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Étude de l'absorption atmosphérique d'après les observations faites a Montézuma de 1920 à 1930, par la Smithsonian Institution

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Étude de l’absorption atmosphérique d’après les

observations faites a Montézuma de 1920 à 1930, par la

Smithsonian Institution

Tien Kiu

To cite this version:

(2)

ÉTUDE

DE L’ABSORPTION

ATMOSPHÉRIQUE

D’APRÈS

LES OBSERVATIONS

FAITES

A

MONTÉZUMA

DE 1920 à

1930,

PAR LA SMITHSONIAN

INSTITUTION

Par TIEN KIU.

Observatoire de

Lyon.

Sommaire. 2014 L’auteur cherche à représenter par une droite D = A + B f (03BB), avec f (03BB) = (03BC20 -

1)2 03BB-4,

la densité optique de l’atmosphère au zénith d’après les mesures faites à Montezuma (Chili, altitude 2 711 m,

latitude 22°, 40’ S.). Un graphique a été tracé pour chacune des journées d’observation effectuées de 1920 à 1930.

On trouve une corrélation notable entre la hauteur d’eau précipitable, mesurée en même temps au

moyen des bandes d’absorption infra-rouges d’une part, d’autre part, entre les constantes A et B. Tout se

passe donc comme si, à la présence de la vapeur d’eau étaient liées une diffusion moléculaire en f (03BB) et

une absorption neutre superposée. La vapeur est d’ailleurs partiellement condensée.

Pour l’air sec, on ne trouve qu’une ordonnée à l’origine très petite (A0 = 0,0034) et, à partir de la

pente B, on calcule le nombre d’Avogadro. On trouve :

N = (6,136 ± 0,085).1023

nombre bien plus voisin de celui de Millikan que les valeurs observées précédemment à partir de la dif-fusion moléculaire.

On étudie enfin la variation saisonnière de A et on évalue les épaisseurs d’ozone contenues chaque

jour dans l’atmosphère. En prenant dans le spectre visible, le coefficient d’absorptiou de Mme Vassy, corrigé de l’effet de température, les épaisseurs d’ozone calculées s’accordent parfaitement avec celles qui résultent des mesures faites à Montezuma dans l’ultra-violet.

1.

Introduction.B

- Les anciennes mesures de

l’absorption atmosphérique

faites par la Smithsonian

Institution au Mont Wilson et à

Washington

notam-ment,

ont été discutées dans ce

journal

par Cabannes

et

Dufay

(’).

Les mêmes auteurs ont utilisé les me-sures faites à

Calama,

pour évaluer

l’épaisseur

d’ozone

(2).

Dans tous les cas, on se servait de moyennes

mensuelles ou annuelles des facteurs de

transmission,

car les valeurs

journalières manquaient

encore de

pré-cision. Plus

récemment,

quelques

séries de mesures isolées de Müller et Kron à Ténériffe ont été

interpré-tées par

Dufay

et Tien Kiu

(3).

Je me propose

(l)

d’appliquer

la même méthode à un

matériel

beaucoup plus

abondant. Les mesures de la

Smithsonian Institution faites à Montezuma de 1920 à

1930,

sont

beaucoup plus

nombreuses

(462 j

d’obser-vation)

et leur

précision

permet

de les traiter indivi-duellement. D’autre

part,

la détermination simultanée

de la hauteur d’eau

précipitable

permettra

d’étudier l’influence de la vapeur d’eau sur

l’absorption

atmo-sphérique.

2.

Application

de la théorie de la diffusion moléculaire à l’étude de

l’absorption

atmosphé-rique. -

Soient

Eo

et E les éclairements

produits

par

une radiation

monochromatique

avant et

après

avoir traversé une certaine

épaisseur x

d’un gaz, on a

k est le coefficient

d’absorption

qui

varie

propor-tionnellement à la densité d pour un gaz donné :

ko

et

do

étant le coefficient

d’absorption

et la densité

du gaz dans les conditions normales.

La diffusion moléculaire

produit

une réduction de l’éclairement

correspondant

à une

absorption

appa-rente dont le coefficient

ko,

variable avec la

longueur

d’onde,

a été calculé

théoriquement

par Lord

Rayleigh

en étudiant la

propagation

des ondes

électromagné-tiques.

