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Étude théorique de diverses résonances observables en champ nul sur des atomes « habillés » par des photons de radiofréquence

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(1)

HAL Id: jpa-00207034

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00207034

Submitted on 1 Jan 1971

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Étude théorique de diverses résonances observables en champ nul sur des atomes “ habillés ” par des photons

de radiofréquence

J. Dupont-Roc

To cite this version:

J. Dupont-Roc. Étude théorique de diverses résonances observables en champ nul sur des atomes

“ habillés ” par des photons de radiofréquence. Journal de Physique, 1971, 32 (2-3), pp.135-144.

�10.1051/jphys:01971003202-3013500�. �jpa-00207034�

(2)

135

ÉTUDE THÉORIQUE DE DIVERSES RÉSONANCES OBSERVABLES

EN CHAMP NUL SUR DES ATOMES

«

HABILLÉS

»

PAR DES PHOTONS DE RADIOFRÉQUENCE (*)

J. DUPONT-ROC

Faculté des Sciences de

Paris,

Laboratoire de

Spectroscopie

Hertzienne de l’E. N. S.

associé au C. N. R.

S.,

24 rue

Lhomond,

Paris 5e

(Reçu

le 9 novembre

1970)

Résumé. 2014 On

présente

une théorie de diverses résonances observables en

champ

nul sur des

atomes

pompés optiquement

et soumis à l’action d’un ou

plusieurs champs

de RF (résonances

paramétriques).

L’intérêt

expérimental

de ces résonances a été

souligné

dans une

publication

anté- rieure, notamment en ce

qui

concerne la mesure des 3 composantes d’un

champ magnétique

sta-

tique

très faible

(de

l’ordre de 10-9

gauss).

On montre ici que le formalisme de l’atome «habillé»

permet de

simplifier

considérablement le calcul de divers

signaux

observables

expérimentalement,

en

particulier lorsque

le

champ statique

a une direction

quelconque

par rapport au

champ

RF ;

ou

qu’on applique

2

champs

de RF

(au

lieu

d’un).

Abstract. 2014 We present a

theory

of various resonances which appear in zero field on

optically pumped

atoms in présence of one or two RF fields

(parametric resonances).

As it has been shown in a

previous

paper, these resonances are of great

practical interest, especially

for the measurement of the 3 components of a very weak static

magnetic

field

(of

the order of 10-9

G).

It is shown here that the « dressed » atom formalism allows

important simplifications

in the

computation

of the

observed

signals, especially

when the direction of the static field is

arbitrary

or when two RF fields

are

applied

instead of one.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 32, FÉVRIER-MARS 1971,

Classification

physics

Abstracts

07.00 - 05.20

Introduction. - Il est bien connu que la lumière diffusée ou absorbée par une vapeur

atomique subit,

dans certaines

conditions,

des variations résonnantes

lorsqu’on

balaie le

champ magnétique statique

autour

de zéro. La

largeur

des résonances

correspondantes (Effet Hanle)

reflète suivant les cas la

largeur

naturelle

du niveau

atomique

excité

[1],

ou celle

(beaucoup plus fine)

du niveau fondamental

[2].

Plus

récemment,

des résonances

analogues, appelées

résonances

paramétriques

en

champ nul,

ont été

observées sur des atomes soumis en

plus

à l’action

d’un

champ

de

radiofréquence

linéaire

perpendiculaire

à la direction de l’excitation

optique.

Le

champ magné- tique statique

est

balayé

autour de

zéro,

soit dans la direction du

champ

RF

[3] [4] [5],

soit dans une direc-

tion

quelconque [6].

Les résonances

apparaissent

sur

des modulations

(aux harmoniques

de la

fréquence

du

champ RF)

de la lumière absorbée par la vapeur,

ce

qui permet,

en utilisant les

techniques d’ampli-

fication sélective et de détection

synchrone, d’aug-

menter considérablement le

rapport S/B,

et

d’envisager

des

applications pratiques

telles que la mesure de

champs magnétiques

très

faibles,

de l’ordre de

10-9

à

10-’o

G

[5] [7] [8].

(*) Cet article fait suite à une étude expérimentale de ces

résonances publiée à la revue de Physique Appliquée.

La théorie des résonances

paramétriques

est moins

simple

que celle de l’effet

Hanle,

surtout

lorsque

le

champ statique

a une direction

quelconque

par

rapport

au

champ

RF. Le calcul

peut

néanmoins être mené

jusqu’au

bout. On constate alors une similitude

frap- pante

entre les

expressions

des

signaux

d’effet Hanle et

celles des résonances

paramétriques.

