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La modulation des courants continus par modulateur en anneau

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Submitted on 1 Jan 1957

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La modulation des courants continus par modulateur en

anneau

J.L. Leroy, C. Mabboux-Stromberg

To cite this version:

(2)

LA MODULATION DES COURANTS CONTINUS PAR MODULATEUR EN ANNEAU Par J. L.

LEROY(*)

et C. MABBOUX

Laboratoire de Physique, Faculté des Sciences de Caen.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM SUPPLÉMENT AU NO 7

PHYSIQUE APPLIQUÉE TOME 18, JUILLET 1957, PAGE 106 A.

Introduction. - L’une des méthodes

employées

pour

amplifier

de

façon

stable les courants continus

consiste à les moduler pour

appliquer

la tension

alternative obtenue sur la

grille

de la

lampe

d’entrée d’un

amplificateur

ordinaire,

par l’inter-médiaire d’un transformateur s’il y a lieu

d’adap-ter les

impédances.

Nous étudierons ici les condi-tions

permettant

d’effectuer au mieux les deux

opérations,

modulation

puis adaptation

d’impé-dances,

sur des courants lentement variables aussi

faibles que

possible,

en

employant

un modulateur à redresseurs secs.

Nous avons

rejeté

les modulateurs du

type

inter-rupteur

au

profit

des modulateurs du

type

inver-seur

qui

ont un rendement

quatre

fois

supérieur.

Le modulateur en anneau en est le

spécimen

le

plus

connu

(fig. 1).

FIG. 1.

On sait que dans ce

modulateur,

la

porteuse

bloque

et

débloque

successivement

chaque paire

de

diodes,

ouvrant ainsi au

signal

deux chemins

qui

lui font

parcourir

le

primaire

du transformateur de

sortie dans des sens différents. On montre aisément

que si le

signal

a pour

fréquence q

et la

porteuse p,

la tension de sortie

comprend

des termes de

fré-quences p - q, p + q,

3 p

- q etc... Mais le bon

fonctionnement de

l’appareil

nécessite une identité

des

quatre

branches du

pont

pour que la

porteuse

s’élimine par

symétrie

et il est bien évident que

l’aptitude

de

l’appareil

à moduler des

signaux

très

faibles

dépendra

du

degré

d’équilibrage

atteint.

Recherche des conditions

d’équilibrage.

- Dans

le cas

présent,

le

signal

étant continu ou lentement

variable,

le transformateur d’entrée doit être

rem-placé

par un

potentiomètre.

D’autre

part,

nous avons

pensé que

l’équilibrage

serait

simplifié

si on

éliminait les réactances dans les

parties

du circuit

(*) LEROY (J. L.), Diplôme d’études supérieures soutenu

à Caen, le 31 mai 1957.

que

parcourt

la

porteuse.

C’est

pourquoi

nous

avons mis un autre

potentiomètre

à la

place

du

transformateur de

sortie,

en branchant toutefois ce

dernier aux bornes du

potentiomètre

pour effec-tuer

l’adaptation

d’impédances

2).

-Fic.2.

Le même souci nous a conduit à

rejeter

les diodes

à

oxyde

de cuivre dont la

capacité

atteint 10 000 cm au

profit

des diodes au

germanium

dont la capa-cité n’est que de 1 cm.

Enfin la

porteuse

a été

prise

à basse

fréquence

(50 périodes).

A propos des

diodes,

on remarquera que les

plus

avantageuses

sont celles dont la résis-tance directe décroît le

plus

vite avec la tension

appliquée,

et

qui

permettent

de diminuer la por-teuse

jusqu’à

environ

0,5 volt,

et par suite le résidu de

porteuse

à la sortie.

Si l’on

prend

ces

précautions,

l’équilibrage

est ramené à un

équilibrage

de

résistances,

mais il est

encore très difficile à réaliser

complètement

car les

résistances des diodes varient

inégalement

avec la

tension instantanée de la

porteuse.

Pour obtenir un

équilibrage qui persiste

tout de même

pendant

toute la

période

de la

porteuse,

on se contente

géné-ralement de sélectionner les diodes pour en utiliser

quatre

dont les

caractéristiques

sont presque

iden-tiques,

ce

qui

donne

déjà

de bons résultats : par

exemple

le modulateur

Whestinghouse

G 500 affai-blit la

porteuse

de

plus

de 40 décibels. Pour obtenir

un affaiblissement

plus grand,

une sélection

plus

poussée

des diodes serait illusoire car leurs

caracté-ristiques

varient dans le

temps

et avec la

tempé-rature. Il nous a paru intéressant

d’équilibrer

un

modulateur

équipé

de

quatre

diodes

quelconques.

Ceci est

possible

si l’on remarque

qu’en

utilisant une

porteuse

de forme

carrée,

la résistance des

diodes reste constante ce

qui

permet

de faire un

équilibrage

pour toute la

période

de la

poiteuse.

