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Le nouveau télécabine Située sur une magnifique artère sillonnant les l'ré- alpes gruériennes, la sympathique station de Charmey vient de connaître les honneurs d'une brillante ouverture, celle du télécabine des Dents-Vertes. I,à-haut, où le citadin aime retrouver sa crème el son fromage, sa fran- quilité el son inspiration, des gens ont construit un moyen de locomotion tout-à-fait inédit en pays de Fri- bourg. Déjà, des milliers de touristes y accourent.
Survol <les premiers pâturai/es.
Ilcipird vers les Dents-Vertes...
... vers l.(i Herr» et, ci-dessous, les Denis de lionr- yo:, du Chamois et de liroc.
3
Charmey - Les Dents-Vertes
La station de départ el le parc à autos.
Un vaste parc à autos, en bordure immédiate de la route cantonale Cliar- mey-La Tzintre, entoure la station de départ. Doté de 30 cabines argentées de 4 places chacune, le télécabine conduit le touriste, en moins de '.2(1 minutes, de la belle vallée de la Jogne, au sommet du pâturage de Vounet/., station terminus, à 1030 mètres d'altitude, l'élevant de 745 metres. La longueur du parcours, la plus longue d'Kurope sans station intermédiaire, est de 31 (»<) mè¬
tres. Au fur et à mesure que l'on s'élève, le panorama s'élargit pour dominer finalement les plus liants sommets des Préalpcs fribourgeoises.
.1 l'approche du sommet ! Au fond, au premier plan, Charmey et le pittoresque lac de Xlonsalvens.
L'accueillant restaurant des Dents-Vertes au sommet de Vounetz.
Approchons-nous d'une Labiée qu'un arrnailli parait présider. L'ar- rnailli? L'instituteur du village, M.
Auguste Robadey, président du co¬
mité de direction du télécabine, con¬
versant avec ses deux collègues du comité, MM. Michel Harbey et Paul Kirne. Non sans une très légitime lierl.é, tous trois nous parlent du magnifique essor auquel Charmey est appelé. Il y a trois ans â peine que la Société de développement de ce village prenait l'affaire en main. Un premier comité d'initiative étudiait un projet d'ensemble et, bientôt une demande de concession était soumise à l'Office fédéral des Transports. Le 10 mai l'.MiO, l'octroi officiel de la concession esf un fait acquis. La souscription d'actions démarre aussi¬
tôt. Le (i mai t'.Hil, le capital- actions d'un million est entièrement libéré et les travaux débutent.
Balcon et terrasse offrant tout le charme de la vie montagnarde et d'où l'on respire l'air vivifiant des sommets.
Au sommet de Vounetz' au premier plan d'un pano¬
rama grandiose, se présente le restaurant des Dents-Vertes dont on apprécie la fine cuisine et le service attentionné.
Son architecture rappelle le style de nos chalets de monta¬
gne. Sa vaste terrasse fait, face à la vallée de la Jogne. La porte s'ouvre sur la «'salle à boire » aux belles dimensions;
malgré l'affluence. chacun s'y sent à l'aise. Plus intime encore, la salle à manger met en valeur le mobilier aux lignes rustiques. A l'étage, de vastes dortoirs permettront de faire front les jours de grande affluence; mais de svmpa- tiques chambres, avec eau courante, meublées avec goût, contribueront au confort d'un séjour prolongé.
Le (Jrand restaurant à l'accueil toujours chaleureux et dont l'ambiance est faite de simplicité.
Une salle à manger où l on se délecte des spécialités du maître de céans el. ci-dessous. l'une <les chambres à coucher invitant aux vacances.
Ce complexe touristique est en mesure (l'assurer le développement sain el harmonieux d'un village juché au balcon de la Gruyère. Il représente l'avantage de mettre à la disposition des principaux centres urbains de Suisse ro¬
mande des installai ions conçues et réalisées selon les der¬
nières données de la technique. I,'impression générale ressen¬
tie par ceux qui, jusqu'à ce jour, ont déjà utilisé le télécabine peut se traduire par ce mot: révélation. Révélation d'une contrée et d'un paysage insoupçonnés et inconnus de la plupart.
Cette réalisation est l'œuvre de toute une région, de Charmey surtout qui n'a pas hésité, dès le départ, à assumer de lourdes responsabilités. Mais nous devons aussi citer les personnes qui œuvrent encore au Conseil d'administration du Télécabine Charmey-Les Dents Vertes S. A. Ce sont notamment, outre les 'membres du comité directeur que nous avons déjà cités, MM Paul Torche, conseiller d'Ktat.
Constant, Overney, conseiller national, président; Haymond Rime, député, vice-président; Georges Dreyer, directeur GFM et diverses autres personnalités.
Aux abords du restaurant, (lue d'endroits n'invitenl-ils j>as au repos bienfaisant.
I.e « dolee farniente » d'un beau jour d'été.
Ci-dessous: 1 ounetz, c'est aussi un enneigement dépassant largement la durée enregistrée dans les autres stations de même attitude. C'est pourquoi le complexe comprend également un grand el un petit téléskis qui feront de Younelz une vraie station.
