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ONU: l édition du jour

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Document destiné aux médias non - officiel

Mises à jour et alertes email sur le Centre d’actualités:

www.un.org/french/news

Numéro PPQ/8491 lundi 23 septembre 2013

A

CTUALITES EN BREF DU LUNDI

Le programme de développement post-2015 doit prendre en compte les droits des personnes handicapées – ONU

Ban appelle dirigeants politiques et chefs d'entreprise à un dernier effort pour réaliser les OMD

OCHA: les restrictions imposées par l'Égypte à la frontière avec Gaza aggravent la situation des Palestiniens

Grands Lacs: les signataires de l'Accord-cadre condamnent les violences et mettent l'accent sur la coopération régionale

Un monument sera érigé au Siège de l'ONU pour rendre hommage aux victimes de l'esclavage

Côte d'Ivoire : Ban et le Président Ouattara discutent des progrès réalisés depuis la crise postélectorale

Mali : allégations de mauvaise conduite portées contre des Casques bleus de la MINUSMA

L'ONUSIDA se félicite d'une réduction considérable des nouveaux cas d'infection du VIH

OIT: le travail des enfants dans le monde recule, mais à un rythme encore trop lent

Syrie : appel de l'UNICEF aux parties au conflit pour un accès humanitaire

Le Secrétaire général condamne une attaque contre un centre commercial à Nairobi au Kenya

Ban et le chef de la Ligue des États arabes réaffirment la nécessité de trouver une solution politique en Syrie

Ban condamne une attaque meurtrière contre une église au Pakistan

Ban rencontre la Présidente de la Commission de l'Union africaine en marge de l'Assemblée générale

Ban rencontre la Haute Représentante pour les affaires étrangères de l'Union européenne

Ban réaffirme l'importance du partenariat entre l'ONU et l'Organisation de la francophonie

Madagascar: lancement d'une campagne

antiacridienne pour prévenir une crise alimentaire

La FAO et le PAM demandent un soutien immédiat pour répondre à la crise alimentaire dans le nord du Mali

Droits de l'homme : un expert de l'ONU exhorte l'Iran à libérer d'autres prisonniers politiques

Le programme de développement post-2015 doit prendre en compte les droits des personnes handicapées – ONU

23 septembre - Les droits des personnes handicapées doivent être pleinement pris en compte dans le cadre du programme de développement post-2015, ont affirmé lundi des responsables de l'ONU devant un parterre de chefs d'État et de gouvernement, qu'ils ont exhorté à se doter de politiques facilitant l'émergence de sociétés où chacun pourrait trouver sa place.

« Le handicap fait partie de la condition humaine ; presque tout le monde sera

temporairement ou définitivement concerné à un moment donné de sa vie », a prévenu le Secrétaire général Ban Ki-moon à l'ouverture de la réunion de haut niveau de l'Assemblée générale sur le handicap et le développement, à laquelle ont participé une trentaine de

Un centre d'apprentissage pour personnes handicapées, en Roumanie.

Photo: Banque mondiale/Flore de Préneuf

ONU: l’édition du jour

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Centre des nouvelles – www.un.org/french/news dignitaires.

« Pourtant, trop de personnes handicapées vivent dans la pauvreté. Trop de gens souffrent de l'exclusion sociale. Trop nombreux sont ceux qui se voient refuser l'accès à l'éducation, à l'emploi, aux soins de santé et aux soutiens social et juridique. »

Plus d'un milliard au total, les personnes handicapées forment la plus grande minorité du monde. Quatre-vingt pour cent d'entre elles sont en âge de travailler et la grande majorité réside dans des pays en développement.

« Chacun d'entre nous souffre lorsque les communautés sont divisées, tout comme chacun d'entre a quelque chose à gagner lorsque les communautés sont unies », a lancé M. Ban aux dirigeants qui ont pris part à cette réunion.

Pour le Secrétaire général, les personnes handicapées font partie intégrante de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), qui doivent être atteints avant la date-butoir de 2015, ainsi que du programme de développement qui leur succèdera et que la communauté internationale est en train d'élaborer.

Convenus lors du Sommet du Millénaire de 2000, les OMD sont des objectifs spécifiques portant sur l'éradication de la pauvreté, l'éducation, l'égalité entre les sexes, la santé maternelle et infantile, le respect de l'environnement, la lutte contre la pandémie de VIH/sida et un partenariat mondial pour le développement. Toutefois, aucun de ces objectifs ne répond spécifiquement aux besoins des personnes handicapées.

« Nous devons renforcer le cadre juridique international existant en matière de handicap et de développement », a plaidé M.

Ban. « Nous devons agir dès maintenant pour éliminer les obstacles qui se posent à l'accès de ces personnes sur le plan logistique, mais aussi dans le domaine de l'information et des communications. Et nous ne devons pas seulement lever les obstacles physiques – mais aussi les barrières que constituent la stigmatisation et la discrimination. »

Prenant également la parole lors de cette réunion, le Président de l'Assemblée générale, John Ashe, a appelé les États membres qui ne l'ont pas encore fait à ratifier la Convention relative aux droits des personnes handicapées, à laquelle 134 pays sont actuellement parties.

« La Convention est un symbole fort de l'engagement de la communauté internationale à intégrer la dimension du handicap à tous les niveaux de la société et à tous les stades du développement. Et si les symboles sont d'une importance indubitable, cet engagement doit maintenant être pleinement reflété dans tous les cadres et actions, présents et futurs, du développement

», a-t-il préconisé.

Au cours de la réunion d'aujourd'hui, les dirigeants présents examineront et adopteront une résolution qui appelle à un développement créateur d'opportunités et d'emploi décents pour les personnes handicapées, et capable de leur fournir un accès aux services sociaux de base.

Intitulé « La voie à suivre: un agenda inclusif du handicap à l'horizon 2015 et au-delà », le document final de la réunion réaffirme l'engagement des pays à répondre ensemble à cette question et à appuyer les objectifs fixés par la Convention.

MM. Ban et Ashe ont exhorté les gouvernements à ne ménager aucun effort pour mettre en œuvre les dispositions du document final et à œuvrer à l'avènement de véritables sociétés inclusives où chacun pourrait vivre avec dignité.

La réunion a été organisée avec la participation du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et d'autres agences, fonds et programmes du système des Nations Unies, ainsi que d'États Membres et de la société civile.

Plus de 800 représentants d'organisations de personnes handicapées ont participé à l'événement. Parmi eux, le chanteur et Messager de la paix de l'ONU Stevie Wonder, qui a évoqué l'importance de rendre l'éducation et l'information accessibles aux personnes handicapées.

« Pour que la société et le développement incluent les personnes handicapées, nous devons bénéficier d'un accès égal à

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l'éducation, aux savoirs et à l'information. Pourtant, sur les millions de publications qui circulent chaque année, moins de 5%

sont disponibles dans des formats accessibles aux personnes malvoyantes. Dans les pays en développement, le pourcentage est encore plus faible », a relevé M. Wonder.

