• Aucun résultat trouvé

Probabilité et Processus stochastique

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Probabilité et Processus stochastique"

Copied!
96
0
0

Texte intégral

(1)

Probabilt´e en Finance

Probabilit´ e et Processus stochastique

Introduction

El kettani Moummou

Facult´ee Polydisciplinaire Universit´e de T´etuan

13 mars 2017

(2)

Probabilt´e en Finance

Introduction

Incertitude des march´es Financi`eres

(3)

Probabilt´e en Finance

Les probabililit´ es en Finance

Sommaire Premi`ere Partie

Espace probabilis´e : Propri´et´e σ-additive

Variables al´eatoires Variables discr`etes Variables continues Lois de Probabilit´es

Lois discr`etes Loi Binimial Loi de Poisson Lois Continues

loi Normal Loi Log-Normal

Vecteurs al´eaoires

Introduction aux processus stochastiques

(4)

Probabilt´e en Finance

Les probabililit´ es en Finance

Sommaire Premi`ere Partie

Espace probabilis´e : Propri´et´e σ-additive Variables al´eatoires

Variables discr`etes Variables continues Lois de Probabilit´es

Lois discr`etes Loi Binimial Loi de Poisson Lois Continues

loi Normal Loi Log-Normal

Vecteurs al´eaoires

Introduction aux processus stochastiques

(5)

Probabilt´e en Finance

Les probabililit´ es en Finance

Sommaire Premi`ere Partie

Espace probabilis´e : Propri´et´e σ-additive Variables al´eatoires

Variables discr`etes

Variables continues Lois de Probabilit´es

Lois discr`etes Loi Binimial Loi de Poisson Lois Continues

loi Normal Loi Log-Normal

Vecteurs al´eaoires

Introduction aux processus stochastiques

(6)

Probabilt´e en Finance

Les probabililit´ es en Finance

Sommaire Premi`ere Partie

Espace probabilis´e : Propri´et´e σ-additive Variables al´eatoires

Variables discr`etes Variables continues

Lois de Probabilit´es Lois discr`etes

Loi Binimial Loi de Poisson Lois Continues

loi Normal Loi Log-Normal

Vecteurs al´eaoires

Introduction aux processus stochastiques

(7)

Probabilt´e en Finance

Les probabililit´ es en Finance

Sommaire Premi`ere Partie

Espace probabilis´e : Propri´et´e σ-additive Variables al´eatoires

Variables discr`etes Variables continues Lois de Probabilit´es

Lois discr`etes Loi Binimial Loi de Poisson Lois Continues

loi Normal Loi Log-Normal

Vecteurs al´eaoires

Introduction aux processus stochastiques

(8)

Probabilt´e en Finance

Les probabililit´ es en Finance

Sommaire Premi`ere Partie

Espace probabilis´e : Propri´et´e σ-additive Variables al´eatoires

Variables discr`etes Variables continues Lois de Probabilit´es

Lois discr`etes

Loi Binimial Loi de Poisson Lois Continues

loi Normal Loi Log-Normal

Vecteurs al´eaoires

Introduction aux processus stochastiques

(9)

Probabilt´e en Finance

Les probabililit´ es en Finance

Sommaire Premi`ere Partie

Espace probabilis´e : Propri´et´e σ-additive Variables al´eatoires

Variables discr`etes Variables continues Lois de Probabilit´es

Lois discr`etes Loi Binimial

Loi de Poisson Lois Continues

loi Normal Loi Log-Normal

Vecteurs al´eaoires

Introduction aux processus stochastiques

(10)

Probabilt´e en Finance

Les probabililit´ es en Finance

Sommaire Premi`ere Partie

Espace probabilis´e : Propri´et´e σ-additive Variables al´eatoires

Variables discr`etes Variables continues Lois de Probabilit´es

Lois discr`etes Loi Binimial Loi de Poisson

Lois Continues loi Normal Loi Log-Normal

Vecteurs al´eaoires

Introduction aux processus stochastiques

(11)

Probabilt´e en Finance

Les probabililit´ es en Finance

Sommaire Premi`ere Partie

Espace probabilis´e : Propri´et´e σ-additive Variables al´eatoires

Variables discr`etes Variables continues Lois de Probabilit´es

Lois discr`etes Loi Binimial Loi de Poisson Lois Continues

loi Normal

Loi Log-Normal

Vecteurs al´eaoires

Introduction aux processus stochastiques

(12)

Probabilt´e en Finance

Les probabililit´ es en Finance

Sommaire Premi`ere Partie

Espace probabilis´e : Propri´et´e σ-additive Variables al´eatoires

Variables discr`etes Variables continues Lois de Probabilit´es

Lois discr`etes Loi Binimial Loi de Poisson Lois Continues

Vecteurs al´eaoires

Introduction aux processus stochastiques

(13)

Probabilt´e en Finance

Les probabililit´ es en Finance

Sommaire Premi`ere Partie

Espace probabilis´e : Propri´et´e σ-additive Variables al´eatoires

Variables discr`etes Variables continues Lois de Probabilit´es

Lois discr`etes Loi Binimial Loi de Poisson Lois Continues

loi Normal

Introduction aux processus stochastiques

(14)

Probabilt´e en Finance

Les probabililit´ es en Finance

Sommaire Premi`ere Partie

Espace probabilis´e : Propri´et´e σ-additive Variables al´eatoires

Variables discr`etes Variables continues Lois de Probabilit´es

Lois discr`etes Loi Binimial Loi de Poisson Lois Continues

(15)

Probabilt´e en Finance

Espace probabilis´ e

Notion deσ-algebre : D´efinition

On appelle espace probabilis´e le triple (Ω,Θ,P) tel que :

1 Ω est un ensemble non vide

2 Θ une famille de sous ensembles de Ω satisfaisant les conditions suivantes :

• Ω∈Θ ;

