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Sur quelques expériences destinées à la démonstration des lois élémentaires de l'optique

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00236956

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236956

Submitted on 1 Jan 1874

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Sur quelques expériences destinées à la démonstration des lois élémentaires de l’optique

Terquem, Trannin

To cite this version:

Terquem, Trannin. Sur quelques expériences destinées à la démonstration des lois élémentaires de l’optique. J. Phys. Theor. Appl., 1874, 3 (1), pp.244-248. �10.1051/jphystap:018740030024401�.

�jpa-00236956�

(2)

peur disséminée dans le milieu ambiant. Dans mes

expériences,

le

liquide

se trouve en contact avec une colonne d’au moins IO centi- mètres de hauteur de sa propre vapeur sous la

pression atnlosphé- rique ;

si donc la loi de Dalton est exacte, la vitesse de

l’évaporation

devra être

proportionnelle

a l’excès de la tension maxima de la va- peur à la

température

du

liquide

sur la

pression atmosphérique.

Pour le sulfure de

carbone,

par

exemple,

si l’on

prend

les nombres donnés

par M. Regnault

pour les forces

élastiques

de cette vapeur

et si l’on

désigne

par 1 l’excès de la tension maxima de la vapeur a 60

degrés

sur la

pression atmosphérique,

les excès

correspondant

aux

températures de 70, 80,

90 et ioo

degrés

sont

représentés

par les nombrcs

1, 96, 3, 15, 4, 60

et

6, 35.

D’un autre

côté,

si l’on dé-

termine par

expérience

les vitesses

d’évaporation

à ces div-erses

températures

et si l’on divise les valeurs obtenues par la vitesse

d’évaporation

a 60

degrés,

on trouve des nombres très-dinérents des

rapports auxquels

conduirait la loi de

Dalton, lorsque l’expérience

cst faite dans des tubes

larges;

mais les dillérences sont moins pro- noncées

lorsqu’on

étudie

l’évaporation

dans des tubes étroits.

Voici,

par

exemple,

les résultats obtenus avec un tube

cylindrique

de

2 millimètrcs de diamètre et

corrigés

de la dilatation du

liquide

dé-

terminée directcment :

1,94, 3, 02, 4,27

e t

6,00. Or,

avec un tube

étroit,

nous avons constaté

qu’il n’y

avait pas de diflérence

appré-

ciable entre les

températures

intérieure et extérieure : on voit donc que la loi de Dalton ne

s’applique

pas

rigoureusement

à

l’évapora-

tion des

liquides surchaullés ;

on doit

cependant

la

regarder

comme

conduisant à des résultats voisins de ceux donnés par

l’expérience,

mais d’une valeur absolue

plus grande.

SUR QUELQUES EXPÉRIENCES

DESTINÉES

A LA DÉMONSTRATION

DES LOIS ÉLÉMENTAIRES DE L’OPTIQUE;

PAR MM. TERQUEM ET TRANNIN.

(FIN.)

IV. 2013 Marche des naj-ons dans les

prismes.

Pour faire voir la déviation des rayons lumineux par leur pas- sage à travers un

prisme,

on

emploie,

en

général,

des substances

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018740030024401

(3)

245

plus réfringentes

que l’air. On

peut généraliser

la

démonstration

expérimentale

et faire voir l’influence dc l’indice de réfraction de la matière dont est fait It-

prisme, en opérant

d(’ la manière suii ante :

On

prend

la

grande

cuve

remplie

d’cau

qui

a servi dans

l’expé-

rience II, avec les mêmes lentilles de

projection

et la fente étroite fortement éclairée Ù l’aide d’une

lentille cylindres

sur un

support convenable,

on

place

un

prisme

creux, formé par trois lames de verre collées par leurs bords et dont

l’angle

peut être

compris

entre

zio

et 60

degrés.

