• Aucun résultat trouvé

ONU: l édition du jour

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "ONU: l édition du jour"

Copied!
11
0
0

Texte intégral

(1)

Document destiné aux médias non - officiel

Centre d’actualités:

www.un.org/french/news

Numéro PPQ/2529 jeudi 30 juin 2016

Les grands titres:

Libéria : l'ONU salue le transfert des compétences sécuritaires de la MINUL au gouvernement

Après les attentats de mardi à Istanbul, l'ONU prône l'unité pour vaincre le terrorisme

Iraq : l'UNICEF s'inquiète des menaces croissantes que fait peser le conflit sur les enfants

L'ONU appelle les Etats à mettre pleinement en œuvre la Stratégie antiterroriste mondiale

Amérique centrale : l'ONU appelle à agir pour réduire l'impact d'El Niño

L'ONU préoccupée par les difficultés financières de la Commission interaméricaine des droits de l'homme

Turquie : l'UNESCO condamne la mort d'un journaliste syrien

Chine : Ban Ki-moon salue l'adhésion du pays à l'OIM

Conflit israélo-palestinien : l'ONU appelle à soutenir les recommandations du Quatuor pour le Moyen- Orient

Cameroun : l'ONU condamne un attentat meurtrier dans la région de l'Extrême-Nord

L'ONU rend hommage à John W. Ashe, feu le Président de sa 68ème Assemblée générale

De ‘la femme’ de Joseph Kony à avocate de la paix – le parcours d’une jeune femme courageuse

Libéria : l'ONU salue le transfert des compétences sécuritaires de la MINUL au gouvernement

30 juin - Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est félicité jeudi de la prise en charge complète par le gouvernement du Liberia, à partir de ce jour, de l'ensemble des compétences en matière de sécurité exercées jusque-là par la Mission des Nations Unies dans le pays (MINUL), conformément à la volonté du Conseil de sécurité.

Dans une déclaration de presse rendue publique par son porte-parole, le Secrétaire général a salué la « détermination du peuple et du gouvernement du Libéria à œuvrer pour une paix durable », après la fin du conflit qui a conduit au déploiement de la MINUL en octobre 2003.

« L'amélioration continue de la sécurité et la stabilité au Libéria a permis aux Nations Unies d'entrer dans la phase finale de ses efforts en matière de maintien de la paix dans le pays », a déclaré M. Ban.

Le Secrétaire général a par ailleurs reconnu le rôle important joué par les partenaires de l'Organisation, en particulier la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, l'Union africaine et l'Union du fleuve Mano, pour soutenir la consolidation de la paix, la sécurité et la stabilité au Libéria, ainsi que pour faire face à la récente épidémie d'Ebola.

Il s'est félicité de la contribution importante des pays fournisseurs de troupes et de police, ainsi que celle des partenaires bilatéraux et multilatéraux, qui ont « facilité les progrès considérables » réalisés par la MINUL.

Le chef de l'ONU a appelé tous les partenaires à rester engagés et à continuer de soutenir le gouvernement libérien dans ses efforts de consolidation de la paix.

Des Casques bleus de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL).

Photo : MINUL / Staton hiver

ONU: l’édition du jour

(2)

Centre des nouvelles – www.un.org/french/news

« La conclusion de la transition sécuritaire constitue une étape majeure dans le processus de paix et témoigne du travail acharné du peuple libérien pour créer une nation fondée sur la paix, la stabilité, la démocratie et l'état de droit », a dit M. Ban.

Après les attentats de mardi à Istanbul, l'ONU prône l'unité pour vaincre le terrorisme

30 juin - A l'occasion d'une cérémonie organisée en hommage aux victimes des attentats meurtriers survenus le 28 juin à l'aéroport international d'Istanbul, en Turquie, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé les Etats membres à agir de façon plus unie pour vaincre, prévenir et combattre le terrorisme.

« Je présente, de la part des Nations Unies, mes plus sincères condoléances aux nombreuses victimes qui ont trouvé la mort dans ces attaques terroristes odieuses. Et je souhaite un prompt rétablissement aux nombreux blessés », a déclaré M. Ban durant la cérémonie, qui avait lieu au siège de la mission permanente de la Turquie auprès de l'ONU, à New York.

« Aucune forme de terrorisme ne saurait être justifiée. Rien ne peut justifier ce genre d'attentats terroristes haineux, contre lesquels il faut lutter au nom de l'humanité », a poursuivi M. Ban dans son discours, prononcé juste après avoir signé un registre de condoléances en l'honneur des victimes.

Le Secrétaire général a appelé la communauté internationale à faire preuve d'unité pour lutter contre le terrorisme. « Parallèlement, nous devons aussi faire tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher cet extrémisme violent », a-t-il dit.

M. Ban a rappelé que, dans le courant de l'après-midi de jeudi, un débat aurait lieu à l'Assemblée générale de l'ONU pour discuter de la façon dont les États membres peuvent davantage coopérer pour « vaincre, prévenir et combattre le terrorisme

».