• pour toute suite d’´ev´enementsAi, i = 1,2, . . . , .../Ai ∈Θ, alors ∪i=1Ai ∈Θ

• pour tout ´ev´enementA∈Θ, on aAc = Ω−A∈Θ

(16)

Probabilt´e en Finance

Espace probabilis´ e

Mesure de Probabilit´e : Propri´et´e de σ-additivit´e

P assigne un nombre a chaque ´ev´enement, P : Θ−→[0,1]

• P(Ω) = 1 ;

• pour toute suite d’´ev´enementsAi, i = 1,2, . . . , .../Ai ∈Θ, disjoints deux a deux :

Ai∩Aj =∅;i 6=j

(17)

Probabilt´e en Finance

Espace probabilis´ e

Mesure de Probabilit´e : Probabilit´e conditionnelle

Etant donn´e (Ω,Θ,P), un espace probabilis´e ; soitB ∈Ω, un

´ev´enement tel que P(B)6= 0. On d´efini la nouvelle mesure, not´e PB(.), par

PB : Θ−→ [0,1]

A−→ PB(A) =P(A/B) = P(A∩B)P(B)

• Verifier que PB(.) est une mesure de probabilit´e.Elle s’appelle

(18)

Probabilt´e en Finance

Variables al´ eatoires et distribution de probabilit´ e

D´efinition

Etant donn´es deux espaces mesurables (Ω,Θ) et (E,B), une variable al´eatoireX est une fonction d´efinie sur Ω a valeur dansE

X Ω−→E telle que

∨B ∈ B,X−1(B)∈Ω ou

(19)

Probabilt´e en Finance

Variables al´ eatoires et distribution de probabilit´ e

D´efinition lit´eraire

Une variable al´eatoire est une r´ealisation d’une ´epreuve exprim´ee `a partir des quantit´es mesurables d’une mani`ere incertaine

Autrement dit, une variable al´eatoireX, est l’ application mesurable d´efinie para

X : Ω −→ E

ω −→ X(ω) =x Distribution de probabilit´e

A chaque variable al´eatoire X on peut associer une distribution de probabilit´ePX, appell´e “distribution deX”, d´efinie comme

(20)

Probabilt´e en Finance

Variables al´ eatoires et distribution de probabilit´ e

Exemple

Si on consid`ere l’´ev´enement prix de stock, l’actif en stock X, est une variable al´eatoire d´efinie par

X : (Ω,Θ,P) −→ (R,B,PX)

ω = prix de stock −→ X(ω) = actif en stock

p = prix spot −→ X(p) = actif encours de stock

(21)

Probabilt´e en Finance

Fonction de R´ epartition

D´efinition

Etant donn´ee une variable al´eatoire X, On appelle fonction de r´epartition de X, l’applicationF d´efinie par

F :I ⊂R −→ [0,1]

x −→ F(x) =P[X ≤x]

Exemple de la valeur en risque ”VaR()”

Exemple de la dominance stochastique ”stochastic dominance”

(22)

Probabilt´e en Finance

Fonction de r´ epartition

Valeur en risque

En finance, la fonction de r´epartition est utilis´e pour d´efinir la mesure du risque populair, appel´e “valeur en risque-VaR. Les banque doivent avoir un capital suffisant pour enfrenter les pˆertes potentielles en portefeuilles. Pour ´evaluer la croissance du capital exig´e, le VaR(99%)est souvent utilis´e. Elle est d´efinie comme le nombre “x tel que

P[X ≥x] = 1−F(x) = 0.99

(23)

Probabilt´e en Finance

Fonction de R´ epartition

Propri´et´es

F est une fonction positive croissante :

si x ≤y alors F(x)≤F(y)

F est une fonction continue adroite : limx→a+ =F(a)

limx→−∞F(x) = 0; limx→+∞F(x) = 1 P[x1 ≤X ≤x2] =F(x2)−F(x1)

P[X ≥x] = 1−P[X ≤x] = 1−F(x)

(24)

Probabilt´e en Finance

Fonction de R´ epartition

Propri´et´es

F est une fonction positive croissante : si x ≤y alors F(x)≤F(y)

F est une fonction continue adroite : limx→a+ =F(a)

limx→−∞F(x) = 0; limx→+∞F(x) = 1 P[x1 ≤X ≤x2] =F(x2)−F(x1)

P[X ≥x] = 1−P[X ≤x] = 1−F(x)

(25)

Probabilt´e en Finance

Fonction de R´ epartition

Propri´et´es

F est une fonction positive croissante : si x ≤y alors F(x)≤F(y)

F est une fonction continue adroite :

limx→a+ =F(a)

limx→−∞F(x) = 0; limx→+∞F(x) = 1 P[x1 ≤X ≤x2] =F(x2)−F(x1)

P[X ≥x] = 1−P[X ≤x] = 1−F(x)

(26)

Probabilt´e en Finance

Fonction de R´ epartition

Propri´et´es

F est une fonction positive croissante : si x ≤y alors F(x)≤F(y)

F est une fonction continue adroite : limx→a+ =F(a)

limx→−∞F(x) = 0; limx→+∞F(x) = 1 P[x1 ≤X ≤x2] =F(x2)−F(x1)

P[X ≥x] = 1−P[X ≤x] = 1−F(x)

(27)

Probabilt´e en Finance

Fonction de R´ epartition

Propri´et´es

F est une fonction positive croissante : si x ≤y alors F(x)≤F(y)

F est une fonction continue adroite : limx→a+ =F(a)

limx→−∞F(x) = 0; limx→+∞F(x) = 1

P[x1 ≤X ≤x2] =F(x2)−F(x1) P[X ≥x] = 1−P[X ≤x] = 1−F(x)

(28)

Probabilt´e en Finance

Fonction de R´ epartition

Propri´et´es

F est une fonction positive croissante : si x ≤y alors F(x)≤F(y)

F est une fonction continue adroite : limx→a+ =F(a)

limx→−∞F(x) = 0; limx→+∞F(x) = 1 P[x1 ≤X ≤x2] =F(x2)−F(x1)

