1 Page 3 : théorème : démonstration.
Soit 𝑓 une fonction continue et positive sur un intervalle [ 𝑎 ; 𝑏 ]. Faisons la démonstration dans le cas où 𝑓 est croissante (ROC).
Soit la fonction 𝐹 définie sur [ 𝑎 ; 𝑏 ] par 𝐹(𝑥) = ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥𝑎𝑥 . 𝐹(𝑥) correspond à l’aire sous la courbe sur l’intervalle [ 𝑎 ; 𝑥 ].
Soit ℎ suffisamment proche de 0 pour que 𝑥 + ℎ soit dans l′intervalle [ 𝑎 ; 𝑏 ]. On a 𝐹(𝑥 + ℎ) = ∫𝑎𝑥+ℎ𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝐹(𝑥 + ℎ) correspond à l’aire sous la courbe sur l’intervalle [ 𝑎 ; 𝑥 + ℎ ].
On en déduit que 𝐹(𝑥 + ℎ) − 𝐹(𝑥) correspond à l’aire sous la courbe sur l’intervalle
[ 𝑥 ; 𝑥 + ℎ ].
Cette aire est comprise entre les aires des rectangles de hauteurs respectives 𝑓(𝑥) et 𝑓(𝑥 + ℎ) c’est-à-dire qu’elle est comprise entre ℎ × 𝑓(𝑥) et ℎ × 𝑓(𝑥 + ℎ).
On a donc ℎ × 𝑓(𝑥) ≤ 𝐹(𝑥 + ℎ) − 𝐹(𝑥) ≤ ℎ × 𝑓(𝑥 + ℎ)
• Pour ℎ > 0, on a alors :
𝑓(𝑥) ≤ 𝐹(𝑥 + ℎ) − 𝐹(𝑥)
ℎ ≤ 𝑓(𝑥 + ℎ)
• Pour ℎ < 0, on a alors :
𝑓(𝑥) ≥ 𝐹(𝑥 + ℎ) − 𝐹(𝑥)
ℎ ≥ 𝑓(𝑥 + ℎ)
Or lim
ℎ→0𝑓(𝑥 + ℎ) = 𝑓(𝑥)
Donc d’après le théorème des gendarmes, on en déduit que :
ℎ→0lim
𝐹(𝑥 + ℎ) − 𝐹(𝑥)
ℎ = 𝑓(𝑥)
𝐹 est donc dérivable sur [ 𝑎 ; 𝑏 ] et sa dérivée est 𝑓.
Donc F est une primitive de 𝑓 sur [ a ; b ].
De plus 𝐹(𝑎) correspond à l’aire sous la courbe sur l’intervalle [ 𝑎 ; 𝑎 ] et on a donc 𝐹(𝑎) = 0.
Sachant qu’il n’y a qu’une seule primitive de 𝑓 s’annulant en 𝑎 alors 𝐹 est l’unique primitive de 𝑓 s’annulant en 𝑎.
Le théorème peut facilement s’adapter au cas où 𝑓 est décroissante.
Le théorème est admis dans les autres cas.
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Faisons la démonstration sur un intervalle 𝐼 = [ 𝑎 ; 𝑏 ] dans le cas où 𝑓 a un minimum 𝑚.
• Si 𝑚 est positif, alors la fonction 𝑓est continue et positive sur [ 𝑎 ; 𝑏 ] et d’après la propriété précédente, 𝐹 définie par 𝐹(𝑥) = ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑥 𝑎
est une primitive de 𝑓 sur [ 𝑎 ; 𝑏 ] donc 𝑓 a des primitives sur 𝐼.
• Si 𝑚 est négatif, considérons la fonction 𝑔 définie sur [ 𝑎 ; 𝑏 ] par 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑚.
𝑔 est une fonction continue et 𝑔 > 0 sur [ 𝑎 ; 𝑏 ] car, pour tout 𝑥 de [ 𝑎 ; 𝑏 ]:
𝑓(𝑥) ≥ 𝑚 → 𝑓(𝑥) − 𝑚 ≥ 0 donc 𝑔(𝑥) ≥ 0 La propriété précédente permet de déduire que 𝑔 a une primitive 𝐺 sur [ 𝑎 ; 𝑏 ].
Considérons alors la fonction 𝐹 définie sur [ 𝑎 ; 𝑏 ] par 𝐹(𝑥) = 𝐺(𝑥) + 𝑚𝑥.
