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définitives pour les années 2008 et suivantes concernant la gestion de la commune ce rapport à MM. CHESNEAU et AILLET, vos prédécesseurs.

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(1)

Le Président

Nantes, le 20 octobre 2014

2014-231

Référence à rappeler :

Monsieur le Maire,

Je vous ai adressé par lettre du 11 septembre 2014, OHUDSSRUWG¶REVHUYDWLRQV définitives pour les années 2008 et suivantes concernant la gestion de la commune de Thouaré-Sur-LoireTXHYRXVDGPLQLVWUH]-¶DLpJDOHPHQWDGUHVVé des extraits de ce rapport à MM. CHESNEAU et AILLET, vos prédécesseurs.

/HGpODLG¶XQPRLVLPSDUWLSDUODORLSRXUUpSRQGUHDX[REVHUYDWLRQVGHOD chambre étant expiré, la procédure est désormais close et vous trouverez ci-joint le rapport, complété de la réponse de M. CHESNEAU.

(QDSSOLFDWLRQGHO¶DUWLFOH/ 243-5 du code des juridictions financières, ce rapport auquel sera jointe la réponse, doit être communiqué à votre assemblée conseil municipal, dès sa plus proche réunion. Il doit être inscrit à son ordre du jour, être annexé à la convocation adressée à chacun des membres du conseil et donner lieu à un débat.

A compter de la date de cette réunion, que je vous serais obligé de me faire connaître, la communication du rapport, complété de la réponse, à toute personne HQ IDLVDQW OD GHPDQGH HVW GH GURLW -¶HQ WUDQVPHWV SDU DLOOHXUV XQH FRSLH DX UHSUpVHQWDQW GH O¶(WDW GDQV OH GpSDUWHPHQW HW DX 'LUHFWHXU GpSDUWHPHQWDO GHV finances publiques.

-H YRXV SULH G¶DJUpHU 0RQVLHXU OH 0DLUH O¶H[SUHVVLRQ GH PD considération distinguée.

François MONTI

Monsieur Serge MOUNIER

Maire de la commune de Thouaré-sur-Loire Hôtel de ville

3, rue des Mauves B.P. 50316

44470 THOUARE-SUR-LOIRE

(2)

Nantes, le 11 septembre 2014 Référence à rappeler ± 2014-119

L1415/C G

Obse rvations d éfinitiv es concernant la gestion de la commune de T houar é-sur-Loir e

Années 2008 et suivantes

Principales observations du rapport

/¶H[DPHQGHODJHVWLRQGHODFRPPXQHde Thouaré a permis de constater OD ILDELOLWp GHV FRPSWHV GH OD FRPPXQH /D VLWXDWLRQ ILQDQFLqUH V¶HVW UHGUHVVpH VXU OD période 2008/2013 O¶DXWRILQDQFHPHQW GH OD FROOHFWLYLWp V¶HVW QHWWHPHQW DPpOLRUp HQ raison de recettes croissantes, liées à des bases dynamiques et à des taux élevés, et à des dépenses globalement maîtrisées. Toutefois, le temps de travail réduit du personnel (1 552 heures au lieu de 1 607 heures réglementaires) laisse encore des marges de PDQ°XYUHILnancières, le manque à gagner pouvant être estimé à 69 426 ¼SDr an.

/DFRPPXQHGH7KRXDUpHVWSDUDLOOHXUVFRQIURQWpHjODJHVWLRQG¶XQ emprunt structuré, susceptible de générer des charges significatives dans la durée. Cet HPSUXQW VRXVFULW HQ IDLW O¶REMHW G¶XQH DFWLRQ HQ MXVWLFH GH OD FRPPXQH /D commuQHSURYLVLRQQHFKDTXHDQQpHODGLIIpUHQFHHQWUHOHVFKDUJHVG¶LQWpUrWVLQLWLDOHPHQW SUpYXHVHWOHVFKDUJHVG¶LQWpUrWVFDOFXOpHVHQDSSOLFDWLRQGXFRQWUDWVRLWXQHVRPPHGH O¶RUGUHGH ¼SDUDQ

/¶LQVWUXFWLRQ D FRQGXLW j H[DPLQHU SOXV SDUWLFXOLqUHPHnt le contrat de partenariat public-privé (PPP) conclu avec la société Loire Océan Développement (LOD) SRXU OD YDORULVDWLRQ HW OH GpYHORSSHPHQW GX FHQWUH ERXUJ /H F°XU GH FH 333 HVW OD FRQVWUXFWLRQ G¶XQ QRXYHO K{WHO GH YLOOH 2XWUH XQH PLVH HQ FRQFXUUHQFH discutable du FKRL[GHO¶DVVLVWDQWjPDvWULVHG¶RXYUDJHGHX[SUREOqPHVGHIRQGRQWpWpFRQVWDWpV : le fondement juridique pour recourir à un PPP est apparu extrèmement fragile et le montage ILQDQFLHU DX UHJDUG G¶XQH PDvWULVH G¶RXYUDJH SXEOLTXH V¶HVW DYéré coûteux pour la collectivité.

(Q HIIHW O¶RXWLO 333 HVW XQH SURFpGXUH GpURJDWRLUH DX GURLW GH OD FRPPDQGH SXEOLTXH GRQW OD MXVWLILFDWLRQ GRLW rWUH SUpFLVpPHQW pWD\pH (Q O¶HVSqFH OD FRPSOH[LWp GX SURMHW RX O¶DYDQWDJH pFRQRPLTXH GX 333 Q¶RQW SDV pWp Gémontrés. En application de la jurisprudence du Conseil Constitutionnel, le droit commun de la FRPPDQGHSXEOLTXHDXUDLWGRQFG€V¶DSSOLTXHU

De plus, le montage financier, à travers en particulier une subvention de 727 ¼YHUVpHDXWLWXODLUHGX333HQSOXVGHVOR\HUVDQQXHOVFRUUHVSRQGDQWDXcoût de la construction, apparaîWSOXVFR€WHX[TXHOHFKRL[G¶XQHPDvWULVHG¶RXYUDJHSXEOLTXHTXL pouvait aisément se faire assister en tant que de besoin, selon les pratiques habituelles des FRPPXQHVGHFHWWHWDLOOH/HFKRL[G¶XQ333SOXW{WTX¶XQHPDvWULVHG¶RXYUDJHSXEOLTXH JpQqUHXQVXUSOXVGHGpSHQVHVSXEOLTXHVGH0¼VRLWXQFR€WPDMRUpGH près de 50 %

(3)

Recommandations

Au titre de la régularité, et en particulier de la fiabilité des comptes :

1) /¶pWDWGHVFKDUJHVWUDQVIpUpHVpWDW$HQDQQH[HGXFRPSWHDGPLQLVWUDWLI devra être renseigné.

Au titre de la régularité, et en particulier du personnel :

2) La réglementation relative au temps de travail annuel des agents devra être respectée.

Au titre du bon emploi des fonds publics, et en particulier du contrôle interne : 3) 'DQV O¶K\SRWKqVH G¶pFDUWV ILQDQFLHUV LPSRUWDQWV HQWUH O¶HVWLPDWLRQ SUpYLVLRQQHOOH HW OH FR€W ILQDO G¶XQ PDUFKp O¶RUGRQQDWHXU HVW LQFLWp j GRQQHU XQH information rapide et explicite au conseil municipal sur ces écarts.

SOMMAIRE  

1   Le contexte du contrôle et les caractéristiques de la commune 5  

1.1.   Le contexte du contrôle 5  

1.2.   La présentation générale de la commune 5  

2   La fiabilité des comptes 6  

2.1   /DILDELOLWpDXWLWUHGHO¶LQIRUPDWLRQEXGJpWDLUH 6   2.2   /DILDELOLWpDXWLWUHGHO¶H[DFWLWXGHGHVLQIRUPDWLRQVFRPSWDEOHV 6  

2.3   La fiabilité au titre du compte de résultat 6  

2.4   La fiabilité au titre du bilan 6  

3   /¶DQDO\VHILQDQFLqUH 7  

3.1   /¶DQDO\VHUpWURVSHFWLYH 7  

3.1.1   Les grandes masses 7  

3.1.2   Les produits de fonctionnement 7  

3.1.3   Les charges de fonctionnement 9  

3.1.4   /DFDSDFLWpG¶DXWRILQDQFHPHQW 10  

3.1.5   /HVUHVVRXUFHVG¶LQYHVWLVVHPHQW 11  

3.1.6   /HVGpSHQVHVG¶LQYHVWLVVHPHQW 11  

(4)

