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(1)

LES INFECTIONS DES PARTIES MOLLES

DR ALAMI ZOUBEIR

(2)

I-INTRODUCTION

• Infections d’origine bactérienne des tissus mous

• Gravité est en fonction de la profondeur de l’atteinte anatomique

• Taux de mortalité de 30% dans les DHBN

• Le pronostic est conditionné par la précocité de la PEC

• PEC multidisciplinaire impliquant à un stade profond et avancé un réanimateur, un chirurgien et un kinésithérapeute

(3)

PLAN

Introduction

Généralités

Classification

DHBNN

DHBN

Autres infections des parties molles

Applications en chirurgie plastique

Conclusion

(4)

II-GENERALITES

• Histologie et définitions

• Rôle de la peau

• Flore cutanée

(5)

HISTOLOGIE

(6)

Ø Cellule de Langerhans au ME

Ø Cellule de Merckel : Structure Ø Mélanocyte

1-L’EPIDERME

(7)

Le derme est un tissu conjonctif fin

Il se divise en :

Derme papillaire

Derme réticulaire

2- LE DERME

(8)

• Follicules pileux

• Glandes sébacées

• Glandes sudoripares

(9)

• Tissu conjonctif lâche.

• Il contient des, des gros

vaisseaux, des nerfs, des fibres de collagène parallèles à la surface.

• Le siège d’une infection nécrosante

3- L’HYPODERME

(10)

Maintien de la température corporelle : homéostasie

Barrière de protection du milieu extérieur

Organe sensoriel

Organe immunitaire

Organe de vascularisation

Organe métabolique

Organe modulant « la thymique »

Organe de la relation social et de la communication

RÔLES DE LA PEAU

(11)

La flore cutanée est variable en qualité et en quantité

• La flore résidente : peu pathogène

Staphylocoques à coagulase négative

Corynébactéries

• La flore transitoire : potentiellement pathogènes

Entérobactéries

Staphylocoque doré.

LA FLORE BACTÉRIENNE

(12)

III-CLASSIFICATION

(13)

• DHB = Erysipèle: atteinte primitive du tissu cutanée et sous cutané

• DHBN = Fasciites nécrosantes atteinte de l’aponévrose superficielle

- Type I: polymicrobienne (aérobies et anaérobies ) - Type II: strepto béta hémolytique A

Myonécroses : atteinte musculaire

CLASSIFICATION SELON LA PROFONDEUR

(14)

CLASSIFICATION SELON LA LOCALISATION

• Gangrène gazeuse: atteinte préférentielle des membres

• Gangrène de Fournier: regroupe toutes les cellulites périnéales, avec ou sans atteinte génitale

• Gangrènes cervico-faciales: atteinte du visage et du cou

• Infections des parties molles par synergie bactérienne: gangrènes abdominales post-opératoires.

(15)

DERMOHYPODERMITES NON NÉCROSANTES

I - DHBNN streptococcique

1) Définition 2) Bactériologie

3) Facteurs de risaque 4) Diagnostic positif 5) Diagnostic différentiel 6) critères d’hospitalisation 7) Traitement

8) Évolution

II- DHBNN non streptococcique

(16)

1- DÉFINITION

• L’érysipèle est une dermohypodermite aiguë non nécrosante d’origine bactérienne

• Diagnostic positif est clinique ++

• 10-100 cas pour 100 000 habitants/an.

• Récidive

• Plus de 50 % des patients sont traitées en ambulatoire.

DERMOHYPODERMITES STREPTOCOCCIQUE

(17)

2-BACTERIOLOGIE

• Streptococcus pyogènes (groupe A) (65 %).

• D’autres streptocoques bêta-hémolytiques peuvent être en cause :

Streptocoques du groupe G (14 à 25 %)

Streptococcus agalactiae (groupe B) (3 à 9 %)

Streptococcus equisimilis (groupe C) (5 à 7 %)

(18)

3- FACTEURS DE RISQUE

(19)

Anamnèse :

Début brutal , fièvre, frissons, malaise, nausées.

Examen clinique : 85% MI

Placard inflammatoire (luisant, limites nettes, douloureux)

Le bourrelet périphérique (visage)

La lymphangite et l’adénopathie satellites sont inconstantes

Une porte d’entrée est à rechercher et à traiter

Examens complémentaires (souvent pas nécessaire)

Un syndrome inflammatoire biologique ++

Les prélèvements bactériologiques cutanés et les hémocultures ne sont pas indispensables.

