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Étude d'un appareil à grand pouvoir de résolution pour rayons cosmiques

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publics ou privés.

Étude d’un appareil à grand pouvoir de résolution pour

rayons cosmiques

Roland Maze

To cite this version:

(2)

ÉTUDE

D’UN APPAREIL

A

GRAND POUVOIR

DE

RÉSOLUTION

POUR RAYONS

COSMIQUES

Par M. ROLAND MAZE.

Laboratoire de Chimie

Physique,

Faculté des Sciences.

Sommaire. 2014 Nous avons étudié les différents procédés de détection des fluctuations de potentiel

produites par les décharges de

compteurs

de Geiger-Muller en vue de l’enregistrement de coïncidences et mis au point un système à réaction dérivé de celui de Neher et Harper permettant un comptage fidèle et rapide. D’autre part, pour mesurer des phénomènes cosmiques rares dans les mines polonaises de Wieliczka

nous avons augmenté le pouvoir séparateur du système en mettant en valeur les coïncidences par un procédé simple, et réalisé un appareil a 4 étages.

1.

Système

de détection et

d’amplification.

-Le

premier

procédé

de détection des

décharges

pour des

compteurs

contenant de

l’hydrogène

ou de

l’hy-drogène

et des gaz rares dont les

caractéristiques

sont excellentes

(1)

nécessite

l’emploi

de résistances de fuite

élevées,

de l’ordre de 109 ohms

(lig.1),

en diminuant

la valeur de cette

résistance,

le

palier

de

comptage

devient de

plus

en

plus

petit

et les

caractéristiques

du

compteur passent

du

régime

de

comptage

normal au

régime

de

décharge

continue ou instable.

Fig. 1.. Fig. 2.

Le

temps

de

recharge

du fil est

proportionnel

à la résistance de fuite et à la

capacité

totale fil par

rap-port

à la masse.

Nous avons mesuré les

temps

à l’aide d’un

oscillo-graphe

cathodique,

la courbe de la variation du

poten-tiel sur le fil a la forme suivante

(fig. 2),

la tension s’abaisse

pendant

la

décharge

à la tension du seuil de

comptage

la constante de

temps

RG du circuit est environ 2.10-2 sec et le

temps

total de restitution de

~ . ~.0-~~ sec.

Pour un

compteur

donnant, ivehocs par sec, la

pro-habilité p pour que les chocs soient

séparés

par un

temps

supérieur

à T

est y

= c-T N et

pour le

compteur

.1’ ,

d .

d ,B

chocs

0 utilisé dans nos essais donnant ’2UO

chocs -

0, 84 .

mm P

10

des

décharges

se

produisent

au moment où la 100

tension abaissée à la tension au seuil de

comptage

Vo

n’aura pas

repris

la valeur initiale V et la

grille

de la

lampe

reçoit

des chocs

d’amplitudes inégales (fig.

3).

B~/

:Fig. 3.

Comme la

lampe

n’est pas fortement saturée pour les chocs normaux et par suite de son faible coefficient

d’amplification

pour des valeurs de

polarisation grille

voisines de

0,

les

petites

fluctuations de

potentiel

grille

se traduisent par de faibles variations de

potentiel

plaque

et nous observons des chocs

amplifiés inégaux

dans le circuit de sortie.

Les coïncidences

produites

par mise en

parallèle

d’étajes analogues

sur une résistance

(Rossi)

sont

iné-gales

et dans une certaine

proportion

dépendant

beau-coup du

réglage,

nous avons une

perte

de coïnci-dences d’autant

plus

élevée que le nombre de

comp-teurs mis en coïncidence est

grand.

Il est donc nécessaire pour réduirc cette

perte

et avoir une bonne discrimination entre les coïncidences

doubles,

triples,

etc. de dimiiiuer le

temps

de

restitu-tion des

compteurs

et

d’appliquer

aux

lampes

mises

en

parallèle

des chocs due même

amplitude

par

amplifi-cation

préalable

suffisante pour saturer ces

lampes

dans

tous les cas.