3.1.7   /HWDX[G¶H[pFXWLRQGHVGpSHQVHVHWGHVUHFHWWHV 12  

3.2   /¶DQDO\VHSURVSHFWLYH 12  

4   La gestion des ressources humaines 13  

4.1   La gestion financière des ressources humaines 13  

4.1.1   Les effectifs et la masse salariale entre 2008 et 2012 13  

4.1.2   /¶pYROXWLRQGHODPDVVHVDODULDOHHQ 13  

4.1.3   /HVSUpYLVLRQVVXUO¶pYROXWLRQGHODPDVVHVDODULDOHHQ 14  

4.1.4   /DPLVHHQ°XYUHGHVQRXYHDX[U\WKPHVVFRODLUHV 14  

4.1.5   Le régime indemnitaire 14  

4.1.6   Le temps de travail 14  

4.2   La gestion administrative des ressources humaines 15  

4.2.1   /¶RUJDQLVDWLRQGHVUHVVRXUFHVKXPDLQHV 15  

4.2.2   La gestion des absences 15  

4.2.3   Les commissions administratives paritaires 16  

4.2.4   La formation 16  

4.2.5   Les comités techniques paritaires 16  

4.2.6   Les différentes actions sociales 16  

5   /DGHWWHHWO¶HPSUXQWVWUXFWuré 16  

5.1   Les principales caractéristiques de la dette 16  

5.1.1   /DGpOpJDWLRQGHSRXYRLUVDXPDLUHHWO¶LQIRUPDWLRQGHVpOXVHW des

citoyens 16  

5.1.2   La stratégie et la méthode de gestion de la dette de la commune 17   5.1.3   /¶pYROXWLRQGHODGHWWHHWGHOa solvabilité de la commune 17  

5.2   Les opérations de gestion de la dette 17  

5.2.1   La restructuration du 8 décembre 2004 17  

5.2.2   /¶HPSUXQWVWUXFWXUpGXPDL 18  

5.2.3   La gestion du contentieux par la commune 18  

6   /¶H[DPHQGHVPDUFKpVSXEOLFV 19  

6.1   Les délégations du conseil municipal au maire en matière de marché 19  

6.2   Les opérations examinées 19  

6.3   La passation des marchés 20  

6.3.1   La définition des besoins 20  

6.3.2   /¶LQIRUPDWLRQGXFRQVHLOPXQLFLSDO 20  

6.3.3   /DSDVVDWLRQGHVPDUFKpVGHPDvWULVHG¶°XYUH 21  

6.4   /DUpPXQpUDWLRQGXPDvWUHG¶°XYUH 22  

(5)

7   Le partenariat public privé (PPP) 22  

7.1   Le cadre juridique 23  

7.1.1   /HPDQGDWG¶pWXGHV : le recours à Loire Océan Développement pour une

assistance à la programmation de la nouvelle mairie 23  

7.1.2   Les fondements juridiques du recours au PPP 25  

7.1.3   La procédure de passation du contrat de partenariat 31  

7.1.4   La fragilité juridique du PPP 32  

7.2   Le cadre financier 34  

7.2.1   /¶DQDO\VHILQDQFLqUHFRPSDUDWLYHHQWUHOH333HWODPDvWULVHG¶RXYUDJH

publique 34  

7.2.2   /¶K\SRWKqVHGXFKRL[GHUHFRXULUDX333SRXUpYLWHUXQ

HPSUXQWFODVVLTXHHQPDvWULVHG¶RXYUDJH 36  

7.2.3   /¶LQWpUrWpFRQRPLTXHGX333SRXUO¶DQFLHQRUGRQQDWHXU 36  

7.2.4   2EVHUYDWLRQVGHOD&KDPEUHVXUO¶LQWpUrWpFRQRPLTXHGX333SRXUOD

commune 37  

7.2.5   Le coût global des études pour la commune 41  

7.2.6   /¶DSSOLFDWLRQGHVUqJOHVFRPSWDEOHV 41  

7.3   Synthèse des observations juridiques et économiques 42  

(6)

1 L e contexte du contrôle e t les carac té ristiques d e la commun e

1.1. Le contexte du contrôle

/¶H[DPHQ GH OD FRPPXQH GH 7KRXDUp-sur-/RLUH j FRPSWHU GH O¶H[HUFLFH D été inscrit au programme 2013 de la chambre. Le dernier examen de la gestion concernait OHVFRPSWHVHW/DOHWWUHG¶REVHUYDWLRQVGpILQLWLYHVHVWGDWpHGH&RPSWH WHQXGHO¶DQFLHQQHWpGHFHFRQWU{OHLOQHVHUDSDVIDLWPHQWLRQGHVVXLWHVGHFHOXL-ci.

Les investigations ont porté sur la fiabilité des comptes, la situation financière et O¶DQDO\VHGHODFRPPDQGHSXEOLTXHDYHFXQHDWWHQWLRQSDUticulière portée à une procédure de partenariat public privé (PPP).

/¶RXYHUWXUHGXFRQWU{OHDpWpQRWLILpHOHVHSWHPEUHj0 Chesneau, maire GH OD FRPPXQH DLQVL TX¶j VRQ SUpGpFHVVHXU 0 Aillet. Les entretiens de fin de contrôle RQWHXOLHXOHVGpFHPEUHDYHFO¶DQFLHQRUGRQQDWHXU0. Aillet) et 5 décembre 2013 (M. Chesneau, devenu ancien ordonnateur, suite aux élections de maUV /¶DFWXHO ordonnateur, M. 6HUJH0RXQLHUDpWpGHVWLQDWDLUHGXUDSSRUWG¶REVHUYDWLRQVSURYLVRLUHVOH 14 avril 2014.

1.2. La présentation générale de la commune

Thouaré-sur-Loire est situé sur la rive nord de la Loire, à 10 km au nord-est de Nantes. Elle fait partie de la communauté urbaine de Nantes, dénommée Nantes Métropole.

La population de la commune a connu une croissance régulière depuis les années 70.

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 1 709 1 974 2 887 4 505 5 140 6 660 7 204 7 375 7 674

La population des moins de 14 ans (23 % chez les hommes, 20,5 % chez les femmes) apparaît plus élevée que la moyenne du département (respectivement 20,5 % et 18,3 %)1. Cela peut conduire à mettre en place des politiques publiques à destination de cette tranche de population. Si ce dynamisme plus marqué sur la commune doit être pris en compte, il apparaît que depuis la décennie 2000, les personnes retraitées représentent une part croissante de la population. Le taux de scolarisation des enfants âgés de deux à cinq DQV HVW HQ GLPLQXWLRQ GHSXLV XQH GL]DLQH G¶DQQpHV GH j 2. Cet accueil de QRXYHOOHV SRSXODWLRQV JpQqUH GHV GLIILFXOWpV OLpHV WDQW j O¶XUEDQLVPH TX¶j GHV GHPDQGHV G¶pTXLSHPHQWVVXVFHSWLEOHVGDQVODGXUpHGHGHYHQLUVXUGLPHQVLRQQpV.

1 Source Insee, recensement démographique 2009.

2 Source Insee, recensement démographique 2009.

(7)

2 La fiabilité des comptes

2.1 /DILDELOLWpDXWLWUHGHO¶LQIRUPDWLRQEXGJpWDLUH

La procédure, le calendrier budgétaire et la prévision budgétaire respectent la réglementation en vigueur. Pour les états annexés aux comptes administratifs, un contrôle a été effectué sur les annexes jointes au compte administratif 2011 tant sur le fond que sur la IRUPH3RXUO¶pWDWGHVFKDUJHVWUDQVIpUpHVpWDW$LODSSDUDvWTXHODFRPPXQHGH7KRXDUp comptabilise, sur chaque exercice, au débit et au crédit des comptes concernés, 6 600 ¼

$XFXQ pWDW GHV FKDUJHV WUDQVIpUpHV Q¶HVW FHSHQGDQW MRLQW DX[ FRPSWHV DGPLQLVWUDWLIV comme le prévoit la réglementation. Cet état doit renseigner notamment sur la nature de la GpSHQVHWUDQVIpUpHODGXUpHGHO¶pWDOHPHQWOHPRQWDQWJOREDOWUDQVIpUé au compte 481. La chambre recommande que cet état soit renseigné (recommandation n° 1).

Enfin, au titre de la dette garantie, la commune a pris un engagement financier DXSUqVG¶XQRUJDQLVPHH[WpULHXU$VVRFLDWLRQ6DLQW*DEULHOOD+LODLUHOHFDSLWDOUHVWant dû V¶pOHYDQWj¼&HWHQJDJHPHQWjKDXWHXUGHGXPRQWDQWGHODGHWWHQHVH WURXYH SDV GDQV O¶DQQH[H GX FRPSWH DGPLQLVWUDWLI TXi est vierge. La commune DXUDLWPLVHQ°XYUHODUHFRPPDQGDWLRQ de la chambre, sur ce point, en 2014.