« Je sais qu'en travaillant ensemble, nous pouvons créer un monde où les personnes handicapées ne seront confrontées à aucune limite et pourront travailler librement, profiter de la vie et mettre leurs talents au service de la société. »

Ban appelle dirigeants politiques et chefs d'entreprise à un dernier effort pour réaliser les OMD

23 septembre - À 800 jours seulement de la date-butoir du programme de lutte contre la pauvreté le plus ambitieux de l'histoire, le Secrétaire général Ban Ki-moon a réuni lundi au Siège de l'ONU dirigeants politiques, chefs d'entreprise et représentants de la société civile pour donner une impulsion finale à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).

Adoptés lors du Sommet du Millénaire de 2000, avec 2015 pour date-butoir, les huit OMD comprennent l'éradication de l'extrême pauvreté et de la faim, l'accès à l'éducation primaire pour tous, la promotion de l'égalité entre les sexes et l'autonomisation des femmes,

l'amélioration de l'accès à la santé maternelle et la réduction de la mortalité infantile, le respect de l'environnement, la lutte contre la pandémie de VIH/sida et la mise en œuvre d'un partenariat mondial pour le développement.

Tout en saluant les progrès accomplis dans la réalisation de ces OMD, le chef de l'ONU a cependant reconnu que « cette expérience audacieuse a contribué à l'une des avancées les plus significatives que le monde aie connu sur plan du bien-être de l'être humain ».

« Treize ans plus tard, je suis heureux d'annoncer que la réalisation des Objectifs dans de nombreux pays et régions du monde est à portée de main. La pauvreté a fortement reculé, la santé a commencé de s'améliorer et l'alphabétisation est montée en flèche. Ce qui semblait, il y a peu, fantaisiste et naïf pour certains, est désormais devenu réalisable », s'est félicité le Secrétaire général.

Un financement supplémentaire de près de 800 millions de dollars a notamment été annoncé lors de la réunion d'aujourd'hui, formellement intitulée « Succès des OMD: Accélérer l'action, Initier des partenariats pour avoir un impact ».

Conscient du retard à combler, M. Ban a cependant déclaré que « le succès est à portée de main, parce que les personnes qui ont travaillé ensemble partout dans le monde ont prouvé que des changements importants sont possibles dans des délais très courts. »

Le Secrétaire général a exhorté les participants, qui outre des chefs d'état et de gouvernement, comprennent également le Président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, des dirigeants d'entreprise et les chefs des agences spécialisées des Nations Unies, à tirer les leçons des succès comme des échecs dans le but d'intensifier leurs efforts au cours des « deux précieuses années restantes ».

M. Jim a annoncé pour sa part que le Groupe de la Banque mondiale avait pour ambition de débloquer au moins 700 millions de dollars, d'ici à la fin de 2015, en faveur des pays en développement pour leur permettre d'atteindre les OMD relatifs aux femmes et la santé des enfants. Ce financement a été obtenu à l'aide de nouveaux fonds en provenance de l'Association internationale de développement (AID), du fonds du Groupe pour les pays les plus pauvres, dédié à des projets pilotes en matière de reproduction, maternité et santé des enfants.

Un second nouvel engagement financier notable a également été annoncé par la Fondation IKEA, le géant suédois du meubles et des appareils ménagers, qui a promis l'allocation de 80 millions de dollars au cours des cinq prochaines années, afin de financer les programmes du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) destinés à l'amélioration de la survie des enfants, de l'éducation et de la protection en Inde.

La réduction des taux de mortalité infantile est l'un des huit Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Photo: Banque mondiale/Nahuel Berger

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Tout en soulignant le potentiel incroyable de l'Afrique, les chefs d'entreprise africains présents lors de la réunion ont quant à eux insisté sur l'importance des partenaires non traditionnels dans la mobilisation de compétences et de ressources

supplémentaires pour cette région du monde, nécessitant des efforts accrus pour stimuler la réalisation des OMD.

Cette réunion, qui se déroule en marge du débat général de l'Assemblée générale des Nations Unies, s'inscrit dans le cadre d'une manifestation spéciale de l'Assemblée, prévue mercredi pour l'examen des actions restant à accomplir en vue de respecter l'échéance des OMD de 2015. Ces deux événements ouvrent la voie à un processus visant à faire en sorte que l'ONU, les gouvernements, la société civile, le secteur privé et les citoyens du monde entier œuvrent de concert à l'élaboration d'un programme de développement durable post-2015.

« L'heure des bonds en avant nécessaires pour réaliser les OMD est venue », a lancé M. Ban, en insistant notamment sur la construction de partenariats hétérogènes comme vecteurs de succès.

« Qu'il s'agisse de la santé, de la sécurité alimentaire, de l'énergie, de l'éducation, de l'assainissement ou de l'innovation, l'ONU est plus efficace lorsqu'elle fédère l'ensemble des acteurs concernés », a insisté en conclusion le Secrétaire général.

OCHA: les restrictions imposées par l'Égypte à la frontière avec Gaza aggravent la situation des Palestiniens

23 septembre - Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a prévenu lundi que les restrictions imposées par l'Égypte à la frontière entre ce pays et la bande de Gaza aggravent une situation humanitaire déjà précaire pour les 1,7 million d'habitants, notamment en augmentant les pénuries de carburant et en limitant l'accès aux services de santé disponibles en Égypte.

Le point de passage de Rafah est le principal accès au monde extérieur pour les Palestiniens de Gaza qui vivent sous blocus israélien depuis 2007, rappelle dans un rapport le Bureau de la coordination des affaires humanitaires dans le territoire palestinien occupé.

Les restrictions imposées par l'Égypte sont, d'après le régime en place dans ce pays, destinées à lutter contre les activités illégales et l'insécurité dans le Sinaï. Elles limitent considérablement la circulation des personnes par le passage de Rafah, avec pour objectif la destruction des tunnels transfrontaliers par lesquels transitent des biens en direction de Gaza.

De leur côté, les autorités israéliennes ont uniquement autorisé un assouplissement très limité des restrictions draconiennes imposées aux points de passage vers Israël. « La situation humanitaire déjà fragile dans la bande de Gaza a donc empiré », affirme le rapport.

Le point de passage de Rafah est actuellement ouvert six jours par semaine et quatre heures par jour. Il y a encore peu de temps, il était ouvert sept jours sur sept et neuf heures par jour. Seuls les voyageurs autorisés peuvent aujourd'hui franchir la frontière, dont les personnes titulaires d'un visa et les patients en possession des autorisations souhaitées pour se faire soigner à l'étranger.

« Par conséquent, la grande majorité des habitants de Gaza, qui ne répond pas à ces critères, ne sont pas autorisés à passer la frontière », note le rapport. « Moins de 400 personnes par jour en moyenne ont effectué la traversée dans l'une ou l'autre direction depuis juillet 2013, soit à peine 29% du nombre de traversées pour le premier semestre 2013. »

Le rapport indique également que la plupart des tunnels, qui constituent la principale voie d'accès pour les matériaux de construction et du carburant, ont été fermés. Selon les estimations, seuls 10 tunnels étaient ouverts le 21 septembre, contre plus de 300 au mois de juin.

La centrale électrique de Gaza a été contrainte de réduire sa production de kilowatts et risque de devoir s'arrêter complètement si l'approvisionnement adéquat en carburant n'est pas assuré dans les meilleurs délais.