Nous montrons dans cet article

qu’il

existe en effet

un lien très étroit entre les deux

types

de résonance. Les résonances

paramétriques peuvent

être considérées

comme des résonances Hanle d’un

système plus complexe

que l’atome

libre,

constitué par l’ensemble

« atome +

champ

RF » en interaction. Ce

système global, appelé

encore « atome habillé » par les

photons

de

RF,

a été étudié en détail par S.

Haroche,

C. Cohen-

Tannoudji

et coll.

[9] [10] [11] [12].

Nous montrons ici que le

concept

d’atome habillé ne

permet

pas seulement d’établir des

rapprochements physiques fructueux ;

il

simplifie

considérablement le calcul des

signaux

de résonance

paramétrique

obtenus

dans les conditions les

plus générales.

De

plus

il

permet

de traiter

rigoureusement

l’effet sur le

système

d’un deuxième

champ

RF. Nous avons montré dans un

article

précédent [6]

l’intérêt d’un tel

dispositif, qui

fournit trois

signaux indépendants proportionnels

aux

trois

composantes

du

champ statique, complétant

ainsi

utilement le

magnétomètre

décrit dans

[5].

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01971003202-3013500

(3)

Le

plan

de l’article est le suivant :

Dans une

première partie,

nous

rappelons

les résul-

tats concernant l’effet Hanle obtenu avec un

champ statique

de direction

quelconque.

Puis

après

une

deuxième

partie

consacrée à un bref

rappel

sur le for-

malisme de « l’atome habillé », nous

dégageons

le lien

qui

existe entre les résonancès

paramétriques

et l’effet

Hanle. Nous retrouvons ainsi très

simplement l’expres-

sion des

signaux

de résonance

paramétrique

obser-

vables dans un

champ statique

de direction

quel-

conque. La

quatrième partie

est consacrée à l’étude de l’effet d’un deuxième

champ

de

radiofréquence

sur le

système.

On détermine

l’expression

des nouveaux

signaux

résonnants

qui apparaissent

dans ces condi-

tions.

T. Effet Hanle dans un

champ

de direction

quel-

conque. -

1)

CONDITIONS EXPÉRIMENTALES ET

ÉQUA-

TIONS DU MOUVEMENT DE L’ORIENTATION ATOMIQUE. - Les atomes du moment

cinétique S, pompés optique-

ment par le faisceau F

qui

se propage le

long

de

Ox,

sont soumis à l’action du

champ statique H,

de compo- santes

H,,, Hy, Hz (Fig. 1).

Nous supposerons

qu’il n’y

a aucune structure

hyperfine

dans l’état fondamental et que, sous l’action de la relaxation due aux collisions contre les

parois

de la

cellule,

l’orientation S >

évolue avec une seule constante de

temps 1 /r.

Nous

décrivons

phénoménologiquement

l’effet du pompage

optique,

en écrivant que le faisceau F introduit avec une

probabilité IITP

par unité de

temps,

une orienta-

tion exs dans la direction Ox. L’intensité du pompage

FIG. 1. - Schéma de principe de l’expérience d’effet Hanle.

est donc caractérisée par le

paramètre eXS/ Tp ; Tp

est le

temps

de pompage.

L’évolution

globale

de l’orientation S > est donnée par

l’équation

(y rapport gyromagnétique).

Le

premier

terme du second membre de

(I.1)

décrit

l’effet de la

relaxation,

le second l’effet du

champ magné- tique,

le

3e,

l’effet du pompage.

On

peut

récrire cette

équation

sous la forme :

2)

SOLUTION STATIONNAIRE. -

Soit S >

= M la valeur

d’équilibre

que

prend

l’orientation sous l’ac- tion des trois processus : pompage

optique, précession

de Larmor autour de

H,

relaxation. L’effet Hanle est la variation résonnante de M

lorsqu’on

balaie H autour

de zéro. Cette variation résonnante se

répercute

en

effet sur les

signaux

de détection

optique qui dépendent

linéairement des

composantes

de M.

M est la solution de

l’équation :

On trouve facilement

après

une inversion de matrice :

Comme la résonance est centrée en

champ

nul au

point

où les divers sous-niveaux Zeeman se

croisent,

on

la

désigne

souvent sous le nom de « résonance de croi- sement de niveaux ».

3)

INTERPRÉTATION PHYSIQUE. - Le pompage

optique

crée en permanence des

dipôles atomiques qui pointent

dans la direction Ox de F. Aussitôt

après

avoir

été orientés dans cette

direction,

les

dipôles

se mettent

à

précesser

autour de

H,

formant un cône d’axe H et de

demi-angle

au

sommet 0, angle

de H avec Ox

(Fig. 2).