2.2 /DILDELOLWpDXWLWUHGHO¶H[DFWLWXGHGHVLQIRUPDWLRQVFRPSWDEOHV

Les annexes sont conformes à la réglementation. Toutefois, une différence a été UHOHYpHHQWUHOHVPRQWDQWVLPSXWpVDXFRPSWHDGPLQLVWUDWLIHWFHX[ILJXUDQWVXUO¶pWDW%

La question se pose de la correcte imputation comptable de certaines participations au FRPSWH DGPLQLVWUDWLI QRWDPPHQW OHV UpFLSURFLWpV LQWHUFRPPXQDOHV /¶RUGRQQDWHXU D SUpFLVpTX¶jFRPSWHUGXFRPSWHDGPLQLVWUDWLIOHVpFULWXUHVFRQFHUQDQWQRWDPPHQWOHV participatioQVGHODYLOOHSRXUGHVUpFLSURFLWpVLQWHUFRPPXQDOHVVHURQWLQWpJUpHVjO¶DQQH[H B.1.7.

2.3 La fiabilité au titre du compte de résultat

/¶LQVWUXFWLRQ D SRUWp VXU O¶DQDO\VH GHV UHVWHV j UpDOLVHU OH UpVXOWDW j DIIHFWHU OH besoin de financement et le rattachemHQW GHV GpSHQVHV HW GHV UHFHWWHV ,O Q¶D SDV pWp FRQVWDWp G¶DQRPDOLHV $X WLWUH GHV SURYLVLRQV XQH SURYLVLRQ SRur litige Dexia a été constituée le 21 décembre 2011 (269 404 ¼ (OOH V¶pWDEOLW DX WRWDO HQ DMRXWDQW HW 2013, à 761 642 ¼(OOHVHUDGpYHORSSpHORUVGHO¶H[DPHQGHO¶HPSUXQWWR[LTXHFRQWUDFWp par la commune.

2.4 La fiabilité au titre du bilan

Les dotatLRQVDX[DPRUWLVVHPHQWVOHVGXUpHVG¶DPRUWLVVHPHQWHWO¶DSXUHPHQWGX FRPSWHQ¶DSSHOOHQWSDVG¶REVHUYDWLRQSDUWLFXOLqUH

(8)

3 /¶DQDO\VHILQDQFLqUH

3.1 /¶DQDO\VHUpWURVSHFWLYH

3.1.1 Les grandes masses

Les produits de gestion ont progressé plus vite que les charges de gestion, SHUPHWWDQWG¶DFFURvWUHGHPDQLqUHVLJQLILFDWLYHO¶H[FpGHQWEUXWGHIRQFWLRQQHPHQW0DOJUp O¶DFFURLVVHPHQWGHVGRWDWLRQVDX[DPRUWLVVHPHQWVHWDX[SURYLVLRQVHQHWOLpj OD SURYLVLRQ UHODWLYH DX[ LQWpUrWV G¶HPSUXQWV QRQ SD\pV OH UpVXltat de fonctionnement se stabilise à 1,5 0¼ HQ &RPSWH-tenu des dotations aux amortissements et aux SURYLVLRQVODFDSDFLWpG¶DXWRILQDQFHPHQWEUXWHDGRXEOpHQWUHOHGpEXWHWODILQGHSpULRGH SRXUV¶pWDEOLUDXWRXUGH0¼/¶DXJPHQWDWLRQOLPLWpHGHO¶DPRUWLVVHPHQWGXFDSLWDOGHOD GHWWHSHUPHWGHGpJDJHUXQHFDSDFLWpG¶DXWRILQDQFHPHQWGLVSRQLEOHHQQHWWHFURLVVDQFHDX cours de la période.

Le résultat de la section de fonctionnement est en progression sur la période et contribue à dégager une capacité G¶DXWRILQDQFHPHQW GLVSRQLEOH PRELOLVpH SRXU XQ financement partiel des investissements, le besoin de financement étant complété, pour O¶HVVHQWLHOSDUOHUHFRXUVDX[H[FpGHQWVGHIRQFWLRQQHPHQWFDSLWDOLVpV

RESULTATS DU BUDGET PRINCIPAL (source : CG)

FONCTIONNEMENT 2008 2009 2010 2011 2012 2012 / 2008

recettes totales 7 473 443,77 7 460 998,84 7 866 900,42 8 586 985,53 8 637 979,99 16%

dépenses totales 6 512 566,26 6 548 909,46 6 691 622,78 7 009 169,53 7 074 899,57 9%

résultat de l'exercice 960 877,51 912 089,38 1 175 277,64 1 577 816,00 1 563 080,42 63%

résultat à la clôture de l'ex précédent 1 629 957,11 1 063 514,67 1 245 212,36 1 691 583,93 2 859 170,16 75%

part affecté à l'invst 1 527 319,95 730 391,69 728 906,07 410 229,77 2 101 755,38 38%

résultat consolidé à la clôture de l'exercice

(après affect à l'invst 1 063 514,67 1 245 212,36 1 691 583,93 2 859 170,16 2 320 495,20 118%

INVESTISSEMENT

recettes totales 3 591 051,48 1 717 557,71 1 680 525,26 1 124 362,84 3 027 775,54 -16%

dt affect c/1068 1 527 319,95 730 391,69 728 906,07 410 229,77 2 101 755,38 38%

dépenses totales 3 524 960,79 1 559 035,99 1 223 206,09 1 851 119,82 3 360 031,23 -5%

résultat de l'exercice 66 090,69 158 521,72 457 319,17 - 726 756,98 - 332 255,69 -603%

résultat à la clôture de l'ex précédent - 816 353,97 - 750 263,28 - 591 741,56 - 134 422,39 - 861 179,37 5%

résultat consolidé à la clôture de l'exercice - 750 263,28 - 591 741,56 - 134 422,39 - 861 179,37 - 1 193 435,06 59%

solde des RAR invst 19 871,59 - 137 164,51 - 275 807,38 - 1 240 576,01 67 096,58 238%

besoin de financement des investissements - 730 391,69 - 728 906,07 - 410 229,77 - 2 101 755,38 - 1 126 338,48 54%

RESULTAT GLOBAL (invst et fonct) de

l'exercice 1 026 968,20 1 070 611,10 1 632 596,81 851 059,02 1 230 824,73 20%

RESULTAT GLOBAL (invst et fonct) cumulé 313 251,39 653 470,80 1 557 161,54 1 997 990,79 1 127 060,14 260%

résultats cumulés avec RAR 333 122,98 516 306,29 1 281 354,16 757 414,78 1 194 156,72 258%

3.1.2 Les produits de fonctionnement

Les ressourceV ILVFDOHV UHSUpVHQWHQW O¶HVVHQWLHO GHV SURGXLWV GH IRQFWLRQQHPHQW 60 % en 2008 et 62 % en 2012 (cf. tableau en annexe). En revanche, les dotations, émanant SULQFLSDOHPHQW GH O¶(WDW UHFXOHQW HQ VWUXFWXUH GH SURGXLWV GH j OHV DXWUHV produits connaissant alors une progression de deux points sur la période. Les produits de fonctionnement présentent trois caractéristiques principales : une dynamique des bases fiscales permettant un accroissement du produit fiscal, amplifié par une légère augmentaWLRQ GHV WDX[ XQH VWDJQDWLRQ GHV GRWDWLRQV GH O¶(WDW HW XQH FURLVVDQFH GHV redevances issues des services périscolaires.

(9)

3.1.2.1 /¶pYROXWLRQGHVSURGXLWVILVFDX[

Le produit des impôts locaux apparaît relativement dynamique, avec une croissance de 25 % sur quatre H[HUFLFHVODILVFDOLWpUHYHUVpHV¶DFFURvWjSDUWLUGHHW OHVDXWUHVLPS{WVHWWD[HVFRQQDLVVHQWGHVYDULDWLRQVVLJQLILFDWLYHVG¶XQHDQQpHVXUO¶DXWUH

/HVLPS{WVORFDX[VRQWFRQVWLWXpVGHODWD[HG¶KDELWDWLRQGHODWD[HIRQFLqUHEkWLH et, à un degUp SOXV PDUJLQDO GH OD WD[H IRQFLqUH QRQ EkWLH /HV WDX[ G¶LPSRVLWLRQ apparaissent légèrement supérieurs aux taux départementaux et aux taux nationaux (cf.

WDEOHDX HQ DQQH[H /HV WDX[ G¶LPSRVLWLRQ VH VRQW DFFUXV HQ HW FH TXL représente, au total, une augmentation de 4 % des taux (cf. tableau en annexe). La taxe G¶KDELWDWLRQ HW OD WD[H IRQFLqUH VXU OH EkWL RQW FRQQX XQH FURLVVDQFH G\QDPLTXH GH OHXUV EDVHV FHOOHV GX IRQFLHU QRQ EkWL O¶pWDQW XQ SHX PRLQV FI WDEOHDX HQ DQQH[H 2Q SHXW relever que, globalement, le produit des impôts locaux est, par habitant, très supérieur à la PR\HQQHGHODVWUDWH¼FRQWUH¼FRPPHHQSRXUFHQWDJHGHVSURGXLWV % à Thouaré-sur-/RLUHFRQWUHHQPR\HQQHGHODVWUDWH/HVPDUJHVGHPDQ°XYUHGe la collectivité apparaissent ainsi réduites.