Écho-Doppler en cas de thrombose veineuse

4- DIAGNOSTIC POSITIF

(20)

5- DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL

• Thromboses veineuses superficielles ou profondes

• Syndrome de loge

• Intolérance/infection des prothèses orthopédiques

• Maladies inflammatoires idiopathiques

• Néoplasies et hémopathies

• Lymphome angiotrope

• Dermatoses immunoallergiques

(21)

6- CRITÈRES D'HOSPITALISATION

• Doute diagnostique

• Signes généraux très marques

• Risques de complications locales

• Co-morbidité

• Contexte social rendant le suivi difficile en ambulatoire

• Échec d’un traitement ambulatoire préalable adapté.

(22)

7- TRAITEMENT

• Traitement essentiellement médical

• La pénicilline G ou la pénicilline A intraveineuse

• Allergie : Pristinamycine ou clindamycine.

• Amoxicilline protégée 3 à 4g /j en 3 prises (VO)

• 2 à 3 semaines

+ Anticoagulation

+ Traitement de la porte d’entrée ++

+ Antibioprophylaxie : la pénicilline G ou la pénicilline A intraveineuse ++

(23)

8- ÉVOLUTION ET PRONOSTIC

• Générale :

Apyrexie et régression de l’oedème à 72 heures. (80%, 20%

respectivement)

Régression de l’érythème à 7 jours. 40%

• Locale:

Abcès

Thrombose veineuse rare.

Lymphœdème chronique secondaire

• Autres:

Septicémies exceptionnelles.

Toxidermies 5% des cas.

Récidive

(24)

DERMOHYPODERMITES AIGUËS NON NÉCROSANTES NON STREPTOCOCCIQUES

• La deuxième cause de dermo-hypodermite aiguë

• Une infection folliculaire / cathéter veineux. ++

• subaiguës, peu ou pas fébriles

• Pénicilline M /amoxicilline–acide clavulanique.

• Si résistance : Glyco-peptide (vancomycine ou Teicoplanine)

• En cas d’allergie aux bêta-lactamines, la pristinamycine sera prescrite

(25)

DERMOHYPODERMITE NECROSANTE FASCIITE NÉCROSANTE ET MYO-NÉCROSE

1) définition

2) facteurs de risque.

3) physiopathologie . 4) Clinique

5) examens complémentaires.

6) Prise en charge.

7) pronostic.

(26)

1-DEFINITION

Fasciite nécrosante : Atteinte de l’aponévrose superficielle

Myosite : Atteinte du muscle,

Localisation la plus fréquente : MI

Incidence rare

Rapidement progressive

URGENCE MÉDICO-CHIRURGICALE ++

PEC multidisciplinaire

Mortalité à 30%

(27)

2- FACTEURS DE RISQUE

FDR locaux :

ØUlcères, maux perforants plantaires.

ØChirurgie endoscopique, épisiotomies, liposuccion.

ØInjections intraveineuses (toxicomanes).

ØVaricelle de l’enfant.

ØEffraction cutanée

FDR généraux :

ØAge> 50 ans.

ØDiabète (prévalence de 25 à 30%).

ØAINS

ØAlcoolisme (15 à 20% des cas).

Ø Artérite (36% des cas).

ØCancer ou hémopathie.

ØIMND (HIV-Greffe d’organe).

(28)

3- PHYSIOPATHOLOGIE

• Toxines et enzymes bactériennes.

• Pouvoir cytolytique et immunogène[super Antigène-INFa-IL1].

Provoque:

Nécrose de

l’hypoderme. Thrombose vasculaire.

Nécrose de l’aponévrose superficielle.

Secondairement une nécrose du

derme.

Extension &

rapidité.

(29)

BACTERIOLOGIE

Streptocoques :

Le streptocoque b-hémolytiques du groupe A (Streptococcus pyogenes)++

Septicémies ou choc septique

On peut retrouver plus rarement des streptocoques b-hémolytiques du groupe C ou G plus rarement des streptocoques du groupe B, ou S. pneumoniae.

Staphylocoques :

les prélèvements locaux cutanés ou sous-cutanés ++

les bactériémies sont rares.

Anaérobies :

Gangrènes gazeuses avec éventuelle nécrose musculaire.

(30)

4- CLINIQUE

Ø Signes locaux :

Douleur intense/ zones d’anesthésie œdème rapidement extensif

zones cyanotiques, érythémateuses ou ischémiques.

(A délimiter ++)

bulles hémorragique ou purulente malodorante

crépitation neigeuse (anaérobies)

Ø Signes généraux :

SIRS.

Le sepsis grave.

Le choc septique.

(31)

CAS PARTICULIERS: LES FASCIITES CERVICALES

• Microbiologie :

• Polymicrobienne>50% des cas.