Il a par ailleurs rappelé qu'Istanbul et la Turquie en général accueillent un grand nombre de réfugiés. « Nous apprécions véritablement le soutien très généreux offert par le gouvernement turc à des millions de réfugiés », a salué le chef de l'ONU.

M. Ban a réaffirmé le soutien des Nations Unies envers le peuple et le gouvernement de la Turquie dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme.

Dans un communiqué de presse publié jeudi, les membres du Conseil de sécurité ont quant à eux vivement condamné les attentats suicides de mardi, au cours desquels au moins 42 personnes ont été tuées et 238 autres blessées.

Le Conseil a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et au gouvernement de la Turquie. Il a également souhaité

« un prompt et complet rétablissement » aux personnes blessés.

Le Conseil a réaffirmé que le terrorisme « sous toutes ses formes et manifestations » constituait l'une des menaces les plus graves à la paix et la sécurité internationale. Il a ajouté que tout acte de terrorisme était « par nature « criminel et

injustifiable », quels qu'en soient les motifs.

Les membres du Conseil de sécurité ont souligné la nécessité de traduire les auteurs, organisateurs, bailleurs de fonds et commanditaires de ces actes terroristes en justice. Ils ont exhorté tous les Etats à coopérer activement avec les autorités turques et toutes les autorités compétentes à cet égard.

Le Conseil a souligné que les responsables de ces meurtres devaient être tenus pour responsables, et a exhorté tous les États, conformément à leurs obligations en vertu du droit international et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, à coopérer activement avec toutes les autorités compétentes à cet égard.

Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki- moon, signe un registre de condoléances en l’honneur des victimes des attentats meurtriers survenus le 28 juin à l'aéroport international d'Istanbul, en Turquie, lors d'une cérémonie au siège de la mission permanente de la Turquie auprès de l’ONU, à New York. Photo : ONU / Rick Bajornas

(3)

Centre des nouvelles – www.un.org/french/news

Les 15 membres ont par ailleurs rappelé aux États la nécessité de combattre le terrorisme « par tous les moyens », mais dans le respect de leurs obligations en vertu du droit international, y compris les droits de l'homme, le droit international humanitaire et le droit des réfugiés.

Iraq : l'UNICEF s'inquiète des menaces croissantes que fait peser le conflit sur les enfants

30 juin - Un enfant sur cinq en Iraq – soit 3,6 millions au total – risque très sérieusement d'être tué, blessé, victime de violences sexuelles, enlevé ou recruté par des groupes armés, indique un nouveau rapport du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), publié jeudi.

Intitulé 'Un prix lourd à payer pour les enfants', le rapport révèle que le nombre d'enfants risquant de subir ces violations a augmenté de 1,3 million en 18 mois.

Le rapport indique également que 4,7 millions d'enfants ont besoin d'aide humanitaire, soit un tiers de tous les enfants iraquiens, à mesure que les opérations militaires à Falloujah et autour de Mossoul détériorent les conditions de vie de leurs familles.

« Les enfants en Iraq sont en première ligne et pris pour cible de manière répétée et systématique », a déploré le

Représentant de l'UNICEF dans le pays, Peter Hawkins dans un communiqué de presse annonçant la sortie du rapport. « Nous lançons un appel à toutes les parties à la retenue, au respect des enfants et à leur protection ».

Le rapport de l'UNICEF documente l'ampleur et la complexité de la crise humanitaire dans ce pays, où 1.496 enfants ont été enlevés au cours des deux dernières années et demie, soit 50 enlèvements d'enfants chaque mois.

« Ces enfants sont arrachés à leurs familles et sont soumis à des abus et des exploitations écœurantes », a déclaré M.

Hawkins.

Le rapport montre également que près de 10% des enfants iraquiens, soit plus de 1,5 million d'entre eux, ont été contraints de fuir leurs maisons en raison de la violence depuis le début de 2014, souvent à plusieurs reprises. Près d'une école sur cinq a fermé en raison du conflit et près de 3,5 millions d'enfants en âge d'aller à l'école sont déscolarisés.

Pour protéger les droits des enfants en Iraq, le rapport de l'UNICEF appelle à prendre immédiatement cinq actions urgentes : mettre fin aux assassinats, mutilations, enlèvements, tortures, détentions, violences sexuelles et recrutements d'enfants, ainsi qu'aux attaques contre les écoles et les installations médicales ; fournir un accès humanitaire sans entrave et sans condition à tous les enfants où qu'ils se trouvent dans le pays, y compris dans les zones ne relevant pas de contrôle du gouvernement ; développer et améliorer l'éducation pour aider les enfants en âge d'aller à l'école à suivre des cours de rattrapage ; offrir des programmes psychologiques et de loisirs pour aider les enfants à se reconstruire et à renouer avec leur enfance ; et augmenter le financement de l'aide à destination des enfants, notamment pour aider l'UNICEF à réunir les 100 millions de dollars demandés par le Fonds pour sa réponse en Iraq en 2016.

