• Aucun résultat trouvé

Sur quelques expériences destinées à la démonstration des lois élémentaires de l'optique

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Sur quelques expériences destinées à la démonstration des lois élémentaires de l'optique"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236948

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236948

Submitted on 1 Jan 1874

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Sur quelques expériences destinées à la démonstration des lois élémentaires de l’optique

Terquem, Trannin

To cite this version:

Terquem, Trannin. Sur quelques expériences destinées à la démonstration des lois élémentaires de l’optique. J. Phys. Theor. Appl., 1874, 3 (1), pp.217-221. �10.1051/jphystap:018740030021701�.

�jpa-00236948�

(2)

retouches locales au moyen du

papier

de verre. On

pourrait,

pour

plus

de

rapidité,

mettre des crans aux

points

le chevalet doit

s’arrêter. MM. Chanot et

Chardon,

habiles

luthiers,

construisent de" instruments de ce genre.

SUR QUELQUES EXPÉRIENCES DESTINÉES A LA DÉMONSTRATION

DES LOIS ÉLÉMENTAIRES DE L’OPTIQUE;

PAR MM.

TERQUEM

ET TRANNIN.

Les

expériences qui

servent à démontrer dans les cours, devant

un

grand

nombre d’auditeurs, Il’5 lois fondamentales de la réfrac- tion de la lumière, sont t’tl

général

peu satisfaisantes et peu visibles de loin. Telles sont celles (lue 1 on fait avec lc cercle divisé de

Silbermann,

et cette cuve

horizontale.,

en forme de

demi-cercle,

décrite dans les ouvrages allelnands. lmus avons cherche a rraltscr

ces délonstrations à l’aide

d’appareils très-simples

que

chaque professeur peut

faire lui-mcni( .

Dans ces

expériences, quand

on veut

n’employer

que la lumière

Drummond,

il est dinicile de se procurer un faisceau de rayons pa-

rallèles,

assez intense et trés-étroits. Voici la

disposition

(Hic nous

employons

dans cc

but,

et

qui, appliquée

à la lumière

électrique.

est encore d’une

grande

utilité a cause de i intensité considérable

qu’elle

donne III faisceau lumineux.

Devantia lc’lltillt’ d,’1.. lanterne

Duhoscq,

destinée à rendre

paral-

lèles les ravons émis

par la

chaux inandescente, on

place une

seconde

lentille tres-convolgente il

lleque

la Il lantille d’eclairement du micha,1-

scope solaire ; au fover, IJÙ se forme une

petite image

trés-intense IL Il source lumineuse on

dispose

le

diaphragme

ci ouvertures cir-

variables

puis

a la suite m’c

petite

lentille

achromatique

cunvergente a court

foyer-l’objectif d’une

grosse

lunette de théâtre,

par

exemple,

(h.

déplace

alors lantille instancec "111’ l’innue

.1(’ l’ouverture se liise nett,

t’t’, conditions, Ir t

fusceauq

ouverture

et l’objectif a

une

...",1 section sensiblement ure est

petite

et

cependant

rnsité lumin

considérable ;

il peut être

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018740030021701

(3)

2I8

rendu sensible à l’aide de la

poudre

de

lycopode,

de fumée de tabac

ou de

chlorlydrate d’ammoniaque qu’on répand

sur son passage.

I. - Lois de la

réfraction.

On

prend

un

grand

cristallisoir en verre choisi ou mieux en

cristal;

si les bords ne sont pas

dressés,

on les rode en les frottant

sur un marbre avec du sable et de l’eau. On y

applique

ensuite une

glace qui

recouvre à peu

près

les

trois quarts

de la surface du cristal-

lisoir ;

pour la faire

adhérer et empêcher

les

fuites,

on

interpose

une

légère

couche de cire molle que l’on fait fondre à une douce cha-

leur ;

deux

petites

ficelles maintiennent le tout.

On ferait un

appareil plus

convenable en se servant d’une

portion

de cloche dont les bords seraient bien rodés et que l’on serrerait

entre deux

glaces

reliées ensemble par des

tiges

filetées et munies

d’écrous .

