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SLCLP n°4 Juillet 2009

Rédacteurs : Tinuviel Isfranco Val Nico84 Estelle2L

Illustrations : Priproko (prikropo? Prikoproko? Quiproko?) et Estelle2L Mise en forme en page et en scrapoutchas : Estelle2L

Correction : AndréL, Isfranco, Mary

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I. Remerciements d’usage II. Editos des rédacteurs III. Le Strip de Prik

IV. Interview surréaliste ou Quand Estelle2L remonte à la source de Larivière, en talons de 12… dans un état proche du Nevada…

V. Un, deux, trois, Step par Val

VI. Delatio, delationis... panem et circenses par Tinuviel

VII. Le coin des petites graines : Le chien Maudit : Fantastique06 par Isfranco

VIII. Potiniris Delationibus+Potins de Suri Mouse

IX. Rencontre Onirienne à Avignon, reportages de Nico84 et Estelle2L

Un tout grand merci à Colette pour la mise en page (qui ce coup-ci aura été faite par Estelle2L, ça lui apprendra), à André et Mary pour l’aide à la correction, à Nico pour l’espace de visibilité, à Estelle, Tinuviel, Pri… et Nico84 pour leur régularité. Nous saluons le retour de Val, une petite surprise inattendue. À Cyb…

Merci aussi à Fantastique06 de nous avoir envoyé son petit conte et finalement, merci à toi lecteur…

De la part de l’équipe, les animaux de compagnie et les Bangladihs qui bossent pacher à la mise en page…

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Edito Isfranco

Délation, délateur… quand ce thème de journal est sorti, je me suis dit, chouette, je vais pouvoir parler de ces petits métiers sympas, rares et inconnus.

Car voyez-vous, jusqu'ici je n'avais pas encore ouvert mon dico à la page

délateur… et je pensais qu'un délateur était une petite personne toute souriante

spécialisée dans l'enlèvement des lattes en tout genre, lattes de parquet, lattes de faux- plafond, lattes de murs en bois, etc…

Bin zut alors, le dico me dit que c'est pas ça… mon édito est tout foutu.

Délateur : personne qui dénonce pour des motifs méprisables…

Délation : dénonciation inspirée par des motifs méprisables…

Un délateur est donc un méprisable dénonciateur… Ok, mais encore ? Remontons donc les pages du dico et plongeons-nous dedans pour mieux comprendre de quoi il retourne exactement…

Dénonciateur, ça ne peut venir QUE de ce mot : nonciature.

Nonciature : fonction de nonce, prélat nommé à la nonciature.

Nonce : agent diplomatique du Saint- Siège, ambassadeur…

Ha ha… on s'approche donc d'une grande vérité !

Dénonciateur, par glissement sémantique est donc la personne chargée de démettre les ambassadeurs de leur fonction…

Intéressant !

Qui donc sur Oniris est-il chargé de cela ? Je ne vois qu'une seule personne capable d'un tel forfait : le webmaster…

La délation, un sujet sérieux ? Bin non, pas forcément ! Mais si tu vois un oiseau blanc sur un parquet en laque, ne lui chante pas le chant du signe…

Isfranco

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Edito Tinuviel

La délation...

Bon, j'suis pas inspirée moi par ce thème, allez savoir pourquoi.

Ça ne fait pas rêver, ça ne prête pas à sourire, ça n'évoque rien d'amusant ou de joli, ça ne stimule pas la créativité... mais où est-on allé chercher ce sujet à la noix, hein ? Pfff, j'vous jure !

Il faudra que j'aie une sérieuse discussion avec mes petits condisciples, il me semble que la manne à idées commence à

s'épuiser, et que là on racle le fond du tonneau, avec le dépôt et tout et tout...

beurk :-(

Je disais donc : je suis à court d'inspiration, zéro idée, rien, nada.

La seule chose que je puisse faire pour meubler un p'tit peu, rester dans la

thématique et essayer d'être originale et pas vache, c'est de "m'auto-délatter".

Oui, mais quoi dire ?

C'est que je suis quelqu'un de

désespérément normal moi. J'ai pas de cadavres cachés dans mes placards, pas de vices particuliers, pas d'habitudes

honteuses, je ne mange pas mes crottes de

nez, je ne convoite pas le mari de ma voisine... RAS sur toute la ligne.

Bon, il va quand même bien falloir que je finisse par me rabattre sur les méchants cancans si je veux réussir à remplir mon quota de mots, alors.

Donc, voyons, je pourrais parler...

d'Isfranco par exemple, qui a projeté un petit voyage en Chine afin de se faire faire des implants capillaires bon marché par des petits chinois aux doigts agiles et aux aiguilles réutilisables.

Ou d'Estelle2L, qui a encore dérapé lors de sa dernière séance SM. Heureusement qu'elle a des relations à la PJ, et que le décès du député a été maquillé en suicide par autoflagellation.

Bon, de Nico84, notre cher nouveau

« Maître Poney Fringant », je ne veux rien dire... il est vraiment trop gentil, comment voulez-vous en dire du mal ?

Et puis non, décidément, c'est pas marrant la délation, franchement... je laisse ça à d'autres, si ça peut les amuser. Y en a qui se plaisent dans une peau de vache, grand bien leur fasse, Dieu reconnaîtra les siens :-D

Quant à moi, je préfère l'humour, le respect, l'indulgence, l'empathie, l'autodérision parfois...

Donc j'envoie ch*** ce thème pourri et je clôture là cet éditorial qui n'en est pas un.

Mais surtout ne le dites à personne hein.

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Edito Nico84

Moments de stress, j’aurais pu insinuer des relations ambiguës entre chaque membre du journal. Je pourrais diffuser de

mauvaises images sur un groupe imaginaire et fier de son apparence, harmonieux. J’aurais pu dévoiler des débats internes doublés d’egos surdimensionnés.

Je pourrais en dire bien davantage encore mais que pourrais en retirer ? Et si je gagnais de l’argent, de la reconnaissance, de la gloire ?

La question est plutôt de savoir : qu’ai-je à perdre ? L’amitié, les affinités. Une

substance subjective qui ne s’appréhende que par des pulsations. Les sensations. On est toujours surpris de construire certaines choses improbables à partir de médias virtuels. La délation ? Peu, pour moi, peu pour nous. Nous avons tant à perdre.

Je vous adore.

À tous les membres du journal.

À une fille avignonnaise.

Et tous les Oniriens, ma communauté.

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Edito Estelle2L

Enfin un édito qui me parle…

Oui parce que bon, les zoizeaux le Père Noël et les concombres hermaphrodites c’est sympa, mais pour une journaliste comme moi, quelle aubaine de pouvoir, enfin, aborder un sujet de société qui nous parle, à nous les femmes, j’ai nommé : la fellation !

Oui parce qu’on entend parler partout de « voir le loup »… bon et pour voir le loup, faut pas vous faire d’illusions, faut baisser la tête et s’approcher de la tanière…

Ho ! Quoi ? Quoi ?

Délation ? Délation ! Et pas fellation ?

Oups… mais Nico84 m’a dit que… et puis… Rhoooo… il avait dit Délation avec un F comme dans Fromage, j’ai cru qu’il faisait une partie de Pyramide avec moi…

Ah on parle pas pipes, alors ?

Zut, pasque j’avais fait un méchant travail d’investigation… mais je recycle, vous inquiétez pas du tout du tout, laissez-moi juste deux minutes pour me retourner…

Hum… qui m’a fait une andouille pareille, non mais je te jure, Nico, t’es grave hein…

hahaha oui je me doute que ça te fasse marrer, tu perds rien pour attendre…

Hum hum hum LA DÉLATION !!!

La délation, enfin un sujet qui me parle… !

La délation est un mal… MAL… Paaas bien...(Je vous passe le pamphlet lénifiant sur l’Historique de la délation, de Judas aux collabos, pasque ça m’énerve un peu et que voilà… Inquisition… Guerres

Mondiales… Cour de récré, Caroline Forte qui répétait à la maîtresse que je mangeais des cailloux…) !

Mais parfois… un mal nécessaire (Là je vous passe le pamphlet lénifiant sur

l’Historique de la délation positive, comme le garçon qui criait au Loup, les gentils résistants qui ont donné les derniers nazis planqués, çui qu’à dénoncé Habès qu’avait vendu de l’héroïne à un gamin des cités…

la fois où pour sauver ma vie, j’ai dit que c’était pas ma culotte dans la poche de Marc, mais celle de Magali…)…

Alors vous ne m’en voudrez pas, mais : EUH, y a Nico il fait rien qu’à

m’embêter…

Estelle, rapporteur à quatre moteurs, quand tu pètes tu fais des fleurs…

Bon, non finalement c’est pas bien la délation, soyez pas des balances, les gars, vous savez pas ce qu’on leur fait en taule aux balances, je vous jure c’est super glauque et ça inclut des trucs qu’on enfoncerait dans des endroits qui voient jamais le soleil… et là si tu délattes, t’es mort ! Et…

Comment ça ? Censure ?

