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Submitted on 1 Jan 1874
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Sur quelques expériences destinées à la démonstration des lois élémentaires de l’optique
Terquem, Trannin
To cite this version:
Terquem, Trannin. Sur quelques expériences destinées à la démonstration des lois élémentaires de l’optique. J. Phys. Theor. Appl., 1874, 3 (1), pp.217-221. �10.1051/jphystap:018740030021701�.
�jpa-00236948�
retouches locales au moyen du
papier
de verre. Onpourrait,
pourplus
derapidité,
mettre des crans auxpoints
où le chevalet doits’arrêter. MM. Chanot et
Chardon,
habilesluthiers,
construisent de" instruments de ce genre.SUR QUELQUES EXPÉRIENCES DESTINÉES A LA DÉMONSTRATION
DES LOIS ÉLÉMENTAIRES DE L’OPTIQUE;
PAR MM.
TERQUEM
ET TRANNIN.Les
expériences qui
servent à démontrer dans les cours, devantun
grand
nombre d’auditeurs, Il’5 lois fondamentales de la réfrac- tion de la lumière, sont t’tlgénéral
peu satisfaisantes et peu visibles de loin. Telles sont celles (lue 1 on fait avec lc cercle divisé deSilbermann,
et cette cuvehorizontale.,
en forme dedemi-cercle,
décrite dans les ouvrages allelnands. lmus avons cherche a rraltscr
ces délonstrations à l’aide
d’appareils très-simples
quechaque professeur peut
faire lui-mcni( .Dans ces
expériences, quand
on veutn’employer
que la lumièreDrummond,
il est dinicile de se procurer un faisceau de rayons pa-rallèles,
assez intense et trés-étroits. Voici ladisposition
(Hic nousemployons
dans ccbut,
etqui, appliquée
à la lumièreélectrique.
est encore d’une
grande
utilité a cause de i intensité considérablequ’elle
donne III faisceau lumineux.Devantia lc’lltillt’ d,’1.. lanterne
Duhoscq,
destinée à rendreparal-
lèles les ravons émis
par la
chaux inandescente, onplace une
secondelentille tres-convolgente il
lleque
la Il lantille d’eclairement du micha,1-scope solaire ; au fover, IJÙ se forme une
petite image
trés-intense IL Il source lumineuse ondispose
lediaphragme
ci ouvertures cir-variables
puis
a la suite m’cpetite
lentilleachromatique
cunvergente a court
foyer-l’objectif d’une
grosselunette de théâtre,
par
exemple,
(h.déplace
alors lantille instancec "111’ l’innue.1(’ l’ouverture se liise nett,
t’t’, conditions, Ir t
fusceauq
ouvertureet l’objectif a
une...",1 section sensiblement ’ ure est
petite
etcependant
rnsité lumin
considérable ;
il peut êtreArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018740030021701
2I8
rendu sensible à l’aide de la
poudre
delycopode,
de fumée de tabacou de
chlorlydrate d’ammoniaque qu’on répand
sur son passage.I. - Lois de la
réfraction.
On
prend
ungrand
cristallisoir en verre choisi ou mieux encristal;
si les bords ne sont pasdressés,
on les rode en les frottantsur un marbre avec du sable et de l’eau. On y
applique
ensuite uneglace qui
recouvre à peuprès
lestrois quarts
de la surface du cristal-lisoir ;
pour la faireadhérer et empêcher
lesfuites,
oninterpose
unelégère
couche de cire molle que l’on fait fondre à une douce cha-leur ;
deuxpetites
ficelles maintiennent le tout.On ferait un
appareil plus
convenable en se servant d’uneportion
de cloche dont les bords seraient bien rodés et que l’on serrerait
entre deux
glaces
reliées ensemble par destiges
filetées et muniesd’écrous .
Le cristallisoir est
placé
debout commel’indidue
lafig.
i etrempli
à moitié d’eau. Onpeut,
sur la moitiésupérieure
FEG desFig. I.
parois circulaires,
coller extérieurement des bandes depapier
sé-parées
par unintervalle étroit,
et vis-à-vis sur la moitié inférieureune bande
unique correspondant
à cetintervalle;
ces bandes sontdivisées de 5 en 5
degrés.
Pour v érifier la loi de la réfraction pour le passage d’un milieu moins
réfringent
dans un milieuplus réfringent,
onplace l’appareil
sur une
table,
encontre-bas
del’ouv erture
de lalampe,
et l’on faitvarier la direction Un :-,() du. faisceau incident obtenu comme il a été dit
plus haut,
à l’aide d’unprisme rectangle
à réflexion totale. Le faisceau incident SO est rendu visible en introduisait dans la cuveau -dessus de l’eau tlll peu de fumée de t L- faiseaux .tu réfi il te OR vn rendant l’eau
opalescente
parquelques
gouttes dl’ teinture debenjoin.
On
peut
alors déterminer les ingles d’incideur et reaction 1 a l’aide des divisions d(., bandes depapier
collées sur lesparois
ducristallisoir.
Pour le passage inverse de la lumière duu milieu
plus
réfiingent
dans un autre
qui
l’estmoins,
on élève la cuve sur un support . de manière à laplacer
notablement au-dessus du faisceauparallèle
horizontal sortant de la
lampe,
et l’on dirige celui-ci de bas en hautet
obliquement à
l’aide du mêmeprisme rectangle.