Le calcul

complété

par Cabannes

(5)

en tenant

compte

de la

dépolarisation

de la lumière diffusée par

les gaz donne :

avec m ‘

0,4343,

module du

logarithme népérien,

p =

dépolarisation

de la lumière diffusée à 90° du

faisceau

incident, À

=

longueur

d’onde de la

radiation,

yo = indice de réfraction pour la

longueur

d’onde

con-sidérée et r~4 = nombre de molécules des gaz conte-nues dans un

cm’,

dans les conditions normales.

Introduisons la valeur

numérique

de m et celle de p =

0,042

pour l’air

(en supposant

que la

composition

de l’air ne varie pas suivant

l’altitude),

nous obtenons

avec

(3)

ko

est

exprimé

en

cm-’,

lorqu’on exprime A

en cm.

D’autre

part,

la densité

optique

de

atmosphère

sui-vant la verticale, au-dessus d’une station d’altitude z pour diverses radiations pourra se calculer par

l’in-tégrale.

D’ailleurs

l’intégrale

dg. dz

z

mesure la

pression

atmosphérique p.,

à l’altitude z

et,

comme les variations

de l’accélération de la

pesanteur g

avec l’altitude sont

ici

négligeables,

on

peut

écrire

D,

20132013

~,,,

ou, en introduisant la hauteur réduite

ho

=

7,993 . t0~

cm de

l’atmosphère

dans les conditions normales :

Dans

l’équation précédente

p~ et no sont des

cons-tantes,

et la

pression p_,

ne varie que d’une manière

rela-tivement

insignifiante

au cours d’une

journée

d’obser-vation. Les

points

obtenus en

portant

en abscisses la fonction

f (À),

en ordonnée la densité

Di,,

se

groupent

donc autour d’une droite

passant

par

l’origine

des

coordonnées,

si

l’absorption

atmosphérique

résulte de la seule diffusion moléculaire.

Or,

le

phénomène

se

complique

par suite de la

présence

de la vapeur d’eau et

des grosses

particules

(poussières),

brassées

toujours

en

quantité

variable dans

l’atmosphère ;

même en éli-minant les

points

tombant dans les

régions

d’absorp-tion

sélective,

la droite ne passe pas

l’origine

des coordonnées et se courbe souvent vers l’axe des abs-cisses dans le cas des stations de basse

altitude,

tandis que dans les stations

élevées,

la densité

optique

de

l’atmosphère

au

zénith,

mesurée pour diverses

radiations est

généralement

bien

représentée

par la relation

On pourra calculer le nombre no à

partir

de la valeur

de la

pente B

par la formule :

Fig. 1. - Indices de réfraction de l’air. ’

3. Détermination des valeurs de l’indice de la réfraction de 1’air sec po. -

Meggers

et Peters

(6)

ont calculé les valeurs de l’indice de la réfraction de l’air sec yo dans lec conditions

normales,

entre les lon-gueurs d’onde ~000 et fO 0001 par une formule

qui

s’était établie

expérimentalement

sur les seuls résultats de leur

expérience.

Les valeurs ainsi calculées sont en

général,

un peu

plus petites

que celles obtenues par les

autres

expérimentateurs.

J’ai rassemblé donc les

an-ciennes mesures

(6)

dans un

diagramme (fig.

1)

repré-sentant les variations de

(po -1)

en fonction des lon-gueurs d’onde

~,

et

je

détermine les valeurs de l’indice de la réfraction de l’air sec (.1.0 par

interpolation

gra-phique.

Les résultats ainsi obtenus

pour (o

-

1)

sont

donnés dans le tableau 1.

4.

Dépouillement

des résultats de Montezuma. -- La Smithsonian Institution a créé à Montezuma

(Chili)

une station

montagneuse

(altitude 2711

m)

con-sacrée aux mesures

spectrobolométriques des

radia-tions solaires suivant les distances zénithales. On a

donné

jour

par

jour

dans les Annales de cette

Institu-tion

(1)

pour 10 radiatiations

(349, 395,

450,

499,

621’1 714, 803, 977,

1214 est 1593

mp) réparties

de l’ultraviolet

jusqu’à l’infrarouge,

les coefficients de

transparence

atmosphérique

obtenus par la mé-thode de

Bouguer.

