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Sur l'allaitement et l'alimentation artificielle des nouveau-nés dans les principales espèces domestiques (essai de comparaison ave l'allaitement de l'enfant) · BabordNum

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Texte intégral

(1)

FACULTÉ DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

ANNÉE 1899-1900 N° 76

SUR L'ALLAITEMENT

ET

L'ALIMENTATION ARTIFICIELLE

DES NOUVEAU-NÉS

DANS LES

PRINCIPALES ESPÈCES DOMESTIQUE

(Essai de comparaison avec l'allaitement de l'enfant)

THESE POUR LE

DOCTORAT

EN

MEDECINE

Présentéeet soutenue publiquement le 6 avril 1900

PAR

Aimé

FONTAINE

VÉTÉRINAIRE EN SECOND AU Gme RÉGIMENT DU GÉNIE Né à La Jard

(Charente-Inférieure) le 12 février 1870

/' M\l.LAYET,professeur Président.

Examinateurs de la Thèse:

)

) CHAMBRELENT, agrege...'Juges H0BB8,agrégé ;

Le Candidat répondra aux questionsde quilui seront faites sur les diverses parties l'Enseignement médical.

BORDEAUX

G.

G0UN0U1L110U,

IMPRIMEUR DE LA

FACULTÉ DE MÉDECINE

II, RUE

GUIRAUDE, II

1 900

(2)

FACULTÉ DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

M. de NABIAS Doyen. | M.

PITRES...

Doyen honoraire.

PROFESSEURS MM. MIGE . .

DUPUY.. . MOUSSOUS

Professeurshonoraires.

Cliniqueinterne . . .

Clinique externe. . .

Pathologie etthérapeu¬

tiquegénérales. . .

Thérapeutique. . . . Médecineopératoire . Cliniqued'accouchements.

Anatomiepathologique. . Anatomie

Anatomie générale et histologie

Physiologie ...

Hygiène

MM.

PICOT.

PITRES.

DEMONS.

LANELONGUE VERGELY.

ARNOZAN.

MASSE.

LEFOUR.

COYNE.

CANNIEU.

VIAULT.

JOLYET.

LAYET.

MM.

Médecinelégale . . . MORAGHE.

Physique

BERGON1É.

Chimie BLAREZ.

Histoire naturelle . . GUILLAUD.

Pharmacie ... FIGUIER.

Matièremédicale. . . deNABIAS.

Médecineexpérimentale . FERRE.

Cliniqueophtalmologique.

BADAL.

Cliniquedesmaladieschi¬

rurgicalesdesenfants .

PIÉGHAUD.

Gliniquegynécologique

BOURSIER.

Clinique médicale des

maladiesdesenfants A. MOUSSOUS.

Chimie biologique. .

DENIGÈS.

AGREGES EN EXERCICE:

section de médecine(Pathologie interne etMédecine

légale.

MM.CASSAET.

AUCHÉ.

SABRAZÈS.

MM.LEDANTEC.

HOBBS.

Pathologie externe.

section de chirurgie et accouchements MM.DENUCÉ.

! YILLAR.

| BRAQUEHAYE

CHAVANNAZ.

Accouchements.JMM.CHAMBRELENT.

FIEUX.

Anatomie

Physique.

section des sciencesanatomiques et physiologiques

1MM.PRINCETEAU. I Physiologie . . . MM.

PAGHON.

'

*{ N...

I

Histoire

naturelle. BEILLE.

section des sciences physiques

MM.SIGALAS. Pharmacie . . M.BARTHE.

COURS COMPLÉMENTAIRES:

Clinique desmaladiescutanéeset

syphilitiques MM. DUBREUILH.

Clinique desmaladies desvoies

urinaires POUSSON.

Maladiesdularynx, desoreilles etdunez. .

MOURE.

Maladiesmentales

REGIS.,

Pathologie externe

DENUGE.

Pathologie interne

RONDOT.

Accouchements

CHAMBRELENT.

Chimie .

DUPOUY.

Physiologie

PACHON.

Embryologie

N...

Ophtalmologie.

LAGRANGE.

Hydrologie etminéralogie

CARLES.

LeSecrétairede laFaculté:LEMAIRE.

Par délibération du 5août 1879, la Faculté a arrêté que

les opinions émises dans les

Thèses quilui sontprésentéesdoivent être

considérées

comme

propres à leurs auteurs, et

qu'ellenentend leurdonnerniapprobation

ni improbation.

(3)

A MA

CHÈRE

FEMME

ET A NOTRE FILLE LYDIE

A MON

PÈRE

ET A MA

MÈRE

Faible hommage deprofonde affection et de reconnaissance

A MES DEUX FAMILLES

(4)

A MES AMIS ET

A MES CAMARADES

DE L'ARMÉE

A M. LE CHANOINE

BOURDÉ DE VILLEHUET

(5)

A MON PRÉSIDENT DE THÈSE

MONSIEUR

LE

DOCTEUR

A.

