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Soit K une partie compacte convexe de E.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

PanaMaths

[1 - 2]

Octobre 2011

Soit E un espace vectoriel normé.

Soit K une partie compacte convexe de E.

Soit f une application de K dans K, 1− lipschitzienne.

Montrer que f admet un point fixe.

Indication : pour a dans K fixé et tout entier naturel n non nul, on pourra considérer l’application f

n

définie sur K par :

( )

1 1

: 1

f

n

x a f x

n n

⎛ ⎞

⎜ ⎟

⎜ ⎟

⎝ ⎠

+ − 6

Analyse

L’application f n’étant pas contractante, on ne peut bien sûr pas conclure prématurément ! Comme 1

] ]

0 ; 1

n∈ et 1 1

1 1

n n

⎛ ⎞

+ −⎜⎝ ⎟⎠= , l’expression de fn

( )

x doit nous faire penser à la convexité de K ! On montre alors facilement que fn est à valeur dans K. Ne serait-elle pas … contractante ?

Résolution

On a : 1

] ]

0 ; 1

n∈ et 1 1

1 1

n n

⎛ ⎞

+ −⎜⎝ ⎟⎠= . Par ailleurs, a et f x

( )

sont, par hypothèse sur a et f, dans K. Comme K est une partie convexe de E, on en déduit que 1a 1 1 f x

( )

n n

⎛ ⎞

+ −⎜⎝ ⎟⎠ est un élément de K.

Pour tout entier naturel n non nul, la partie K est donc stable par fn.

Notons alors la norme sur E.

(2)

PanaMaths

[2 - 2]

Octobre 2011

Pour tous vecteurs x et y de E et tout entier naturel n non nul, on a :

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( )

( ) ( )

1 1 1 1

1 1

1 1

1 1

1 1

n n

f y f x a f x a f y

n n n n

f x f y

n n

f x f y n

⎡ ⎤

⎛ ⎞ ⎛ ⎞

− = + −⎜⎝ ⎟⎠ −⎢⎣ + −⎜⎝ ⎟⎠ ⎥⎦

⎛ ⎞ ⎛ ⎞

= ⎜⎝ − ⎟⎠ − −⎜⎝ ⎟⎠

⎛ ⎞

= −⎜⎝ ⎟⎠ −

Mais l’application f étant 1−lipschitzienne, on a : f x

( )

f y

( )

≤ −x y .

Finalement :

( ) ( )

1 1

n n

f y f x x y

n

⎛ ⎞

− ≤ −⎜⎝ ⎟⎠ −

Pour tout entier naturel strictement supérieur à 1, on a : 1

] [

0 ; 1

n∈ et l’application fn est contractante. K étant une partie compacte de E, elle est complète et l’application fn admet ainsi un unique point fixe dans K que nous notons xn.

La partie K étant compacte, nous pouvons extraire de la suite

( )

xn une suite

( )

xϕ( )n

convergente. Notons l sa limite.

On a donc : lim ( )n

n xϕ l

→+∞ = .

L’application f étant 1−lipschitzienne, elle est continue et on a : nlim→+∞ f x

( )

ϕ( )n = f l

( )

.

Par ailleurs, on a : fn

( )

xϕ( )n =xϕ( )n . Donc : nlim fn

( )

xϕ( )n nlim xϕ( )n l

→+∞ = →+∞ = .

On en tire immédiatement : f l

( )

=l.

Ainsi, toute valeur d’adhérence de la suite

( )

xn est point fixe de f.

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