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Business plan Le business plan se présente sous forme de dossier contenant plusieurs documents écrits. S’il est indispensable aux créateurs d’entreprise, d

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Business plan

Le business plan se présente sous forme de dossier contenant plusieurs documents écrits. S’il est indispensable aux créateurs d’entreprise, de nombreux dirigeants l’utilisent également dans le cadre d’un projet de développement, de rachat (ou de revente) de l’entreprise ou de recherche de financement.

Pourquoi faire un business plan ?

L’élaboration d’un business plan est une démarche capitale pour tout créateur d’entreprise pour les raisons suivantes :

Structurer et donner de la maturité au projet

En réalisant son business plan, le créateur mesure, chiffre et évalue chacun des éléments de son projet. Cette démarche contribue autant à la maturation du projet qu’à celle du porteur de projet.

Préparer un dossier de présentation et de communication du projet Le Business Plan sera utilisé pour présenter le projet auprès de financeurs et de partenaires potentiels (banques, investisseurs, fournisseurs, clients, …). Les argumentations stratégiques, marketing, économiques et financières qu’il contient seront utilisées comme outils de présentation et de communication du projet.

Apporter des outils de suivi au créateur d’entreprise

Le business plan est composé d’éléments qui seront très utiles au créateur d’entreprise dans l’évaluation des différentes options possibles (haute, basse, intermédiaire, …), mais aussi dans l’élaboration d’outils de pilotage (budget prévisionnel, tableau de trésorerie, …).

L’un des intérêts du business plan est de fournir des outils de gestion internes permettant de suivre l’avancement (et le réajustement si nécessaire) du projet. Le suivi des prévisions faites dans le cadre du business plan (ventes, budget, trésorerie, embauches, …) permet aux dirigeants d’adapter un projet parfois décalé par rapport à une réalité économique difficile à prévoir.

Comment se présente un business plan ?

Un business plan se décompose en deux ou trois parties principales selon les cas.

La première partie

La première partie du business plan comprend les informations d’ordre économique. On y

retrouve, une présentation introductive du projet (présentation du porteur de projet, du produit, de ses particularités, de ses atouts…), et les résultats de l’étude de marché (secteur d’activité concerné, marché cible, évolutions attendues du marché, zone de chalandise, étude de la concurrence, tests d’accueil du produit, étude de prix…).

La seconde partie

La seconde partie sera plus centrée sur la description et l’explication du modèle économique du projet. Elle sert à mettre en évidence les éléments clés du modèle économique, à

expliquer comment se construit le résultat, quelles sont les dépenses importantes et les retombées attendues, les phases de développement… Dans cette partie on pensera à expliquer les différentes hypothèses chiffrées retenues pour le chiffrage du business plan.

La troisième partie

Une fois le projet décrit, on peut passer à la troisième partie du business plan qui permet de retranscrire de manière chiffrée les prévisions liées à l’ensemble des actions prévues pour faire fonctionner l’entreprise sur les 3 à 5 premières années (les ventes, les achats, les embauches, la production…). Les résultats seront présentés sous la forme d’éléments formatés comme le bilan et le compte de résultats , le tableau de financement, le tableau de trésorerie ainsi qu’un ensemble d’indicateurs financiers.

N’hésitez pas à faire appel à votre expert comptable pour vous aider à réaliser votre business plan. Son expérience de la création d’entreprise, du juridique et de la fiscalité en font un conseil avisé qui peut vous faire réaliser d’importantes économies ainsi que vous conseiller dans la mise en place de votre modèle économique.

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A qui s’adresse le business plan ?

Bien qu’il y ait de nombreuses raisons d’élaborer un business plan, création d’entreprise, recherche de financement, développement de l’entreprise, lancement d’une nouvelle activité, achat / revente d’entreprise, … ils s’adressent en général à des interlocuteurs ciblés :

Les destinataires les plus souvent cités sont les partenaires financiers potentiels. Qu’ils soient banquiers, investisseurs privés, autres organismes de financement (BPI, Oséo, …) ou sociétés de capital-risque, chacun demande aux porteurs de projet de fournir un business plan détaillant son modèle et son intérêt économiques. Ils s’en serviront pour se faire un avis sur l’équipe qui porte le projet, en mesurer la faisabilité, la rentabilité, le retour sur investissement attendu et bien

évidemment le niveau de risque estimé.

Remarque :

Si la qualité du business plan est primordiale, il n’en reste pas moins qu’une bonne partie de la décision d’investir ou non repose sur l’impression qu’auront laissée le porteur de projet et son équipe sur les investisseurs potentiels.

Le second destinataire du business plan, qui en est en réalité le principal, est le porteur de projet lui- même (ou la direction d’une entreprise qui travaille sur un projet de développement). La rédaction du business plan est l’occasion d’évaluer la qualité du projet tant pour son intérêt économique au travers de l’étude de marché, que pour son modèle économique grâce au prévisionnel financier ou à sa faisabilité technique. La démarche permet au porteur de projet d’étudier sa viabilité en essayant de prendre en compte l’ensemble des aspects qui coexistent (présence d’un marché, rentabilité économique, montant des investissements nécessaires…).

Le business plan est aussi utilisé pour convaincre un interlocuteur (la direction de l’entreprise par exemple) de l’intérêt d’un projet particulier (lancement d’un produit, ouverture d’un nouveau marché, investissement…).

En résumé le business plan répond à la fois au besoin de formaliser un projet et à la nécessité de le présenter pour convaincre de son intérêt auprès de tiers (investisseurs, banquiers, direction…).

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Pourquoi faire un Business Plan?

Le Business Plan est un passage obligé pour les créateurs d’entreprise. Même ceux qui ne cherchent pas de financement sont tôt ou tard contraints de se poser pour créer un document synthétique qui leur permettra d’apporter de la cohérence et de la structure à leur projet.

Qu’est-ce qu’un Business Plan ? A quoi sert-il ? A qui est-il destiné ? N’est-ce pas une perte de temps ? … Voici une série de questions auxquelles Valoxy, cabinet d’expertise comptable dans les Hauts de France, va vous aider à répondre pour structurer la présentation de votre projet.

Le Business Plan : un document pour expliquer la valeur ajoutée du projet

Le Business Plan est un document synthétique qui décrit le projet de création d’entreprise. Il reprend et explique l’ensemble des éléments importants sur lesquels se fonde le projet. C’est aussi un outil sur lequel le créateur peut s’appuyer pour présenter et expliquer ce qu’il souhaite réaliser, comment il compte le faire et comment il compte gagner de l’argent. C’est donc à la fois un document de communication et de stratégie.

Les 3 objectifs du Business Plan

Le business plan vise 3 objectifs distincts, présenter le projet, rassurer les futurs partenaires et convaincre les futurs acteurs de vous accompagner.

1. Présenter l’intérêt du projet

L’utilité la plus évidente du Business Plan est de présenter le projet en mettant en valeur ses points forts. Un Business Plan structuré et bien rédigé est un outil important pour convaincre les

investisseurs de vous accompagner dans votre projet.

2. Rassurer les partenaires

En expliquant la nature du projet, la stratégie de création et de développement de l’entreprise, le Business Plan rassure les futurs partenaires de l’entreprise. Qu’il s’agisse de vos proches, du banquier, de vos futurs associés ou même de vos fournisseurs, ils se feront tous une idée de votre projet grâce au Business Plan que vous leur présenterez. Si votre projet est solide, étayé,

prometteur, ils seront tous rassurés et vous accompagneront plus facilement pour réaliser vos démarches.

3. Convaincre de la faisabilité du projet

De nombreuses personnes sont à convaincre lorsqu’on démarre une entreprise. Car accompagner un créateur représente des risques pour l’ensemble des parties. Les associés et les financeurs se demandent si le projet sera rentable. Les fournisseurs se demandent s’ils seront payés, si leur image ne sera pas écornée. Les employés, et notamment les talents, se demandent s’il faut miser sur ce projet même s’il est moins bien payé ou si un autre n’est pas plus intéressant. Les clients se demandent si le produit est de bonne qualité, si l’entreprise sera présente pour le SAV, … Le Business Plan a pour but de rassurer les partenaires, même s’il faut convenir qu’on montre rarement son Business Plan à des fournisseurs et des clients (sauf s’ils sont stratégiques).