Dans le but de diminuer le

temps

de

restitution,

on

peut utiliser

comme résistance de fuite celle offerte par

une cellule

photoélectrique

ou diode saturée

(1),

la (1) Max CosYNs.

(3)

163

courbe est

rectiligne

et le

temps

de

recharge

a la

va-leur encore insuffisante de 2.102013~ sec.

Considérons maintenant le

système

Neher et Har-per

(1) (fig. 4)

permettant

le fonctionnement de tout

compteur

à l’aide de faibles résistances de fuite. Le

principe

est le

suivant,

le

cylindre

du

compteur

est relié directement à la

grille

d’une

lampe

polarisée

suffisamment

négative-ment pour avoir un débit

nul,

le fil est relié à la

plaque portée

au

potentiel

nécessaire au

comptage,

1 fï00 V

en-vi ron.

Fig.4. Fig. 5.

Une

penthode

du

type

t). C. H. Américain convient

parfaitement.

Pendant la

décharge,

la

grille

reçoit

des

charges

positives,

la

lampe

s’ouvre et le

potentiel

du fil s’abaisse dans le même

temps

au-dessous du seuil de

comptage,

ce

qui

a pour effet de couper la

décharge,

puis

le

système

revient à l’état initial.

La courbe de variation du

potentiel plaque

n, la forme suivante

(fig.

Il).

La liaison du

cylindre

à la

grille

a pour effet

d’in-troduire une

capacité

entre

grille

et masse et la liaison du fil à la

plaque

augmente

due 10 cm la

capacité grille

plaque.

Aussi pour un

compteur

de diamètre

égal à

32 mm

et de

longueur

utile - 34 cm, le

temps

de restitution

est ~.10-3 sec.

La courbe de retour n’est pas

exponentielle,

ceci

s’explique

par le renvoi de

charges positives

sur la

grille

par la

capacité grille plaque,

maintenant ainsi la

lampe

ouverte

pendant

un

temps

plus long

que la

constante de

temps

du circuit propre.

Ce fait est très

important

et

explique également

pourquoi

le

temps

de restitution du

système

varie très peu en fonction de et

Ryl,

Pour une

lampe

6. C. 6. et les valeurs

- 4Q tension écran 1 00

V,

le fonctionnement du

système

a lieu très

près

du

point

d’ouverture de la

lampe

sur une

plage

étroite de

polarisation

-

6,~ ~T

à - 7 V.

Les chocs faibles n’ouvrent pas assez la

lampe

pour que la

décharge

soit

coupée,

le

compteur peut

cracher. le

régime

est instable.

Pour

Rpi = 2Q, Rg1

= 4Q,

la

plage

est de 2V avec un maximum de stabilité vers

-8,~ V,

cette

plage

croît surtout en fonction de

Rg1

et pour 20 Q

Rpi

= 4Q est de

~?0 ~’,

le fonctionnement est alors

(t) NEHER and HARPE. Rev., 1936, 49, 940.

stable pour de bons

coinpteurs

et les

compteurs

à l’acétone.

Le

temps

de restitution reste à peu

près

constant,

7 ,10-3 sec,

la tension s’abaissant au-dessous du seuil

1,’o

1 1

de

comptage

de la

quantité § 3

à - (V-

Vo)

le

temps

pendant

lequel

il ne

peut

y avoir de nouvelle

dé-charge

ou

temps

mort du

système

peut

être

supérieur

au

temps

mort du

compteur

correspondant au balayage

des ions

positifs.

Dans le cas de

comptage

rapide

de

particules

émises

par des sources

radioactives,

nous avous observé en

effet des chocs

d’amplitudes

très variables à la

plaque

de la

lalnpe,

mais

cependant

en

majorité

assez

grands

pour saturer une seconde

penthode

G. C. 6. dont la

résistance de

grille

est

supérieure

à 50 000 w avec

capacité

de liaison de 20 cm, pour les

petits

chocs le

risque

de

production

de

décharges

continues est accru, la baisse de tension n’étant pas

toujours

suffi-sante pour couper la

décharge.