Comment ça y a quelqu’un qui vous a prévenus que je m’étalais en article ? Comment ça, on m’a dénoncée… ? MAIS… le thème du mois c'est pas la censure... on me sang sur rien du tout moi ! Non, à la délation, NON À LA

DÉLATION, au secours, et la liberté de la presse… non mé hé !

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Interview surréaliste ou Quand Estelle2L remonte à la source de Larivière, en talons de 12… dans un état proche du Nevada…

Estelle2L : Bonjour mon tout bo, bienvenue dans ce numéro 4 de SLCLP. Comment vas-tu ?

Larivière : Ça va très bien Estelle, je te remercie… Et toi ?

E : Intimidée, à la limite de l’apoplexie, impressionnée et super ravie de pouvoir t’interviewer… quoi, si tu voulais pas savoir, fallait pas demander, na !

Bon… moi je te vois là… mais on a un lectorat féminin à satisfaire, je le souligne, peux-tu donc te décrire physiquement en quelques mots ?

L : Ça c’est bon, ça ! On a le droit à un Joker à un moment donné ? E : Oui.

L : Ne se prononce pas, c’est possible ? E : Aussi…

L : Sans opinion on a le droit ?

Je suis plutôt entre le pas musclé et le musclé, brun enfin poivre et sel, taillé de façon athlétique en toute objectivité.

E : Larivière, Lafontaine… un lien de parenté ?

L : Question très intéressante… oui peut-être, mais très éloigné… c’est la même source.

E : Ce qui m’amène à la question suivante… D’où te viens ton pseudo ?

L : C’est moi qui l’ai choisi. Il faut savoir que mon vrai nom c’est Rivière, ce qui est, quand même déjà un rapport aquatique. Et j’aime bien l’idée dans Larivière, sans que je m’explique vraiment pourquoi et que j’ai pas envie d’expliquer non plus, la féminisation du mot.

Je trouve que Larivière correspond assez au style que je veux imprimer dans mes écrits. Quelque chose d’assez bouillonnant, avec une écriture tumultueuse qui

n’hésite pas prendre des risques et qui coule… Avec des flots, du tumulte… et j’aime bien ce rapport à l’eau.

E : Que penses-tu où à quoi penses-tu si je te dis : Délation ? L : C’est pas bien.

E : Sinon question zik, t’aimes planer sur quoi… ?

L : J’ai quand même des gouts assez éclectiques qui vont du classique à un rock alternatif en passant par euh... le reste… Mais en majorité c’est quand même

beaucoup plus chanson française. Un petit peu Brel - voilà pour les amis belges une petite dédicace, un petit clin d’œil- Brassens…

E : La techno ça te parle ?

L : Ça me parle un petit peu… mais, sans buvard pour éponger, je suis pas un fanatique…

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E : D’où te vient l’inspiration ou de quoi t’inspires-tu pour écrire ?

L : Ça va être très long, donc ca risque d’être très court, d’autant plus que la question est très complexe finalement. Je ne sais pas vraiment, je me suis penché sur la question maintes et maintes fois sans vraiment réussir à trouver… Ça peut être tout simplement, quelque chose qui vient comme ça, une piqure, un souffle, une présence au dessus de l’épaule, une obsession à un moment donné, dans un contexte d’écriture ou dans une atmosphère vagale, une force qui va avoir un cheminement assez mystérieux finalement et en général ce sont des textes qui s’écrivent facilement de manière assez fluide et assez rapidement.

En tout cas il n’y a pas de schéma d’écriture vraiment bien établi. Ça peut être une inspiration très impulsive, quelque chose qui est de l’ordre de l’affect ou ça peut être quelque chose de plus travaillé, ça dépend un petit peu de ce sur quoi je travaille en fait. Je ne comprends pas l’inspiration, c’est pourquoi je l’appelle Madame… C’est clair ?...

E : C’est clair… ! Bon on te connait surtout pour tes Fragments… et pour tes nouvelles. Alors dis-nous quelque chose qu’on ignore…

L : Tu cherches le Scoop… alors écoute… je porte un bermuda vert chez moi, quand je suis tout seul… !

E : Bon alors on sait que tu as des Fragments… est-ce que tu as des Entiers… ? L : J’ai des entiers, oui puisque j’écris aussi des nouvelles… même si je suis plus connu sur le site pour la catégorie poésie… voilà, mais faire un entier, c’est un peu aussi l’idée de base du Fragment une fois reconstitué.

E : Quels conseils donnerais-tu à un auteur débutant ?

L : De beaucoup travailler parce que c’est une matière artistique très difficile, l’écriture.

Éventuellement, pour perfectionner son travail d’amateur et accéder à la

connaissance (avec un grand C), de lire tous les Fragments du Crépuscule, ça peut aider.

Je pense en tous les cas qu’il faut rester humble dans l’artistique et dans le domaine de la littérature, Donc, quand un nouveau se met à l’écriture, il ne faut surtout pas qu’il essaie de m’égaler, parce que c’est carrément impossible.

C’est mon dernier mot ! E : Où tu te vois en 2354 ?

(devant la perplexité de son invité, Estelle rebondit de manière très marsupiale…) Oui, bon en 2345, tu devrais avoir dans les 80 ans… par là… non ?

L : En 2354 je pense que j’aurais un peu plus de 80 ans… (il est mort de rire) E : Bon, oui, 320 et des ans… (elle rit comme Kevina)

L : Je ne sais vraiment pas du tout… je verrais, faut le vivre au moment présent…

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E : Quel est ton rapport à la Terre, au Cosmos et aux Étoiles ? (question de Marymai) L : Question très intéressante, pour une fois qu’il y en a une... pardon !

J’ai un rapport assez étroit avec tout ça et ça serait assez long à expliquer parce que ça touche aussi à mon rapport à l’écriture… à l’artistique.

Il y a donc un rapport très étroit dans ma façon d’appréhender l’artistique et donc l’écriture avec tout une certaine vision de l’univers, aussi bien le cosmos que les étoiles, le soleil et le reste, comme les êtres humains, ou bien encore le skonce ou les concombres de mers… Cela renvoie à ma façon d’aborder l’art et le rapport à l’homme dans son élément… Un rapport presque mystique, où l’homme est en fusion avec les éléments. La fusion peut être agréable ou plus amère, source d’irritation ou d’émulation, mais l’idée c’est de garder, grâce à l’art (et l’écriture est un art majeur), un œil ouvert sur l’univers et sur la dualité permanente qui s’en dégage à chaque étincelle et à chaque souffle. J’aime l’idée de dénicher cette espèce d’énergie sauvage qui se niche en permanence dans le plus petit atome qui nous entoure.

Cette vie propre qu’il nous faut domestiquer avec sa violence , ses contradictions et son absurdité apparente. L’écriture sert à transcender cette incompréhension, à accepter aussi les choses qui nous paraissent incohérentes pour mieux les

appréhender… En réalité, mon rapport à la terre et aux étoiles, est un rapport très humble, extrêmement respectueux. J’interroge. Je ne juge pas. Je pense que Nous sommes redevables du cosmos.

E : À part l’eau, qu’est-ce qui coule de source pour toi ? L : Rien (et aussi le rhum, parfois…)

E : Tu écris plutôt à la main ou tu préfères tapoter sur le clavier ?

L : J’écris plutôt à la main, de façon stylographiée. J’aime comme beaucoup d’autres le rapport à la feuille papier. La feuille blanche et ses angoisses métaphysiques, à quelque chose de l’immaculée que l’on cherche à percer (connotera qui voudra.…).

Ensuite, sans être là encore bien original, j’ai toujours une idée, une phrase, ou une indication sur un personnage, un déroulement, une ambiance à noter pour un récit.

La poésie, je ne travaille pas pareil. Mais les écrits romances oui. Dans ce cas, j’écris partout (bloc note, papier déchiré, ticket, liste de course, plaque de marbre…)… Je n’apprécie pas trop le format écran, clavier parce d’une part que je ne maitrise pas trop tout ça et que ça fatigue les yeux et ça fait saigner du nez.

J'écris avec mon sang qui se fait précieux quand en partique je le donne pour des usages beaucoup plus terre à terre vu que je suis donneur de sang assidu et que j'encourage toute personne à donner son sang plutôt que de se morfondre a le regarder s'écouler bêtement dans des reflets de flaques déformées...