Le cristallisoir est

placé

debout comme

l’indidue

la

fig.

i et

rempli

à moitié d’eau. On

peut,

sur la moitié

supérieure

FEG des

Fig. I.

parois circulaires,

coller extérieurement des bandes de

papier

sé-

parées

par un

intervalle étroit,

et vis-à-vis sur la moitié inférieure

une bande

unique correspondant

à cet

intervalle;

ces bandes sont

divisées de 5 en 5

degrés.

Pour v érifier la loi de la réfraction pour le passage d’un milieu moins

réfringent

dans un milieu

plus réfringent,

on

place l’appareil

sur une

table,

en

contre-bas

de

l’ouv erture

de la

lampe,

et l’on fait

(4)

varier la direction Un :-,() du. faisceau incident obtenu comme il a été dit

plus haut,

à l’aide d’un

prisme rectangle

à réflexion totale. Le faisceau incident SO est rendu visible en introduisait dans la cuve

au -dessus de l’eau tlll peu de fumée de t L- faiseaux .tu réfi il te OR vn rendant l’eau

opalescente

par

quelques

gouttes dl’ teinture de

benjoin.

On

peut

alors déterminer les ingles d’incideur et reaction 1 a l’aide des divisions d(., bandes de

papier

collées sur les

parois

du

cristallisoir.

Pour le passage inverse de la lumière duu milieu

plus

réfi

ingent

dans un autre

qui

l’est

moins,

on élève la cuve sur un support . de manière à la

placer

notablement au-dessus du faisceau

parallèle

horizontal sortant de la

lampe,

et l’on dirige celui-ci de bas en haut

et

obliquement à

l’aide du même

prisme rectangle.

On arrive ainsi facilemcnt à rendre visiblc la réflcxion totale et à faire voir que le faisceau réfracte dans l’air sc colore cm rouge un peu

avant que cette réflexion n’ait lieu. On peut faire constater en outre que la réeflxion

partiellc

auginente continuellement a

partir

de l’in-

cidence

normale,

et que la réflexion totale arrive

progressivement

et non

instantaiiéineiit,

comme 1 1 laisseraient t

supposer les

explica-

tions

incomplètes

donnéeb dam la

plupart

des ouvrages de

Physique.

II.

- Réflexion

totale.

L’appareil précédent permet déjà

de démontrer comment se pro- duit 1(.

phénomène

de la réflexion totale; voici une deuxième t

expé-

riemcc

qui

le met mieux en évidence. On

prend

deux lames de

glace rectangulaires, ayant

à peu

près

15 centimètres sur 7, que l’on maintient

éloignées

l’une de l’autre de 1 2 centimètre environ. par des bandes de

liège

ou de verre collées sur les bords. On obtient ainsi une cuve peu

épaisse ;

dans le cas l’on se sert de

liége,

on

rend 1 cuve étanche en coulant de 1 a

paraffine

le

long

des bandes

Uig. 2.).

Les lames de

glace

sont fixées par le haut à un bouchon traversé par une

tige

de vcrrc

qui

sert à soutenir la cuve, à l’aide d’un support ordinaire

à potence.

l’. tout en permettant de faire tourner

tout

1 appareil

autour de l’axe de cette

tige.

Cette cuve est

plongée

dans uue autre

beaucoup plus grande, à

parois parallèles,

un

aquarium.

par

exemple.

contenant de l’eau en

(5)

220

quantité

telle que ce

liquide

ne

puisse

pas

pénétrer

dans la

petite

cuve.

On fait converger la lumière émise par la

lampe

Drummond à

l’aide d’une

grande

lentille

cylindrique

à court

fover,

sur une fente

rectangulaire étroite ;

derrière celle-ci une lentille

achromatique

à

court

foyer,

soit celle

qui

servait dans

l’expérience précédente,

soit

un

objectif

de

photographie,

envoie sur un écran

l’image agrandie

et

très-brillantede

la fente. Le faisceau traverse la

grande

cuve

remplie

d’eau à la hauteur où est

plongée

la

petite

cuve à

parois

de

glace.

