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Étouffement de la décharge couronne en milieu trouble

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Étouffement de la décharge couronne en milieu trouble

M. Pauthenier, M. Moreau-Hanot

To cite this version:

(2)

ÉTOUFFEMENT

DE LA

DÉCHARGE

COURONNE EN MILIEU TROUBLE

Par M. M. PAUTHENIER et Mme M. MOREAU-HANOT.

Sommaire. 2014 1° Lorsqu’un champ ionisé contient des poussières uniformément réparties, celles-ci se

chargent et l’on doit tenir compte de cette charge pour écrire l’équation de Poisson. De cette équation

modifiée, on déduit l’expression du champ dans un espace cylindrique ; le champ présente un minimum assez

voisin du fil, et. dans les régions extérieures, son expression a pour partie principale $$ où i

désigne le courant par cm de longueur de fil, k la mobilité des ions, r l’abscisse

radiale

du point considéré, et 03C3 le produit d’un coefficient qui dépend de la constante diélectrique de la poussière par la « surface élémentaire » ou surface totale des particules contenues dans 1 cm3.

2° La présence des charges peu mobiles portées par les poussières augmente la résistance apparente de l’espace. Il eu résulte en particulier, à potentiel constant, un étouffement de la décharge : le courant i0 est abaissé par l’arrivée des particules à une valeur i telle

que i/i0

est en général suffisamment représenté

par 1 2014

03C3R/3,

si R est le rayon du cylindre.

3° Pour le contrôle expérimental, on détermine directement la densité de charge due aux poussières. Les vérifications sont très bonnes lorsque la charge des particules est complète sans que leur précipitation sur les parois soit notable : dans le cas étudié, cette condition est réalisée tant que l’étouffement ne

dépasse pas 30 pour 100.

1. Nature du

problème. -

Nous avons établi

précédemment

(1) les

lois de la

charge

d’une

particule

sphérique dans

un

champ

électrique

ionisé ;

nous nous

proposons maintenant d’étudier comment la

présence

de nombreuses

particules

dans

l’espace

modifie le

champ.

On arrive ainsi au cas très

général

de la distri-bution du

champ électrique

dans un milieu trouble

perméable

aux ions.

La

charge

d’une

sphère

a été étudiée

jusqu’ici

dans

le cas où les

particules

en

expérience

se

présentent

dans le

champ

soit

isolément,

soit en nombre assez

petit

pour ne pas modifier sensiblement le

champ.

Les lois obtenues pour la

charge

individuelle restent vraies dans le cas

envisagé

maintenant ;

mais la densité

électrique d’espace

est due cette fois à la

présence

simul-tanée des ions gazeux et des

particules chargées.

Une

sphère

de rayon a, de

pouvoir

inducteur

spéci-fique e placée

dans le

champ E

admet une

charge

limite

pEa2

= 1 -)- 2 20132013_ ) ;

une fraction

impor-B

& -t-

2/

tante de cette

charge

limite est d’ailleurs

acquise

en un

temps

très

court,

qui

i a été calculé en fonction de la densité des ions avoisinants.

Dans le

champ

électrique

déjà

étudié,

compris

entre

un

cylindre

conducteur au

potentiel

zéro et un fil axial

fin

porté

à une haute tension

négative,

faisons passer

un courant gazeux

qui

entraîne un

grand

nombre de

petites particules sphériques

uniformément

réparties.

En

principe,

dès leur arrivée dans le

champ,

les

poussières prennent

des

charges

électriques

et se

diri-gent

vers l’électrode

périphérique ;

toutefois leur

mobilité est assez faible pour que leur

charge

limite soit

pratiquement

atteinte avant que leur

répartition

dans

l’espace

soit sensiblement

modifiée ;

c’est dans

ces conditions que nous nous

plaçons

pour résoudre

complètement

le

problème;

les résultats resteraient

d’ailleurs valables à condition de

remplacer

p par 1) X si toutes les

particules possédaient

au même moment la même fraction ), de leur

charge

limite.

2. Calcul du

champ

(2).

- Pour

appliquer

au cas

présent l’équation

de Poisson

il faut

désigner

par 4 7c

p la somme de 2 termes

corres-pondant

l’un aux

charges d’espace

des ions :

l’autre à celles des

particules :

S = 4 x Ea2

désignant

la somme des surfaces des par-ticules de rayons

quelconques

contenues dans l’unité de

volume ;

cette

expression,

que nous

appellerons

sur face

de la

poussière,

est

exprimée

en cm2 )cm3 ,

ou cm-’

(i

= courant par unité de

longueur

du

fil ; k

mobilité des

ions ;

1’abscisse radiale du

point

considéré).