LAYET

FROFESSEUR D'HYGIÈNE A LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE BORDEAUX MÉDECIN PRINCIPAL DE LA MARINE

EN RETRAITE OFFICIER DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

OFFICIER DE LA LÉGION D'HONNEUR

(6)

m

. . - " '

. "''V ::vv;'

(7)

AVANT-PROPOS

S'il nous fallait trouver une excuse de présenter à des médecins de l'homme une étude ayant trait à la vétérinaire,

nous ferions appel à l'autorité de deux maîtres dontles leçons, professées à près de vingt années d'intervalle, ontfait ressortir la solidarité qui unit les deux sciences.

H. Bouley, en 1882, au début de son cours de pathologie comparée au Muséum d'histoire naturelle, apporte en faveur

de l'identité des deux médecines des arguments variés.

La nature vivante de la contagion, encore en partie discutée

à cette époque peu éloignée, lui fournit l'occasion de dire

l'importance de la médecine expérimentale.

La découverte des vaccinations chez les animaux lui fait

pressentir le fruit que l'homme peut retirer de ce moyen de défense à l'égard des maladies contagieuses. Il qualifie de sentimentale l'idée que la supériorité intellectuellede l'homme

imprime à sesmaladies un caractère propre qui le différencie essentiellement des animaux malades.

Et M.

Bouley

(*), par une comparaison pleine de finesse,

montre la similitude absolue des phénomènes qui précèdent,

accompagnent ou suivent la parturition chez la femme et l'une de ses sœurs inférieures.

Il conclut qu'en dépit de dissemblances choquantes, ces (*) H.Booley. LeçonsdePathologiecomparéeau Muséum d'histoire naturelle:

«La naturevivantede lacontagion.»

(8)

phénomènes, envisagés aux points de vue

anatomique, histolo-

gique, physiologique et pathologique, sont les mêmes.

La suite de ce travail nous permettra peut-être de pousser

plus loin la comparaison et de suivre pendant la première partie de leur existence les deux nouveau-nés.

Un autre maître, dont l'enseignement actuel semble faire

suite aux leçons de Bouley, traduit son opinion sur le sujet :

« Je n'enfinirais pas, Messieurs, si je me laissais aller rien qu'à vous énumérer les occasions qui chaque jour font et

feront la médecinehumaine et la médecine vétérinaire alliées et solidaires.

)> Sans vous condamner, Messieurs, à l'ignorance, à l'impuissance, devrais-je dire, je parle ici des médecins thérapeutes, sans vous condamner à rétrécir de gaieté de

cœur le champ de votre activité militante, vous ne pourrez

plus dire comme nos pères (dans la variante qu'ils donnaient

du motde Térence) :

» Medicussum, nil humania me alienumputo.

y> Vous ne pourrez même plus dire :

» Nil animali.

» Il faut que vous disiez:

» Medicus sum, nil vitce a me alienumputo (1).»

Nous avons eu sous les yeux la preuve de l'excellence pour l'enfant de l'allaitement maternel.

Nous avons pujuger de la difficulté relative de l'allaitement artificiel, et nous avons eu l'idée de rechercher s'il en est de

même chez les animaux domestiques.

Nous avons été encouragé dans cette idée par M. leprofes¬

seur A. Boquel, de la Maternité de l'Hôtel-Dieu d'Angers, que

nous nous plaisons à remercier ici pour son extrême obli¬

geance.

Nous aurions voulu établir pour les animaux domestiques

c1) Landouzy. Sérothérapie. Leçons de thérapeutique et matièremédicale,pro¬

fessées à la Faculté de médecine del'Universitéde Paris.

(9)

9

des statistiques comparables àcellesrecueilliespour l'enfant, à

la clinique du professeur Pinard, dans diverses maternités ou

clientèles privées.

Nous avions même observé à la Maternité d'Angers un

assez grand nombre de faits qui viennent à l'appui de ceux notés ailleurs; mais nous avons dû renoncer,pour lemoment,

aux chiffres éloquents, en raison de la difficulté à nous les procurer rigoureusement exacts.

Nous nous sommes, d'ailleurs, contenté en maints endroits de signaler ce qui se passe chez les animaux sans faire ressor¬

tir la similitude ou la dissemblance avec les phénomènes de même ordre chez l'homme, parce qu'il nous a semblé que la

corrélation paraîtrait évidente.

Ces comparaisons trouveront surtout leurplace dans le troi¬

sième chapitre de notre travail.

Dans les deux premiers, nous nous sommes borné à faire connaître dans leurs grandes lignes l'allaitement maternel normal et différents modes d'alimentation artificielle.

Nous devons un grand nombre de renseignements pratiques

à notre

beau-père,

M.