Ces

risques

se

présen-tent

également

si l’on désire utiliser des fils

longs

et

nécessairement blindés pour réunir le

compteur

à la

lampe.

Comme dans le cas

précédent,

la tension au-dessus du seuil

Vo

joue

un rôle très

importantau point

de vue de

l’amplitude

des

chocs,

il en résulte une

dépendance

de

réglage

des

étages

suivants et une

pos-,,ibilité de

perte.

V

Fig. 6.

Dans le but d’accroître la chute de tension à

chaque

décharge,

de diminuer le

temps

de restitution et d’avoir des

amplitudes égales, quelle

que soit la tension au

des-sus du

seuil,

nous avons

appliqué

au

système

Néher une réactions

produite

par une seconde

lampe.

Considérons le

système

suivant

comprenant

une

première lampe système

Néher suivie d’une seconde

lampe

dont la

grille

est au

potentiel

zéro et sa

cons-tante de

temps

T2 = sec, les

impulsions

en

A, B, C, D,

E ou la forme suivante

(sans

considérer les

amplitudes) (fig.

6).

En enlevant la résistance de 20

mégohms

en E et en

reliant la

plaque

D par une

capacité

de 50 cm à la

grille

A de la

première

lampe,

on

peut

admettre

(4)

164

On constate par la suite que la forme E est peu

défor-mée si l’ensemble est à réaction. En

pratique,

on cons-tate que la somme est la suivante en A

(fig. 7) :

la

grille

de la

lampe

est soumise à un

puissant

choc

posi-tif

qui

la

sature,

puis

devient

négative

pendant

le

temps

de ~.~0-~ sec, la fluctuation

plaque

est voisine de 1 500

V (tension

du

compteur).

La courbe de retour

prise

à la

plaque,

la

grille

étant

négative

ne

dépend

plus

que de la constante de

temps

du circuit

plaque

et la tension du seuil de

comptage

est restitué en 3.10-~ sec. Pour des tensions très voi-sines de

Vo,

le

système

fonctionne

parfaitement

et il y

a

toujours

saturation.

Fig. 7. Fig. 8 et 8 bis.

Si l’on

approche

une source radioactive du

compteur,

on voit à

l’oscillographe

des courbes de restitution s’arrêter au

point (a) correspondant

à

Vo

et une

nou-velle

décharge

se

produit,

le

temps

mort du

système

n’est donc pas inférieur à celui du

compteur.

Il est à noter que le

temps

de

décharge

est sensiblement 50 fois

plus

petit

ici que celui d’un

compteur

branché

sur une résistance de fuite élevée.

La

probabilité

de chocs non

comptés,

à raison de

6 000

décharges

possibles

à la

minute,

est de

I00

Pour une constante de

tem ps 1’2

supérieure

à ~. 10 ~ sec,

la

grille

est

négative pendant

un

temps

plus

grand

que

3.10-4 sec, la restitution

plaque

restant la

même,

c’est alors le retour

grille qui

détermine le

temps

mort d 11

système, supérieur

cette fois à 3.10-~ sec

(fig. 8).

Pour Ta inférieur à 6

10-6,

la

grille

est

négative

pendant

un

temps

plus

petit

que 3.10-4 sec, la resti-tution

plaque

est forcée

(fig.

8

bis).

On voit que le

réglage

optimum

est celui pour

lequel

la

grille

est

négative pendant

un

temps

égal

à celui de la restitution

plaque

en

régime

libre

(fig. 7).

Les

propriétés

du

système

sont donc les suivantes :

L’amplification

est considérable. Les

amplitudes

des chocs sont

toujours égales

pour des variations de

tension du

compteur

entre le seuil

Y~

et celle de fonce tionnement normal V. La sensibilité est

grande,

les

lampes

étant saturées

par les décharges

se

produisant

pour des tensions voisines de

quelques

volts de la tension du seuil de

comptage

réel.