Au cours de cette

précession,

ils sont détruits au bout

d’un

temps

de l’ordre de

l/r

par la relaxation. Consi- dérons à un instant t = 0 l’ensemble des

dipôles

ato-

miques

contenus dans la cellule : ceux

qui

viennent

d’être

pompés pointent

dans la direction de

Ox ;

ceux

(4)

137

FIG. 2. - Evolution des dipôles atomiques dans une expérience

d’effet Hanle.

qui

ont été

pompés

à un

instant - t (t

>

0)

ont tourné

autour de H sur le cône C d’un

angle

et leur nombre a diminué d’un facteur

e - ".

Pour obtenir l’orientation M de la vapeur à t =

0,

il faut faire la somme vectorielle de tous les

dipôles atomiques

introduits à tous les instants entre t = - oo et t = 0.

a)

Si

yH/T 1,

les

dipôles

n’ont pas eu le

temps

de

tourner avant d’être détruits : ils

pointent

tous dans la

direction

Ox, Mx

est

maximum, Nfy

et

Mz

sont nuls.

Les formules

(I.4)

donnent en effet pour

b)

Si

yH

n’est

plus négligeable

devant

r,

tous les

dipôles

ne sont

plus parallèles.

La résultante est

plus

faible et elle a

légèrement

tourné autour de

H,

d’un

angle

de l’ordre de

(- yH) 1/ r :

My

et

tlfz

sont alors non nuls et sont

respectivement proportionnels,

au

premier ordre,

à Wz et -

coy.

c)

Enfin si

yH > r,

les

dipôles

font de nombreux tours autour de H avant de

disparaître.

On a une

répar-

tition uniforme de

dipôles

sur tout le cône C. L’orien- tation résultante est donc dans la direction de H. Sa

grandeur

a une

expression simple :

en effet les pro-

jections

sur H des

dipôles

ne

précessent

pas, donc restent

parallèles

les uns aux autres. Leur somme est

donc

égale

à la

projection

sur H de l’orientation maxi-

mum

qu’on peut obtenir,

soit

Mx, My, Mz

sont les

projections

sur

Ox, Oy,

Oz de

cette orientation. Les cosinus directeurs de H étant

Hx/H, Hy/H, HZ/H,

on trouve :

ou encore en

remplaçant

cos 0 par

Hx/H

et en multi-

pliant

haut et bas par

(y)’

On retrouve les formules

(1. 4)

à la limite

II. évolution de l’orientation d’un atome « habillé »

par des

photons

de

radiofréquence

sous l’action d’un

champ statique (ou

lentement

variable).

-

1)

Posi-

TION DU PROBLÈME. - Considérons

l’expérience

sui-

vante : les atomes sont

pompés optiquement

dans la

direction Ox et soumis à l’action simultanée d’un

champ

de

radiofréquence

linéaire

Hl

cos rot

parallèle

à Oz et d’un

champ H(t) statique

ou lentement

variable.

(Nous

entendons par lentement variable un

champ qui

varie peu

pendant

la

période 2 nlco

du

champ RF.)

Nous supposons en outre

r, yH

po, c’est-à-dire que l’évolution de l’atome due au

champ H(t)

et à la

relaxation,

est faible

pendant

une

période

2

re/w.

L’équation

d’évolution de S > dans ces condi- tions s’écrit :

Une telle situation se rencontre par

exemple

dans

une

expérience

de résonance

paramétrique : H(t)

est

alors

statique.

On sait

qu’il apparaît

dans ce cas sur la

lumière absorbée par les atomes des résonances dont la forme est décrite par des

expressions

tout à fait sem-

blables aux formules

(I.4)

de l’effet Hanle. On

peut

en effet remarquer que les conditions

expérimentales

sont

identiques

à celle de l’effet

Hanle,

à l’addition

près

du

champ

de RF. Si l’on considère l’atome et le

champ

de RF en interaction comme formant un tout,

l’expé-

rience de résonance

paramétrique

devient une

expé-

rience d’effet Hanle effectuée sur ce

système complexe, appelé

encore « atome habillé ».

Qualitativement,

le

diagramme d’énergie

de l’atome

habillé en

champ

nul est constitué d’une infinité de niveaux

d’énergie

2 S + 1 fois

dégénérés, séparés

les

uns des autres de (JJ : ces niveaux

correspondent

à des

états du

système global

où l’atome en

champ

nul est en

présence

de

0, 1, 2, ...,

n, ...

photons

de RF. Le

champ

(5)

magnétique statique

lève la

dégénérescence

dans cha-

cune de ces

multiplicités.

