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Etude par la r. m. n., entre - 30 °c et + 20 °c, du mouvement de rotation des molécules d'eau adsorbées par l'edingtonite naturelle

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00206446

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206446

Submitted on 1 Jan 1966

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Etude par la r. m. n., entre - 30 °c et + 20 °c, du mouvement de rotation des molécules d’eau adsorbées

par l’edingtonite naturelle

J.P. Cohen-Addad, M. Chelouche

To cite this version:

J.P. Cohen-Addad, M. Chelouche. Etude par la r. m. n., entre - 30 °c et + 20 °c, du mouvement

de rotation des molécules d’eau adsorbées par l’edingtonite naturelle. Journal de Physique, 1966, 27

(9-10), pp.570-578. �10.1051/jphys:01966002709-10057000�. �jpa-00206446�

(2)

ÉTUDE PAR LA R. M. N., ENTRE - 30 °C ET + 20 °C,

DU MOUVEMENT DE ROTATION DES

MOLÉCULES

D’EAU

ADSORBÉES

PAR L’EDINGTONITE NATURELLE

Par J. P.

COHEN-ADDAD,

et M.

CHELOUCHE,

Laboratoire de

Spectroscopie physique,

associé au

C. N. R. S.,

Institut

Fourier,

Grenoble.

Résumé. 2014 Le

présent

travail est une étude par la R. M.

N.,

entre 2014 30 °C et + 20

°C,

du mouvement des molécules d’eau adsorbées par

l’edingtonite.

Les

expériences,

réalisées

avec un monocristal

naturel,

montrent que les molécules subissent dans leurs sites un mouve-

ment de rotation

anisotrope

caractérisé par une

énergie

d’activation de

0,19

eV et un temps

de corrélation de 10-6 à 10-7 s à + 20 °C.

Abstract. 2014 The present work is a

study by

N. M. R.

pulse technique

of the motion of

water molecules adsorbed

by edingtonite,

as a function of temperature, between 2014 30 °C and + 20 °C. The

experiments

have been conducted with a natural

single crystal.

The

model for the

motion,

derived from this

study

is the

following :

water molecules are located

on sites and

undergo anisotropic

hindered rotation which

depends

on the symmetry of the

crystalline

electric field.

Approximate

values for the activation energy and the correlation time associated with this motion are

respectively 0,19

eV and 10-6 s, 10-7 s

(+

20

°C).

PIIYSIQUE 27, 1966,

Introduction. - Les nombreuses

expériences

rela-

tives à la

phase adsorbée,

réalisées

pendant

la pre- mière moitié de ce

siècle,

ont eu

principalement

pour

objet

la détermination des

propriétés thermody- namiques

de cette

phase quasi

bidimensionnelle.

L’interprétation

de ces

propriétés

nécessite le calcul

de la fonction de

partition permettant

de décrire l’état

adsorbé ;

son évaluation fait

appel

aux mé-

thodes de calculs

statistiques

utilisés dans la réso-

lution des

problèmes

ordre-désordre et dans la théorie des

liquides [1]

à

[11]. Depuis quelques années,

on s’intéresse aux aspects

microscopiques

de

l’adsorption :

la détermination des modes de

liaison,

la mise en évidence des

perturbations

appor- tées par ce

phénomène

au

support

adsorbant

(réar- rangement

des atomes en

surface)

et à l’édifice molé- culaire adsorbé

(modification

de la densité électro-

nique).

Ces études sont liées à

d’importantes appli-

cations

pratiques : l’adsorption

en surface

joue

un

rôle déterminant dans les processus de

changement

de

phase

et la

catalyse

des réactions

chimiques ; l’adsorption

en volume - à l’intérieur des subtances cristallines - est mise à

profit

pour trier à l’échelle

microscopique

les molécules selon la

forme,

l’encom-

brement

stérique

et la distribution interne de

charge.

Les mouvements moléculaires

(ou atomiques)

au

sein de la

phase adsorbée, dépendent

fortement des

modes de liaison et des

propriétés

de la surface

adsorbante ;

leur étude

présente

donc un

grand

intérêt.

Lorsque

la surface du

support

considéré

pré-

sente une faible

hétérogénéité énergétique

des sites

d’adsorption,

il est

possible d’obtenir,

à

partir

des

propriétés thermodynamiques,

des informations sur

les mouvements de

translation,

de rotation et de

vibration des molécules adsorbées.

Lorsque

les sites

d’adsorption

sont

énergétiquement

très

hétérogènes,

il n’existe pas actuellement de théorie permet-

tant de relier les

propriétés thermodynamiques

aux

propriétés microscopiques.