E : Qu’est-ce que tu aimes lire ?

L : J’aime lire… J’aime l’art en général, je recherche les lectures qui vont interpeller le lecteur, qui vont réussir à le faire réfléchir, à le surprendre par le traitement du

thème proposé par l’auteur.

La difficulté, mais c’est ça le talent, consiste à trouver un mélange subtil entre l’audace artistique qui renouvelle le genre et qui répond a la demande de

regenerescence permanente que demande l’expression artistique si elle désire rester vivante et l’idée de lisibilité nécessaire à toute matière qui concerne la

communication…

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J’aime bien les œuvres révolutionnaires, les auteurs qui prennent des risques en matière d’expression et de recherche linguistique. J’aime aussi l’idée de faire plaisr au lecteur, contrairement à ce que l’on croit. Le lecteur c’est une part sacré de la trinité Auteur-Œuvre-Lecteur. J’aime beaucoup les auteurs qui ont réussi a créer des œuvres a la fois ambitieuse au niveau artistique et populaire. Céline est un bon exemple. Boris Vian en est un autre. C’est quand même interessant de voir que beaucoup de grands écrivains (c’est le cas deVian) ne sont pas reconnus par leurs générations mais par la postérité…

Donc, mes choix de lecture vont de Oui-Oui et la Voiture Jaune, parce que j’aime m’engager dans une lecture active et que j’apprécie le travail des burlesques qui se sont charger pour moi de décortiquer de façon humoristique les incongruités parfois tristes du monde, aux poésies plus intimistes, fouilleuses de sens et fouillées de cosmos justement, comme par exemple celle de René Char qui reste mon maitre à penser la poésie et la vie en général. Ces objectifs de lectures m’amènent à

fréquenter les pages auto-insurrectionnelles des surréalistes (que j’apprécie peu en littérature en réalité, plus en peinture), le courant « réel merveilleux » caraïbéens ou latino américains (Jacques Stephen Alexis, Miguel angel Asturias, Jacques

Roumain…). J’ai une véritable admiration pour la littérature haïtienne et pour haïti en général. Le pays le plus pauvre de l’amérique latine, avec ses rites vaudou, ses fulgurances artistiques et cette ambivalence permanent. Haïti est un très beau pays où les richesses humaines sont incroyables et les paradoxes nombreux. Je cite juste un écrivain (peintre aussi) haïtien, adepte de la linguistique révolutionnaire qui

mérite d’être connu avant de mourir : Franketienne et son magnifique « Ultravocal ».

J’espère que tes lecteurs se pencheront un peu sur ce petit bijou du genre.

Et, rajouter une référence à Gowbrowick (l'écrivain qui atomise le roman) dans les littératures avant gardististe préférées ainsi qu'Albert Cohen que Pat m'a fait découvir et qui avec Mange-clous et surtout Solal, réussi aussi la fusion formidable entre audace, burlesque et poésie...

E : Comme tu es poète, et pas de non madame je le fais pas, tout le monde y passe… improvise moi un poème sur/pour moi!

L : Estelle, tes yeux sont marrons comme le ciel bleu…

E : Si l’encre venait à te manquer, irais-tu jusqu’à écrire avec ton sang ? (question d’Isfranco)

L : C’est déjà fait non ?

E : Et alors ? Peu importe non ?

L : Oh ! J’écris avec ce que je veux, et je réponds à tes questions comme j’ai envie…

!

E : Je te vois un peu comme un être mythique, au-delà du réel, jonglant avec les planètes en toge de magicien… Est-ce que tu es fan d’Harry Potter ?

L : Oui, c’est vrai j’ai une vraie admiration pour ce petit garçon qui a un pouvoir de vente à gros tirage extraordinaire. J’apprécie beaucoup d’ailleurs, ce type de

littérature… et en fait déjà euh… je kiffe !

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E : Tu fais partie des meubles ou des monuments Oniriens… Qu’est-ce qui selon toi fait l’intérêt de ce site ?

L : Alors je fais partie des meubles, peut-être, maintenant mais je ne suis pas un membre fondateur du site. Je suis arrivé bien après l’équipe fondatrice mais c’est vrai que ça fait un petit temps que j’y suis.

Alors pourquoi j’y suis, et surtout pourquoi j’y suis resté : Je trouve déjà que ce site est une aubaine formidable sur le net, dans le monde de l’écriture en général… Parce que justement.

C’est un des rares endroits d’expression gratuite et possible pour les écrivains amateurs, et c’est déjà très précieux.

Et c’est intéressant aussi parce que les gens qui publient ont un retour direct sur l’écrit et ça c’est quelque chose de très très important et de tout aussi rare. C’est l’esprit du site aussi qui veut ça. Convivialité, entraide, constructivité et c’est vraiment ce qui m’a charmé sur Oniris et me fait rester encore actuellement.

Point. Barre.

E : Pourquoi… ?

L : Pace que… (éclate de rire) Je sais pas…

E : Si tu devais choisir un lieu, un monument, un écrit, une personne, une ambiance, une chanson, une odeur, un plat, un film ?

L : Bon, je vais répondre à ta question précédente alors…

E : Hahaha, pourquoi… ? L : Parce que pas…

E : Un lieux ? L : Parce que…

E : Un monument ? L : pourquoi ? E : Un écrit ? L : Je sais pas E : Une personne ? L : Estelle

E : Une ambiance ?

L : Une interview au sommet du Mont Ventoux, par exemple E : Une chanson ?

L : Le petit vin blanc qu’on boit sous les tonnelles ou Song for Jedi…

E : Une odeur ? L : Le cumin E : Un plat ?

L : Les moules frites E : Un film ?

L : Minuit dans le jardin du Bien et du Mal

E : Que penses-tu de l’inclinaison des licornes à pencher vers le turquoise et penses- tu que ça puisse avoir une incidence sur le prix du rhum en Haïti, considérant que la menthe n’entre pas dans l’équation et qu’il est près de 17 heures à Saint-Cierge-la- Serre ?

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L : euh… (silence pesant) … c’est une question très intéressante qui mérite quand même beaucoup de réflexion… euh… pour ce qui est du prix du rhum en Haïti,

franchement je ne pense pas que euh… qu’on puisse faire le rapprochement vu l’état politique du … ensuite au niveau de la menthe, je ne peux pas répondre à ça… n’est- ce pas ? Étant donné que je suis assez nul dans les équations… euh... Qu’est-ce que je pense... je penche moi-même, de l’inclinaison des licornes… ? Question très difficile… je pense que l’inclinaison des licornes se situe à peu près dans les 90° en fonction de la latitude, longitude, Est, Ouest, azimut 10 en fonction du soleil et de la lune et que quand, justement, un bon axe (mais qu’est ce que je vais bien pouvoir dire ?...) est respecté on peut éventuellement réfléchir aux questions suivantes qui sont… (je suis en train de m’enfoncer moi …) mais j’avoue que cette question ne me plait pas du tout, j’arrive pas à y répondre, c’est compliqué en même temps comme question, je suis dégouté, je suis DÉGOUTÉ…

E : Comment tu t’es mis à écrire, à la source ?

L : C’est une question qu’on a déjà posée en forum, c’est une question intéressante…

ça permet de remonter au premier besoin d’écrire. Au premier cri… Y a toujours au départ, en tout cas pour moi, et je pense qu’il n’y a rien d’original là dedans, un besoin de s’exprimer. Donc il y a le cri et la communication. Je pense qu’au départ j’ai écrit pour m’exprimer, exprimer mon questionnement par rapport au monde, à mes semblables, pas franchement vis-à-vis de quelqu’un en particulier mais pour exprimer justement une espèce d’incompréhension, puis faire partager les moissons de tous ces questionnements, ou quelque chose de cet ordre là. Avec l’idée qu’on pouvait avancer vers un peu plus de compréhension, de sens, de l’univers qui nous entoure, qui donne l’impression à l’échelle humaine d’être submergé de non-sens Et à la fois, de se rapprocher aussi des autres, de ses congénères… Je pense que l’envie d’écrire c'est au départ, comme un prurit impossible à maitriser et que cet urticaire laisse place avec le temps et l’expérience à quelque chose de plus pacifiée, peut être plus tourné par les préoccupations techniques de l’écriture et les attentes des lecteurs. La communication prend le pas sur le cri de départ. L’important c’est que le travail d’artisanat n’étouffe pas complètement la révolte intrinsèque. Il doit la canaliser, pas l’ignorer.