A qui s’adresse le Business Plan ?

Comme nous venons de le voir le Business Plan peut s’adresser à de nombreuses personnes qui joueront un rôle totalement différent dans la création de l’entreprise. Il faudra donc adapter le

document en fonction de l’interlocuteur à qui il est destiné. Attention, adapté ne signifie pas changer les chiffres ! Cela veut juste dire qu’on accentuera tel ou tel argument et qu’on mettra en avant des

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aspects différents du Business Plan selon qu’on s’adresse à une personne qui a un intérêt financier, social ou écologique ou un partenaire qui vise un intérêt stratégique à long terme ou un autre qui souhaite juste faire des affaires…

Quels sont les principaux destinataires d’un Business Plan ?

 Le créateur qui profitera de sa rédaction pour structurer sa démarche et affiner son projet.

 Le banquier qui étudiera le sérieux et la viabilité du projet. Et, en cas de demande de prêt s’assurera de la capacité de la future entreprise à assurer le remboursement.

 Des investisseurs potentiels et des organismes d’aide financière qui étudieront le potentiel du projet.

 Des associés et futurs employés qui n’accepteront de participer à l’aventure que s’ils comprennent l’intérêt du projet et se sentent rassurés sur sa solidité.

Faire un Business Plan est-il une perte de temps ?

La rédaction d’un Business Plan est fastidieuse, cela prend du temps et nécessite d’apporter des informations qu’on ne maîtrise pas toujours. Cependant:

 C’est un document incontournable pour convaincre les partenaires financiers (banquier, investisseurs, …),

 C’est finalement un gain de temps qui permet de clarifier les idées, centraliser les informations et prendre des décisions plus rapidement.

Ne pas rédiger un Business Plan c’est en quelque sorte reconnaître que le projet n’est pas abordé de manière professionnelle. Qu’une ou plusieurs questions ne sont pas posées, ou que les

réponses ne tiennent pas la route … Conclusion

Le Business Plan est un outil incontournable qui confirme la démarche de professionnalisme du porteur de projet et sa volonté d’aller jusqu’au bout de son idée. Une fois terminé il doit être lu et relu afin de le corriger et de le maîtriser jusque dans ses moindres détails. Mais il faut avoir

conscience que la réussite du projet ne tient pas dans la qualité de sa présentation mais bien dans celle de l’équipe qui va lancer et porter le projet de création d’entreprise.

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Pourquoi établir un Business Plan ?

L’exercice est souvent destiné à un partenaire financier, mais établir un business plan c’est avant tout visualiser la réussite future d’un projet. C’est un travail de prévision qui vous permet d’avoir une feuille de route pour limiter les risques. Dans une démarche réaliste et critique, vous engagez votre entreprise sur un plan d’actions futures qui vous conduira sur le chemin de la réussite.

Valoxy, cabinet d’expertise comptable dans les Hauts de France, reprend dans cet article les grandes lignes qui structureront la présentation de votre projet, dans ce document indispensable qu’est le business plan.

Son contenu :

Pour rédiger votre Business Plan vous devez développer vos idées, mettre sur papier ce qui vous conduit à créer ou à développer, en connaissant vos forces et vos faiblesses, mais aussi les menaces et les opportunités qui vous entourent. Le chiffrage final vous permettra de valider la rentabilité de votre projet.

Vous aurez à réfléchir sur :

Votre équipe,

Vos produits et services,

Votre marché, vos concurrents,

Votre stratégie,

Vos ressources,

Vos partenaires.

Cet outil précieux est un guide dans vos affaires, mais il reste aussi un outil de présentation face à un partenaire. Il vous servira à vendre votre projet, à faire adhérer à votre vision. N’oubliez pas la première impression ! Vous vendez votre projet, votre interlocuteur a besoin de votre vision pour comprendre où vous voulez qu’il vous accompagne.

Présentez-vous avec votre équipe, en y relevant vos forces, vos faiblesses, votre complémentarité et votre légitimité. N’oubliez pas vos valeurs en lien avec votre projet. Expliquez votre histoire et ce qui vous conduit à entreprendre. Exposez vos objectifs, votre vision et vos axes de développement Il faudra vendre vos produits et services, en expliquant en quoi ils répondent à la demande du marché. Qu’ils soient révolutionnaires ou standards vos produits ou services doivent être

suffisamment attrayants pour être vendus. En quoi votre offre se distingue de la concurrence, quels avantages apportez-vous à votre marché ? N’oubliez pas que votre interlocuteur n’est pas

forcément un technicien de votre métier, alors soyez pédagogue. Présentez votre marché à travers votre vécu, vos enquêtes auprès de vos futurs clients, votre vision sur son évolution et vos

concurrents. Pour votre interlocuteur c’est un point important, ne pas connaître son marché c’est comme prendre la mer sans regarder la météo, inconscient ! Connaître son marché est un impératif absolu !

Ensuite expliquez comment vous allez vendre. Directement aux consommateurs ou par des

distributeurs, comment vous réaliserez votre chiffre d’affaires, à quel rythme vous comptez vendre ? Bref comment vous allez faire pour atteindre vos objectifs financiers.

Vision et plan d’actions : quelles projections ?

Le plan d’actions va présenter toute votre stratégie de développement, mais il est bon de présenter aussi sa vision ; par exemple, quelle cause à défendre, qu’est ce qui est bien pour la planète, quelle est votre philosophie de vie.

Ce qu’il faut faire :

Dans le plan d’actions vous devrez présenter en détail :

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 La stratégie marketing : communication, budget, objectifs, etc.

 La stratégie commerciale avec vos facteurs clés de succès

 La stratégie de développement (nationale et internationale) et votre plan de R&D (recherche et développement)

 Les moyens humains, matériels et financiers dont vous disposez

 La production : le coût, le lieu, les délais, l’investissement

Ce qu’il ne faut pas faire :

Dire que vous misez tout sur le « buzz ». Déjà parce que créer le buzz coûte cher, ensuite parce que cela prouve que vous ne savez pas comment faire pour atteindre vos objectifs. Pensez aussi à l’adéquation stratégie / forces en présence. N’annoncez pas une stratégie qui nécessite 2 millions d’euros et 15 personnes, si vous êtes 3 et sans argent.

Gestion financière : Ni trop, ni pas assez Ce qu’il faut faire :

Se faire aider pour la partie financière. Il faut que vos hypothèses soient en adéquation avec votre plan d’actions : par exemple dites que pour le premier trimestre vous allez avoir un nombre X de commerciaux qui vont démarcher Y clients par jour pour un taux de conversion de X% : donc n ventes par mois pour un CA de X euros. Suite à cela, d’un point de vue plus chiffré, présentez un compte de résultat et un bilan prévisionnel, un plan de financement, un plan de trésorerie, et dites quand est-ce que vous atteindrez votre point mort et comment allez-vous l’atteindre.

Ce qu’il ne faut pas faire :

Une chose à éviter est de fournir un tableau reprenant le chiffre d’affaires, la multitude de coûts, ainsi que le résultat. Ce qu’il faut faire c’est expliquer plutôt comment on arrive à ces chiffres.

Estimez vos revenus et charges de façon prudente, détaillée et justifiée.

Ne pas négliger la rédaction

Pensez à rédiger votre business plan avec toute votre équipe et faites le lire par un regard extérieur.

Ne passez pas des journées entières devant votre PC, prenez plutôt le temps d’aller au contact de votre (future) clientèle. Et n’oubliez jamais que le meilleur business plan du monde ne garantit pas les clients.

Votre plan d’affaires est semblable à un document de vente. Il doit convaincre le lecteur que votre entreprise a tout le potentiel nécessaire pour réussir. Votre enthousiasme, votre dévouement et votre confiance doivent être évidents aux yeux du lecteur. Évitez les termes très techniques et les diagrammes qui pourraient le dérouter. Vous devez rédiger votre plan à l’intention d’un lecteur qui ne connaît pas très bien le genre d’entreprise que vous êtes sur le point de lancer.

Les plans d’affaires les plus efficaces sont des documents dynamiques qui évoluent à mesure que l’entreprise grandit et se transforme. Votre plan doit correspondre à l’état actuel de votre entreprise, au milieu dans lequel elle évolue, ainsi qu’à vos objectifs actuels et futurs.