P[X ≥x] = 1−P[X ≤x] = 1−F(x)

(29)

Probabilt´e en Finance

Fonction de R´ epartition

Propri´et´es

F est une fonction positive croissante : si x ≤y alors F(x)≤F(y)

F est une fonction continue adroite : limx→a+ =F(a)

limx→−∞F(x) = 0; limx→+∞F(x) = 1 P[x1 ≤X ≤x2] =F(x2)−F(x1)

P[X ≥x] = 1−P[X ≤x] = 1−F(x)

(30)

Probabilt´e en Finance

Variable al´ eatoire discr` ete

D´efinition

Une variable al´eatoire X est dite discr`ete lorsque ses diff´erentes valeurs possible son en nombre fini (ou infini d´enombrable). c.a.d

Support(X) ={x1,x2, . . . ,xn, . . .}

Loi de probabilit´e(Distribution)

La loi de probabilit´e d’une variable al´eatoire X dont le support est Support(X) ={x1,x2, . . . ,xn}

est totalement d´efinie par les couples (xi,pi), i = 1,2, . . . ,n ou les pi indique les masses de probabilit´es :

P(X =xi) =pi, i = 1,2, . . . ,n

(31)

Probabilt´e en Finance

Variable al´ eatoire discr` ete

D´efinition

Une variable al´eatoire X est dite discr`ete lorsque ses diff´erentes valeurs possible son en nombre fini (ou infini d´enombrable). c.a.d

Support(X) ={x1,x2, . . . ,xn, . . .}

Loi de probabilit´e(Distribution)

La loi de probabilit´e d’une variable al´eatoire X dont le support est Support(X) ={x1,x2, . . . ,xn}

est totalement d´efinie par les couples (xi,pi), i = 1,2, . . . ,n ou les

(32)

Probabilt´e en Finance

Variable al´ eatoire discr` ete

On peut facilement verifier que

n

X

i=1

pi = 1

Exemple

Une enquˆete a montr´e que 5% des actions au sein de la bourse au Casablanca ont chut´e de prix. Supposons qu’ on pr´el´eve au hazard du march´e deux actions. On d´esigne par X la variable al´eatoire qui d´etermine le nombre des actions dont

(33)

Probabilt´e en Finance

Variable al´ eatoire discr` ete

Fonction de R´epartition Remarque

On a

F(x) =

j

X

i=1

P(X =xi) o`u

x1 ≤x2 ≤. . . ..≤xj ≤x

(34)

Probabilt´e en Finance

Variable al´ eatoire discr` ete

Moments d ’importance Financi`ere

Th´eorie standar du chiox de portefeuilles (Harry Markovitz ,1952).

les investisseurs−→ d´etenir un portefeuille

−→

Esp´erance = mesure du gain Variance = mesure du risque

Au sense math´ematique les investisseurs r´ealisent ” a tradeoff’” un compromis entre l’esperance et la variance. Ces deux notions sont

(35)

Probabilt´e en Finance

Variable al´ eatoire discr` ete

Esp´erance math´ematique. D´efinition

On appelle esp´erance math´ematique d’une variable al´eatoire discr`ete X de loi de probabilit´e (xi,pi), i = 1,2, , . . . ,n, la quantit´e

E(X) =

n

X

i=1

pixi

Variance math´ematique. D´efinition

On appelle variance math´ematique d’une variable al´eatoire discr`ete X de loi de probabilit´e (xi,pi), i = 1,2, , . . . ,n, la quantit´e

V(X) = E[X −E(X)]2

(36)

Probabilt´e en Finance

Variable al´ eatoire continue

D´efinition1

On dit qu’ une variable al´eatoireX est continue s’elle exite une fonctionf(x) continue (sauf au plus dans un ensemble fini ou d´enombrable), positive telque

P[X ≤x] = Z x

−∞

f(t)dt

(37)

Probabilt´e en Finance

Variable al´ eatoire continue

D´efinition2 [Remarque]

Une variable al´eatoire continue X est donc une variable qui prend des valeurs dans un intervalI = [a,b] deRavec une densit´e de probabilit´ef(x) telque :

f(x)≥0 et R+∞

−∞ f(t)dt = 1

(38)

Probabilt´e en Finance

Variable al´ eatoire continue

Apartir de cette fonction densit´e en calcul la probabilit´e d’ un

´ev´enement relatif `a la variable al´eatoire de la forme suivante : P[x1 ≤X ≤x2] =

Z x2

x1

f(x)dx

Noter bien

La valeur en un pointx de la fonction densit´e n’est pas la probabilit´e en ce point :

x

(39)

Probabilt´e en Finance

Variable al´ eatoire continue

Fonction de R´epartition (de distribution) La fonction de r´epartition d´efinie para

F(x) =P[X ≤x] = Z x

−∞

f(t)dt est reli´ee `a la fonction de densit´e par lexpression

f(x) = dF(x) dt

(40)

Probabilt´e en Finance

Variable al´ eatoire Continue

Esp´erance math´ematique. D´efinition

On appelle esp´erance math´ematique d’une variable al´eatoire continueX de densit´e de probabilit´e f(x), la quantit´e

E(X) =µX = Z +∞

−∞

xf(x)dx

Variance math´ematique. D´efinition

On appelle variance math´ematique d’une variable al´eatoire continueX de densit´e de probabilit´e f(x), la quantit´e

(41)

Probabilt´e en Finance

In´ egalit´ e de Chebychev

Noter bien

La variance d ’une variables al´eatoire controle la d´eviation des donn´ees parapport a l’´esperance (valeur moyenne).

Particuli`erement, une petite variance implique qu’une grande d´eviation n’est pas probable. La version pr´ecise de cette regle s’appelle ”In´egalit´e de Chebychev” :

P[|X −µ| ≥α]≤ σ2 α2

(42)

Probabilt´e en Finance

Transformation d’une variable al´ eatoire

Question ?

