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la Correspondance, les Mé- langes, les Œuvres compMtes, les principaux F:xtraits de Voltaire, les Ouvrages faussement attribués

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(1)

SOUS PRESSE:

VOLTAIRE

BIBLIOGRAPHIE DE SES ŒUVRES

Tome second, comprenant

la Correspondance, les Mé- langes, les Œuvres compMtes, les principaux F:xtraits de Voltaire, les Ouvrages faussement attribués

cl

Voltaire ou imprimés sous son nom.

OUVRAGES DU M~ME AUTEUR:

VOLTAIRE POÈTE COMIQUE. Étude historique, cri- tique et bibliographique sur les Comédies de Voltaire.

(En collaboration. avec M.

c~'Lâhovary,

-

Sous presse) .

• ' 1, _ ' . '

HISTOIRE DE LA MOLDAVIE' nEp.UIS LES ORI- GINES JUSQU'A LA ,FfNi

OÙ,

X-V;';SI !i:C,LE.

(F:n collabo- ration avec M. Emile·,;'Ficot. -

Sous p,esse) .

. /

:-:'

.'~ .~.; ,

(2)

VOLTAIRE

BIBLIOGRAPHIE DE SES ŒUVRES

(3)

JUSTIFICATION DU TIRAGE

50 exempl. imprimés lur papier de Hollap.de. N.. 1 à 50 '00 exempl. imprimés sur papier vélin ... N°' 51 à 550

(4)

VOLTA1RE

(5)

VOLTAIRE

BIBLIOGRAPHIE DE SES ŒUVRES

PA Il

GEORGES BENGESCO

TGrIME P<J?.ErIMIE<J?...

PARIS

ÉD . ROUVEYRE & G. BLOND

ÉDITEURS

98

RUE DE RICHELIEU

98

1882

(6)
(7)

A M. O. THIERRY-POUX

CONSERVATEUR,

SOUS-DIRECTEUR DU DiPARTEMENT DES IMPRIMÉS

DE LA BIBLIOTHÈQUE NATlONALE

MONSIEUR,

Permettez-moi de vous dédier cet Essai bib(iogl'a- phique, que je n'aurais jamais pu entreprendre, ni surtol)t mener à bonne fin, si votre extrême obligeance ne m'en avait pas facilité l'exécution.

Vous m'avez si libéralement oüvert toutes les pré-

cieuses collections du département à la tête duquel

vous êtes placé; vous avez si souvent pris la peine

de m'aider vous-mêm~ dans mes recherches; enfin

vous avez été pour moi un guide toujours si sCir et si

éclairé, qu'en inscrivant votre nom en tête de ce tra-

vail, je m';lcquitte d'un devoir qu'il m'est doux de

remplir. Heureux si, grâce à vos encouragements, j'ai

réussi à compléter en quelques endroits, et à rectifier

(8)

sur certains points, l'ouvrage classique de Quérard, mon devancier.

Trouvez

bo~,

Monsieur, que je comprenne dans l'expression de ma reconnaissance MM. les biblio- thécaires et employés de la Bibliothèque Nationale, dont la complaisance ne m'a jamais fait défaut, et veuillez agréer pour vous-même ce témoignage public de l'estime profonde et de la gratitude que j'e vous garde.

GEORGES BENo-ESCO.

Londres, juin ,882.

(9)

Ce n'est pas sans une légitime apprihension que nous 01lrons ad public le premier volume de notre Bibliographie Voltairienne,

De tous les grands écrivains français, Voltaire est celui dont

il

est le plus di§ii;ite de décrire les ouvrages: et cette difficulté tient à des causes diverses, qu'il importe tout d'abord d'expliquer, Non seulement les ouvrages de Voltaire ont eu, en France aussi bien qu'à l'étranger, un nombre d'éditions considérable; mais la façon !knt Voltaire les a publies, le

myst~re

qu'il a presque toujours mis à leur imprusioll, tanldt gardant l'anonyme, tanMt les faisant para/Ire sous des nomS supposés, et forçant ses libraires à dérouter constamment le public par de fausses indications de lieu et d'année; tous ces déiours, toutes ces précautions, toutes ces supûcheries que justifient asse, les dangers qu'aurait courus Voltaire, s'il avait signé la plupart des œuvres parties de sa main, ne lais- sent pas d'embarrasser le bibliographe, et de compliquer la tdche qu;îl s'est imposée, .

La Bibliographie Voltairienne de Quérard, publiée

a

(10)

PRÉFACE

en 1B41, ne parait ni asse{

compl~tB

ni

asse~

exacts; sur/out lorsqu'on la compare aux savantes Bibliographies tonsa- crées par MM. Patti Lacroix et Emile Picot

d

la descrip- tion des œuvres de Molitre et de Corneille.. Qutrard, d'ailleurs, n'a fait que reproduire Beuchot, et ainsi qu'il le reconnalt

lui-m~me

dans la Préface de sa Bibliographie Voltairienne, il a tant pris au céltbre éditeur de Voltaire,·

" que, dit-il, la Bibliographie Voltairienne porterait le nom

«

de ce dernier, si, n'y ayant pas mis la main, nous n'eussions

" craint de le rendre responsable de quelques défauts d'intel·

«

ligence qui auraient pu

~/re

du fait du melleur en œuvre.

«

Les notes et notules, sauf peu d'exceptions, sont tirées des

" préfaces mises par M. Beuchot

d

la We de chacun des

«

ouvrages de Voltaire .. l'historique et la critique des éditions,

«

depuis 17lB jusqu'en IBH, est la reproduction presque

«

texluelle de la Préface générale de son édilion. Ce qui

«

nous appartienl en propre se réduit

d

la classification, et

" aux quatre tables qui lerminenlla ·Bibliographie Voltai·

(( rienne. })

Or

Beuchot, livré /oul entier

d

son travail d'éditeur, n'a accordé dans les Avertissements el dans les Notes de son 4dilion, qu'une place loul dfait secondaire

d

la bibliograPhie;

il a énuméré, sans les décrire, les deux ou trois premitres édi- tions de chaque ouvrage de Voltaire; et pour les écrits qui

1\'

ont pas été imprimés séparément (pitces de thédtre, poésies diverses, lettres, etc ... , etc .. . ), il a trts rarement pris la peine d'indiquer dans quelle feuille périodique, dans quel recueil du temps, dans quelle édilion des Œuvres complètes de Voltaire, chacun de ces écrits avait paru pour la premitre fois.

Enfin, - et c'est Id une des lacunes les plus considérables

du trav,TiI de Beuchot et de Quérard, - ni l'un ni l'autre ne

(11)

PRÉFACE

s'est attaché à distinguer les éditions données aI'ec la partici- pation de Voltaire, des éditions auxquelles celui-ci est demeuré étranger; et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui encore, malgré tous les mérites des éditions de Beuchot et de M. Moland, le texte authentique de Voltaire n'est pas définitivement établi.

Non seulement la

Bibliographie Voltairienne

de Quérard laisse à désirer, quant à l'étendue des informations, et quant à la précision des détails; mais elle est, en dépit de ses quatre

Tables,

d'un usage souvent incommode, à. cause de la classi- fication adoptée par Querard.

L'auteur deia

France littéraire

a distribué les ouvrages de Voltaire en cinq classes: 1.

SCIENCES; - II. LITTÉRATURE;

- III. CORRESPONDANCE; - IV. HISTOIRE; - V. Œu- VRES.

Chacune de ces classes se subdivise en plusieurs sections:

Philosophie; Politique et Législation; Physique et His- toire naturelle

pour les

SCIENCES; - Poésies; Théâtre;

Romans et Contes; Critique, Facéties et Mélanges,

pour la

LITTÉRATURE; - Histoire, Biographie et Eloges

pour

l' HISTOIRE, etc ... , etc ...

Cette classification se rapproche de celle qui a été suivie par Beaumarchais dans sa célèbre édition de Kehl; mais elle offre les mimes inconvénients que la classification de Beau- marchais, parce que loute distribution logique des

Œuvres

de Voltaire ne peut qu'Ure arbitraire et produire de la con-

fusion. ..