Au titre de la fiscalité reversée, on peut constater une augmentation de celle-ci, OLpHjO¶DFFURLVVHPHQWGHO¶DWWULEXWLRQGHFRPSHQVDWLRQjSDUWLUGH-XVTX¶jFHWWHGDWH la commune avait conservé une paUWUHODWLYHDXUHPERXUVHPHQWG¶XQHPSUXQWTXLDHQVXLWH pWpSULVHQFRPSWHGDQVO¶DWWULEXWLRQGHFRPSHQVDWLRQFIWDEOHDXHQDQQH[H

(QILQSDUPLOHVDXWUHVLPS{WVHWWD[HVODWD[HVXUO¶pOHFWULFLWpFRQQDLWXQHFHUWDLQH dynamique alors que les taxes additionnelles aux droits de mutation connaissent des YDULDWLRQV HUUDWLTXHV HQ IRQFWLRQ GX PDUFKp LPPRELOLHU ,O SHXW rWUH QRWp O¶LPSDFW QRQ QpJOLJHDEOH GX SUpOqYHPHQW DX WLWUH GH O¶DUWLFOH GH OD ORL UHODWLYH j OD VROLGDULWp HW DX renouvellement urbain 658GXGpFHPEUHIL[DQWO¶REMHFWLIGHPLQLPXPGH ORJHPHQWV VRFLDX[ /D FRPPXQH V¶DYqUH UHGHYDEOH G¶XQH VRPPH GH O¶RUGUH GH j 50 000 ¼ SDU DQ SRXU QRQ-respect de cette obligation. (cf. tableau en annexe 1 : données budgétaires et financières).

3.1.2.2 Les dotations

/D GLPLQXWLRQ UpJXOLqUH GH OD GRWDWLRQ JOREDOH GH IRQFWLRQQHPHQW Q¶D SX rWUH compensée par la légère croissance des attributions de péréquation et des autres dotations et participations (cf. tableau en annexe).

3.1.2.3 Les autres produits

/HVSURGXLWVGHVVHUYLFHVHWGXGRPDLQHVHVRQWDFFUXVVXLWHjO¶RIIUHUHQIRUFpHHQ PDWLqUHG¶DFFXHLOSRXUO¶HQIDQFHHWODMHXQHVVH&HWWHGHUQLqUHSHUPHW en effet de bénéficier GXSDLHPHQWGHSUHVWDWLRQVSDUOHVXVDJHUV/¶HIIHWYROXPHHVWOpJqUHPHQWDPSOLILpSDUXQ accroissement des tarifs de 2 % par an (cf. tableau en annexe).

(10)

3.1.3 Les charges de fonctionnement

2008 2009 2010 2011 2012 Evol 2012/2008

Fonctionnement dépenses réelles

011 -ch. à caractère général 1 416 871,83 1 400 204,90 1 413 065,24 1 447 412,66 1 379 668,56 -3%

012 - ch. de personnel dont 3 750 953,59 3 908 016,74 4 022 459,10 4 126 216,22 4 290 666,37 14%

c/621 personnel extérieur au service - 30 466,52 12 469,74 22 577,39 4 764,99

c/63 impôts taxes et vers assimilés 11 923,14 95 909,69 98 391,47 106 646,99 115 578,88 869%

c/64 charges de personnel 3 637 326,32 3 767 743,43 3 911 597,89 3 996 991,84 4 170 322,50 15%

c/64111 rémunération principale du

personnel titulaire 1 839 839,51 1 917 192,03 2 004 792,36 1 964 555,78 2 026 804,91 10%

c/64131 rémunération du personnel non

titulaire 252 431,77 243 812,37 251 396,89 368 705,18 373 856,33 48%

014 - atténuation de produits 39 895,87 40 100,00 61 220,69 52 821,73 42 252,93 6%

65 - ch. de gestion courante dont 517 673,72 525 244,95 516 310,33 534 848,25 521 854,59 1%

655 contingents et participations - -

657 subventions dont 555 686,57 389 215,86 408 166,56 294 465,06 410 383,46 -26%

c/65734 sub v fonct communes 28 511,21 23 741,86 28 299,06 29 661,06 30 158,06 6%

c/65736 sub v fonct CCAS 103 423,00 103 423,00 103 500,00 118 350,00 103 500,00 0%

c/6574 sub v de fonct aux pers de droit privé 276 670,50 261 406,14 276 367,50 264 804,00 276 725,40 0%

66 - ch. Financières dont 423 752,36 403 776,18 437 720,04 349 594,32 328 473,59 -22%

c/6611 intérêts des emprunts 416 689,32 401 383,73 432 475,62 340 488,58 311 090,94 -25%

67 - ch.exceptionnelles dont 800,85 742,47 363,91 364,76 345,02 -57%

-

TOTAL des dépenses réelles 6 149 948,22 6 278 085,24 6 451 139,31 6 511 257,94 6 563 261,06 7%

2008 2009 2010 2011 2012 2010/

2008 Charges à caractère

général 1 416 871 1 400 205 1 413 065 1 447 413 1 379 669 - 3 % Charges de personnel 3 750 954 3 908 017 4 022 459 4 126 216 4 290 666 14 %

Charges de gestion

courante 517 674 525 245 516 310 534 848 521 855 1 %

Charges financières 423 752 403 776 437 720 349 594 328 474 - 22 %

Les charges réelles de fonctionnement ont globalement progressé de 7 % entre 2008 et 2012, pour représenter 6,56 0¼ HQ 6XU FLQT H[HUFLFHV EXGJpWDLUHV OD SURJUHVVLRQDSSDUDvWPDvWULVpH0¼

Les charges de personnel se sont révélées les plus dynamiques, avec une progression de 14 % sur la période3, soit une augmentatLRQGH0¼3OXVSUpFLVpPHQW on constate que les rémunérations des personnels non titulaires contribuent de manière VLJQLILFDWLYH j FHWWH FURLVVDQFH /¶DQDO\VH GpWDLOOpH GHV FDUDFWpULVWLTXHV GHV GpSHQVHV GH personnel sera présentée infra. Il apparaît que ces charges de personnel représentent 63 % GH O¶HQVHPEOH GHV FKDUJHV VRLW XQ QLYHDX VXSpULHXU GH GL[ SRLQWV j FHOXL FRQVWDWp HQ PR\HQQHGpSDUWHPHQWDOH&¶HVWGRQFXQHVRXUFHGHULJLGLWpSRXUODFRPPXQH

/HVVXEYHQWLRQVV¶pWDEOLVVHQWj0¼DYHFGHs fluctuations significatives sur la période G¶XQPRQWDQWGH0¼HQHOOHVFRQQDLVVHQWXQHEDLVVHVHQVLEOHHQ 0¼ VXLYLH G¶XQH OpJqUH DXJPHQWDWLRQ HQ DYDQW XQH QRXYHOOH GLPLQXWLRQ HQ 0¼SUpFpGDQWXQHDXJPHQWDWLRQVLgnificative de 38 % en 2012.

Les charges financières ont connu une diminution entre le début et la fin de la SpULRGH 3OXV SUpFLVpPHQW OHV FKDUJHV ILQDQFLqUHV V¶pWDLHQW DFFUXHV HQ VXLWH j O¶DSSUpFLDWLRQGHODSDULWpHXURIUDQFVXLVVHVXUODTXHOOHétait fondé un emprunt structuré.

$SDUWLUGHODFRPPXQHDUHIXVpGHSD\HUODPDMRUDWLRQGHVFKDUJHVG¶LQWpUrWV WHO que prévu par le contrat (cf. infra) mais elle a provisionné les sommes correspondantes.

$XVVLOHWDX[G¶LQWpUrWSD\pHQHW2, sur cet emprunt, est resté à 3,84 %.

3 + 10 % au titre de la rémunération principale du personnel titulaire.

(11)

Les charges à caractère général ont légèrement diminué sur la période. Les principaux postes de dépense étaient, en 2008, les prestations de services de restauration (252 551 ¼ O¶pQHUJLH-électricité (166 ¼ OHs fêtes et cérémonies (115 ¼ OHV bâtiments (71 ¼OHVWHUUDLQV ¼OHVIUDLVGHWpOpFRPPXQLFDWLRQV ¼ En 2012, les principaux postes budgétaires restent les mêmes : les prestations de services de restauration (299 595 ¼ O¶pQHUgie-électricité (149 609 ¼ OHV IrWHV HW FpUpPRQLHV (68 977 ¼ OHV EkWLPHQWV ¼ /¶DFFURLVVHPHQW GHV SUHVWDWLRQV GH VHUYLFHV GH UHVWDXUDWLRQHVWjPHWWUHHQUHODWLRQDYHFO¶DXJPHQWDWLRQGXYROXPHGHVUHSDVSURSRVpVDX[

HQIDQWVHWjO¶DXJPHQWDWLRQ légère du coût moyen du repas (+ 2 % par an). Il apparaît que plusieurs postes de dépenses sont maîtrisés sur la période, en particulier celui des fêtes et cérémonies.