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Les pénuries de carburant et les pannes d'électricité ont, relève l'OCHA, un impact considérable sur la fourniture de services essentiels. L'insuffisance de matériaux de construction rend impossible l'entretien et la réhabilitation des infrastructures de base, et les restrictions aux déplacements de personnes compliquent l'accès à des services de santé spécialisés qui ne sont pas offerts à Gaza.

Grands Lacs: les signataires de l'Accord-cadre condamnent les violences et mettent l'accent sur la coopération régionale

23 septembre - Les signataires de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo (RDC) et la région des Grands Lacs ont condamné fermement lundi la reprise récente des activités militaires dans l'est de la RDC, tout en saluant certaines avancées dans la mise en œuvre de cet instrument, rendue possible par la coopération régionale.

A l'occasion d'une réunion, au Siège de l'ONU à New York, du Mécanisme de suivi régional, destiné à évaluer la mise en œuvre de l'Accord, des chefs d'Etat et de

gouvernements et des ministres de la région ont mis en cause « la reprise des hostilités par le M23, qui ont fait de nombreuses victimes civiles et provoqué d'importants dégâts dans les zones occupés et la ville de Goma, y compris les attaques répétées contre les Forces armées de la RDC (FARDC), les Casques bleus de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO) et les travailleurs humanitaires

».

Signé en février 2013 à Addis-Abeba par la RDC et dix autres pays de la région, ainsi que par quatre organisations régionales et internationales, l'Accord-cadre propose une approche globale pour une paix durable dans les Grands Lacs, régulièrement menacés par les activités de groupes rebelles armés. La seconde réunion du Mécanisme de suivi régional se tenait à New York à la veille du débat de l'Assemblée générale des Nations Unies, sous les auspices du Secrétaire général Ban Ki-moon et du Président de la Commission de l'Union africaine, le Dr. Nkosazana Dlamini-Zuma.

« Nous avons condamné les bombardements du territoire rwandais. Nous avons également condamné toutes les forces exerçant une influence négative, notamment les Maï Maï, les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), l'Armée nationale de libération de l'Ouganda (NALU) et les Forces démocratiques alliées (ADF), dont les agissements sont à l'origine de déplacements massifs et des flux de réfugiés », précise le communiqué final de la réunion.

Au cours de l'année écoulée, les combats dans la région ont contribué au déplacement de plus de 100.000 Congolais, aggravant une crise alimentaire qui touche 6,4 millions de personnes, dont

2,6 millions de déplacés.

Dans la déclaration qu'il a prononcée lors de cette réunion, Ban Ki-moon s'est dit « consterné par les attaques contre des civils, notamment des femmes et des enfants vulnérables », en assurant que « le personnel de la MONUSCO fait tout ce qui est en son pouvoir pour s'acquitter de son mandat et protéger ces victimes innocentes ».

« La première chose à faire est d'atténuer les tensions dans la région pour que l'Accord-cadre puisse être appliqué », a insisté Ban Ki-moon auprès des participants, tout en précisant que « les ressources font défaut pour répondre aux besoins actuels dans la région ».

Parallèlement, l'Envoyée spéciale du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, Mary Robinson, a souligné en conférence de presse cet après-midi l'importance de la coopération régionale pour veiller à la mise en œuvre de cet Accord.

« Nous allons voir une réelle différence. Les groupes armés ne seront pas autorisés à faire durer cette situation intolérable, où les familles vivent dans la peur et où les populations sont déplacées », a déclaré l'ex-Présidente de l'Irlande, chargée de superviser l'application de cet Accord qu'elle avait qualifié par le passé de « cadre de l'espoir ».

Dans leur communiqué final, les onze pays signataires ont encouragé les autres initiatives de la région dont le processus

L’Envoyée spéciale du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, Mary Robinson. Photo: ONU/JC McIlwaine

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quadripartite d'Oyo et adopté le rapport du Comité technique d'appui (CTA) et ses critères de progrès. Ils ont d'ailleurs appelé le CTA à raffiner ces critères et à développer un plan détaillé de mise en œuvre de l'Accord-cadre.

Tout en se félicitant de certains faits récents, notamment de la tenue à Kampala du sommet extraordinaire de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, le Secrétaire général a salué les travaux du Comité d'appui technique pour arrêter des objectifs et des indicateurs de progrès.

Un monument sera érigé au Siège de l'ONU pour rendre hommage aux victimes de l'esclavage

23 septembre - Le Secrétaire général Ban Ki-moon a annoncé lundi que le projet intitulé l'Arche du retour avait remporté le concours international pour le Mémorial permanent en l'honneur des victimes de l'esclavage et de la traite transatlantique.

Pendant près de 400 ans, plus de 15 millions d'hommes, de femmes et d'enfants ont été victimes de la traite transatlantique, l'un des chapitres les plus sombres de l'histoire humaine. Le Mémorial permanent honorera ceux qui ont souffert et ont été victimes du système esclavagiste brutal et sera un rappel des dangers du racisme et des préjugés dans le monde d'aujourd'hui.

L'auteur de l'Arche du retour, Rodney Leon, est un architecte américain d'origine haïtienne installé à New York. Il a notamment conçu le monument national du cimetière africain de New York. Lors de la présentation de ce projet, il a expliqué que l'œuvre est « un objet et un espace spirituel symbolique avec lequel on peut interagir. C'est un lieu de reconnaissance, de contemplation, de méditation, de réflexion, de guérison, d'éducation et de transformation ».

Au départ, 310 projets ont été proposés par des candidats de 83 pays. Parmi tous ces projets, 16 ont été sélectionnés et soumis à un comité composé de cinq membres. Ensuite, sept finalistes ont été invités à présenter leurs projets à un jury international au siège de l'UNESCO à Paris en août 2013.

Mémorial d'Ebène, de Nicolas Grun et Pierre Laurent, est arrivé à la deuxième place. Deux projets se partagent la troisième place, le « Passage du Milieu » de Sofia Castelo et la « Terre blessée » de Carlo Gondolfi, Paola Passeri, Alessandra Ripa et Monica Sacchetti.

« De l'oppression à la liberté, du traumatisme à l'apaisement, le Mémorial permanent situé dans l'enceinte des Nations Unies est un symbole des efforts engagés par la communauté internationale et par les citoyens dans le monde entier pour briser le silence sur cette histoire. Il constitue un hommage aux victimes, à toutes les femmes et les hommes qui se battent pour les droits de l'homme universels », a déclaré la Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, qui est intervenue au cours de cet événement au côté du Président de la 68e session de l'Assemblée générale, John W. Ashe et du Président du Comité du Mémorial permanent, Courtenay Rattray.

La Première ministre de Jamaïque, Portia Simpson Miller, le Président du Sénégal, Macky Sall, ainsi que d'autres chefs d'Etat et de gouvernement ont également pris part à cet événement avec le réalisateur Lee Daniels.

La construction du Monument devrait être terminée à l'automne 2014.