Dans les deux cas, et notamment dans le

second,

il

importe

de mettre en

évidence par d’autres

techniques

les mouvements

moléculaires. Pour les mouvements ayant des temps

caractéristiques compris

entre 10-1 et 10-1° s, la

R. M. N. se

prête

tout

particulièrement

à cette

étude,

à condition que le nombre de

spins

par unité de volume soit suiisamment

important (1019 spins

par

cm3) [12]

à

[17].

L’utilisation de monocristaux de zéolites permet de lever cette dernière restric- tion. Ces

composés présentent

de nombreuses cavités communicantes dont les dimensions

microscopiques préservent

les

propriétés d’adsorption

des molécules

ou des atomes

qu’elles contiennent, [18]

à

[20].

Dans le

présent travail,

nous nous proposons de mettre en évidence par la R. M. N. entre - 30 ~C

et

+

20

OC,

les mouvements des molécules d’eau adsorbées réversiblement par une zéolite naturelle et

monocristalline :

l’edingtonite.

Les

expériences

anté-

rieures à notre travail ont

permis

d’établir les

isothermes et de mesurer les chaleurs

d’adsorption

de l’eau entre

+ 10

OC et 400

OC ;

l’étude de la

diffraction des rayons X permet de

prévoir (avec

une faible

précision),

les

positions

des molécules

d’eau dans le cristal.

Cependant,

aucune indication

n’avait été obtenue sur leurs mouvements éventuels à des

températures

inférieures ou

égales

à + 20 oC et-

sur leurs interactions mutuelles.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01966002709-10057000

(3)

571

I. Structure cristalline et

propriétés d’adsorption.

-

l’Edingtonite

a pour formule

chimique

idéale :

Ba

A12S’3010, 4H20.

Pour les

expériences,

nous avons

utilisé un monocristal naturel. La structure cris- talline

appartient

au groupe

d’espace P421 m (a

=

9,6 A

et c =

6,54 A) ;

elle est bâtie à

partir

de tétraèdres

A104

et

Si04

assemblés par le sommet

et formant un édifice élémentaire à

cinq tétraèdres ;

la

juxtaposition

de ces

édifices,

illustrée par la

figure 1,

constitue le

squelette cristallin ;

on y

remarque un ensemble de canaux

parallèles

à l’axe C, de diamètre effectif de l’ordre de

3,5 1~,,

dont les

sections ont sensiblement la forme d’un

losange ;

il existe

également

des canaux

perpendiculaires

aux

premiers

et

plus larges ;

sur la

figure

1 sont

portées

les

positions

des cations

échangeables

Ba2+

qui

assurent la neutralité

électrique

du cristal et

celles,

assez

imprécises,

des molécules d’eau. Il y a au

maximum huit molécules par maille

élémentaire,

occupant deux sites

4e,

notés

Aql

et déter-

Fie. 1. - La maille élémentaire de

l’edingtonite projetée

le

long

de l’axe z ;

les cotes des atomes au-dessus de la base de la maille sont en

A (d’après

la référence

[21]).

minés avec une faible

précision [21], [22]. (A

la

pré-

cision des mesures, on

pourrait également

localiser

les molécules sur un site à huit

positions.)

Les isothermes

d’adsorption

de l’eau établies par M. H.

Hey,

entre

+ 10

OC et

+400

°C permettent de calculer une chaleur

isostérique

qat

élevée, égale

à

0,7

eV par molécule

[23], [24].

En tenant compte, de la

précision

des mesuros, on ne décèle pas de variation notable de la

quantité

qat

lorsque

la

teneur en eau passe de 8 molécules à

2,4

molécules

par maille. Ce résultat

indique

des sites

d’adsorption énergétiquement homogènes

et l’absence

d’impor-

tants effets

coopératifs

ou bien la

présence

d’effets

coopératifs

et de sites

hétérogènes.

II. Les résultats

expérimentaux.

- Les

expé- riences,

réalisées sous irradiation haute

fréquence

permanente à faible

puissance

ou en

régime

transi-

toire

(précession

libre de

l’aimantation),

à l’aide de

dispositifs expérimentaux

décrits dans la réfé-

rence

[25],

consistent en la détermination des varia- tions des temps de relaxation

spin-spin T2

et

spin-

réseau

TIen

fonction de la

température,

de la fré-

quence de

Larmor,

de l’orientation du cristal et de

sa teneur en eau.