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COMMENT RÉDIGER UN BUSINESS PLAN ?

Les sites internet et les articles foisonnent, d’innombrables ouvrages en librairie répondent à la question « qu’est ce qu’un business plan ? » et passent en revue des centaines de questions, de points à ne pas oublier, d’erreurs à ne pas faire, et de témoignages donnés en exemple.

Si cette abondance permet une approche quantitative du sujet (dossiers épais et bien fournis, très nombreuses questions traitées), nous avons préféré chez Valoxy une approche plus qualitative en rédigeant des textes qui ne se lisent pas comme des liste de courses, mais d’abord comme une préparation intellectuelle – mais aussi concrète – à destination des porteurs de projet(s).

Chefs d’entreprise, inventeurs, développeurs d’idées, responsables de projet(s) créateur de sa première entreprise, … S’il en a la possibilité ou s’il en ressent le besoin, le créateur se fera aider par des spécialistes. Mais, au contraire de nombreux sites et conseils qui se proposent de réaliser un business plan pour leurs clients, nous pensons chez Valoxy qu’il est primordial que le porteur de projet lui même travaille sur une première ébauche de son business plan.

Pour s’approprier le business plan – ce qui est indispensable – le porteur de projet devra d’abord réfléchir lui même à son élaboration. Ensuite, Valoxy sera là pour l’aider dans la formalisation et la rédaction du plan.

Processus de maturation de votre projet

Vous pouvez (vous devez, en fait !) commencer par écrire vous même, en quelques lignes, quelques paragraphes, ce que vous savez, ce que vous ressentez de l’idée que vous avez en tête, de votre projet, de votre « vision ». Vous pensez avoir décelé un manque sur le marché, vous pensez avoir trouvé une solution ? Pas besoin pour cela de grandes phrases, de spécialistes ou de

« business model » ! Ecrivez simplement ce que vous ressentez, vous aurez déjà fait un grand pas dans la clarification de vos idées.

Vous devez ensuite en parler autour de vous, présenter à vos amis le premier jet de « business plan » que vous aurez écrit, pour « sentir » ce que l’on vous dira, pour recevoir un « feedback » comme on dit en termes marketing ! Vous devez surtout, dans cette deuxième étape, partager ces idées avec votre équipe, ou avec les personnes qui monteront le projet avec vous. Pourquoi ? Parce que c’est avec eux, votre équipe, vos collaborateurs, que le projet sera ensuite mis en place. Ce sont eux, les premiers, qui mettront en œuvre le projet avec vous. Il est donc important, primordial, qu’ils soient partie prenante, qu’ils adhèrent pleinement à votre projet et à la manière dont vous voulez le faire vivre !

Par ailleurs, vos amis, votre entourage, seront peut être vos premiers clients. Ils auront surtout la liberté de vous dire avec leurs mots ce qu’ils pensent, et vous comprendrez mieux de leur part les réticences ou les critiques. Ainsi, au plus vous aurez de « retours » sur votre projet, sur la façon dont vous en parlez, au mieux vous affinerez vos idées ! Et, qui sait si, dans votre entourage, vos relations, les relations de vos relations, on ne vous mettra pas en contact avec un spécialiste, un gros client potentiel, un concurrent ?

De même, si vous en avez la possibilité, testez vous avec des clients potentiels, vendez leur votre idée, tâchez de comprendre comment ils choisissent leurs produits, selon quels critères.

De même, avez vous déjà testé des produits « similaires » à votre idée ? Quelle est l’offre de votre future « concurrence » ? Etes vous sur le même marché ? Tout cela participe à mieux formaliser vos idées.

Le processus de rédaction

Certains ont la science infuse, la plume facile, et les mots et les idées coulent naturellement sans avoir besoin de relire, de reprendre, de réécouter, de réécrire. Mais pour la plupart, ce n’est pas exactement comme ça que cela se passe !

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En fait, pour commencer à travailler à la rédaction de son business plan, il n’est pas nécessaire de suivre un plan « logique ». Même si l’inspiration et les idées semblent décousues au départ, elles formeront petit à petit une « ossature » qui deviendra le business plan. Ainsi certains commenceront à expliquer leur idée, et ce qui les a poussé à investir dans leur projet, d’autres commenceront par des éléments « tangibles » comme les statuts de leur (future) société, d’autres enfin se lanceront immédiatement dans les tableaux Excel de prévisions financières (au risque de s’y perdre, mais c’est une autre histoire) !

Ce qui est important, c’est de s’y plonger, et après une certaine maturation, de partager avec d’autres (un collaborateur, son conjoint, son expert comptable, un(e) ami(e), un interlocuteur extérieur, etc.). C’est le croisement d’expériences, de lectures et de relectures, de critiques, (positives, bien sûr) de réécritures, et de modifications successives qui amèneront un texte à être lisible et compris de tous. Si l’inspiration manque, on prendra exemple sur un site ou un texte qui a plu, et on commencera à rédiger en fonction du plan proposé. Il sera toujours temps, ensuite, de modifier, d’inverser les paragraphes, voire de revenir en arrière. Attention cependant à savoir s’arrêter à un moment ou à un autre et de décréter le travail terminé !

Enfin, avant d’aller plus loin, faites lire vos écrits autour de vous, l’idéal, aussi bête que cela puisse paraître, est de faire lire quelqu’un qui n’y connaît rien, et qui saura, mieux que quiconque, mettre le doigt sur les manques ou les incohérences de vos explications…. Il sera toujours temps, ensuite, de venir nous voir, chez Valoxy, pour continuer le travail que vous aurez déjà commencé !

Qu’est-ce qu’un business plan ?

Le business plan (plan d’affaires en français) est un document, ou plutôt un ensemble de

documents, qui expliquent et illustrent toutes les facettes d’un projet d’entreprise, et principalement ses aspects techniques, marketing, humains, juridiques et financiers. C’est la « vitrine » d’un projet.

Clients, fournisseurs, salariés, associés, partenaires financiers, actuels ou futurs, le business plan est un support de présentation destiné à leur expliquer un projet. Qu’il s’agisse de la création d’une nouvelle entreprise, d’une filiale, du développement d’un marché ou du lancement d’un nouveau produit, voire même d’un concours, le business plan présentera de façon exhaustive toutes les informations pertinentes sur le projet. Il en deviendra ensuite le document de référence.

(Actualisé, amendé, etc.)

Le triple objectif du business plan en fait un document capital.

– En effet, il oblige le créateur, développeur, ou porteur de projet à structurer son projet, de façon à le rendre compréhensible par tous et accessible à tous.

– Il lui sert aussi de révélateur/catalyseur en ce sens qu’il y « mettra ses tripes », et que ses interlocuteurs devront ressentir toute la foi qu’il a en son projet.

– C’est enfin le support indispensable de « vente » du projet pour séduire ses interlocuteurs. (voir plus haut) On pourra ainsi disposer de plans sensiblement différents selon le public à qui l’on s’adresse, et les informations les plus pertinentes à son égard.

Cependant, c’est le plus souvent aux financeurs qui participeront au développement du projet (Business angels, banques, investisseurs, etc.) que le business plan est destiné. Et c’est sur ce point qu’il est parfois le plus difficile à rédiger, puisqu’il faut répondre à leurs exigences, suivre quelques règles strictes et un certain formalisme.

La présentation d’un business plan L’Executive Summary

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Dans une première partie introductive très synthétique, de deux pages au maximum, placée en tête du dossier de business plan, le créateur présentera son projet en phrases courtes et

percutantes, qui permettront d’en comprendre le potentiel. C’est « l’Executive Summary », (résumé opérationnel en français) qui devra accrocher le lecteur dès les premiers mots. Les financeurs, très sollicités, n’ont en effet pas de temps à perdre, et il est important d’aller droit au but ! S’ils sont intéressés, ils liront ensuite la totalité du business plan.

Contrairement à sa place en tête du dossier, « l’executive summary » ne sera cependant écrit qu’après avoir réalisé l’ensemble du business plan. Ainsi le créateur pourra-t-il reprendre à dessein les arguments les plus significatifs, les éléments les plus parlants de son projet. « L’executive summary » est en réalité la conclusion du business plan.