Maryam, 10 ans (à droite), avec sa sœur jumele Majida dans un camp de déplacés à Erbil, au Kurdistan, en Iraq. Photo UNICEF/Tara Todras-Whitehill

(4)

Centre des nouvelles – www.un.org/french/news

L'ONU appelle les Etats à mettre pleinement en œuvre la Stratégie antiterroriste mondiale

30 juin - A l'occasion du cinquième examen de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé jeudi les Etats membres à coopérer davantage et à tous les niveaux pour lutter contre le terrorisme et l'extrémisme violent, notamment en allouant les ressources nécessaires à une mise en œuvre complète de la Stratégie.

« J'ai suivi de près les négociations sur le projet de résolution et je dois admettre être profondément déçu par le fait que cette année […] risque de ne pas se solder par l'adoption d'une résolution par consensus », a déploré le Secrétaire général à l'Assemblée général de l'ONU.

Pourtant, a-t-il poursuivi, tous les Etats membres sont d'accord sur le fait que le terrorisme international les affecte comme jamais auparavant et que ce phénomène exige une action concertée.

« La nécessité urgente de s'attaquer et d'empêcher le terrorisme s'est à nouveau rappelée à nous cette semaine de la manière la plus tragique et horrible qui soit », a déclaré M. Ban, en référence à l'attentat meurtrier qui s'est produit mardi à l'aéroport international d'Istanbul, en Turquie, au cours duquel au moins 42 personnes ont été tuées et 238 autres blessées.

Le chef de l'ONU a par ailleurs rappelé que cette année parquait le 10ème anniversaire de l'adoption de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies.

« Bien qu'il y ait eu des progrès importants dans sa mise en œuvre, la Stratégie a rencontré des difficultés imprévues », a déclaré le Secrétaire général, soulignant que des changements importants ont eu lieu dans le paysage terroriste mondial depuis l'adoption de la Stratégie par consensus en 2006.

M. Ban a ainsi déclaré que la propagation de l'extrémisme violent en tant qu'idéologie grâce à des technologies d'information modernes, les succès limités rencontrés par l'ONU dans la prévention des nouveaux conflits, le manque de freins à l'accès aux armes, le flux de combattants terroristes étrangers franchissant les frontières et l'attention accrue des médias ont contribué à créer un environnement dans lequel les terroristes ont pris le contrôle de vastes étendues de territoire et des populations qui y résident.

« Le terrorisme transcende les cultures et les frontières géographiques. Il ne peut pas être assimilé à une religion, une nationalité ou un groupe ethnique en particulier. Il touche tous les pays », a ajouté le Secrétaire général.

Dans le même temps, M. Ban a appelé à faire en sorte que la lutte contre le terrorisme ne remette pas en cause la protection des droits de l'homme et l'état de droit. Il a également appelé à adopter une approche plus systématique et préventive pour faire face aux facteurs conduisant à l'extrémisme violent.

« Je suis préoccupé par la dérive croissante de nombreux pays et régions du monde vers le sectarisme, la haine

antimusulmane, l'antisémitisme, la xénophobie, l'homophobie et le racisme pur et simple », a condamné le chef de l'ONU, ajoutant que les groupes terroristes utilisent ces tendances négatives comme un outil de recrutement.

Dans ce contexte, le Secrétaire général a déclaré que les principes de base de la Stratégie antiterroriste mondiale sont encore plus pertinents qu'ils ne l'étaient il y a 10 ans.

« Maintenant, plus que jamais, nous avons besoin d'une coopération internationale forte et efficace aux niveaux bilatéral, régional, interrégional et mondial », a dit le Secrétaire général. « Le temps est venu de mettre en œuvre pleinement la Stratégie mondiale », a-t-il ajouté.

La salle de l'Assemblée générale des Nations Unies. Photo ONU/Manuel Elias

(5)

Centre des nouvelles – www.un.org/french/news

Il s'est dit pour cela prêt à fournir un soutien fort aux Etats membres, même si ces derniers, a-t-il rappelé, portent la responsabilité première de la mise en œuvre de la Stratégie antiterroriste mondiale.

Le chef de l'ONU a par ailleurs insisté sur le besoin de mobiliser les ressources nécessaires à cette mise en œuvre, tout en regrettant le fait que peu de ressources aient été allouées par les Etats aux Nations Unies à cette fin.

« En conclusion, je vous demande de montrer au monde votre détermination en agissant de concert et en adoptant une résolution par consensus », a déclaré M. Ban.

Amérique centrale : l'ONU appelle à agir pour réduire l'impact d'El Niño

30 juin - La communauté internationale et les gouvernements doivent agir de manière urgente dans le couloir sec d'Amérique centrale en vue de renforcer la résilience et la sécurité alimentaire et de rétablir les moyens d'existence, affaiblis par la sécheresse et par les effets d'autres événements météorologiques extrêmes liés au phénomène El Niño, ont déclaré jeudi plusieurs agences des Nations Unies.