L’orientation du cristal par

rapport

au

champ magnétique

constant

Ho

est

repérée

par les trois

angles

d’Euler a,

~3,

y définissant les rotations

qui

appliquent

le trièdre

Oabc,

lié aux axes

cristallins,

(4)

sur le trièdre OXYZ lié au

champ Ho

choisi comme

axe de

quantification

du moment

cinétique

p.

918).

Dans la

première

série

d’expériences,

les

angles

d’Euler ont pour valeurs : a

==== Tu/2

=== y et

~

= 1]; ~e cha

Ho

reste dans le

plan

bOc et

fait avec 03

l’angle variable -1 ;

dans la seconde

série,

les

angles

d’Euler ont les valeurs oc = - n

+ ç,

~3 = - 7c f2

= - y : le

champ Ho

reste dans le

plan

aOb et faite avec Oa

l’angle

variable

~.

1o LES ÉVOLUTIONS ANGULAINES. - Le spectre de

résonance

magnétique

du

système

des protons

pré-

sente deux raies bien résolues. Ce doublet fut mis en

évidence pour la

première

fois par P. Ducros et

X. Paré

qui

ont montré que l’écart des deux raies ne

dépend

que de

l’angle q ;

son évolution en fonction

de cet

angle

est convenablement décrite par une loi de la forme

[18], [19] :

La

figure

2 illustre

l’évolution,

en fonction de la

température

entre - 30 ~C et

+ 20,DC,

de l’écart aw

que nous avons mesuré comme une

fréquence

de

battement,

à

partir

du

signal

de

précession

libre de

l’aimantation.

FIG. 2. - Variations de l’écart Lloo en fonction de la

température

pour -1 = 0

(courbe supérieure)

et

~-~I2.

Les évolutions du temps

T2

avec les

angles ~

et -1

présentent

toutes deux une

périodicité de n/2 ( fig. 3).

Les évolutions du temps

Tl

en fonction

de ~

et l

présentent respectivement

une

périodicité de 7T/2

et 7T

(fi g. 4).

On notera les

grandes amplitudes

des variations des temps

T 1

et

T 2.

ÉVOLUTIONS

AVEC LA TEMPÉRATURE FT LA

FRÉQUENCE. - Les temps de relaxation

.T2

ont été

mesurés en effectuant des

expériences

de

précession

libre de

l’aimantation,

à

10, 14,

26 et 34 MHz entre

- 30 °C et

+

20

°C ;

à 60

MHz,

entre -100 °C

et + 20

°C,

le temps

T2

était déduit de la

largeur pointe

à

pointe

de la dérivée du

signal d’adsorption

FIG. 3. - Variations de

T2

à + 20 ~C et à 26 MHz :

a)

avec

b)

avec

l’angle ~.

FIG. 4. - Variations de

Ti

à + 20 ~C et à 26 MHz :

a)

avec

l’angle 7) ; b)

avec

l’angle ~.

dont on a vérifié la forme Lorentzienne.

D’après

la

figure 5, T2

est

indépendant

de la

fréquence.

Sur les

figures

6 et 7 sont

portées

les variations du temps

TIen

fonction

respectivement

de la tem-

pérature

et de la

fréquence.

Entre

Tl

et

T 2

existe un facteur

égal

à 10 environ.

Pendant les

expériences,

l’échantillon était main-

tenu dans un

cylindre

en téflon

soigneusement

scellé et de volume interne très peu différent du volume du monocristal.

3~

ÉTUDE

DU SPECTRE DE RÉSONANCE EN FONC- TION DE LA TENEUR EN EAU. - Enfermé dans une

enceinte étanche reliée à une pompe à

vide,

le

cristal a subi une

déshydratation progressive

pen-

dant

laquelle

on

enregistrait

à des intervalles de temps

réguliers

le spectre de résonance des

spins

des

protons. En quatorze heures de pompage, l’intensité du

signal

était divisée par

trois ;

elle est devenue

(5)

573

FIG. 5. - Variations de

Tl

avec la

température

et la

fréquence (+ : à 32 MHz ; A : à 26 MHz ;

0 : à

14

MHz ;

X : à 10 MHz et a : à 60

MHz).

Pour

r = 0

(courbe inférieure)

et -1 =

FIG . 6. i - Variations de

T2

avec la

température

à 14 MHz

, .n A 1 1 - -

indécelable en

vingt-quatre

heures. La

figure

8

montre que l’écart du doublet demeure constant aux erreurs

expérimentales près (4 %).