Quérard a rangé parmi les ouvrages philosophiques de Voltaire les

Discours en vers sur l'homme,

le

Poème de la Loi Naturelle,

le

Poème sur la destruction de Lisbonne,

le

Précis de l'Ecclésiaste et du Cantique des cantiques, etc ... , etc ...

N'est-il pas évidenl que la place de ces différents

po~mes

eIlt été tout aussi bien dans la

LITTÉRATURE,

parmi

(12)

Xli PRÉFACE

les Poésies? Il est obligé de remarquer

lui-m~me

que l'ABC qui, dans sa Bibliographie Voltairienne, fait aussi partie des ouvrages philosophiques, eût été mieux

à

sa place dans la section de Politique et de Législation, et que la Lettre de Charles Gouju à ses frères qu'il a classée dans les Mélanges, eût dû Mre rangée parmi les ouvrages philosophiques, etc .• ,

Aussi avons-nous cru devoir suivre, dans notre Bibliographie Voltairienne, la classification adoptée par Beuchot et con- servée,

à

une ou' deux exceptions près, par M. Moland, le dernier éditeur des Œuvres complètes de Voltaire.

Beuchot a donné d part le Théâtre, les Poésies, les grands ouvrages historiques, le Dictionnaire philosophique et les Romans; puis ila réuni en une seule classe, sous le titre de Mélanges et dans l'ordre chronologique, le reste des écrits en prose de Voltaire, d l'exception de la Correspondance qui forme les vingt derniers volumes de son édition.

En supprimant ainsi lesditférentes divisions en Mélanges historiques, Politique et Législation, Physique, Dialogues, Facéties, etc ... , et en substituant l'ordre chronologique aux distinctions par genre et par matière, Beuchot a voulu faire suivre au lecteur

«

la' marche

m~me

. de l'esprit de Voltaire.»

M:Moland,ajant

d

opter entre le plande l'édition ·de Kehl et celui de Beuchot, n'a pas hésité

d

adopter l'ordre chrono- logique

l,

et c'est dans cet ordre, qui nous a paru,

à

nous aussi, moins compliqué et moins arbitraire que la classification des éditeurs de Kehl, que nous nous sommes décidé

d

décrire' les ouvrages de Voltaire.

Notre premier volume renfermera donc la bibliographie du Théâtre, des Poésies, des grands ouvrages historiques (Essai surIes Mœurs; Annales:de l'Empire; Siècles de Louis XIV

i. Voy. son Avertissement en tête du t. XXII de l'édition Garnier frères.

(13)

PREFACE XIl1

et de Louis XV; Histoire du Parlement de Paris; His- toire de Charles XII; Histoire de 'l'Empire de Russie) ;

du Dictionnaire philos'ophique et des Questions sur l'Ency- clopédie, enfin des Romans_

Notre second volume comprendra la bibliograPhie .des Mélanges, de la Correspondance, des Œuvres complètes et des Œuvres choisies de Voltaire, ainsi que des Ouvrages qui ont été faussement attribués

à

Voltaire ou imprimés sous son nom.

Enfin, si le public accueille avec quelque bienveillance nos deux premiers-volumes, nous nous proposons d'en consacrer un

troisi~me à

la bibliographie des Traductions que r étranger

a faites de Voltaire et à celle des Ouvrages relatifs à sa per- sonné et

à

ses écrits. Ce

troisi~me

volume, dont nous avons déjà réuni tous les éléments, et dont la rédaction est com- mencée, sera le complément nécessaire de notre Bibliographie Voltairienne.

Dans chacune des divisions de notre travail (Théâtre, Poésies, etc ... ), nous avons cru devoir parler non-seulement des écrits de Voltaire qui ont été imprimés séparément, mais aussi de ceux qui ont paru pour la première fois soit dans les feuilles périodiques ou dans les recueils du temps, soit dans les

diverses éditions des Œuvres complètes de Voltaire.

C'est ainsi que toutes les poésies de Voltaire (Odes, Stances, Poèmes, Contes en vers, Satires,_ Epitres et Poésies mêlées) ont été l'objet, de notre part, d'une mention sPéciale et d'un commentaire détaillé.

Nous avons eu soin de faire connaître, toutes les fois que nous en avons eu le moyen, dans quelles circonstances chacune de ces

pi~ces

avait été composée, en quelle année

el

dans quel recueil elle avait d'abord paru, enfin dans quelle édition des Œuvres complètes elle avait été admise pour la

premi~re

fois.

a.

(14)

s.v PREFACE

Un grand nombre de Poésies mêlées ayant été publiées en

17B4.

par les éditeurs de Kehl, nous avons fait suivre l'in- titulé de chacune de ces petites

pi~ces,

dont nous n'avions pas rencontré d'impression antérieure, de l'indication suivante:

Imprimée au tome XIV de l'édition de Kehl.

O~

'reconnat/ra, nous l'espérons, que nous tlvons poussé nos investigations de tous les cdtts, aussi !cin que cela nous a été possible; d'ailleurs

il

va sans dire que nous avons pris pour point de départ, et en quelque sorte, pour base

d'opératio~,

les éditions des Œuvres complètes, publiées avec la partiti- palion de Voltaire; ces éditions, au nombre de sept, sont les suivantes:

l'

L'édition de

InB-1739,

publiée

li

Amsterdam par Et. Ledet et C" (ou J. Desbordes),

4

vol.

in-B'.

Non seulement Voltaire consentit

li

cette édition, mais

il

y con- courut (voy. ses lettres

li

Thieriot 4février

1737; li

d'Argental, éd. Garnier., n' 7P).

Un tome

VIe(nous

cr'!r0ns qu'ilfaut lire

V,)

parut en

1741,

(Amsterdam, Et. Ledet et C").

2'

L'édition de

174B,

plus connue sous le nom d'édition de Dresde. Cette édition a été publiée par George-Conrad Walther: eUe forme

B

vol.

in-B'.

Un

neuvi~me

volume fut ajouté en

17,0,

et un dixitme en

17S4.

La correspondance de Voltaire avec Walther a été publiée en

IB26, li

Dresde.

(Voy. la Bibliothèque Allemande de Barthélemy et Silber- man, Strasbourg,

IB26, in-B',

t. 1, pp.

63

et sq.)

j'L'édition de

17j1,

en

Il

volumes pet.

in-B',

publiée,

sans nom de ville,

li

Paris, par le libraire Lambert. Lambert

était le fils de Voltaire, qui l'avait eu de la femme d'un por-

tiqr. (Voy. une note de d'Hémery au lieutenant de police

B~rTrer,

du

1"

janvier

17)2,

dans les Archives de la Bas-

ti~,e,

paris,

IBBI.

t. XII, p. 371). La correspondance de Vol-

(15)

PREFACE

taire avec Lambert n'a pas été imprimée; mais des lettres autographes de Voltaire

d

Lambert ont été vendues en 1856.

(Voy. Catalogue d'une belle collection de lettres auto- graphes, Paris, Laverdet, 18,6, in-8'.)

Voltaire trouvait que cette édition de ses Œuvres était

«

de toutes la plus passable» (voy. sa lettre

d

un membre de l'Aca- démie de Berlin, du

I)

avril 17$2). - Deux volumes furent ajoutés en 1758; ils sont intitulés: Supplément aux Œuvres de M. de Voltaire, Londres, pet. in-8'.

4" L'édition de 1752, publiée d Dresde, par George Conrad Walthel'. Sur cette édition qui forme 8 volumes in-12, voy. les let/res de Voltaire

d

Walther des 30 mai et 28 décembre 17\1;

2

avril et 18 novembre 17$2, etc ... , etc.

Les tomes IX et X parurent en 1770.

5" L'édition de 1756, publiée sans nom de ville, à Genève, pa,' les frères Cramer, sous le titre suivant: Collection complète des Œuvres de M. de Voltaire. Première édi·

tion. 1 ï volumes in·8". Il y a des frontisPices avec le millé- sime 1757 (voy. dans notre tome II les Œuvres complètes, année 1756). L'édition des frères Cramer publiée d'abord en dix-sept volumes, fut augmentée d'année en année, et portée, par des additions successives, en 1774, d cinquante-huit vo- lumes, auxquels on joint une Table générale des Œuvres de M. de Voltaire sur l'édition in-8" (Genève, 1774, in-8").