Si le business plan est écrit dans l’objectif de lever des fonds, « l’executive summary » devra préciser le besoin financier total, la somme déjà récoltée (les montants en provenance des associés, d’autres investisseurs, voire les prêts déjà obtenus d’établissements financiers, ou d’organismes d’accompagnement à la création d’entreprise), ou un aperçu de ce que l’on souhaite obtenir : niveau de participation, durée des prêts, pourcentage de capital proposé, etc.

Si au contraire le business plan est destiné à un fournisseur, un client, ou à une éventuelle recrue, il s’agit alors d’opter pour une conclusion plus classique qui rappellera les points forts du projet.

Le plan à suivre

S’il n’y a pas de règles strictes, ni de plan imposé, le créateur/développeur devra néanmoins se présenter, et décrire son projet de façon exhaustive et détaillée en suivant une logique et en s’appuyant sur des chiffres précis, qu’il pourra joindre dans des annexes, pour ne pas rendre le texte trop indigeste. Illustrer cependant le propos de quelques chiffres et tableaux pointus et

cohérents donnera confiance aux lecteurs et destinataires du business plan. La longueur de chaque partie sera fonction du projet. Suivent ci dessous les points incontournables :

Présenter le créateur et son équipe Présenter le produit (et/ou le service) Parler du marché – et de la concurrence –

Le modèle économique sur lequel s’appuiera l’entreprise/le projet Le plan d’action développé

Les éléments financiers La société ou l’entreprise

L’opportunité d’investissement et la conclusion

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Présenter le créateur et son équipe

Pour les destinataires du business plan, l’équipe sur laquelle s’appuie le projet est souvent aussi importante que l’idée développée. En présentant les personnes clés du projet, on fera ressortir l’expérience, la compétence et la complémentarité qu’elles apportent, tant dans les domaines technique, commercial, marketing, que financier ou humain. Des CV valorisants seront joints en annexe.

Il pourra être intéressant de revenir ici sur l’idée, comment elle a germé dans la tête de son concepteur/créateur, en un mot raconter la genèse du projet, ce qui traduira le mieux son idée !

Présenter le produit (et/ou le service)

Le Business plan n’aurait pas sa raison d’être sans lui, il ne faut donc pas négliger cette partie, car tout tourne autour du produit ou du service proposé !

Quelle est sa particularité technique, à quel besoin le produit répond-il, existe-t-il déjà sur le marché, y a-t-il une alternative, quel est (le cas échéant) son caractère innovant, quels sont ses avantages et inconvénients, solidité, maintenance, y a t-il une attente des consommateurs, le marché est-il prêt, etc. Toutes ces questions sont autant de points qui pourront être développés ici. Une photo ou un croquis pourra illustrer le propos, complété par des documents parlants en annexe. C’est ici qu’apparaîtra la solidité de l’idée du créateur/développeur, et la foi qu’il a en son nouveau produit.

Parler du marché – et de la concurrence – Le marché :

Au travers d’une description du marché et des clients, illustrée éventuellement d’études de marché réalisées, d’enquêtes auprès de clients potentiels, voire d’études de la concurrence, il faudra faire ressortir ici la vision que le créateur a du marché, sa connaissance des différentes catégories de clients, (segmentation) des zones géographiques particulières à cibler, etc.

A qui s’adresse le produit ? Qui sont les clients cibles ? Le marché (pour le produit) existe-t-il ? Quelle est sa taille ? Quelles sont ses possibilités d’évolution et de croissance ? Pourquoi et comment l’entreprise apporte-t-elle une solution nouvelle à un besoin existant ? (Y a-t-il d’ailleurs réellement un besoin existant, ou va-t-on créer ce besoin ?)

On parlera aussi (le cas échéant) des contacts déjà pris, des premiers clients ou distributeurs potentiels, etc.

Illustrée par quelques graphes, cette partie positionnera clairement le projet dans son

environnement concurrentiel, expliquera en quoi le projet apporte une solution nouvelle, et comment il répond aux attentes des clients.

La concurrence :

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Présenter la vision de l’environnement économique dans lequel évolue ou évoluera le projet de l’entreprise, les principaux acteurs et concurrents, les barrières éventuelles à l’entrée, la position (potentielle ou recherchée) dans la chaîne de valeur, les avantages concurrentiels, etc. L’arrivée du nouveau produit/service va t elle pénaliser la concurrence ?

Le modèle économique sur lequel s’appuiera l’entreprise/le projet

Le « business model » (modèle économique en français) exprime de manière synthétique le processus de création de valeur ajoutée dans l’entreprise.

Quelle est la capacité de l’entreprise à créer de la valeur grâce à son activité ? Au travers du ou des différents produits de l’entreprise, de sa stratégie commerciale, du prix de vente des produits ou services (politique de prix) et de ses canaux de distribution, (politique commerciale) comment le projet générera chiffre d’affaires et rentabilité ?

Plan d’action – Mise en œuvre

Après avoir expliqué comment l’entreprise est ou sera organisée en matière de production (sites en propre ou sous-traitance, moyens matériels et humains, coûts de production, investissements, etc.) on développera ici la stratégie de l’entreprise en matière de ressources humaines, de R&D, de communication et de marketing, et, bien sûr, la stratégie commerciale.

Si un développement à l’international est envisagé, il sera aussi traité ici.

Pour chaque partie, on indiquera les facteurs clés de succès, les objectifs chiffrés, les moyens et les investissements nécessaires. En ce qui concerne le marketing, on pourra parler du plan de

communication, du budget, des cibles, donner des exemples de messages, expliquer le pourquoi du choix de tel ou tel support, les campagnes prévues, voire illustrer le propos, en annexe, d’exemples de campagne du pub (TV, journaux, internet, etc.) Selon le produit ou le marché, expliquer les objectifs commerciaux, le plan d’action commerciale, l’organisation et l’animation des équipes de vente, le processus de vente, le suivi des performances, etc.

Éléments financiers :

Souvent considérée comme la partie principale du business plan, ce chapitre n’est cependant que l’expression en tableaux et en chiffres de tous les éléments développés plus haut.

(Marché, modèle économique, etc.) A partir d’hypothèses prudentes et justifiées, détaillées dans les plans d’action(s) précités, on estimera le chiffre d’affaires et les charges qui lui correspondent.

On présentera donc un compte de résultat prévisionnel et un bilan prévisionnel, déclinés sur 3 à 5 ans, qui démontreront la rentabilité financière du projet. Un calcul du point mortsera présenté:

quand sera-t-il atteint ?

Toujours en fonction des éléments de prévision et d’action développés plus haut, on établira aussi un plan de trésorerie (mensuel pour la première année)

Des modèles de compte de résultat prévisionnel, bilan prévisionnel, de plan de trésorerie, etc. sont disponibles dans les articles de Valoxy suivants :

– Comment réaliser un budget prévisionnel ? – Comment faire un budget prévisionnel ?

– Qu’est ce qu’un compte de résultat prévisionnel ?

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– Le prévisionnel financier : réfléchir, construire, penser – Bilan prévisionnel

– Qu’est ce que le plan de Trésorerie ? – Le plan de trésorerie, à quoi ça sert ?

– Financer ses besoins de trésorerie au démarrage – Déterminer les flux attendus de trésorerie d’un projet

De tous ces chiffres découleront naturellement le fameux plan de financement qui sera l’objet de toutes les attentions des interlocuteurs financiers (et financeurs) du porteur de projet : besoins financiers, sources de financement prévues, capitaux propres, autofinancement, aides, etc.

En conclusion de cette partie chiffrée, que des tableaux simples peuvent illustrer, en se rapportant aussi à des annexes plus fournies, il faudra faire ressortir le montant des capitaux nécessaires pour mener à bien le projet, le montant recherché auprès des financeurs, et le calendrier de déblocage et d’utilisation des fonds.

La société ou l’entreprise :

On informera dans ce paragraphe synthétique toutes les informations juridiques et pratiques de la

« nouvelle » (le cas échéant) société :

 forme juridique,

 date de création,

 actionnaires,

 capital, nature des apports,

 adresse, ( et Greffe Commerce compétent)

 Kbis (selon les destinataires)

 Statuts (selon les destinataires)

 début d’activité

L’opportunité d’investissement et la conclusion

Selon la complexité du projet, il pourra être intéressant ici de récapituler en quelques phrases le potentiel et les risques du projet, les raisons pour lesquelles il faut investir dans le projet, le retour sur investissement attendu, et selon les interlocuteurs, les scénarii de sortie envisagés. Cette partie sera aussi la conclusion du business plan.

