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Réseaux de soins : les Etats acceptent un compromis

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Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

21 septembre 2011

1839

revue de presse

Réseaux de soins : les Etats acceptent un compromis

Le projet de réseaux de soins inté­

grés, fortement chahuté, continue sa route. Par 28 voix contre 9, le Con­

seil des Etats s’est rallié mercredi matin au compromis élaboré par la conférence de conciliation des deux Chambres. Le Conseil national se prononce la semaine prochaine. Sur le point le plus litigieux, la solution retenue prévoit une participation aux frais de 10% pour les assurés qui ont rejoint un réseau, comme c’est déjà le cas actuellement. Pour les autres, elle passe à 15%.

La gauche et le Conseil des Etats, pour inciter le plus grand nombre pos sible d’assurés à rallier un ré­

seau, auraient voulu 7,5%, le Natio­

nal, crai gnant qu’un rabais trop impor­

tant entraîne une hausse des pri mes, s’était accroché à 10%, part qui aurait même passé à 20% pour les assurés hors réseaux. La conférence de con­

ciliation a coupé la poire en deux.

Ces pourcentages sont toutefois à mettre en relation avec le montant annuel maximum de la participation aux coûts. Il a été fixé à 500 francs pour les membres d’un réseau, et 1000 francs pour les autres. Par rapport au plafond actuel de 700 francs – auquel s’ajoute la franchise – les assurés membres d’un réseau verraient leur participation allégée.

(…)

«Même si le passage de 10 à 15%

semble peu important, c’est un sym­

bole», a déclaré Liliane Maury­Pas­

quier (PS/GE). Le Parti socialiste n’a pas encore arrêté sa position sur le soutien à un éventuel référendum, a­t­elle précisé après les débats.

Catherine Cossy Le Temps du 15 septembre 2011

Hausses des primes : premières tendances

C’est le chiffre que l’on attend avec inquiétude en septembre : quelle sera la hausse des primes maladie pour l’année suivante ? A quelques jours de la publication officielle par l’Of­

fice fédéral de la santé publique, les deux comparateurs en ligne ont dé­

voilé hier leurs estimations.

Comparis table sur une augmenta­

tion nationale de 3%. Son concur­

rent, bonus.ch, la chiffre à 5,2%. Tous deux se basent sur les données pro­

visoires transmises par les caisses maladie, des données qui recouvrent les trois quarts des assurés suis ses.

Assez pour donner une tendance crédible, même si elle est imprécise.

(…)

Les disparités cantonales restent im­

portantes. La bonne surprise vient du canton de Berne, traditionnel mau­

vais élève et qui semble avoir réussi à contenir ses coûts. En Suisse ro­

mande, Jura, Fribourg et Genève se retrouvent au­dessus de la moyen ne suisse. Une situation qui s’annonce inquiétante tout spécialement à Ge­

nève, où les primes maladie sont parmi les plus chères du pays. Chez bonus.ch, on se montre surpris par le résultat.

Deux grosses zones d’ombre ternis­

sent le tableau. Depuis trois ans, les jeunes adultes (18­25 ans) connais­

sent les hausses de primes les plus fortes. Sous pression de l’OFSP, les caisses ont en effet dû supprimer une partie des rabais qui leur étaient consentis pour attirer les bons ris­

ques. Et on n’est pas encore au bout du rattrapage.

Autre mauvaise surprise : le peu d’ef­

ficacité des modèles alternatifs. Les assurés qui optent pour un médecin de famille ou un HMO (réseau de soins composé de médecins réunis dans un cabinet de groupe) con­

naîtront des augmentations à peine moins élevées que la moyenne. (…)

Judith Mayencourt Tribune de Genève du 14 septembre 2011 neurologique de type dégénératif.

Un «visiteur régulier» : «Parfois il peut tenir une conversation, par- fois il perd un peu la boule. Il fait de longues siestes dans la journée et se montre souvent fatigué.» Un ami : «Il peut se montrer volon- tiers grivois. Cela peut devenir gênant.» On évoque d’autres faits symptomatiques. Il ne se serait plus souvenu, lors d’un dîner ré- cent, de ce qui avait bien pu se passer en France lors du mois de mai 1968. Il y a peu, il invitait pu- bliquement à voter pour François Hollande (l’un des leaders du Parti socialiste français) à la pro- chaine présidentielle. Assez re- monté, l’actuel président – Nico- las Sarkozy – aurait évoqué les effets d’une «désinhibition».

Anosognosie figure dans le rapport médical signé du Pr Olivier Lyon- Caen, chef de service de neurolo- gie au sein du groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière (Paris). Il conclut à un «état de vulnérabilité», conséquence d’une affection neu- rologique de nature dégénérative.

Puis le 4 septembre, veille de l’ou- verture du procès, la une du Jour- nal du Dimanche : «La vraie maladie de Jacques Chirac». Puis en pages 2 et 3 : «Jacques Chirac souffre d’ano- sognosie». Jamais sans doute ce terme n’avait, sur papier journal, bénéficié d’un tel encrage, d’une police d’une telle taille.

On débat, depuis, de la raison première de ce symptôme. Et les spécialistes évoquent a priori

deux pistes : soit une maladie d’Alzheimer, soit une «démence»

d’origine vasculaire ; deux situa- tions qui, on le sait, peuvent aussi coexister. L’hypothèse de la dé- mence vasculaire est renforcée par un accident cérébrovasculaire avec trouble de la vision et qui avait en 2005 nécessité une prise en charge d’une semaine à l’hôpi- tal militaire du Val-de-Grâce (Pa- ris).

Anosognosie ? Le terme n’est pas si fréquent. La quatrième édition des deux volumes (3000 pages) du «Traité de médecine »,2 dirigé par Pierre Godeau, Serge Herson et Jean-Charles Piette, ne com- porte qu’une seule et unique oc- currence : à propos du syndrome d’Anton-Babinski. Pour ne pas y figurer très souvent, le terme est nettement plus usité – et de plus en plus fréquemment – dans les colonnes de La Revue médicale suisse ; à la différence d’abracada- brantesque qui, semble-t-il, n’y avait jamais été imprimé. Jusqu’à aujourd’hui.

Jean-Yves Nau jeanyves.nau@gmail.com

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fréquence des artères rénales, par cathéter endovasculaire, H. Sievert 17 h 00 L’ECG standard dans la maladie coronarienne en 2011, A. Bayés de Luna

17 h 30 Diagnostic et choix théra­

peutique de la tachycardie ventricu­

laire, M. Zimmermann

18 h 00 Quel futur pour l’augmenta­

tion du HDL­cholestérol ? F. Mach Renseignements :

Secrétariat du Dr J. Noble Avenue Eugène­Pittard 3A 1206 Genève

Tél. 022 346 58 67 Fax : 022 346 34 69

54_55.indd 2 19.09.11 12:09

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