Bureau, vétérinaire,

qui a mis à notre

disposition les ressources précieuses d'une longue, patiente et très juste

observation;

nous lui adressons ici un

hommage

ému et affectueux.

Nous éprouvons un véritable embarras àacquitter la grosse dette de reconnaissance que nous avons contractée pendant

nos six années d'études médicales.

Tous nos maîtres

d'Angers,

professeurs à l'École ou à

l'Hôtel-Dieu,

ont droit, sans aucune distinction, à nos plus

sincères remerciements.

En même temps qu'ils nous ont fait, à leurs cours ou dans leurs services, le plus sympathique accueil, ils ne nous ont pas marchandéleurs conseils.

Nos camarades d'études et

d'internat,

quelques-uns passés

maîtres à leur tour, sont tous devenus nos amis.

Qu'il nous soit permis de dire ici tout le fruit que nous avons retiré de

l'enseignement

aussi savant que désintéressé

(10)

-iO-

de nos professeurs

à l'École vétérinaire de Toulouse, de nos

maîtres àl'École d'application

de cavalerie.

Nos jugesde

la Faculté de Bordeaux nous ont montré une

constante bienveillance.

M. le professeur

A

.

Layet

nous a

fait le plus grand honneur

enacceptantla

présidence de notre thèse.

PLAN

Chez les principaux

mammifères domestiques, auxquels

nous nous proposons de

borner notre étude,

on

peut établir

entre les différents modes d'élevage une

distinction fonda¬

mentale et reconnaître:

L'allaitement maternel, L'allaitement artificiel.

Dans le premier,

les jeunes tettent dès la naissance leur

propre

mère.

Dans le second, ils reçoivent

de la main de l'homme des

aliments dont nous indiquerons la

variété et qui

se

rappro¬

chent plus ou moins

du lait maternel.

Faisons remarquerque

l'allaitement artificiel ainsi entendu

comprend les modes

d'élevage dénommés pour l'enfant :

Allaitement mercenaire,

Allaitement mixte.

Partant de cette donnée, nous nous proposons

de diviser

notretravail entrois chapitres:

A. Étude de l'allaitement maternel

exclusif chez les

principales

espèces domestiques.

B.Étudedel'alimentationartificielledes jeunes

animaux,

que ceux-ci

aient été privés de leur mère accidentellement ou

dans un but d'économie rurale.

C. Comparaisondes

résultats obtenus

par ces

deux modes

d'élevage et

conclusions.

(11)

SUR L'ALLAITEMENT

ET

L'ALIMENTATION ARTIFICIELLE

DES

NOUVEAU-NÉS

DANS LES PRINCIPALES ESPÈCES DOMESTIQUES

(Essai de comparaison avec l'allaitement de l'enfant)

CHAPITRE PREMIER

ALLAITEMENT MATERNEL

§ I. Espèce chevaline.

Chez la jument, la gestation dure en moyenne de 347 à 360jours (11 mois et quelquesjours).

Le poulain naissant à terme et dans les conditions physio¬

logiques est ordinairement assez robustepour se lever seul et

se diriger vers les mamelles de sa mère.

S'il est nécessaire de l'y maintenir, il ne tarde pas, en tout

cas, à se passer dusecours de l'homme.

Ses formes disgracieuses se modifient; son attitude, imitée

de celle qu'il avaitdans l'utérus disparaîtvite; la tête et l'enco¬

lure se relèvent, les articulations se redressent, la démarche

s'assure.

La jument qui vientde mettrebas est quelquefois mauvaise mère, méchante ou

chatouilleuse,

mais il est rarede voircette

antipathie se prolonger pour son petit. Elle cesse d'ordinaire

(12)

12

dès que la sécrétion

lactée

est

bien établie et

que

le

nour¬

risson, plus adroit, fait éprouver

à

sa

mère moins de douleur.

Et d'ailleurs, les femelles dont les

mamelles

sont

remplies

voientvenir avecplaisir leur nourrisson.

Tantôtle poulain estlaissé avec samère en

liberté complète

et tette quand il en éprouve le besoin, tantôt

il

est

séparé de

sa nourrice (soit que celle-ci travaille ou que

l'éleveur veuille

dirigerlui-même les tetées) et ne

l'approche qu'à des heures

déterminées.

On prétend dans le premier cas que

le

jeune

animal

est exposé à se gorger de lait, d'où

il résulterait des indigestions,

de l'entérite etde la diarrhée.

Ceci est surtout à craindre avec des femelles trop abondam¬

ment nourries ettrès bonnes laitières.

Le second procédé permettrait de régler

les

repos et

réuni-

nirait les meilleures conditions physiologiques d'une bonne digestion et d'une complète

assimilation.

On recommande dans ce cas cinq tetées parjour.

Lapremière méthode est plus

généralement suivie dans les

petites exploitations.