Le jury, Rodney Leon et le projet retenu pour le Mémorial permanent en l’honneur des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique, « L'arche du retour ». Photo: ONU

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Côte d'Ivoire : Ban et le Président Ouattara discutent des progrès réalisés depuis la crise postélectorale

23 septembre - À la veille du débat de haut niveau de l'Assemblée générale, le Secrétaire général Ban Ki-moon s'est entretenu, avec le Président Alassane Ouattara, des progrès réalisés par la Côte d'Ivoire depuis la crise postélectorale.

D'après une déclaration du bureau du porte-parole de M. Ban, ce dernier a « salué les gestes

» du gouvernement ivoirien en direction de l'opposition. Le chef de l'ONU a également encouragé la poursuite des efforts dans le domaine des droits de l'homme et de la reddition de comptes, y compris pour les violences sexuelles et sexistes.

Cette nation troublée d'Afrique de l'Ouest a connu une guerre civile en 2002. L'élection présidentielle de 2010, censée couronner le processus de paix engagé sous l'égide de l'ONU, a débouché sur une période de violences de plusieurs mois après le refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite face à son rival Alassane Ouattara.

L'ancien Président ivoirien a été contraint de quitter le pouvoir en avril 2011.

M. Ban a par ailleurs félicité le Président Ouattara de son leadership à la tête de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le remerciant des contributions de troupes de la Côte d'Ivoire à la Mission de stabilisation multidimensionnelle intégrée des Nations Unies au Mali (MINUSMA).

MM. Ban et Ouattara ont également évoqué la reconfiguration de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).

Le Conseil de sécurité a décidé à l'unanimité de proroger le mandat de l'ONUCI jusqu'au 30 juin 2014, tout en lui confiant comme tâches prioritaires la protection des civils, le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des anciens

combattants, ainsi que la réforme du secteur de la sécurité.

Les membres ont également convenu que le plafond autorisé pour les effectifs militaires de la mission, situé à 10.400, devait être ramené à 7.137 Casques bleus, comme le recommande le Secrétaire général dans son dernier rapport sur la question.

Le Conseil a également déclaré « son intention d'envisager », dans deux ans, une nouvelle réduction de l'effectif militaire de l'ONUCI, en ramenant cet effectif à 5.437 membres d'ici au 30 juin 2015, « en fonction de l'évolution des conditions de sécurité sur le terrain et de la capacité du gouvernement ivoirien de reprendre progressivement les fonctions de l'ONUCI en matière de sécurité ».

Au cours de son entrevue d'aujourd'hui, M. Ban a également annoncé avoir choisi la Côte d'Ivoire comme pays-pilote de la mise en œuvre de la stratégie des solutions durables de l'ONU.

Cette stratégie est destinée à appuyer les efforts en faveur des rapatriés, afin de permettre à ces réfugiés de refaire leur vie dans un environnement sécurisé, où ils pourront avoir accès à des services sociaux de base.

Le Secrétaire général Ban Ki-moon avec le Président Alassane Ouattara de Côte d'Ivoire. Photo: ONU/Eskinder Debebe

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Mali : allégations de mauvaise conduite portées contre des Casques bleus de la MINUSMA

23 septembre - La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a pris connaissance lundi d'allégations de mauvaise conduite portées la semaine dernière à l'encontre de certains de ses Casques bleus, notamment d'un cas d'abus sexuel.

« Le Secrétaire général examine ce problème avec le plus grand sérieux et, conformément aux procédures en place, est en train de notifier les pays contributeurs de troupes », a déclaré son porte-parole Martin Nesirky à la mi-journée à New York.

« Les pays contributeurs de troupes portent la responsabilité d'ouvrir une enquête et de veiller à prendre les mesures disciplinaires et judiciaires appropriées si les allégations s'avéraient fondées. »

La MINUSMA a été établie par le Conseil de sécurité en avril 2013 avec une force de 12.600 hommes pour notamment soutenir le rétablissement de l'état de droit au Mali, après la fin de l'occupation du nord de ce pays par des islamistes radicaux, et mettre en place les conditions indispensables à l'acheminement de l'aide humanitaire et au retour des déplacés.

Dans le cadre de ses opérations de maintien de la paix, l'ONU a une politique de tolérance zéro de longue date vis-à-vis des abus sexuels et autres actes de mauvaise conduite commis par ses personnels.

L'incident signalé, a précisé M. Nesirky, se serait produit les 19 et 20 septembre à Gao, une ville du nord-est du pays. La Mission a immédiatement entrepris de déterminer les faits et réunir des éléments de preuve, tout en prêtant assistance à la victime déclarée.

« La MINUSMA offrira tout le soutien nécessaire au pays contributeur de troupes concerné dans l'action qu'il jugera opportune en cas de vérification des allégations », a ajouté le porte-parole.

« La Mission de l'ONU au Mali adhère au code de conduite le plus élevé possible pour tous ses personnels, militaires, policiers et civils. Le Secrétaire général a une politique de tolérance zéro pour toute forme d'abus et d'exploitation sexuels et fera tout son possible pour qu'une enquête rigoureuse soit ouverte et, le cas échéant, que des comptes soient rendus. »

Les soldats de la MINUSMA reçoivent leurs bérets bleus de l'ONU. Photo:

MINUSMA/Blagoje Grujic

L'ONUSIDA se félicite d'une réduction considérable des nouveaux cas d'infection du VIH

23 septembre - Un nouveau rapport publié lundi par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) révèle une accélération considérable en direction de la réalisation de l'objectif mondial de lutte contre le VIH fixés pour 2015, connu comme le sixième des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).

Pour 2012, L'ONUSIDA estime à 2,3 millions le nombre de nouvelles infections à VIH chez les adultes et les enfants, soit 33% de moins qu'en 2001. Chez les enfants, les nouvelles infections ont été réduites de 260.000, soit 52% de moins qu'en 2001. Les décès liés au sida ont aussi diminué de 30% depuis leur pic de 2005 grâce à un élargissement de l'accès au traitement antirétroviral.

À la fin 2012, près de 9,7 millions de personnes dans les pays à revenu faible ou intermédiaire avaient accès au traitement antirétroviral, soit une augmentation de près de 20% en une seule année. En 2011, les États membres de l'ONU ont approuvé l'objectif pour 2015 de fournir un traitement contre le VIH à 15 millions de personnes.

Cependant, alors que les pays élargissent et intensifient leur couverture du traitement et que de nouvelles données concrètes

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. Photo: ONUSIDA/Jean- Marc Ferré

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mettent en évidence l'intérêt préventif du traitement antirétroviral, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a édicté de nouvelles directives pour le traitement du VIH, ce qui a augmenté de plus de 10 millions le nombre de personnes qui ont besoin du traitement.

« Non seulement nous faut-il atteindre l'objectif fixé pour 2015 de mettre 15 millions de personnes sous traitement, mais nous devons aussi aller plus loin et avoir la vision et la volonté de nous assurer qu'il y a pas de laissés pour compte » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, lors de la présentation du rapport.

Des progrès significatifs ont aussi été enregistrés au niveau de la réponse aux besoins des patients tuberculeux vivant avec le VIH, et les décès liés à la tuberculose des personnes infectées par le virus ont diminué de 36% depuis 2004.