Si on connait la distribution de probabilit´e (d.p), d’une variable al´eatoire X donn´ee, peut on d´eduire la (d.p) d’une transformation

Y =g(X)

o`u g(.) est une fonction r´eguli`ere sauf dans un ensemble n´egligeable ?

Beaucoup d’exemples ´economique et financi`eres montrent que cette question est p´ertinente

Exemple−→Derivative security Est un contrat o`u le

rembouresement ”payoff” est une fonction g(.) du prix d’un bien sous-jacent, tel comme le prix de stock o`u Indice

(43)

Probabilt´e en Finance

Transformation d’une variable al´ eatoire

Question ?

Si on connait la distribution de probabilit´e (d.p), d’une variable al´eatoire X donn´ee, peut on d´eduire la (d.p) d’une transformation

Y =g(X)

o`u g(.) est une fonction r´eguli`ere sauf dans un ensemble n´egligeable ?

Beaucoup d’exemples ´economique et financi`eres montrent que cette question est p´ertinente

Exemple−→ Derivative security Est un contrat o`u le

(44)

Probabilt´e en Finance

Transformation d’une variable al´ eatoire Derivative security vs stock price

L’option ”appelle” sur le stock, avec le ”exercice price”K et

´ech´eanceT est un contrat qui paie

YT =g(XT) =max(XT−K,0) o`u XT est le prix de stock dans la periodeT

Derivative security Souvent prend la forme d’un accord pour acheter ou vendre un bien (actif)

(45)

Probabilt´e en Finance

Transformation d’une variable al´ eatoire

Proposition

Etant donn´ees une variable al´eatoireX de densit´e de probabilit´e fX(.) et une fonction g(.), monotone de classe C1[R,R], alors la densit´e de probabilit´e fY de la variable Y =g(X) est d´efinie par

fY(x) = ( f

X(g−1(x))

|g0(g(x)| si x∈Y(Ω)

0 sinon

o`u

Y(Ω) ={y ∈R/y =Y(ω), ω∈Ω}

(46)

Probabilt´e en Finance

Lois de Probabilit´ e usuelle dans les mod` eles financi` eres Lois discr` etes

Loi Binomial.

D´efinition1

On dit qu’une variable al´eatoire X suit une loi binomial de parametresn etp, si son support est

Support(X) ={0,1,2. . . ,n}

et sa masse de probabilit´e est d´efini par

(47)

Probabilt´e en Finance

Lois de Probabilit´ e usuelle dans les mod` eles financi` eres Lois discr` etes

Loi Binomial.

D´efinition2 [Remarque]

Elle s’´ecrit comme somme den variables ind´ependantes

Xi, i = 1,2, . . . ,n chaqu’une suit une loi de bernoulli de param`etre p, not´e B(p). On a donc :

X =

n

X

i=1

Xi

(48)

Probabilt´e en Finance

Lois de Probabilit´ e usuelle dans les mod` eles financi` eres Lois discr` etes

La loi binomial est tr`es c´el`ebre en finance←− fondation de la c´el`ebre option ”Mod`ele d’´evaluation” d´evelopp´e par Cox-Ross- Rubinstein (1979)

Loi Binomial Exemple

Revenues du stock

Implicitement l’ind´ependence des revenus successives fait r´ef´erence `a une hipoth`ese du march´e efficace (rentable). Ca

(49)

Probabilt´e en Finance

Lois de Probabilit´ e usuelle dans les mod` eles financi` eres Lois discr` etes

Loi Binomial Revenu du Stock

Ce mod`ele d´ecrit l’´evolution du prix de stock en temp discret. SiSt

est le prix de stock en tempt, en tempt+ 1 on aura St+1=StXt+1

avecXt+1 une variable al´eatoire de BernoulliB(p) dont le support est :Support(Xt+1) ={u,d} tel que

P(X =u) =p −→succ`es

(50)

Probabilt´e en Finance

Lois de Probabilit´ e usuelle dans les mod` eles financi` eres Lois discr` etes

Loi Binomial Revenu du Stock

Les variablesXt sont consid´er´ees ind´ependantes. Donc St est

´egalement d´efini par

St =S0

t

Y

s=1

Xt

Par cons´equent

log(St ) =

n

Xlog(X )

(51)

Probabilt´e en Finance

Lois de Probabilit´ e usuelle dans les mod` eles financi` eres Lois discr` etes

Loi Binomial Revenu du stock

Remarque

La distribution des revenus ”ri =log(SSi

i−1), i = 1,2, . . . ,n” ne d´epend pas de l ’indice ”i”, vu que ”P[ri =u] =p” et

”P[ri =d] = 1−p”. L’esp´eranceµ et la varianceσ2-qui presentent le revenu esp´er´e et le risque respectivement- ont plus d’importance. En pratique, on obtient souvent ces valeurs apartir des donn´ees empiriques, et apr`es en calcul (en estime) les valeurs

(52)

Probabilt´e en Finance

Lois de Probabilit´ e usuelle dans les mod` eles financi` eres Lois discr` etes

Loi BinomialB(n,p)

Moments de premier et second ordre Esp´erance math´ematique

E[X] =np Variance math´ematique

V[X] =np(1−p)

(53)

Probabilt´e en Finance

Lois de Probabilit´ e usuelle dans les mod` eles financi` eres Lois discr` etes

Loi de Poisson D´efinition

On dit qu’une variable al´eatoire X suit une distribution de poisson de param`etre λ(positif), si pour ∨k ∈N on a

P(X =k) =λk k!e−λ On noteX vP(λ)

Usage −→Cette loi est souvent utilis´ee en th´eorie de

(54)

Probabilt´e en Finance

Lois de Probabilit´ e usuelle dans les mod` eles financi` eres Lois discr` etes

Loi de Poisson Proposition

SiX ∼ P(λ), alors les moments de premier et second ordre sont Esp´erance−→ E[X] =λ

Variance −→ V[X] =λ

•Noter bien

La distribution de Poisson est utilis´ee d une mani`ere commune

(55)