Le

système

n’est pas favorable à la

production

de

décharges

continues ou

parasites,

nous avons fait des

expériences

à l’aide de mauvais

compteurs,

quelques-uns d’entre eux, branchés sur un

système

Néher,

don-naient une

décharge continue,

et fonctionnaient en

compteur

snr le

système

à réaction.

,

Les tensions

plaque

et écran des deux

lampes

peu

25

vent varier de

25

sans effet.

L’utilisation

de fils

100

blindés de 50 cm de

capacité

par mètre sur une lon-gueur de 3 m double le

temps

de

restitution ;

il y

a

toujours

saturation

complète.

Il est nécessaire de

placer

des écrans

électrostatiques

entre les

compteurs

mis en

coïncidence,

les variations

du

champ

étant

importantes :

de

découpler

la

plaqne

de la

première lampe

de la haute

tension,

et d’éviter les inductions dans

l’appareil.

2.

Augmentation

du

pouvoir séparateur.

-Les coïncidences sont mises en évidence dans le circuit

plaque

commun aux

lampes

terminales de

chaque étage

(système Rossi)

(fig. 9).

Ces

lampes

sont ouvertes et

reçoivent

des

impulsions négatives.

~

HT

Fig. 9.

Le

pouvoir

séparateur

est inversement

proportionnel

au

temps

pendant lequel

le

système

se maintient dans

un état transitoire déterminé par le

blocage

d’une

lampe,

il est donc limité au

temps

de restitution du

circuit

plaque

commun en

régime

libre,

de l’ordre de 7. ~0-f sec

pour 4

étages

en

parallèle.

Augmenter

le

pouvoir

séparateur

revient alors à forcer le moins

possible

le

régime plaque

en

appli-quant

des chocs de courte durée sur les

grilles.

Il faudra s’assurer que les fluctuations du

temps

de latence des

compteurs

(temps

entre la formation de la

première paire

d’ions et le début de la chute de

ten-sion) restent

négligeables

par

rapport

au

temps

de résolution.

Nous prenons les chocs

négatifs

à la

plaque

P reliée à la haute tension du

système

à réaction.

En diminuant la constante de

temps 72

du circuit

grille

G,

on

peut

espérer obtenir

un

phénomène

rapide;

en

fait,

pour une constante de

temps

’t2 =10-~ sec, la

(5)

165

vient de ce que, au

régime

libre de la

grille

s’ajoute

le

régime

forcé par le

système préliminaire

et ce cas est

général.

On

peut

faire le calcul

approché

du processus de déformation du choc en

supposant

que les courbes de

décharge

et restitution sont

exponentielles

en P

(fig. 10)

en

négligeant

le courant de

grille.

Fig. i0.

Soit T le

temps

de

décharge

total du

système

préli-minaire et ri sa constante de

temps,

l’équation

de la courbe de

décharge

est

Celle de la courbe de restitution

Le

potentiel

en

G2

est donné par la relation

(C’g2

étant la

capacité parasite grille

masse).

Les deux

intégrales

sont :

L’existence de a pour effet de diminuer

légère-ment

l’amplitude

et

d’augmenter

la constante de

temps

du deuxième circuit.

Pour diminuer Ta il sera

préférable

de décroître

Rg2

en

gardant

constant

Cg2,

l’inverse donnerait la limite

Rg2C’g2

et une

amplitude

nulle.

Nous considérons le cas ou Ti

> ;~ .

La

première

courbe

(1)

résulte de la différence des ordonnées des deux

décharges exponentielles

partant

du même

potentiel

initial mais dont l’une décroît

plus

vite que l’autre.

Pendant le

temps

T si 1"2 est très

petit

la fonction

peut

passer par un maximum mais ne coupe

jamais

l’axe des

temps.

Par contre la deuxième courbe résulte de la

diffé-rence des ordonnées des deux

exponentielles

de resti-tution

partant

des

potentiels

respectifs

de fin de

décharge,

elle traverse l’axe des

temps

pour la valeur

1 rp ,

Fig. i 1 .