Les dix-sept volumes parus en 1756 furent réimprimés en 1764 et de 1770 d 1773 : c'est sur cette dernière réimpression qu'a été faite la Table générale dont il vient d'Mre question.

Les Nouveaux Mélanges historiques, critiques, etc., d la publication desquels Voltaire n'est pas demeuré étranger',

1. Dans une brochure intitulée: Variétés littéraires: Voltaire étai/.U com- plèUment é,r:mger à la publicatioll des Mé!a1tges publies sous son nom?

(16)

PREFACE

font partie des cinquante-huit volumes de la réimpression de

1770

à

1773,

6° L'édition in-4', donnée de

1768 à 1777,

par les frères Cramer. Cette édition est intitulée.' Collection complète des Œuvres de M, de Voltaire, Genève, s, n. (les frères Cramer), Elle forme 45 volumes in-4°

(1

frontispice,

42

figg, par Gravelot, etc ... ). Les quin7ie derniers volumes sont de

1790

(Paris, Bastien,

IV'

année républicaine).

7'

Enfin l'édition de

1775,

dite édition encadrée, en

37

vo- lumes in-8', Plus trois volumes de Pièces détachées, etc.

Celle édition ne porte point le titre d'Œuvres, on lit aux faux titres:Tome Premier, Tome Second, Tome Troisième, etc.

Figg.

l,

C'est sur un exemplaire de l'édition encadrée, dont 31 volumes avaient été corrigés en entier de la main de Vol- taire, qu'a été imprimée en partie l'édition de Kehl .

. Ces sept éditions, plus encore que l'édition de Kehl, don- nent le véritable texte de notre auteur; aussi alJ..ons·nous eu soin d'indiquer dans quel volume et

à

quelle page de chacune d'ejles avaient paru pour la première fois ou avaient été riimprimés les principaux écrits de Voltaire,

Quant aux ouvrages de Voltaire imprimés séparément, comme ils parlent rarement sur le frontispice le nom du lieu où ils ont paru, et celui du libraire qui les a publiés (et cette observation s'applique surtout aux impressions des Cramer),

(Extrait du Bulletin du Bibliophile), M. Albert de la Fizelière tranche la question dans un sens affirmatif. 11 se fonde sur une série de désaveux: auto- graphes de Voltaire, qui accompagnent un exemplaire du tome Xe des Nou- veaux Melanges. Nous ne partageons pas la manière de voir de M. de la Fize- lière, et nom, établirons, dans notre tome Ile, que les .Nouveaux lIfélallBes.

qui for,uent 19 "Volumes in-811 (ils n'en formaient que I.1 en 1774), ont été pu- bliés avec la participation de Voltaire.

1. Voltaire parait aussi n'être pas demeuré étranger à la publication d'une édition de 1770, intitulée: Collection complète des Œuvres de M. de Voltaire, et publiée à Lausanne, par le libraire François Grasset, 1770 et ànn. suiv.

Voy. dans notre tome Il les Œuvres complètes, année 1.770.)

(17)

PRÉFACE

c' est par une comparaison attentive des fleurons,

culs~de­

lampe,' lettres initiales et autres ornements typographiques, que nous sommes parvenu à établir de quelles presses chacun de ces ouvrages est sorti " et nous avons pu ainsi rtfsoudre un des problMnes'les plus controversés de la' bibliographie Vol- tairienne : à savoir quelle est l'édition princeps de Candide, c'est-à-dire l'édition donnée par Voltaire', en 1759:

La description de tous ,les grands ouvrages 'de Voltaire est accompagnée d'une notice

historique~

dont nous avons puisé les éléments dans la Correspondance de Voltaire, dans la Correspondance.de Grimm; dans la Correspondance secrète, dans les Mémoires secrets, dans l'Année littéraire, dans le Mercure, etc ... , etc ... Il est peu de feuilles périodiques du

XVIII'

siècle que nous,

n''!Y~ns

mises à contribution, soit pour y chercher des renseignements précis sur des dates incer- taines, soit pour y retrouver les jugements portés' par les contemporains sur les œuvres de Voltaire, ainsi que leS polé- miques que ces œuvres ont soulevées.

Par une innovation qui sera, nous le croyons, généralement apptouvée, nous avons indiqué la provenance de tous les exemplaires qr/e nous avons décrits, soit que ces exemplaires appartiennent à la Bibliothèque Nationale, soit qu'ils fasSent partie de la collection Beuchot, soit enfin qu'ils se' trouvent dans notre collection particulière ou dans d'autres collections privées

1.

Nous avons décrit, ou tout au moins signalé toutes les édi.

tions dont nous avons eu entre les mains un ou plusieurs exemplaires, ainsi que loutescelles dont il est fait mention

1. La c~nection YOltairienne réunie par Beuchot est à la. ~ibliDthè.que aat,€>:

oale, dans la' ré~erve. Elle'forme 1985 numéros. "":'Quant"it noire collection p~~t.iclllière, q~i e_s.t ~ussi assez considérable, nOlls l'avons désignée parTabré-

vlatIon: C.: Y: Ben': . ,

(18)

PRÉFACE

dans les Catalolues de Pompadour, de la VaUijrs, de Pont- d ••

V~yI8,

de Sol,inne; dans la grande bibliographie alle- mande de Kay"r (Index locupletissimus librorum, etc.);

dallS le Manu,l anglais de LOlIJndes (The bibliographer's ManusI); dans la Bibliotheca Sueo..Qothica ds Warmholt,

J

dans l'ouvrat. de M. Min{low, intitulé.' Pierre-le-Grand dans la littérature étrengète, etc ... , etc ... ETljin les recher- ches p6rsonn,lles que

1I0US

al/OIlS eu l'occasion de faire au British Mus,um el ct la Bibliothtque Impériale et Roy/Ile de Vi'/lIII'/Wus onl permis d'indiquer un

asse~

grand nombre d'Idilions Inca" inconnuss en France.

r.. COll40urs empressé des bibliothécaires, des amateurs et d,s/ibr,"r;s ne

1I0US

a pas fait défaut. Qu'il nous soit permis d'adr'mr nO$ rimlrciemsnts

d

MM. Paul y, Baring" "

RGfftt, de la Biblioth.'1ue Nationale;

Il

M. Detome; de la

Bjbl~thiqud

de rUlliversité;

Il

MM. Tardieu et Lalanne, de III JJibliothtque de l'Institut,'

Il

MM.

G.

Delnoiresterrés;

Mtlurice Tourneux, L. Vian, E. Picot, comte Guy de BIr- 14ymont, prince A. Bibesco;

Il

MM. Morland

Il

Fatout, ReUfullte, etc ••.• qui ont bien voulu nous aider de leurs

~ollS,il$el

d, leur expéri,nce, ou qui nous ont ouv,,' /surs préo/euses collections.

Peut-ttre ce travail ne s,ra-t-il pas sans intérdt pour les lec-

te"" de Voltaire. Il aidera ses éditeurs futurs

Il

rectifidr la

date d'un grand nombre de ses dcrits;

Il

classer ses ouvrages daas un ordre chronologique plus précis;

Il

,n rétablir le ,,,,,, d'une façon plu. cotiform. aux premitre. éditions, et ct l' ,nrichir variant,. qui Il'Mt pas ,ncor, été recueillies.

Au reste, nous savons trop bien qu'il a

drl

nous arriver plus d'une fois de nous tromper, et que cette ijibliographie pré-

wll~

encote sans ti/oule plus d'ulle laeulI •. Mais, comm, l'IJ

dit Littré,

«

la chose néc6ssàite ,st nOIl pas d'lIr. complet,

CI

(19)

PRÉFACE XIX

«

qui est impossible, mais de fournir un fol1ds solide de ren-

«

seignements sars et de textes qui sont deS témoignages

1. »

Nous avons la conscience de n'avoir rien Mgligé pour par- venir à ce but.

