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Corrélation entre les hexagones de Pascal et de Brianchon

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

P. S ONDAT

Corrélation entre les hexagones de Pascal et de Brianchon

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 13 (1894), p. 121-126

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(2)

COKRÉLATIOK ENTRE LES HEXAGONES DE PASCAL ET DE BRIAKGIIOK ;

PAR M. P. SONDAT.

Soit une conique coupant les côtés BC, AC, AB d ' u n triangle ABC aux points a et a,, j3 et [3,, y et y , .

ï. Désignons par I et I<, II et H , , K et K, les points K i , a . y O c t ( a y , a , ^ , ) , ( a ? , J 3 , y . ) e t ( J3y, a , , 3 , ) ,

Les hexagonesg

I a?Si a, -fi V'

donnent naissance aux trois droites de Pascal ' A . I , ,

(i) ' BIIH,, ( CKK,.

Or les trois triangles ABC, I1IK,

f Ii HiKj,

|>ris deux à deux, admettent pour axes d'hoinologir les trois pascales relatives au système

| »TiV? ?!«••

lesquelles se rencontrent en l'un des vingt points de Steiner, car les hexagones ne diffèrent que par la per-

A n n . d e M a t h é m a t . , 3e ^ é r i e , !. X I I I . ( V v r i l ^ \ ) \ - ) I O

(3)

mutation circulai ie des somme (s de tang pair. Ces triangles ont donc un centre commun d'homologie, ou les dioites (i) sout concourantes en un point O, qui est l'un des soixante de Kiikman.

11. Désignons par II, S, T les points ( A a ^ j î y ) , ( B J ^ s y ) , (Cy,,a,3), et par R,, S,, Tt les points

( A a , [ V ; 0 , («?>*< Y-)< ( O ; , < V > .

Dans les hexagones

' [SCBSK 11,

| yBCTII K,

les cotés non consécutifs sont concourants trois à trois, ('est-à-dire en a, et y, [ï, et a, y, et a dans le premier s \ s t è n u \ et en a et y , , [Ü et a,, y et a1 dans le second.

Les diagonales principales doivent donc être concou- rantes, ce cjui amène les six droites a II, fi S, y T et a{ Ri,

^ S4, y, T , au point O .

111. En appelant JT et xK^y et j , , r et r4 les rayons Va et A a,, B[3 et B | i , , C y et (^y<, formant la division -|- i dans les angles de YBC, ou tangents à u n e conique, on aura le sexlntci r

dans lequel les diagonales principales

yzv — Y\ z : LL,, xxz — xzx : MM^ ^ori — JK^I : NNj sont concourantes en un point de Brianchon.

Or les a\es du s\sième

(4)

(2) MM,M2, ( \ \ , \>.

sonl précisément ces diagonales, et, par conséquent, concourants.

Comme d'ailleurs, dans les hexagones ( I StN, Y3, V><

les cotés non consécutifs sonl concourants en a, et [3, t *', les diagonales doivent être aussi concourantes, e qui amène deux des axes ('2) au point O, et par suite le troisième, puisqu'ils passent par un même point.

e e

Le point (1) de Kir Aman coïncide ainsi avec le point (4) de Brianchon, et douze droites passent par ce point.

I\ . Eu permutant successivement a et a,, j3 et p,7 Y e t y,, ce qui laisse subsister le triangle ABC, et pro- cédant de même, on obtiendra trois nouveaux faisceaux contenant chacun douze droites concourantes en OK, Ch, O3, et chacun de ces points sera à la fois un Kirkinan et un Brianchon.

\ . Désignons par i et 1,, h et //,, h c\ hK les droites

{z{) et ( . n , . r , j i ) , ( . r r , ^ ^ ) et ( J S , J , J , ) ,

j ) 4

Les scxlatcres

(5)

( " 4 )

donnent naissance aux trois points de Brianchon / ai M.

Or les trois 1 ri lai ères ,' a h (\

i h h\

admet ten l pour eentres d'homologie les trois points de Brianchon relatifs au système

lesquels sont situés sur une droite ri, car les sexlatères ne dilïèrent que par la permutation circulaire des côtés de rang pair. Ces trilatères ont donc un axe commun d'iiomologie, ou les points (3) sont situés sur Tune des soixante droites o qui, dans le sexlatère de Brianchon, correspondent aux soixante points de Kirkman de l'hexagone de Pascal.

^ ï. Appelons /\ .ç, / les droites (ajr{,rz), (bj 1? J C ) , (cz^xy ;, et/'i, .vl9 /, les droites (ax,y{ c,), (hy^xK zK),

U<ms li»s sexlatères

.rbarkx it. rrfts A /*.

j /; r / h h.

(6)

les sommets sont trois à trois en ligne droite, c'est-à-dire sur x{ et z, y^ et x , z{ et x dans le premier système et sur x et z{, y et . rn s et a*, dans le seco'nd. Les côtés opposés doivent donc se rencontrer en trois points en ligne droite, ce qui amène les six points xi\ j . ? , zt et J*,7'<, J\SK, z{ /, sur 3.

M i . Dans l'hexagone de Pascalg les irois points

/ £ Tl, pl Y : À , X1 ?

' a p,, a, 3 : v, vt

sont en ligne droite.

Or les rentres des sexlatères byzczxyu

a xzc J ^ I ,

( V V[ V j ,

sont précisément ces points, et, par conséquent, en ligne droite.

Comme d'ailleurs dans les sexlatères

i\x az{ ;i2.

les sommets non consécutifs appartiennent aux droites.r, et y, .r, et z, les points de rencontre des côtés opposés doivent être aussi en ligne droite, ce qui amène deux des points (4) sur o, et par suite le troisième, puisqu'ils

alignés.li

(7)

( ' afi )

La droite ( 3 ) ou o coïncide ainsi avec la droite ( 4 ) de Pascal et douze points appartiennent à cette droite.

\ III. Eu p e r m u t a n t successivement JC et xi,y et j M

7 et zK, ce qui conserve le trilatère abc, et procédant de même, on obtiendra trois nouvelles droites S,, o2, 33, couUînant chacune douze points et étant à la fois une des soixante droites o et u n e pascale.

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