(3)

258

L’équation (1)

devient ainsi :

En

prenan

t pour

variable El et en

appliquant

la méthode de variation des

constantes,

il vient :

u étant déterminé par la condition :

On trouve :. 1

L’expression

de doit se ramener

(1)

à la valeur

6 z

déjà

connue -

1ï9 -- k

lorsqu’on

fait tendre vers

?

zéro le terme c

proportionnel

à la teneur en

particules

ou encore le terme r

puisque

les

charges

réparties

sur

les couches

cylindriques

extérieures sont sans action dans la

région

centrale. On est ainsi amené à donner à la constante

d’intégration

K la forme C2

+

2

et à

I c

écrire

Nous avons défini ("comme la constante

d’intégration

en l’absence de

poussières

Inexpérience

a montré que

cette

quantité,

évidemment liée à la

charge

du

fil,

varie fort peu pour un

système

donné

lorsque

le

potentiel

varie dans de

larges

limites ;

comme en outre son

influence sur la valeur

numérique

du

champ

est

faible,

nous la considérons comme constante dans tous les

cas pour un fil donné.

Si nous

développons l’expression

de E2. nous

obte-nons : *.

Le

champ E

ainsi calculé est

représenté

par la

courbe

pleine (fig.

1.);

il admet un îjiiiiiniuin assez voisin du

fil,

et, dans les

régions extérieure

son

expression

a

pour

partie

principales

(si

l’ionisation

est

importante

est

petit

devant dans la

plus

grande partie

de

l’espace).

Dans le même cas, le

champ

sans

poussières

pouvait

être considéré comme constant et

égal

à J

la modification du

champ

vient pour

la

plus grande partie

de l’introduction du terme

3

Pour nous rendre

compte

de son

importance,

calou-Ions cr pour une teneur de ??1 = 10

93

en

poussières

371

de densité

2,

de

pouvoir

inducteur

spécifique

4,

in

supposant

qu’elles

se

comportent

au

point

de vue du

rapport

entre la surface et le volume comme des

sphères

de rayon a =

4 N. ;

nous obtenons :

Si le

cylindre

a 10 cm de rayon,

Ô5 varie

du centre

au bord entre 0 et

0,25.

Dans tous les cas que nous

examinerons,

ce terme reste dans toute l’étendue du

champ

notablement

plus pelit

que l’unité.

3. Etouffement de la

décharge. -

Considérons la courbe 1

(fig. 1) ;

elle

représente

la variation du

champ

pour un courant i et une certaine teneur en

pous-siére (1

=

l,9 y. 1;

6

- O,to)

en l’absence de

pous-sière,

le

champ

correspondant

à la même intensité est

représenté

par la courbe

poi-ntillée-H ;

la

comparaison

Fig. 1.

de ces deux courbes montre

qu’un

même courant

exige

R

une

tension

’ dr notablement

plus

élevée pour

traverser le même espace

lorsque

celui-ci contient des

poussières

en

suspension;

les

charges

prises

par ces

dernières ont

pour effet

d’augmenter

la résistance appa-rente de

l’espace.

(4)

les courbes 1 et III

représentent.la

variation du

champ

avec et sans

poussière,

pour des valeurs différentes

~a

et i du courant

(io

z---

~,9 ~

A),

mais une même valeur de la

tension;

elles doivent donc déterminer des aires

égales,

avec l’axe o r et les ordonnées extrêmes i-0 et l~

(rayons

du fil et du

cylindre).

Ces considérations

ren-dent

compte

de l’étouffement de la

décharge

par l’in-troduction des

poussières

dans le

champ :

fait constaté mais non

expliqué

dans un travail

expérimental

relatif à la

précipitation électrique (~).

Remarquons

dès maintenant que,

malgré

la diminu-tion du

courant,

le

champ augmente près

de la

paroi ;

contrairement à ce

qu’on

pourrait

supposer,

plus

l’étouffement de la

déchargelest

marqué,.plus

le

champ

s’écarte de la forme

hyperbolique

du

champ

cylindrique

non ionisé.