Probabilt´e en Finance

Lois de Probabilit´ e usuelle dans les mod` eles financi` eres Lois discr` etes

Loi de Poisson

Exemple :Mod´elisation du risque de cr´edit

Consid´erer la situation d une societ´e d’assurance qui adopte certain type de risque en particulier, l’assureur s ’int´er´esse au montant des reclamations de toutes les polices suscrites. Le total est la somme de demandes individuelle des diff´erents montants ; l’assureur doit aussi avoir un fond suffisant comme garantie de risque. D’une mani`ere simplifi´e, la quantit´e suffisante est donn´ee par

Nombre de Casualit´e N×Montant moyen para declaration

(56)

Probabilt´e en Finance

Lois de Probabilit´ e usuelle dans les mod` eles financi` eres Lois continues

Th´eor`eme central limite−→plusieurs test statistiques sont bas´e sur la distributionnormal. Celle ci permet la mod´elisationdes revenus dustockavec pr´ecision raisonable.

Loi Normal D´efinition

On dit qu’une variable al´eatoire X est normal ou suit une loi normal si sa densit´e de probabilit´e est d´efinie para :

1

(x−µ)2

(57)

Probabilt´e en Finance

Lois de Probabilit´ e usuelle dans les mod` eles financi` eres Lois continues

Normal centr´e r´eduite

SiX ∼ N(µ, σ) alors la variable al´eatoire Z = X−µ

σ

s’appelleLoi normal centr´e r´eduiteet se note para Z ∼ N(0,1).

On donc

Esp´erance−→E[Z] = 0 Variance −→V[Z] = 1.

(58)

Probabilt´e en Finance

Lois de Probabilit´ e usuelle dans les mod` eles financi` eres Lois continues

Approximation de la Binomial `a la Normal

th´eor`eme des math´ematiciens DeMoivre et Laplace Lorsque ”n” est large/np≥5 et n(1−p)≥5 alors

B(n,p)∼ N(µ=np, σ2 =np(1−p))

•Exercice

(59)

Probabilt´e en Finance

Lois de Probabilit´ e usuelle dans les mod` eles financi` eres Lois continues

Loi Normal

Question importante←− Crise financi`ere de 2008

Le monde Guassien (normal) peut ˆetre une hipoth`ese dangereuse, lors de d´efinir les mesures de risque telle comme la VaR(). Ces mesures ne consid`erent pas les faillites, les crises de liquidit´e et autres mouvements extr`emes.

Noter bien :Ajustement non optimal

quelques ´etudes empiriques ont montr´e qu il ya des meilleures alt´ernatives qui tienent en compte les variations large,

reguli`erement rencontr´e dans les march´es financi`eres. Pourtant ces

(60)

Probabilt´e en Finance

Lois de Probabilit´ e usuelle dans les mod` eles financi` eres Lois continues

Choisir la loi log-normal comme mod`ele des prix de stock est une cons´equence de l’hypoth`ese de march´es efficaces et du th´eor`eme central limite.

Loi Log-Normal :Mod`ele des Prix de Stock D´efinition

On dit qu’une variable al´eatoire X positive suit une loi Log-normal si la variableY =logX suit une loi normal. c.a.d

que sa densit´e de probabilit´e fY(.) est d´efinie comme

(61)

Probabilt´e en Finance

Lois de Probabilit´ e usuelle dans les mod` eles financi` eres Lois continues

•On note la distribution de X para LN(µ, σ2) Loi Log-Normal :Mod`ele des Prix de Stock Proposition

SiX ∼ LN(µ, σ2), alors les moments de premier et second ordre sont

Esp´erance−→E[X] =exp(µ+σ2)

Variance−→V[X] =exp(2µ+σ2)(exp(σ2)−1)

(62)

Probabilt´e en Finance

Lois de Probabilit´ e usuelle dans les mod` eles financi` eres Lois continues

Exemple:Contrat d’ ”Option appelle”

SoitY ∼ N(0,1) et X une variable al´eatoire d´efinie par X =exp[(µ−σ2

2 ) +σY]

ouµet σ sont des nombres reels,σ >0.X repr´esente le prix de stock en premiere periode d’un stock dont le revenu est gaussien (normal) de param`etres µetσ, ou le prix spot de stock est 1. Le

(63)

Probabilt´e en Finance

Vecteurs al´ eatoires Gestion de Portefeuilles

G´en´eralement, en gestion de portefeuilles, on traite un nombre large des stocks (actions) dont les revenues sont al´eatoires.

D´efinition

Etant donn´e (Ω,Θ,P) et (ERn,BRn) : un espace probabilis´e et un espace mesurable respectivement. On appelle vecteur al´eatoire de dimension n, l’applicationX d´efinie sur Ω a valeur dans ERn :

X : (Ω,Θ,P) −→ (ERn,BRn)

ω −→ X(ω) = (X1(ω),X2(ω), . . . ,Xn(ω)) X(ω) = (x ,x , . . . ,x )

(64)

Probabilt´e en Finance

Vecteurs al´ eatoires

Fonction de r´epartition D´efinition

Cas discret

Etant donn´e X = (X1, . . . ,Xn) un vecteur al´eatoire, sa fonction de r´epartition est l’application d´efinie par

FX : Rn −→ [0,1]

x −→ FX =P(∩ni=1Xi ≤xi)

n

(65)

Probabilt´e en Finance

Vecteurs al´ eatoires

Fonction de r´epartition D´efinition

Cas continue

Si les (Xi)ni=1 son continues la densit´e de probabilit´e conjointe deX est une fonction positive : fX :Rn−→R+ telle que

FX(x) = Z x1

−∞

Z x2

−∞

. . . . . Z xn

−∞

fXdx1. . .dxn

(66)

Probabilt´e en Finance

Vecteurs al´ eatoires

Moments de premier et second ordre

Les propri´et´es d’ une variable al´eatoire restent valables pour un vecteur al´eatoire. En particulier, on dit qu’ un vecteur est de classe C2[Rn]si toutes ces composantes son de classeC2[R]. Dans ce cas on note par

Esp´erance math´ematique −→E[X] = (E[X1, . . . ,E[Xn]) Variance math´ematique −→V[X]

V[X] =

V[X1] . . . Cov[X1,Xn] Cov[X2,X1] V[X2] . . . Cov[X2,Xn]

... ... ... ...