Malgré une stabilisation des dons des bailleurs de fonds pour la lutte contre le VIH – qui restent proches de leurs niveaux de 2008, les dépenses nationales consacrées à la riposte au sida ont augmenté et représentent 53% des ressources mondiales allouées pour combattre le virus en 2012. Pour cette même année, les ressources disponibles totales ont été estimées à 18,9 milliards de dollars, ce qui est insuffisant pour couvrir les besoins annuels estimés à 22-24 milliards d'ici à 2015.

Le rapport révèle qu'en dépit de progrès incontestables, le respect des droits de l'homme n'est pas toujours garanti,

notamment concernant l'accès aux services de prise en charge du VIH des personnes les plus exposées au risque d'infection, en particulier celles qui consomment des drogues. La prévention de la violence sexuelle à l'égard des femmes et des filles, facteur clé de vulnérabilité au VIH, n'est pas non plus suffisamment prise en compte.

L'inégalité entre les sexes, les lois punitives et les mesures discriminatoires entravent toujours les ripostes nationales au VIH, et des efforts concertés sont nécessaires pour s'attaquer aux obstacles persistants à une mise à grande échelle des services de prise en charge du VIH pour les personnes qui en ont le plus besoin, note encore le rapport.

OIT: le travail des enfants dans le monde recule, mais à un rythme encore trop lent

23 septembre - Le nombre total d'enfants qui travaillent dans le monde a diminué d'environ un tiers depuis 2000, passant de 246 à 168 millions, indique un nouveau rapport rendu public lundi par l'Organisation internationale du Travail (OIT), qui précise toutefois que cette avancée significative ne sera pas suffisante pour réaliser l'objectif fixé par la

communauté internationale d'éliminer les pires formes de travail des enfants d'ici à 2016.

« Nous avançons dans la bonne direction, mais les progrès sont encore trop lents. Si nous voulons vraiment mettre fin au fléau du travail des enfants dans un futur proche, nous devons redoubler d'efforts à tous les niveaux », a déclaré le Directeur général de l'OIT, Guy Ryder, tout en ajoutant avec fermeté qu'il existe « 168 millions de bonnes raisons à cela ».

Intitulé « Mesurer les progrès de la lutte contre le travail des enfants », le rapport s'inscrit dans la perspective de la 3ème Conférence mondiale sur le travail des enfants, qui se tiendra du 8 au 10 octobre au Brésil. Il démontre notamment que les principaux progrès enregistrés l'ont été entre 2008 et 2012, période durant laquelle le nombre total d'enfants qui travaillent est passé de 215 à 168 millions.

« Plus de la moitié des 168 millions d'enfants qui travaillent aujourd'hui dans le monde sont engagés dans des activités dangereuses, qui mettent directement en péril leur santé, leur sécurité et leur développement moral », constate le rapport, précisant que « le nombre d'enfants qui effectuent actuellement des travaux dangereux s'élève à 85 millions, par rapport à 171 millions en 2000 ».

Entre autres conclusions, le rapport indique que la zone géographique où les enfants qui travaillent sont les plus nombreux, en valeur absolue, est la région Asie-Pacifique, qui en compte près de 78 millions. L'Afrique subsaharienne continue cependant de présenter la plus forte prévalence en proportion de sa population, avec plus de 21 %.

« L'incidence du travail des enfants est plus élevée dans les pays pauvres, mais les pays à revenu intermédiaire ont les plus

Un petit garçon travaille comme ouvrier près de Katmandou, au Népal. Photo:

David Longstreath/IRIN

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gros effectifs d'enfants qui travaillent », poursuit le rapport de l'OIT, notant également que « le travail des enfants a reculé de 40 % chez les filles depuis 2000, par rapport à 25 % chez les garçons ».

L'agriculture reste de loin le secteur qui emploie le plus d'enfants au travail, avec environ 98 millions d'entre eux, soit 59 % du total. Le phénomène n'est cependant pas négligeable dans les services, qui emploient 54 millions d'enfants, et dans l'industrie (12 millions), essentiellement pour des activités liées à l'économie informelle.

Le rapport identifie un certain nombre d'actions qui ont permis de réaliser des progrès dans la lutte contre le travail des enfants au cours des dernières années, notamment les choix politiques et les investissements en matière d'éducation et de protection sociale. « La détermination politique des gouvernements, le nombre croissant de ratifications des deux conventions de l'OIT concernant le travail des enfants, des choix politiques forts et des cadres législatifs solides » sont également des facteurs déterminants, précise le rapport.

« Personne ne peut s'attribuer seul le mérite de ce résultat, dans la mesure où nombreux sont les acteurs qui ont attiré l'attention sur les effets négatifs du travail des enfants sur la croissance économique, l'avenir de nos sociétés et les droits des enfants », a rappelé en conclusion la Directrice du Programme international de l'OIT pour l'abolition du travail des enfants (IPEC), Constance Thomas. « Cependant, le rôle joué par l'OIT à la tête de ce combat contre le travail des enfants, à travers ses normes et son système de supervision, ses conseils, son renforcement des capacités et son action directe, mérite une mention spéciale».

Syrie : appel de l'UNICEF aux parties au conflit pour un accès humanitaire

23 septembre - Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a exprimé lundi sa préoccupation devant la situation de plus en plus désespérée des civils pris au piège par le conflit en Syrie, appelant à renforcer de toute urgence l'aide humanitaire, notamment auprès des enfants.

Alors que les chefs d'État et de gouvernement convergent vers New York pour la 68ème session de l'Assemblée générale de l'ONU, l'UNICEF prévient que les enfants sont privés d'aide humanitaire, y compris de vaccinations vitales, d'accès à l'eau potable, d'abris, de services éducatifs et de soutien psychosocial, autant de conséquences de l'intensification du conflit en Syrie.

« Alors que se poursuivent les combats, certaines régions ont été assiégées pendant des mois, piégeant des familles qui luttent pour survivre », déclare la Directeur exécutif de l'UNICEF, Anthony Lake, dans un communiqué de presse. « Les enfants syriens souffrent depuis trop longtemps et continueront de subir les conséquences de cette crise pendant des années.

»

« Nous devons, de toute urgence, avoir un accès sans restrictions à ces enfants. Les parties prenantes au conflit peuvent rendre cela possible en laissant opérer les travailleurs humanitaires », plaide-t-il.

La prochaine campagne de vaccination, qui coïncidera avec la Journée de la santé de l'enfant, le 7 octobre, sera l'occasion pour les parties au conflit de manifester leur volonté de protéger les enfants à l'intérieur de la Syrie contre des maladies facilement évitables grâce à la vaccination. Près de 700.000 enfants syriens n'ont pas toujours pas été vaccinés en raison de l'incapacité à leur prêter assistance.

Les services de base comme les soins de santé et l'accès à l'éducation ne peuvent être disponibles qu'à la faveur de conditions de sécurité acceptables, insiste l'UNICEF. Les écoles et les centres de soins ne doivent pas être pris pour cible, mais au contraire reconnus comme des « sanctuaires de paix », où femmes et enfants peuvent bénéficier du soutien dont elles ont besoin, a souligné M. Lake.