Le phénomène climatique El Niño, qui a commencé en 2015, a été l'un des pires jamais connus et ses effets se font toujours sentir dans le couloir sec, aggravant ainsi les dégâts causés par deux années de sécheresse consécutives. Par conséquent, près de 3,5 millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire, dont 1,6 million en situation d'insécurité alimentaire modérée à grave dans les pays durement touchés, comme le Salvador, le Guatemala ou encore le Honduras.

Pour mener des campagnes de sensibilisation et coordonner les interventions face aux crises prolongées liées au phénomène El Niño dans le couloir sec et face à la possibilité d'un phénomène équivalent, La Niña, dans le second semestre de 2016, les agences de l'ONU ainsi que d'autres partenaires se sont réunis aujourd'hui au siège de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) à Rome

Les chefs du Fonds international de développement agricole (FIDA) et du Programme alimentaire mondial (PAM) ont également assisté à cette réunion, dont l'objectif était de mobiliser la communauté internationale afin de soutenir les efforts des gouvernements, des agences de l'ONU et d'autres partenaires.

« Les défis auxquels est confronté le couloir sec ne sont pas seulement dus au changement climatique, ils sont également le résultat de la pauvreté extrême et de l'insécurité alimentaire et nutritionnelle », a déclaré le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva. « Nous devons modifier notre stratégie de réponse et s'attaquer aux causes structurelles de la pauvreté et de l'insécurité alimentaire dans le couloir sec d'Amérique centrale, nous ne devons pas nous contenter de mettre en place une intervention humanitaire à chaque fois qu'une urgence survient ».

«Nous devons nous concentrer sur la résilience, sur un développement durable et inclusif et sur l'adaptation au changement climatique», a-t-il encore dit.

Il a également fait remarquer que l'alliance stratégique entre les organisations de l'ONU basées à Rome (FAO, FIDA, PAM) et les efforts de coopération Sud-Sud seront essentiels afin d'éradiquer la faim et la pauvreté dans le couloir sec d'Amérique centrale.

Le président du FIDA, Kanayo F. Nwanze, a jugé pour sa part « essentiel de répondre aux besoins immédiats des populations souffrant des effets du phénomène El Niño ».

« Une action coordonnée entre agences et partenaires destinée à renforcer la résilience des populations vulnérables dans le couloir sec sauvera des vies tout en contribuant à éliminer l'insécurité alimentaire », a souligné de son côté la Directrice exécutive du PAM, Ertharin Cousin. « Ensemble, nous devons non seulement éliminer la pauvreté mais également nous

L'une des zones les plus touchées par les risques naturels extrêmes est le Couloir sec d'Amérique centrale, qui subit des sécheresses récurrentes, des pluies excessives et de graves inondations qui affectent la production agricole. Photo : FAO

(6)

Centre des nouvelles – www.un.org/french/news

attaquer de façon préventive à l'extraordinaire sensibilité sociale, économique et environnementale dont sont victimes les populations vulnérables vivant dans le couloir sec - qui contribuent toutes à l'insécurité alimentaire ».

Quelque 10,5 millions de personnes, soit environ 60% de ceux vivant dans la pauvreté, se trouvent dans le couloir sec, une région caractérisée par une vaste déforestation, une dégradation des sols et par des pénuries d'eau.

Ces conditions sont exacerbées par le phénomène El Niño et son équivalent La Niña qui surgissent de manière cyclique. Ces dernières années, des événements météorologiques extrêmes associés à ces deux phénomènes, tels que des sécheresses et des inondations ont augmenté en fréquence et en intensité, principalement en raison des effets du changement climatique au niveau mondial.

L'ONU préoccupée par les difficultés financières de la Commission interaméricaine des droits de l'homme

30 juin - Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit préoccupé mercredi soir par les graves difficultés financières que traverse actuellement la Commission

interaméricaine des droits de l'homme, au risque d'entraver la conduite de ses travaux dans certains domaines clés.

Dans un communiqué de presse rendu public par son porte-parole, le chef de l'ONU a indiqué que la Commission avait besoin « de recevoir des ressources supplémentaires immédiatement pour éviter d'avoir à licencier du personnel essentiel et à réduire considérablement sa capacité opérationnelle ».

« La Commission est devenue un acteur clé dans la protection et la promotion des droits de l'homme dans les Amériques et dans le monde entier », a déclaré Secrétaire général, ajoutant qu'elle était souvent le dernier recours juridique des victimes de violations des droits humains dans la région.

M. Ban a pris note des engagements pris récemment par certains Etats membres de l'Organisation des États américains (OEA) à fournir des ressources supplémentaires à la Commission.

Il a ainsi exhorté tous les États membres de l'OEA à réaffirmer leur attachement aux droits de l'homme en renforçant la capacité de la Commission à financer ses activités à long terme, « afin qu'elle puisse continuer à exercer son mandat crucial de protection et de promotion des droits de l'homme ».