En terminant, nous recommandons

à

nos lecteurs la liste d'additions et corrections qui se trouve

à

la Jin de ce

1"

vo- lume, pp. 481-491.

1. Préface du Dictionnaire d~ la lanKu~ frdnfaise. Supplément.

(20)

VOLTAIRE

BIBLIOGRAPHIE :DE SES OEUVRES

THÉATRE

§ 1

ÉDITIONS DES PIÈCES DE THÉATRE DE VOLTAIRE

PUBLIÉES DEPUIS 1'19 JUSQU'j. NOS Jouas.

j. 'F!tAGMElI'l'S D'UNE TllAGÉDiE INTITULÉE: AMULIUS ET Nu-

MITOR.

Ces fragments ont paru pour la premiêre fois dans le volume intitulé: Pièces inédites de Voltaire, imprimées d"aprèJ les manuscrits originaux, etc .. , Paris, Didot l'alnél 18~o, in-il (p. 13 à 18). Beuchot ne les .avait pas recueilli.

dans son édition. M. Moland les a reproduit. dans la sienne (t. XXXII, Supplément aux poesie. de Voltaire).

Amu/ius et :Numitor est la première tras6die de Voltaire.

« E~ 1706, dit M. H. Beaune, longtemps avant ta rhétorique, il. fit la tragédie de rigueur, celle que rêvait alors tout hon-

(21)

VOLTAIRE

·.nêt@ -collégien 1 ••• Voltair~, devenu c-élèbre, la ~écQu,vrit un .;Qui da.~s-scs· papier~het la jeta au feu. On en -retrouva pour ..

'iantquelques/r"gments en 18,5.» (Voltaire au collège, Paris, .d.myot, "IS67, in-S, pp. CxlVIII et cxlrx.)

. Voltaire entra à Louis-Ie-Grand vers 1704, et en sortit vers J7JI (Voltaire et sel mattres, par M. Pierran, Paris, Didier, 1806, Fp. 7 et S). Est-il vraisemblable que dès 1706, et même dès 1705t s'il faut en croire La Harpe (Commentaire sur le théâtre de Voltairl, Paris, Maradau, 1814, in--8, p. IZ), Vol- taire ait écrit une tragédie? N'est-il pas permis de supposer qu'.d.mulius et Numitor date plutôt des dernières années du séjour de Voltaire à Louis-le·Grand?

2. ŒDIPE TRAGÉDIE.

Par Monsieur de Voltaire. Paris, P. Ribou; au Palais, P. Huet,

J.

Ma1.uel et Ant. Urb.

CouslclieT. 1719. In.8 de 4 If. non ehilf. et 1

~

1 pp. Pre- mière édition (C. V. Beuehot, 601).

Collation des feuillets préliminaires: , f. de titre, , C. pour la dédicace à Son Altes .. Royale Madame; 2 lI. pour l'errata, l'approbation, le. privilège et les noms des Acteurs.

L'Epltre à S. A. R. Madame' est signée Arouet de Voltaire, l'approbation es, du" 2 décembre '71S, et le privilège du 19 janvier '7'9'

Les « Lettres écrites par l'auteur qui contiennent la critique de FŒdip. de Sophocle, de celui de Corneille et du sien»

occupent les pages 83 à ,3, de la brochure. Ces Lettres sont au nombre de six.

Œdipe fut représenté pour la première Cois le ,8 novembre 1718. Quinault ... Dufresne jouait Œdipe, et Mil. Desmares Jocaste. La pièc;:e eut, dans sa nouveauté, quarante.cinq repré ..

sentations. Elle fut reprise le 7 mai 1723, avec Mil. Le Cou- vreur et Quinault.Dufresne (Mercure de mai, 1723, p. 966).

!' LA

MtMETRAGjDIE.

Paris,P.Rihou, 1719. In-u dè41f.

prélim., 57 pp. (là 57 pour Œdipe) et 46 pp. (1 à 46 pour les six Lel/res écrites par l'auleur, etc ... ).

Prem~re

édition, in-Il (C. V. Beuehot, 531).

1. Le sujet d'AmulilHl el Numitor était un des plus ordinairement choisi ••

Monten pouédait le manuscrit en vere latins de run de ces Amuliu. de collège.

(Note de M. E. Fournier. Th~âtre complet de Voltaire, Paris, Laplace, San- the, el Ce, 1874, gr. in·8, p. lit.)

2. Femme du Régent, selon Beuchotj- duchesse douairièr-e d'Orléans, selon M. Delnoirest~rreB. (La Jeunesse de Voltaire, 2' édit., Paris, Didier, 1871 p. "9.)

(22)

BIBLIOGRAPHIE DE SES ŒUVRES

4. LA

M~ME

TRAGÉDIE. Seconde édition. Revue, corrigée et augmenté (sic) d'une Lettre. Paris, P. et

J.

Ribou,

J

719.

In-8 de 411'. non chili'. et 114 pp. (C. V. Beuchot, 602).

La nouvelle Lettre est intitulée: Lettre VIl, à l'occasion de plusieurs critiques qu'on afailes d'Œdipe.

Les fautes signalées dans l'errata de la premiêre édition sont corrigées dans celle':ci : en outre, cette seconde édition con- tient nombre de vers ajoutés ou remaniés par l'auteur.

Il existe des exemplaires avec un errata au bas de la p. 134 (Bibliothèque nationale, Y. 5~18).

S. L'ŒDIPE DE

M.

DE VOLTAIRE. Nouvelle édition. Avec une préface darÏ$ laquelle on combat les sentiments de M. de la Motte sur la poésie. Revu et corrigé. Paris, veuve de P. Ribou, 17301. In 8 de XXIV (pour le titre, la préface 'et les noms de,s Acteurs), 82 pp. et

2

11'. non chili'. pour l'approbation elle privilège (C. V. Beuchol,.

604).

L'approbalion, signée H. de la Motte, est du 17 janvier 1730;

le privilège du 13 mai '729.

La Motte, dans' SOI1 approbation, se réservait d'examiner devant lè public la force des observations contenues dans la préface de Voltaire. Il lit en effet bientÔt paraître la brochur.

intitulée: «Suite des réflexions sur la tragédie, où l'on répoud à M.de Voltaire» (Paris,Grég. Dupuis, 1730, et dans l'édition de ses Œuvres publiée par Prault l'ainé, d Paris, en 1754, t. IV, pp. 421 à 458). .

On a souvent donné à cette édition d'Œdipe la date de 1729:

elle est de '730 (voyez Mercure de mai '730, p. 960). Elle ne contient ,pas les Lettres sur ŒdirJe.

6. LA

MblE

TRAGÉDIE. Nouvelle édilion dans laquelle on combat, etc ... Amsterdam, E.-J. Ledet et et J. Des- bordes, 1731. In-8 de II 2 pp.,

1

figure gravée pa"r La Cave (C. V. Ben).

1. Une édition de tï28, La Haye, Gosse el Néaulme (de l'imprimerie de R()gi~,ard, 1719), in-12 de 2 ff. non chUr. et 170 pp., forme, avec H~rode te Mariamne et la Henriade, la première édition des Œuvre' de Voltaire. Dan.

cette réimpression, Œdipe est suivi de plusieurs pièçes qui ne sont pa. de Voltaire.'

(23)

4 VjOLT,AIRt:

7.

LA MÊME TRAGÉDIE.

Nouvelle édition de l'édition de 1730, avec la préface dans laquelle on combat etc. Paris, Prau/t fils, 1736. In-8 de

XXIV,

82 pp. et 1 f. non chiff.

pour le privilège en date du 12 juillet 1736 (C. V. Beu- chot, 78).

Beuehot croyait que le passage de la préface d'Œdipe, qui commence par ces mots: I( Je soupçonne qu'il y a une erreur dans cette proposition, etc. ), avait été ajouté en 1736, èt rem- placé, en 1738, par ce qu'on lit aujourd'hui lvoyez Œuvres de Voltaire, éd. Garnier, 't. Il, p. 5J). Or ce passage se trouve dans la préface de l'édition de 1730 (pp. x et XI), et quant à la version actuelle, on la rencontre, dès 173 l, dans l'édition de Ledet et Deabordes. L'édition de 1738 (Œuvres de M. de Vo/- taire, etc., Amsterdam, Ledet, 1738) reproduit textuellement la préface de l'édition de 1731.