Les autres charges de gestion courante sont restées globalement stables sur la période LO V¶DJLW SRXU O¶HVVHQWLHO GHV VXEYHQWLRQV RFWUR\pHV DX[ DVVRFLDWLRQV j OD VXEYHQWLRQYHUVpHDXFHQWUHFRPPXQDOG¶DFWLRQVRFLDOHV&&$6HWGHVLQGHPQLWpVYHUVpHV aux élus.

/HUDWLRGHULJLGLWpTXLSUHQGHQFRPSWHOHVFKDUJHVGHSHUVRQQHOHWO¶DQQXLWp de la dette apparait stable sur la période mais à un niveau relativement élevé.

Commune de Thouaré-sur-Loire Rigidité des charges structurelles

2008 2009 2010 2011 2012

Charges de personnel (012) 3 750 953,59 3 908 016,74 4 022 459,10 4 126 216,22 4 290 666,37 Annuité de la dette 3 750 954 3 908 017 4 022 459 4 126 216 4 290 666 Total 7 501 907,18 7 816 033,48 8 044 918,20 8 252 432,44 8 581 332,74 Produits de fonctionnement 7 473 443,77 7 460 998,84 7 866 900,42 8 586 985,53 8 637 979,99

Ratio 1,00 1,05 1,02 0,96 0,99

3.1.4 /DFDSDFLWpG¶DXWRILQDQFHPHQW

/DFDSDFLWpG¶DXWRILQDQFHPHQWEUXWHV¶HVWDPpOLRUpHGHPDQLqUHVLJQLILFDWLYHHQWUH 2008 et 2012, les produits réels de fonctionnement manifestant une certaine dynamique au moment où les charges réelles de fonctionnement connaissaient une croissance maîtrisée.

2008 2009 2010 2011 2012 2012/2008

Produits réels de fonctionnement 7 462 004 7 459 665 7 866 900 8 585 215 8 637 980 16 % Charges réelles de fonctionnement 6 149 948 6 278 085 6 451 139 6 511 258 6 563 261 7 %

CAF 1 312 056 1 181 580 1 415 761 2 073 957 2 074 719 58 %

/D FDSDFLWp G¶DXWRILQDQFHPHQW QHWWH VXLW XQ PRXYHPHQW SDUDOOqOH j OD FDSDFLWp G¶DXWRILQDQFHPHQW EUXWH OHV UHPERXUVHPHQWV G¶HPSUXQWV DXJPHQWDQW GH PDQLqUH raisonnable en valeur absolue au cours de la période.

(12)

3.1.5 /HVUHVVRXUFHVG¶LQYHVWLVVHPHQW

/HVUHFHWWHVUpHOOHVG¶LQYHVWLVVHPHQWVRQWUHODWLYHPHQWOLPLWpHVHQSDUWLFXOLHUHQ 2011 et 2012 (cf. tableau en annexe).

L¶endeWWHPHQWV¶HVW ERUQé, sur la période, à un emprunt en 2008. Aucun nouvel HPSUXQW Q¶D HX OLHX HQ HW /D PRELOLVDWLRQ G¶XQ HPSUXQW pWDLW SUpYXH HQ PDLV LO D pWp GpFDOp j (Q HIIHW OD FRQVWUXFWLRQ G¶XQ IR\HU SRXU personnes âgées nécessitait une réponse financière avanWMXLOOHW7RXWHIRLVO¶HPSUXQW GHOD&DLVVHGHVGpS{WVSHUPHWWDLWGHQHOHPRELOLVHUTX¶HQDYULOFHTXLDpWpIDLW,O DSSDUDvW DLQVL TXH OH ILQDQFHPHQW GHV LQYHVWLVVHPHQWV QH SHXW YHQLU TXH G¶XQ H[FpGHQW significatif de la section de fonctionnement ou de la mobilisation des excédents antérieurs.

3.1.6 /HVGpSHQVHVG¶LQYHVWLVVHPHQW

Il apparaît que le tableau de la programmation pluriannuelle des investissements (PPI), plutôt exhaustif, réalisé en 2009, a été globalement respecté et a pu servir de

« feuille de route ª SRXU OHV pOXV HW O¶DGPLQLVWUDWLRQ GDQV OD SURJUDPPDWLRQ GHV investissements du mandat.

'(7$,/'(6'(3(16(6(75(&(77(6',19(67,66(0(17'8%8'*(735,1&,3$/VRXUFH&$HQ¼

2008 2009 2010 2011 2012

Investissement dépenses réelles

10 - dotation fonds divers - - - - - 13 - remb de subventions 19 500,00 - 8 228,00 - -

16 - remb.d'emprunt dont 698 382,04 683 582,30 703 629,69 721 998,99 749 823,63 7%

-c/1641 emprunt 592 975,34 575 975,47 593 733,16 617 519,58 642 864,35 8%

-c/1643 emprunt en devises 49 838,25 51 869,65 53 983,86 56 184,23 58 474,29 -c/16441 op afférentes à un emprunt 43 550,00 43 550,00 43 550,00 43 550,00 43 550,00

20 - immobilisations incorporelles dt 12 167,43 - 27 511,78 73 186,39 18 983,67 56%

204 subv d'équipt versées 397,48 - - - -

21 - immob corporelles 451 745,37 143 772,98 77 205,39 163 012,47 185 712,98 -59%

23 - immob. En cours 2 331 329,32 715 077,55 406 631,23 891 151,67 2 400 531,58 3%

total c/20,21,23 2 795 639,60 858 850,53 511 348,40 1 127 350,53 2 605 228,23 -7%

26 - acquisition de participations - 15 269,47 - - -

27 - prêts et immob fin -

4581 - dépenses op pour cpte de tiers

total des dépenses réelles 3 513 521,64 1 557 702,30 1 223 206,09 1 849 349,52 3 355 051,86 -5%

2Q FRQVWDWH XQ QLYHDX G¶LQYHVWLVVHPHQW UHODWLYHPHQW pOHYp HQ 0¼ (comptes 20 à 23) correspondant aux projets lancés sous la précédente mandature. Ensuite, pendant trois années OHV GpSHQVHV G¶pTXLSHPHQW RQW GLPLQXp QRWDEOHPHQW SRXU V¶pWDEOLU entre 0,6 et 1,2 0¼(QOHVGpSHQVHVG¶pTXLSHPHQW RQW UHWURXYpOHQLYHDXGH 0¼

/D YDULDWLRQ GX QLYHDX GHV GpSHQVHV G¶pTXLSHPHQW FRUUHVSRQG DX[ WUDYDX[

H[pFXWpV GDQV O¶DQQpH : en 2008 et 2009, LO V¶DJLVVDLW SULQFLSDOHPHQW GH OD QRXYHOOH restauration et sur la période 2011/2012 du centre technique municipal et du terrain synthétique.

(13)

3.1.6.1 Le financement des investissements

Budget principal en euros 2 008 2009 2010 2011 2012

Evol 2012/2008 Dépenses réelles de fonctionnement 6 149 948,22 6 278 085,24 6 451 139,31 6 511 257,94 6 563 261,06 6,72%

Recettes réelles de fonctionnement 7 462 004,02 7 459 665,15 7 866 900,42 8 585 215,23 8 637 979,99 15,76%

caf b rute 1 312 055,80 1 181 579,91 1 415 761,11 2 073 957,29 2 074 718,93 58,13%

CAF brute (-c/775) 1 312 055,80 1 172 579,91 1 415 761,11 2 073 957,29 2 074 718,93 58,13%

remboursement d'emprunt (c/1641-c/1643-c/16441)) 686 363,59 671 395,12 691 267,02 717 253,81 744 888,64 8,53%

CAF nette 625 692,21 501 184,79 724 494,09 1 356 703,48 1 329 830,29 112,54%

dépenses réelles d'investissement (hors c/1641-c/1643-c/16441) 2 827 158,05 886 307,18 531 939,07 1 132 095,71 2 610 163,22 -7,68%

recettes réelles d'investissement (hors c/1641-c/1643-c/16441) 706 113,49 716 341,80 711 135,72 216 221,48 409 402,28 -42,02%

besoin résiduel de financement - 2 121 044,56 - 169 965,38 179 196,65 - 915 874,23 - 2 200 760,94 3,76%

financé par

CAF nette 625 692,21 501 184,79 724 494,09 1 356 703,48 1 329 830,29 112,54%

c/775 - 9 000,00 - - - emprunts réalisés (c/1641) 995 000,00 - - - - affectation au c/1068 1 527 319,95 730 391,69 728 906,07 410 229,77 2 101 755,38 variation FDR ( y compris c/1068) 1 026 967,60 1 070 611,10 1 632 596,81 851 059,02 1 230 824,73

/HV UHFHWWHV UpHOOHV G¶LQYHVWLVVHPHQW RQW pWp UHODWLYHPHQW IDLEOHV DX FRXUV GH OD SpULRGH&¶HVWSRXUTXRLHVWDSSDUXXQEHsoin résiduel de financement des investissements.