Des croisements de niveaux

apparaissent

donc en

champ nul, auxquels

sont asso-

ciées des résonances de

type

Hanle. On ramène ainsi l’étude de la résonance

paramétrique

de l’atome à celle

plus simple

de l’effet Hanle de l’atome « habillé ».

Le même

procédé peut

être utilisé

lorsque

le

champ H(t)

est lentement

variable,

par

exemple lorsque

H est

modulé par la

présence

d’un 2e

champ

RF de fré-

quence

Q, petite

devant co

(Q peut

néanmoins être

grande

devant l’inverse du

temps

de relaxation

F).

L’intérêt de ce

dispositif qui permet

la mesure simul- tanée des 3

composantes

du

champ statique,

a été

soulignée

dans l’introduction.

L’étude

quantitative

des

problèmes précédents

nécessite la connaissance détaillée du

diagramme d’énergie

et des

équations

d’évolution des observables de l’atome « habillé » sous l’effet du pompage

optique,

du

champ magnétique H(t)

et de la relaxation. Ces divers

points

ont été traités de

façon complète

dans les

références

[9] [10] [11] ] [12].

Nous nous contenterons de

rappeler

brièvement les résultats

correspondants.

Nous verrons que dans les

expériences envisagées ici,

les

équations

d’évolution des observables de l’atome habillé sont

plus simples

que celle de S >

(Eq. B).

2)

RAPPELS SUR L’ATOME HABILLÉ. -

a)

Niveaux

d’énergie

et observables de l’atome habillé. - L’hamil- tonien du

système

total « atome +

champ

RF » en

champ

nul s’écrit

a et

a+

sont les

opérateurs

d’annihilation et de création d’un

photon

de

RF,

de

fréquence w/2 n ; Â

est la

constante de

couplage,

reliée à

l’amplitude Hl

du

champ

oscillant par mi = -

yH1

=

2 À.J n

>

« n

> nombre moyen de

photons présents).

On

note 1 m

>,

(- S m S)

les états propres de

Sz, 1 n

>

(n

=

0, 1, 2, ...)

l’état du

champ

de RF

avec n

photons présents.

En

champ nul,

les états propres de

Jeo

sont les états

/ m, nm

>

d’énergie

ncv,

Le

diagramme d’énergie

est constitué d’une infinité de

niveaux,

caractérisés par n, et chacun 2 S + 1 fois

dégénérés.

L’effet du

champ H(t)

est décrit par la per- turbation

On introduit les observables

projections

du moment

cinétique

à l’intérieur d’une

multiplicité

ou entre deux

multiplicités

différentes :

(Pn projecteur

sur la

multiplicité n).

On a alors

Nous utiliserons deux

types

de

composantes

pour un vecteur A

(ou

une observable

vectorielle) :

des compo- santes cartésiennes

Ax,y,z,

et des

composantes

standards

Aq (q

=

1, 0, - 1)

définies par

On montre dans la référence

[12] qu’il

est commode

d’utiliser une autre observable

8, appelée

moment

cinétique fictif,

dont les

projections nn’ 8

ont une évolu-

tion

simple.

nn’ 8

et

nn’ S

sont liés par les relations

Jn_n-

est la fonction de Bessel d’ordre n - n’.

b)

Evolution des observables de l’atome habillé. - L’évolution de

""8

> sous l’action du pompage

optique,

de la relaxation et du hamiltonien

est déterminée par

l’équation pilote (cf.

référence

[12])

est le terme de

préparation

associé au pompage

optique. p(n)

est la

probabilité

de trouver n

photons

de .

RF

n=O

E p(n) = 1

Tp

et exS ont été définis au

§ 1,

f.

Si on fait

l’approximation

séculaire

(F, yH 0153),

on

ne

garde

dans le 2e membre de

(II.7)

que la compo- sante modulée à

(n - n’)

co,

fréquence

propre de

nn’8.

Il vient alors :

en

posant

soit

représente

l’évolution de

nn’8q

> sous l’influence de la relaxation.

(6)

139

iii) d(3)/dt nn’Sq

> décrit l’évolution de

nn’Sq

>

sous l’action du

champ magnétique.

Si on ne

garde

que les termes

séculaires,

on

peut

écrire

La

fréquence

d’évolution de

nn’8

> est donc voi- sine de

(n - n’)

0153. Comme c’est l’effet de H

qui

est

intéressant on passe en

représentation

interaction en

posant :

On obtient alors pour

équation

d’évolution

global

de

l/p(n) ’’"’8

> :

L’évolution de l’observable

nn’8 >/p(n)

de l’atome

habillé dans le

champ H(t)

est donc

identique

à celle

d’un

spin

libre

qui,

en

l’absence

de

champ RF,

serait

plongé

dans un

champ H(t)

et soumis à une excitation

optique eXS/Tp.