Un

enregis-

trement différent a

montré,

mais avec une moins bonne

précision (10 %)

que la

largeur

de raie

demeure

également

constante. En

réhydratant

pro-

gressivement

le

cristal,

on a fait

apparaître

le

signal d’absorption

initial,

FIG. 8. -

Spectres d’absorption

des protons dans

l’edingtonite.

Les spectres a et b

correspondent

respec- tivement à 8 et à

2,5

molécules par maille élémentaire.

III.

Propriétés

du mouvement de rotation aniso-

trope des molécules d’eau.- 110 LES HYPOTHÉSES. -

D’après

la référence

[21],

les molécules d’eau occu-

pent dans la maille élémentaire des sites

déterminésr

connus avec une faible

précision.

L’environnement

magnétique

de l’une de ces molécules est constitué

par les

dipôles magnétiques

appartenant aux protons des molécules

voisines,

aux ions Ba2+

(15 %

de ces

noyaux ont un

spin

non

nul, égal

à

3/2),

aux ions

Si4+ et aux ions

A13+ ;

on peut admettre que les

spins

de ces cations ont des effets

négligeables

sur la

résonance

magnétique

des protons. Une

analyse chimique quantitative, opérée

sur une

petite

frac-

tion du cristal

utilisé,

a révélé l’existence

d’impu-

retés

paramagnétiques (Cu2+, Ni2+,

Mn2+ et

princi- palement Fe3+~

dans la

proportion

de 102 p. p. m. ;

en admettant

qu’un

dixième du nombre total de ces

ions entre dans la

composition

du

squelette,

on peut évaluer à un pour dix mille au

plus

le nombre

d’ions Ba2+

remplacés

par une

impureté paramagné- tique ;

ces

impuretés

sont fixes. Les variations angu- laires

importantes

des temps de relaxation

T 1

et

T Z

montrent que l’interaction des

spins responsable

de

leur relaxation est tensorielle. En omettant,

provi- soirement,

l’effet des ions

paramagnétiques,

nous

admettons que les interaction

dipolaires

intra et

inter-moléculaires des

spins

des protons, notées

Cintra.

et

Jeinter

constituent la contribution à l’éner-

gie

d’interaction du

système

de

spins

la

plus

efficace

pour le processus de relaxation.

Les évolutions avec la

température

des temps de relaxation

T 1

et

T 2,

et l’observation de deux

signaux d’absorption

bien résolus dont l’écart en

fréquence dépend également

de la

température,

indi- quent la

présence

de mouvements moléculaires.

Nous admettons que la rotation des molécules dans

(6)

574

leurs sites et,

éventuellement,

leur translation de site en

site,

modulent les

énergies dipolaires 3Ci.t,,,

Et

Jeinter.

La valeur observée de l’écart maximum des deux

fréquences

de résonance doit être attribuée à l’éner-

gie

Jeintra

dont on suppose la valeur moyenne non nulle : la rotation est

anisotrope ;

elle est suffi-

samment

rapide

pour permettre l’observation de deux raies ayant nécessairement un

profil

de courbe

de Lorentz

(une

seule raie dans le cas d’un mouve- ment

isotrope).

Les effets des interactions

dipolaires Jeinter

sont inférieurs au dixième de la

largeur

de

raie

observée, puisqu’avec

une

précision

de 10

%,

celle-ci demeure

indépendante

de la teneur en eau

du cristal. Bien

qu’ils

soient

indécelables,

ces effets

ne sont vraisemblablement pas

nuls,

mais nous les

négligerons

par la suite.

(A

des

températures

très

supérieures

à celles que nous avons

considérées,

la

diffusion de site en site peut devenir

rapide

et

plus

commodément

décelable.)

Nous supposons que la diffusion des molécules est trop lente pour que les

impuretés paramagnétiques,

compte tenu de leur faible

concentration,

fassent relaxer

rapidement

l’aimantation

nucléaire ;

la rotation moléculaire est

trop

rapide

pour permettre une diffusion de

spins nucléaires ;

les

spins

des protons voisins des

spins électroniques

ont une

fréquence

de résonance très différente de la

fréquence

moyenne et ne sont pas observés.

En

résumé,

on admettra que, dans leurs

sites,

les

molécules d’eau sont soumises à un mouvement de rotation

anisotrope

conditionnée par la

symétrie

du

champ électrique

cristallin.

L’énergie Rintra,

modulée

par ce mouvement, apporte la contribution la

plus importante

aux processus de relaxation

spin-spin

et

spin-réseau

des

spins

des protons.