• Mixtes aéro-anaérobies>25% des cas.

• Complications :

• Médiastinite.

• Pneumopathie.

• Thrombose jugulaire.

• Obstruction oro pharyngée

(32)

5- EXAMENS COMPLÉMENTAIRES :

Ils ne doivent pas retarder la prise en charge thérapeutique.++

Microbiologie:

Hémocultures positives dans 1/3 des cas.

Prélèvements à l’aiguille fine (positif dans 2/3 des FN).

Prélèvements per opératoires ++

• Prélèvement sanguin :

NFS-PQ

Ionogramme sanguin complet

Bilan d’ hémostase

Autres..

• L’imagerie :

Echographie/TDM ++ > DHBN de la cuisse au scanner

(33)

6- PRISE EN CHARGE

Prise en charge de l’état septique

• Traitement médical (ATB++)

• Traitement chirurgical

• Traitement adjuvant

(34)

PRISE EN CHARGE DE L’ÉTAT SEPTIQUE

• La correction de l’hypovolémie

• L’utilisation éventuelle d’amines vasoactives

• La correction des anomalies hydro-électrolytiques,

• L’équilibre nutritionnel

• La ventilation assistée

(35)

A démarrer en urgence

Probabiliste au début ++ : aérobies Gram+ et Gram– et de germes anaérobies puis adapté à l’antibiogramme

Membres et cervico-faciales : pénicilline G et clindamycine ou rifampicine

Abdomen et du périnée (présence d’anaérobies) : pénicilline à large spectre de type uréidopénicilline (Tazocil- line®, Pipéracilline®) et imidazolé (métronidazole, Flagyl®) ;

Toxicomane : amoxicilline-acide clavulanique (Augmentin® ), Pénicilline M (Bristopen® ), voire

céphalosporine de première génération (Céphazoline, Céphacidal®) ou glycopeptide (Vancomycine®) avec un aminoside type gentamicine (Gentalline®) ;

L’immunodéprimé : C3G à activité́ antipyocyanique (ceftazidime, Fortum®) avec un aminoside ou une association de pipéracilline-tazobactam (Tazocilline®) et aminoside.

Antalgique

Anticoagulant..

TRAITEMENT MÉDICAL

(36)

TRAITEMENT CHIRURGICAL

• Urgence ++

• Excision large des tissus nécrosés + prélèvements + Lavage abondant

• Reprise

• Amputations dans les DHBN des membres

• En cas de médiastinite associée dans les DHBN cervico-faciales, un drainage médiastinal ou une thoracotomie sont réalisées

• Dérivation digestive et/ou urinaire dans les formes abdomino-périnéales.

(37)

CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE

• Cicatrisation dirigée

• Greffe cutanée

• Lambeaux

(38)
(39)

TRAITEMENT ADJUVANTS

• Oxygénothérapie hyperbare

• Immunothérapie

• Thérapie a pression négative

• Anticoagulant/supplémentation vitaminique/Nutrition/antalgique

(40)

OXYGÉNOTHÉRAPIE HYPERBARE :

• Après traitement médico-chirurgical, et stabilisation hémodynamique:

• Effet anti-infectieux: Bactéricidie sur anaérobies par stimulation PNN

• Effet pro-cicatrisant: Action anti-oedémateuse Stimulation néoangiogénèse et fibroblastique

• 2 à3 séances dans les 24 h puis 10 séances .

(41)

IMMUNOTHERAPIE

• Indiquée dans Choc toxinique

• Blocage in vitro activation cellules T et réduction significative in vivo de la production IL 6 et TNF alpha

• 1 g/kg J1 puis 0,5 g/kg J2 et J3

(42)

THÉRAPIE A PRESSION NÉGATIVE

• Accélération du bourgeonnement

• La rétraction cicatricielle

• La réduction du délai de fermeture ou de couverture par greffe.

(43)
(44)
(45)

PRONOSTIC :

• Mortalité à 30%

• Le choc septique entraîne une mortalité de l’ordre de 60%.

• la mortalité est influencée par:

• la sévérité initiale.

• L’âge.

• La pathologie sous jacente.

• Le retard chirurgical.

(46)

AUTRES INFECTIONS DES PARTIES MOLLES

• Le kyste pilonidal

• La maladie de Verneuil

• Furoncle

• Panaris

• L’abcès

• Phlegmon

(47)

LE KYSTE PILONIDAL

Définition

Étiologie

Clinique

Localisation

Symptômes

Traitement

Principes

Mise à plat des tissus atteints

Réparation

Conclusion

(48)

DÉFINITION

• Origine congénitale ou aquise

• Invaginations des poils

• Sacrococcygien ++

• Suppurations chroniques et fistles

• Traitement chirurgical

(49)

ÉTIOLOGIE

Maladie congénitale : un reliquat embryologique du canal médullaire.