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Qu’est-ce qu’un business plan efficace

Un business plan efficace est un business plan dont le résumé permet de comprendre le projet et son potentiel en quelques minutes, dont les prévisions financières sont réalistes, dont la lecture, fluide, donne envie au lecteur de rencontrer les fondateurs de l’entreprise. Valoxy, cabinet d’expertise comptable dans les Hauts de France, vous détaille les clés d’un business plan efficace.

Pour un business plan efficace, il faut savoir à qui il s’adresse

Le business plan est l’outil de communication principal avec les financeurs, qu’ils soient organismes de crédit, business angels ou partenaires commerciaux. Il est LE moyen de leur vendre votre projet. Lorsque vous rédigerez votre business plan, pensez-y ! Vos phrases d’accroche, vos conclusions, les éléments que vous mettrez en avant doivent les cibler en priorité. D’ailleurs, de nombreux créateurs d’entreprise rédigent plusieurs business plans en variant les éléments forts en fonction des lecteurs à qui ils souhaitent les transmettre.

Comment construire un business plan

Le business plan est le fil rouge de votre projet. Certains commencent par rédiger une sorte de journal de bord tout au long des étapes de leur création d’entreprise, en y consignant les informations trouvées, leurs analyses et observations, avant rédiger le business plan à proprement parler.

Le business plan comporte :

une synthèse de ses éléments forts en guise d’introduction, ce que l’on appelle l’executive summary,

 des informations sur le ou les fondateur(s) du projet,

la description du projet de création d’entreprise, de l’offre commerciale,

l’étude de marché ,

 la description du positionnement commercial de l’entreprise et de ses avantages concurrentiels,

sa stratégie commerciale,

le prévisionnel financier montrant les besoins de l’entreprise pour démarrer son activité et les ressources mobilisées ainsi que son modèle économique,

la forme juridique et le régime fiscal de l’entreprise ainsi que le statut de ses dirigeants (travailleurs non-salariés, assimilés salariés).

Les points clés pour un business plan efficace

Le résumé opérationnel

Soit l’executive summary, de deux pages au maximum, est une synthèse du business plan. Il doit se suffire à lui-même, c’est-à-dire que la lecture de l’executive summary doit suffire à comprendre le projet, ses enjeux et son potentiel.

L’executive summary est le dernier exercice de rédaction du business plan, mais il se place en début de document, en guise de « synthèse introduction ».

Des prévisions financières justifiables

Le prévisionnel financier doit montrer le modèle économique de l’entreprise et sa rentabilité. Le chiffre d’affaires prévisionnel devra être justifié par l’étude de marché, la stratégie commerciale mise en place et la main-d’œuvre disponible. Aucune incohérence ne passera inaperçue aux yeux des financeurs !

Quant au plan de financement, il liste les besoins au démarrage de l’activité et les ressources mobilisées. Le plan de financement doit être réaliste, c’est-à-dire montrer un apport personnel suffisant pour accéder au crédit bancaire (le cas échéant), augmenté d’un prêt d’honneur si besoin.

De plus, un business plan efficace doit expliquer son objectif. Pourquoi demandez-vous à tel ou tel financeur de lire ce document ? Quel est l’objet de votre demande ? N’hésitez pas à récapituler (dès l’executive summary) le montant de la demande de financement et son objectif.

La présentation écrite

Un bon business plan est un business plan dont la lecture est fluide. Mettez-vous à la place du lecteur ! Pensez à aérer vos textes, à créer des pavés récapitulatifs en fin de paragraphe, à

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insérer des titres et des sous-titres qui synthétisent ce que vous allez expliciter ensuite. Enfin, le bon ratio serait un business plan comportant 20 % de tableaux, graphiques, images et 80 % de textes servant à les expliquer. Inutile de noyer le lecteur dans un trop plein de chiffres, mettez les tableaux nécessaires et expliquez les chiffres clés afin de faciliter la compréhension des éléments importants de votre projet.

La compréhension du projet et de ses atouts

Enfin, un business plan efficace est un business plan dont le projet et ses avantages concurrentiels sont directement perçus par le lecteur. Ce dernier doit entrer de suite dans le vif du sujet afin d’avoir envie de lire le document jusqu’au bout. Les financeurs n’aiment pas perdre de temps. Un business plan dont ils ne saisissent pas les enjeux immédiatement atterrit bien souvent à la poubelle. Soyez concis !

Vous constaterez que l’élaboration d’un business plan n’est pas une démarche à prendre à la légère. C’est une chance pour le créateur d’entreprise de passer par cet exercice, car cela lui permet de conceptualiser son projet et de visualiser quels seront ses objectifs une fois l’activité lancée. N’hésitez pas à faire appel à un expert-comptable pour vous aider à formaliser votre business plan, plus particulièrement pour élaborer vos prévisions financières. L’expert- comptable saura optimiser vos tableaux financiers, valider la rentabilité de votre modèle économique et vous crédibilisera aux yeux des financeurs.

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COMMENT RÉDIGER UN BUSINESS PLAN ?

Les sites internet et les articles foisonnent, d’innombrables ouvrages en librairie répondent à la question « qu’est ce qu’un business plan ? » et passent en revue des centaines de questions, de points à ne pas oublier, d’erreurs à ne pas faire, et de témoignages donnés en exemple.

Si cette abondance permet une approche quantitative du sujet (dossiers épais et bien fournis, très nombreuses questions traitées), nous avons préféré chez Valoxy une approche plus qualitative en rédigeant des textes qui ne se lisent pas comme des liste de courses, mais d’abord comme une préparation intellectuelle – mais aussi concrète – à destination des porteurs de projet(s).

Chefs d’entreprise, inventeurs, développeurs d’idées, responsables de projet(s) créateur de sa première entreprise, … S’il en a la possibilité ou s’il en ressent le besoin, le créateur se fera aider par des spécialistes. Mais, au contraire de nombreux sites et conseils qui se proposent de réaliser un business plan pour leurs clients, nous pensons chez Valoxy qu’il est primordial que le porteur de projet lui même travaille sur une première ébauche de son business plan.

Pour s’approprier le business plan – ce qui est indispensable – le porteur de projet devra d’abord réfléchir lui même à son élaboration. Ensuite, Valoxy sera là pour l’aider dans la formalisation et la rédaction du plan.

Processus de maturation de votre projet

Vous pouvez (vous devez, en fait !) commencer par écrire vous même, en quelques lignes, quelques paragraphes, ce que vous savez, ce que vous ressentez de l’idée que vous avez en tête, de votre projet, de votre « vision ». Vous pensez avoir décelé un manque sur le marché, vous pensez avoir trouvé une solution ? Pas besoin pour cela de grandes phrases, de spécialistes ou de

« business model » ! Ecrivez simplement ce que vous ressentez, vous aurez déjà fait un grand pas dans la clarification de vos idées.

Vous devez ensuite en parler autour de vous, présenter à vos amis le premier jet de « business plan » que vous aurez écrit, pour « sentir » ce que l’on vous dira, pour recevoir un « feedback » comme on dit en termes marketing ! Vous devez surtout, dans cette deuxième étape, partager ces idées avec votre équipe, ou avec les personnes qui monteront le projet avec vous. Pourquoi ? Parce que c’est avec eux, votre équipe, vos collaborateurs, que le projet sera ensuite mis en place. Ce sont eux, les premiers, qui mettront en œuvre le projet avec vous. Il est donc important, primordial, qu’ils soient partie prenante, qu’ils adhèrent pleinement à votre projet et à la manière dont vous voulez le faire vivre !

Par ailleurs, vos amis, votre entourage, seront peut être vos premiers clients. Ils auront surtout la liberté de vous dire avec leurs mots ce qu’ils pensent, et vous comprendrez mieux de leur part les réticences ou les critiques. Ainsi, au plus vous aurez de « retours » sur votre projet, sur la façon dont vous en parlez, au mieux vous affinerez vos idées ! Et, qui sait si, dans votre entourage, vos relations, les relations de vos relations, on ne vous mettra pas en contact avec un spécialiste, un gros client potentiel, un concurrent ?