L’interprétation qui

suit est basée sur la théorie de la relaxation dans les

liquides

et sur l’ensemble des

hypothèses

for-

mulées dont on tentera,

aussi,

de

justifier

la cohé-

rence.

20 LA RELAXATION DANS UN LIQUIDE ANISOTROPE.

- Dans la théorie de la relaxation dans les

liquides,

on suppose habituellement que, par suite du mouve- ment

isotrope

de la

molécule,

la valeur moyenne

Cintra

est nulle. Dans le cas

présent

cette expres- sion n’est pas nulle

apparaît

un

déplacement

des

niveaux

d’énergie,

effet du

premier

ordre. L’addi-

tion à

l’énergie

Zeeman d’une

petite perturbation

donne naissance à deux

fréquences

de

résonance ; lorsque

leur différence est

grande,

les

règles

de sélec-

tion introduites par

l’approximation

séculaire

doivent être

modifiées ; lorsque

cette différence est

petite,

les termes

correspondants

font évoluer lente-

ment le

système

dans le référentiel tournant. Par un

traitement de

perturbation

au

prernier ordre,

on

montre que

l’équation

d’évolution de la matrice densité décrivant le

système

de

spins

n’est pas modi- fiée

lorsque

la

période

de battement des deux fré-

quences est très

longue

par rapport au temps t d’observation

[27].

En

particulier,

pour les deux

spins 1/2

appartenant à une molécule

d’eau,

on peut écrire

[28] :

Le vecteur

proton-proton

intramoléculaire a les coordonnées

angulaires 0(t),

et r dans le

trièdre

OXYZ,

et

0(t) , cp(t)

et r dans le trièdre Oabc.

Les densités

spectrales Jo, J1

et

J2

sont

respecti-

vement les transformés de Fourier des fonctions de corrélation

K1(i)

et calculées dans le

référentiel OXYZ lié au

champ Ho :

elles

dépendent

de l’orientation relative des trièdres OXYZ et Oabc.

30 L’ANISOTROPIE DU MOUVEMENT. - Le Calcul des fonctions nécessite d’établir une loi de

probabilités

des fonctions aléatoires

0(t)

et

~(t) .

..

Soit

R(«, ~, y)

la rotation

qui applique

le trièdre

Oabc sur le trièdre

OXYZ ;

il est commode de faire subir cette transformation aux fonctions de corré- lation

plutôt qu’à

la loi de

probabilité

dont

l’expres-

sion

précise

demeure inconnue. Les fonctions

K1( ’t’)

se calculent à l’aide des matrices de rotation

~, y)

pour J =

2 ;

on obtient ainsi :

est une fonction de corrélation définie dans le trièdre Oabc. Parmi les fonctions

km’.n’

introduites dans

l’expression (3),

les résultats

expérimentaux

permettent

d’en éliminer un certain nombre.

a)

Les évolutions de

Tl

et

T ~

avec

~.

- Les

angles

d’Euler ont les valeurs

En comparant la

périodicité égale

à

7t /2,

des varia-

tions

expérimentales

des temps

T 1

et

T~

à celle de

l’expression (2),

on constate que toutes les fonc- tions doivent être nulles à

l’exception

de

ko,o(,r)

(7)

575

On obtient

ainsi pour l’expression :

et pour une

expression

semblable. Les fonc-

tions

¡m.,.

sont les transformées de Fourier des fonc- tions

b)

Les évolutions de

Tl

et

T 2

avec YJ. - Les

angles

d’Euler ont les valeurs oc =

7t /2, ~

= y = -

7r/2.

En utilisant les quatre fonctions

km,n

non

nulles,

on

obtient pour

1 jT 1

et

respectivement

les for-

mules suivantes :

et : ·

Elles

présentent

une

périodicité

de 7t et des

extrema pour q =

(k entier) quelles

que soient les

expressions

des densités

spectrales.

Il est inté-

ressant de remarquer

qu’il

est

impossible d’ajuster

simultanément les

expressions (6)

et

(7)

aux courbes

expérimentales (fig. 3)

et

(fig. 4a)

dans

l’hypothèse

d’une interaction

dipolaire responsable,

à la

fois,

des relaxations

spin-spin

et

spin-réseau

si l’on ne

tient pas compte de

l’indépendance

vis-à-vis de la

fréquence

au temps

T2

entre 10 MHz et 60 MHz.

Cette

propriété

montre que la composante à la fré- quence

nulle,

des fonctions de

corrélation,

apporte la contribution la

plus importante

à la

largeur

de

raie,

le temps de corrélation caractérisant le mouvement étant

long

par rapport à la

période

de Larmor. En

négligeant l’élargissement

non

adiabatique,

les

expressions (6)

et

(7)

sont

compatibles

avec les résul-

tats

expérimentaux.