Mon choix et mes objectifs de lecture m’amène aussi à un certain type d’écriture. En poésie, je me sens très proche du courant surréaliste, bien que comme Char,

Prévert, Tzara et d’autres grands compagnons de routes du surréalisme, je n’aime pas m’enfermer dans un dogme ou une chapelle. L’erreur de Breton à été de croire qu’il changerait la vie des hommes par l’artistique. Si c’était vrai, depuis Lafontaine, ça se saurait… Ca ne marche pas, ca ne se fait pas, et c’est tant mieux… Il faut rester humble, même quand on manipule de la pâte d’homme sur le soleil de ses stimuli…

En format romancés, je me rapproche plus de l’univers du réalisme merveilleux L’écrivain qui me ressemblerait le plus serait en réalité Boris Vian. En toute humilié bien sur, pas au niveau du talent mais au niveau du style. Ce rapport marqué au burlesque, la poésie et le désespoir de ses récits…. J’apprécie beaucoup son écriture, cette façon de peindre des choses aussi poétiques avec du pathétique. J’aime

beaucoup cette forme de drôlerie accouché sur le désespoir. C’est peut être la définition du burlesque, d’ailleurs… Le courant Pataphysique par exemple est un

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courant qui m’attire beaucoup. Fille (incestueuse) du surréalisme et petite cousine du Dadaïsme la pataphysique est la science des solutions imaginaires, qui accorde

symboliquement aux linéaments les propriétés des objets décrits par leur virtualité ou comme le dit plus simplement Boris Vian : La pataphysique est à la métaphysique, ce que la métaphysique est à la physique…

E : Est-ce qu’il y a une question que je ne t’ai pas posée et à laquelle tu souhaites répondre ?

L : Non, il n’y a aucune question que tu ne m’aies pas posée…

E : Bon, Lari… je te remercie de t’être prêté au jeu…

L : Je t’en prie, Estelle, de nada, je te remercie aussi, je suis ravi.

E : Ça m’a fait super plaisir… (voix suraigüe…) vraiment ! L : Moi aussi, vraiment, ravi, tiens, je te fais la bise…

E : Oh ! Merciiiiii… (bise, bise, bise... oh et puis encore bise...bise...bise...) Bon…

hum… je te laisse le mot de la fin… lâche-toi… !

L : Lâche-moi ? Ok. Cette belle phrase de Proudhon (note de la journaliste : Pierre- Joseph Proudhon : Mélanges, I - pour la référence) :

"L'homme a beau étendre le cercle de ses idées, sa lumière n'est toujours qu'une étincelle promenée dans la nuit immense qui l'enveloppe."

J’aime beaucoup c’te phrase…

Merci.

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J'étais tranquille sur mon canapé, après une journée de dingue au bureau à courir partout, satisfaisant les moindres désirs bureaucratiques de mon chef.

J'avais, à mon sens, suffisamment donné de ma personne et n'envisageais en aucune manière de bouger, hormis du canapé à la table basse pour attraper une chips ou un verre de soda.

Arrimée à la télécommande, je balayais sans la moindre culpabilité les 149 chaînes du câble, quand le téléphone sonna.

C'était Juliette, une copine, elle songeait à se remettre au step. J'encourageais vivement sa démarche, c'était bien de faire du sport ! Bon pour la santé quoi ! lui dis-je, en lorgnant la coupelle de saucisses cocktails qui refroidissaient.

Juliette me remerciait de ce soutien, c'était le coup de pouce dont elle avait besoin ! Mais elle voulait me demander autre chose.

Pas de problème, et pendant qu'elle se lançait, je croquais avec félicité dans une saucisse fumante.

Elle souhaitait que je l'accompagne. Elle avait besoin de ma présence.

La vache ! C'était précisément le genre d'argument qui annihilait toute forme de contestation en moi, je m'entendis donc lui promettre que

"oui, oui, je l'accompagnerais et que OUI, OUI, JE FERAI DU STEP !"

C'est comme cela que je me suis retrouvée le surlendemain en jogging devant une plateforme me promettant un fessier et des cuisses en béton armé.

Juliette était devant, et je fus extrêmement rassurée de constater que toute forme d'appréhension l'avait quittée, puisqu'elle sautait comme une gazelle, retrouvant toute confiance en son passé de "stepeuse"... pendant que je piétinais comme un percheron, bien loin de son "pré-carré- canapé".

La prof, athlétique, jeune et belle, évidemment, enchaînait les figures qu'elle nommait "tcha-tcha" ou "hélicoptère" avec une aisance qui ne semblait étonner personne, sauf moi... la seule à avoir dix temps de retard et une allure d'épouvantail qui tenterait désespérément de faire peur à une nuée de moineaux !

Par bonheur, ma copine et sa bande de sauteuses hors pair avaient tout manqué de mes figures "hors-style" ou plutôt "style de nase". Elles avaient raté aussi, je l'espérais, mes arrêts fréquents pour récupérer un souffle qui, tout comme ma dignité, n'était plus qu'un lointain souvenir

!

Au bout d'une heure de "grimpe" de cet escalier virtuel, j'étais enfin arrivée au bout, au bout de mes forces et au bout de mes muscles qui me rappelaient douloureusement leur existence, comme pour se venger d'avoir bafouer leur rôle essentiel en pratiquant le canapé-sport à haute dose !

Juliette, les joues écarlates et le t-shirt trempé quand même, m'attrapa par les épaules et me dit en souriant "merci Val !", je répondis "de rien", rajustant mon jogging subitement trop large...

Moi j'vous l'dis, le sport et l'amitié, y a qu'ça d'vrai !!!

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« Pourquoi ? Toujours été gentille et souriante avec toi, je t’aimais bien au fond, tu semblais ailleurs, absorbé par tes pensées, mais je ne t’avais rien trouvé d’étrange jusque là. Tu ne paraissais pas me haïr, bien au contraire et …

Pourquoi ?

Pourquoi ? Pourquoi ai-je dû en arriver là ? Tu n’avais rien fait qui expliquait tout ça. Tu n’avais rien fait. Ni répondu à mes appels désespérés, ni écarté tes prétendants, pourquoi n’as- tu jamais rien vu ? Tu le savais, oh oui, tu le savais …

Pourquoi avoir construit ce complot, qu’est-ce que ça t’apporte ? Ma vie est bouleversée dorénavant. Tout le monde croit que je suis une menteuse, une manipulatrice et une stratège.

As-tu entendu quand ils se sont moqués de mes fausses larmes ? Pourquoi, mais pourquoi tout ça ?

Pourquoi ? Tu m’as ignoré, je faisais tout pour toi mais tu remerciais les autres à ta manière, en distribuant ta tendresse et ta gentillesse, les sourires et ta joie que tu avais retrouvée grâce à moi.

Pourquoi ?

Pourquoi tout ça ? Pourquoi avoir tout fait derrière mon dos ? Pourquoi m’en vouloir ? Tu as fais croire à tout le monde que j’avais triché au concours. Savais-tu que ça m’aurait permis d’avancer dans ma passion, dans ma vie, dans la médecine, ce qui me faisait vivre tout simplement ?

Pourquoi ? Pourquoi m’avoir montré tous ces hommes à tes côtés ; comme un défilé ? Un meilleur ami ne doit pas porter un tel fardeau, et voir chaque mois, un nouveau vol du cœur de la part d’un nouveau prétendant. Inconnu. Sais-tu combien de temps j’ai tenu ?

Mais pourquoi ? Pourquoi m’avoir condamné à ne pas faire ce que ma destinée me dictait ? Derrière mes sourires, se cachait ma douleur. La médecine est ma passion mais aussi l’espoir d’un remède. Pour eux, pour mon père.

Pourquoi ? Pourquoi tu ne me remarquais pas, moi qui étais là quand tu pleurais, qui espérais que tu ouvres les yeux sur le bonheur que je pouvais t’apporter ? Sais-tu tout ce que j’ai dû faire pour que je sois dans ton esprit, en ce moment même ?

Pourquoi ? Toi qui arrivais toujours quand j’allais mal, ange gardien, je te pensais si bon et tu as cassé ma vie que tu avais maintes fois réparée de tes réconforts nocturnes. Qu’ai-je fait ? Pourquoi ne pas avoir rendu une partie de ce que je t’ai donné, ne pas avoir tendu le cœur pour écouter mes battements ? Pourquoi ces regards fuyants vers d’autres hommes alors qu’à côté je vibrais pour toi ? Je t’ai perdu mais je l’ai voulu. Vengé, puni, je suis assez fier et triste de moi, de toi, de nous.