Celle-ci consiste à décrire des droites en

portant

en abscisses les masses d’air M

cor-respondant

aux différentes distances

zénithales,

en

(4)

~

TABLEAU 1.

L’ordonnée de ces droites

correspondant

à M û 0

permet

de calculer l’éclairement

Eo

hors de

l’atmos-phère ;

la

pente

donne la densité

optique

D de

l’atmos-phère

au zénith pour la radiation considérée.

Je me sers de ces résultats de Montezuma entre 1920-1930

qui

contiennent 462 séries

d’observation,

et

je

détermine

graphiquement, jour

par

jour,

les

cons-tantes 4 et B de la droite de la diffusion moléculaire.

Je les rassemble ainsi dans les tableaux de II à XII.

Dans la deuxième colonne de ces tableaux se trouvent les valeurs de la hauteur d’eau

précipitable

Q

en cm

mesurée en même

temps

au moyen des

bandes’

d’absorption

infrarouges (8).

Dans les deux dernières colonnes se trouve l’excès de la densité

observée

Da

sur la densité

correspondant

à la droite

Do

pour les radiations 621 et

499m~. Enfin,

dans la

cinquième

colonne,

s’inscrivent les

qualités

de

ces droites. Celles-ci se

distinguent

par les lettres b

(bien),

e

(points

dispersés),

c

(courbée)

et tn

(mauvaise).

La

figure 2

donne des

exemples

de ces

graphiques.

Fig. 2. - Exemples de détermination de droites. En abcisses :

f (),) -

i)2 À -4; en ordonnées : densités optiques de

l’atmosphère au zénith.

5. Corrélation entre A et

Q

et entre B et

Q.

-Les

graphiques

obtenus en

portant

en abscisses les

diverses valeurs de

Q,

en ordonnées les valeurs de A

(fig. 3)

ou celles de B

(fig. 4),

montrent des

points

dis-persés,

mais

qui

paraissent

bien se grouper autour de deux droites. Il est donc intéressant de calculer les

coefficients de corrélation r entre A

et Q

d’une

part,

entre B et

Q

d’autre

part.

Ceux-ci sont définis par la formule

(9).

Les

paramètres b

sont des valeurs

probables

ou

moyennes et cr les

dispersions.

Leurs valeurs

(5)

TABLEAU II

(1920).

Fig. 3. - Relation entre la hauteur d’eau

précipitable Q (en cm d’eau liquide) et la constante A.

TABLEAU III

(1921).

TABLEAU IV

(1922).

(6)

TABLEAU V

(i923).

TABLEAU V

(~9!3).

(Suite.)

où iv est nombre total d’observations et ~’ les fonctions

de

fréquence.

L’erreur à craindre sur r est

Fig. 5. - Corrélation

entre Q et A. Droites de régression.

Le tableau XIII

montre,

par

exemple,

le tableau des corrélations entre A et

Q.

On

trouve,

entre A et

Q,

(7)

TABLEAU VI

(1924).

Comme la détermination de la

pente B

dépend

beau-coup de la

qualité

de la

rlroite, je

ne me suis

servi,

(8)

TABEEAU VII

(1925). (Suite.)

dans ce dernier cas, que des

36i j

où la droite est au

moins

passable.

Au

contraire,

459 j

d’observation ont servi pour

calculer

rA.

Comme les valeurs de ces coefficients

dépassent

0,7,

il existe des corrélations notables entre la hauteur d’eau

précipitable

d’une

part

et d’autre

part

l’ordonnée à

l’ori-gine

et la

pente

de la droite en

f (À).

Et on sait que,

dans le cas des corrélations fonctionnelles

linéaires,

les valeurs les

plus

probables

de x ou de y, pour une

valeur donnée de y ou

de x,

sont

représentées

par les

droites de

régression :

.

- ,

La

figure 5

montre comment ces droites

représen-taient les moyennes

partielles

observées.

En considérant les valeurs de A et de

Q,

on trouve ici :

TABLEAU VIII

(1926).

(9)

TABLEAU X

(1928).

La

première

des deux droites

permet

d’évaluer la valeur la

plus

probable

de l’ordonnée à

l’origine A

pour une hauteur d’eau

précipitable

donnée

Q.

En

passant

de x et

de y

à

on trouve :

A,=0,003377±0,000074+(0,000750d=0,0000i62)

Q.