𝐹 est dérivable sur [ 𝑎 ; 𝑏 ] et on a 𝐹′(𝑥) = 𝐺′(𝑥) + 𝑚 𝐹′(𝑥) = 𝑔(𝑥) + 𝑚 𝐹′(𝑥) = 𝑓(𝑥)
c’est-à-dire que 𝐹 est une primitive de 𝑓 sur [ 𝑎 ; 𝑏 ]. Donc 𝑓 a des primitives sur 𝐼.
Le théorème est admis dans les autres cas.
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• Soit 𝐹0 une primitive de 𝑓 sur un intervalle 𝐼.
* Si 𝐹 est une fonction de la forme 𝐹 = 𝐹0+ 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ, alors 𝐹 est dérivable sur 𝐼 car 𝐹 est la somme de deux fonctions dérivables sur 𝐼.
Comme la dérivée d’une constante est nulle, on a 𝐹′= 𝐹′0+ 0 = 𝐹′0 donc 𝐹′= 𝑓.
𝐹 est donc une primitive de 𝑓 sur 𝐼.
• Réciproquement, si 𝐹 est une primitive de 𝑓 sur 𝐼, alors 𝐹 est dérivable sur 𝐼 et on a 𝐹′ = 𝑓.
Comme on sait que 𝐹0 est une primitive de 𝑓 sur 𝐼, on a aussi 𝐹′0= 𝑓.
On en déduit que 𝐹′= 𝐹′0 donc 𝐹′− 𝐹′0= 0 c’est-à-dire (𝐹 − 𝐹0)′ = 0.
La dérivée de la fonction 𝐹 − 𝐹0 est donc nulle sur 𝐼 donc 𝐹 − 𝐹0 est une constante.
C’est-à-dire 𝐹 − 𝐹0= 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ.
Donc 𝐹 = 𝐹0+ 𝑘 avec 𝑘 ∈ ℝ.
L’ensemble des primitives de 𝒇 sur 𝑰 est l’ensemble des fonctions 𝑭 de la forme 𝑭 = 𝑭𝟎+ 𝒌, 𝒌 ∈ ℝ.
• Soit 𝑓 une fonction ayant des primitives sur un intervalle 𝐼 ; soit 𝑥0∈ 𝐼 et 𝑦0∈ ℝ.
Considérons une primitive 𝐹0 de 𝑓 sur 𝐼.
Alors toutes les primitives de 𝑓 sur 𝐼 sont les fonctions de la forme 𝐹 = 𝐹0+ 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ.
𝐹(𝑥0) = 𝑦0 ⇔ 𝐹0(𝑥0) + 𝑘 = 𝑦0
⇔ 𝑘 = 𝑦0− 𝐹0(𝑥0)
La primitive 𝐹0 étant choisie et les réels 𝑥0 et 𝑦0 aussi, le réel 𝑘 = 𝑦0− 𝐹0(𝑥0) est unique.
Il existe donc une et une seule primitive 𝑭 de 𝒇 telle que 𝑭(𝒙𝟎) = 𝒚𝟎.
Cette primitive est définie pour tout 𝒙 de 𝑰 par : 𝑭(𝒙) = 𝑭𝟎(𝒙) + 𝒚𝟎− 𝑭𝟎(𝒙𝟎).
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Soit 𝑓 une fonction continue et positive sur un intervalle [ 𝑎 ; 𝑏 ]. On sait que la fonction 𝐻 définie pour tout 𝑥 de
[ 𝑎 ; 𝑏 ] par 𝐻(𝑥) = ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑥 𝑎
est l′unique primitive de 𝑓 s′annulant en 𝑎.
On a alors 𝐻(𝑎) = 0 et 𝐻(𝑏) = ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥.
𝑏 𝑎
Soit 𝐹 une primitve de 𝑓 sur [ 𝑎 ; 𝑏 ].
𝐻étant aussi une primitive de 𝑓, on sait qu’il existe une constante 𝑘 telle que :
𝐹(𝑥) = 𝐻(𝑥) + 𝑘 pour tout 𝑥 ∈ [ 𝑎 ; 𝑏 ].
