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Étude d'un modèle diffractionnel avec absorption de surface

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00206595

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206595

Submitted on 1 Jan 1967

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Étude d’un modèle diffractionnel avec absorption de surface

B. Audebert, J. Meyer, E. El-Baz, J. Lafoucrière

To cite this version:

B. Audebert, J. Meyer, E. El-Baz, J. Lafoucrière. Étude d’un modèle diffractionnel avec absorption de surface. Journal de Physique, 1967, 28 (11-12), pp.868-870. �10.1051/jphys:019670028011-12086800�.

�jpa-00206595�

(2)

868.

ÉTUDE

D’UN

MODÈLE DIFFRACTIONNEL

AVEC ABSORPTION DE

SURFACE

Par B.

AUDEBERT, J. MEYER,

E. EL-BAZ et

J. LAFOUCRIÈRE,

Institut de Physique Nucléaire de Lyon, France.

Résumé. 2014 Les modèles diffractionnels

interprètent généralement

les

phénomènes

de

diffusion

élastique

en termes d’une diffraction de Fraunhoffer pure. Nous proposons un modèle ces effets viennent

compléter

le terme de diffusion habituel. Certaines

approximations

sont

faites en vue de tester la validité de

l’hypothèse

de

départ.

Les

premiers

résultats semblent encourageants et nous incitent à construire une version

plus

élaborée de cette théorie.

Abstract. 2014 The diffraction models often

explain

the processes of elastic

scattering

in terms

of a pure Fraunhoffer diffraction. We propose a model in which these effects

complete

the usual

scattering

term. Some

approximations

are made in order to test the basic idea. The first results seem

good enough

to encourage us to build up a

more elaborated

version of this

theory.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 28, NOVEMBRE-DÉCEMBRE 1967,

Le module diffractionnel de A. Dar

[1]

et celui

de la «

sphere

dure »

[2] analysent

en termes

d’une diffraction de Fraunhoffer les courbes

experi-

mentales de diffusion

elastique

nucl6aire. En exami-

nant ces modèles

calqués

sur

l’optique classique,

il

nous est apparu

qu’il

était difficile de dissocier diffu- sion et diffraction.

Essayant

de lever

quelques

difficultés d’ordre ana-

lytique

dans les passages aux

limites,

nous avons

repris

le formalisme du mod6le de la «

sphere

dure » en

conservant le terme de

diffusion,

les effets de diffrac- tion amenant des termes

complémentaires.

Les

equations

de base sont :

- D’une

part, 1’6quation

de

Schrbdinger

du pro- bleme de diffusion :

ou

U( r)

est un

potentiel optique

central de la forme :

- D’autre

part, 1’equation

de

generation

de la

fonction de Green d’une

particule

libre :

La fonction d’onde du

syst6me

se met alors sous la

forme :

C’est la seconde

int6grale

de

(4) qui

est

responsable

des effets de diffraction venant se superposer a l’int6-

grale

de diffusion usuelle.

L’application

du th6or6me de Green au second terme de

(4) apr6s

sa

separation

en deux

int6grales

nous

permet

de mettre en evidence

une surface nucl6aire sur

laquelle

nous allons

d6gager

les effets diffractionnels :

Le th6or6me de Green nous

oblige

a

distinguer

une

surface interne

Sin

et une surface externe

Sout

de la

surface nucl6aire S. I1 est donc n6cessaire d’introduire

une discontinuite de

’¥(R)

lors de la travers6e de

cette surface si l’on veut conserver le terme de diffrac- tion de

(5).

Nous d6finissons donc les fonctions d’onde

’¥ in

et

’¥ out

sur ces faces interne et externe

(fig. 1).

Le

potentiel U(r’)

de

(5)

contiendra d’ailleurs

FIG. 1. - Definition de

tY’ln

et

’Yout.

un terme

d’absorption

de forme

gaussienne

respon-

sable de cette discontinuite.

Conditions sur les

param6tres

des

puits

de

potentiel.

- Le th6or6me de Green nous

impose 6galement

1’existence d’une surface nucl6aire bien d6finie. Le

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019670028011-12086800

(3)

869

mod6le de la «

sphere

dure » utilisant pour

U( r)

un

puits infini,

la condition d’existence d’une surface nucl6aire diffractante était

parfaitement remplie.

Les

puits

de

potentiel

définissant la forme du noyau dans le terme de diffusion de

(5)

seront maintenant :

Nous avons r6tabli cette condition en

exprimant

que les

puits V(r’)

et

W(r’)

devaient etre « a bords

abrupts

». Pour

cela,

nous 6crivons que la zone de

« montee » du

puits

de Saxon-Woods doit etre de l’ordre de

grandeur

de

X,

cette condition se retrouvant

d’ailleurs sur la forme du

puits gaussien.