Cette année, l'UNICEF et ses partenaires font face à des difficultés considérables pour venir en aide à des centaines de milliers d'enfants à Alep, dans les faubourgs de Damas, à Homs, à Deir ez Zour et à Daraa. Des fournitures médicales,

Des enfants apprennent l'anglais dans une école soutenue par l'UNICEF à Daraa, en Syrie. Photo: UNICEF

Syrie/2013/Kanawati

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notamment des vaccins, ont été confisquées aux points de contrôle et d'indispensables travaux de réparation des canalisations d'eau ont été retardés.

Un accès humanitaire sans entraves exige des engagements clairs de la part du gouvernement syrien et des groupes d'opposition. Il faudrait notamment proclamer des trêves humanitaires, préconise l'UNICEF.

« Les travailleurs humanitaires doivent être en mesure de prêter assistance en toute sécurité aux femmes et aux enfants les plus vulnérables en Syrie », poursuit M. Lake.

Malgré ces difficultés, l'UNICEF fournit des services essentiels aux enfants partout dans le pays, y compris dans les zones contrôlées par les groupes d'opposition, précise-t-il. « Cette année, nous avons fourni de l'eau potable à 10 millions de personnes en Syrie et au cours des deux dernières années, vacciné deux millions d'enfants contre la rougeole. Actuellement, nous distribuons des fournitures scolaires pour permettre à un million de jeunes Syriens de reprendre le chemin de l'école. »

« Mais les besoins restent immenses. Pour parvenir à aider ceux qui sont toujours privés d'aide, les travailleurs humanitaires doivent pouvoir se déplacer librement et en toute sécurité dans tous les gouvernorats », souligne-t-il.

Le Secrétaire général condamne une attaque contre un centre commercial à Nairobi au Kenya

22 septembre - Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a condamné samedi l'attaque terroriste contre un centre commercial à Nairobi, au Kenya, et a demandé que les auteurs soient traduits en justice au plus vite.

Dans une déclaration télévisée depuis le siège des Nations Unies à New York, M. Ban a déclaré que cet attentat prémédité visant des civils sans défense est « totalement

inacceptable ».

Il a présenté ses condoléances aux nombreuses familles des personnes tuées et blessées dans l'attaque du centre commercial « Westgate Mall » dans le quartier Westlands de la capitale kenyanne.

Nairobi accueille le siège de l'ONU en Afrique, où travaillent des centaines des membres du personnel de l'organisation.

Parmi les personnes tuées se trouve un fonctionnaire à la retraite du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).

« C'est un choc pour tous les Kenyans et tous les fonctionnaires des Nations Unies, qui sont fiers d'habiter et de travailler à Nairobi. J'exprime ma solidarité avec eux à ce moment difficile », a déclaré le Secrétaire général.

M. Ban s'est entretenu avec le président Uhuru Kenyatta hier soir et a déclaré qu'il reste en contact étroit avec le Directeur exécutif de l'ONU à Nairobi, Sahle-Work Zewde, pour suivre de près la situation.

Dans un communiqué publié hier soir, le Conseil de sécurité a également condamné l'attaque et réitéré sa détermination à combattre toutes les formes de terrorisme, conformément à la Charte des Nations Unies.

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki- moon. Photo: ONU/Rick Bajornas

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Ban et le chef de la Ligue des États arabes réaffirment la nécessité de trouver une solution politique en Syrie

22 septembre - Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a réitéré dimanche la nécessité d'arriver à une solution politique pour mettre fin au conflit en Syrie, lors d'une réunion avec le chef de la Ligue des États arabes, Nabil Elaraby, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.

« Ils ont souligné la nécessité de mettre fin à l'effusion de sang en Syrie dès que possible, et de répondre aux besoins humanitaires considérables dans le pays", a affirmé le bureau du porte-parole de M. Ban dans un communiqué de presse.

Plus de 100.000 personnes sont mortes, 4,25 millions de personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays, et au moins deux millions de Syriens ont dû fuir leur pays depuis le début du conflit en mars 2011.

M. Ban et le Représentant spécial conjoint de l'ONU et de la Ligue des États arabes, Lakhdar Brahimi, ont appelé à plusieurs reprises une solution politique au conflit par un accord global entre le gouvernement et les groupes d'opposition pour la mise en œuvre du communiqué de Genève du 30 juin 2012.

Le conflit en Syrie sera parmi les principaux sujets de discussion lors du débat annuel de haut niveau de l'Assemblée générale, qui commence mardi.

Lors de la réunion d'aujourd'hui, M. Ban et M. Elaraby ont également discuté de la situation en Libye, ainsi que le processus de paix au Moyen-Orient.

Selon son porte-parole, M. Ban a salué les progrès et réaffirmé l'importance du renforcement de la collaboration entre l'ONU et la Ligue arabe.

Ban Ki-moon et le chef de la Ligue des Etats arabes, Nabil Elaraby. Photo:

ONU/Rick Bajornas

Ban condamne une attaque meurtrière contre une église au Pakistan

22 septembre - Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a exprimé dimanche sa « consternation » concernant l'attentat terroriste perpétré aujourd'hui contre une église dans le nord-ouest du Pakistan, et a exhorté le gouvernement à faire tout son possible pour trouver et traduire les auteurs de l'attaque en justice.

Selon les premières estimations, l'attentat à Peshawar aurait tué plus de 75 personnes et blessé plus de 100 autres.

« Le Secrétaire général condamne fermement cet attentat atroce », a indiqué le porte-parole de M. Ban dans un communiqué de presse

Selon son porte-parole, M. Ban est « profondément préoccupé » par les actes répétés de violence aveugle contre les minorités religieuses et ethniques au Pakistan.

« Aucune cause ne peut justifier ces actes de terrorisme », a souligné le chef de l'ONU, en présentant ses condoléances aux familles des victimes, au peuple et au gouvernement du Pakistan.

M. Ban a également réitéré la solidarité de l'ONU avec le gouvernement pakistanais dans sa lutte contre le terrorisme et l'extrémisme.

Il a également exhorté les autorités à continuer de prendre des mesures pour renforcer la tolérance et les relations entre les

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki- moon. Photo: ONU/Evan Schneider

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Centre des nouvelles – www.un.org/french/news communautés religieuses et ethniques dans le pays.

Ban rencontre la Présidente de la Commission de l'Union africaine en marge de l'Assemblée générale

22 septembre - Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, a rencontré dimanche la Présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, pour discuter des moyens de renforcer davantage les relations entre les deux organisations.

« Le Secrétaire général a remercié Mme Dlamini-Zuma pour le soutien continu de l'Union africaine à l'Organisation des Nations Unies, et en particulier, aux bureaux basés à Addis- Abeba, en Éthiopie » a indiqué le porte-parole de M. Ban après la réunion à New York, qui a eu lieu en marge de l'Assemblée générale.

Les deux responsables ont également discuté de la République centrafricaine (RCA), où un demi-million de personnes ont besoin d'une aide humanitaire et où la situation s'est empirée à cause de la reprise des combats dans le nord-ouest du pays.