Maladie acquise : la friction sur la peau en position assise provoquerait l’inclusion des poils

On admet aujourd’hui que les poils

s’invaginent dans le derme au niveau du pli inter fessier, formant alors une cavité

(50)

CLINIQUE

• Sans symptôme apparent.

• une ou plusieurs ombilications sur la ligne médiane ++

• L’évolution vers l’abcè̀s.

(51)

TRAITEMENT

Mise à plat des tissus atteints

Malade en Décubitus ventral sous AG

Repérage des orifices et des trajets (Bleu de méthylène)

résection en bloc de toute la zone cutanée où se trouvent les orifices primaires et secondaires.

Rrégime sans résidus

Constipation du malade / Anticoagulant

Réparation

Cicatrisation dirigée

greffe cutanée

(52)
(53)

LA MALADIE DE VERNEUIL

Définition

physiopathologie

Terrain

Clinique

Évolution, complication

Diagnostic différentiel

Traitements

Règles hygiénodiététiques

Traitement médical

Traitement chirurgical

Conclusion

(54)

DEFINITION

• Il s’agit d’une maladie inflammatoire suppurative survenant dans les régions du corps où existent des glandes apocrines.

• Elle se caractérise par des lésions nodulaires, inflammatoires et douloureuses évoluant de façon chronique vers la suppuration et la fistulisation.

(55)

PHYSIOPATHOLOGIE

• La pathogénie de la maladie ne fait pas l’objet d’un consensus

• Atteinte suppurative primitive de la glande apocrine avec extension secondaire au follicule pilosébacé́.

• Une atteinte primitive de l’appareil pilosébacé́ avec en particulier une occlusion porale

(56)

TERRAIN

• La surcharge pondérale,

• Le tabac

• Le manque d’hygiène.

(57)

CLINIQUE

• Au stade précoce :

Des nodules sous-cutanés sensibles et douloureux on note parfois des pustules en regard.

Confluence : placards indurés, infiltrés et violacés.

Abcès et fistule (un écoulement de sérosité́, de pus, parfois mêlé́

de sang.)

• L’évolution est chronique avec des périodes de recrudescence.

Il existe parfois des périodes de rémission.

(58)

ÉVOLUTION, COMPLICATIONS

• épisodes de surinfection, érysipèle, voire fasciite nécrosante ;

• fistules dans l’urètre, la vessie, le rectum ou le péritoine ;

• transformation néoplasique

• retentissement psychologique en raison de la chronicité́ de

• l’affection, des récidives, des difficultés thérapeutiques ;

• anémie inflammatoire, amylose.

(59)

DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL

• une actinomycose

• un sinus pilonidal

• une maladie de Crohn

• un furoncle ou un anthrax.

• Dans certains cas, le diagnostic est difficile car les comédons caractéristiques peuvent manquer et l’histologie est souvent non spécifique.

(60)

PEC

Traitement médical

Le traitement médical est inefficace.

On propose une désinfection locale par antiseptiques et des pansements de protection.

Traitement chirurgical

Exérèse large en superficie et en profondeur

L’extension des lésions peut nécessiter plusieurs temps opératoires.

Cicatrisation dirigée

Couverture par greffe cutanée

Rééducation

(61)
(62)

PANARIS

• Définition

• Bactériologie

• Clinique

• Formes cliniques

• Complications

• Traitement

(63)

DÉFINITION

une infection aiguë, primitive, cutanée ou sous-cutanée d’une quelconque partie constitutive du doigt

Traumatisme local

Si récidive / atteinte pluri-digitale : diabète, déficit immunitaire (SIDA, immunosuppresseurs, corticothérapie), éthylisme chronique, toxicomanie.

staphylocoque doré ++

Diagnostic positif est clinique

Traitement chirurgicale

(64)

BACTÉRIOLOGIE

le staphylocoque doré responsable de 66% des cas

le streptocoque bêta-hémolytique entraîne des lésions nécrosantes souvent étendues et nécessite une antibiothérapie associée à l’excision chirurgicale

le staphylocoque épidermidis 10 %

les entérobactéries de la flore intestinale, seules ou en association avec des germes Gram positifs 20 %

la pasteurelle survient habituellement après morsure animale.

(65)

CLINIQUE

Stade phlegmasique

Porte d’entrée

Facteur favorisant

Rougeur, chaleur, œdème et douleur localisée, atténuée ou absente la nuit.