Séance de la Commission interaméricaine des droits de l'homme à Washington, aux Etats-Unis. Photo OEA/Juan Manuel Herrera (archives)

Turquie : l'UNESCO condamne la mort d'un journaliste syrien

30 juin - La Directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a condamné jeudi la mort du journaliste syrien Khalid Al Issa, survenue le 24 juin en Turquie.

« Je condamne cet acte de violence qui a conduit à la mort de Khalid Al Issa », a déclaré Mme Bokova dans un communiqué de presse. « Le travail et l'engagement des

professionnels des médias en tant que pourvoyeurs d'informations précises sont essentiels dans toutes les sociétés, et en particulier en ce qui concerne ceux qui sont confrontés à des conflits ».

« Sans information, aucun progrès ne peut être réalisé. Je rappelle à toutes les parties prenantes qu'elles doivent respecter l'état civil des journalistes et leur droit d'exercer leur profession comme le disent les Conventions de Genève », a-t-elle encore dit.

Khalid Al Issa, qui avait été grièvement blessé le 16 juin après qu'une bombe artisanale a explosé dans le bâtiment où il

La Directrice général de l'UNESCO, Irina Bokova. Photo ONU/Devra Berkowitz

(7)

Centre des nouvelles – www.un.org/french/news

vivait, a succombé à ses blessures dans un hôpital de la ville d'Antakya, en Turquie.

La Directrice générale de l'UNESCO publie des communiqués sur le meurtre des professionnels des médias conformément à la résolution 29 adoptée par les Etats membres de l'UNESCO au cours de la Conférence générale de 1997 intitulée « Condamnation de la violence contre les journalistes ».

Chine : Ban Ki-moon salue l'adhésion du pays à l'OIM

30 juin - Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, s'est félicité jeudi de l'adhésion de la Chine à l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Dans un communiqué de presse rendu public par son porte-parole, M. Ban s'est dit persuadé que la Chine apportera une « contribution précieuse » aux travaux de l'OIM.

« L'adhésion de la Chine à l'OIM est particulièrement importante à l'heure actuelle, où la question des migrants et des réfugiés a besoin de plus d'attention et d'actions que jamais auparavant », a déclaré le chef de l'ONU.

Les agences des Nations Unies et leurs partenaires collaborent pour répondre aux besoins des personnes fuyant la ville de Ramadi, en Iraq. Photo : OIM en Iraq

Conflit israélo-palestinien : l'ONU appelle à soutenir les recommandations du Quatuor pour le Moyen-Orient

30 juin - Le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen- Orient, Nickolay Mladenov, a appelé jeudi le Conseil de sécurité de l'ONU à soutenir la mise en œuvre des recommandations récemment formulées par le Quatuor pour le Moyen- Orient pour éliminer les obstacles à la mise en œuvre d'une solution à deux Etats.

« La frustration palestinienne ne risque pas de disparaitre par la simple volonté de l'esprit ; elle ne peut pas être vaincue par des mesures de sécurité agressives, des arrestations ou des démolitions de maisons punitives », a déclaré M. Mladenov lors d'une réunion du Conseil de sécurité.

« Mais la violence et la terreur, nourries par le ressentiment n'aboutiront pas non plus à un Etats palestinien », a-t-il ajouté, appelant les Palestiniens à ne pas glorifier les actes de terreur ainsi qu'à ne pas tenter de justifier les assassinats.

Pour inverser la « dynamique destructrice » actuelle, le Quatuor pour le Moyen-Orient (Nations Unies, Union européenne, Russie et États-Unis) avait lancé en mars dernier une étude visant à identifier les obstacles à la mise en œuvre d'une solution à deux Etats et à formuler des recommandations sur la marche à suivre. Suite à la finalisation de cette étude, M. Mladenov était venu présenter aux 15 membres du Conseil le rapport du Quatuor.

« Permettez-moi de souligner les trois tendances qui, selon le rapport du Quatuor, entravent sévèrement les espoirs de paix : la violence continue, le terrorisme et la provocation ; la politique continuelle d'expansion des colonies et les politiques connexes en Cisjordanie ; [et] la situation à Gaza et le manque de contrôle exercé sur Gaza par l'Autorité palestinienne », a indiqué le Coordonnateur spécial.

Le Coordonnateur spécial a appelé à renverser ces tendances négatives pour faire avancer la solution à deux Etats.

« Le rapport contient également des recommandations pour les deux parties […] en rapport à la violence, à l'incitation à la violence, aux colonies de peuplement israéliennes et aux politiques connexes, à l'unité palestinienne et au renforcement de leurs institutions », a poursuivi M. Mladenov.