Faisons varier la constante de

temps

1’2

depuis

r, ,

L’espace

to décroît d’abord très

rapidement depuis

l’infini,

puis

la variation devient presque linéaire et tend vers une limite pour les

petites

valeurs de cette limite étant le

temps

de

décharge

total de la courbe initiale

(fig.

1,-».

~

Fig.12.

T = 10-5 ’r1 - 10-2 T2 =10-7

durée totale du choc = 3.10--~ s.

Les mesures à

l’oscillographe,

muni d’un

amplifica-teur

proportionnel,

de la durée -. des chocs ont donné les résultats suivants.

Le

temps

de

décharge

du

système

préliminaire

était

(6)

166

A noter que le

pouvoir

de résolution mesuré par le nombre de coïncidences fortuites est

égal

à sec

pour ~3 - ce

dui correspond

à la

longueur

de la courbe dans le circuit

plaque.

Considérons maintenant le cas où la déformée étu-diée serait

amplifiée

par la

lampe

L2

suivie cl’tiiie

lampe

l,3

liée par un

couplage

résistance

capacité

de

constante de

temps

---- R~3C9~ et

fonctionnant dans la

partie

linéaire de la

caractéristique.

Fig. 13 et 13 bis.

Les deux

équations

sont les suivantes pour le

poten-tiel variable

193 :

.. rIt t

pour

A KR

¡

K = coefficient

d’amplification,

A’ - p = résistance

interne,

p résistance de

Plaque.

Si T, > ’t’2 > T3 1a

première

fonction est de la forme :

Pour et

petits

par

rapport

à Ti la valrur de

(a)

1 i

est

négligeable, l’exponentielle

Ce

"’

devient

rapide-t t

ment nulle et

l’expression

aeu

’ peut

être assimilée à

une droile confondue avec l’axe des

temps,

on

peut

obtenir les courbes résultantes il

partir

des

compo-santespar

construction

fig.

1: et 43

On voit que les formes

peuvent

être très diverses mais

qu’il

est

possible

d’avoir un choc initial de durée inférieure à T et même aussi

petit

que l’on

voudra,

il suffit pour cela que -.2 soit très voisin de :3.

Une discussion

s’impose

quant

au choix de ~2 ~ 73

ou Ts > ’!2 surtout au

point

de vue

amplitude.

La

multiplication

des

étages

déformants est donc favorable à l’obtention de chocs

rapides,

mais le pro-blème ne

peu

être

séparé

des

phénomènes

se

produi-sant dans les

étages

préliminaires

et doit être vu dans son ensemble.

Remplaçons

dans le circuit

grille

C~

la résistance par une self l. de résistance li

couplée

au

système

pro-liminaire par une

capacité

C.

Soit C,

la

capacité

rési-duelle de la self et du circuit

grille, q

la

charge

traver-sant C à

l’instant t,

q, et q, les

charges

traversant L

et

C,,

et calculons le

potentiel

variable

V,

en 1’,

en fonction du

potentiel

en 7~. Nous ayons et de

(1)

on tire et de

(2)

d’où :

(7)

167

Posons :

Eig. 14.

En

pratique

Ips

conditions sont

toujours remplies

pour que

l’intégrale

de

l’équation

sans second membre soit oscillatoire amortie.

L’intégrale complète

est

En

général

les valeurs

approchées

sont les sui-vantes :

. ’10 ,. - ...,...

T,,

= ce

(G’ -f- C,) demi-pseudo-période

Soit

On trouve : ’.

On voit que la fonction est sinusoïdale amortie de

pseudo période

aussi

petite

que l’on

voudra,

la cons-tante

Kt

étant

toujours

petite

par

rapport

à

I~~

l’in-fluence du

phénomène préliminaire

est

négligeable

et le

problème

d’obtention de chocs

rapides

est rendu

indépendant.

Fig.15.