Nous avons ramené le

problème

de

l’évolution de S > à un

problème équivalent plus simple :

celui de l’évolution de

nn’8/p(n).

On constate par ailleurs que les

coefficients

de

l’équa-

tion C sont

indépendants

de n et n’. On en déduit donc

que la solution est elle-même

indépendante

de n et n’.

Rappelons

que cette

propriété

résulte de certaines

hypothèses

sur le

champ

de

radiofréquence

discutées

dans la référence

[12]

et

toujours largement

vérifiées.

c)

Retour à l’observable S >. - Les formules

(II. 4), (II. 5)

et

(II .13) permettent

de calculer la valeur moyenne S > en fonction des valeurs moyennes

nn’8 > /p(n)

de l’atome habillé déterminées à

partir

de

l’équation

C.

nn 8, > /p(n), indépendant

de n et

n’, peut

être sorti de la sommation et on montre

[12]

que

On en déduit :

L’interprétation

de cette formule est extrêmement

simple :

S > se déduit de

nn ’S >/p(n)

par la rotation

:R(H1) d’angle Wl/W

sin cvt autour de la. direc-

tion du

champ

de

radiofréquence.

3t(H1)

= rotation

{ angle : W1/W

sin cvt ;

axe : direction du

champ RF } (11. 16)

3)

CONCLUSION. - La détermination du mouvement de S > sous l’action du

champ

RF

Hl

cos cot

et du

champ

H

(dans l’hypothèse yH

co et H

lentement

variable)

s’effectue en trois

étapes :

a)

Formulation du

problème équivalent.

- On effec-

tue sur le

champ magnétique H(t)

et sur le terme d’exci-

tation

eXS/Tp

une affinité de

rapport Jo(Wt/ro) ayant

pour axe la direction du

champ

RF

Hl

cos rot. On

obtient ainsi

H(t)

et

eXS/Tp.

L’observable

"n,8 >1P(n)

de l’atome o habillé »

évolue

comme un

spin libre

qui

ne serait soumis

qu’à H(t)

et au pompage

eXSITp.

Le tableau 1 schématise les

correspondances

entre

les 2 formulations

possibles

du même

problème.

TABLEAU 1

b)

Résolution du

problème équivalent :

Il

s’agit

de

déterminer

la solution

stationnaire

(si H

est

statique)

ou forcée

(si H(t)

est

périodique)

de

l’équation

C.

(7)

c)

Retour à S > : Elle se fait par la formule :

Soulignons

que ces

règles

sont valables

quelles

que soient les directions relatives de

Hl

cos mt, H et

"S/7p.

III.

Application

à la résonance

paramétrique.

-

La résonance

paramétrique correspond

au cas H

est un

champ statique (Fig. 3).

Nous allons voir que la méthode

précédente permet

non seulement d’établir

un lien étroit entre résonance

paramétrique

et effet

Hanle,

mais fournit

également

très

rapidement

la

forme

explicite

des

signaux

de résonances.

FIG. 3. - Schéma de principe de l’expérience de résonance

paramétrique.

1)

PROBLÈME

ÉQUIVALENT.

- Il

est

résumé par le

tableau Ib où l’on a fait

H(t)

= H

indépendant

du

temps. L’équation

C s’écrit :

Elle est formellement

identique

à

l’équation (I.l) qui

décrit l’évolution de S > dans une

expérience

d’effet Hanle. Nous avons ainsi

confirmé,

d’un

point

de vue

quantitatif, qu’une

résonance

paramétrique

de l’atome libre

peut

être

interprétée

comme une

résonance Hanle de l’atome « habillé ». Toutefois il

apparaît

que l’atome « habillé » ne voit pas le

champ H

et l’excitation

optique exS/TP,

mais un

champ

H et une excitation

eXSITp

définis par les for-

mules

(II.12)

et

(II.9).

2)

SOLUTION DU PROBLÈME

ÉQUIVALENT.

- La solu- tion stationnaire de

(III.1)

vérifie :

La solution de cette

équation

est obtenue immédia-

tement

grâce

à son

analogie

avec

l’équation

A de la

première partie.

On trouve

où M s’obtient en

remplaçant

dans

l’expression (I.4)

de la

solution

M de

l’équation A, eXS/Tp

par

eXS/Tp

et H par

H.

Les

expressions

donnant nms

>lp(n)

ont donc

une forme

identique

à celle des

équations (1.4) :

seules les valeurs du

champ

et de l’intensité du pom- page sont modifiées.

3)

CALCUL EXPLICITE DES SIGNAUX DE RÉSONANCE

PARAMÉTRIQUE.