On a alors 𝐹(𝑎) = 𝐻(𝑎) + 𝑘 = 0 + 𝑘 = 𝑘 et 𝐹(𝑏) = 𝐻(𝑏) + 𝑘
Par conséquent 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎) = 𝐻(𝑏) + 𝑘 − 𝐾 = 𝐻(𝑏)
𝐃𝐨𝐧𝐜 𝐅(𝐛) − 𝐅(𝐚) = ∫ 𝒇(𝒙)𝒅𝒙
𝒃 𝒂
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• Soit 𝐹 une primitive de 𝑓 sur 𝐼 et soit 𝐺 une primitive de 𝑔 sur 𝐼.
𝐹 et 𝐺 étant dérivable sur 𝐼, on sait que 𝐹 + 𝐺 est dérivable sur 𝐼 et que (𝐹 + 𝐺)′= 𝐹′+ 𝐺′.
Donc 𝐹 + 𝐺 est une fonction dérivable sur 𝐼 dont la dérivée est 𝑓 + 𝑔.
Donc 𝑭 + 𝑮 est une primitive de 𝒇 + 𝒈 sur 𝑰.
• Soit 𝐹 une primitive de 𝑓 sur 𝐼 et 𝑎 un réel.
𝐹 est dérivable sur 𝐼 et 𝐹′= 𝑓.
𝑎 étant un réel, on sait que 𝑎𝐹 est dérivable sur 𝐼 et que (𝑎𝐹)′= 𝑎𝑓.
Donc 𝑎𝐹 est une fonction dérivable sur 𝐼 dont la dérivée est 𝑎𝑓.
Donc 𝒂𝑭 est une primitive de 𝒂𝒇 sur 𝑰.
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* On sait que (𝑢𝑛+1)′= (𝑛 + 1) 𝑢′𝑢𝑛
Donc 𝑢𝑛+1 est une primitive de (𝑛 + 1) 𝑢′𝑢𝑛. Si 𝑛 + 1 ≠ 0, 1
𝑛 + 1 est une constante, donc 1
𝑛 + 1𝑢𝑛+1 est une primitive de 1
𝑛 + 1(𝑛 + 1) 𝑢′𝑢𝑛 = 𝑢′𝑢𝑛.
Donc l’ensemble des primitives de 𝒖′ × 𝒖𝒏 avec 𝒏 ∈ ℤ − {−𝟏} est l’ensemble des fonctions de la forme 𝟏
𝒏 + 𝟏 𝒖𝒏+𝟏+ 𝒌 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝒌 ∈ ℝ.
∗ (√𝑢)′= 𝑢′
2√𝑢donc √𝑢 est une primitive de 𝑢′ 2√𝑢.
En multipliant par 2 on obtient que 2√𝑢 est une primitive de 𝑢′
√𝑢.
𝐃𝐨𝐧𝐜 𝐥′𝐞𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐢𝐦𝐢𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝒖′
√𝒖 𝐞𝐬𝐭 𝐥′𝐞𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞 𝟐√𝒖 + 𝒌 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝒌 ∈ ℝ.
∗ On sait que si 𝑢 est une fonction dérivable et strictement positive on a (ln 𝑢)′ =𝑢′ 𝑢.
Donc 𝑢′
𝑢 a pour primitive ln 𝑢.
Si 𝑢 est une fonction dérivable et strictement négative, (ln(−u))′ =−𝑢′
−𝑢 =𝑢′ 𝑢.
Donc 𝑢′
𝑢 a pour primitive ln(−𝑢).
Donc si 𝑢 est strictement positive ou strictement négative,𝑢′
𝑢 a pour primitive ln|𝑢|.
𝐃𝐨𝐧𝐜 𝐥′𝐞𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐢𝐦𝐢𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝒖′
𝒖 𝐞𝐬𝐭 𝐥′𝐞𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞 𝐥𝐧 |𝒖| + 𝐤 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐤 ∈ ℝ.
7 Donc 𝑢′× 𝑒𝑢 a pour primitive 𝑒𝑢.
Donc l’ensemble des primitives de 𝒖′× 𝒆𝒖 est l’ensemble des fonctions de la forme 𝒆𝒖+ 𝒌 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐤 ∈ ℝ.
∗ On sait que 𝑥 ⟼ cos (𝑎𝑥 + 𝑏)a pour dérivée 𝑥 ⟼ − 𝑎 sin (𝑎𝑥 + 𝑏)
donc 𝑥 ⟼ −1
𝑎cos (𝑎𝑥 + 𝑏)a pour dérivée 𝑥 ⟼ (−1
𝑎) × (−𝑎) × sin (𝑎𝑥 + 𝑏) c′est − à − dire 𝑥 ⟼ sin(𝑎𝑥 + 𝑏) Donc l’ensemble des primitives de 𝒙 ⟼ 𝐬𝐢𝐧(𝒂𝒙 + 𝒃) est l’ensemble des fonctions de la forme
𝒙 ⟼ −𝟏
𝒂𝐜𝐨𝐬(𝒂𝒙 + 𝒃) + 𝒌 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝒌 ∈ ℝ.