Pour étudier

quantitativement

la diminution du courant que

provoque à potentiel

constant Fintroduc-tion des

poussières,

exprimons

que les

aires S’i et SÎII

comprises

respectivement

entre -les courbes II et 1 d’une

part,

II et 111 d’autre

part,

sont

égales

Cc).

Soit £0

le courant

correspondant

à la courbe III et i le courant

correspondant

aux courbes:1 et Il.

D’après

les résultats d’un travail antérieur

(1),

nous

savons que le

potentiel

Vm correspondant

à un courant i dans un espace sans

poussière s’exprime (en

négli-devant C2 et C2 devant 2

2

If2

par la relation

D’où l’on déduit l’aire

comprise’entre

les courbes III et Il

qui

correspondent

respectivement

aux courants

io et 1 :

D’autre

part,

1’iirecomprise

entre les courhes I etill

s’exprime

par :

JLa différence

qui figure

sous le

signe

f

est

quement

nulle tant que r est

petit;

dans les autres

, ’C~ ,.

régions,

t ,les -termes

en -

sont

négligeables ;

nous,pou-,r in

vons donc nous contenter d’évaluer

l’intégrale’:

(*) Cette méthode de calcul, différente de celle qui a été

donnée ailleurs >mieuk dans prête

aux vérifications expérimentale·.

Développons

Après

avoir évalue la limite

supérieure

de la somme

des termes

négligés,

on montre 1 gue cette

expression

est

comprise

entre

tant t que cr est inférieur à

1,~,

c’est-à-dire dans tous les cas

susceptibles

de

vérification.

L’aire cherchée

peut

donc être

prise

égale

à :

le terme entre

parenthèses

étant évalué avec une erreur

inférieure a

80.

°

ou

*

1

L’égalité

des deux aires et

81"

peut

donc se

tra--il II

duire par la relafion :

ou :

Le deuxième terme du

premier

membre étant

petit,

on

peut

y

remplacer

par la valeur

approchées

et écrire finalement

’Cette relation est

représentée

graphiquement

par la courb.e

(fig. _)

à

laquelle

nous comparerons nos

tréslll-tats

expépimentaux.

Dans nos différentes

approximations

l’erreur

princi-pale

est celle

qui

provient

du

développement

en série et dont la limite

supérieure

a été évaluée à

O .

. Il

80

n’y

a pas lieu de rechercifer une

approximation

meil-leure étant donnée la

complexité

de-s

(Jhénomènes.

devient

supérieur

à l’uiiité.

Comme les erreurs

qu’il comporte

se

compensent

en.

partie,

on

peut même parfois

se contenter du

dév010p-1* P

1 ..

pement

réduit: - ==

1

--4---

auquel

on,arrive fhreute-p

io :1

(5)

260

4. Contrôle

expérimental. -

Nous avons

utilisé,

en vue du contrôle

expérimental,

des

poussières

re-cueillies dans

l’appareil

de

précipitation

d’une

cen-trale

électrique :

ces

poussières

n’ont pas, comme on

pourrait

le penser une forme

quelconque,

elles sont presque toutes

sphériques ;

au

microscope,

elles

appa-raissent comme des

sphérules

transparentes

de cendre vitrifiée

(fig. 2) ;

la

plupart

de celles

qui pénètrent

dans

l’appareil

ont des diamètres

compris

entre

2¡J.

et

i~~. ;

leur densité est voisine de 2.

Fig. 2. ~

Pour que leur

répartition

soit

uniforme,

les pous-sières sont distribuées par une vis sans

fin ;

elles

pro-viennent d’un entonnoir solidaire d’un

trembleur;

nous nous sommes assurés que ce

dispositif

fournit un débit

exactement

proportionnel

à la vitesse du moteur. Les

particules

sont introduites dans le corps d’une

souf-flerie Si

qui

les

centrifuge, puis

traversent une chambre

de détente D où les

plus

grosses sont éliminées par

gravité.

L’air

possédant

ainsi une teneur

régulière

en

poussière

est

aspiré

par une deuxième soufflerie

Sz

dans un

cylindre

vertical où sa vitesse ascendante est d’environ 150

cm/s (fig. 3).