-

L’équation

D donne le mouve-

ment de S > en fonction de celui de

nn’8 >/pu).

On obtient ici

grâce

à

(III.3).

S > se déduit de M par une rotation autour de Oz

d’angle (mi /m)

sin mt.

Tout se passe donc comme si l’orientation

tendait

vers

l’équilibre uniquement

sous l’action de H et

du pompage

exS/Tp ;

le

champ

oscillant

Hl

cos cet

fait alors subir à cette orientation une

précession

for-

cée. Nous retiendrons en conclusion

qu’on peut

établir

rapidement

les

expressions

des

signaux

de

résonance

paramétrique

en

champ

nul de la

façon

suivante :

a)

On fait

l’anmité

décrite au

§ (II, 3°, a),

ce

qui

permet

d’obtenir H et

exS/Tp.

b)

On calcule le

signal d’effet Hanle, M,

correspon-

dant au

champ statique

H et au pompage

°XS jT p.

_c)

S > à l’instant t s’obtient en faisant tourner M d’un

angle (mi/m)

sin mt autour de la direction du

champ

RF.

Ce résultat extrêmement

simple

est valable

quelles

que soient les directions relatives du pompage, du

champ

oscillant et du

champ statique.

Mais

rappelons qu’il

ne

s’applique

que pour

yH

co.

On retrouve ainsi très

simplement

les

signaux

de

détection sur la lumière absorbée

(proportionnel

(8)

141

à

Sx >),

calculés par une autre méthode dans la référence

[6].

L’amplitude

des

modulations paires

et du

signal

statique

est

proportionnelle

à

Mx ;

celle des modula- tions

impaires

à

My (voir

formules

(III .4)).

L’étude détaillée de ces

signaux

a été faite dans la référence

[6].

IV. Résonances

paramétriques

observables en

pré-

sence de deux

champs

de

radiofréquence. -1)

POSITION

DU PROBLÈME. - L’étude du

paragraphe précédent

nous a montré que le formalisme de l’atome habillé

permettait

de

simplifier

considérablement le calcul des résonances

paramétriques

induites par un

champ

de

RF,

en le

remplaçant

par un calcul

analogue

à

celui de l’effet Hanle. Le même formalisme se révèle

encore

plus

commode

lorsqu’il s’agit

de calculer les

signaux

de résonances

paramétriques

en

présence

de 2

champs

de RF. L’intérêt de ces résonances en ce

qui

concerne la mesure simultanée des 3

composantes

d’un

champ statique

très faible a été illustrée dans la référence

[6].

Il

apparaît

en effet sur la lumière

transmise trois modulations

différentes, pouvant

être détectées

simultanément,

et dont les

amplitudes

sont

respectivement proportionnelles

aux 3

composantes

du

champ statique.

Le calcul de ces

résonances, lorsqu’on

traite

classiquement

les deux

champs

de

radiofréquence,

est assez inextricable. Nous allons montrer que le formalisme de l’atome o habillé »

permet

d’obtenir la solution de

façon beaucoup plus

directe. Nous ferons les

hypothèses

suivantes sur

les deux

champs

RF

H

cos rot et

Je1

cos Qt : Q et

03A91

= -

y3C,

sont

supposés

très

petits

devant w, mais

les

fréquences

des deux

champs

sont toutes les deux

grandes

devant F et

yH (H champ statique).

En résumé :

L’idée du calcul est la suivante : on considère l’atome « habillé » par le

champ Hl

cos wt. Le passage

au

problème équivalent

nous est fourni par le tableau 1 où l’on fait

H(t)

= H

+ :Je1

cos Qt. Les conditions

(IV, 1)

sur

:Je1

cos Qt assurent que

H(t)

vérifie les conditions de validité de la théorie

posées au § (II, 10).

On est alors

ramené,

pour le

problème équivalent,

à une étude de

résonance paramétrique

induite par

un seul

champ

de

RF :Je1

cos

Ot, problème qu’on

sait

résoudre en utilisant la

règle

établie en

(III, 30).

2)

FORMULATION PRÉCISE ET RÉSOLUTION DU PRO-

BLÈME

ÉQUIVALENT.

-

Supposons,

pour fixer les

idées,

que le pompage se fait

toujours

dans la direction

Ox,

que

Hl

cos wt est

parallèle

à Oz et

:Je 1

cos Qt

parallèle

à

Oy.

La direction du

champ statique

H est

quel-

conque

(Fig. 4).

FIG. 4. - Schéma de principe de l’expérience de résonance paramétrique en présence de deux champs RF.