Ce n'est que vers l'âge de six semaines,

deux mois,

que

le

poulain, suivant l'abondance du lait que

lui fournit

sa

mère

et

suivant le degré de l'évolution dentaire, commence à

prendre

quelques brinsd'herbeaupâturage,quelques

grains de l'avoine

qui estdistribuée à la jument.

Au fur et à mesure de son développement, le petit se pro¬

cure ainsi spontanément le complément qui lui paraît

néces¬

saire ou seulementagréable.

Les poulains élevés au pâturage se sèvrent naturellement

vers l'âge de six à sept mois.

Autrefois même, on laissait teter les élèves jusqu'à neuf et

dix mois. Le sevrage a lieu bien plus communément entre cinq et six mois.

Quand il y a lieu, on entoure cette opération de précau¬

tions variables pour préparer les poulains à leur

alimentation

nouvelle.

(13)

13

Les Arabes leur donnent à cette époque du lait de chamelle miellé; les Anglais administrent un léger purgatif.

Les inconvénients du sevrage sont d'autant moindres, d'ail¬

leurs, que ce dernier est plus longtemps préparé (trois ou

quatre semaines).

Il faut remarquer qu'à l'âge de six mois, chez le cheval, les

mâchoiressont pourvuesde leursincisives, dont le rôle dans la

préhension des aliments est capital.

Ce sont les incisives, en effet, qui tondent l'herbe au pâtu¬

rage et saisissent les aliments secs distribués aux chevaux.

Les pinces (incisives médianes) se montrent dès l'âge de quinze jours; les mitoyennes (incisives latérales) ont fait leur apparition àdeux mois.

§ II. Espèce asine.

L'ànesseporte un an et quelques jours.

L'élevage par sa mère du petit ânon ne diffèrepas de celui

du poulain.

Le sevrage est effectué plus ou moins tôt, suivant qu'on désire traire la mère ou la laisser allaiter.

L'ânon se sèvre naturellement vers six à huit mois.

Il est rare qu'on attende ce terme et qu'à cinq mois on ne le livre à lui-même.

La jument, fécondée par lebaudet en vue de la production

du mulet, porte près d'un an.

Les conditions de

l'élevage

du muleton sont les mêmes que celles qui président à

l'élevage

du poulain. Les éleveurs se

trouvent bien de tenir leurs jeunes animaux à une diète rela¬

tive pendant les premiers jours et de ne leur laisser prendre à la mèrequ'une partie du colostrum qu'elle sécrète.

Le sevrage a lieu decinq à six mois, sans qu'on prenne soin de séparer le produit de sa nourrice.

(14)

- 14 -

§ III. Espèce bovine.

Lagestation dans l'espèce

bovine

a une

durée

moyenne

de

280 à 284jours, soit environ neuf mois.

Laparturitionchez lavache est

ordinairement facile et

spon¬

tanée; la fdière pelvi-génitale est

horizontale, la laxité des

organes suffisante pourpermettre

l'expulsion du fœtus

par

les

seuls efforts de la mère.

Peu d'instants après sa naissance et

après qu'il

a reçu

les

soins maternels ou artificiels sommaires, le veau se dirige,

encore chancelant,vers les mamelles

de

sa

mère; celle-ci, d'or¬

dinaire, n'oppose aucunerésistance.

Deux méthodes se partagent la faveur des

éleveurs

:

Ou bien on laisse le petit en liberté avec sa

mère dans

un

box ou au pâturage et il vient teter

suivant

son

appétit

;

Ou bien il en est séparé et ne

l'approche qu'au moment

des repas dont la durée et le

nombre

sont

déterminés

par

l'éleveur.

Le premier moyen a

semblé, à des observateurs sérieux,

bien plus favorable au

développement du jeune animal.

Les craintes relatives aux accidents possibles

d'indiges¬

tions pour le veau, de

mammite

pour

la mère étant d'ailleurs

injustifiées.

Les praticiens s'accordent à regretter

l'habitude barbare

quiconsiste à attacher très court

le nourrisson dans

un

coin

de l'étable et à ne le sortir de saretraite que deux fois dans

la

journée pour lui permettre

de prendre

une

tetée rapide et

goulue.

Les producteurs de veaux

destinés à être livrés de bonne

heure à la boucherie se trouvent bien de donner à

l'animal

qu'ils engraissent une stalle

réduite qui l'oblige à la plus

complète

immobilité.

Relativement à la durée de l'allaitement, il convient

de

remarquer que les jeunes

animaux de l'espèce bovine reçois-

venttrois destinations:

(15)

15

1° Les uns, dits veaux de boucherie, sont appelés à être

consommés avant d'avoir atteint l'âge adulte et sont sacrifiés

entre deux ettrois mois.

Ils le sont même quelquefois beaucoup plus tôt, ce

qu'il faut

regretter eu égard à la mauvaise qualité

nutritive de leur

viande.

2° Une seconde catégorie est celle des veaux d'élevage,

destinés à être conservés pour le travail et la production

laitière ou qui sontconsommés adultespar l'homme.