8.

ŒDIPE,

tragédie en cinq actes avec des cht2urs et une préface dans laquelle on combat etc ... , par Mr de Vol- taire. Paris, Duchesne, 1763, In-12 de 96 pp. (C. V.

Ben).

La préface est précédée d'un Avertissement su,' l'Œdipe, emprunté à l'édition de 1738 (Œuvres de M. de Voltaire, etc., Amsterdam, Ledet), et d'une lettre de Voltaire au père Parée, en date du 7 janvier 1729 (lisez: 1730). Sur cette lettre, voyez la note de !leuchot, Œuvres de Voltaire, éd. Garnier, t. XXXIll,

p. 198). '

9.

LA MtME TRAGÉDIE.

Copenhague, Philibert, 1770. In·8 de 84 pp. (C. V. Beuchot, 605).

10.

LA MÊME TRAGÉDIE.

Paris, Duchesne, 1777. In-8 de 40 pp. (Bibliothtque dramatique de

Pont-de~

Veyle, Paris, Techner, 1847, n' 1190)'

, ,

Il. LA MtME TRAGÉDIE.

Bordeaux, Pierre Philippot, 1779.

In-8 de 56 pp. (Ibid.).

12. LA MtME TRAGÉDIE.

AJ1ignon, frères Bonnet, 1793, ln-S' de 40 pp. (Ibid.).

13.

LA MtME TRAGÉDIE.

Paris, Fages, 1816. In-8.

(24)

B[BL[OGRAPHIE DE SES ŒUVRES [4. LA M~ME TRAGÉD[E.

Paris, Barba et

Hu~ert,

[8[7, In·8.

[5.

LA M~ME TRAGÉD[E.

P.aris, Fages, [822.ln-8.

[6.

LA M~ME TRAGÉDIE.

Avignon, Raymond-Lapierre. 1826 et 1828. In-6 de 40 pp.

Le titre porte: Œdipe, tragédie ell ciuq actes et en "ers dé Voltaire, « revue et corrigée par l'auteur. J

[7.

LA M~ME TRAGÉDIE.

Paris, Michel

Lél!Y

frêres; Librairie nouvelle. [875. Gr. in-8 de 56 pp.

Bibliothêque dramatique. Thédtre moderne.

18.

FRAGMENTS D' ARTÉM[RE, t~agédie

(en cinq actes).

Voltaire n'a jamais voulu laisser imprimer Artémire. Cepen ..

dant l'abbé Desfontaines en avait recueilli deux fragments (une scène enlre Cassandre et At'témire et huit vers du rdle de Pallante), qu'il imprima dans la Ligue ou Heury-le-Grand, poème épique par M. de Voltaire, etc ... Amsterdam, J. F.

Bernard, 17'4, in'I' (pp.185.189) • .

D'autTes fragments d'Artémire recueillis par Decroix, l'un des éditeurs de Kehl, parurent en 1784 dans le t. 1 decette édition.

Enfin une .copie du rôle d'Artémire, corrigée de la main de Voltaire, ayant été communiquée par Decrois. à Beuchot, celui-ci' put enrichir Ârtémi,.e de quelques nouveaux frag ..

ments.

Artémire fut jouée pour la premidre fois le 15 février 1720.

Elle eut, dans sa nouveauté, huit représentations, dont la dernière fut donnée le 8 mars.

19.

HÉRODE ET MARIAMNE,

tragédie de

M.

de Voltaire.

Paris, N. Pissot et Fr. Flahault, 1725. In-8 de

I l If.

non chilf .. 95 pp. et 2

If.

non chiff. pour le privilège.

Première édition (Bibliothèque nationale, Y, 559J).

Collation des feuillets préliminaires: 1 f. de titre avec cette érigraphe :

• • • . . • • • • • k:stuat i ngens Imo in corde p"dor, mixto quœ (sic) insallia luctu, Et/uriis ag~tatus amor.

(25)

6 VOLTAIRE

1 1. blanc; 1 f. pour la dédicace à la reine: 9 if. pour la préface et les noms des Acteurs.

On a cru, jusqu'à ce jour, que Mariamne était sans dédi.

cace, et cependant nous savons que Voltaire voulait dédier sa tragédie à la reine (Voltaire à M" de Bernières, 17 septembre 1725). Il la lui dédia en ellet : la dédicace existe, elle a été im- J'rhnéc, et nous avons été assez heureux pour la découvru, à t41I!ibliothc!que nationale, dans un exemplaire de la première tdillon d'Hérode et Mariamne. Chose curieuse: non seulement cèlle dédicace n'a jamais été reproduite par aucun des éditeurs de Voltaire, mais nous ne l'avons retrouvée dans aucun des lutteS exemplaires de cette même édition de 1725, qui ont plissé sous nos yeux. Voici en quels termes ene est conçye :

A LA REINE.

e Madame, il para!tra peut-être peu convenable de dédier

• 'Mariamne à UDe Reine qui fait le bonheur de son époux:

u mais je dois présenter cet ouvrage à Votre Majesté, parce

fi qU'il est l"éloge de la vertu. Vous y trouverez des sentiments

cr: de grandeur sans orgueil. de modestie sans affectation, de

• générosité et de bienséance. C'est par là seulement que e cette pièce peut trouver grâce devant vos yeux. )}

Le privilège, en date du 21 juillet 1724, est accordé au sieur Arouet de Voltaire.

Dans la préface qu'il a mise en tête de sa pièce, Voltaire dit qu'il a pal"ll: coup sur coup trois mauvaises éditions d'Hérode et Mariamne, dont l'une à Amsterdam, chez Changuion (in-1z de 1 f. et 60 pp. Bibl. de Pont-de-Veyle, n' 1190), et les deux autres sans nom d'imprimeur. Nous savons que l'une de ces deux éditions avait paru à Rouen (Voltaire à

M-'

de Ber- nières, 23 juillet 17.5).

Signalons encore les deux contrefaçons suivantes:

10. HÉRODE ET MA.RIA.MNE,

tragédie, etc ..• Amsterdam, veuve Desbordes, 1725. hl-Il de 2 if. non chiif. (pour l'Avis au lecteur et le titre)

XXI

(pourla préface) et

80

pp.

(C. V. Beuchot,

)j

1).

Dans l'Allia au lecteur, le libraire avertit son acheteur que la tragédie a été imprimée sur un manuscrit original de l'au.

teur; qu'il ya quantité devers ajoutés, etc.; en un mot «qu'elle u est dans la perfection où un auteur d'un si grand génie peut

« mettre une semblable pièce. '. - Or, le texte en cst parti- çulièrelllel't défectUeUX.

(26)

BIBLIOGRAPHIE DE SES ŒUVRES

21.

LA Mt ME TRAGÉDIE.

Amsterdam, veuve Desrordes (sic), 172$.ln-r2 de2·ff.nonchiff.xxI,et8opp. (C. V. Ben).

Contrefaçon de l'édition précédente.

Hérode et Mariamne fut joué pour la première fois le 6 mars 1724' La pièce tomba à cause du dénoueme':lt. Elle fut reprise le 10 avril 1725, avec un dén.ouement nouveau (Jour ..

nal et Mémoires de Mathieu Marais, Paris, DIdot, 1864, t. III, p. t 74);- les comédiens la cessèrent le 19 mai, après dix-huit

repr~sentations (Mercure de mai 1725, p. 1009).