On arrive ainsi facilemcnt à rendre visiblc la réflcxion totale et à faire voir que le faisceau réfracte dans l’air sc colore cm rouge un peu
avant que cette réflexion n’ait lieu. On peut faire constater en outre que la réeflxion
partiellc
auginente continuellement apartir
de l’in-cidence
normale,
et que la réflexion totale arriveprogressivement
et non
instantaiiéineiit,
comme 1 1 laisseraient tsupposer les
explica-
tions
incomplètes
donnéeb dam laplupart
des ouvrages dePhysique.
II.
- Réflexion
totale.L’appareil précédent permet déjà
de démontrer comment se pro- duit 1(.phénomène
de la réflexion totale; voici une deuxième texpé-
riemcc
qui
le met mieux en évidence. Onprend
deux lames deglace rectangulaires, ayant
à peuprès
15 centimètres sur 7, que l’on maintientéloignées
l’une de l’autre de 1 2 centimètre environ. par des bandes deliège
ou de verre collées sur les bords. On obtient ainsi une cuve peuépaisse ;
dans le cas où l’on se sert deliége,
onrend 1 cuve étanche en coulant de 1 a
paraffine
lelong
des bandesUig. 2.).
Les lames deglace
sont fixées par le haut à un bouchon traversé par unetige
de vcrrcqui
sert à soutenir la cuve, à l’aide d’un support ordinaireà potence.
l’. tout en permettant de faire tournertout
1 appareil
autour de l’axe de cettetige.
Cette cuve est
plongée
dans uue autrebeaucoup plus grande, à
parois parallèles,
unaquarium.
parexemple.
contenant de l’eau en220
quantité
telle que celiquide
nepuisse
paspénétrer
dans lapetite
cuve.
On fait converger la lumière émise par la
lampe
Drummond àl’aide d’une
grande
lentillecylindrique
à courtfover,
sur une fenterectangulaire étroite ;
derrière celle-ci une lentilleachromatique
àcourt
foyer,
soit cellequi
servait dansl’expérience précédente,
soitun
objectif
dephotographie,
envoie sur un écranl’image agrandie
ettrès-brillantede
la fente. Le faisceau traverse lagrande
cuveremplie
d’eau à la hauteur où est
plongée
lapetite
cuve àparois
deglace.
On verse dans celle-ci un peu d’eau
légèrement
teintée en rouge par de la fuclisine. Si l’on incline alors cette cuve sur le faisceauincident,
en faisant tourner latige
de verre, on voitl’image projetée
se diviser en trois
parties :
lapartie supérieure
AB( fig. 3)
corres-Fig. 2. Fiû. 3.
pondant
à la lumièrepassant
au-dessus de lapetite
cuve, et lapartie
inférieure colorée CD à la lumière
qui
a traversé leliquide
rouge,restent immobiles. La
partie BC,
aucontraire, correspondant
aufaisceau
qui
a traversé l’air renfermé dans la cuve, se trouve déviée.Si l’on tourne
davantage l’appareil, l’image correspondant
à lapartie
BC se colore d’abord en rouge avant dedisparaître complé-
tement,
quand
la réflexion totale seproduit
sur la facepostérieure
de la
première
lame de verre. Onpeut
suivre la trace des faisceaux dans lagrande
cuve et recevoir sur un écran le faisceau réfléchitotale ment.
III. 2013 Production dit
phénomene de mirage.
Il semble très-difficile de
reprodure
artificiellement lep1B(:no-
mène de la réllcxion totale a la surface lit’
séparation
de deux ou-ches gazeuses
Inégalement rhaudes.
et encoreplus
de le faire voir rnprojectiou.
Voici comment nous réalisons facilement cetterBpe- rience.
Onplace
sur la lanterneDuboseq
lediaphragme
.1 tenteétroite f (fig. 4),
que l’on met horizontal ; une lentille LL’ achre-Hs. 34.
matique,
de4o
centimètres environ defoyer,
donne uneimage
decette
fente,
sur un écranplacé il 7
ou 8 mètres. Tout contre la len-tille,
ondispose
uneplaque
de tolerectangulaire AB, ayant
à peuprès
60 centimètres delongueur
sur 13 centimètres delargeur, légèrement inclinée,
à une hauteur telle, que la moitié iinférieure du faisceau lumineux sortant dr la lentille rencontre cetteplaque
on chauffe cette dernière avec un ou deux réchauds a gaz; les rayons
qui
traversent le liaut de lalentille,
m ! rencontrant pas les couches d’aircllaud,
vont former sur l’écranl’image immobile
«t d il!’1 te dela
fente;
les autres rayons, aucontraire,
tombent sur les couches d’aircliaud, s’y
réfléciiisseiit totalement et forment surl’écran,
a10 ou 15 centimètres au-dessus de la
premiere,
une nouvelleimage
de la fente. Cette
image
estdans un état dagitation
continuellequi
tient au mouvement de la couche d’air cliaud; elle
disparaît quand,
en
agitant
l’air au-dessus dr laplaque,
on faitpartir
la coucheéchauffée,
mais ellereparait quelque temps après;
la uxité de l’i-mage directe forme un contraste
frappant
avec la mobilité de1 image
dUt’.1 1 j reflexion t.,! de.