3° Le plus petit nombre forme la catégorie d'élite:

Reproducteurs mâles ou sujets de choix des deux sexes pour la conservation des caractères de la race.

A. L'allaitement pour les animaux de la première caté¬

gorie se continue jusqu'au jour où ils sont sacrifiés.

B. Le sevrage pour ceux de la deuxième catégorie se fait

àuneépoquevariable, suivant les raceset suivant la saison: les

naissances s'échelonnantsur une assez longue période, au gré,

en quelque sorte, de l'éleveur.

Le veau en liberté au pâturage avec sa mère se sèvre natu¬

rellement à l'âge de six à sept mois; mais il est rare, même lorsqu'on pratique l'allaitement maternel exclusif, que l'on

attende ceterme: entre trois et cinq mois, le jeune est séparé

de sa nourrice.

Ici, comme pourle poulain, l'évolution dentaireestune indi¬

cation pour le moment le plus favorable du sevrage : les inci¬

sives, au nombre de huit, n'existent qu'à la mâchoire infé¬

rieure; l'éruption des caduques, qui commence dès avant la naissance, est complète à six mois, et la première molaire permanente apparaît vers cette époque.

C. Une alimentation riche dont l'allaitement maternel fait en grande partie les frais, est nécessaire pour l'élevage

des reproducteurs mâles et des femelles d'une grande valeur.

En outre des soinsplus minutieux qu'on leur prodigue, on les laisse avec leur mère en liberté et ils se sèvrent naturel¬

lement à l'époqueque nous avons signalée, c'est-à-dire vers six à sept moisi

(16)

§ IV. Espèces ovine et caprine.

La gestation chez la brebis a une durée moyenne de cinq

mois; elle peut être, suivant les races, suivant la qualité et

l'abondance de la nourriture que reçoivent les mères, bi et trigémellaire.

La brebis bien nourrie et bien soignée suffit d'ordinaire à sa fonction de nourrice, même pour élever trois agneaux.

Dans le même troupeau, il est d'ailleurs fréquent qu'on puisse donner à une brebis qui n'a mis bas qu'un petit le

troisième agneau d'une de ses voisines.

La substitution se fait assez facilement et les agneaux ne

paraissentpas en souffrir.

Si laparturition s'est faite sans accidents, le jeune ne tarde

pas à prendre de lui-même le mamelon.

Dans les exploitations où le nombre des élèves est peu

nombreux, on laisse les nouveau-nés avec leurs mères et

mêmeavec les autres femelles du troupeau.

Pendant les premiers jours, les brebis sont maintenues à la bergerie et les petits tettent à volonté, puis les mères sont

menées au pâturage et les tetées espacées.

Plus tard, le nourrisson accompagnant la brebis au dehors

s'accoutume d'assez bonne heure à prendre quelques brins

d'herbe et se prépare ainsi ausevrage.

C'est ordinairement dans le quatrième mois qu'on sépare

définitivementles agneaux de leur nourrice après avoirpréparé

assez longuement cettre transition.

L'allaitement maternel du chevreau est d'ordinaire très peu

prolongé, la consommation par l'homme de ce jeune animal

est toujours hâtive.

L'élevage des reproducteurs n'est l'objet d'aucun soin parti¬

culier. On les sèvre dès cinq à six semaines.

(17)

17 -

§ Y. Espèce porcine.

Un très petit nombre d'animaux de l'espèce porcine sont conservés pour la reproduction.

On fait subir, en effet, l'opération de la castration à tous les

sujets mâles ou femelles que l'on se propose de livrer à la consommation.

Lafécondité des truies est remarquable; la durée de la ges^

tation étant évaluée à trois mois trois semaines trois jours,

ces femelles peuvent faire deux portéespar an et l'on cite des portées exceptionnelles devingt-quatre petits. «Vauban, dans

un de ses travauxsur la statistique, a calculé que les descen¬

dants d'une truie après dix générations, pourraient être au

nombre de 6,434,438 (*). »

La truie, pour manquer quelquefoisde tendresse maternelle

(il lui arrive de dévorer sespetits), est cependant une nourrice do premier ordre et peut allaiter, si elle se trouve dans de bonnes conditions d'hygiène, de six à douze petits.

Le sevrage, qui doit être graduel, s'effectue de six semaines à deux mois et demi, en moyenne deux mois.

A cette époque, le porcelet, hérilant en cela des habitudes de propreté, réelles

beaucoup

plusqu'apparentesde ses ascen¬

dants, réclame une loge chaude, propre et aérée.

(') Magne. Traité de l'élevagedesanimauxdomestiques.

(18)

CHAPITRE II

ALLAITEMENT ARTIFICIEL

§ I. Considérations

générales.

Nousconsidérerons quetout animalnouveau

que sa

mère

n'allaite pas estélevé

artificiellement.