Remise au théâtre le 18 août 1725, jouée à Fontainebleau et à Paris, en 1732 (Jounzal et Mémoires de Mathieu Marais, t. IV. p. 438), puis le 5 août 1754, avec Lekain et Mlle Gaus- sin, la trag~dje de Voltaire, refondue en grande partie, fut de nouveau reprise te 7 septembre 1763. Mais elle réussit peu et on ne la donna que deux fois. (Journal et .Mémoires de Collé, Paris, Didot, 1868, t. II, p. 318, et Correspondance litté- raire, etc ..• de Grimm, Diderot, etc ... ParÎs, Garnier, 187/), t. V, p. 386). Le rôle de Varus avait été sLlpprimé, et Voltaire y avait substitué le rôle de Sohême. (Voyez les « Variantes

(1 contenant les changements occasionnés par la substitution (( du rôle de Sohême à celui de Varus. » (Œuvres de Voltaire,

éd. Garnier, t. II, pp. :2.27-24°.)

22.

LA MÊME TRAGÉDIE.

Paris, veuve de P. Ribou, 17 26

f.

In-8 de 9 If. prélim. et 95 pp. (Bibl. de Pont-de-Veyle, 1190).

Nous n'avons vu aucun exemplaire appartenant à cette édi- tion. Si elle existe réellement, il est à présumer que les chan- gements que nous signalons, sous le numéro suivant, dans la préface de la tragédie, ont été faits dès I72G, et que l'édition de 1730, dont nous allons parler, n'est qu'une reproduction de celle de 1726.

2). LA MÊME TRAGÉDIE.

Paris, veuve de P. Ribou,

17)0.

In-8 de 10 ff. non ·chilf. (pour le titre, la préface et les noms des Acteurs), et 95 pp. (Bibl. ni' Y. Th. 8461).

1. Un,e ?-utre édition de 1726 (La Haye, J, Neau/me, in.12 de 128 pp.) forme avec Œdtpe et la Henriade, la première édition des Œuvres de Voltaire.

Dans cette réimpression, Hérode et Mariamne est suivi du Mauvais Ménage {par Dominique et Legrand), pp. 8(-128.

(27)

VOLTAIRE

La fin de la préface de 1725 a été supprimée dans cette édition, pour laquelle on employa. dit Beuehot, «une partie

« des feuilles de 1725. On fit un D,ouveau frontispice, on sup-

« prima la" fin de la préface et pour cela on fit un carton. Il n'y

• eut réimpression qu'à partir de la page 49. »

l4. MARIAMNE, tragédie de M. de Voltaire. Nouvelle édi- tion revue et corrigée. Amsterdam, E.

J.

Ledet et

Cie

et

J.

Desbordes,I71I. 1n·8 de 104 pp.: 1 figure gravée par Philips (C. V. Ben).

La préface eat celle de l'édition de '725.

l). HÉRODE ET MARIAMNE, tragédie, etc. Paris, Prault fils, 17)6. 1n-8 de 1

f.

de titre et 95 pp. (Bibl. n" Y. Th.

846) et C. V. Beuchot, 78).

La préface n'a pas été reproduile en téte de cette édition.

Quérard cite ·une édition de 1738, in-8. Nous ne croyons pas que la pièce ait été réimprimée séparément en '738: mais elle fait partie du tome Il des ŒUJJres de Voltaire publiées, en 1738, à Amsterdam, chez Et. Ledet. Dans cette édition, la tra- gédie de Voltaire est intitulée: Mariamne; elle est précédée d'un A vertissement qu'on ne trouve pas dans l'édition Beu- chot, et de hi préface de J'édition de 1725, diminuée des treize premiers et du dernier alinéas.

26.

LA

Mt ME TRAGÉDIE. Paris, aux dépens de la cr·, 1765.

1n-8 de 56 pp. (Bibl. de Pont-de-Veyle, 1190)' 'l7.

LA

MtME TRAGÉDIE. - Paris, Barba, 1817. In-8

1•

l8. V1NDISCRET, comédie de M. de Voltaire. Paris, Noël Pissot et Fr. Flahault, 1725. 1n-8 de 1 f. de titre, 59 pp.

et l

If.

non chilf. pour le privilège. Première édition (C. V. Beuchot, )B8).

Avec une dédicace en vers à Mill. la marquise de ...

(Prie).

Fappro,bation, en date du 3 décembre 1725, est au verso de 1. page 59.

t. Mariamne avait été reprise le 25 janvier 1817.

(28)

BIBLIOGRAPHIE DE SES ŒUVRES

L'Indiscret fut représenté pour la première fois le 18 août 1725, et non pas le 1er août, comme l'ind}quent Beuchot et Quérard (voyez Afercure d'août '1725, p. 18c9)'

M. de Manne, dans sa Galerie historique des comédiensfrat/- cais de la troupe de Voltaire (Lyon, Scheuring, 1877, in-8,

p.

27), dit que Mlle Le Couvreur créa le rôle d'Hortense dans l'Indiscret. C'est une erreur. Ce rôle fut créé par Mil. Labat (ou Labatte); Mlle Le Couvreur ne le joua qu'à la reprise du mois de décembre 1725 (Me"curede janvier, 1726, p. 161).

Sur l'Indiscret, ainsi que sur les autres comédies de Vol~

taire, voyez l'ouvrage intitulé: Voltaire poëte comique, par G. Bengesco et C. Lahovary (Sous presse).

lI). LA MtME COMÉDIE. Nil. édition revue et corrigée.

Ams- terdam, E.

J.

Ledet el

C"

et

J.

Desbordes,

1732. In-8 de 62 pp. et 1 f. non chilf. pour rapprobation : 1 figure gravée par de Putter

(C.

V. Beuchot, 389)'

30. LI MÊME COMÉDIE.

Ibid., id., 1736.

In-12 de

56

pp. (C.

V. Ben).

3 I. LA MÊME COMÉDIE.

Paris, Prault fils,

1742. In-8 de 59 pp. et 3 If. pour le privilège et la dédicace (C. V.

Ben. et Bibl. de Pont-de-Veyle, 1190).

L'approbation est au bas de la page 59.

32·

DIVERTISSEMENT POUR LE MARIAGE DU ROI LOUIS

XV,

172

5.

Ce divertissement a été imprimé pour la première fois, en IS20, dans les Pièces inédites de Voltaire, etc ... ; M. Maland l'a reproduit dans le t. XXXlI de son édition. Voltaire l'avait pré.

paré pour Je mariage du roi; dans une lettre du 17 sep- tembre 172), à Mmede Bernièrest il nous apprend que M. de Mortemart, premier gentilhomme de la cham bref ne voulut point le faire exécuter.

33· A MADEMOISELLE DE CLERMONT (Sur lafète de

Bélébat),

172

5.

En 1725, Voltaire fit, avec Mille de Prie, plusieurs séjours à Ré/ébat, maison de campagne située entre Etampes et Fontai ...

nebleau et appartenant au marquis de Livry.

(29)

ro VOLTAIRE

Une fo!te y fut donnée, et Voltaire en adressa le récit, sous forme de lettre, à Mil. de Clermont, sœur du duc de Bourbon, premier ministre.

Les éditeurs de Kehl, qui ont donné à la Fête de Bélébat la date de 1724. disent que tous les vers, à beaucoup près, ne sont pas: de VoltaIre, et que ceux qui lui appartiennent sont faciles à distinguer. Il parait en etTet que le président Hénault et Bonneval mirent la main à ce divertisse men t. (lntroductiolt au Théâtre complet de Voltaire, par E. Fournier, p. x, note 4.) La lettre de Voltaire à Mlle de Clermont a été imprimée pour la première- fois,' croyons-nous, en 1741, dans le volume inti ..

tulé : Recueil de ne."e/les pièces fugit."es en prose et en "e,.s, par AI. de V.oltaire, Londres, 174(, in~12, p. 33 à 55. - Vint;- tuté de la lettre, dans ce Recueil, est le suivant: A mademoiselle de Clermont.

34. LE

BRUTUS DE

M.

DE VOLTAIRE.

Avec un discours sur la tragédie. Paris, J.·Fr. Josse,

1711.

In-8 de

16 If.

préllm.,

110

pp. et

2 If. non chiff. pour l'approbation, le

privilège et l'errata. Première édition (C. V. Beuchot,

121).

Collation des feuillets préliminaires: 1 f. de titre; - Dis- cours sur la tragédie à mylord Bolingbroke (p. III à XXIX); - plus 3 pages n'ln chiff. pour le Catalogue abrégé de quelq.es livres qui se ·trouvent chef le même libraire, et les noms des Acteurs.