(67)

Probabilt´e en Finance

Vecteurs al´ eatoires

Moments de premier et second ordre

Proposition

SoientX un vecteur al´eatoire de dimension-n, integrable deux fois etU,W deux vecteurs deRn. Alors on a

1 E[U0X] =U0E[X]

2 E[U0X,W0X] =U0E[XX0]W

3 V[U0X] =U0V[X]U

4 Cov[U0X,W0X] =U0V[X]W

(68)

Probabilt´e en Finance

Vecteurs al´ eatoires Exemple

Gestion de portefeuille

Consid´erer un march´e financi`ere de n stocks en action ; dont X est le revenu etU ∈Rn la proportion investi enn stocks. On note par R le revenu al´eatoire du portefeuille U. Supposer qu’ au moins deux ´el´ements deE[X] son distinct. On veut minimiser le risque en revenu de portefeuille en esp´erant un gain de ”m$”. Modeliser ce probl`eme en utilisant la th´eorie standart du choix de portefeuille

(69)

Probabilt´e en Finance

Vecteurs al´ eatoires, cas de dim − n = 2 Variable Bivariante

Distribution de probabilit´es conjointes Cas discret-Exemple

Consid´erer l’espace Ω ={ω1, ω2, ω3, ω4}et la varibales al´eatoire bivari´eeZ = (X,Y), telle que

Support(Z) ={(1,1),(−1,2),(1,2),(−1,1)}

HH HH

HH X

Y y1 = 1 y2= 2 Total pi•

x1 = 1 1 p11= 14 1 p12= 14 2 24−→ p11+p12 x2 =−1 1 p21= 14 1 p22= 24 2 14−→ p21+p22

2 2 4

(70)

Probabilt´e en Finance

Vecteurs al´ eatoires Variable Bivariante

Distribution de probabilit´es conjointes Cas discret-Exemple

Masse de probabilit´e −→PZ(Ω) ={p11,p12,p21,p22} avec

p11 = P(X = 1,Y = 1) = PZ(1,1) = 14 p12 = P(X = 1,Y = 2) = PZ(1,2) = 14 p = P(X = 2,Y = 1) = P (2,1) = 1

(71)

Probabilt´e en Finance

Vecteurs al´ eatoires Variable Bivariante

Distributions de probabilit´es marginales Cas discret-Exemple

Observer que la veriable al´eatoireX prend les valeurs−1 et 1, donc le support deX est Support(X) ={−1,1}, reste `a d´et´erminer P(X = 1) etP(X =−1)

P(X = 1) = Pz(1,1) +PZ(1,2) = 14 −→p1•

P(X =−1) = Pz(−1,1) +PZ(−1,2) = 14 −→p2•

(72)

Probabilt´e en Finance

Vecteurs al´ eatoires Variable Bivariante

Distribution de probabilit´es Cas discret-Forme g´en´erale

Consid´erer la varibales al´eatoire bivari´eeZ = (X,Y), dont le Support(Z) ={(xi,yj);i = 1, . . . ,n j = 1, . . . ,m}telleque PZ(xi,yj) =pij alors les distributions marginales de X et Y sont

Marginale de X −→(xi,pi•) avecpi• =P

jpij

Marginale de Y −→(y,p ) avecp =P p

(73)

Probabilt´e en Finance

Vecteurs al´ eatoires Variable Bivariante

Moments de premier et de second ordre Cas discret-Forme g´en´erale

Esp´erance Math´ematique :

E(Z) =E(X,Y)−→(E[X],E[Y]) = (P

ixipi•,P

jyjp•j) Covariances :

Cov(X,Y) = P

i,j(xi −E(X))(yj −E(Y))pij, i = 1,2. . .; j = 1,2, . . . Distribution conditionnelleX/Y

(74)

Probabilt´e en Finance

Vecteurs al´ eatoires Variable Bivariante

Distribution de probabilit´es Cas continu-Forme g´en´erale

Consid´erer un vecteur al´eatoire Z = (X,Y) continu ; donc il existe une fonctionfz, appel´e fonction de densit´e telle que

fZ ≥0 R+∞

−∞ fZ(z)dz =R+∞

−∞

R+∞

−∞ fZ(x,y)dxdy = 1 avec dz=dxdy

•Fonction de r´epartition

(75)

Probabilt´e en Finance

Vecteurs al´ eatoires Variable Bivariante

Distribution de probabilit´es Cas continu-Forme g´en´erale

Consid´erer la variable al´eatoire bivarianteZ = (X,Y) dont la fonction de densit´e est fz, alors les distributions marginales deX et deY son

Marginale de X −→fX(x) =R+∞

−∞ fz(x,y)dy Marginale de Y −→fY(y) =R+∞

−∞ fz(x,y)dx

(76)

Probabilt´e en Finance

Vecteurs al´ eatoires Variable Bivariante

Distribution de probabilit´es Conditionnelle Notion d’ind´ependance entre variables

On dit que deux variable al´eatoires X et Y sont independantes (au sense statistique), si la fonction de densit´e de probabilit´e conjointe est le produit des densit´e de probabilit´e marginales.c.a.d

fZ(x,y) =fX(x)fY(y) ce qui est ´equivalent `a

(77)

Probabilt´e en Finance

Vecteurs al´ eatoires Variable Bivariante

Distribution de probabilit´es Conditionnelle Notion d’ind´ependance entre variables

•Distribution de probabili´e conditionnelle P[X ≤x/Y ≤y] =

Z x

−∞

fX(x/y)dx = Z x

−∞

fZ(x,y) fY(y) dx

•Remarques

La variable X est dite independante de Y si P[X ≤x/Y ≤y] =P[X ≤x]