De même, si vous en avez la possibilité, testez vous avec des clients potentiels, vendez leur votre idée, tâchez de comprendre comment ils choisissent leurs produits, selon quels critères.

De même, avez vous déjà testé des produits « similaires » à votre idée ? Quelle est l’offre de votre future « concurrence » ? Etes vous sur le même marché ? Tout cela participe à mieux formaliser vos idées.

Le processus de rédaction

Certains ont la science infuse, la plume facile, et les mots et les idées coulent naturellement sans avoir besoin de relire, de reprendre, de réécouter, de réécrire. Mais pour la plupart, ce n’est pas exactement comme ça que cela se passe !

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En fait, pour commencer à travailler à la rédaction de son business plan, il n’est pas nécessaire de suivre un plan « logique ». Même si l’inspiration et les idées semblent décousues au départ, elles formeront petit à petit une « ossature » qui deviendra le business plan. Ainsi certains commenceront à expliquer leur idée, et ce qui les a poussé à investir dans leur projet, d’autres commenceront par des éléments « tangibles » comme les statuts de leur (future) société, d’autres enfin se lanceront immédiatement dans les tableaux Excel de prévisions financières (au risque de s’y perdre, mais c’est une autre histoire) !

Ce qui est important, c’est de s’y plonger, et après une certaine maturation, de partager avec d’autres (un collaborateur, son conjoint, son expert comptable, un(e) ami(e), un interlocuteur extérieur, etc.). C’est le croisement d’expériences, de lectures et de relectures, de critiques, (positives, bien sûr) de réécritures, et de modifications successives qui amèneront un texte à être lisible et compris de tous. Si l’inspiration manque, on prendra exemple sur un site ou un texte qui a plu, et on commencera à rédiger en fonction du plan proposé. Il sera toujours temps, ensuite, de modifier, d’inverser les paragraphes, voire de revenir en arrière. Attention cependant à savoir s’arrêter à un moment ou à un autre et de décréter le travail terminé !

Enfin, avant d’aller plus loin, faites lire vos écrits autour de vous, l’idéal, aussi bête que cela puisse paraître, est de faire lire quelqu’un qui n’y connaît rien, et qui saura, mieux que quiconque, mettre le doigt sur les manques ou les incohérences de vos explications…. Il sera toujours temps, ensuite, de venir nous voir, chez Valoxy, pour continuer le travail que vous aurez déjà commencé !

Qu’est-ce qu’un business plan ?

Le business plan (plan d’affaires en français) est un document, ou plutôt un ensemble de

documents, qui expliquent et illustrent toutes les facettes d’un projet d’entreprise, et principalement ses aspects techniques, marketing, humains, juridiques et financiers. C’est la « vitrine » d’un projet.

Clients, fournisseurs, salariés, associés, partenaires financiers, actuels ou futurs, le business plan est un support de présentation destiné à leur expliquer un projet. Qu’il s’agisse de la création d’une nouvelle entreprise, d’une filiale, du développement d’un marché ou du lancement d’un nouveau produit, voire même d’un concours, le business plan présentera de façon exhaustive toutes les informations pertinentes sur le projet. Il en deviendra ensuite le document de référence.

(Actualisé, amendé, etc.)

Le triple objectif du business plan en fait un document capital.

– En effet, il oblige le créateur, développeur, ou porteur de projet à structurer son projet, de façon à le rendre compréhensible par tous et accessible à tous.

– Il lui sert aussi de révélateur/catalyseur en ce sens qu’il y « mettra ses tripes », et que ses interlocuteurs devront ressentir toute la foi qu’il a en son projet.

– C’est enfin le support indispensable de « vente » du projet pour séduire ses interlocuteurs. (voir plus haut) On pourra ainsi disposer de plans sensiblement différents selon le public à qui l’on s’adresse, et les informations les plus pertinentes à son égard.

Cependant, c’est le plus souvent aux financeurs qui participeront au développement du projet (Business angels, banques, investisseurs, etc.) que le business plan est destiné. Et c’est sur ce point qu’il est parfois le plus difficile à rédiger, puisqu’il faut répondre à leurs exigences, suivre quelques règles strictes et un certain formalisme.

La présentation d’un business plan L’Executive Summary

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Dans une première partie introductive très synthétique, de deux pages au maximum, placée en tête du dossier de business plan, le créateur présentera son projet en phrases courtes et

percutantes, qui permettront d’en comprendre le potentiel. C’est « l’Executive Summary », (résumé opérationnel en français) qui devra accrocher le lecteur dès les premiers mots. Les financeurs, très sollicités, n’ont en effet pas de temps à perdre, et il est important d’aller droit au but ! S’ils sont intéressés, ils liront ensuite la totalité du business plan.

Contrairement à sa place en tête du dossier, « l’executive summary » ne sera cependant écrit qu’après avoir réalisé l’ensemble du business plan. Ainsi le créateur pourra-t-il reprendre à dessein les arguments les plus significatifs, les éléments les plus parlants de son projet. « L’executive summary » est en réalité la conclusion du business plan.

Si le business plan est écrit dans l’objectif de lever des fonds, « l’executive summary » devra préciser le besoin financier total, la somme déjà récoltée (les montants en provenance des associés, d’autres investisseurs, voire les prêts déjà obtenus d’établissements financiers, ou d’organismes d’accompagnement à la création d’entreprise), ou un aperçu de ce que l’on souhaite obtenir : niveau de participation, durée des prêts, pourcentage de capital proposé, etc.

Si au contraire le business plan est destiné à un fournisseur, un client, ou à une éventuelle recrue, il s’agit alors d’opter pour une conclusion plus classique qui rappellera les points forts du projet.

Le plan à suivre

S’il n’y a pas de règles strictes, ni de plan imposé, le créateur/développeur devra néanmoins se présenter, et décrire son projet de façon exhaustive et détaillée en suivant une logique et en s’appuyant sur des chiffres précis, qu’il pourra joindre dans des annexes, pour ne pas rendre le texte trop indigeste. Illustrer cependant le propos de quelques chiffres et tableaux pointus et

cohérents donnera confiance aux lecteurs et destinataires du business plan. La longueur de chaque partie sera fonction du projet. Suivent ci dessous les points incontournables :

Présenter le créateur et son équipe Présenter le produit (et/ou le service) Parler du marché – et de la concurrence –

Le modèle économique sur lequel s’appuiera l’entreprise/le projet Le plan d’action développé

Les éléments financiers La société ou l’entreprise

L’opportunité d’investissement et la conclusion

Présenter le créateur et son équipe

Pour les destinataires du business plan, l’équipe sur laquelle s’appuie le projet est souvent aussi importante que l’idée développée. En présentant les personnes clés du projet, on fera ressortir l’expérience, la compétence et la complémentarité qu’elles apportent, tant dans les domaines technique, commercial, marketing, que financier ou humain. Des CV valorisants seront joints en annexe.

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Il pourra être intéressant de revenir ici sur l’idée, comment elle a germé dans la tête de son concepteur/créateur, en un mot raconter la genèse du projet, ce qui traduira le mieux son idée !

Présenter le produit (et/ou le service)

Le Business plan n’aurait pas sa raison d’être sans lui, il ne faut donc pas négliger cette partie, car tout tourne autour du produit ou du service proposé !

Quelle est sa particularité technique, à quel besoin le produit répond-il, existe-t-il déjà sur le marché, y a-t-il une alternative, quel est (le cas échéant) son caractère innovant, quels sont ses avantages et inconvénients, solidité, maintenance, y a t-il une attente des consommateurs, le marché est-il prêt, etc. Toutes ces questions sont autant de points qui pourront être développés ici. Une photo ou un croquis pourra illustrer le propos, complété par des documents parlants en annexe. C’est ici qu’apparaîtra la solidité de l’idée du créateur/développeur, et la foi qu’il a en son nouveau produit.

Parler du marché – et de la concurrence – Le marché :

Au travers d’une description du marché et des clients, illustrée éventuellement d’études de marché réalisées, d’enquêtes auprès de clients potentiels, voire d’études de la concurrence, il faudra faire ressortir ici la vision que le créateur a du marché, sa connaissance des différentes catégories de clients, (segmentation) des zones géographiques particulières à cibler, etc.