L'appro):>ation est du 13 janvier 1731, et le" privilège du .5 décembre 1730.

Quérard cite une édition de 1730, Paris, veuve de P. Ribo:/, in-I2. Il ft confondu la tragédie de Voltaire av:ec une réimpres ..

• ion du Brutus de MIlo Bernard (voyez Bibl. nat., Y. 5575,_

La première édition du Brutus, de Mill Bernard, est de 1691 (Ibid. Y. Th. 2363,.

Brutus, dont Voltaire avait écrjt~ à Wandsworth, le pr.emier acte en prose anglaise, fut représenté pour la première fois le 11 décembre 1730: la pièce eut quinze représentations, dont la dernière fut donnée le 17 janvier 173 •.

Brutus fut repris en 1742 (Desnoiresterres, Voltaire à Cirey, p. 329); en 1763 (Corr .. pondance littéraire, etc ••. de Grimm, éd. Garnier, t. V, p. 2.56); en 1790. Sur cette dernière reprise, voyez Desnoiresterres, Voltaire, son retour et sa mort, p. 474.)

H. LA

MiME TRAGÉDIE.

Seconde édition revue et oorrigée'

par l'auteur. Amsttrdam, E. J. Lede! el

C'~

et J. Des-

(30)

BIBLIOGRAPHIE DE SES ŒUVRES

I l

bordes, 1731. In-B de 124 pp. et 1

f.

pour l'approbation;

1 figure signée F. M. L (C. V. Ben).

Les fautes signalées dans l'errata de l'édition de Paris sont

\:orrigées dans celle d'Amsterdam.

36. BRUTUS, tragédie de

M.

de Voltaire. Nouvelle édition revue et corrigée par l'auteur (Avec cette épigraphe sur le frontispice:

Tnfelix! utcumque ferent ea tata (sic) nepotes (sic) Vincet amor pa/riœ ... )

Paris, Pral{lt fils, 1736. In-B de 16

If.

prelim., 110 pp.

et 1

f.

non chilf., pour l'approbation et le privilège (C.

V. Beuchot,

7B).

Au titre près, c'est l'édition de Paris de 1731. Brutus fut réimprimé, avec quelques changements, en 1738, dans le t. Il de l'édition des Œuvres de Voltaire, qui parut à Amstel'dam,

chez Et. Ledet. .

37. LA MtME TRAGÉDIE. Paris, Duchesne, 1762. In-12 de 96 pp.

(C.

V. Ben).

3B. LA MtME TRAGÉDIE. Sans nom de ville ni d'imprimeur, 1772. In-B. (Bibl. dram. de

M.

de Soleinne (Paris, 1B44), t. II, n' 16B2.)

39. LA MÊME TRAGÉDIE. Sans nom de ville, 17Bo. In-B de 61 pp. (Bibl. de Pont-de-Veyle, 1190.)

40. LA MÊME TRAGÉDIE. Paris, Webert, l'an second de la liberté. In-B de 2

If.

et 59

p~.

(C. V. Ben. Cf. Bibl. de Pont-de-Veyle, "90.)

41. L. MtME TRAGÉDIE. Paris, Chambon, 1792. In-B de 63 pp. (Ibid.)

42. LA MtME TRAGÉDIE. Paris, P. GueUiot, 1792. In-B de

63 pp. (Ibid.)

(31)

I l VOl.

TAIRE

4J. LA MtMIl TRAGÉDIIl. Paris el Lille, Deperne, 179J. In-B .. de 4B pp. (C. V. Ben.)

44. LA MtMIl TRAGÉDIE. Paris, A. Chambon, 1794. In-B de 59 pp. (Bibl. de Pont-de-Veyle, 1190.).

45. LA MtME TRAGÉDIE. Paris, Fages, an IX. In-B de 47 pp. (Ibid.)

46. LA MtMIl TRAGÉDIE. Paris, Quoy, IBl1. In-lB.

La couverlure esl composée de'. lithographies.

/1 47. LA MtMIl TRAGÉDIE. Paris, Paimparré et Vérel, IBu.

In-18.

Collection de pièces .upprimées par la censure dramatique.

4B. !.;A MtME TRAGÉDIE. Paris, 8e,ou, IBl5. In-B.

49. LA MtME TRAGÉDIE. Paris, Desauges, IBl6. In-p.

. !

Rtpertoire populaire du Théâtre-Fral/çaj ...

so. LES ORIGINAUX OU MONSIEUR DU

~.AP-VERT,

17p.

Les Origiuaux, comédie en trois

a~t,s/el

en prose,

parur~nt

pour la première fois en 1820, dan&lle tome IX des Œu,,,-es de Voltaire, publiées par M. Lequien (p. 3.3 et sq.).

Cette pièce n'a jamais été représentée sur des théâtres publics, mais elle fut jouée probablement chez M" de Fon- ta..ïne-Martel,

en

1732, et certainement chez Ma. du Châtelet, à Cirey, où elle faisait parlie du répertoire du théâlre du châ- teau. En 1747, les OrigiJ'aux furent donnés à Sceaux, chet

la duchesse du Maine. .

Des troi~ manuscrits que l'on connait de cette pièce, deux sont intitulés les Originaux; le troisième, Monsieur du Cap- Yert: mais à Cirey, la comédie de Voltaire était appelée le Comte de Boursoufle ou Boursoufle tout court, titres qu'elle partageait av"" Une autre comédie de Voltaire: l'Echange, et afin de distinguer ces deux ouvrages. on disai t le grand Bour- .oufle ou Boursoufle "alné pour les Originaux, et le pttit Boursoufle pour "Echange.

Bou,:soufle est le nom d'un petit.maître ridicule qui figure

(32)

/

BIBLIOGRAPHIE DE SES ŒUVRES 13

dans l'une et l'autre pièce; ce personnage est devenu le comte des Apprêts, daoli les manuscrits intitulés: les Originau':\'"; il est appelé Boursoufle cl"ans le manuscrit intitulé Monsieur du Cap- Vert, et le comte de Fatenville dans.l'Echange.

Les cinq couplets qui terminent les Originaux avaient été imprimés, dès 1785, dans les Etrennes lyriques, anacréon- tiques, etc ... (Paris, in-18, p. 79 à 81), comme tirés « d'une

« petite comédie de M. de VoltaiIe, intitulée le capitaine Bour-

« souf/e" et représentée à Cirey en I730 (sic).» Or, Voltaire alla p'0ur la prèmière foi~ à Cirey vers le milieu de 1734.

51.

EItIPHILE

(sic), tragédie de

M.

de Voltaire, représentée par les comédiens ordinaires du roi, le vendredi 7 mars 1732. Pièce

~qu,"

['auteur s'était opposé qu'elle fat im- primée de son vivant (sic). Paris, s. n.,

1779.

In-8 de 82 pp. Première édition (Soleinne,

t.

II, n' 1680 et C. V. Ben).

Le Discours en vers que l'on trouve, dans cette édition, en tète d'Eriphyle, fut prononcé par Dufresne, en 1732; à la réouverture qui suivit la clôture de Pâques (Voltaire à Thie- riot. 14 avril 1732.)

Jore avait commencé en 1732 l'impression d'Eriphyle: mais Voltaire la lui fit brusquement interrompre: il voulait, di- sait-il, essayer encore au théâtre sa pièce, qui n'avait pas eu grand succès dans sa nouveauté. (Voltaire à M.,de Formont, 1732; à Cideville, 8 mai 1732; à Thieriot, 26 mai 1732.)

En 1733, l'auteur-manifesta de nouveau l'intention de faire paraitre EI';phyle : il l'avait corrigée avec soin, y avait mis des chœurs et voulait la dédier à l'abbé Franchini, envoyé du grand-duc de .Toscane à Paris t. (Voltaire à Thieriot et à Cide~

ville, 15 mai 1733.) .

Mai.s il se ravisa encore une fois, et la pièce ne parut pas de son vivant.

p.

LA MÊME TRAGÉDIE.

Paris, s.

Il., 1779.