On peut écrire :

Il suffit

d’ajuster l’expression (8)

à la courbe

( fig. 3) ;

en

imposant

un minimum pour q =

7t /4,

on

obtient une relation entre les densités

spectrales

à la

fréquence

nulle :

ce

qui

donne :

A la

précision

des mesures, les rapports des extrêma des courbes

1 2 (r) paraissent

indé-

-F2 T2

pendants

de la

température :

nous supposons que pour la

fréquence zéro,

les densités

spectrales

ne

diffèrent

approximativement

que par un coefficients

constant :

(8)

Finalement :

et : w

Bien que leurs valeurs soient entachées d’une incer- titude assez

grande,

les coefficients a, b et c mesurent

l’écart à

l’isotropie

de la diffusion rotationnelle des molécules

(pour

un mouvement

isotrope,

les coeffi- cients b et c sont

égaux

à 1 et a est

nul, quelle

que soit la

fréquence

En conclusion de ce

paragraphe,

nous constatons

que

l’anisotropie

de la rotation moléculaire est

illustrée par la

présence

de la fonction de corré- lation

~C2,-2(T~ et

de relations de

proportionnalité

entre les densités

spectrales

pour la

fréquence nulle,

différentes de celles que l’on calcule pour un mouve-

ment

isotrope.

40 LE TEMPS DE CORRÉLATION. -

D’après

la

figure 5,

l’évolution du temps

~’2

avec la

tempéra-

ture absolue T peut être décrite par la fonction

exponentielle A

E =

0,19 eV,

k est la

constante de

Boltzmann,

A est une constante.

D’après

la formule

(10),

la

dépendance

vis-à-vis de

la

température provient

de la

fonction j2(0)

que l’on conviendra d’écrire sous la forme :

C est une constante

dépendant

de la loi de diffusion

rotationnelle des molécules d’eau et Te est le temps de corrélation

qui

caractérise ce mouvement.

La limite

supérieure

étant

approximativement égale

à l’inverse de

l’énergie

d’interaction

dipolaire- exprimée

en unités de

fréquence (10-b s),

on peut

également

fixer une borne inférieure aux valeurs du temps de

corrélation

Te à

partir

de la relation wo Te » 1 que l’on a

supposée

satisfaite pour

négli-

ger

l’élargissement

non

adiabatique ;

évaluée pour la

fréquence

la

plus faible,

on obtient

l’inégalité :

En reliant

l’énergie

E et le temps Te par la for- mule usuelle

[29] :

on

peut

fixer une borne inférieure à la valeur de o

qui correspond pratiquement

à une

période

de rota-

tion moléculaire :

’t’ 0» 10-11 s.

Enfin,

à

partir

de la valeur

expérimentale

du

temps de relaxation

T 2

pour q = 0 et T = 293

°K,

on montre que la constante C est au

plus égale

à 1.

Les constantes

E,

To

et Q

ayant été déterminées de

façon indépendante,

l’ordre de

grandeur

de la

valeur limite obtenue pour la constante C est satis- faisant.

Ainsi, l’interprétation

de la relaxation

spin-spin

par une lente modulation de l’interaction

dipolaire

intra moléculaire donne des ordres de

grandeur

raisonnables pour tous les

paramètres ;

la rotation

moléculaire

anisotrope,

caractérisée par un temps de corrélation de 10-g ou 10-~ s, à la

température ambiante, plus long

que dans l’eau pure

(10-11 s), présente

une

énergie

d’activation

égale à 0,19

eV.

~J~ LE PROCESSUS DE DIFFUSION : t DISCUSSION QUALITATIVE. ~-

L’interprétation

des résultats

expé-

rimentaux relatifs au temps

T2

n’a pas nécessité la

description précise

du mouvement moléculaire :

l’approximation i2(o)

=

Clic

est en

général

satis-

faisante. Pour

interpréter

les résultats relatifs au

temps

T’],

il faut

exprimer

les densités

spectrales

donc connaître la

probabilité K(80, 0,

cp,

t)

pour que le vecteur H - H

possède

l’orien-

tation définie par les

angles

8 et ç à l’instant t sachant

qu’il

avait l’orientation

80, yo à

l’instant

initial.