On verse dans celle-ci un peu d’eau

légèrement

teintée en rouge par de la fuclisine. Si l’on incline alors cette cuve sur le faisceau

incident,

en faisant tourner la

tige

de verre, on voit

l’image projetée

se diviser en trois

parties :

la

partie supérieure

AB

( fig. 3)

corres-

Fig. 2. Fiû. 3.

pondant

à la lumière

passant

au-dessus de la

petite

cuve, et la

partie

inférieure colorée CD à la lumière

qui

a traversé le

liquide

rouge,

restent immobiles. La

partie BC,

au

contraire, correspondant

au

faisceau

qui

a traversé l’air renfermé dans la cuve, se trouve déviée.

Si l’on tourne

davantage l’appareil, l’image correspondant

à la

partie

BC se colore d’abord en rouge avant de

disparaître complé-

tement,

quand

la réflexion totale se

produit

sur la face

postérieure

de la

première

lame de verre. On

peut

suivre la trace des faisceaux dans la

grande

cuve et recevoir sur un écran le faisceau réfléchi

totale ment.

(6)

III. 2013 Production dit

phénomene de mirage.

Il semble très-difficile de

reprodure

artificiellement le

p1B(:no-

mène de la réllcxion totale a la surface lit’

séparation

de deux ou-

ches gazeuses

Inégalement rhaudes.

et encore

plus

de le faire voir rn

projectiou.

Voici comment nous réalisons facilement cette

rBpe- rience.

On

place

sur la lanterne

Duboseq

le

diaphragme

.1 tente

étroite f (fig. 4),

que l’on met horizontal ; une lentille LL’ achre-

Hs. 34.

matique,

de

4o

centimètres environ de

foyer,

donne une

image

de

cette

fente,

sur un écran

placé il 7

ou 8 mètres. Tout contre la len-

tille,

on

dispose

une

plaque

de tole

rectangulaire AB, ayant

à peu

près

60 centimètres de

longueur

sur 13 centimètres de

largeur, légèrement inclinée,

à une hauteur telle, que la moitié iinférieure du faisceau lumineux sortant dr la lentille rencontre cette

plaque

on chauffe cette dernière avec un ou deux réchauds a gaz; les rayons

qui

traversent le liaut de la

lentille,

m ! rencontrant pas les couches d’air

cllaud,

vont former sur l’écran

l’image immobile

«t d il!’1 te de

la

fente;

les autres rayons, au

contraire,

tombent sur les couches d’air

cliaud, s’y

réfléciiisseiit totalement et forment sur

l’écran,

a

10 ou 15 centimètres au-dessus de la

premiere,

une nouvelle

image

de la fente. Cette

image

estdans un état d

agitation

continuelle

qui

tient au mouvement de la couche d’air cliaud; elle

disparaît quand,

en

agitant

l’air au-dessus dr la

plaque,

on fait

partir

la couche

échauffée,

mais elle

reparait quelque temps après;

la uxité de l’i-

mage directe forme un contraste

frappant

avec la mobilité de

1 image

dUt’.1 1 j reflexion t.,! de.

(A

Références

Documents relatifs

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation ( http://www.numdam.org/conditions )..

En effet, on peut toujours parvenir à une équation renfermant la relation entre l'abscisse et ce nombre ; à chaque valeur de l'abscisse ne correspondent que m de ces nombres, donc

Soit une ligne plane du degré m et une droite située dans son plan; d'un point P pris sur la droite, on peut concevoir qu'on ait mené m(m— 1) tangentes à la ligne de degré m ; soit

Cela posé , cherchons quel doit être le lieu des divers points P qui rendent constante l’aire k2 du triangle qui a ses sommets aux pieds des trois

BO etCO sont deux rayons vecteurs ; donc cette normale n’est autre que la droite OP suivant laquelle le plan AOa rencontre le plan BOC , la- quelle doit ainsi

A cet effet il est nécessaire de commencer par établir les équations propres à représenter l'état d ' u n fluide enfermé entre deux murs pa- rallèles, et dans lequel se

Cela posé, considérons l'angle sous lequel se coupent en M le cercle de Villarceau et le parallèle du tore. La tangente au cercle de Villarceau est MT, per- pendiculaire à AM dans

Les cercles O, O' se transforment en eux-mêmes et leur tangente intérieure SL devient un cercle passant par P, d'après ce qui précède, et par M, qui est aussi le milieu de BC. Ce