Ceci nous

donne les conditions suivantes :

Conditions aux limites sur les fonctions d’ondes. - Nous allons 6tablir un lien entre les fonctions d’onde

’Fin

et

Tout

de

(5)

et l’onde

plane

incidente

Ti.

Pour

cela,

nous d6finissons sur la surface S 1’existence d’une

ligne

d’ombre divisant S en deux zones : une zone « d’ombre » So et une zone de « lumi6re »

Si

par

rapport

au faisceau incident

( fig. 2).

FIG. 2. -

T’.,,t,

onde entrante sur la zone iRumin6e

Yout,

onde sortante sur la zone iflumin6e.

L’existence de cette «

ligne

d’ombre » est une

hypothese classique,

notre mod6le

ayant toujours

pour base le

phénomène

de diffraction tel

qu’il

est decrit

en

optique classique.

Cette «

ligne

d’ombre »

implique

que les dimensions du noyau soient

grandes devant

c’est-h-dire que

1’energie

soit suffisante pour faire

apparaitre

des effets diffractionnels.

Un

premier système

de conditions aux limites

prises

sur la surface S va mettre en evidence la discontinuite a la surface nucleaire :

Le facteur

"t’ joue

ici le role d’un coefficient

d’absorp-

tion sur la definition

duquel

nous reviendrons.

L’équa-

tion

(5)

va donc s’6crire :

Un second

systeme

va mettre en evidence le

pheno-

mene de

diffraction,

nous 6crivons :

sur la zone illumin6e

sur la zone d’ombre.

(10)

Le facteur p

joue

ici le role d’un coefficient de reflexion

(constant

en

premiere approximation).

L’équation (9)

devient donc :

Nous passons a la forme

asymptotique

de

(11)

afin

d’en extraire

l’amplitude

de diffusion :

sera

l’amplitude

de diffusion donn6e par le

premier

terme de

(11).

sera

l’amplitude

de diffraction donn6e par le second terme

de (11).

2tude

de

T2(0)’

- L’onde incidente

tY’i(R)

6tant

prise

sous la forme d’une onde

plane, T2(e)

va s’écrire :

Un

d6veloppement multipolaire

des elements de

(13)

am6ne

T2(e)

sous la forme :

(4)

870

avec

La section efficace differentielle du processus s’ecrit alors :

Application

au processus 2°8Pb

(n, n)

208Pb à

14,5

MeV.

- Afin de tester la validite de ce

mod6le,

nous avons

introduit les

hypotheses simplificatives

suivantes :

- Les effets coulombiens sont

négligés

pour eviter de masquer le

phénomène

de diffraction pur. Notre test sur une diffusion

(n, n) permet

d’ailleurs de lever cette

approximation.

-

L’expression (17)

de

T2(0)

fait

apparaitre

le role

pond6rateur

du coefficient

d’absorption

r. Afin de

comparer notre calcul a un

exemple experimental precis,

nous avons, en

premiere approche,

enlevé au

parametre r

toute

signification physique.

Consid6rant

FIG. 3. -

Analyse

de la diffusion

2°8Pb(n, n)

a 14,5 MeV.

Mixage

des termes de diffusion et de diffraction.

FIG. 4. -

Analyse

de la diffusion

208Pb(n, n)

2ospb a

5 MeV.

Mixage

de termes de diffusion et de diffraction.

ce facteur comme un

simple parametre ajustable,

nous

avons donc

pondere

les deux termes

T1(6)

et

T2(8)

et norm6 ensuite la section efficace

théorique

a la

courbe

expérimentale.

- Les

figures

3 et 4 montrent les resultats obtenus par cette

ponderation

avec deux series de

paramètres

T et p.

Conclusion. -

Compte

tenu des

approximations

que

nous avons

faites,

nous n’avons pas cherché a

ajuster

au mieux la courbe

exp6rimentale 2°8Pb(n, n)

2°8Pb.

Ces

premiers

tests 6tant

satisfaisants,

il serait néces- saire de revenir sur la détermination

physique

des

coefficients T et p, les effets de dif’raction ne devant pas n6cessiter 1’introduction de nouveaux

param6tres.

Les courbes

th6oriques

obtenues 6tant tr6s

proches

des courbes

expérimentales, malgr6

nos

hypotheses simplificatives,

nos efforts se

portent

maintenant sur

l’introduction dans ce modele d’effets coulombiens et

de

polarisation

en vue d’une utilisation

plus large

en

diffusion

elastique.

BIBLIOGRAPHIE

[1]

DAR

(A.), Phys.

Lett., 1963, 7, 339 ; Nucl.

Phys., 1964, 55, 305 ; Nucl.

Phys.,

1966, 82,

354.

[2]

MORSE

(P. M.)

et FESHBACH

(H.),

Methods of theo- retical

physics,

McGraw Hill, 1953.

LAFOUCRIÈRE

(J .), Rapport

interne.

Références

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