Et les circonstances sont nombreuses en même temps que d'ordre varié qui provoquent les éleveurs

à adopter l'allaite¬

ment artificiel.

On peut les résumer et dire que les

jeunes animaux sont

privés deleur mère:

a) Accidentellement,

b) Dansun butd'économie

rurale.

On peutrapporter à cinq chefs

les divers modes d'élevage

artificiel :

1° Donner au jeune animal une nourrice

de la même

espèce;

2° Donner aujeuneune nourrice d'espèce

différente;

3° Le nourrir au baquet, seau ou biberon avec

du lait

pur;

Le nourrir au baquet, seau ou biberon avec du

lait

écrémé qu'on complète avec des matières grasses ou

des

farineux ;

5° Le nourrir avec des liquides divers plus ou moins lactés-

cents et de composition variée.

(19)

19

§ II. Espèces chevaline et asine.

L'allaitement artificiel pourle poulain n'est jamais appliqué systématiquement.

Outre que les éleveurs et les industriels ont rarement un

intérêt particulier à traire les juments ou à donner aux jeunes

des nourrices autres

que leur mère, on s'accorde à recon¬

naître que le poulain, l'âne et te muleton supportent moins bien que d'autres espèces l'allaitement artificiel.

Lorsque, toutefois, on est obligé d'y recourir, c'est du lait de vache qu'on distribue aux nourrissons. Ainsi que l'indique

le tableau comparatifci-dessous de la composition du lait dans les différentes espèces, le lait delajumentdiffère notablement de celui de la vache : il est plus aqueux, plus sucré, beaucoup

moins riche enmatières grasses.

Tableau emprunté à Colin (Traité dephysiologie).

LAIT FEMME VACHE CHÈVRE BREBIS LAMA ANESSE JUMENT

Eau 87.38 87.60 87.30 81.60 86.60 89.63 91.37

Beurre 3.80 2.20 4.40 7.50 3.10 1.50 0.55

Caséine 0.34 3.00 3.50 4.00 3.00 0.60 0.78 Albumine 1.30 1.20 1.35

1.70 0.90 1.35 -1.40

Sucre 7.00 4.70 3.10 4.30 5.60 6.40 5.50

Sels 0.18

0.70 0.35 0.90 0.80 0.32 0.40

Pour

l'élevage

du poulain, l'addition de sucre au lait de vache et son coupage avec une certaine quantité d'eau paraît inutile.

Le poulain est habitué de bonne heure à boire le lait qu'on

lui présente; de bonne heure aussi on ajoute à ce lait des farines de céréales ou de

légumineuses,

de la farine de lin pour arriver à supprimer complètement ce régime lacté ou mixte.

L'élevage

dans ces conditions estun véritableembarras, que

l'éleveur ordinairement ne prolonge pas. Les poulains qui

(20)

20

vivent d'untel régime

affectent

une

très grande douceur; ils

n'ont pas la

vivacité et l'indépendance de caractère des sujets

qui tettent

leur mère.

Leur développement est

lent et souvent irrégulier. Toute¬

fois, si l'on ne

s'est,

pas

hâté de leur supprimer le lait pur, si

onleur a distribué ce liquide en

quantité suffisante, et d'une

façonintelligente,

les poulains arrivés à l'âge adulte ne se font

pasremarquer

entre

ceux

qui ont teté.

Au contraire, ceux qui ont

été allaités parcimonieusement

et quin'ont pasreçu une

alimentation rationnelle, gardent une

infériorité manifeste de formes et

de tempérament, ils sont

rachitiques.

§ III.

Espèce bovine.

L'allaitement artificiel du veau est

très répandu

en

France

età l'étranger.

Il est devenu une véritable pratique

industrielle et comme

tel il a été l'objet d'études

raisonnées. C'est dans le but d'en

obtenirle meilleur résultat, nous

devrions dire le plus grand

bénéfice, que tous les

procédés

que

nous avons reconnus ont

été mis enusage.

L'espèce bovine est

très répandue. Les vaches ont une

aptitude

laitière incomparable que les zootechniciens s'appli¬

quent à

développer

encore;

il est donc toujours possible, à

défautde lait maternel, de donner aux

jeunes animaux une

nourriture à peu près

identique et de prolonger l'allaitement

artificiel aussi longtemps

qu'il paraît nécessaire.

Premier mode : Lejeune

animal est donné à

une

mère de

même espèce. C'est presque

l'allaitement maternel. Le veau,

en effet, lette un lait

de même composition chimique et de

valeur alimentaire identique â celui

de

sa

mère.

Si celle-ci est morte peu après la

parturition et

que

le petit

ait été privé du colostrum, on y

supplée par l'administration

d'unpurgatif doux.

(21)

Les suites de l'élevage dans ces conditions sont absolument

normales et le sevrage, variant avec la destination du nour¬

risson, s'effectuecomme nous l'avons dit à propos de l'allaite¬

ment maternel.