Précisons maintenant les éléments du

problème équivalent,

décrit par le tableau

Ib,

où l’on a fait

H(t)

= H +

X,

cos Qt. On trouve :

- un pompage

optique

caractérisé par une excita- tion

eXS/Tp , parallèle

à Ox et de module

- un

champ

de RF

JC1

cos

Qt, parallèle

à

Oy d’amplitude

On pose

- un

champ statique

H de

composantes

nn’8 > /p(n)

évolue donc comme le moment cinéti- que d’un atome libre dans une

expérience

de réso-

nance

paramétrique.

Nous déterminons le mouvement

correspondant

en

appliquant

la méthode décrite en

(III, 3°).

a)

On fait sur le

champ magnétique statique

H

et

le terme source associé au pompage

optique

°xS/Tp

une affinité

cylindrique ayant

pour axe

Oy

(la

direction de

Jc1

cos

Qt),

et pour

rapport JO(i2llQ).

(9)

On obtient ainsi H et

eXS/Tp

définis par

exS/Tp

est

toujours parallèle

à

Ox,

de module

eX S/Tp Jo(Q1/Q).

Pour

simplifier

les notations nous poserons :

On obtient alors en utilisant

(IV. 3) :

b)

On établit

l’expression

de l’orientation atteinte

en

régime stationnaire pour

des atomes

qui,

en l’ab-

sence du

champ RF Je1 cos Qt ,

ne seraient soumis

qu’à

l’action du pompage

exS/Tp

et du

champ

stati-

que

H

déterminés

précédemment.

Il

s’agit

d’un

problème

d’effet Hanle : la solution

stationnaire,

que nous noterons M s’obtient

en remplaçant

dans

l’expression (1, 4)

de

M,

exs par

exs

et

ffix,y,z

par

c) nn’S >/p(n)

à l’instant t se déduit de

M

par

la rotation

R(Jc1), d’axe Jc1,

cos

Qt, d’angle Q 1 /Q

sin

Qt.

3)

MOUVEMENT DE S >. - Le mouvement de S > se déduit de celui de

nn S >/p(n)

par

l’équation D, qui

devient ici en utilisant

(IV. 9)

En

explicitant

les

rotations,

on déduit aisément les 3

composantes

de S >. Par

exemple,

on trouve

pour

Sx

>,

qui

est

proportionnel

aux variations

de la lumière transmise :

En utilisant les

développements

et

On

peut distinguer quatre composantes

dans le

mouvement de

SX

>.

e Une

composante statique Jo 30 Mx qui

est

identique

au

signal

d’effet

Hanel,

à la modification

près (dans l’expression

de

Mx)

du pompage et du

champ statique

par les deux

champs

de RF. Le facteur

supplémentaire Jo 30

traduit une modification de la sensibilité de la détection due au

couplage

avec les

2

champs

RF

(cf.

référence

[12]).

e Une

composante

modulée à la

fréquence

a) et

toutes ses

harmoniques

qui

est, modifiée par le deuxième

champ RF,

le

signal

de résonance

paramétrique produit

par le

champ Hl

cos wt.

e Une

composante

modulée à la

fréquence

et

ses

harmoniques

qui

est, modifié par le

couplage

avec

H1

cos cot,

le

signal

de résonance

paramétrique produit

par le

champ jc1

cos Qt.

e Une

composante

modulée à toutes les

fréquences

de la forme

2 pro

+ nQ

(p

=

1, 2,

..., n = +

1,:t 2, ...).

On

peut

constater que la

forme

des

signaux

de

résonance

paramétrique produits

par chacun des deux

champs

de

radiofréquence

n’est pas affectée par la

présence

de l’autre

champ

RF. Seules inter- viennent la modification du

champ statique

et du

pompage due au

couplage

avec les deux

champs RF,

(10)

143

l’altération du 2e

champ

RF par le

premier (rempla-

cement de

QI

par

Q 1),

et des facteurs de détection.

Cette

indépendance

des

signaux

est

précieuse : l’ampli-

tude de la modulation sin Qt reste en

champ

faible

proportionnel

à

Hy,

celle de la modulation sin wt, à

H,.

On a donc simultanément deux

signaux

pro-

portionnels

aux deux

composantes Hy

et

H,

du

champ magnétique statique.

La forme

explicite

de

ces deux

signaux

est

4)

TERMES NON SÉCULAIRES. - Nous avons déter- miné les mouvements de

nn’S >/p(n)

et S >

dans

l’hypothèse F, yH «

Q. Or la référence

[6]

montre

qu’il

est intéressant de considérer le cas cette condition n’est pas exactement réalisée :

La détermination du mouvement de

nn’S

> dans

ces conditions est

compliquée.