In-8 de 80 pp.

(C. V. Ben.)

Contrefaçon de l'édition pr~cédente.

i

3· LA MÈME TRAGÉDIE.

Pièce que l'auteur ne voulut point

t 011 ne cannait ni:cette dédicace, ni ces cl.œurs.

(33)

VOLTAIRE

faire imprimer de son vivant, avec les changements qu'il fil aprts les représentations. Paris. s. n., 1779. In-8 de 54 pp. (Co V. Ben).

Les éditeurs de Kehl ont donné Eriphyle d'après un manus- crit trouvé dans les papiers de Voltaire, et Beuchot, d'apr!!s un manuscrit de Longchamp, que Decrois. regardait comme le véritable texte d'Eriphyl.. .

Les trois éditions de '779 ont les variantes au bas de.

pages.

H.

ZAYR!,

tragédie. Représentée à Paris, aux mois

d'ao~t',

novembre et décembre 17p. Imprimée

à

Rouen, cllez Jore ptre el fils, et se vend

à

Paris, chez J.-B. Bauche, 17H. In-8 de 3 If. non chilf. (pourletitre et te privilège), 95 pp. 1 p. non chilf. pour l'approbation et 1 f. pour l'errata. Première édition (C. V. Beuchot, 889)'

L'approbation signée de Mongrif (sic) est du 18 novembre

'7~" et le privilèg~ du 20 novembre de la même année.

Quérard cite une édition de 1732. Il n'en existe pas sous cette date. ZGlre parut dans les derniers jours de décembre 1732 ou dabl les premiero' jours de janvier 1733 (voyez la lettre de l'abbé Le Blanc au président Bouhier, du 3 janvier 1733. Bibl.

nat., Manuscrits. F. Fr. '4412. Correspondance du présidellt Bouhi.r, t. IV); et cette première édition portait le millésime 1733 (Mercur. de février, 1733, p. 316).

Zal;e fut représ!.Rtée pour la première fois le 13 aoOt 1730.

S î·

ZAYR!,

tragédie de Monsieur de Voltaire, représentée à p'aris aux mois d'aoust, novembre et décem\)re 17p.

Imprimé (sic) à Rouen, chez JOrl ptre et fils. Sans nom de libraire. 17H. In-Il de l If. prélim. et 91 pp. (C. V.

Beuchot, 888).

Les fautes signalées dans l'errala' de la première édition sont ,corrigées dans celle-ci.

56. LA

ZAYRE

os M.

DE

VtltTAIIlIl, no .. , Augmentée d.

l'Épltre déail:atoire. Avec eette épigrepbe sur le fron'

tispice :

(34)

BIBLIOGRAPHIE DE SES ŒUVRES Il

Est etiam crudelh amor.

Rouen; el Paris, J.-B. Bauche,

1733, In-8 de II ff., 95 pp. et 1 p. non chiff. pour l'approbation (Bibl. ni'.

y.

56\1:.

Collation des feuillets préliminaires, 1 f. de titre, 7 ff. pour l'Epitre dédicatoire à M. Fakener (sic) marchand anglais et l'EpUre (en vers) à mademoiselle Gaussi» (jeune actrice qui a représenté le rôle de Zaïre avec beaucoup de succès », 1 f. de titre et z if. pour le privilège.

Zaïre devait paraître avec une- Epître dédicatoire à M. Fal- kener, qui avait_offert l'hospitalité à Voltaire, dans sa maison de Wandsworth, pendant le séjour du poète en Angleterre.

Cette épître, ~ans laquelle Voltaire louait le règne de Louis XIV aux dépens du règne de Louis XV, et opposait, avec une émo- tion sincère et une indignation à peine contenue, les funé- railles pompeuses faites à quelques actrices célèbres, en Angleterre, à l'enterrement obscur d'Adrienne Le Couvreur, à Paris, avait été soumise à Moncrif qui l'avait approuvée: et Voltaire l'avait déjà envoyée à Jore, avec le privilège pour l'im- pression de Zalre, lorsqueM. de RouiUé, chargé de la librairie, s'avisa de trouver que l'endroit où il était question de MUe Le Couvreur ne pouvait pas passer. II fut alors èonvenu entre M. de Rouillé et Voltaire qu'on ferait paraître deux éditions:

la première sans l'Epitre et avec le privilège; la seconde avec l'Epître et sans privilège. Mais une indiscrétion du premier président de Rouen vint tout gâter: Voltaire dut remanier son EpUre, qui fut néanmoins saisie chez le libraire. Les deux premières éditions de Zaïre parurent donc sansl'Epître dédica- toire. Celle ... ci ne fut livrée au public qu'avec la troisième édition, pour laquelle il ne fut pas fait de nouveau tirage. On ajouta aux exemplaires de la première édition, qui ne s'étaient pas débités (la première édition avait été tirée à 2,500 exem- plaires), un titre, l'Epître à Falkener, et l'Epitre à Mtle Gau(.

sin, qui avait été déjà imprimée dans le Mel'cure de novembre 1732, pp. 2387-2388. Aussi tous les exemplaires de cette troi- sième édition de Zaïre ont-ils deux titres, l'un précédant l'Epi ..

tre, l'autre (celui de la premii:re édition) précédant Zalre.

En 1820, M. Lequien, da~s son édition des Œuvres cow- piètes de Voltaire} a donné en variantes les morceaux sur"

primés en 1733 par Voltaire, dans l'EpUre

a

Falkener, et c'est sous cette torme que Beuchot les a reproduits.

57. LA M~ME TRAGÉDIE. Nouvelle édition revue et corrigée

(35)

16 VOLTAIRE

par l'auteur. AIRsterdam, Étienne Ledet. 1733. In-8 de 10 ff. préIim. et 106 pp. (C. V. Beuehot, 890) .

• f. de titre; Eplt"e dédicatoire, etc. (pp. III-XV); É.pltre à Mil. Gaussin (XV'-XVII) ; • f. non chiff. pour le faux titre et les Ptr.o.malfès.

58.

LA MbE TRAGÉDIE.

Nouvelle édition revue, corrigée et augmentée par l'auteur, avec une nouvelle Épltre dédi- catoire. Paris, J.-B. CI. Bauche, 1736. In-8 de 8 ff.

préIim. (pour le-titre,

I~

nouvelle Épl/re à M. le chevaljer , . Fauner (sic), ambassadeur d'Angleterre à la Porte ofto-

mane et un Avertissement (de Voltaire) qui ne se trouve que dans cette édition); 95 ,pp. et 1 p. ,non ehiff. pour l'approbation (Bibl. nie. Y. Th. 19441; C. V. Beu- ehot, 77).

L'approbation de Moncrif est du 3. mai '736.

59. ,LA

MtME TMGtnm.

Paris, J. B. CI. Bauche, 171B.

In-8 de 64 pp. (Bibl. de Pont-de-Veyle, 1190).

60.

LA MtMB TRAGtnlE.

Paris, veuve Duchesne, 1767. In-Il, de' 108 pp. (C. V. Beuehot, 891).

61.

LA MtMI! TRAGtDlE.

Paris, veuve Allouel, 1771. In-8 de

. SI pp. (Bibl. n": Y Th. 19,444\

62. 1:.A MtME TRAGÉDIE.

Naples (de l'impr. de J. Gravier), 1777. In-8 de 1 f. et 79 pp. (Bibl. n'·, Y. Th. 19443).

63.

LA. MtME TRAGtDlE.

Paris, Delalain, 1781. In-8 de 60 pp. (Bibl. de Pont-de-Veyle, 1190).

64·

LA MtME TRAGtOIE.

Paris, Delalain, 1788. In-8de 48 pp. (Bibl. de Pont-de-Veyle, 1190).

6). LA

MtME TRAGÉDIE.

Paris, Fates, 1800, 1801, 1806, 1812, 1814, 18n. In-8 de 48 pp. (Bittl. de Pont-de- , Veyle, 1190 et Bibl. n'·. Y. Th. 19445,19446.)

"66.

LA MtMETRAGtOIE.

ParÏ$, Duchesne, 1813.ln-l2.

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