A qui s’adresse le produit ? Qui sont les clients cibles ? Le marché (pour le produit) existe-t-il ? Quelle est sa taille ? Quelles sont ses possibilités d’évolution et de croissance ? Pourquoi et comment l’entreprise apporte-t-elle une solution nouvelle à un besoin existant ? (Y a-t-il d’ailleurs réellement un besoin existant, ou va-t-on créer ce besoin ?)

On parlera aussi (le cas échéant) des contacts déjà pris, des premiers clients ou distributeurs potentiels, etc.

Illustrée par quelques graphes, cette partie positionnera clairement le projet dans son

environnement concurrentiel, expliquera en quoi le projet apporte une solution nouvelle, et comment il répond aux attentes des clients.

La concurrence :

Présenter la vision de l’environnement économique dans lequel évolue ou évoluera le projet de l’entreprise, les principaux acteurs et concurrents, les barrières éventuelles à l’entrée, la position (potentielle ou recherchée) dans la chaîne de valeur, les avantages concurrentiels, etc. L’arrivée du nouveau produit/service va t elle pénaliser la concurrence ?

Le modèle économique sur lequel s’appuiera l’entreprise/le projet

Le « business model » (modèle économique en français) exprime de manière synthétique le processus de création de valeur ajoutée dans l’entreprise.

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Quelle est la capacité de l’entreprise à créer de la valeur grâce à son activité ? Au travers du ou des différents produits de l’entreprise, de sa stratégie commerciale, du prix de vente des produits ou services (politique de prix) et de ses canaux de distribution, (politique commerciale) comment le projet générera chiffre d’affaires et rentabilité ?

Plan d’action – Mise en œuvre

Après avoir expliqué comment l’entreprise est ou sera organisée en matière de production (sites en propre ou sous-traitance, moyens matériels et humains, coûts de production, investissements, etc.) on développera ici la stratégie de l’entreprise en matière de ressources humaines, de R&D, de communication et de marketing, et, bien sûr, la stratégie commerciale.

Si un développement à l’international est envisagé, il sera aussi traité ici.

Pour chaque partie, on indiquera les facteurs clés de succès, les objectifs chiffrés, les moyens et les investissements nécessaires. En ce qui concerne le marketing, on pourra parler du plan de

communication, du budget, des cibles, donner des exemples de messages, expliquer le pourquoi du choix de tel ou tel support, les campagnes prévues, voire illustrer le propos, en annexe, d’exemples de campagne du pub (TV, journaux, internet, etc.) Selon le produit ou le marché, expliquer les objectifs commerciaux, le plan d’action commerciale, l’organisation et l’animation des équipes de vente, le processus de vente, le suivi des performances, etc.

Éléments financiers :

Souvent considérée comme la partie principale du business plan, ce chapitre n’est cependant que l’expression en tableaux et en chiffres de tous les éléments développés plus haut. (Marché, modèle économique, etc.) A partir d’hypothèses prudentes et justifiées, détaillées dans les plans d’action(s) précités, on estimera le chiffre d’affaires et les charges qui lui correspondent.

On présentera donc un compte de résultat prévisionnel et un bilan prévisionnel, déclinés sur 3 à 5 ans, qui démontreront la rentabilité financière du projet. Un calcul du point mortsera présenté:

quand sera-t-il atteint ?

Toujours en fonction des éléments de prévision et d’action développés plus haut, on établira aussi un plan de trésorerie (mensuel pour la première année)

Des modèles de compte de résultat prévisionnel, bilan prévisionnel, de plan de trésorerie, etc. sont disponibles dans les articles de Valoxy suivants :

– Comment réaliser un budget prévisionnel ? – Comment faire un budget prévisionnel ?

– Qu’est ce qu’un compte de résultat prévisionnel ? – Le prévisionnel financier : réfléchir, construire, penser – Bilan prévisionnel

– Qu’est ce que le plan de Trésorerie ? – Le plan de trésorerie, à quoi ça sert ?

– Financer ses besoins de trésorerie au démarrage – Déterminer les flux attendus de trésorerie d’un projet

De tous ces chiffres découleront naturellement le fameux plan de financement qui sera l’objet de toutes les attentions des interlocuteurs financiers (et financeurs) du porteur de projet : besoins financiers, sources de financement prévues, capitaux propres, autofinancement, aides, etc.

En conclusion de cette partie chiffrée, que des tableaux simples peuvent illustrer, en se rapportant aussi à des annexes plus fournies, il faudra faire ressortir le montant des capitaux nécessaires pour mener à bien le projet, le montant recherché auprès des financeurs, et le calendrier de déblocage et d’utilisation des fonds.

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La société ou l’entreprise :

On informera dans ce paragraphe synthétique toutes les informations juridiques et pratiques de la

« nouvelle » (le cas échéant) société :

 forme juridique,

 date de création,

 actionnaires,

 capital, nature des apports,

 adresse, ( et Greffe Commerce compétent)

 Kbis (selon les destinataires)

 Statuts (selon les destinataires)

 début d’activité

L’opportunité d’investissement et la conclusion

Selon la complexité du projet, il pourra être intéressant ici de récapituler en quelques phrases le potentiel et les risques du projet, les raisons pour lesquelles il faut investir dans le projet, le retour sur investissement attendu, et selon les interlocuteurs, les scénarii de sortie envisagés. Cette partie sera aussi la conclusion du business plan.

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Le deck et le pitch, le business plan des start-up ?

Que ce soit en phase d’amorçage ou de développement, les start-up ont besoin de fonds pour financer leur croissance et rendre leur modèle évolutif.

Les fonds peuvent provenir d’une source interne (les fondateurs ou leurs associés), mais bien souvent, il s’agit de financements externes, sollicités auprès de Business Angels ou de fonds d’investissement.

La difficulté réside dans le grand nombre de projets en compétition pour trouver des financeurs.

L’enjeu sera donc de se différencier pour susciter l’intérêt des investisseurs.

Valoxy, cabinet d’expertise comptable dans les Hauts de France, vous aide à bien préparer le support (deck) à présenter aux investisseurs et la présentation orale (pitch) que vous ferez ensuite.

Le « deck » est le texte sur lequel le créateur va s’appuyer pour présenter son projet. C’est

un document de dix à vingt pages, où l’on retrouve les idées-forces d’un business plan classique, et qui reprend les étapes suivantes :

L’énoncé du problème ;

 La présentation de la solution apportée : LE PROJET ;

 La « secret sauce » qui explique pourquoi le projet est le plus à même de fonctionner ;

 Le marché, et/ou les données issues des différentes études effectuées, notamment auprès de la clientèle potentielle. Cela permet de mesurer l’appétence pour le produit ou service proposé, que l’on nomme également la preuve de concept ;

 La concurrence et le positionnement adopté face aux concurrents. Les explications et justifications qui prouveront que le projet est meilleur qu’un autre ;

 L’équipe est l’un des points les plus importants, si ce n’est le premier sur lequel les investisseurs potentiels focaliseront leur attention. En effet, un projet ne peut se porter seul et la solidité de son équipe et de ses associés est la clé de la réussite ;

 La « road map » (feuille de route) fixe les jalons du projet avec les actions à mettre en œuvre pour le mener à bien ;

 Enfin, le dernier point présente les objectifs de toute nature que la start-up se fixe à un horizon plus ou moins long. Ils peuvent être d’ordres financiers, technologiques, commerciaux, etc.

Le « pitch », c’est la présentation de votre projet, une étape qu’il est indispensable de bien préparer en amont. Savoir présenter son projet pour convaincre les investisseurs est en effet primordial. Nous exposons ci après quelques règles techniques à maîtriser.

La première est de suivre exactement le plan du deck. Pour que le pitch soit percutant, il est

important de commencer par une bonne introduction avec une phrase de présentation qui suscitera la curiosité des auditeurs.

Ensuite, et concernant la forme, il ne faut rien négliger. Ainsi un visuel plaisant attirera le regard et aidera le créateur-entrepreneur à capter l’attention de son auditoire. Une présentation avec un support Powerpoint semble tout à fait adaptée. Il faut éviter cependant de mettre trop d’images, ou de gadgets qui pourraient désorienter l’auditoire.

Les informations présentées doivent être percutantes et servir de mémo pour l’assemblée.

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Le logo, quelques mots clés, et les données importantes sont le fil rouge du pitch.

