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Les complexes Part-Oane

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Les complexes Part-Oane

I- Introduction

1) Le nombre i

Que représente le nombre i 1) algébriquement ? 2) géométriquement ?

Le nombre i est un nombre ditcomplexedéfini par

i2 “ ´1. Définition

RemarqueSi les points d’une droite sont des nombres, on doit pouvoir comprendre géométriquement la significa- tion des opérations élémentaires entre nombres :

• xÞÑx´1peut-être vu comme une translation ;

• xÞÑ2xpeut-être vu comme une homothétie ;

• xÞÑ ´xpeut-être vu comme une symétrie ;

• multiplier deux nombres revient à composer les transformations qui leur sont associées.

RemarqueLe nombre´1est associé à la symétrie par rapport à l’origine sur la droite, c’est-à-dire à une rotation d’un demi-tour.

Chercher une racine carrée pour´1, c’est chercher une transformation qui, effectuée deux fois de suite, serait une rotation d’un demi-tour.

Le nombre imaginaire i est associé à la rotation d’un quart de tour.

Propriété

Faire deux rotations d’un quart de tour, c’est faire une rotation d’un demi-tour, c’est-à-dire multiplier par´1.

On retrouve bien i2 “ ´1.

xÞÑi¨xpeut-être vue comme une rotation de centreOet d’angle π2. Propriété

(2)

RemarquePour éviter toute confusion, le plan « complexe » est muni d’un repère orthonormé qui sera noté pO;#»u ,#»vq.

2) Les nombres complexes sous forme algébrique

Géométriquement, que représente 1) Le nombre complexex`i¨y?

2) La somme de deux nombres complexes ?

#xest l’abscisse du pointM yest l’ordonnée du pointM

Dire que M et OM# » ont pour coordonnées px;yq revient à dire que M et OM# » ont pour affixe

z“x`i¨y . Définition

#

xest la partie réelle dez, notéeRepzq yest la partie imaginaire dez, notéeImpzq

Ajouter deux nombres complexes peut-être vu comme ajouter deux vecteurs.

Propriété

Exemple

p´1,2´1,8iq ` p´2,8´1,4iq “ ´4´3,2i.

Pour multiplier deux nombres complexes, il suffit d’appliquer les règles usuelles de calculs dansR.

Propriété

Exemple

p2`1,5iq ˆ p´1`2,4iq “ ´5,6`3,3i.

(3)

L’ensemble des nombres complexes est notéC.

Définition

RemarqueCest alors un ensemble encore plus grand que tous les autres, et on a :NĂZĂDĂQĂRĂC.

L’écriturez “x`iy est l’écriturealgébriquedez(elle est associée aux coordonnées cartésiennespx; yqdu point d’affixez.

Définition

Remarque

• siImpzq “0, on az“x,zest donc réel,

• siRepzq “0, on az“iy, on dit quezest un imaginaire pur.

Exemple

Soitz2`3i etz1i´5, on a :

z`z12`3i`i´5“ ´3`4i,

z´z12`3i´ pi´5q “2`3i´i`57`2i,

2z´3z12p2`3iq ´3pi´5q “4`6i´3i`1519`3i,

zz1“ p2`3iqpi´5q “2i´10`3i2´15i2i´10´3´15i“ ´13´13i,

z2“ p2`3iq222`2ˆ2ˆ3i` p3iq24`12i`9i24`12i´9“ ´5`12i.

Deux nombres complexes sont égaux si et seulement si ils ont la même partie réelle et la même partie imaginaire :

z“z1 ô x`iy“x1`iy1 ô x“x1ety“y1. Propriété

Exemple

Déterminerxetytels que :p1`iqx´y2´3i (xPRetyPR)

II- Représentation graphique

On se place dans le plan rapporté à un repère orthonormal directpO;#»u , #»vq.

• Au pointMde coordonnéespa;bqon peut associer le nombre complexez“a`ib, On dit quez“a`ibest l’affixe du pointM.

• Au vecteurw#»de coordonnéespa;bqon peut associer le nombre complexez“a`ib, On dit quez“a`ibest l’affixe du vecteurw.#»

• Lorsqu’on repère un point ou un vecteur par son affixe dans un repère orthonormal direct, on dit qu’on se place dans le plan complexe.

Définition

(4)

0 #»u

#»v

w#»

Mpz“a`ibq

a

b b

Exemple

On place dans le plan complexe les pointsMid’affixeszi :

z12`3i

z23`i

z3“ ´1`2i

z42´i

z5i

z6“ ´2i

z7“ ´2

z8“ ´i´3

b

M1

b

M2

b

M3

b

M4

b

M5

b

M6

b

M7

b

M8

bi

0 1

SoientAetBles points d’affixes respectifszAetzB. Soient w#»et# »

w1 les vecteurs d’affixes respectifszwetzw1. Soitkun nombre réel non nul.