Mais cette

possibilité

n’est intéressante que si l’on

peut

utiliser un

générateur

de

signaux

carrés

(3)

107 A

simple :

on

peut

remarquer que les

temps

de

mon-tée des carrés n’ont pas besoin d’être très

courts ;

la seule condition

imposée

est que la valeur moyenne de la tension carrée soit nulle. Partant de ces

données,

nous avons construit un

générateur

don-nant des

signaux

de

0,5

volt sous 500 olms avec des

temps

de montée de

0,4 milliseconde,

et consti-tué

simplement

par un

système

à deux redresseurs secs écrêtant une tension de 12 volts à 50

périodes,

obtenue à

partir

du secteur.

L’expérience

a montré

qu’une

tension obtenue si

simplement

donnait des

résultats

incomparablement supérieurs

à ceux que

donne une

porteuse

sinusoïdale

généralement

utili-sée.

Le

problème

se ramène alors à

équilibrer,

pour

les deux alternances de la

porteuse,

à l’entrée et à

la sortie un circuit en

pont

dont les branches

con-tiennent

quatre

résistances différentes. On

peut

voir que ceci est

impossible

avec la

disposition

usuelle du modulateur en anneau

( fig.

1 et

2)..

En

revanche,

si on intervertit le rôle de la

porteuse

et u

signal (fig.

3)

c’est-à-dire si l’on envoie la

por-... , ’

Fm. 3.

teuse sur AB et le

signal

sur

CD,

on

peut

voir que

le

système

fonctionne

toujours

comme un inver-seur et que les deux

potentiomètres placés

en E et

F

permettent

d’éliminer toute différence de

poten-tiel due à la

porteuse

entre C et D

(et par

suite à la sortie

aussi).

Pour améliorer encore

l’équilibrage,

on

s’effor-cera

d’égaliser

les résistances inverses

apparentes

des diodes en shuntant celles-ci par des résistances

de l’ordre du

mégohm.

Enfin la nouvelle

disposition

a aussi

l’avantage

d’avoir une entrée

asymétrique,

la terre

pouvant,

par

exemple,

être mise en C.

Résultats. - Toutes

ces

précautions

réduisent

beaucoup

le résidu de

porteuse

à la sortie. On

peut

améliorer encore le

rapport

du

signal

modulé au

résidu de

porteuse

en shuntant le secondaire du

transformateur par une

capacité qui

altère à

peine

le

signal puisqu’il

est modulé à basse

fréquence,

mais fait

disparaître

divers

pics qui

se trouvent

dans le résidu de

porteuse.

Un

filtrage

plus

poussé

n’est

guère avantageux

car le

signal

continu

mo-dulé a sensiblement même

spectre

de

fréquences

que le résidu de

porteuse.

En

adoptant

les

dispositions précédentes

nous avons --

avec un modulateur

équipé

de

quatre

diodes du

type

0 A

74,

non sélectionnées -

réa-lisé un affaiblissement

delapoiteuse de 90 .décibels ;

le résidu de

porteuse

était alors

équivalent

à un

signal

d’entrée de 30 microvolts environ. Il faut noter que cet

équilibrage

est d’autant

plus

instable

que les

quatre

diodes sont différentes. Il varie très

vite avec le niveau de la

porteuse

et aussi avec la

température. Cependant

si ces deux

grandeurs

sont

stables,

le résidu de

porteuse

est constant et donc

beaucoup

moins

gênant qu’un

bruit de fond.

Bref,

sans

précautions spéciales,

le modulateur décrit est

apte

à moduler des signaux

supérieurs

ou

égaux

à

0,1

millivolt.

Le fait que -

pour les faibles valeurs de la

ten-sion

porteuse

utilisées - la résistance directe des

diodes soit de

quelques

centaines

d’ohms,

fixe une

limite inférieure à

l’impédance

d’entrée du modu-lateur. Pour les diodes usuelles cette limite est de l’ordre de 500

ohms,

et on choisira une valeur

voi-sine pour

l’impédance

du

primaire

du transforma-teur de sortie. Un

blindage

au mumétal de ce trans-formateur est

indispensable.

Enfin,

les défauts de linéarité du

système

modu-lateur-adaptateur

sont inférieurs à 1 pour cent pour des

signaux

de

fréquence

inférieure à 50

pé-riodes, compris

entre

0,1

millivolt et

0,1

volt.

Exemple d’application.

- Nous

avons utilisé un

tel modulateur pour

amplifier

des courants de très

basse

fréquence

utilisés dans une étude de filtres

passe-bas

à faible

impédance

caractéristique

cou-pant

à 30

périodes.

Ces courants étaient

eux-mêmes

engendrés

par un

premier

modulateur dans

lequel

on faisait battre deux tensionsà 4 000

pério-des,

un

filtrage

ne laissant subsister que la

com-posante

à très basse

fréquence :

deux modulateurs

permettent

d’isoler une

portion

de circuit dans

laquelle

on doit travailler à très basse

fréquence,

le reste de la chaîne étant constitué

d’appareils

de laboratoire courants.

Ce travail a été effectué au Laboratoire de

Phy-sique

corpusculaire

de la Faculté des Sciences de

Caen,

sous la direction de M. le

professeur

Schérer

à

qui

nous tenons à

exprimer

toute notre

gratitude.

Manuscrit reçu le 11 mai 1957.

BIBLIOGRAPHIE

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