Lorsque t

tend vers

l’infini,

on obtient la loi de

probabilité a priori P(6, cp)

d’orientation du vecteur H - H. Celle-ci est

responsable

du doublet

observé dont on connaît la variation de l’écart en

fréquence

en fonction de la

température

et de

l’angle

~. Cette loi d’orientation P est nécessai-

rement

anisotrope ; d’après

la formule

(1),

dans son

développement

en fonction des

harmoniques sphé- riques

les coefficients

k2

sont nuls à

l’exception

d’un seul

kg [18J..

En

négligeant

les mouvements internes de la molécule

d’eau,

son mouvement de rotation

dépend

de trois

degrés

de liberté. Les interactions

dipolaire

et

quadrupolaire électriques

avec le

champ

cristallin

et son

gradient

conditionnent ce mouvement. Celles- ci

pourraient suggérer

de décrire le mouvement par de faibles oscillations autour de

positions

moyennes ;

en utilisant les résultats de la théorie du mouvement

Brownien d’une

particule

liée

harmoniquement,

on

montre facilement que les densités

spectrales

cal-

culées sont en désaccord avec les résultats

expéri-

mentaux

[301.

Bien

qu’elle dépende

de trois para- mètres

indépendants,

il est raisonnable

d’admettre,

comme l’a

suggéré

Y.

Ayant [31],

que la diffusion rotationnelle du vecteur H - H peut être décrite par une

équation

de Fokker-Planck

généralisée

ne

faisant intervenir que les

angles

8 et p et dont la solution

P(8, cp)

à

l’équilibre

est une distribution de Boltzmann

dépendant

d’un

potentiel V(8, cp) :

:

-

L’opérateur y agit uniquement

sur les coordon- nées

sphériques

0 et y.

Habituellement,

pour

(9)

577

résoudre

l’équation

de diffusion

isotrope,

on utilise

la base infinie orthonormée des fonctions propres du

Laplacien sphérique :

les

harmoniques sphériques cp) ;

dans le cas

présent,

le

potentiel V(O, p)

ne commutant pas avec

A,

les

opérateurs A +V(O, y)

et A n’ont pas le même

système

de fonctions propres.

Aux nouvelles fonctions propres

0)

corres-

pondent

les valeurs propres

An, négatives

ou

nulles. Dans cette nouvelle

base,

la résolution for- melle de

l’équation

est

possible.

En tenant compte des

expressions (5)

des fonctions de corrélation à calculer et en

exprimant

les fonctions en fonc-

tion des

harmoniques sphériques :

on obtient

l’expression

suivante :

et no,

ko

est le

couple

d’indices

correspondant

à la

valeur propre nulle Le

potentiel V(6, cp)

intervient dans le calcul des coefficients

D,,k,l,m

et

dans celui des

expressions (12).

Tous les indices

m’,

n’ ... sont ainsi

reliés ; lorsque

V =

0,

les relations

s’expriment

à l’aide des indices de

Kronecker ;

dans

le cas

étudié,

seules les relations m’ - n’ =

4,0

conduisent à des fonctions non nulles. Les

amplitudes

des variations

angulaires

des temps

Tl

et

T2

sont

beaucoup

trop

importantes

pour per- mettre le calcul de

l’expression (11)

par un traite-

ment de

perturbation

au

premier

ordre en fonction

de

VIKT (V ~

3kT £i

0,1

eV pour T =

300oK).

Il faut utiliser un modèle de diffusion forte dans

lequel

la molécule peut occuper avec des

probabilités

différentes

plusieurs

sites

répartis

sur une

sphère

de

rayon 1. Un tel modèle faisant intervenir six orien- tations

privilégiées

est étudié dans la référence

[31] ;

il conduit à des fonctions de corrélation

s’exprimant

par des fonctions de Lorentz comme le montre la formule

générale (11),

mais le faible nombre d’orien- tations

utilisées,

pour

simplifier

les

calculs,

conduit

à une

dépendance

en

fréquence

en désaccord avec

les résultats

expérimentaux.

En

résumé,

cette étude

qualitative

montre que la diffusion rotationnelle des molécules d’eau s’effectue dans toutes les directions de

l’espace

mais avec des

probabilités

différentes. Elle montre par

quelles

rela-

tions

mathématiques

intervient la

symétrie

du mou-

vement dans le calcul des densités

spectrales.

Celles-

ci

s’exprimant

par une somme de fonctions de

Lorentz,

on ne peut s’attendre à une loi de variations

simple

du temps

TT

vis-à-vis de la

température

et

de la

fréquence. Enfin,

la valeur élevée de

V 5 0,leV

doit être reliée à la chaleur

isostérique d’adsorption importante (0,7 eV) qui indique

une forte inter- action des molécules avec le

support

adsorbant.