Complication : généralement absente à ce stade.

Stade de collection

Douleur intense pulsatile, insomniante

Rougeur et chaleur, avec une collection parfois purulente

ADP épitrochléennes et/ou axillaires 10 %

Complications : phlegmon d’une gaine synoviale, arthrite

Les signes généraux restent très discrets : fébricule à 38°C

Bilan préopératoire : une radiographie du doigt (un corps étranger, infection osseuse ou ostéo-articulaire).

(66)

COMPLICATIONS

• Fistulisation à la peau

• Otéite

• Ostéo-arthrite

• Gangrene digitale (diabète)

• phlegmon de la gaine. (Panaris palmaire)

(67)

TRAITEMENT

Dans tous les cas : rappel et/ou sérothérapie antitétanique, recherche d’un facteur favorisant

Au stade phlegmasique : Applications d’antiseptiques locaux et antibiothérapie à visée anti staphylococcique. / si échec > chirurgie.

Au stade de collection: excision large de tout les tissus nécrosés + prélèvements bactériologiques + ATB si traitement inefficace reprises chirurgicales

Le traitement chirurgicale peut aboutir dans les cas graves à une amputation de l’extrémité digitale en cas de panaris recidivant ou gangreneux

(68)

PHLEGMONS DES ESPACES CELLULEUX DE LA MAIN

Infections aiguës siégeant dans les espaces celluleux de la main

FR : Terrain immunodéprimé, Corticothérapie, Diabète ++

Staphylocoque +/Streptocoque

Tuméfaction avec rougeur, chaleur, douleur et tension des parties molles

SAT ++

Chirurgie + ATB + ATL + Rééducation

(69)

PHLEGMONS DES GAINES SYNOVIALES DES FLÉCHISSEURS OU GAINES DIGITO-PALMAIRES

• Ténosynovite infectieuse des gaines des fléchisseurs

• Le côté dominant, la notion

d’inoculation, SAT, tare favorisante, Radiographie ++

(70)

On distingue trois stades :

Synovite exsudative : (Bon pronostic) Douleur à la pression du cul-de-sac proximal de la gaine.

Synovite purulente : (Pronostic moyen). œdème, douleur et attitude en crochet réductible. Les signes régionaux et généraux sont possible.

Nécrose septique du tendon : (Mauvais pronostic) L’attitude du doigt en crochet irréductible et permanente. L’amputation est parfois le seul traitement.

Chirurgie en URGENCE + SAT + ATB (adapté au germe) + ATL

La surveillance clinique est quotidienne

Mobilisation et rééducation ++

PHLEGMONS DES GAINES SYNOVIALES DES

FLÉCHISSEURS OU GAINES DIGITO-PALMAIRES

(71)

FURONCLES

• Infection bactérienne profonde d'un follicule pileux provoquant la nécrose périfolliculaire et la suppuration

• Suspecter un furoncle si un nodule ou une pustule comprend un follicule pileux et une évacuation de tissu nécrotique et de pus sanglant.

• Cultiver les furoncles et les drainer les lésions.

• Antibiotiques anti-Staphylococcus aureus si immunodépression, fièvre ou risque d'endocardite ou si les lésions ne disparaissent pas avec le drainage ou sont > 5 mm, multiples ou en expansion.

(72)

ABCÈS

Collection de pus dans des espaces tissulaires limités, habituellement dus à une infection bactérienne.

Staphylocoque aureus ++

Abcès superficiel : chaleur locale, tuméfaction, douleurs et un érythème, centrée par une zone blanche ou jaune due au pus sous-jacent.

Abcès profond : les principales constatations sont une douleur locale et des signes généraux, en particulier fièvre, anorexie, amaigrissement et asthénie.

Les complications comprennent :

Propagation bactériémique

Rupture dans le tissu adjacent

Hémorragie au niveau des vaisseaux érodés par l'inflammation

Altération de la fonction d'un organe vital

Inanition due à l'anorexie et aux besoins métaboliques accrus

Le diagnostic des abcès cutanés et sous-cutanés est établi par l'examen clinique.

Le diagnostic des abcès profonds nécessite un complément d’imagerie : Echo ++ TDM

Drainage chirurgical / antibiotiques

(73)

APPLICATIONS EN CHP

• Temps chirurgical : Excision / débridement et lavage

• Cicatrisation dirigée

• Couverture par greffe cutanée ou lambeaux locaux

(74)

CONCLUSION

• Diagnostic essentiellement clinique

• Prévention

• Chirurgie + ATB

• La précocité de la prise en charge ++

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