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Question sur la théorie des fractions continues

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

J.-H. V INCENT

Question sur la théorie des fractions continues

Nouvelles annales de mathématiques 1re série, tome 8 (1849), p. 292-295

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1849_1_8__292_1>

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(2)

QUESTION SUR LA THÉORIE DES FRACTIONS CONTINUES;

PAR M. J.-H. VINCENT, Professeur au lycée Monge.

Soit— une fraction irréductible-, les deux termes^de la fraction -— auront k pour commun diviseur le plus grand, c'est-à-dire que l'opération du plus grand com- mun diviseur donnera, dans une des divisions successives, k pour diviseur et zéro pour reste. D'où il résulte que, si l'on représente par a un nombre très-petit par rapport à Je, la fraction sera l'une des réduites de la fraction

km -h a

~~kn

Ne s'ensuit-il pas que la division partielle qui donnera cette réduite donnera en même temps a pour reste, puis- qu'en faisant a = o, on reproduirait la réduite?

Réponse : NON.

En effet, supposons la réduite — précédée de ces deux

m' m"

autres -r? T ) on aura n' n

m = m!q -+- /M", n = n'q -+- n" ;

d'où

m m'q-\-m"

n n'' q -+- n"

(3)

Pour reproduire — , il suffit de tenir compte du reste correspondant à q; soient /' ce reste et die diviseur : on aura

m

'( + t \ +

m

»

m

\.

m

'

r

km -f- a \ d) d kn """

i

ou plutôt

/ , n'r\ I , mn'\

km -+- a nul -f- m'r \ n J \ n ) kn nd -+- n' r / n'r

[d H ce qui fait voir, d'abord, que

r

n

Ensuite, quant à la quantité

elle se

donc

transforme en

nm'

km m —

— mn' n

•4-a mn

n

_^ i

n

km±~

kn k

donc

r //

d'où

vSoit pour exemple,

/// z=z 8 , /* • = 5 , X n r 6 o o , y. - - 3 ;

(4)

d'où

4/72-4-a 5283 8.660 + 3

hn 33oo On trouve, en opérant,

5a85 ,983

I

33oo 13i 7

1

1

1983

666

2

T

I

1317 651

3

2

1

666

i5

5 3

i5

651

8 5 d'où

rf=65i, / = i 5 , m ' = 5,

Vérification :

l 5 .

8.65i

= 3.

3 1+7^i 5

5^i5 5 6 5 i + 3.i5:

3.i5 i5

"5

3.

9) + 3 _ 8.66o + 3 + 9) ~ 5.66o

Note. Le célèbre Sauveur ( J) [* J est le premier qui ait donné une base scientifique à l'acoustique musicale; et ce qu'il y a de fort singulier, c'est que ce physicien avait la voix fausse et l'oreille fausse. On dit même qu'il était sourd.

Aussi s* est-il appliqué à transporter l'appréciation des sons, de l'oreille à l'œil, en permettant de compter à vue le nombre absolu de vibrations des corps sonores. Sa dé- couverte fondamentale peut s'énoncer ainsi : Deux corps sonores faisant entendre simultanément deux sons cor-

p ] N e o n H u l , a l a M e c h r , m o l t on }-jib.

(5)

respoiidanls à des nombres entiers u et u' de vibrations dans le même temps t] k étant le plus grand commun divi- seur de u et u\ il se produit un troisième son correspon- dante un nombre k de vibrations pendant le même temps t.

C'est à tort qu'on attribue cette expérience à Tarlini, qui n'a fait que la reproduire, peut-être sans la connaître. 11 s'ensuit que, connaissant ce nombre k et le rapport rela- tif m : n des deux sons, les nombres absolus des vibra- tions des deux corps pendant le temps t sont km et kn.

Cette méthode d'évaluer les nombres absolus de vibra- tions, due à Sauveur, a été perfectionnée, il y a une quin- zaine d'années, par un nommé Sclieibel, manufacturier de soieries à Crevé!t, en Prusse. M. le professeur Vin- cent, connu du public géomètre et dans le mojide savant par d'importants travaux sur la musique grecque, s'est proposé d'éclaircir par des considérations théoriques la méthode de Scheibel, et il a été amené à résoudre quelques questions sur les fractions continues : celle que Ton vient de lire, et encore une autre, proposée dans le«

Nouvelles banales, et résolue par M. \achette (t. "VII, p. i3). Pour mieux se préparer à comprendre le Mémoire de Férudit professeur, on fera bien de lire dans la Bio- graphie Universelle les articles SAUVEUR et TÀIITINI, tous les deux dus à Prony.

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