∗ On sait que 𝑥 ⟼ sin (𝑎𝑥 + 𝑏)a pour dérivée 𝑥 ⟼ 𝑎 cos (𝑎𝑥 + 𝑏)
donc 𝑥 ⟼1
𝑎sin(𝑎𝑥 + 𝑏)a pour dérivée 𝑥 ⟼1
𝑎× 𝑎 × cos(𝑎𝑥 + 𝑏) c′est − à − dire 𝑥 ⟼ cos (𝑎𝑥 + 𝑏) Donc l’ensemble des primitives de 𝒙 ⟼ 𝐜𝐨𝐬 (𝒂𝒙 + 𝒃) est l’ensemble des fonctions de la forme 𝒙 ⟼𝟏
𝒂𝐬𝐢𝐧(𝒂𝒙 + 𝒃) + 𝒌 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝒌 ∈ ℝ.
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∗ ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 𝐹(𝑎) − 𝐹(𝑏)
𝑎 𝑏
= −(−𝐹(𝑎) + 𝐹(𝑏))
= −(𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎))
= − ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑏 𝑎
∗ ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = [𝐹(𝑐) − 𝐹(𝑎)] + [𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑐)]
𝑏 𝑐 𝑐
𝑎
= 𝐹(𝑐) − 𝐹(𝑎) + 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑐)
= 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎)
= ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑏 𝑎
* Une primitive de 𝑓 + 𝑔 sur 𝐼 est 𝐹 + 𝐺, par conséquent :
∫ (𝑓(𝑥) + 𝑔(𝑥))𝑑𝑥 = (𝐹(𝑏) + 𝐺(𝑏)) − (𝐹(𝑎) + 𝐺(𝑎))
𝑏 𝑎
= 𝐹(𝑏) + 𝐺(𝑏) − 𝐹(𝑎) − 𝐺(𝑎)
= 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎) + 𝐺(𝑏) − 𝐺(𝑎)
= ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + ∫ 𝑔(𝑥)𝑑𝑥
𝑏 𝑎 𝑏
𝑎
On en déduit la relation ∶ ∫ 𝜆𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 𝜆 ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑏 𝑎 𝑏
𝑎
de la même façon en se basant sur le fait qu′une
primitive de 𝜆𝑓 est λF.
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• Si 𝑓 est positive sur 𝐼, alors 𝐹 est croissante sur 𝐼.
Ainsi 𝑎 ≤ 𝑏 ⟺ 𝐹(𝑎) ≤ 𝐹(𝑏) Soit 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎) ≥ 0 Donc ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≥ 0
𝑏 𝑎
• Si 𝑓 est négative sur 𝐼, alors 𝐹 est décroissante sur 𝐼.
Ainsi 𝑎 ≤ 𝑏 ⟺ 𝐹(𝑎) ≥ 𝐹(𝑏) Soit 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎) ≤ 0 Donc ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ 0
𝑏 𝑎
• Si 𝑓 ≤ 𝑔 sur 𝐼 alors𝑔 − 𝑓 ≥ 0 sur 𝐼 et d’après la 1ère propriété ci-dessus :
∫ (𝑔(𝑥) − 𝑓(𝑥))𝑑𝑥 ≥ 0 d′où ∫ 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 − ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≥ 0
𝑏 𝑎 𝑏
𝑎 𝑏
𝑎
Donc ∫ 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 ≥ ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑏 𝑎 𝑏
𝑎
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Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼, 𝑎 et 𝑏 des réels de 𝐼 tels que 𝑎 ≤ 𝑏.
• Si 𝑓 ≥ 0, alors par définition (voir page 1 du cours) :
Aire = ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 u. a.
𝑏 𝑎
• Si 𝑓 ≤ 0 sur 𝐼 alors 𝐸 a la même aire que sa symétrique par rapport à l’axe des abscisses qui est l’aire « sous la courbe » représentative de −𝑓, fonction continue et positive sur 𝐼 .
Donc Aire = ∫ −𝑓(𝑥)𝑑𝑥 u. a. = − ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 u. a.
𝑏 𝑎 𝑏
𝑎