6ralement.

Le

clivage

sous vide reste

indispensable.

Nos échan-

tillons ont ete obtenus en

plusieurs series,

sans ordre

preferentiel,

et avec diff6rents quartz. Nos resultats

sont donc devenus

reproductibles

et on constate que

le critère retenu

s’applique

aux

experiences

r6alis6es

(9)

1016

FIG. 10. - Influence de

l’oxyg&ne (34 echantillons).

Les croix

repr6sentent

les 6chantiflons cliv6s a l’air

(R

= 50

%

ou 75

%)

V, = vitesse

d’évaporation

au cours de la

premiere phase.

en

presence

d’une fuite d’air. La

qualite

monocristal- line de nos films est illustrée par les

franges

de

Bragg

observées en

microscopie electronique ( fig, 11).

FIG. 11. -

Échantillon

realise en

presence d’oxyg6ne (n- 330) : Pi

= 3 X 10-s torr ;

pression partielle d’oxy- g6ne :

2,4 X 10-6 torr

( fig. 9) ;

v, = 2

A/mn ; R

= 100

%.

Le role de

l’oxyg6ne

a ete

envisage [13, 15, 16, 17]

avec des conclusions

divergentes.

En

particulier,

Mihama

[13]

conclut que ce gaz n’a aucun effet sur

1’epitaxie. Toutefois,

les conditions

exp6rimentales

de

cet auteur sont differentes des notres : il établit son

atmosphere

initialement et ne controle

plus

sa compo- sition.

Reprenant

ses

experiences,

nous avons fait

p6n6trer

pompe

isol6e,

de

l’oxyg6ne

dans 1’enceinte de maniere a

augmenter

la

pression

de 10-8 a 10-3 torr.

Apr6s

pompage

jusqu’à

10-5 torr, nous n’avons

plus

trouve

d’oxygène, l’atmosphère

résiduelle 6tant consti- tu6e essentiellement

d’argon

introduit certainement à 1’etat de traces mais tres mal 6vacu6 par la pompe

ionique.

Ceci montre

qu’il

est

indispensable

de contro-

ler en permanence

1’atmosphere

r6siduelle.

On remarque

( fig. 9)

la

presence

non

n6gligeable

de

vapeur d’eau. I1 n’est pas exclu que la vapeur d’eau contribue a

1’epitaxie [15], peut-6tre

en facilitant la diffusion

superficielle

de

1’argent [16].

IV. Influence du Chlore. - Si l’influence de

l’oxy- gene

dans

1’epitaxie d’Ag

sur NaCI semble ainsi

6tablie,

le m6canisme de cette action reste

mysterieux.

Sur les

enregistrements ( fig. 9),

on

peut

deceler un

16ger

accident

qui pourrait

6tre attribu6 a la

presence

de chlore

(35 AMU)

sous une

pression partielle

10-7 torr.

Nous avons

pens6

que ce chlore

pouvait provenir

du cristal de

NaCI,

le role de

l’oxyg6ne

6tant de creer des d6fauts

superficiels

par

deplacement

du chlore

[19].

Dans cette

hypoth6se,

1’etablissement d’une

pression

partielle

de chlore a

partir

d’une source

ind6pendante

(10)

1017

TABLEAU II

ECHANTILLONS

REALISES EN PRESENCE DE CHLORE

devrait reduire le nombre de defauts

superficiels

et

entrainer une deterioration de

1’epitaxie.

Pour faciliter

1’interpretation,

nous avons travaillé

en

presence

de chlore et sans

oxygene (

10-8

torr), toujours

par l’interm6diaire d’une fuite permanente.

Sur 8 6chantillons realises a une vitesse

d’6vaporation

V, - 2

A/mn

et a une

pression

totale

P,

dans la

gamme des 10-7 torr, nous avons obtenu 5 fois R = 100

%

et 3 fois R = 75

% (tableau II),

cette

derni6re

appreciation

6tant assez severe. La

figure

12

montre un spectre

d’analyse

des gaz obtenu dans ces

conditions. Les clich6s de diffraction de ces 6chantil- lons sont caractérisés par un tres faible fond continu par rapport a ceux realises sous

oxygene.

Notre

hypoth6se

se trouvait donc infirm6e. Par

contre, l’action

directe du

chlore,

en

phase

vapeur, est mise en evidence. Nous avons du

interrompre

nos

experiences,

compte tenu des difficultés li6es au fonc- tionnement sous

chlore,

en attendant modification de

I’appareillage.