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Si seulement je savais … Si seulement tu savais … Et si seulement … Et si seulement … J’aurais pu te soigner

« Le mensonge le plus dangereux et le plus efficace est celui le plus proche de la réalité ». Je me rappelle encore de cette phrase que j’avais dite à un ami de lycée. Moi, le jeune turbulent, cheval fou comme diraient d’autres, et qui pour une fois tentait de penser intelligemment.

Mon ami m’avait regardé sans comprendre. Le mensonge est difficilement décelable si plusieurs éléments de la vérité sont intégrés dans ce mensonge. Venons-en à notre sujet, la délation. Pourquoi faire circuler des rumeurs, pourquoi créer une histoire ? Il y a forcément quelque chose à gagner… ou à ne pas perdre. De l’argent, de l’amour, de la confiance, de l’amitié, un travail, un statut ?

Que sommes-nous prêt à faire pour éviter de perdre ce qui est le plus important pour nous- même ? Blesser, même des proches ? Mettre dans l’embarras ? Salir une image ? Tuer ? Dans notre vie, il y aura forcément un moment où on se posera la question, rien qu’un instant. Et si je disais ?... pour conquérir ou pour fuir, pour se distraire ou pour se venger.

Doit-on aller contre ces principes ? Peser le pour, prévoir le contre. Le contre de la victime qui à son tour peut jouer le même jeu s’il vous découvre. Et tout bascule.

Comme un enchaînement, malheureux mais juste. Juste à temps, dans votre esprit, au bout de votre réflexion, comprendrez-vous qu’il ne faut pas entamer cette justice. Et si ça pouvait aider un autre, ou même le sauver ? Et si en pesant, à tête reposée, le mauvais entraînait le bon et le louable ?

Comment faire ? La délation est un outil noir peut-être, sachez vous en servir. Ou ne jamais vous en servir. Je suis beau et riche, je suis jeune et bon. Je suis ce que je vous ai dit. À l’instant et avant, bien avant. Et pendant, ce que je ne dis pas, mais ce que vous interprétez. Je joue avec vous. Qui suis-je ? Quel est mon avis, ma personnalité et mon opinion ?

<i>************</i>

Je fabrique, je détruis. Je suis la vérité. Je suis les nombreuses images ou reflets, ombres, formes qui me ressemblent. Vous les rencontrerez, vous les produirez peut-être. En partie. Et modelés, ils navigueront ou pas dans les flots des mots, des pensées.

Vous les choisirez ou non, selon vos désirs. Et puis ils mourront, dans la bouche d’un

innocent qui aura débusqué un détail infime ou flagrant. Et je revivrai. Plus fort encore, dans un torrent de larmes, de violence ou pire, au milieu d’un silence.

Sachez me montrer ou me cacher selon vos moments de vie. Je suis puissant, je suis un outil, celui ou celle qui causera votre bonheur ou votre perte.

Et vous, qui êtes-vous ?

Marc Antex, journaliste polymorphe.

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"Delatio, delationis... panem et circenses"

Bon, allez, c'est pas tout ça, faut que je m'y colle, au boulot. Je dois faire un article sur la délation, qui soit « décalé » et inventif. Je sèche.

Commençons par le commencement : je prends mon dico.

Délation... voyons voir : « Dénonciation, généralement secrète, dictée par des motifs vils et méprisables ».

Tiens, ça devient un peu plus intéressant... « vils et méprisables », il doit y avoir moyen de faire quelque chose avec ça, quelque chose de croustillant, d'amusant. Cogitons un peu...

J'ai trouvé !

On pourrait p'têt imaginer une « journée de la délation » sur Oniris, histoire de mettre un peu d'ambiance ? Parce que bon, les concours, c'est bien, mais c'est quand même fort sérieux, pas très folichon... tandis qu'un bon petit divertissement bien populaire, ça, ça amuserait les foules au moins !

On pourrait appeler ça... j'sais pas moi... « Delationiris » par exemple ? Ou bien « la journée vile et méprisable : participez ! », ou bien encore « Delati-on-y-rit ».

Alors le but, ce serait de sortir les trucs les plus moches et les plus dégueulasses qu'on connaît les uns sur les autres, et de les publier dans un forum spécial, avec possibilité pour les lecteurs de donner une cotation. À la fin, les délateurs les mieux cotés gagnerait le prix de l'Onirien

« le plus vil et méprisable ». Le "Delationirien". On pourrait décider, au lieu des plumes, d'attribuer des « bubons », ou bien des « langues de pute » en guise de distinction.

Évidemment, il y a le problème de l'anonymat... Normalement, la délation, c'est anonyme, sinon c'est pas marrant, et puis c'est dangereux surtout...

Dans ce cas, on pourrait imaginer de prendre un pseudo spécial rien que pour ce jeu-là, comme ça personne n'aurait peur des représailles et des mauvais commentaires sur ses textes après. Oui, ça c'est une bonne idée, tiens.

Bien entendu, on demanderait à chacun de poster « sa » délation avec un minimum

d'esthétisme, en vers par exemple, ou sous forme d'une petite fable humoristique, avec une recherche dans le vocabulaire. Dans tous les cas, il faudrait que la syntaxe soit correcte. On devra être très sévère avec ça, pas question de sacrifier la qualité, Oniris reste Oniris quand même ! On pourrait imaginer aussi de poster des photos compromettantes de l'Onirien choisi pour cible dans le diaponiris, si elles illustrent bien le propos.

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Ah, dernier point, il faut que les sources soient identifiables, évidemment ! On ne peut pas raconter n'importe quoi, il faut que ce soit à peu près vrai quand même. Donc je conseille à chacun d'user de toutes les armes possibles : conservez tous les MP qui peuvent servir, copiez-collez vos conversations de chat (ça c'est un bon filon pour faire parler les gens de leurs petites faiblesses, le chat !), espionnages des blogs perso, exploitez le courrier privé pour confesser les gens, enregistrez discretos vos rencontres IRL etc... Comme ça, vous serez sûr de ne pas rater LA belle occasion d'apprendre quelque chose qui puisse vous être utile. Une bonne idée aussi : les collaborations ; se mettre à plusieurs pour coincer un Onirien, c'est une technique qui a toujours donné de bons résultats.

Bref, voilà. Je ne sais pas ce que vous pensez de ce nouveau divertissement, mais moi je trouve que ça réveillerait un peu tous ces endormis d'écrivaillons qui ronronnent

tranquillement sur le site. Je m'en vais de ce pas proposer mon petit projet à Nico, et s'il est trop bête pour passer à côté de cette occasion d'augmenter le succès d'Oniris, alors je pourrai toujours me rabattre sur Endemol, ils vont sûrement aimer le concept...

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Comme on est dans le mois de la délation, et que je suis une chieuse, j’ai décidé de ressortir un texte pour des raisons subjectives (il faut comprendre : parce que j’aime ce texte, merde ! Et que Dieu merci ceci est ma rubrique et que j’en fais ce que je veux… Loué soit le Seigneur dans sa Grande Miséricorde… je dénonce Dieu… aussi) EN LES JUSTIFIANT par des arguments objectifs ET en rapport avec le thème du mois qui est la Délation, rappelons-le, (thème de merde) et non la Fellation (Andouille de Nico84…).

J’ai donc choisi (parce que j’aime bien) de vous parler de :

http://www.oniris.be/nouvelle/guanaco-des-oranges-plein-la-tete-concours-1728.html Des oranges plein la tête de Guanaco …

Pourquoi ?

(d’abord pasque j’l’aime bien Guanaco, na, et puis que ça fait longtemps que je l’ai pas vu et

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que j’en parlais l’autre jour avec… peu importe… et que peut-être que Guanaco c’est comme le bus en retard, si on l’appelle il vient ?)

Parce que c’est un texte engagé, intelligent, écrit en respectant les contraintes du concours (Brèves d’eau, taux de participation inconcevable pour les statisticiens du site…), qui cache sous une simplicité désarmante et un sujet d’actualité déplorable des petites perles

d’ingéniosité et un travail remarquable. Et que l’auteur est également de grande qualité, bien qu’il se fasse rare (j’illustre en plus, la différence entre 2L la fan, et 2L la journaliste objective et tout mesurée et tout et tout…putain c'est bon d'être bonne...)

Ensuite…

(parce qu’il était 0h et des fafiottes quand le texte est paru et que j’ai vu le titre (premier trait de génie…) j’ai lu la nouvelle (deuxième trait de génie) puis j’ai lu le résumé (trait de génie ultime) et que je suis partie en vrille dans mon commentaire… et que je me suis mordu les doigts pendant toute la nuit de ne pas avoir, avec un thème pareil espèce d’idiote doublée d’une limace, pensé à ça moi-même…)

Parce que fait rare et ô combien rare je le répète, j’ai eu envie d’avoir écrit ce texte (ben quoi c’est objectif comme argument, non ?) et que je pense qu’il a souffert de sa publication (no offense à personne pour ça hein) simultanée ou presque avec une autre nouvelle que je ne citerai pas pasque c’est pas son tour d’abord… et des plic-ploc…

Mais ça c’est une autre histoire…

Na !