Dans l’axe du

cylindre

est tendu un fil fin

(rayon

ro =

0,1

mm) porté

à haute tension

négative

constante;

pour mesurer le courant d’ionisation on

dispose

un

anneau isolé AB de 3 cm de haut

(rayon

Il

=10,3

cm)

appliqué

contre le

cylindre

et

auquel

le reste de

l’appa-reil sert de

garde ;

il est relié à la terre par l’intermé-diaire du

microampèremètre

M.

Pour évaluer la surface élémentaire S de la

pous-sière,

nous avons

songé

à étudier d’une

part

la teneur du gaz en

particules

et d’autre

part

la

répartition

sta-tistique

de leurs

diamètres,

mais cette détermination est

sujette

à

plusieurs

causes

d’erreurs;

en outre la constante

diélectrique

des

particules

est

une quantité

mal définie. Aussi avons-nous

préféré

la méthode suivante

qui

donne directement la densité

spatiale

des

charges

portées

par les

particules.

Un volume d’air

aspiré

par une pompe P et mesuré

par un

compteur

G est

prélevé

en H immédiatement

au-dessus de l’anneau

isolé ;

les

poussières

entraînées sont recueillies par un filtre de laine d’acier isolp F en

rela-tion avec un électromètre à fil K et un condensateur C de

capacité

connue

égale

à 540 u.e.s. cgs. ; la

capacité

du filtre et de l’électromètre étant faible devant cette

dernière,

est facilement mesurée avec une

précision

suffisante;

on trouve pour l’ensemble r - 568 cgs.

L’opération

consiste à mesurer le volume d’air u

qui

porte

la

capacité

I’ à un

potentiel v préalablement

re-péré, (généralement

voisin de 70

V).

Fig. 3.

Afin d’éviter que les ions gazeux troublent les

me-sures, l’air

aspiré

traverse d’abord le

champ électrique

d’un très

petit

condensateur ~-

non

figuré

-

juste

suffisant comme

champ

et comme

longueur

pour les

précipiter.

Le calcul et

l’expérience

montrent que dans le cas d’une forte densité de

poussière.

le

champ

radial créé par celle-ci dans le tube de

prélèvement

suffit à

précipiter

les ions et dès lors ce

petit

condensateur

devient inutile. ,

Les

protections électrostatiques

sont assez

soignées

pour que l’établissement de la haute tensicn soit sans

aetion sur

l’électromètre;

d’autre

part

l’isolement du

filtre,

réalisé par des tubes de silice

transparente,

est tel que la déviation de l’électromètre une fois

chargé

se maintient sans diminution

appréciable

pendant

près

de dix minutes.

Si la

quantité

d’électricité rv est

apportée

par les

poussières

contenues dans u

cm3,

la densité p, telle

qu’elle

a été définie est

égale

à

rv

et le terme u

47rp

tA. d ’d .t" d’t" d "t E

? -

4

peut

en être déduit à condition de connaître

(6)

à l’endroit où s’effectue le

prélèvement (r=9 cm).

La sonde incandescente

qui,en

l’absence de

poussières,

nous

avait donné de bonnes’mesures de

champ,

n’estpas

utili-sable dans le cas actuel car elle

ne’prend

pas un

poten-tiel

défini;

il semble que en raison de leur inertie

lespous-sières entrainées par le courant d’air

apportent

encore

des

charges

àla sonde

après

que celle-ci a

pris

le

potentiel

d’équilibre

au

point

considéré. Nous devons donc

don-ner à E la valeur calculée

théoriquement, .

"

, valeur

qui

d’ailleurs ne diffère pas

beaucoup

de la valeur initiale On obtient :

5. Discussion. - La

précision

des mesures telles

qu’elles

ont été conduites est certainement bonne

com-parée

à la constance du

phénomène ;

la discussion doit

porter

sur la

façon

dont les

hypothèses

fondamentales du calcul ont été réalisées. Il convient de choisir pour y faire les mesures la

région

du

cylindre

où toutes les

poussières

ont atteint

pratiquement

leur

charge

limite

sans

qu’une proportion

notable d’entre elles ait été

précipitée

sur les

parois :

dans ce but la

longueur

du fil ionisant est telle que les

particules

aient été

sou-mises à son action

pendant

0,04

à

0,U6 s

lorsqu’elles

se

trouvent dans l’annNau

isolé;

à ce moment leur dis-tance à l’axe n’a pas varié de

plus

de 5 mm. La frac-tion de la

charge

limite

acquise

est

d’après

nos

re-cherches antérieures :

avec

Si la teneur en

poussière

est

faible,

= varie de 10--3 à

10 ’ s, dans l’anneau isolé ), varie de

0,98

à

0,85

lors-qu’on

passe de l’axe à la

périphérie.