Nous pouvons

ajouter

les remarques suivantes :

1)

Nous faisons

p6n6trer

dans 1’enceinte du gaz

C’2’

La jauge

de

pressions partielles

ne donne

pratiquement

pas d’indication a 70

AMU,

valeur situ6e a la limite

(4)

Les

pressions partielles

seront calcul6es, sans tenir compte des constantes d’ionisation de

chaque

gaz, a

partir

de la

pression

totale mesuree par la

jauge Bayard- Alpert

et r6f6rene6e a l’air. Les pressions

partielles

de

vapeur d’eau tenant compte

uniquement

du

pic

situe

a 18 AMU, sont sous-estimees d’environ 25

%.

Les

pressions partielles d’oxygene,

d’azote,

d’argon

tiennent

compte respectivement

des

pics

32 et 16, 28 et 14, 40 et 20. Les

pressions partielles

de chlore tiennent

compte uniquement

du

pic

situe a 35 AMU ; il n’est pas

possible

de

separer

le

pic

37 AMU et le domaine

d’utilisation de la

jauge

de

pressions partielles

ne

depasse

pas 70 AMU.

FIG. 12.

- Analyse

des gaz residuels en

presence

d’une fuite

de chlore. La

pression

totale

P,

est fixée a 5 X 10-7 torr

(échantillon

no

385).

de ses

possibilités,

sauf un

16ger pic

pour les échan- tillons dont le

degre d’6pitaxie

est de 75

%;

la mesure

des

pressions partielles

n’est donc pas correcte.

2)

Un controle fait avec un

analyseur quadripole,

dont nous avons pu

disposer

momentanement

(5),

nous a montre que le

pic

situe a 70 AMU est environ

deux fois

plus

eleve que le

pic

situe a 35 AMU lors-

qu’on

fait

p6n6trer

le gaz dans

1’enceinte,

mais il

devient

progressivement

du meme ordre de

grandeur quand

le canon a electrons est sous tension

(4 kV).

Or les echantillons dont le

degr6 d’6pitaxie

est de 75

%

ont

justement

ete realises en d6but de s6rie. Il semble donc que seul le chlore

atomique

ait une influence favorable.

(5)

Nous remercions ici le

personnel

de Varian France pour son extreme

obligeance.

(11)

1018

3)

Nous ne sommes pas maitres de la teneur en

vapeur d’eau

qui

est le constituant

majeur

des gaz residuels dans ce domaine de

pression

et pour un bati

non etuvable.

Nous sommes

cependant

certains d’obtenir

1’epi-

taxie sous bon vide

(--

5 X 10-7

torr)

en

presence

essentiellement de chlore et de vapeur d’eau. On peut noter,

d’ailleurs, qu’avec

notre

syst6me

il est difficile

de maintenir une telle

pression

au cours de la deuxi6me

phase,

si l’on veut obtenir 1’echantillon dans un delai raisonnable.

V. Conclusion. - Nous avons 6tudi6

spécifique-

ment, par

evaporation

sous

vide, l’épitaxie

de

1’argent

sur le chlorure de sodium a

temperature

ambiante.

Notre 6tude met en evidence l’influence des gaz

presents

au d6but du

depot

sur le

phénomène,

sans

que nous

puissions

encore en d6crire le m6canisme.

Il semble que, dans nos

conditions,

la

presence

de

chlore

atomique

dans

1’atmosphere

r6siduelle soit

d6terminante,

que ce gaz soit introduit directement

ou

provienne

d’une reaction entre le support et un

autre element tel que

l’ oxygène.

Nous avons pu obtenir des films monocristallins

d’argent,

a

temperature

ambiante a des

pressions

de

l’ordre de 5 X 10-7 torr sous 1’effet

sp6cifique

du

chlore. On

peut envisager

des

d6veloppements

dans

cette direction

permettant

d’obtenir des 6chantillons monocristallins sous tres bon vide.

Enfin,

nous avons incidemment atteint notre

objectif

initial et obtenu un echantillon de 130 couches mono-

cristallines altern6es

d’argent

et d’or. La

periodicite

introduite se

traduit,

aux rayons

X,

par la

presence

de satellites de

part

et d’autre des

pics

de

Bragg

corres-

pondant

au reseau moyen.

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