(78)

Probabilt´e en Finance

Notion de processus Stochastiques Introduction

D´efinition g´en´erale

On entend par Processus stochastique une collection de variables al´eatoires {Xt;t∈T} d´efinies sur un mˆeme espace probabilis´e (Ω,F,P) a valeurs dansR.T s’appelle l’ensemble indice, ou bien l’espace param´etrique; g´en´eralement inclu dansR. L’ensembles des valeurs qui peut prendreXt s’appelle ensemble d’´etats

Autrement dit un processus stochastiqueX est une application d´efinie comme :

(79)

Probabilt´e en Finance

Notion de processus Stochastiques Introduction

L’application

X(ω, .) : T −→ R

t −→ X(ω,t) =Xt(ω) s’appelle ”Trajectoire” du processus, ou bien ”r´ealisation”

Notion de FiltrationF

Pour sep´ecifier un processus stochastique on a pas besoin seulement d’unσ−algebre Θ, mais d’une suite croissante des σ−algebre F = (F ) , appel´e Filtration:

(80)

Probabilt´e en Finance

Notion de processus Stochastiques Introduction

Notion de FiltrationF

(Ft)t∈T est un mod`ele abstract qui nous offre une information sur le chemin du processus (disons que c’ est un code a suivre jusqu `a le temps ”t=n”), De telle sorte que si on connait que

l’´ev´enement `aFn a ´et´e ou non r´ealis´e, on peut inf´erer le chemin suivit par le processus jusqu `a la fin,

Exemple

(81)

Probabilt´e en Finance

Notion de processus Stochastiques Introduction

• Ω = n

S3(uuu),S3(uud),S3(udu),S3(udd),S3(duu),S3(dud),S3(ddu),S3(ddd)o

= {ω1, ω2, ω3, ω4, ω5, ω6, ω7, ω8}

• F0 ={∅,Ω}

• F1 = {∅,Ω,{ω1, ω2, ω3, ω4},{ω5, ω6, ω7, ω8}}

= n

∅,Ω,S3(uuu),S3(uud),S3(udu),S3(udd)},{S3(duu),S3(dud), S3(ddu),S3(ddd)}o

• F2 = n

∅,Ω,{S3(uuu),S3(uud),S3(udu),S3(udd)},{S3(duu),S3(dud),

S(ddu),S(ddd)},{S(uuu),S(uud)},{S(udu),S(udd)},{S(duu),S(dud)},{S(ddu),S(ddd)}o

(82)

Probabilt´e en Finance

Processus stochastiques Caract´ eristiques Probabilistes

Distribution de probabilit´es

Sous certaines condition on peut d´emontrer qu’ un processus stochastique est d´et´emin´e , d une mani`ere unique, par ces distributions conjointes finis (voir breiman 1992) :

Ft1,t2,...,tn(x1,x2, . . . ,xn) =P[Xt1 ≤x1,Xt2 ≤x2, . . . ,Xtn ≤xn] o`u

t ≤t ≤. . .≤t ⊂T

(83)

Probabilt´e en Finance

Processus stochastiques Caract´ eristiques Probabilistes

Si le premier saut est une hausse:=u

E[S3/F1](u) = P[X1(u),X2(u),X3(u)]ω1+P[X1(u),X2(u),X3(d)]ω2

+ P[X1(u),X2(d),X3(u)]ω3+P[X1(u),X2(d),X3(d)]ω4

•Noter bien

Cette possibilit´e se r´ealise avec une probabili´e : P[X1(u)] =P[X1=u]

Si le premier saut est une baisse:=d

E[S3/F1](d) = P[X1(d),X2(u),X3(u)]ω5+P[X1(d),X2(u),X3(d)]ω6 + P[X1(d),X2(d),X3(u)]ω7+P[X1(d),X2(d),X3(d)]ω8

•Noter bien

(84)

Probabilt´e en Finance

Processus stochastiques Caract´ eristiques Probabilistes

D’ une mani`ere similaire on peut calculer E[S3/F2]

•Noter bien

E[S3/F2]est une variable al´eatoire F2-m´esurable, et ces valeurs d´ependent des deux premi`ers sauts.

Valeur Probabilit´e

E[S3/F2](uu) =p(u,u,u)S3(u,u,u)+p(u,u,d)S3(u,u,d) P[X1=u,X2=u]

E[S3/F2](ud) =p(u,d,u)S3(u,d,u)+p(u,d,d)S3(u,u,d) P[X1=u,X2=d] E[S /F ](du) =p(d,u,u)S(d,u,u)+p(d,u,d)S(d,u,d) P[X =d,X =u]

(85)

Probabilt´e en Finance

Processus stochastiques Caract´ eristiques Probabilistes

Les acroissements ind´ependants D´efinition

Si pour toust1≤t2≤. . .≤tn⊂T, les variables al´eatoires Xt1,Xt2−Xt1,Xt3−Xt2, . . . ,Xtn−Xtn−1, sont ind´ependentes, on dit donc que le processus{Xt,t ∈T}est d’accroissement ind´ependents.

