HAL Id: jpa-00237074
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Submitted on 1 Jan 1875
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Quelques expériences sur l’induction électrostatique
Govi
To cite this version:
Govi. Quelques expériences sur l’induction électrostatique. J. Phys. Theor. Appl., 1875, 4 (1),
pp.264-266. �10.1051/jphystap:018750040026401�. �jpa-00237074�
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dans
l’autre; mais,
dans les conditions de la circulation du sang, l’aorte ne permet pas le passage des ondes d’une artère dans une autre. L’aorte a ses propres ondesqu’elle
envoie dans toutes lesartères,
où elles se transformentplus
ou moins mais elle éteint etabsorbe,
comme un réservoirélastique,
les ondes quechaque
ar-tère lui apporte, et elle 11e les envoie
point
aux autres.i i °
Quand
depetits
tubes delongueurs inégales
sont branchéssur un tube
plus
gros, comme les artères le sont surl’aorte,
chacunde ces tubes est le
siége
d’ondesqui
lui sont, propres,qui
se formentà son
intérieur,
et dont lalongueur
varie avec celle du tube.QUELQUES EXPÉRIENCES SUR L’INDUCTION
ÉLECTROSTATIQUE ;
PAR M. GOVI,
Professeur à l’Université de Turin.
Ces
expériences
sont destinées à démontrer que l’électricité in- duite depremière espèce
est douée de tension.Si l’on
place
un corpssphérique
électrisé au-dessous de deuxpetites
boules en inoelle de sureau, rattachées par des fibres de linà un anneau
métallique isolé,
on voit que, toutd’abord,
les deuxpendules divergeant,
et que leurdivergence
augmentequand
onvient à les faire
communiquer
avec le sol.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018750040026401
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En admettant que cette
divergence provienne (comme
on l’apré- tendu)
de l’inductioncurviligne
exercée par lasphère inductrice,
on devrait la voir cesser ou diminuer d’une manière sensible en
supprimant
l’induction. Or il n’en estrien,
et, si lacharge
de l’in-ducteur est assez
forte,
sa distance convenable et la surface des deuxpetites
boules assezgrande
par rapport à celle des fibres de lin et dupetit
anneau, on voit les deuxpendules
s’écarter dav an- tagequand
on vient àdéchargeur
l’inducteur à l’aide d’unepointe métallique
non isoléequ’on
enapproche rapidement (’ ) .
Cette
divergence plus
considérable despendules
v i ent de ce quel’inducteur, loin
de les écarter par inductioncurviligne, exercait
sur les boules induites une attraction
qui
tendait à lesrapprocher.
Il est d’ailleurs évident que, si l’on entend par tension
élec~ric~ue
renbrt des corps électrisés pour se
rapprocher
ou pours’éloigner
l’un de
l’autre,
l’écartement despetits pendules prouverait
encorela tension de l’électricité induite
opposée
àl’inductrice , quand
même il serait démontré
qu’on
le doit attribuer à ce queFaraday
adésigné
sous le nom d’inductioncurviligne.
La tension de l’électricité induite se manifeste encore très-
nettement
quand
on termine l’induit isolé par une~ointe, fine
tournéedirectement du côté de l’inducteur.
Si,
dans ce cas, l’air étant très-sec et les supports de l’induit
parfaitement
isolants( ~ ) ~
on laisseagir
l’inductionpendant quelques instants,
on trouve que, immédia-tement
après
avoirdéchargé l’inducteur,
l’induitgarde
unecharge
sensible d’électricité
homonyme
de l’induisante.Tous les autres
phénomènes qui
ont pu faire naitre dansquelques esprits
l’idée con~oczcl‘ictoine d’une électricité induiteprivée
de ten-sion
s’expliquent
aisément si l’on tient compte(ce qui
n’a pas tou-jours
été fait par lesélectriciens)
de l’influence exercée sur l’induc-teur par les corps
isolés,
ou non, que l’onapproche
de l’induit.On
comprend alors,
sans difliculté aucune,pourquoi
l’on enlève seulement l’électricité induitehomonyme
de l’inductricequand
on( ‘~ Ce mode de décharge a pour objet d’éviter l’agitation de l’air, et par conséquent
les mouvements accidentels des pendules.
(’) Cela n’arrive presque jamais quand on se sert de pieds en verre, vernis >ii non à la gomme laque; mais on peut l’obtenir en suspendant l’induit par dch fil, 1, soie.
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vient à mettre en rapport avec le sol les
parties
du conducteur in- duitqui
sont leplus rapprochées
de l’inducteur.Il faut se
défier,
dans cesrecherches,
despetits plans d’épreuve, qui
donnent assez souvent dessignes électriques
contraires à laréalité,
à cause de l’électricité induite du manche isolantauquel
ils sont attacliés. Cette source d’erreur avait été
déjà signalée
parCoulomb
( 1 ) .
NOUVEAU
DENSIMÈTRE;
PAR M. E.
PÂQUET,
Professeur au collége de Saint-Dié.
Le densimètre
suivant,
quej’ai imaginé,
permet d’obtenirplus simplement,
et surtoutbeaucoup plus rapidement
que par l’aréo- mètre de1~1c1101SOIl ,
la densité des solides dont on peut avoirFig. f.
des
fragments
de faible volume. Les deux termes de la densité cherchée s’obtiennent pour ainsi dire à la suite de lasimple
immer-sion de l’instrument dans
l’cau;
son usage ne nécessitel’emploi
nide balance ni de
poids,
et il est commode surtout dans les détermi- nations deminéraux, opérations
danslesquelles
on a souvent be-et) lllémoires de l’Académie rot~ale des Sciences; année t ~$6, p. ’14; année 1787,
p. 426, et ailleurs.