Le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, lors d'une réunion au Conseil de sécurité de l’ONU. Photo : ONU / Loey Felipe

(8)

Centre des nouvelles – www.un.org/french/news

Le rapport du Quatuor appelle par ailleurs Israël à changer de politique, notamment dans la zone C, un changement qui devra aller de pair avec la transition vers une plus grande autorité civile palestinienne prévue par les accords antérieurs, a précisé le Coordonnateur spécial. « Comme le Quatuor l'a déjà indiqué, des progrès dans les domaines tels que le logement, l'eau, l'énergie, les communications, l'agriculture et les ressources naturelles peuvent être réalisés, tout en respectant les besoins légitimes de sécurité d'Israël », a-t-il estimé.

Le Coordonnateur spécial a invité le Conseil de sécurité à prendre note de ce rapport et à soutenir, aux côtés de la

communauté internationale, les efforts engagés par le Quatuor. Il a également appelé les deux parties à mettre en œuvre les recommandations énoncées dans le rapport, qui définit, selon lui, « un certain nombre d'étapes raisonnables » susceptibles de mettre les Israéliens et les Palestiniens sur la voie de la paix.

M. Mladenov a en outre souligné que l'obtention d'un accord mettant fin au conflit n'est envisageable « qu'à travers des négociations bilatérales directes, dont l'issue ne saurait être préjugée par des mesures unilatérales qui ne seraient pas reconnus par la communauté internationale ».

Cameroun : l'ONU condamne un attentat meurtrier dans la région de l'Extrême-Nord

30 juin - Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a condamné jeudi l'attentat-suicide qui a eu lieu le 29 juin dans la province de l'Extrême-Nord, au Cameroun.

Selon la presse, au moins dix personnes ont été tuées durant l'attaque, dans la localité camerounaise de Djanaka, à la frontière du Nigeria.

Dans un communiqué de presse rendu public par son porte-parole, M. Ban a réaffirmé « qu'aucune cause ne saurait justifier les attaques terroristes ».

Le chef de l'ONU a exprimé ses « sincères condoléances » aux familles des victimes, ainsi qu'au gouvernement et au peuple du Cameroun. Il a également souhaité un « prompt rétablissement » aux personnes blessées durant l'attaque.

Le Secrétaire général a renouvelé son appel aux partenaires internationaux pour qu'ils fournissent un « appui aux pays de la Commission du Bassin du Lac Tchad et au Bénin, avec le soutien de l'Union africaine et de la Force multinationale conjointe, dans le but de contrer la menace posée par Boko Haram dans la sous-région

».

Le Secrétaire général Ban Ki-moon, Photo ONU/Mark Garten

L'ONU rend hommage à John W. Ashe, feu le Président de sa 68ème Assemblée générale

30 juin - Lors d'une cérémonie en hommage à John W. Ashe, décédé le 23 juin, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rappelé jeudi que le mandat de cet ancien Président de l'Assemblée générale des Nations Unies a coïncidé avec des avancées notables en matière de développement durable et de lutte contre le changement climatique.

« J'adresse mes sincères condoléances au gouvernement et au peuple d'Antigua-et-Barbuda suite au décès de Son Excellence Monsieur l'Ambassadeur John William Ashe », a déclaré le chef de l'ONU dans un discours.

M. Ban a rappelé que, durant les 25 années qu'il a passées à New York, M. Ashe a occupé diverses fonctions importantes, notamment en tant que président des négociations pour le Sommet mondial sur le

développement durable de 2002 et président de la session annuelle de 2004 de la Commission du développement durable des Nations Unies.

Un ancien Président de l'Assemblée générale des Nations Unies John Ashe.

Photo ONU/Mark Garten

(9)

Centre des nouvelles – www.un.org/french/news

« Il a également été choisi par consensus par les 33 Etats membres du Groupe des pays d'Amérique latine et des Caraïbes comme candidat à la fonction de Président de la 68ème session de l'Assemblée générale, [fonction qu'il a occupée] de septembre 2013 à septembre 2014 », a rappelé le Secrétaire général.

M. Ban a déclaré que son mandat en tant que Président de l'Assemblée a coïncidé cette année-là avec des « avancées notables en vue de définir un futur programme de développement et un ensemble d'objectifs de développement », ainsi qu'avec le franchissement de « nouvelles étapes importantes dans la lutte contre le changement climatique ».

« Ces efforts ont porté leurs fruits un an plus tard, avec l'adoption du Programme de développement durable à l'horizon 2030 et de l'Accord de Paris », a déclaré le Secrétaire général.

La mort de M. Ashe a été annoncée mercredi 23 juin. Depuis octobre 2015, il faisait l'objet de poursuites pénales de la part de la justice américaine, pour des faits qu'il aurait commis dans l'exercice de son mandat de Président de l'Assemblée.

De ‘la femme’ de Joseph Kony à avocate de la paix – le parcours d’une jeune femme courageuse

30 juin - Evelyn Amony a été enlevée à l'âge de 11 ans de son village dans le nord de l'Ouganda, puis forcée de devenir la «femme» de Joseph Kony - un des chefs de guerre les plus redoutés d'Afrique, tristement célèbre pour sa brutalité, et chef de l'Armée de

résistance du Seigneur, le groupe rebelle violent connu sous son acronyme, LRA.