• Le vecteurAB# »a pour affixezB´zA,

• Le vecteur w#»`# »

w1a pour affixezw`zw1.

• Le vecteurkw#»a pour affixekˆzw.

• Le milieuI derABsa pour affixezI“ zA`zB

2 . Propriété

Exemple

SoientAp3`iq,Bp2´2iq,Cp2iqetDp1`5iq.

Démontrer de deux manières différentes que ABCD est un parallélogramme.

III- Conjugué d’un complexe

On appelleconjuguédu nombre complexez“a`ible nombrez“a´ib.

Définition

Géométriquement, siM1est le point d’affixez, le pointM2d’affixezest le symétrique deM1par rapport à l’axe des abscisses.

(5)

0 #»u

#»v

M1pzq

M2pzq M3p´zq

M4p´zq

a b

´ a

´ b

Exemple

Soitz3`5ietz1“ ´2`3i, on a :

z`z1“ p3`5iq ` p´2`3iq “1`8i,

zˆz1“ p3`5iq ˆ p´2`3iq “ ´6`9i´10i`15i2“ ´6´i´15“ ´21´i.

z3´5i, z1“ ´2´3i.

z`z1“ p3´5iq ` p´2´3iq “1´8i, z`z1 1´8i.

zˆz1“ p3´5iq ˆ p´2´3iq “ ´6´9i`10i`15i2“ ´6`i´15“ ´21`i, zˆz1“ ´21`i.

1) Calculs avec le conjugué

Soitzetz1deux nombes complexes, alors :

• z`z1 “z`z1.

• zˆz1 “z ˆz1.

• z“z.

• @nPN;pznq “zn

• zPRðñz“z.

• zPiRðñz“ ´z.

• Repzq “ 1

2pz`zq.

• Impzq “ 1

2ipz´zq.

Propriété

2) Inverse d’un complexe

Soitz“a`ib, on a :zz“ pa`ibqpa´ibq “a2´ pibq2 “a2`b2qui est un nombre réel.

Ainsi, on a :

1 z “ z

zz “ z

a2`b2 “ a´ib a2`b2.

Tout nombre complexe non nulzadmet un inverse noté 1z Propriété

Exemple

Calculs d’inverses : 1) 1

1`i 1´i

p1`iqp1´iq 1´i 2 1

2´1 2i. 2) 1

2´3i 2`3i

p2´3iqp2`3iq 2`3i 13 2

13` 3 13i. 3) 2

i 2ˆ ´i iˆ ´i ´2i

1 “ ´2i.

4) 2`i

´3`i p2`iqp´3´iq

p´3`iqp´3´iq ´6´2i´3i`1

10 ´5´5i 10 “ ´1

2 ´1 2i.

(6)

Soitzetz1deux nombes complexes, alors :

• ˆ1

z

˙

“ 1

z. •

´z z1

¯

“ z z1. Propriété

IV- Equations du second degré

1) Racines carrées d’un nombre réel dansC

Tout nombre réel non nul admet deux racines dansC.

• Siaą0; alors les racines sont?

aet´? a.

• Siaă0; alors les racines sont i?

´aet´i?

´a.

Propriété

2) Equationaz2`bz`c“0

Soitaz2`bz`c“0une équation du second degré oùa;b;cPRaveca­“0.

On pose∆“b2´4ac.

• Si∆ą0, l’équation du second degré admet deux solutions réelles distinctes : z1“ ´b`?

2a et z2 “ ´b´?

∆ 2a .

• Si∆“0, l’équation du second degré admet une unique solution réelle : z0 “ ´b

2a.

• Si∆ă0, l’équation du second degré admet deux solutions complexes conjuguées : z1 “ ´b`i?

´∆

2a et z2 “ ´b´i?

´∆

2a . Propriété

Exemple

Résoudre dansCles équations suivantes : 1) z2´2z`20.

2) z2`6z`340.

3) z2´2 cosθz`10,θPR.

Exemple

SoitPpzq “z3´8z2`24z´32, oùzest un nombre complexe.

1) Vérifier quePp4q “0.

2) Déterminer les nombres réelsa,betctels que, pour tout nombre complexez, Ppzq “ pz´4qpaz2`bz`cq 3) Résoudre dans l’ensemble des nombres complexes l’équationz2´4z`80.

4) En déduire les solutions de l’équationPpzq “0.

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