Celui-FL D pWp ILQDQFp SDU OD FDSDFLWp G¶DXWRILQDQFHPHQW QHWWH HW SDU OD PRELOLVDWLRQ GHV excédents antérieurs.

3.1.6.2 Les équilibres financiers

La variation du fonds de roulement apparait stable. Toutefois, en 2012, le fonds de URXOHPHQWSDUKDELWDQWHVWWUqVLQIpULHXUjODPR\HQQHGHODVWUDWHDYHF¼j7KRXDUp- sur-/RLUHFRQWUH¼HQPR\HQQHGHODVWUDWH

3.1.7 /HWDX[G¶H[pFXWLRQGHVGpSHQVHVHWGHVUHFHWWHV

/HV WDX[ G¶H[pFXWLRQ EXGJpWDLUH GHV GpSHQVHV HW des recettes apparaissent satisfaisants HQ IRQFWLRQQHPHQW FH WDX[ HVW GH O¶RUGUH GH VXU OD SpULRGH HW HQ investissement, ce taux, avec les restes à réaliser est toujours supérieur à 70 % et même à VXUWURLVH[HUFLFHV/HWDX[G¶H[pFXWLRQGHVLnvestissements en 2013 est susceptible G¶rWUHXQSHXLQIpULHXUFIWDEOHDX[HQDQQH[H

3.2 /¶DQDO\VHSURVSHFWLYH

2Q SHXW UHOHYHU XQ PRQWDQW G¶LQYHVWLVVHPHQW OLPLWp SRXU 0¼ TXL contribuera à conforter la situation financière de la commune.

/DFRPPXQHGH7KRXDUpDSURFpGpjXQHSURVSHFWLYHEXGJpWDLUHMXVTX¶HQ Cette prospective prend appui sur la production de logements. La stratégie de la commune en la matière est une production raisonnable de nouveaux logements chaque année, afin G¶pYLWHUGHVSLFVDXPRPHQWSDUH[HPSOHGHODPLVHjGLVSRVLWLRQGHORJHPHQWVFRQVWUXLWV dans une ZAC. La production de nouveaux logements, réalisée ou estimée, est identifiée FI WDEOHDX HQ DQQH[H /H FDOFXO SURVSHFWLI HVW IDLW SRXU OD WD[H G¶KDELWDWLRQ OHV WD[HV foncière bâtie et non bâtie et les autres ressources prévisionnelles. Les dépenses prévisionnelles sont ensuite évaluées.

(14)

La commune intègre pleinement la charge du PPP dans sa dette. Une incertitude GHPHXUH QpDQPRLQV VXU OH PRQWDQW ILQDO GH OD FKDUJH G¶LQWpUrW j SD\HU FRPSWH-tenu de O¶HPSUXQWVWUXFWXUp HQHIIHWVLODFRPPXQHGHYDLWV¶DFTXLWWHUGHVVRPPHVGXHVDXWLWUHGH O¶HPSUXQWVWUXFWXUpSHQGDQWODGXUpHGHO¶HPSUXQWODFDSDFLWpG¶DXWRILQDQFHPHQWVDQVrWUH dans une situation critique, en serait structurellement dégradée.

4 La gestion des r essour ces humain es

4.1 La gestion financière des ressources humaines

4.1.1 Les effectifs et la masse salariale entre 2008 et 2012

La progression de la masse salariale sur cinq exercices est de + 10 % (cf. tableau en annexe). Les effectifs (126 agents en 2012) se sont accrus de 5,19 équivalent temps- plein (ETP) (soit six postes) entre 2008 et 2012 (cf. tableau en annexe). On peut relier, en partie, cet accroissement des effectifs à une augmentation des services à la population entre 2008 et 2012 :

- pour les repas servis en restauration : de 88 337 à 108 834, soit + 23,20 %, - SRXUOHVMRXUQpHVHQIDQWVjO¶$/6+4 : de 7 333 à 9 989, soit + 36,22 %, - SRXUOHVMRXUQpHVHQIDQWjO¶$365 : de 4 769 à 7 729, soit + 62,07 %.

/D FURLVVDQFH GHV HIIHFWLIV V¶HVW FRQFHQWUpH VXU OHQFDGUHPHQW GHV VHUYLFHV Enfance Jeunesse, compte-tenu de l'évolution forte de la demande, soit un passage de 11,19 à 14,88 ETP.

Parallèlement, les agents du service d'entretien et restauration ont vu leur temps de travail augmenter aussi en fonction du développement du besoin, dans le cadre de la politique de la ville sur la résorption de la précarité.

Globalement, le poids des dépenses de personnel apparaît élevé : le ratio des charges de personnel atteint 60,04 % à Thouaré-sur-Loire contre 49,57 % en moyenne de la strate comparable.

4.1.2 /¶pYROXWLRQGHODPDVVHVDODULDOHHQ

/H EXGJHW V¶pOqYH j 4 457 ¼ VRLW SDU UDSSRUW DX FRPSWH administratif (CA) 2012 (4 290 ¼ /¶RUGRQQDWHXU O¶H[SOLTXH SDU OHV HIIHWV GH O¶DXJPHQWDWLRQJpQpUDOHOLpHDXVWDWXWGHODIRQFWLRQSXEOLTXHWHUULWRULDOHHWO¶DXJPHQWDWLRQ GHO¶DFWLYLWpGHVVHUYLFHVSXblics (vue précédemment).

/¶pYROXWLRQVDODULDOHOLpHjODSROLWLTXHGHODFRPPXQHjFRPSWHUGHGRLW par ailleurs être prise en compte : la mise en place de la prévoyance pour les agents (21 960 ¼ HW OD UHYDORULVDWLRQ GX UpJLPH LQGHPQLWDLUH 000 ¼ RQW JpQpUp XQH FKDUJH nouvelle de 62 ¼VRLWXQHDXJPHQWDWLRQGHSDUUDSSRUWDX&$

4 Accueil loisirs sans hébergement.

5 Accueil périscolaire.

(15)

Enfin, la prise en compte dans le budget 2013 de la réforme des rythmes scolaires est significative (cet aspect sera développé plus spécifiquement dans le volet réforme des rythmes scolaires).

4.1.3 /HVSUpYLVLRQVVXUO¶pYROXWLRQGHODPDVVHVDODULDOHHQ

Les données de cadrage sont les suivantes G¶DXJPHQWDWLRQJpQpUDOHHW SULVHHQFRPSWHGHO¶LPSDFWGHODUpIRUPHGHVU\WKPHVVFRODLUHVHQDQQée pleine.

4.1.4 /DPLVHHQ°XYUHGHVQRXYHDX[U\WKPHVVFRODLUHV

Récapitulatif du coût prévisionnel annuel de la réforme    

Coût direct &DOFXO¼ 7RWDO¼

Service animation jeunesse Heures supplémentaires vacataires 4393*15,40 67 652 Service entretien Heures complémentaires titulaires 577*18,40 10 616 Heures supplémentaires vacataires 2436*15,40 37 514 Coût indirect Heures supplémentaires mi-temps vacataires 841*15,40 12 944

Total 128 726

Subvention attendue Participation de l'Etat 771*50 38 550

Subvention possible Participation possible de la CAF 20 000

Coût net 70 176

/HFR€WWRWDOQHWGHODUpIRUPHV¶pOqYHDXPRins, à 70 ¼/DSDUWLFLSDWLRQGHOD FDLVVHG¶DOORFDWLRQVIDPLOLDOHV&$)HVWjFRQILUPHUHWODSpUHQQLWpGHO¶DLGHGHO¶(WDWQ¶HVW pas encore décidée.

4.1.5 Le régime indemnitaire

La commune prévoyait de revoir le régime indemnitaire des agents de la collectivité au cours du mandat municipal pour deux raisons, au-delà de la reconnaissance du travail effectué par les agents : la revalorisation du dernier régime indemnitaire datait de HW DX QLYHDX QDWLRQDO OH JHO GX SRLQW G¶LQGLFH GHSXLV DYDLW EOoqué O¶DXJPHQWDWLRQGHVSULPHVHQ

&HWWHUHYDORULVDWLRQV¶LQVFULWGDQVXQHGpPDUFKHSOXVJpQpUDOHGHUpIOH[LRQVXUOH UpIpUHQWLHOIRQFWLRQ/¶RUGRQQDWHXUVRXOLJQHTXHFHWWHYRORQWpHQIRQFWLRQGHVPLVVLRQVHW postes, a nécessité la mise en place du complément indemnitaire par souci de retour progressif à l'équité, sans à-coups, avec une priorité sur les agents de premier niveau.

/¶pYROXWLRQ GX UpJLPH LQGHPQLWDLUH PHQVXHO GHV DJHQWV GH OD FRPPXQH HVW SUpVHQWp HQ annexe.