Bon… bon… et rebon… je vous colle un extrait ou bien ? Je préfère ça…

« Comment ces perles d’eau peuvent-elles être aussi lisses et aussi parfaites - plic ! - aussi perfides et aussi tranchantes ? Tiens, curieuse cette couleur orange… Orange… Pas

l’Afghanistan, le Maroc… Orange… Plic ! L’orange est un légume ! Mais non, non, l’orange est un… un… un agrume, voilà, un agrume !

Plic !

Je m’appelle Khaled El Mouraki et les meilleures oranges viennent de chez moi… Et toujours cet étrange éclat, d’un orange acide, d’où peut-il provenir ? Plic ! Qu’est-ce qui se passe ? Le rythme... Plus vite ! Pourquoi elles tombent plus vite ? Je ne sais rien, je le jure ! Plic ! Plic ! Plic ! Non… Ouf ! Pareil… Pareil… Mon esprit se décompose, tout doucement. Je crois que mon crâne est en train de se fendre. Tiens bon Khaled. »

Et puis comme vous êtes pas sazes (Allez Sophie Favier, sors de mon corps cochonne… !) je vous colle mon commentaire sur la nouvelle en l’ôtant de tout ce qui peut briser le suspense…

pasque je suis sympa mais que je suis sadique aussi et que … bon… allez vous faire votre opinion vous-mêmes bande de moules (Hartman le ModoBoot sors de mon corps, enfoiré !!!

voilà c’en est fini de la virginité d’Estelle, merde Hartman, enfoiré !!! Ah, non ouf ! Sophie

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était encore là c’est elle qui a pris, tranquille, tout baigne…)

Estelle2L

15/1/2009, a trouvé ce texte : Exceptionnel

Oulà, faut que je relise après dodo tête fraîche et tout, parce que si j'ai bien pigé tout j'ai mon vainqueur du concours ici...

Mais j'ai relu et oui je crois que c'est ça, tu me dis si c'est correct Guanaco ? Je note parce que je suis sûre de mon coup.

Chapeau bas Guanaco, j'aurais dû y penser moi même... tout, du fond à la forme, j'adore !

Merci.

Merci.

ÉDIT: donc après confirmation de ma thèse par l'auteur, je modifie ma note... et je développe du coup.

Le non-dit peut parfois en dire plus que tous les discours...

Voici une façon originale, dans les contraintes du concours, de traiter l'eau... celle qui

****************CENSUREUH****************...*****************************

***************************************************************... et ce pauvre Khaled y a eu droit, pas cool... le ploc, c'est sûrement le point de rupture...

Je re-chapeaute...

Du génie dans c't'écrit...

Mécanique, à la limite de la folie... et tout ce qui reste non dit mais qu'on devine aisément... re-merci !

Je re-édite car en plus de tout, tout est dans le résumé, et le titre, houhouhou, rien de laissé au hasard... *******... trop fort Guanaco, trop fort !

Un ter-édit pour Masdau : HAHAHA dis, le jour où je me décide à écrire sur un viol, j'irai pas me jeter dans les bras d'un violeur avant pour voir ce que ça fait ! N'importe quoi !

Bon, ceci étant dit, je crois que j’ai fait le tour de la délation… et j’aimerais faire remarquer à Guanaco s’il nous lit (Michel Drucker, sors de mon corps, y a déjà Hartman et Fofie Favier qui copulent que j’en attrape des cheveux sur la langue, si ce sont des cheveux !) qu’il nous manque…

Voilà.

Allez lire ce texte, vous m’en direz des nouvelles, et je vous dénoncerai dans le prochain numéro, la vie est injuste !!!

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Le coin des petites graines : Fantastique06, 11 ans nous propose, pour le numéro 4 de SLCLP, un petit conte intitulé "Le Chien Maudit".

Le chien maudit

Il était une fois un royaume appelé Banaou. C’était un lieu magique où tous les êtres vivants demeuraient en paix. Dans le village, on croisait fées, elfes, humains, gentils géants, licornes...

Mais un jour, des pierres tombèrent du ciel, le ciel devint nuageux et gris.

Les gens se sauvaient, les arbres brûlaient... Mais le plus étrange dans ce carnage, c’est qu’un énorme chien à quatorze têtes apparut sous forme de nuages. Depuis ce jour les habitants le surnommèrent le chien maudit.

Un elfe n'avait qu'un seul rêve : devenir humain pour avoir de l'importance dans la société.

On le lui avait promis, mais à cause de la catastrophe, sa demande avait été annulée.

Un an après le drame, lorsque l’elfe avait fini par se faire une raison, les messagers de Banaou annoncèrent la chose suivante :

- Quiconque acceptera la tâche suivante règlera le problème de notre royaume. En effet, nous avons découvert que la catastrophe venait d’un chien, le chien maudit. Il faut le détruire. Ne le sous-estimez pas à cause de son apparence. Il est en réalité redoutable. Le départ pour la mission se fera demain à l’aube, sur le pont sacré. Tout le monde ne reviendra pas en vie alors préparez-vous.

Une fois le message annoncé, les tambours retentirent et les messagers repartirent.

L’elfe du nord ne réfléchit pas une seule seconde et rentra dans sa cabane.

Le lendemain, il était réveillé à quatre heures du matin pour se préparer.

Il enfila sa plus belle paire d’ailes et se mit en route. Jamais, ne serait-ce

qu’un instant, ce dernier n'eut peur.

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Arrivé au lieu de départ, seuls des humains étaient présents. Un d’entre eux s’avança et interpella l’elfe :

- C’est une plaisanterie ? - De quoi parlez-vous ?

- Toi, un misérable elfe, tu vas tenter de combattre un chien à quatorze têtes ?

- Oui, répondit-il confiant.

- Eh bien, ne te fais pas trop d’illusions, cette épreuve est réservée aux hommes et pas aux nains volants.

Le « nain volant » n’eut pas le temps de se défendre parce que le roi de Banaou fit son entrée. Il était vêtu d’une tunique de velours rouge et d’une couronne en or. Il ne fit que mettre en garde les personnes présentes et prononcer le départ.

L’elfe du nord se mit à marcher durant quatorze jours jusqu’à ce qu’il arrive devant une forteresse énorme. Elle était en pierre grise et on entendait les aboiements de plusieurs chiens. Évidemment puisque la créature possédait quatorze gueules. Il entra sans difficulté dans le château mais ce dernier aperçut des squelettes et à ce moment une hache sortit du sol par magie. Heureusement, l’elfe s’éleva dans les airs et parvint à s’échapper.

Suite à ceci, de nombreuses épreuves survinrent : il dut éviter des boules de feu, marcher sur de l’eau, affronter un géant pas très intelligent... En tout quatorze épreuves. Il arriva finalement dans une grande salle et au bout de quelques secondes le monstre apparut, féroce et immense.

La bataille dura des heures mais à l’instant même où l’elfe mit le chien à terre, le ciel redevint bleu comme auparavant et la joie se lisait sur le visage des habitants.

L’elfe resta un elfe mais devint un héros et épousa une jolie fée avec qui il eut beaucoup d’enfants : comme quoi, le bonheur arrive parfois par le courage.

Fin

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Bonjour Fantastique06, je voudrais te faire un petit retour sur le conte que tu nous as envoyé au journal.

Il y a de bien bonnes choses dedans mais il y a quelques aspects que tu aurais pu développer un peu plus.

J'ai beaucoup aimé la structure de ton histoire: une situation de départ presque parfaite, genre tout le monde il est beau… mais une petite ombre, un elfe qui rêve d'autre chose, d'être humain.

Puis une catastrophe arrive, et il sait prendre sa chance, ce petit elfe : il part combattre le chien maudit, s'en sort et finit par épouser une fée…

Ton histoire est complète, avec un début, quelques rebondissements, une fin et même une morale. Du point de vue des ingrédients du conte c'est bien.

Mais… (hé oui il y a un mais…)

Le mais c'est qu'on reste sur sa faim… Par exemple, un an se passe entre la catastrophe et la demande du roi et le départ pour battre ce maudit chien maudit. Que se passe-t-il durant cette année ? Pourquoi faut-il aller battre ce chien ? En quoi empêche-t-il les gens de continuer à vivre paisiblement ?