Bien mieux, dans la même exploitation, il arrive assez souvent que l'on supplée à l'insuffisance d'une nourrice jeune

et médiocre laitière par une vache dont la quantité de lait

est plus grande, le même veautetant deux vaches.

Ce procédé s'applique indistinctement àtoutes les catégories

d'élèves que nous avons distinguées à propos de l'allaitement

maternel:

Veaux de boucherie; Veaux d'élevage;

Veaux d'élite, reproducteurs.

Deuxième mode: L'animal tette une femelle d'espèce diffé¬

rente. Nous ne connaissons aucun exemple de ce fait qui ne

pourrait être qu'accidentel et qui n'est, dans le cas particulier,

ni pratique, ni économique.

Troisième mode : Le jeune animal est nourri au baquet,

seau ou biberon avec du lait pur. Nous devons dire tout d'abord en quoi consiste l'alimentation au seau ou au baquet

et ce qu'est le biberon appliqué aux animaux domestiques.

Alimentation au seau ou au baquet. Les nourrissons boivent dans un récipient de forme quelconque fait de bois ou d'une substance métallique.

Pour habituer à boire les jeunes animaux que leur instinct porte à teter, on plonge un doigt dans le liquide et on le présente au veau ; celui-ci, par succion, prend plus ou moins rapidement son repas.

Au lieu du doigt, on peut se servir d'un peu de linge roulé

danslequel le lait monte par capillarité.

On dit que les Arabes se servent d'une figue séchée pour faire l'éducation de leurs poulains surcepoint spécial.

(22)

_ 22

Quelques leçons suffisent

d'ordinaire

pour que

le jeune

animal soit complètement éduqué. Il est facile de concevoir quels inconvénients présente cet

appareil primitif,

en tout comparable à la lasse malpropre que

l'on présente à l'enfant

ou au biberonà tube.

M. Eloire, dansun mémoire lu à la Société des agriculteurs

de France, s'exprime ainsi au sujet de ce mode d'allaitement:

« Le récipient est largement ouvert à toutes les impu¬

retés, à toutes les poussières, à tous les germes s'échappant

de l'atmosphère, de l'étable, du corps de la

vache, de

ses mamelles, des mains du trayeur et du récipient lui-même qui,

la plupart du temps et à cause

de

sa

destination spéciale,

n'estjamais nettoyé. Ses parois, son fond sont sales, couverts

de germes innombrables provenant du lait

altéré

ou

de

l'extérieur.

» Dès qu'on le présente au veau, le lait a perdu, enoutre de

ses qualités de pureté, une partie de sa température de

36

à 39°, si favorable à la digestion, si agréable à la déglutition.

» Au lieu de prendre son repas à petits coups, c'est par ondées volumineuses que le lait se dirige, non insalivé, vers

l'appareil digestif; c'est une noyade qu'éprouve l'estomac si

frêle du jeune animal, d'où des indigestions de la caillette et

de l'intestin, des congestionset des inflammations de l'appareil digestif, lesquelles sont d'autant plus graves que le lait qui en est causeest moins pur et plus infecté de germes nombreux.

» Le jeuneveau lui-même, par samanière de boire, aggrave le mal.

»Toutesces infractionsauxloisphysiologiquess'escomptent

pour l'élevage par desmaladies etparfois de la mortalité. »

Les inconvénients du baquet sont atténués par une rigou¬

reusepropreté, onle conçoit, difficile à obtenir.

L'emploi du biberon pourl'allaitement artificiel des animaux domestiques ne remonte pas à plus de dix ans et l'introduc¬

tion de cet appareil dans la pratique de l'élevage constitueun véritableprogrès.

(23)

23

Le biberon de M. Massonnat, de Nérondes (Cher), paraît

avoir la faveur des éleveurs.

Il se compose essentiellement d'un vase en porcelaine très forte, en fer émaillé ou en fer étamé. Ce récipient estmuni à

sa partie supérieure d'une ouverture large fermée par un oper¬

cule, à sa partie inférieure d'un goulot sur lequel s'engaine

une tetine en caoutchouc très épais.

L'appareil peut être tenu à la main et présenté ainsi au

jeune animal. Ou bien il est fixé sur un bâti de boisqu'onpeut

accrocher au mur(biberon mural).

La tetine porte à son extrémité libre une incision cruciale

dont les lèvresnes'écartent quesousl'effort de succion duveau.

Après chaque repas, le récipient est retiré de son support, désinfectéetmaintenu dans l'eaupure ou additionnée de bicar¬

bonate de soudejusqu'à la buvée suivante. La tetine est aussi soigneusement rincée.

Le biberon a sur le baquet et le seaudes avantages incon¬

testables :

Nettoyage complet rendu possible;

Régularité de la succion;

Distribution mesurée etéconomique du liquide; Facilité du sevrage.