4.1.6 Le temps de travail

La durée du temps de travail annuel est de 1 552 heures, soit une durée inférieure à la réglementation (1 607 heures). Ce temps de travail a été défini par une délibération en ,O DSSDUDvW TXH OH SURWRFROH V¶HVW DOLJQp VXU FHOXL GH 1DQWHV 0pWURSROH H[WUDLW GX comité technique paritaire du 3 décembre 2001). Une journée de sept heures a, par la suite, été ajoutée dans le cadre de la solidarité avec les personnes âgées.

(16)

Cette irrégularité représente un coût induit annuel estimé, par la chambre, à 69 ¼6. La commune ne respecte donc pas la réglementation en ce domaine. La chambre UHFRPPDQGHjODFRPPXQHGHV¶\FRQIRUPHUUHFRPPDQGDWLRQQƒ

/¶RUGRQQDWHXUVRXOLJQHOHVGLIILFXOWpVjDXJPHQWHUOHWHPSVGHWUDYDLOGHVDJHQWV GHODFRPPXQH/¶DUJXPHQWDWLRQGHO¶RUdonnateur repose sur la nécessaire proximité de la durée du temps de travail des agents communaux avec ceux des autres communes de O¶DJJORPpUDWLRQSRXUTXHODFRPPXQHUHVWHDWWUDFWLYHORUVGHVUHFUXWHPHQWV'HSOXVSRXU éviter le départ des agents actuels, une renégociation éventuelle du régime indemnitaire pour compenser les heures de travail supplémentaires serait source de coûts accrus, avec une remise en cause des équilibres trouvés avec le nouveau régime indemnitaire.

Cet argument peut être entendu. Pour autant, la chambre rappelle que la réJOHPHQWDWLRQV¶LPSRVHjWRXV

4.2 La gestion administrative des ressources humaines

4.2.1 /¶RUJDQLVDWLRQGHVUHVVRXUFHVKXPDLQHV

Le service des ressources humaines est composé de trois agents réunis en un service au sein de la direction des services administratifs : un agent de catégorie B à temps complet avec le statut de rédacteur et deux agents de catégorie C (à temps partiel ou à WHPSVQRQFRPSOHW2QSHXWUHOHYHUTXHO¶HIIHFWLIHVWFRQVWDQWGHSXLV(73

4.2.2 La gestion des absences

4.2.2.1 /HELODQGHO¶DEVHQWpLVPH

/¶DEVHQWpLVPH SURJUHVVH GH PDLV LO HVW FRQVWDWp XQH EDLVVH GX QRPEUH G¶DUUrWVGHWUDYDLOHQHW(30 arrêts de moins en 2011 et huit de moins en 2012, avec une baisse des arrêts maladies mais une forte augmentation des maladies professionnelles). On observe une diminution des petits arrêts mais une augmentation de la durée de certains arrêts : les arrêts supérieurs à 24 jours représentent 87 % des jours G¶DEVHQFHHWODGXUpHPR\HQQHHVWGH,6 jours.

4.2.2.2 /D SROLWLTXH PLVH HQ °XYUH SRXU OXWWHU FRQWUH O¶DEVHQWpLVPH HW SRXU gérer les arrêts de travail

/D FRPPXQH D IL[p GHV UqJOHV GH UHPSODFHPHQW VDQV GpODL GDQV OH FDGUH G¶XQ SRVWH GHQFDGUHPHQW (QIDQFH -HXQHVVH RX ORUVTX¶LO H[LVWH XQ ULVTXH GLQterruption du VHUYLFHSXEOLFPDLVOHUHPSODFHPHQWQ¶HVWSDVV\VWpPDWLTXHSRXUOHVDXWUHVDUUrWVGHFRXUWH durée, celui-ci se faisant uniquement en cas de prolongation et si cela pose un souci de continuité de service.

/¶RUGRQQDWHXUSUpFLVHTXHFHWWHDFWLRQPDQDJpULDOHV¶HVWWUDGXLWHQRWDPPHQWSDU la mise en place de réunions d'équipe, le renforcement et la formation de l'encadrement, à effectif constant ou le travail auprès des usagers sur les incivilités (enfants, associations).

6 KHXUHVQ¶RQWSDVpWpWUDYDLOOpHVVRLWpTXLYDOHQW- WHPSVSOHLQ$XFR€WDQQXHOPR\HQG¶XQDJHQW (18 ¼OHFR€WLQGXLWHVW ¼

(17)

Par ailleurs, des actions sur la prévention des troubles musculo-squelettiques sont en réflexion pour 2014, sur la base du constat de la progression de la gravité des arrêts et du vieillissement des effectifs.

4.2.3 Les commissions administratives paritaires

(Q PDWLqUH G¶DYDQFHPHQW GH grade, la commune a choisi un ratio unique assez ouvert (80 %), ce qui a conduit aux promotions suivantes :

- Avancement de grade en 2009 : cinq Promotion interne en 2009 : un, - Avancement de grade en 2011 : huit Promotion interne en 2011 : zéro.

4.2.4 La formation

Le nombre de jours de formation apparaît stable depuis 2008 avec un volume de MRXUV XQH OpJqUH DXJPHQWDWLRQ GX QRPEUH G¶DJHQWV IRUPpV HW XQH GLPLQXWLRQ GHV dépenses de formation. Depuis 2008, un plan de formation a été adopté. Il vise à définir des axes de formation propres à la collectivité, notamment autour d'un projet de collectivité et à renforcer la culture managériale et la conduite de projet.

4.2.5 Les comités techniques paritaires

Les comités techniques paritaires ont lieu régulièrement, ce qui contribue à la bonne gestion des relations sociales (de six à neuf par an). On peut relever que les compte- rendu sont détaillés et présentent les points de vue des différents participants.

4.2.6 Les différentes actions sociales

Il convient de relever deux délibérations récentes renforçant les droits sociaux des agents ODPLVHHQSODFHG¶XQHSUHVWDWLRQ-UHSDVHWODPLVHHQSODFHG¶XQHSURWHFWLRQVRFLDOH complémentaire à travers une convention de participation à la prévoyance.

5 /DGHWWHHWO¶HPSUXQWVWUXFWXUp

5.1 Les principales caractéristiques de la dette

5.1.1 /DGpOpJDWLRQGHSRXYRLUVDXPDLUHHWO¶LQIRUPDWLRQGHVpOXVHWGHVFLWR\HQV La délibération du 18 octobre 2003 précise les délégations données au maire. Il est mentionné au « ƒ«GHSURFpGHUGDQVODOLPLWHGe 1 500 000 euros, à la réalisation des emprunts destinés au financement des investissements prévus par le budget, et aux opérations financières utiles à la gestion des emprunts, y compris les opérations de couvertures des risques de taux et de change, et de passer à cet effet les actes nécessaires ». On pourra constater ci-après que les montants renégociés étaient plus élevés TXH FHX[ DXWRULVpV SDU OD GpOLEpUDWLRQ /D GpFLVLRQ GH UHQpJRFLHU FH SUrW Q¶D GRQF SDV respecté les termes de la délibération ; elle ne présentait donc pas de base réglementaire.

Les délibérations postérieures à 2008 ont repris les caractéristiques des délibérations précédentes.

(18)

5.1.2 La stratégie et la méthode de gestion de la dette de la commune

La stratégie de la commune a été de ne pas UHFRXULU j O¶HPSUXQW DXWDQW TXH GH SRVVLEOH j SDUWLU GX GpEXW GX PDQGDW /¶HPSUXQW GH pWDLW QpFHVVDLUH SRXU OH financement des opérations lancées par la précédente mandature. Un seul emprunt a été souscrit, en 2012, et débloqué en avril 2013.

5.1.3 /¶pYolution de la dette et de la solvabilité de la commune

/¶HQFRXUVGHODGHWWHDGLPLQXpGHjFIWDEOHDXHQDQQH[H  /¶HQFRXUV GHODGHWWHV¶HVWDFFUXHQVXLWHjODPRELOLVDWLRQGXQRXYHOHPSUXQWGHVWLQpjILQDQFHU XQH PDLVRQ G¶DFFXHLO SRXr les personnes âgées. Au 1er QRYHPEUH O¶HQFRXUV GH OD GHWWHV¶pOHYDLWj 600 273,81 ¼(QSDUDOOqOHOHVUHFHWWHVUpHOOHVGHIRQFWLRQQHPHQWVHVRQW DFFUXHVGHSOXVGHFHTXLDSHUPLVG¶DPpOLRUHUO¶HQFRXUVGHODGHWWHHQSRXUFHQWDJH des recettes réelles de fonctionnemenW /¶HQFRXUV GH OD GHWWH DSSDUDvt donc en 2013 PDvWULVp/DFKDUJHGHODGHWWHDGLPLQXpHQWUHHW6LOHFDSLWDOUHPERXUVpV¶HVW accru de 8 % sur la période, les intérêts de la dette ont en effet diminué de 25 %.