Le combat proprement dit est assez bien amené, mais on ne sait rien des 14 jours de marche, ni des 14 épreuves à traverser pour arriver dans la salle du chien. Ça serait super chouette de développer ces aspects pour donner un vrai souffle à ton conte.

Donc pour résumer les choses, tu as imaginé un superbe conte, avec tout ce qu'il faut dedans, mais tu ne nous en a écrit que le résumé… un très chouette résumé qui me donne VRAIMENT envie que tu racontes toute l'histoire, en entier…

Le chien est battu à la fin, mais on ne sait pas comment…

Ça serait bien aussi d'imaginer le combat. Par exemple doit-il couper une à une les 14 têtes de ce maudit chien maudit ?

Au passage l'idée des 14 têtes, 14 jours, 14 épreuves est super bonne, ce chiffre est très symbolique dans ton histoire mais aussi dans l'histoire du monde. Il représente la renaissance, le renouveau, mais aussi la force, la fertilité et la magie…

Bravo d'Isfranco, et surtout continue cette histoire…

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"Potiniris Delationibus"+”Potins de Suri Mouse”

Y a pas de fumée sans feu

Il paraît que depuis qu'il a arrêté de fumer, Philippe s'est mis avec passion au jardinage. « Ça me détend et ça me met au vert » qu'il dit. Il passe des heures à biner, arroser et bichonner son p'tit coin de verdure. C'est sûr, c'est plus sain que la pipe !

Ce qu'il ne comprend pas bien, c'est pourquoi, depuis quelque temps, son neveu s'intéresse d'aussi près au jardinage.

Mais bon... tant mieux après tout, si le petit s'assagit et cesse d'avoir de mauvaises

fréquentations. En tout cas, encore quelques semaines, et ses jolis plants de cannabis seront vraiment superbes !

Si les voisins n'ont pas appelé les flics avant, bien sûr... parce qu'ils commencent à le regarder d'un drôle d'air par-dessus la haie...

Qui aime bien châtie bien

Le bruit court que deux bots se seraient échappés de leur cage et auraient semé la panique dans le bunker de la modération. Ils auraient essayé de pulvériser quelques modos avec leur rayon laser ultra bionic trois-en-un incorporé. Avant qu'on parvienne à les maîtriser, ils ont réussi à arracher un œil à Menvussa au passage (le diable seul sait où il est !).

Dr Nico Frankenstein s'est enfermé pendant deux jours dans son laboratoire avec Estelle2L pour trouver une solution. Le résultat est à la hauteur du problème : elle s'appelle Estelbot ! Nico a transplanté l'esprit d'Estelle2L dans le corps d'un nouveau bot femelle de deux mètres cinquante de haut, en combinaison de cuir noir, avec fouet et menottes intégrés. Estelbot a mis au pas en moins de deux tous les bots de la modération. Maintenant, ils sont doux comme des agneaux et lui mangent dans la main.

L'ennui (mais n'allez pas cafter, hein), c'est que tous les autres mâles des hautes instances oniriennes sont aussi avec les bots dans la cage, enchaînés et les yeux bandés, et répètent toute la journée « oui maitwesse » à tous les caprices du nouvel Estelbot. Y a que Nico qui en ait réchappé, probablement parce qu'il a pris un antidote avant.

Il réfléchit maintenant sérieusement à une solution pour se débarrasser d'Estelbot, avant que plus rien ne fonctionne sur le site...

Some like it hot

Il paraîtrait que deux Oniriens powètes souffriraient d'une terrible addiction au virtual sex, et qu'ils seraient particulièrement portés sur les femmes à poigne. Oniris est en train d'essayer de rentrer en contact avec Michael Douglas afin d'avoir des infos sur une cure de désintoxication adaptée, et pouvoir réintégrer leurs deux brebis égarées pleines de repentir.

Bon, une fois n'est pas coutume, il y a des chips partout, des bouts de fromage partout, des nougats (c'est sympa, merci Is partout...) et je ne peux pas potiner en paix...

- Une rumeur non fondée et totalement anonyme de surcroît, si c'est pas honteux ma ptite dame..., tendrait à sous-entendre qu'il se préparerait dans un pré quelque part à Saint-Cierge sur-Serre (ou lacère ? Le sado-masochisme, rappelons-le, est un état d'esprit qui se cultive au grand air du Sud-Est, avis aux amateurs), une petite teuf orchestrée en semi-cachette par Estelle2L, Isfranco, Mary, David, Cyb et ptêt Pat, aussi Val et Lari et FB et Azurelle ou enfin, rien de sûr... il semblerait que ça pourrait se passer le 25 juillet et se prolonger dans le lointain 26 juillet... et plus si affinités ou abondance d'objets à caractère contondants ou sphériques...

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hum... je serai là et je prendrai des photos... hihihi

- Tinuviel nourrirait une passion dévorante pour un boulanger stupide mais beau, comme c'est souvent le cas chez les hommes - mille fois hélas car nous les femmes on sait faire deux choses en même temps -, dont les proportions tendraient en sa présence vers l'obscène... en effet, il semblerait qu'elle lui arrive au nombril... hum... Tinu, tu me ramènes un truc à la framboise ?????

- Il semblerait selon une source anonyme qui se promène en tongs, qu'il se passerait des choses obscènes la nuit sur le Tchat (ce qui signifie après 22 H...) entre plusieurs Oniriens dont certains ont été dénoncés comme particulièrement osés... Pat, qui torture les SM

nocturnes à coup de Quizz sur la Géo, David qui aurait des orientations féliphiles (comprenez qu'il aime les chattes), Cyb qui travaillerait comme videur (ce qui à mon imagination fébrile a une connotation assez répugnante dans le sens Latex du terme... glup...) et Estelle2L qui raconterait ses mésaventures microscopiques...

Nous vous tiendrons informés des suites des aventures... paraîtrait que 2L a bugé et a été retrouver un certain Pédro dont nous ignorons l'identité mais qui vibrerait d'un amour vibrant pour cette auteure pleine de sex-appeal...

- Isfranco serait amoureux, mais chuuuut fo pas le dire...

- Marimay serait amoureuse... mais chuuuut fo pas le dire non plus...

- David serait amoureux... mais on peut le dire, son chat sait pas lire !!!

- Framboise aurait été aperçue sur le Tchat... après 22 h comme il se doit... et aurait échangé des sandwiches avec Ben et Bébert... au saucisson, les sandwiches (enfin je traduis puisque je ne peux répéter le terme exact...)

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Rencontre Onirienne à Avignon : Les reportages d’Estelle2L et nico84

Je suis dans le Sud… je ne sais pas trop ce que j’y fais, mais j’y suis, dans la voiture avec Is, qui s’énerve parce qu’elles sont toutes étroites les rues d’Avignon et qu’il va péter ses

saloperies de jantes à la fin et que ça fait rire que toi Estelle… !!!

Oui, je souris… je ne me moque pas, j’évolue sur un petit nuage rose et turquoise alors qu’il fait approximativement trente degrés et que ce bronzage me va bien…

En fait, on parvient à trouver un parking, à faire rire Is qui semble Albâtre pour changer et notre douce Mary arrive à contenir l’émotion que je ressens, ou presque.

On est en retard, comme toutes stars qui se respectent… et en sortant, aveuglés par le soleil, je vois une paire de tongs… et je me dis : Oh ! Tiens ! Cyb…*

(* non c’est une blague c’était Nico84…)

Nico donc, qui est super réservé (eh oui je parle bien du Cheval Fou…) et qui se promène avec un sac poubelle bleu - qui se révèlera contenir un gâteau au chocolat qu’il a

adorablement préparé de ses petites mains pour nous - et une impression de mes coms parce qu’il savait que je serais pas capable de me connecter avant le soir et que mon Fibrilation chronique était sorti le matin - ça c’est adorable aussi - et un carnet dans lequel j’ai déposé mon tourne2L et qu’Is et Mary ont autographisé mais plus tard…

La visite commence par les sanisettes (oui bon y a 80 km de Saint-Cierge à Avignon d’abord et on connaît les propriétés de ma vessie…), le Palais des Papes et son parc (où nous goûtons ce fameux gâteau) et un restaurant qui s’appelle Xuan (j’ai des photos, je te le jure !!!) et finalement le palais du gourmet chinois où nous nous envoyons un menu rapido.

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Par précaution, comme il me restait du gâteau dans le sac, je l’ai fermé et rangé sous ma chaise. Les pigeons, animaux fins et délicats d’une discrétion proverbiale et à la faim insatiable… comment vous expliquer ?