• Noter bien

{Xt,t ∈T} est d’accroissement ind´ependents ssi W

t, τ ∈T avec

(86)

Probabilt´e en Finance

Notion de processus Stochastiques Introduction

Classification

G´eneralement, les processus stochastiques sont classifi´es en quatres types, selon la nature des deux espaces concern´es, espace d ´etats et des param`etres respectivement

´etats et temps discrets ´etats discrets et temps continu

´etats continus et temps discret ´etats et temps continus

Exemples

(87)

Probabilt´e en Finance

Notion de processus Stochastiques Introduction

Cas speciales des Processus stochastiques

G´en´eralement il ya deux classes importantes des processus stochastiques

Les Martingales−→E[Xt/Xs] =E[Xs]

Les Markoviens −→E[Xt/Xt−1,Xt−2, . . . ,X0] =E[Xt−1] La propri´et´e de Martingaleveut dire que le processusXt , sachant le pr´esent “tempss” , n’ a aucune tendance au future ; ce que signifie que la moyenne de toute les possibilit´es future d’etats Xt

(88)

Probabilt´e en Finance

Notion de processus Stochastiques Processus Markovien

Processus de Bernoulli D´efinition

Le processus deBernoulliest une serie (collection) des variables al´eatoires X1,X2, . . . ,Xn, . . .; binaires ind´ependentes et

identiquement distribu´ees telle que

P[Xn= 1] =p et P[Xn= 0] = 1−p Remarque

Le processus de Bernoulli est un cas particulier des processus

(89)

Probabilt´e en Finance

Notion de processus Stochastiques Processus Markovien

Dite autrement

Consid´erer une serie d’essais ind´ependents, dont on ne peut obtenir que deux r´esultas

1 Succ`es−→ P[Succ`es] =p

2 Echec −→ P[Echec] =1-p

Le nombreN(t) des succ`es dans “t” essais, o`u “t =n00∈N s’appelleProcessus de Bernoulli

Le mod`ele

(90)

Probabilt´e en Finance

Notion de processus Stochastiques Processus Markovien

•Noter bien

Certains mod`eles peuvent ˆetre incrust´e dans autres processus stochastique ; en particulier, le mod`ele de Bernoulli

Processus de Bernoulli

Exemple de prix de stock (risk security)

Consid´erant {St,t∈T} le processus stochastique d´ecrivant le parcours d’une actions boursi`ere (selon un mod`ele binomialde prix de stock), il vient que

(91)

Probabilt´e en Finance

Notion de processus Stochastiques

Processus Markovien : Mod` ele de Bernoulli

Le mod`ele de Bernoulli est un des processus ´el´ementairesde Markov

Propriet´e Markovienne

P[Xn+1=xn−1/Xn=xn, . . . ,X1 =x1] =P[Xn+1=xn−1/Xn=xn]

Probabilit´es des transitions→P =

p sixn=xn+1+ 1 1−p sixn=xn+1

0 sinon

•Noter Bien

(92)

Probabilt´e en Finance

Notion de processus Stochastiques Processus Markovien

Un chemin al´eatoire est une formalisation math´ematique d’une trajectoire d´efinie `a partir d’une serie des “sauts al´eatoires”

Chemin al´eatoire ←− Etudes commenc´es avec Bacheliers (1990) D´efinition

Un chemin al´eatoire {Xn,n∈N} est une collection des variables al´eatoires ind´ependantes identiquement distribuy´esi.i.d dontles accroissements finissont ind´ependants

•Noter bien

(93)

Probabilt´e en Finance

Notion de processus Stochastiques Processus Markovien

Chemin al´eatoire simple D´efinition

Le chemin al´eatoire simple est un processus{Sn}n≥0 de markov telque :

Sn+1 =Snn+1, o`u chaque ξn∈ {−1,1}.

Les variables al´eatoires {ξn}n≥0 sont ind´ependantes et identiquement distribu´ees telles que

P[Sn+1 =k+ 1/Sn=k] =p; P[Sn+1=k−1/Sn=k] = 1−p

(94)

Probabilt´e en Finance

Notion de processus Stochastiques

Mouvement Brownien←− R.Brown (1773-1858)

Bachelier (1870-1946) faisait usage de ce mouvement pour d´ecrire le comportement de prix de stock en finance(paris)

Mouvement Brownien-Processus de Wiener D´efinition

Le mouvement Brownien se d´efine comme un processus stochastique{B(t),t ≥0} tel que

1 B(0) = 0

2 B(t) est d’acroissements ind´ependents avec

(95)

Probabilt´e en Finance

Notion de processus Stochastiques

Mouvement Brownien←− R.Brown (1773-1858)

Remarque

les trajectoires du M.B “B(t)” sont continues presque sˆur Lemme

Etant donner un Processus de wiener (M.B){B(t),t ≥0}, alors on a pour√

s,t ≥0

1 E[B(s +t)−B(s)/B(r),0≤r ≤s] = 0

2 Cov[B(s),B(t)] =min(t,s)

(96)

Probabilt´e en Finance

Notion de processus Stochastiques Processus de poisson

D´efinition

Un processus{Nt,t ∈T}est dite de poisson de param´etreλ≥0 si

N0= 0

Pour tout s ≥0, t ≥0, la variable al´eatoireNt−Ns suit une loi de poisson P((t−s)λ)

Les acroissements N1−N0,N2−N1, . . . ,Nt−Nt−1 sont

Références

Documents relatifs

La diff´ erence A\B est form´ e des r´ esultats qui sont dans A sans ˆ etre dans B : A\B = A ∩ B ¯ Un syst` eme complet d’´ ev´ enements ou partition de l’univers est

On dispose d’une urne contenant un très grand nombre de boules rouges et bleues. On ignore quelle est la proportion

– Le mod` ele probabiliste : d´ efinition d’une probabilit´ e et d’une variable al´ eatoire ; lien avec le d´ enombrement ; probabilit´ es conditionnelles ; ind´ ependance.

On consid` ere une exp´ erience al´ eatoire dont l’univers est fini, muni d’une loi de probabilit´ e et on associe ` a chaque ´ eventualit´ e un nombre r´ eel.. D´ eterminer la

En argumentant soigneusement la réponse dire si on peut affirmer avec un risque d’erreur inférieur à 10% que « le bassin contient autant de truites de chaque

On note X le nombre de tirages juste n´ ecessaires pour l’obtention de toutes les boules noires.. (a) D´ eterminez la loi

Il existe de nombreux exemples de variables aléatoires continues : la taille ou le poids d’une personne, le temps d’un coureur au 100m, la température… Pour

On s’intéresse au nombre de fois où l’élève arrive au feu vert au cours d’une semaine de quatre jours.. Quelle est la loi de probabilité de