Le baquet ou le seau, le biberon dans les étables mieux tenues, servent doncde récipient à du lait préalablement trait.

Ce laitprovient d'une ou deplusieurs vaches,ordinairement

de la mère même du veau qu'on allaite.

Les éleveurs s'appliquent, du moins dans les premiers temps de l'allaitement, à donner ce breuvage immédiatement après la traite, et avant qu'il soit refroidi.

La quantité de lait qu'il convientde donner aujeune animal n'est pasabsolue ; elle est exactement mesurée à son appétit.

Leveau doit boire deux, ou mieux trois fois dans la journée;

ilest mêmenécessairependant lasemainequi suit la naissance

de présenter le biberon au nourrisson cinq fois par jour.

Abstraction faite des inconvénientsque nous avonsreconnus

(24)

24

à l'usage du baquet et de ceux qui résultent de la

malpropreté

desbiberons, l'alimentation au lait pur distribué en quantité

suffisante et pendant une période assez prolongée donne des

résultats excellents.

Les veaux élevés dans ces conditions ne diffèrent pas des

animaux dela même espèce nourris par leur mère, etceuxqui

sont sacrifiés de bonne heure pour la boucherie « tombent

blancs à Vabattoir».

« Leur chair estblanche, tendre, savoureuse et leur graisse

est excellente à manger.» (Delafond, cité par M. G. Baillet.)

Ce qui vient d'être dit s'applique surtout aux animaux

destinés à laboucherie ou à l'élevage; mais voici, décrite par

son auteur, la méthode suivie par M. Grollier-Dehaynin, qui

élève des veaux de la race Durham pour en faire plus tard des reproducteurs.

A dessein, nousla reproduisons intégralement,parce qu'elle

résume les précautions auxquelles les éleveurs s'astreignent

dans lapratique de l'élevage artificiel.

Élevage

artificiel des veaux d'élite au lait non écrémé. Lait seuljusqu'à trois mois, puis additionné deriz etde graine

de lin.

«Dès que le veau est né, on le porte devant sa mère, qui le

lèche pour sécher sonpoil; pendantcetemps, ontrait la mère,

et après avoir mis ce premier lait dans le biberon, tenu à la main, on le présente au veau : il prend alors sans difficulté la

tetine encaoutchouc et commence à teter.

» Lorsque le veau est bien séché, on le retire à la mère (qui se préoccupe fort peu, généralement, de cet enlèvement)

et onl'installe dans le box où il doit être élevé en lui laissant la liberté la plus entière jusqu'à l'époque de son sevrage.

» Pendant les premières vingt-quatre heures, on trait la

mère cinq ou six fois et on fait boire le lait aussitôt trait, toujours en tenantla bouteille à la main, le veau n'étant pas

assezfort pour allertrouver l'appareil mural.

» Dès le deuxièmejour, onl'habitue doucement à aller teter

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25 -

seul, et bientôt onn'a plus qu'àouvrir saporte à l'heure du

repas. A partir de cejour, on règle lesrepas: le premier à six

heures du matin, le deuxième vers midi, et le troisième vers six heures du soir.

» 11 faut traire la vache chaque fois, afin de donner toujours

le lait àsa température naturelle.

» L'appétit du petit animal augmente rapidement; il n'est

pas rare de voir unveau prendre, par repas, quatre litres de laitj au bout de trois ou quatre jours, parfois même on est obligé de modérer l'appétit de quelques-uns ; mais en général

il faut que le veautette à soncontent, etil doit toujours y avoir

un peu plus de lait qu'il n'est nécessaire dans le biberon pendant les premiers jours.

» On continue durant toute la première semaine à donner le

lait de la mère, lespropriétésrafraîchissantes de ce lait étant

nécessaires au nouveau-né.

» Au bout de ce temps, leveau suit le régime de ses aînés :

on le mène au pré, il y reste nuit et jour et rentre seulement à

l'étable pourteter son biberon trois fois par jour, aux heures

dites plushaut.

» Pendant la préparation des biberons, les veaux sont tous réunis dans unegrande box dontles râteliers doiventtoujours

être garnis de luzerne fraîche oude bon foin renouvelés deux

fois parjour. . . . .

)) Lacrèche reçoit des auges dans lesquelles on met un peu de farine d'orge mélangée de son.

» Les veaux, depuis leur naissance jusqu'à trois mois, ne tettent que du lait pur, non écrémé; ils ont chacun six litres par repas, soit dix-huit litres par jour, jamais plus, quel que soitleur appétit.

» Il est important, lorsqu'on a un certain nombre de vaches à traire, de ne pas attendre que la traite soit entièrement terminée pour commencer le repas, le lait ne devant pas refroidir.

» Aubout de huit à dix jours, suivant la qualité du lait, il n'y a pas d'inconvénient à mélanger ensemble celui de plu-

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