Mme Amony a été sauvée par l'armée ougandaise en 2004, 11 ans après le début de sa captivité. Un an plus tard, elle s'est jointe à une délégation de paix pour négocier la fin de vingt ans d’insurrection de la LRA. Les négociations n'ont pas abouti.

Lors de la présentation de son autobiographie, « I am Evelyn Amony: Reclaiming My Life from the Lord’s Resistance Army » (Je suis Evelyn Amony : redonner sens à ma vie après l'Armée de résistance du Seigneur) lors d’un événement organisé à New York ONU-Femmes, elle a parlé de son expérience qu’elle partage avec plus de 60.000 enfants enlevés en Afrique orientale et centrale dans les années 1990 par la LRA.

Centre d'actualités de l'ONU : Pouvez-vous décrire ce qui s'est passé le jour où vous avez été enlevée par l'Armée de résistance du Seigneur?

Evelyn Amony : J'ai été enlevée à Atiak, dans le nord de l'Ouganda, lorsque je rentrais de l'école, le 25 août 1994. Je suis tombée sur la LRA en chemin. J'étais avec environ cinq autres enfants, mais seules trois d'entre nous ont été enlevées, parce qu'ils ne voulaient que des jeunes enfants, ils ne voulaient personne de plus de 15 ans.

Ils ne m'ont pas dit pourquoi ils m'ont prise ; ils m'ont dit le premier jour qu'ils allaient m'amener à Kampala [la capitale de l'Ouganda]. J’ai demandé aux hommes qui m'ont enlevé pourquoi nous devions marcher à travers la brousse pour atteindre Kampala, au lieu de prendre la route. Ils m'ont dit que c'était le chemin le plus court.

Centre d'actualités de l'ONU : Vous aviez 11 ans. Est-il possible d'expliquer qu'est-ce qui se passait dans votre esprit?

Evelyn Amony : Ce n'était pas facile pour moi ce jour-là, parce que c'était la première fois que je voyais la LRA et aussi la première fois que je devais porter des bagages lourds.

Centre d'actualités de l'ONU : Avez-vous essayé de vous échapper ou d'envoyer un message à vos parents?

Evelyn Amony : Il n'y avait aucun moyen de communiquer avec mes parents. La deuxième nuit avec la LRA, j'ai vu comment ils ont tué une autre enfant enlevée qui a essayé de s'échapper. Cela m'a fait tellement peur que j'ai complètement

(10)

Centre des nouvelles – www.un.org/french/news abandonné l'idée de m'échapper.

Centre d'actualités de l'ONU : Qu’avez-vous pensé en voyant un autre enfant se faire tuer?

Evelyn Amony : Ce n'était pas facile pour moi parce que c'était la première fois que j'ai vu quelqu'un se faire tuer. J'ai vu comment ils ont utilisé une machette pour couper la personne et depuis ce jour-là, l'image de la manière dont cette personne a été tuée est restée dans mon esprit.

Centre d'actualités de l'ONU : Qu'est-ce qui s’est passé quand Joseph Kony a décidé de vous prendre comme une de ses femmes?Evelyn Amony : C'était un jour terrible dans ma vie, parce que les gens qui m'ont enlevé se battaient entre eux pour moi. Ils se battaient pour savoir qui allait me prendre comme leur femme. J'avais seulement 12 ans.

La première fois que j’ai rencontré Kony, je ne savais même pas que c'était lui. J'ai toujours entendu mes parents et d'autres le décrire comme un homme de petite taille avec une très longue barbe. Alors, quand j'ai été enlevée, je continuais à rechercher un homme qui avait cette apparence.

Centre d'actualités de l'ONU : Comment vous a-t-il traité ?

Evelyn Amony : Ce n’est pas facile pour moi de décrire, mais je vais essayer. Quand nous sommes arrivés au Soudan, lorsque j'ai eu 14 ans, à ce moment il a fait de moi sa femme.

Centre d'actualités de l'ONU : Voulez-vous dire qu'il vous a forcé à avoir des rapports sexuels avec lui?

Evelyn Amony : Oui, il m'a forcée à avoir des relations sexuelles avec lui, il m'a violée. J'ai passée onze ans et demi avec lui. Finalement, je me suis habituée à ce qui se passait parce que je voyais d’autres femmes qui allaient dans sa maison pour passer la nuit. Je me suis adaptée à la situation et j’ai été obligée d'accepter que c'était ma vie maintenant.

Centre d'actualités de l'ONU : Vous avez eu trois enfants avec Kony?