A l’endroit où l’on effectue le

prélèvement (1

cm au-dessus de l’anneau et 1 cm de la

paroi),

A =

0,89,

valeur intermédiaire

entre les deux limites

précédentes qui

sont elles-mêmes

assez

rapprochées

pour

qu’on puisse espérer

de bonnes

mesures.

Si la teneur

augmente, i

diminue tandis

que E

aug-mente

près

de la

paroi ;

pour 5 =

0,1

par

exemple,

À reste de l’ordre de

0,97

près

de

l’axe,

mais s’abaisse

théoriquement

à 0,7 à la

périphérie.

Pratiquement

la variation de due l’axe à la

paroi

est

sans doute encore

plus grande :

bien que la

quantité

d’électricité nécessaire à la

charge

des

particules

ne

représente

jamais

qu’une

faible

partie

de celle

qu’émet

le

fil,

la fraction du courant

qui

va de l’axe aux

parti-cules n’est

plus complètement négligeable.

Il en résulte que les

poussières

prélevées, prises

nécessairement

près

de la

paroi,

sont moins

complètement

chargées

que celles du centre et le terme c calculé

d’après

ce

pré-lèvement est

trop

petit ;

c’est évidemment ce

qui

limite

le domaine où la méthode de contrôle est

applicable.

6. Résultats. - Voici les résultats d’une série

d’expé-riences où la tension

appliquée

au

fil,

toujours

voisine de

20 KV, est

maintenue

soigneusement

constante dans

chaque

groupe de deux mesures, avec et sans

pous-sière. On fait varier la teneur de l’air en

poussières

(entre

1 et 7 grammes au mètre

cube)

en modifiant la vitesse de la vis sans fin

qui

la débite.

Le tableau donne le courant

io

sans

poussière,

le courant i avec

poussière,

le volume d’air M, la valeur de

aR

qu’on

en

déduit,

enfin la valeur

de 2

calculée

d’après

10

la relation donnée

plus

haut et le

rapport

tel

qu’il

10

résulte directement des mesures.

Fig. ’~.

Les six

premières

de ces mesures donnent des

points

qui

se

placen

t bien sur la courbe

théorique

(Hg. 4);

pour la dernière seulement la concordance est moins

bonn~,

mais elle

correspond

au domaine

où,

d’après

la

discussion,

la méthode de mesure cesse d’èlre

valable;

l’erreur est d’ailleurs dans le sens

prévu.

7. Conclusions. - Nous avons mis en évidence

(7)

262

Fétide du

ohamp

électrique

ionisé en milieu trouble.

11 La

décharge

couronne est étouffée par les

charges

peu mobiles

qui apparaissent

dans

l’espace

ionisé ; ce

phénomène

est

considérable ;

dans un milieu très

chargé

en fines

particules

il

peut

être à peu

près

total ;

2° Le

champ électrique

radial cesse d’être constant,,,

dans la

plus grande

partie

de

l’espace ;

mais il’ aug-mente

près

de la

paroi

et

présente

un

minimum;’

31 Ce

qui

domine la

question

c’est non seulement la

teneur de

l’espace

en

particules,

mais encore l’état de division de la

solide,

ce.

qui

introduit dans. la théorie la « su,rface élémentaire o des,

particules. Si,

à teneur

égale,

on

imagine

que le rayon des

particules

devient it fois

plus petit,

l’étouffement

io

- i devient n fois

plus grand.

Malgré

les difficultés

expérimentales,

les vérifica-tioas sont très bonnes tant

qui’on peut

les faire

après

la

charge complète

des

particules

et avant leur

précipi-tation. Dans notre cas

expérimental

cette condition est réatisée tant que l’étouffement de la

décharge

ne

dépasse

pas

j01 pour

100 environ.

BIBLIOGRAPHIE

(1) Journal de

Physique,

1932, 3, p. 590-613.

(2) R. C. Ac. Sc., 1934, 199, p. 189.

(3) SHIBUSAWA M. et FUKUDA S. (Cong. int. électr. Paris, 1932,

12e Section, 13, C 2).

(4) C. R. Ac. Sc. 1934, 199, p. 1193.

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