On y verse une couche de sulfure de carbone et au-dessus une couche

d’eau,

en

ayant

soin de laisser

une

partie

vide assez notable. Le faisceau lumineux

qui

forme sur

un écran

l’image

de la fente traverse la

grande

cuve à la liauteur

où l’on a

placé

le

prisme

creux. Si

l’angle

du

prisme

n’est pas

trop

grand,

on obtient trois

images

sur le même écran : 10 une

portion

de

1 Image primitive

duc aux rayons

qui

ont traversé la

partie

B

remplie d’eau;

2° un

spectre,

très-inf "se (Il

trés-dispersé,

dévié N

la base du

prisme

et

qui

est au sulfure de

carbone ;

3" un autre

spectre

dévié vers le sommet du

prisme,

moins dilaté que le pre- mier et

présentant

les colorations en sens inverse. Il est du aux

rayons

qui

ont traversé la

portion

du

prisme

contenant l’air. Pour

obtenir le minimum de déviation ct la réflexion totale dans les deux

spectres,

il faut faire tourner le

prisme

ell sens inverse ; en outre,

la direction des faisceaux réfléchis dont on voit la trace dans la

grande

cuve

ilididuc

que, dans le sulfure der

carbone,

la réflexion totale a Heu sur la face

postérieure

à l’intér leur du

prisme,

et, dans

l’air,

sur la face

antérieure,

il la sortie de la

première

lame de

verre.

V. 2013

Expérience

relative Ù la théorie lies

lentilles.

La

position

des

foyers

dans les lentilles

dépend

de l’indice de

réfraction de la substance

qui

les forme ; en outre,

la substance qui

constitue la lentille reste

complètement

obscure tout en étant tra-

versée par les ondes lumineuses. On démontre ces deux faits par

suin ante :

Dans la

grande

cuve à eau

ABCD,

on maintient

plongé

un

petit

ballon de verre 0 de 3

à 4

centimètres de rayon,

plein

d’air et fixé

par le col à un

support

a

pince.

Un faisceau de rayons

parallèles,

(4)

246

d’une section un peu

plus grande

que le diamètre du

ballon,

tra-

verse la cuve et vient

former,

sur un

écran,

à l’aidc d’une lentille convergente LL’ convenablement

placée, l’image

du contour exté-

rieur du ballon. Un écran noir d’assez

grande

dimension entoure

la

lentille,

afin d’arrêter tous rayons

qui

n’auraient pas traversé

cette dernière. Le faisceau incident se divise en

plusieurs

par- ties

qui, après

avoir traversé la lentille de

projection LL’,

pro- duisent des

images

dinercntes sur l’écran. Soient SIS’l’ le fais-

ceau

incident,

0 le ballon

vide;

la

partie

annulaire

SITU,

S’I’T’U’ du faisceau extérieur au ballon traverse la lentille LL’.

converge au

foyer principal F,

et forme sur l’écran un anneau

Fig. 5.

lumineux MNM’N’. Du faisceau

TET’E’ qui

rencontre le

ballon,

la

partie

extérieure

TERX, T’E’R’X’, jusqu’au point X, X’ où l’angle

d’incidence est

égal à 48° 35’, angle limite,

traverse la lentille

aérienne, qui agit

comme lentille

divergente

et le

change

en un

faisceau

divergent.

Son

foyer virtuel,

déterminé par la formule

I f

= (n ) ( 1 r +I r’ )

est

situé, si

l’on

prend

l,

= 4 à

une dis-

tance

f =3r d

2 du centre du

ballon,

ou à une

distance f’ =3r

2 +h

de la

paroi

DC de la cuve, en

appelant

Il la distance du centre 0 à

cette

paroi.

Une nouvelle réfraction à la sortie de la cuve

change

la

position

du

foyer

virtuel et le

place,

pour les rayons peu

obliques,

à

la

distance 3 3 2 + h)

de la

paroi

CD. On

peut

poser

(5)

247 d’où l’on tire

Alors le

foyer

virtuel coïncidera exactement avec le rentre du

ballon;

de toutes

façons,

il en est peu

éloigné quand

h 1)’ d pas

goureuseincnt

cette valeur.

Que

verra-t-on sur 1 écran? En 0 un

très-petit

cercle

luniinew,

du à la

partie

du faisceau

divergent

LUL’

qui

travcrse la

lentille;

le reste cst arrêté par l’écran noir

qui

entoure cette dernière : autour

de

0’,

un

grand

cercle noir N’ON

’ ( 1) correspondant

au

ballon ,

et

enfin, extéricuremcnt,

un anneau lumineux MN

M’N’,

au fais-

ceau

qui

traverse la cuve en dehors du ballon. Le col de ce dernier

agit

absolument comine une lentille

divergente cylindrique;

il se

projette

sous forme d’une

large tige

noire avec une très-mimce

ligne

lumineuse au milieu.