M. Ban et Mme Dlamini- Zuma ont également discuté de la République démocratique du Congo (RDC), où près de 80.000 personnes ont été déplacées à cause de nouveaux combats dans l'est du pays entre les forces du gouvernement appuyées par l'ONU et le M23.

M. Ban et Mme Dlamini-Zuma ont également évoqués la situation au Mali, en Somalie, en Guinée- Bissau, au Soudan et au Soudan du Sud, ainsi qu'au Sahara occidental.

Ban Ki-moon et Mme Nkosazana Dlamini Zuma. Photo: ONU/Rick Bajornas

Ban rencontre la Haute Représentante pour les affaires étrangères de l'Union européenne

22 septembre - Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a rencontré dimanche la Haute Représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l'Union européenne, Catherine Ashton, pour discuter de la situation en Syrie, les

perspectives pour les négociations sur le nucléaire iranien, ainsi que les efforts pour aider à rétablir la paix et un gouvernement inclusif en Egypte.

En tant que membres du Quatuor pour le Moyen-Orient, qui outre l'ONU et l'Union européenne (UE), est formé de la Fédération de Russie et des États-Unis, ils ont également discutés la situation du processus de paix au Moyen-Orient.

« Le Secrétaire général s'est félicité de l'engagement actif de l'Union européenne en Somalie, y compris la récente conférence réussie sur la Somalie à Bruxelles, et la poursuite du soutien de l'UE pour la Mission de l'Union africaine en Somalie (AMISOM).

M. Ban a également souligné la nécessité d'un soutien international urgent pour la République centrafricaine, ainsi que pour la région du Sahel.

Ban Ki-moon et Mme Catherine Ashton.

Photo: ONU/Amanda Voisard

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Ban réaffirme l'importance du partenariat entre l'ONU et l'Organisation de la francophonie

23 septembre - Lors de consultations ministérielles de haut niveau, le Secrétaire général Ban Ki-moon a réaffirmé lundi l'importance du partenariat de longue date entre

l'Organisation des Nations Unies et l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), qui couvre un large éventail de questions, notamment la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).

« Nous travaillons ensemble pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le

développement. Il ne reste que 800 jours avant la date-butoir de 2015, aussi devons nous accélérer les progrès pour tenir nos engagements », a-t-il rappelé, en préconisant

l'élaboration pour l'après 2015 d'un programme « unique, cohérent et ambitieux » centré sur le développement durable et avec comme « priorité absolue » l'éradication de la pauvreté.

« La voix de la communauté francophone se fait entendre dans les débats internationaux sur l'élaboration d'un programme de développement pour l'après 2015. C'est l'occasion […] de nous attaquer aux problèmes complexes d'une nouvelle ère », a déclaré le patron de l'ONU, alors que l'Assemblée générale consacre aujourd'hui même une réunion de haut niveau à ce thème.

Le Secrétaire général n'en a pas moins longuement souligné les grandes questions d'intérêt commun pour l'ONU et l'OIF dans le domaine de la paix et de la sécurité, en particulier l'assistance électorale et les missions de bons offices qui ont abouti à des résultats « très encourageants » au Bénin, au Burkina Faso et en Guinée.

Ce partenariat s'illustre également, a-t-il dit, dans les domaines de la consolidation et du maintien de la paix, du suivi des processus électoraux, de la protection de la diversité linguistique et culturelle, de l'état de droit et de la réforme du secteur de la sécurité, a relevé le chef de l'ONU.

Préoccupé par la situation en République centrafricaine (RCA), et en particulier par la crise humanitaire – à laquelle une réunion de haut niveau sera consacrée le 25 septembre en marge du débat général de l'Assemblée –, le numéro 1 de l'ONU s'est également déclaré inquiet de la « fragilité » du processus de transition et des institutions établies pour le piloter.

Aussi a-t-il demandé à l'OIF d'aider la RCA, comme elle l'a déjà fait par le passé, notamment en soutenant le Dialogue politique sans exclusive qui s'est tenu en décembre 2008 et dont plusieurs recommandations restent d'actualité, a plaidé M.

Ban.

Notant les progrès récemment accomplis sur la voie du règlement de l'impasse politique à Madagascar, il a salué la volonté de l'Organisation de la Francophonie de voir se rétablir l'ordre constitutionnel dans ce pays, où l'ONU accompagne le processus électoral, notamment en fournissant un appui direct à la Commission électorale.

« Avec l'Union africaine, la SADC et d'autres partenaires internationaux, nous devons continuer à travailler en étroite et constante concertation pour aider les Malgaches à appliquer la Feuille de route devant leur permettre de mener à bien la transition. »

Au Mali, a poursuivi le Secrétaire général, si l'élection présidentielle a marqué une étape-clé dans le retour à l'ordre constitutionnel, il est maintenant essentiel de se pencher sur les causes profondes de la crise et de se concentrer sur la réconciliation nationale. Selon lui, la priorité doit être donnée au dialogue, au renforcement de la gouvernance, à la réforme du secteur de la sécurité, au rétablissement de l'autorité de l'État et à la protection des droits de l'homme. « En premier lieu, nous encourageons le gouvernement et les groupes armés du nord à appliquer intégralement l'Accord préliminaire du 18 juin. »

La situation doit être abordée dans sa globalité, « pour remédier durablement aux causes structurelles de l'instabilité et de la fragilité du Sahel et renforcer la résilience pour que la région soit mieux à même de résister aux crises », a estimé M. Ban.

Le Secrétaire général Ban Ki-moon.

Photo: ONU/Rick Bajornas

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C'est l'objectif principal de la stratégie intégrée de l'ONU, entérinée par le Conseil de sécurité en juin 2013.

Enfin, il faut selon lui continuer de lutter « ensemble » contre la menace de la piraterie dans le Golfe de Guinée. En juin, au Sommet sur la sûreté et sécurité maritime qui s'est tenu à Yaoundé, les dirigeants de la région ont montré leur détermination à lutter contre ce fléau. « L'adoption d'un Code de conduite définissant la stratégie maritime régionale est une étape

déterminante. L'ONU apporte un appui technique aux organisations régionales en vue de la concrétisation de la stratégie régionale », a précisé le Secrétaire général.

Madagascar: lancement d'une campagne antiacridienne pour prévenir une crise alimentaire

23 septembre - Une campagne antiacridienne est en train d'être lancée à Madagascar pour lutter contre une invasion de criquets migrateurs malgaches qui menace la sécurité alimentaire et les moyens d'existence de 13 millions d'habitants, soit près de 60% de la population de l'île, a annoncé lundi l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Des opérations de prospection aérienne servant à localiser les criquets et délimiter les zones nécessitant un traitement aux pesticides doivent démarrer cette semaine, indique la FAO dans un communiqué de presse. Parallèlement, la prospection terrestre, conduite chaque mois depuis février 2013, se poursuit. L'achat de pesticides, de véhicules et de matériel est en cours.

Les opérations de pulvérisation devraient démarrer d'ici fin octobre, après l'arrivée de la saison des pluies.

Il s'agit là de la première phase des trois campagnes de lutte antiacridienne qui se dérouleront de septembre 2013 à

septembre 2016, dans le cadre d'un programme triennal préparé conjointement par la FAO et le Ministre de l'agriculture de Madagascar, afin de traiter plus de deux millions d'hectares de zones infestées.