La situation paraît donc facialement améliorée. Toutefois, il convient de prendre HQFRPSWHOHSDLHPHQWSDUWLHOGHVLQWpUrWVDXUHJDUGGHVFDUDFWpULVWLTXHVG¶XQFRQWUDWXQH somme étant par ailleurs provisionnée (cf. infra). Par ailleurs, le montant du rembourVHPHQW G¶HPSUXQW SDU KDELWDQW HVW VXSpULHXU j OD PR\HQQH GH OD VWUDWH GH OD FRPPXQHGH¼DXOLHXGH¼(QILQODFRPELQDLVRQG¶XQUHPERXUVHPHQWpOHYpGHOD dette avec des charges salariales élevées conduit à un ratio de rigidité structurelle élevé (1) supérieur à la moyenne des collectivités de cette taille.

5.2 Les opérations de gestion de la dette

5.2.1 La restructuration du 8 décembre 2004

Cet emprunt a été contracté pour une durée de 25 ans. La commune a renégocié sa dette auprès de DEXIA Crédit Local, sous forme de deux opérations sur taux fixe et taux variable pour un montant respectif de 3 085 ¼HW 024 ¼

/HUpDPpQDJHPHQWGHO¶HPSUXQWGH 920 ¼SHUPHWHQMRXDQWVLPXOWDQpPHQW sur la durée résiduelle, qui passe de 7,5 ans à 25 ansHWVXUOHQLYHDXGXWDX[G¶LQWpUrWGH 6,14 % à 4,09 GH UpGXLUH WUqV IRUWHPHQW O¶DQQXLWp TXL SDVVH DLQVL GH ¼ j 119 124 ¼ /H SUrW VXSSOpPHQWDLUH GH 000 ¼ FRQGXLW DORUV j GHV pFKpDQFHV progressives de 192 ¼ HQ PDUV j ¼en 2017 pour terminer en 2030 à 217 ¼

/D UHQpJRFLDWLRQ GHV HPSUXQWV pWDLW DVVRUWLH GX SDLHPHQW G¶XQH SpQDOLWp G¶XQ montant de 165 ¼3DUXQHGpFLVLRQGXPDLUHQƒLODpWpGpFLGpG¶pWDOHU cette charge sur 25 ans, ce qui représente une charge annuelle de 6 ¼ 'qV OD FRPPXQHDDLQVLUHFKHUFKpGHVPR\HQVSRXUSUpVHUYHUVDFDSDFLWpG¶HPSUXQWQRWDPPHQW HQUDOORQJHDQWGHPDQLqUHWUqVVLJQLILFDWLYHO¶XQGHVHPSUXQWV&HWWHGpFLVLRQFRQWULEXHGH fait, à rigidifier les marges de man°XYUHGHODFRPPXQH

(19)

5.2.2 /¶HPSUXQWVWUXFWXUpGXPDL

DEXIA présente sa proposition qui a pour caractéristiques un encours en capital de 7 780 ¼SRXUXQHGXUpHPR\HQQHGHDQVHWGHX[PRLVXQWDX[PR\HQGH % et une marge moyenne de 0,07 %. DEXIA propose ainsi de changer de stratégie en précisant que cela permettra de « diversifier le risque de taux par un produit qui optimise OHWDX[G¶LQWpUrWPDLVVDQVSUHQGUHGHULVTXHGHFKDQJH » Cet emprunt a été souscrit par la commune le 22 mai 2006 auprès de la banque Dexia.

/¶LQWpUrWGXSUrWHQWHUPHVGHWDX[G¶LQWpUrWQ¶DSSDUDvWSDVIODJUDQW :

N°  Contrat Capital  refinancé

Taux Durée  restante Taux Durée  restante

MIN  228006  EUR 2  819  518,91 3,16% 20  ans 3,96% 19  ans  

MON  206615  EUR 1  213  516,78 4,86% 16  ans 3,96% 19  ans  

Total 3,67% 18,8  ans 3,96% 19  ans  

Caractéristiques  initiales Nouvelles  caractéristiques

Source : calculs de la CRC

Depuis 2010, le cours de change subit des variations importantes, particulièrement jODEDLVVHSXLVTX¶LOHVWSDVVpVRXVODSDULWpVHXLOGHGpFOHQFKDQWDLQVLO¶DSSOLFDWLRQGH la formule mathématique. Au moment de la souscription, la parité était autour de 1,55 euro/franc suisse. Le passage de seuil a été franchi en mars 2010.

/¶pYROXWLRQGHVVRPPHVGXHVSRXUFHWHPSUXQWont été les suivantes :

Date DPRUWLVVHPHQW¼ LQWpUrW¼ 6RPPHVGXHV¼ &DSLWDX[UHVWDQWGXV¼

01/07/2007 273 836 157 021 430 857 3 759 244

01/07/2008 284 620 146 761 431 381 3 474 624

01/07/2009 267 020 135 279 402 298 3 207 604

01/07/2010 276 334 197 058 473 393 2 931 270

01/07/2011 286 978 383 529 669 607 2 645 192

01/07/2012

01/07/2013 281 808 284 069 565 877 2 067 113

5.2.3 La gestion du contentieux par la commune

Le 6 juin 2011, la commune de Thouaré-sur-Loire a assigné Dexia CLF devant le tribunal de commerce de Nantes et a demandé la nullité du contrat de prêt conclu le 7 juin 2006 pour défaut de pouvoir du maire et défaut de consentement de la commune.

A partir de l'échéance 2011, lors de l'appel annuel à remboursement, la commune a décidé de ne rembourser le capital et les intérêts que dans la limite de 3,84 %. La différence entre l'avis d'échéance produit par Dexia et le versement réel fait par la ville, par la procédure de réquisition du comptable publique, est provisionnée chaque année.

/¶RUGRQQDWHXUSUpFLVHque l'assignation a été précédée et suivie de négociations et de propositions de refinancement du contrat de prêt de la part de Dexia, qui ont été jugées irrecevables par la commune. Différentes étapes judiciaires ont eu lieu depuis le 27 juin 2011.

(20)

Le cRQWHQXGHO¶DVVLJQDWLRQHVWOHVXLYDQW :

1) $WLWUHSULQFLSDOGHPDQGHG¶DQQXODWLRQGXFRQWUDWSRXUGpIDXWGHSRXYRLUGXPDLUH et défaut de consentement de la commune,

2) A titre subsidiaire, sur le calcul des intérêts, 3) $WLWUHWUqVVXEVLGLDLUHVXUO¶DQQXODWLRn pour dol,

4) A titre infiniment subsidiaire, sur la responsabilité de la société DEXIA CREDIT LOCAL pour défaut de conseil et manquement au devoir de mise en garde.

6 /¶H[DPHQGHVPDUFKpVSXEOLFV

6.1 Les délégations du conseil municipal au maire en matière de marché

/HVGpOpJDWLRQVDXPDLUHHQDSSOLFDWLRQGHO¶DUWLFOH/ 2122-22 du code général GHVFROOHFWLYLWpVWHUULWRULDOHV&*&7RQWIDLWO¶REMHWGHWURLVGpOLEpUDWLRQVVXUODSpULRGH7. A partir du 5 septembre 2010, le conseil municipal a plafonné les montants estimatifs de PDUFKpVFRQFHUQpVSDUODGpOpJDWLRQ,OQ¶DWRXWHIRLVSUpYXO¶H[FOXVLRQGHODGpOpJDWLRQGHV PDUFKpVGHPDvWULVHG¶°XYUHTX¶jFRPSWHUGXPDUV

6.2 Les opérations examinées

7URLV RSpUDWLRQV G¶LQYHVWLVVHPHQW VRXV PDvWULVH G¶RXYUDJH FRPmunale ont été H[DPLQpHVGHSXLVOHODQFHPHQWGHO¶RSpUDWLRQMXVTX¶jO¶DFKqYHPHQWGHVWUDYDX[

Dépenses compte 21 et compte 23 par opération :

(QN¼ 2008 2009 2010 2011 2012

Opération n°16 « nouvelle

restauration » 1 849 487 19 0 0

Opération n°18 « centre technique municipal » (1)

6 0 10 554 875

Opération n°20 « nouvelle

école » 0 106 83 0 0

(1) Soldée en 2013

7 Le 10 mars 2008, le conseil municipal a donné délégation au maire « pour prendre toute décision concernDQWODSUpSDUDWLRQODSDVVDWLRQO¶H[pFXWLRQHWOHUqJOHPHQWGHVPDUFKpVHWGHVDFFRUGV-FDGUHVG¶XQ montant inférieur à un seuil défini par décret ainsi que toute décision concernant leurs avenants qui Q¶HQWUDLQHQWSDVXQHDXJPHQWDWLRQGXPRQWDQWGXFRQWUat initial de 5 %... (alinéa 4 de la délégation) ».

Le 5 septembre 2010, le conseil municipal a précisé que le maire pouvait prendre toute décision « lorsque les crédits sont inscrits au budget dans la limite de :

-1 000 ¼+7SRXUOHVWUDYDX[

-200 0¼+7SRXUOHVIRXUQLWXUHVHWVHUYLFHV ».

Le 5 mars 2012, le conseil municipal a modifié cet alinéa 4.

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