D’autre

part

le calcul donne pour

amplitude

maxi-mum la valeur

1,7.10-4 A,

un

couplage

capacité

résis-tance donnerait pour la même

amplitude

un choc de durée

égale

à

2,5.

10-1 sec en

supposant

que le

temps

de

décharge

total soit de 10-1 sec.

En observant le

phénomène

à

l’oscillographe

au

point

G2

pour un

potentiel

de

grille

très

négatif

on

constate bien le «

drapeau

o oscillatoire

prévu,

mais dès que l’on ramène la

polarisation

vers zéro la

grille

1.

(8)

168

collecte des

charges,

un courant inverse se

produit

amortissant

complètement

l’oscillation

jusqu’à

un

cer-tain

potentiel négatif

où celle-ci

peut

avoir lieu. Enfin pour un

potentiel

de

grille

voisin de

zéro,

il

n’y

a

plus

de

drapeau,

l’amortissement est

complet

pour toute la

régi on

positive

de la conrbe résultante. Mais le choc initial

négatif garde

sinon la même

amplitude,

du moins sensiblement la même durée

7’2

ce

qui

résoud

complètement

le

problème

(fig. I ~).

En

pratique,

à

amplitude égale,

ce

procédé

donne un

choc 10 fois

plus rapide

que le

couplage

déformant à résistance

capacité

et

permet

une

grande

indépen-dance vis-à-vis du

système

préliminaire,

il nous a

permis

d’abaisser le

pouvoir

de résolution à une valeur

égale

ou inférieure à 5.10-6 sec, ce

qui

doit donner pour

trois

compteurs

produisant

UU

décharges

par minute

une coïncidence fortuite pour 10’ heures.

En résumé

l’emploi

d’une self

peut

être très

avanta-geux toutes les fois que l’on voudra déformer un choc

négatif

lent et obtenir un chocs

rapide

destiné à blo-quer une

lampe

dont le

potentiel grille

est voisin de zéro.

Ce

procédé parait indiqué

à la suite d’un

système

Neher,

il est ainsi

possible

de constituer un

appareil

simple

à

grand pouvoir séparateur possédant

seule-ment 2

lampes

par

étage.

Nous avons réalisé un

appareil

entièrement

ali-menté sur secteur et dont toutes les

lampes

sont

satu-rées pour

chaque décharge

à l’aide du

système

prélimi-naire décrit

(fig. 16).

La haute tension nécessaire aux

compteurs

est sta-bilisée par une

penthode (procédé

Evans modifié par Ashworth

(1))

dont le

potentiel

écran est lui-même stabilisé par une

lampe

au

néon,

une variation de

sec-teur de 10 V donne à la sortie une fluctuation de

0,1

V.

Les coïncidences sont

amplifiées

par une

penthode

bloquée

dont le

potentiel plaque

est de 1 600

V,

le

puissant

choc

négatif produit

donne naissance dans

(t) EvArie. R. S. 1., 193i, 5, 311; ASHWORTH MOUZON. R. S. I.,

993 î, 6, 927.

une self élevée à une onde de

longue période

dont la

partie

positive

est propre à l’ouverture du

thyratron.

Celui-ci est alimenté par la tension non

filtrée,

la cellule de

filtrage

éliminant ainsi la

perturbation

pro-duite par le débit

brusque

La coupure de la

décharge

se fait par mise à la masse du

point

de

liaison,

relais

résistance de

charge,

dont le

potentiel

s’abaisse dès que la

lampe

s’ouvre,

on

peut régler

le circuit pour que

l’étincelle soit inexistante.

Fig, 17. -

L’appareil compleL.

Le

grand pouvoir

séparateur

est obtenu à l’aide de

selfs de 500.10-6

Henry placées

dans des

blindages

ainsi que les

capacités

de liaison pour éviter l’induction

des

systèmes

préliminaires.

,

Ce travail a été effectué au Laboratoire de Chimie

Physique

de la Faculté des

Sciences,

sous la direction

de M. Pierre

Auger

que nous tenons à remercier ici vivement pour ses conseils et

encouragements.

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