« Sur les 13 millions de personnes à risque, neuf sont directement tributaires de l'agriculture », explique la Représentante de la FAO à Madagascar, Patrice Talla. « La campagne antiacridienne est vitale pour tenter de limiter tout dégât

supplémentaires aux cultures des agriculteurs les plus pauvres. »

Jusqu'à présent, la FAO a recueilli 23 millions de dollars pour un financement dont le montant s'élève à 41,5 millions sur trois ans. Des négociations sont en cours pour compléter cet appel de fonds.

« Dans la lutte contre les criquets, la prévention est plus efficace que le traitement », précise de son côté le Sous-Directeur général de la FAO pour l'agriculture et la protection des consommateurs, Ren Wang. « Les fonds dont nous disposons sont suffisants pour démarrer la première année de la campagne et s'efforcer de maîtriser l'invasion pour éviter qu'elle se perpétue pendant des années et coûte des centaines de millions de dollars. Mais nous avons besoin d'autres fonds pour mener à bien le travail au cours des trois prochaines années. »

L'infestation acridienne a débuté en avril 2012. De grands essaims très mobiles ont endommagé de vastes superficies de terres agricoles et de pâturages, principalement dans le sud du pays. Cependant, ils devraient progresser vers les régions plus productives du nord fin 2013/début 2014.

Les dégâts aux céréales, dont le riz – principal aliment de base – et le maïs, sont estimés à 70% dans certaines régions. La production de contre-saison devrait reculer par rapport aux années précédentes, les agriculteurs étant peu enclins à semer face à la menace acridienne, précise la FAO.

Des essaims d'acridiens. Photo:

FAO/Yasuyoshi Chiba

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La FAO et le PAM demandent un soutien immédiat pour répondre à la crise alimentaire dans le nord du Mali

23 septembre - L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont appelé lundi au renforcement immédiat de l'aide alimentaire dans le nord du Mali, à l'issue d'une mission d'évaluation commune menée avec le gouvernement de pays.

Dans cette région, trois ménages sur quatre sont actuellement en situation d'insécurité alimentaire et dépendent e l'aide humanitaire, a conclu la mission. Les populations les plus vulnérables, qui représentent environ 1,3 million de personnes, ont peu de chance de retrouver une vie normale, alors qu'elles subissent encore le double fardeau des séquelles du récent conflit et de la crise alimentaire et nutritionnelle provoquée par de faibles

précipitations.

« Le retour des personnes déplacées et des réfugiés fait peser une pression supplémentaire sur des ressources déjà limitées et le nombre de personnes ayant besoin d'assistance risque de croître », indique un communiqué de presse du PAM.

La disparition progressive du bétail au cours des derniers mois a eu un impact considérable sur les moyens de subsistance de la communauté agropastorale locale. Les effets combinés de la crise alimentaire et de la situation sécuritaire ont compromis leurs chances de relèvement. En dépit d'un redémarrage timide de l'économie locale dans le nord du pays et de la

mobilisation des organisations humanitaires, nombre d'agriculteurs n'ont pu se procurer semences ni engrais, ce qui les rend dépendants de l'assistance extérieure.

Afin de renforcer ses opérations jusqu'au terme de la période de soudure, en particulier auprès des enfants et des femmes enceintes ou qui allaitent, le PAM demande 67 millions de dollars.

De son côté, la FAO a lancé un appel d'un montant de 12 millions de dollars pour permettre aux familles vulnérables de recouvrir ses moyens de subsistance. L'assistance prêtée jusqu'à fin 2013 consiste principalement en une distribution d'intrants agricoles, de produits vétérinaires et d'équipements de pêche pour 420.000 personnes.

Une évaluation de la sécurité alimentaire dans le sud du Mali est en cours.

De l'huile de cuisine et de la nourriture sont remis à des personnes déplacées dans le nord du Mali, dans le refuge de Mopti.

PNUD/Nicolas Meulders

Droits de l'homme : un expert de l'ONU exhorte l'Iran à libérer d'autres prisonniers politiques

23 septembre - Qualifiant la libération récente de prisonniers politiques en Iran « de pas dans la bonne direction », un expert indépendant des Nations Unies sur la question des droits de l'homme a enjoint lundi au gouvernement de ce pays de relâcher des centaines de détenus supplémentaires, emprisonnés pour avoir exercé leurs droits à la liberté d'

expression, d'association et de réunion.

« J'exhorte le gouvernement iranien à prendre des mesures supplémentaires pour assurer la libération inconditionnelle de tous les prisonniers politiques, ainsi qu'à s'engager sur la voie des promesses électorales réalisées par le Président Hassan Rouhani afin de réduire la censure dans ce pays », a déclaré le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme en Iran, Ahmed Shaheed.

Dans un geste salué à la fois par le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et la Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, le gouvernement iranien a procédé la semaine dernière à la libération de plus d'une douzaine de prisonniers politiques, notamment l'avocate et éminente militante des droits de l'homme Nasrin Sotoudeh, le défenseur des droits humains et militant de la campagne Un Million de Signatures, Mahboubeh Karami, et la partisane des

Le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme en Iran, Ahmed Shaheed. Photo ONU/Jean-Marc Ferré

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ONU: l'édition du jour est préparé par la Section des services d'information de la Division de l'information et des médias, Département de l'information des Nations Unies

Mères en deuil du parc Laleh, Jila Karamzadeh-Makvandi.

« La décision du gouvernement iranien de libérer les prisonniers est un pas dans la bonne direction pour faire progresser la question des obligations internationales de l'Iran en matière de droits de l'homme », s'est félicité M. Shaheed.

Soulignant le rôle essentiel joué par les avocats et défenseurs des droits de l'homme dans la société iranienne, le Rapporteur spécial a appelé les autorités à remettre en liberté d'autres avocats et militants des droits de l'homme, en particulier

Abdolfattah Soltani et Mohammad Ali Dadkhah, qui purgent actuellement des peines pour des faits potentiellement liés à leurs activités en faveur des droits de l'homme.

« Il est vital pour l'avenir du pays que l'ensemble des citoyens puissent faire entendre leur voix et soient autorisés à jouer leur rôle légitime dans l'élaboration d'un cadre politique inclusif en Iran », a poursuivi l'expert.

M. Shaheed a également renouvelé son appel au gouvernement pour qu'il s'engage sur la voie d'une coopération «

significative et constructive » avec l'ONU, en vue d'améliorer la situation des droits humains dans le pays, réitérant à ce titre son souhait de s'y rendre en sa qualité de Rapporteur spécial.

Les experts indépendants ou rapporteurs spéciaux sont nommés par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, basé à Genève, afin d'examiner et de rédiger des rapports, à titre non rémunéré, sur des thèmes spécifiques relatifs à la question des droits de l'homme. Depuis sa nomination en tant que Rapporteur spécial, en août 2011, M. Shaheed a présenté plusieurs demandes officielles auprès du gouvernement iranien afin d'obtenir la permission d'effectuer une mission dans le pays, sans succès jusqu'à présent.

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