J’étais assise là, tranquille, et j’ai entendu : bruits de picots sur porcelaine, bruits de plastique qu’on éventre, rires de pigeons…

Du coup, j’ai réagi comme je réagis à beaucoup de choses, j’ai hurlé : - AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Discret quoi… en plein resto, même sur la terrasse… dire que je suis passée inaperçue serait une palissade pleine de nasmes et je ne m’y risquerais pas… juste les flashs ont crépité et mon faciès gracieux restera gravé dans les tympans de tout ce (beau ?) monde… hum…

Puis, sur le chemin vers le pont d’Avignon, j’ai repris ma liberté le temps d’un break… et à mon retour (sur un nuage…) j’ai pu me moquer un peu de Nico, qui a commandé une menthe à l’eau (ou une fraise à l’eau…) et se retrouve avec une grenadine, y a pas de justice sous le soleil ! Exactement !!!

Alors Is et Mary sont partis… ils nous ont laissés avec mon (léger) bagage et une envie de faire pipi due à une menthe à l’eau transformée et un coca avalé en 4è vitesse… à mon hôtel où la clim était tellement poussée qu’on a préféré sortir prendre le soleil sous les arbres du truc des Doms… (oui le truc, Nico est pas super en guidisme j’ai pas retenu…)… retour à mon hôtel le soir, sandwich en rêvassant avec Dionysos qui me chante des histoires d’Horloges dans les Météores d’Olivia Ruiz…

Nico me rappelle (déjà…) et me dit que sa copine aimerait me rencontrer…

Apéro sans alcool et fous rires, on décide de se voir le mercredi…

… oui le mercredi pasque le mardi j’ai des trucs à faire qui ne regardent que moi, dans les yeux, en souriant et en m’ayant remarqué de loin…

Et donc après une journée à classer dans les annales des meilleures journées que j’aie passées et une autre où j’ai : lu Cortazar en plein soleil en photographiant des lézards, en discutant avec un fumeur de pétards laconique qui voulait prendre le bateau pour aller de l’autre côté, attrapé un coup de soleil sur mes pieds, mangé un sandwich au saumon après avoir lu les commentaires de ma nouvelle avec une connexion payante putain…

Je me suis fait inviter à un barbecue chez Nico.

En fait, le fourbe voulait que je l’aide à remanier son poème pari avec Titefée… gnagnagna…

et me refourguer ses merguez dont il ne savait pas trop quoi faire… avec lesquelles j’ai été malade d’ailleurs mais ça aussi ça reste du domaine du privé et ça ne regarde que moi par la lunette…

On a bien ri, joué à un jeu où j’ai rien pigé mais que j’ai gagné quand même pasque je suis la meilleure et pis c’est tout…, pris plein de photos, raconté un maximum pasqu’après je partais…

On a fait ce que font tous les amis quand ils se rendent compte qu’ils deviennent amis.

Rien que pour ça le tour dans le Sud valait la peine…

Du coup, je sais où squatter si je veux m’offrir un trip reposant dans le Sud, et je suis bien contente !

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Puis, puis ma vie a repris son cours rocambolesque à base de lapins, de lamantins, de retour dans le Nord, d’anniversaires étranges dignes de Burton… et que je raconterai peut-être un jour dans un livre que j’appellerais bien Les tribulations du Zeste… et pis voilà.

Merci Is et Mary, pasque je vous aime…

Merci Nico et Audrey, tout pareil…

Et un clin d’œil au vent… ou… un bisou…

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Lundi 1er juin :

Un peu de stress peut-être. J’arrive à 9 H 50 et tout le monde peut arriver d’un moment à l’autre. Du virtuel au réel, il y a toujours un décalage et même avec les photos, j’attends de voir qui je vais recevoir. Isfranco, sa copine et Estelle2L.

9 H 55. Coup de téléphone. Ils vont bientôt arriver. J’attends, je m’assieds et puis non, je fais des tours pour les chercher.

10 H 05. Je téléphone. Un peu de retard, mais ils arrivent, ils ne sont pas loin. J’attends, et je scrute les passants. Tiens, un Is par ci, une Estelle par là.

10 H 15. Coup de téléphone. Ils sont un peu perdus mais trouvent un parking, autre point de rendez-vous. Pas simple mais ça doit pouvoir se faire.

10 H 25. Je suis là. Personne. Je fais le tour rapidement. Une ou deux minutes. J’appelle ? 10 H 30. Arrivent devant moi trois personnes familièrement inconnues. Je les salue et je les emmène visiter Avignon. Bonne humeur. Mon travail de guide commence, sans expérience, sans connaissance de ma ville (depuis presque trois ans, j’habite là).

On se promène, je fais le maladroit, on rigole déjà, je leur montre la rue la plus touristique et ensuite le palais des Papes. Jupe volante d’Estelle. Le vent est moqueur mais personne n’a vu.

Gâteau au chocolat au Rochers des Doms, jardin public surplombant le palais des Papes, le pont et le Rhône.

Le gâteau est savouré, pas en entier mais ça ne saurait tarder, je les emmène à la vue panoramique sur le fleuve. Ils aiment.

Et puis on va manger à un restaurant « chic ». Is et Estelle2L ont la bonté de me payer mon repas, moi pauvre étudiant dans le besoin. Les pigeons se serviront du gâteau, placé sous la chaise d’Estelle, sous un sac plastique. Estelle a crié, d’une voix aiguë surprenante, tout le

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monde se retourne, bonne rigolade. Estelle fait sa star devant tout le monde, elle pose.

L’après-midi se passe bien, j’emmène le joyeux couple pendant qu’Estelle est en vadrouille, voir le pont d’Avignon. On prend une navette. Les cigarettes sont interdites fera-t-on

remarquer à François qui a toujours besoin de se faire remarquer.

Île de la Barthelasse : On écrit, on parle. Le matin, chacun a écrit sur mon carnet. C’est bien, les écrits restent, les souvenirs aussi.

On va boire un coup, on reprend la navette et on choisit notre lieu. Je me fais encore payer ma boisson. Une carte pour trois. Le serveur arrive et je n’ai pas vu la carte. Je regarde, il me presse. Je lui demande s’il peut revenir, il m’engueule. Il n’a pas envie de faire un aller-retour.

Il reviendra pour tout le monde. Il revient, je commande une menthe à l’eau. Il me revient avec une fraise à l’eau. Isfranco et sa femme rigolent. Pas grave, c’était mon second choix, je prends.

Estelle nous rejoint et le couple doit partir. J’aide Estelle à ramener ses bagages. On prend un ascenseur étroit. Je ne pourrai dire ce qu’il s’est passé. Je préfère laisser votre imagination. Je vais à sa chambre. On parle seulement, on est innocent.

On va se trouver un endroit calme et on parle. Des choses qui restent entre nous, des heures peut-être, mais un bon moment. Estelle, autrement. Plus l’Onirienne, la personne que je vois est intéressante, touchante, passionnante.

On se sépare et je l’invite, le soir, pour parler tout simplement. Elle s’entend bien avec ma copine.

Surprise. La peur est passée. Moments gravés dans ma mémoire. Il y a de ces relations qui changent rapidement de nature. Virtuelle, connaissance, amie. Et peut-être pas plus. N’y voyez aucune ambigüité d’un autre sentiment. Ma copine sera la seule à partager ce sentiment avec moi. Mais quelque chose de fort naît.

23 H 30. Je la raccompagne. Quelle journée ! Mardi passe.

Mercredi 3 juin :

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Je l’appelle, on peut se voir l’après-midi. 18 h 00 environ, ma copine a accepté de l’inviter à manger et, la prochaine fois, à la loger. Surprise encore. Complicité entre la femme de ma vie et une personne qui devient de plus en plus importante.

On parle. Apéritif. Atelier d’écriture, drôle et enrichissant. Je la prends en photo, concentrée.

Puis le barbecue, les merguez joueront un mauvais tour à Estelle la nuit. On en rit aujourd’hui.

Instantanés complices pixélisés. On se donne rendez-vous pour une autre histoire. Ma copine lui tire les cartes, puis on joue, on lui fait découvrir un jeu, et elle gagne. Je la ramène. Je lui parle, je lui dis ce que je pense d’elle et de ces deux jours. Sans réfléchir, sans jouer. Et elle sort de ma limousine. Je vais bien, cent mètres. Je regrette de ne pas lui avoir dit ça et ça.

Comme on dit, l’absence et le manque nous permettent de savoir la force d’un lien. Je n’expliquerai pas, j’ai compris ensuite, je sais pourquoi maintenant certaines choses se sont passées aussi vite. Pas de superficialité.

Merci François, merci à sa gentille et discrète compagne.

Merci Estelle, pour tout ce qu’on ne peut écrire.

Merci Sorella.

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