L’attitude du startuppeur durant le pitch est une des clés de réussite de l’exercice. Les investisseurs ne seront convaincus que si l’entrepreneur l’est également. Il faut donc leur montrer son enthousiasme et son dynamisme.

Cela passe également par le langage corporel. Il faut éviter autant que faire se peut d’être statique.

Il faut parler avec des phrases courtes, sans donner l’impression de réciter un texte par cœur (alors qu’en réalité, il est millimétré). Et bien évidemment, il ne faut suivre aucune note. Rester souriant et calme est un plus que les investisseurs apprécieront.

L’entraînement au pitch est la dernière étape, et presque la plus importante. Il est indispensable de s’entraîner pour tenir le délai très court qui ne dépasse que rarement les 3 minutes. Il est conseillé de se filmer et de regarder sa prestation. C’est le meilleur moyen pour analyser et corriger les éventuelles erreurs. L’entraînement permet de gagner en assurance.

Il est possible éventuellement d’ajouter un peu de « storytelling » (raconter une histoire à la manière d’un conte, afin « d’accrocher » son auditoire) dans le discours, car il s’agit de l’histoire de la société et cela suscite bien souvent l’intérêt du public.

Construire son business plan en 10 étapes

Le business plan est un véritable outil, qui contribue à clarifier le projet, permet de définir un plan de route, aide à améliorer la connaissance de l’environnement de la future entreprise et définit le business model. Enfin, et ce n’est pas le moindre de ses atouts, il permet de trouver des partenaires financiers. Le problème principal est souvent sa rédaction, car l’exercice est exigeant et il faut bien le dire un peu fastidieux.

Valoxy, cabinet d’expertise comptable dans les Hauts de France, vous aide à construire votre business plan étape par étape.

la construction du business plan La présentation de votre projet et de son porteur

Les futurs lecteurs du business plan ne connaissent souvent pas du tout votre projet. Prenez donc le temps de le présenter en l’expliquant de manière claire et synthétique. Mettez-vous à la place du futur lecteur et rédigez la présentation de votre projet pour qu’en quelques lignes il comprenne ses caractéristiques principales :

 Son ambition (à court et moyen terme, la « promesse client », en quoi votre projet est-il particulier, etc.)

 Le secteur d’activité

 Sa finalité

 Par qui est-il porté (vos compétences, votre expérience, vos atouts, etc.) Présentez les perspectives commerciales grâce à une étude de marché sérieuse Le business plan doit montrer au futur lecteur comment le projet trouvera son marché. Il faut

exposer les caractéristiques du marché cible. Une étude de marché permet de répondre à une série de questions :

 Quel est le marché cible (est-il technique, est-ce une niche, quelles sont ses caractéristiques, etc.) ?

 Comment va évoluer le secteur d’activité ciblé ?

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 Qui sont les acteurs (concurrents, fournisseurs, prescripteurs) ? Comment sont-ils placés sur le marché, quels sont leurs points forts et leurs points faibles ?

 Qui sont les futurs clients, quelles sont leurs habitudes de consommation ? Pensez aussi à apporter des éléments chiffrés qui donnent la mesure de votre projet et du marché visé.

La stratégie choisie

Il faut ensuite expliquer dans votre business plan comment vous comptez aborder le marché en faisant un état des lieux de vos forces et de vos faiblesses. Une analyse SWOT (Forces,

Faiblesses, Opportunités, Menaces) est un bon outil pour exprimer synthétiquement votre positionnement et les raisons de vos choix stratégiques.

Le positionnement et la démarche commerciale

L’étude de marché et l’explication de votre stratégie doivent amener à expliquer au lecteur du business plan la politique commerciale que vous comptez mener :

 Le positionnement choisi (haut de gamme, rapport qualité prix, etc.)

 Votre offre commerciale (en quoi est-elle différente, qu’apporte-t-elle au consommateur, etc.) ?

 Vos avantages concurrentiels (services, prix, réseau, sourcing (achats, ressources humaines), etc.)

 Votre stratégie prix (quelle gamme de prix, quelle marge, quelle rentabilité unitaire, etc.)

 Votre stratégie de communication (votre présence terrain, comment allez-vous vous faire connaître, etc.)

 Votre stratégie de distribution (logistique, relais, intermédiaires, etc.) Quels sont les moyens nécessaires ?

Une fois la stratégie exposée, il faut lister, chiffrer et planifier tout ce qui sera nécessaire à sa mise en oeuvre. Votre business plan doit aussi différencier les moyens indispensables des moyens utiles au bon déploiement de la stratégie fixée.

La localisation de l’entreprise

Le projet avance bien, il faut maintenant se poser la question de la localisation de l’entreprise. Vais- je démarrer chez moi (c’est peu recommandé), vais-je dans une pépinière, est-ce que je loue un bureau…

Le financement de l’entreprise

Le business plan est souvent fait pour trouver des financeurs, il faut par conséquent qu’ils

comprennent le cadre dans lequel ils pourraient intervenir. Il existe différents types d’investisseurs (institutionnels, banquiers, privés, business angels, etc.), et chacun a ses spécificités, ses attentes et ses contraintes. Prendre le temps de préciser les modalités d’intervention peut être intéressant, ainsi est-il possible d’évoquer :

 les aides, subventions et contributions attendues,

 le contexte dans lequel vous comptez les faire intervenir,

 la participation du porteur de projet (vous-même) et des autres partenaires financiers

 les retours attendus du projet,

 le montage financier que vous imaginez,

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 …

Etablir des prévisions financières

Il faut ensuite réaliser le prévisionnel (ou plan de financement) de votre projet qui est une partie intégrante du business plan. La partie prévisionnelle ne doit pas être vue comme une finalité ou un document à insérer dans le business plan mais véritablement comme un outil qui permettra de montrer la viabilité du projet en :

 Validant le modèle économique,

 Mesurant les besoins financiers nécessaires au lancement de l’entreprise,

 Assurant l’homogénéité du projet.

Pour le réaliser, nous vous conseillons de vous rapprocher d’un expert-comptable qui maîtrise cette démarche et qui dispose des outils pour réaliser un prévisionnel complet.

Pour réaliser le prévisionnel, partez d’hypothèses réalistes, voyez les résultats et affinez vos chiffres au fur et à mesure. Une fois que votre prévisionnel tient la route, reprenez vos hypothèses finales et demandez-vous si elles sont réalistes, si vous pourrez les défendre auprès d’investisseurs et aussi – sincèrement – si vous miseriez toutes vos économies sur elles. Si c’est le cas et que le projet semble tenir la route, il ne reste plus qu’à mettre en forme les prévisions financières.

Le prévisionnel reprend l’ensemble des besoins nécessaires au démarrage du projet :

Le bilan et le compte de résultat prévisionnel permettent d’étudier la rentabilité du projet ainsi que les grands équilibres financiers sur plusieurs années (3 à 5 ans en général). Ces derniers définiront notamment les cycles de

financement et par conséquent mesureront les besoins financiers.

Le prévisionnel de trésorerie permet de mesurer les entrées et les sorties financières mois par mois. Il est généralement établi sur au moins deux exercices pour pouvoir appréhender le besoin en fonds de roulement, les cycles de

trésorerie, … Présenté sous forme de graphique, il donne une bonne vision de la trésorerie prévisionnelle.

 Le tableau des investissements,

 Le tableau des emprunts

 Certains éléments importants pour la bonne compréhension du projet (coût de revient, taux de marge, salaire du dirigeant, etc.)

Choisissez votre statut juridique

Reste à définir le cadre juridique dans lequel vous souhaitez faire fonctionner l’entreprise. Il faudra effectuer un ensemble de choix et de démarches qui donneront naissance à la nouvelle entreprise :

Choisir un statut juridique

 Rédiger les statuts de l’entreprise

Choisir un régime fiscal pour l’entreprise

Présentez et si nécessaire expliquez la raison de ces choix dans votre business plan Concluez votre business plan

Pensez à conclure votre business plan, c’est un point souvent oublié. La conclusion est l’occasion de synthétiser en quelques lignes la totalité de votre projet. Attention, il ne faut pas se tromper, car bien souvent les business plans sont lus rapidement ou en diagonale. Or la conclusion est

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l’occasion de montrer au lecteur pressé qu’il a dans les mains un projet intéressant qui mérite mieux que quelques minutes volées entre deux rendez-vous.

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