6° INTERACTION DES MOLÉCULES D’EAU. - Les interactions des molécules d’eau

présentent

deux aspects : le

premier

concerne les interactions

magné- tiques

des

spins

des protons dont on a

déjà

discuté

les

effets, supposés faibles ;

le deuxième concerne les interactions

électromagnétiques

des

molécules,

sus-

ceptibles

de modifier leurs propres mouvements. La

désorption partielle

étant étalée sur

plus

de 20 heures

nous supposons que la

cinétique

de ce

phénomène

est conditionnée par la surface du monocristal et

qu’à chaque instant,

la distribution

volumique

des

molécules est uniforme.

L’indépendance

de l’écart

des raies de résonance vis-à-vis de la teneur en eau

lorsque

la concentration passe de 8 molécules par maille à

2,6 environ, s’interprète

en supposant l’absence

d’importants

effets

coopératifs

des molé-

cules d’eau :

l’énergie

de ces dernières dans le

champ

cristallin constitue la contribution la

plus impor-

tante à

l’énergie

totale des molécules d’eau adsor- bées. On peut admettre que ces effets doivent être de l’ordre de

V >~ 0,1

eV pour être décelables. La chaleur

isostérique d’adsorption

étant constante

dans le même domaine de teneur en eau, on en dédit que les sites

d’adsorption

ne

présentent

pas

une très

grande hétérogénéité énergétique.

Ce résul-

tat et l’observation d’un doublet bien résolu ne per- mettent pas d’affirmer que tous les sites sont

équi- valents,

ils

indiquent cependant

que, dans

l’hypo-

thèse de deux sites

4e,

les effets des

champs

cris-

tallins

correspondant

à ces deux groupes diffèrent de 10

%

environ au

plus.

Conclusion. - Pour étudier entre - 30 °C et

+ 20 °C les mouvements des molécules d’eau adsor- bées par

l’Edingtonite,

des

expériences

de R. N.

des

spins

des protons ont été réalisées. En

admettant,

comme le propose la référence

[21]

que les molécules occupent des sites définis à la

température ambiante,

les résultats

expérimentaux

montrent que dans les

sites les molécules sont soumises à un mouvemen t de rotation

anisotrope

caractérisé par un temps de corrélation de 10-s s à 10-7 s à

+ 20 eC

et une-

énergie

d’activation de

0,19

eV. La

plus grande

contribution à

l’énergie

des molécules dans le cristal

provient

de leurs interactions

électromagnétiques

avec le cristal

(supposées d’origines dipolaire

et qua-

drupolaire électriques) ;

la limite inférieure de cette

énergie grossièrement

évaluée à

0,1

eV n’est pas en désaccord avec la chaleur

isostérique

élevée

(0,7 eV)

calculée à

partir

des isothermes

d’adsorption ;

les

molécules adsorbées

présentent

des effets

coopé--

(10)

ratifs faibles

quelle

que soit la teneur en eau. Au- dessous de la

température ambiante,

les molécules

conservent

quelques

de

grés

de

liberté ;

ces résultats

offrent ainsi la

possibilité

d’évaluer de

façon plus précise

les fonctions

thermodynamiques

caracté-

risant l’eau adsorbée par

l’Edingtonite.

Les

expé-

riences réalisées n’ont pas

permis

de mettre en

évidence la diffusion des molécules de site en

site,

ses effets ont été

supposés

faibles.

Enfin,

des

expériences

actuellement en cours, ont pour but d’étudier

l’échange

des protons des molé- cules d’eau adsorbées par la

stilbite,

monocristal semblable à

l’edingtonite.

Cette étude fait inter- venir les

propriétés microscopiques

de la

molécule ;

elle permettra de mettre en évidence les modifi-

cations

apportées

par le

phénomène d’adsorption (champ

cristallin

intense)

à l’édifice moléculaire et notamment à sa durée de

vie, supposée supérieure

à 10-~ s à

+

20

OC,

dans le

présent

travail.

Remerciements. - Nous tenons à remercier le Professeur P. Ducros

qui

a

suggéré d’entreprendre

cette étude. Nous remercions

également

le Docteur A. M.

Bystrom-Asklung (Laboratoire

de Chimie

Géologique

de

Frescati, Stockholm) qui

nous a aima-

blement fourni l’échantillon

d’edingtonite,

et

Mme

Bordeaux, Ingénieur (Laboratoire

de

Physique Générale) qui

a effectué les

dosages chimiques.

Manuscrit reçu le 21 mai 1966

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