Evelyn Amony : C'est vrai, j'ai eu des enfants avec lui. Je suis rentrée avec deux enfants, mais le troisième a disparu et je suis toujours à la recherche de cet enfant. Je ne sais pas où cet enfant est, parce que l'enfant a disparu dans une bataille. Il y avait une grande bataille entre des soldats du Soudan et de l'Ouganda qui se sont joints pour lutter contre la LRA. C'était lors de cette bataille que mon enfant a disparu.

À mon avis, je pense que l'enfant a été capturé par la Force de défense du peuple ougandais, mais jusqu'à [maintenant] je ne l'ai pas trouvé.

Centre d'actualités de l'ONU : Quel type de personne est Joseph Kony?

Evelyn Amony: Il est très difficile de comprendre le caractère de Joseph Kony, parce que quand vous êtes là, il n’est pas tout à fait clair qu'il est la personne qui dirige la LRA. Il est très difficile de comprendre ses qualités parce qu'il avait certains aspects spirituels en lui. De plus, il nous disait que si nous abandonnions la rébellion pour rentrer chez nous, nous risquions d’être frappés par le mauvais sort.

Centre d'actualités de l'ONU : Était-il capable de bonté?

Evelyn Amony: Il y avait trois cas où je l'ai vu montrer de la bonté. La première fois, j’étais censée être tuée, mais il m'a sauvé la vie. Puis une fois, je me noyais dans une rivière, et il est venu à mon secours.

La troisième fois, c’était quand un certain nombre d'enfants ont été enlevés dans une ville appelée Palabek dans le nord de l'Ouganda. Les enfants soldats voulaient tuer les enfants enlevés et il leur a dit qu’« aucun enfant de 15 ans ou moins sera être tués - si l'un de vous ose le faire, vous serez tués ».

Centre d'actualités de l'ONU : Comment peut-on mettre fin à cette insurrection en cours?

(11)

ONU: l'édition du jour est préparé par la Section des services d'information de la Division de l'information et des médias, Département de l'information des Nations Unies

Evelyn Amony: Cela fait plusieurs années que je ne suis plus avec lui; comme chef rebelle, il change toujours de tactique. Il a beaucoup de tactiques. La seule chose que je peux suggérer aux gens, c’est de négocier avec lui. Je voudrais également souligner que si nous pouvons identifier les partisans de Kony et de sa rébellion et si nous pouvons réduire les ressources de cette rébellion, cela pourrait aider à y mettre un terme.

Ce sont les partisans qui continuent de l'encourager et de lui donner des conseils sur ce qu'il faut faire. Pourtant, à la fin, c'est lui qui reste dans la brousse et cause des souffrances.

Centre d'actualités de l'ONU : Savez-vous quel est son but ultime?

Evelyn Amony: Il est difficile de savoir ce qu'il veut, mais j'ai appris au cours des pourparlers de paix qu'il serait disposé à négocier. Peut-être qu'il aurait pu signer l'accord de paix, mais il y avait d'autres partisans dans les coulisses qui

apparemment l'ont persuadé de ne pas s'engager dans les pourparlers. Peut-être que cela pourrait avoir contribué à l'échec de l'accord de paix.

Centre d'actualités de l'ONU : Vous avez 33 ans maintenant, vous avez vécu une épreuve terrible, quelle est votre motivation dans la vie?

Evelyn Amony: Je vous remercie beaucoup pour cette question. Même si je suis passée par toute cette souffrance, aussi longtemps je suis vivante, aussi longtemps que j'ai mes jambes et que je peux marcher et voir, je peux encore faire de grandes choses pour apporter des changements dans le monde.

Centre d'actualités de l'ONU : Et quelles sont ces grandes choses que vous avez l'intention de faire?

Evelyn Amony: L'une des choses, par exemple, est d'écrire mon histoire et de la partager avec le monde, afin que les gens sachent que la guerre est mauvaise et a des conséquences très négatives pour les femmes et les enfants. Et je peux défendre les intérêts des femmes qui ont connu la guerre comme je l'ai connue, afin qu'elles puissent tourner la page.

Références

Documents relatifs

Le programme de bourses vise à permettre à des jeunes spécialistes d’acquérir une expérience professionnelle et pratique en début et en milieu de carrière

Or, cellecci est inter- dite et peut donner lieu (devrait donner lieu) à des mesures coerci- tives collectives. Toutefois, cet aspect des choses est en

64. Le Fonds de solidarité pour la jeunesse de l’Alliance des civilisations de l’Organisation des Nations Unies finance directement des organisations dirigées par

Dans un rapport demandé par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU et publié ce jour, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme présente une série

23 septembre - L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont appelé lundi au renforcement immédiat de

• Les coprésidents du Groupe et les autres membres du Conseil de sécurité devraient mener des activités de mobilisation politique directe de haut niveau en faveur de la

de souligner : « En effet, l’ONU repose sur la contradiction générale existant entre les principes de liberté et d’égalité de tous les Etats et la place qu’elle

En référence à la lettre datée du 30 juin 2020 du Représentant permanent de la France, en sa qualité de Président du Conseil de sécurité, concernant le projet de