Nous nous contente-

rons

simplement

de la correction au

premier

ordre

en

r/03A9.

Elle est calculée en

appendice.

On en tire

la correction

Sx >(1)

au mouvement de

Sx

> :

Les fonctions

Nl, Cl, N2, C2

sont des fonctions

périodiques

du

temps,

faisant intervenir toutes les

fréquences Sl, 2 03A9 ,

...,

nQ,

... Elles sont

explicitées

en

appendice.

Le mouvement de

Sx >(1) présente

les

caractéristiques

suivantes :

-

Sx >(1)

ne contient aucune

composante statique.

Il

n’y

a donc pas de correction au terme sta-

tique

d’effet Hanle calculé

plus

haut.

-

Sy >(1)

n’a aucune

composante

modulée uni-

quement

à ce et ses

harmoniques (Nl, Cl, N2, C2

n’ont pas de

partie statique).

Le

signal

de résonance

paramétrique produit

par

Hl

cos wt n’est pas affecté.

- Par contre des termes

apparaissent

à la fré-

quence Q et à ses

harmoniques.

Ainsi

Sx > 03A9,

le

signal

de résonance

paramétrique produit par Je1

cos

Qt,

est modifié d’une

quantité

On

peut

toutefois remarquer que

sont en

quadrature,

ce

qui permet

de les

séparer.

-

Sx >(1)

modifie

également

les modulations

aux

fréquences

2 pw + nQ. Mais en

plus

il fait appa- raître des modulations aux

fréquences (2 p

+

1)

ro + nQ.

Par

exemple

la modulation

présente l’avantage d’avoir,

en

champ faible,

une

amplitude proportionnelle

à

H,,.

Son utilisation a été discutée dans la référence

[6].

Conclusion. - En utilisant le formalisme de l’« atome

habillé »,

nous avons mis en évidence le lien très étroit

qui

existe entre l’effet Hanle et les réso-

nances

paramétriques

en

champ

nul. Bien que les situa- tions

expérimentales

soient très

différentes,

on

peut

effectivement considérer les résonances

paramétriques

comme des résonances Hanle obtenues par le

système

« atome +

champ

de

radiofréquence

». Nous en

avons déduit très

simplement l’expression

des

signaux

observés dans toutes les situations

expérimentales possibles,

en

particulier quelle

que soit la direction relative du

champ statique

et du

champ

RF. Ce

point

de vue a en outre

l’avantage

de

permettre

un calcul

rigoureux

de situations

plus complexes

où intervien- nent deux

champs

de

radiofréquence.

Toutes les situa- tions

expérimentales

que nous avons

envisagées

ont

un intérêt

pratique :

nous les avons utilisées par

ailleurs dans des

dispositifs permettant

de mesurer

avec une

grande

sensibilité les 3

composantes

d’un

champ magnétique.

Je tiens à remercier vivement C.

Cohen-Tannoudji

pour ses conseils et les nombreuses discussions que

nous avons eues au

sujet

de cet article.

(11)

Appendice.

- Effet des termes non séculaires dans la résonance

paramétrique

en

champ

nul. - Le mou-

vement

de nn’8 >/p(n)

est

identique

à celui de la

valeur moyenne K d’un

spin

« nu » dans une

expérience

de

résonance

paramétrique induite

par les

champs

Jc1

cos Qt

(parallèle

à

Oy)

et

H,

avec un pompage défini par

eXs/Tp.

Nous nous

contenterons

de calculer les corrections d’ordre 1 en

r/03A9

et

yH/03A9 qu’il

faut

apporter

à la

solution

K(o)

calculée pour

F, yH « Q,

du fait que cette condition n’est pas exactement réalisée. Le calcul

peut

être fait soit en traitant

quantiquement

le 2e

champ

de

RF,

soit en le traitant

classiquement.

Nous ne donnons ici que cette dernière méthode.

K+ = KZ + iKx

et

Ky

sont déterminés par le sys- tème

d’équations intégrales

suivant

(voir

par

exemple l’appendice

de la référence

6).

D’après le § III,

30

K(O)

est solution de

(Ap. 1) lorsqu’on néglige

dans

l’intégration

des seconds membres tous les termes modulés aux

fréquences pQ.

Ils donnent en effet des termes de l’ordre de

1/03A9.

Ces termes, calculés à

partir

de

K(O)

sont

précisé-

ment la correction à l’ordre

1, K(l). L’intégration

n’est pas difficile et on

obtient,

en

ne gardant partout

que les termes d’ordre 1 en

r/D

et

yH/03A9

En

regroupant

les termes :

Ci

et

C2

ne contiennent que des modulations

impai-

res ;

N1

et

N2

que des modulations

paires.

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