De

même,

la valeur la~

plus

probable

de la

pente B,

correspondant

à une valeur donnée de

Q,

est fournie par la droite.

B1.

1012

=0,7913±:

0,0011 +

(0,007068

d=

0,000262)

Q.

6.

Interprétation

et calcul du nombre ~r4 et du nombre

d’Avogadro. -

Tout se passe donc comme

si,

à la vapeur d’eau

précipitable

étaient liées une dif-fusion moléculaire

proportionnelle

à f (X)

et une

absorp-tion neutre

superposée.

On

peut

donc chercher à

re-présenter

la densité

optique

de l’air humide au zénith par

Les constantes

Aa

et

Bo

se

rapportent

à l’air sec, et a

et fi correspondent

à 1 cm de hauteur d’eau

précipi-table. On a les valeurs moyennes : -.

~=0,003377=LO,000074, a=0,000750+0,0000162;

~ 10~=0,79i3±0,001i, ~

1012::-=0,007068+0,000262.

On pourra calculer le nombre no

correspondant

à l’air

TABLEAU XI

(t 929).

sec à

partir

de la valeur de

Bo

par la formule

(8).

On trouve

(le rapport

de la

pression

locale sur la

pression

normale a été calculé à

partir

de l’altitude z de cette

station) :

Le nombre

d’Avogadro

correspondant

est :

qui s’approche

bien de celui de Millikan

(6,062

+

0,006).1023,

résultant de l’étude de la

charge

électrique

élémentaire

(’ °).

Les

précédentes

(10)

TABLEAU XII

(1930).

atmosphérique,

soit à

partir

de l’intensité lùmineuse

diffusée par des gaz

transparents,

avaient donné des nombres

compris

entre

6,5

et

6,8.1U23.

La détermina-tion actuelle repose sur des données

beaucoup

plus

abondantes et

qui paraissent

plus

sûres.

7. Condensation de la vapeur d’eau

atmosphé-rique. -

La formule 15 montre que la diffusion

en f (À)

liée à la

présence

de la vapeur d’eau donne la densité :

La valeur

théorique correspondant

à la diffusion

moléculaire,

calculée à

partir

de la formule

3,

est

(p

était

pris

ici la valeur

0,02

(1 1), lia

densité de la vapeur d’eau

8,06. ~0-~).

Le

rapport

£# =

5,3.

Fowle avait trouvé le

rap-D,

port

64,

beaucoup

plus

grand

que celui que

j’ai

trouvé.

Enfin,

la vapeur d’eau

atmosphérique

semble

partielle-ment

condensée;

ce

qui

tendrait à

expliquer

l’absorp-tion neutre, .

8. Variations mensuelles des constantes. - Lès

variations mensuelles des constantes A et

A~o

= A - a

Q, correspondant

à l’air sec, sont données dans le

tableau XIV. On voit

qu’il

existe un

parallélisme

entre A et

Q.

Fig. 6. - Variations mensuelles de la hauteur d’eau

préci.

pitable Q et des constantes A et A’ (à Montezuma et à Calama).

Ils ont leur maximum aux mois de décembre à mars

correspondant

aux saisons chaudes

(la

latitude de Montezuma est

égale

à 22°40’

S),

et leur minimum aux

mois

de juin, juillet

et

août, correspondantà

l’hiver. Les variations mensuelles de

A’o

sont très atténuées par

rapport

à A. Le maximum et le minimum de

Alose

produisent

à peu

près

aux mêmes

époques

que ceux

de

A,

avec une avance d’un mois. Il existe en outre

une

brusque

diminution

deA’o

au mois de mars

pendant

lequel

la constante A reste encore maximum. Fowle

(12)

a

(11)

TABLEAU XIII.

TABLEAU XIV.

expliqué

la densité résiduelle par la

présence

des grosses

particules (des poussières

et des

ions,

etc.).

Il

semble que les

poussières jouent

le rôle le

plus

impor-tant

d’après

les variations mensuelles. Pendant les saisons

chaudes,

les

poussières

seront soulevées aussi facilement que la vapeur

d’eau,

et le

décalage

d’un mois de leurs maxima et minima concorde bien avec les conditions

météorologiques.

La

brusque

diminution de

A’o

en mars était

précédée

par l’abondance de la vapeur d’eau au février

qui, précipitée

sous forme de

pluie,

nettoie le ciel.