Si, maintenant,

on verse de l’eau dans le

ballon,

les effets de réflexion totale et de déviation cessent de sc

produire,

et l’on voit celui-ci s’illuminer au fur et à mesure

qu’il

se

remplit; quand

l’eau a

dépassé

un peu le centre, le

disque

lumi-

neux central

disparaît. Les

mêmes etléts se

produisent

dans les

images

du col

lorsqu’il

est atteint par l’eau. Il

semble, quand

le ballon ou

le col est

partiellement rempli d’eau,

que la

partie

vide contienne

un

liquide complétement

opaque et que la

partie

se trouve l’eau

soit vide.

VI. 2013

Expérience

Sil/’ la

fluorescence.

On

peut

très-facilement observer les coulcurs des

liquides

fluo-

resccnts sans aucun

appareil,

de la manières suivantes :

Que

l’on prenne une dissolution aqueuse d’esculine ou de sulfate de

quinine

par

exemple,

et

qu’on

en laisse tomber

quelques

gouttes dans un

grand

verre

rempli d’eau,

les nuages formes par h

liquide

fluorescent

plus

dense se colorent du

plus

beau

bleu,

même a l a l u-

mière difruse.

Quant

aux dissolutions

alcooliques,

on les laissa tomber goutte ;’1 goutte dans un verre

rempli d’alcool;

une dissolu-

(’ ) L’image du cercle noir est divisée elle-même en deux parties, un grand disque

au centre, très-noir, et une partie annulaire extérieure, moins sombre, séparee de la première par une très-mince circonférence lumineuse. Ce dernier eftet est sans doute dû à des reflexions totales à l’interieur des parois du balloti.

(6)

tion

alcoolique

de

chlorophylle (1) employée

ainsi donne des nuages rouges.

On connaît

l’expérience classique qui

consiste à faire tomber un

faisceau de lumière

électrique,

tamisée par un verre

violet,

sur un

écran de

papier portant

un dessin fait avec une dissolution con-

centrée de sulfate de

quinine.

Il cst utile de

remplacer

la lentille, demi-boule

qui

sert à rendre les rayons

parallèles

par un miroir

argenté placé

par derrière les

charbons,

et dont on

règle

la distance

ai arc lumineux, de telle sorte que

l’image

des deux cônes de charbon

sc fasse exactement sur

l’écran;

cela

fait,

on

place

le verre

violet, qui

ne laisse passer que les radiations les

plus réfrangibles

du

spectre.

Un

peut

de la même manière éclairer une veine tôrmée par un

liquide

fluorescent. Pour

cela,

on fait une dissolution de

quelques

litres

d’esculine,

que l’on obtient

rapidement

en faisant bouillir

pendant

une demi-heure environ de l’écorce ou de

jeunes

branches

de marronnier d’Inde

coupées

en

petits

morceaux dans i litre d’eau que l’on étend ensuite.

Ce

liquide

est renfermé dans le réservoir

supérieur

d’une fontaine

de

Héron,

que l’on

dispose

de tcllc sorte que le

jet

d’eau se pro- duise dès

qu’on

ouvre le robinet.

La fontaine est

placée

à

quelques

métres de la

lampe,

dont on

règle

le miroir

argenté

de

façon

que

l’image

des cônes de cliarboii

se fasse exacteinent au-dessus de

l’appareil,

à la

place

jaillira

le

liquide. Si, après

avoir

interposé

le verre

violet,

on ouvre le robinct

de la fontaine de

Héron,

on

voit,

au milieu de l’obscurité presquc

complète,

un

jet

d’eau lumineux coloré de la belle couleur bleue propre aux dissolutions d’csculine.

On

peut placer

à

l’origine

du

jct

une vasque en verre

d’urane, qui

s illumine en vert sous l’influence des rayons ultra-violets.

Cette

expérience,

peu

scientifique

à la

vérité, produit

un très-bel

ctlet, et

peut-être préparée

et

répétée

facilement.

(’1) Pour faire des dissolutions concentrées de chlorophylle, le moyen le plus simple

consiste à faire digérer des conferves dans de l’alcool. Si l’on emploie des feuilles de lierre, par exemple, il est utile de les faire bouillir quelque temps dans l’eau et de les faire sécher ensuite, ayant de les mettre en macération dans l’alcool.

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