J’avais

essayé

de rechercher la relation entre

A’o

et

B’o

=

B - fi

Q, correspondant

à l’air sec. Le coefficient des corrélations ainsi trouvé est très

petit.

Il semble

qu’il

n’existe pas de

grande

relation entre ces deux

quantités. L’absorption

effectuée par la

poussière

serait neutre.

Cabannes

e 3)

a observé de

pareilles

variations de la constante A des courbes D =

f (À-4)

en

dépouillantles

(12)

altitude 2 250

m).

Ces observations

ont

été faites en

toute saison

pendant

25 mois

consécutifs,

de

juillet

1918 à

juillet

1920. Les moyennes

portent

sur 25 à 30

jour-nées

d’observations;

l’intervalle

spectral

étudié s’étend

de

0,35 ~

à

1,6

~.

Dans la

figure 6,

la courbe 1 montre les variations mensuelles de la hauteur d’eau

précipitable

Q

à

Montezuma,

les courbes II et III celles constantes A et

A’o à

Montezuma. Tandis que la courbe IV

empruntée

aux résultats de

Cabannes, représente

les variations de la constante A à Calama. Le

parallélisme

des courbes 1 et II semble

parfait.

Le

parallélisme

des courbes II et IV est aussi

remarquable :

la variation saisonnière de la constante A est bien la même aux deux stations. Mais

l’absorption

neutre est

plus

forte à

Calama,

station moins

élevée,

où la vapeur d’eau et surtout les pous-sières venues du

sol,

sont

plus importantes.

Le rôle des

poussières

semble

indiquée

par une certaine

ressem-blance entre les courbes III

(constante

A’oàMontezuma

pour l’air

sec)

et IV

(constante

A à

Calama).

9. Ozone

atmosphérique. - L’épaisseur

de l’ozone

atmosphérique

a été calculée à

partir

de l’écart de la densité observée sur la droite en

f (X)

pour la radiation

621 mp.. Celui

qui

correspond

à la radiation 499 my

n’est pas

applicable

à cette détermination à cause de la

superposition

de la bande

de vapeur

d’eau

(.~

981-6 i I I

A)

(’ ~).

Les coefficients

d’absorption

de l’ozone de

Colange

(15) et de MmeVassy

(16)

ont servi en même

temps,

et

on a tenu

compte

aussi de l’effet de

température

(’7). La

température

de l’ozone

atmosphérique

est

prise

égale

à - 35,

d’après

les déterminations de

Dufay, Vassy

et

Déjardin.

Lesrésultats sont donnésdanslestableauxXV et XVI. Les

épaisseurs

d’ozone

qui

sont inscrites dans la seconde colonne de ces tableaux sont obtenues

d’après

les coefficients

d’absorption

de

Colange.

Pour celles de la troisième

colonne,

on a tenu

compte

de l’effet de

température.

Les

épaisseurs

d’ozone de la qua-trième et de la

cinquième

colonne sont obtenues

àpartir

des coefficients de Mme

Vassy,

non

corrigés, puis

corrigés

de l’effet de

température.

Il semble que

l’épaisseur

d’ozone

augmente

de 1920 à

t924, puis

diminue

jusqu’à

1928,

pour revenir à une

TABLEAU XV.

TABLEAU XVI.

épaisseur

de même ordre

qu’en

19~~0;

après,

elle

augmente

de nouveau

jusqu’en

1930.

L’amplitude

de la variation mensuelle semble très

réduite,

comme il est de

règle

aux basses latitudes.

Des mesures ont été faites à

Montezuma,

en

1926-1927,

par la méthode de Dobson

(18)

en étudiant la

région spectrale

3300-3000 Ã.

L’épaisseur

moyenne

trouvée était

0,22

cm. J’obtiens

précisément

les mêmes

valeurs pour ces deux années en

adoptant

le coefficient

d’absorption

de l’ozone de Mme

Vassy majoré

de 12 pour

100,

pour

corriger

l’effet de

température.

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Hermann, éditeur, Paris, 1928,

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(15) G. COLANGE. J. Physique, 1927, 8, p. 254.

(16) Mme A. T. VASSY C. R., 1937, 204, p 1413. (17) E. VASSY. Thèse, Paris, 1937.

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