Cette réalisation s'inscrit dans le développement, touristique de la Gruyère. Depuis quelque temps en effet, on bouge beau¬
coup dans le Vieux-Comté.
Cette expansion ext raordinaire enchante les touristes qui exi¬
gent toujours plus, d'une na¬
ture lidèle au rendez-vous de la joie et, du délassement. I-a bénédiction et l'inauguration officielle de ces installations ont. eu lieu tout récemment.
Ces journées ont été pour Charmey et tout, le canton une occasion de se réjouir d'un progrès que chacun at¬
tendait depuis longtemps avec impatience. Pourtant, l'inau¬
guration de ce télécabine n'est, qu'une première étape qui s'achève. Dans cette renais¬
sance du tourisme, une deu¬
xième étape s'annonce déjà: plusieurs hôtels et. de nombreux chalets vont être construits dans un avenir assez rapproché. Un motel pouvant héberger jusqu'à 200 personnes sera mis en chantier incessamment. Charmey vient. de prendre le bon départ. Vrai paradis de la Gruyère,il nous invite et, nous attend.
Entre ciel el lerre.
La croix du sommet ! Le télécabine el les diverses installations des I)cnls-Yerles vont promouvoir le développement économique de toute une région dont la richesse réside surtout en ses valeurs touristiques. Le télécabine, c'est aussi la main tendue à ceux qui, sans lui, ne pourraient plus grimper là-haut. !
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^rantin frê, Irù forant in la bije. Ma fè, poutîlhre bin, ache- bin, ke no-j'ari fayu nié alâ i Hogachyon: on a bî avi tot.è lè-j'in«roûrè po fére à krèvA lolè hou bèlhèlè ke krâkon, ke vôlon, ke chè trênon chu la pant lie: n'in d'à adî von hô lé, ke l'è le (Iran Mêlre. ('.lie l.i ch'in nièhyè pâ, rin ne va._
K i iiiLin k'on Li dômandichè • chin " ke~fô po dzin è bîlhô, mîmairiin le fin è la pathera.
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Mè ke l'è chu manèyî la forlse è le rathî dévan t.chyè dè cliavi pire dè tchin bè fayi inipunyî clion vispyon, vo fjaran- lecho ke <■ lié chin ke djyo. Din chi lin, on fènâvè to à dzin.
din la (iravîre. A Irè-j'âre è demi, fro po chèyi ! No-j'ôtro.
lè-j'infan, no dremechan pye fjranlin. Ma fayi kan mînio hô por alâ dèjandanyî aprî hou ehêt.re. On koû la danlhe keininhya, on - n'îrè lo le dzoua dè bedjyèrna: l'è bouneù ke li avi lè djyî-j'ârè ! On koû le fin dèjandaiivi, fayi veri.
aprî c Iii h . aclitou le bè pana du ijoulâ, amochalâ le fin de la vèye, ramachâ, ralhalA aprî le Isè, èmotsèyî l'èga. dètsèr- djyî, troupA chu la tètse. On li îrè po l*intcliyè ou né. Vo garant echo k'on koû ou vî. on-n'îrè acht ou kouèyî. I*: kon.
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aune lene envergure n'avait plus été organi¬
sée dans ce village depuis mai 10-17. où Broc avait eu l'honneur d'accueillir les musi¬
ques fribourgeoises. Sa¬
medi dès les premières heures, les gymnastes arrivèrent et gagnèrent l'emplacement, de fête qui reçut des éloges una¬
nimes pour son aména¬
gement. En effet, la vaste plaine des Mar¬
ches, couronnée d'une chaîne de montagnes allant du Moléson au Biffé, en passant par les Vudallaz et la Dent de Broc, convient parfaite¬
ment à ce genre de ma¬
nifestation. Ainsi, du¬
rant toute la journée, dans ce cadre magniti- que, se succédèrent les divers concours.
La gavotte de l'amitié Le samedi soir, un spectacle de gala se dé¬
roula devant une foule enthousiaste. L'afllu- ence fut telle que des entrées durent etre re¬
fusées et que la soirée fut redonnée le lende¬
main. Les Brocois avaient préparé un jeu de scène intitulé « La gavotte de l'amitié ». Il avait été conçu et réali¬
sé par M. Jean-Pierre Corboz, instituteur, en collaboration avec Mlu"
Lauret.te Curty pour la chorégraphie et M. Guv Lattion, pour l'arrange¬
ment musical. Les jeu¬
nes gens et les scouts avaient été préparés par M. L. Antonietti. Les membres de la Société de gymnastique, les groupements locaux et les enfants des écoles étaient également sur les planches. Ce fut près de 90 minutes d'enchan¬
tement. Ce spectacle il¬
lustrait le voyage inter¬
planétaire de l'astro¬
naute Brocinos; celui-ci réussit l'exploit- de se lier d'amitié avec les astres qui l'accompa¬
gnent à son retour sur la terre ; chacun d'eux ayant établi son lieu de séjour sur un continent, c'est la vie de ces ré¬
gions terrestres qui dé¬
file devant les specta¬
teurs, vie combien at¬
trayante par l'attache¬
ment des peuples à leurs costumes, leurs danses, leur musique. Le faste oriental, une soirée me¬
xicaine, l'enchantement de l'Archipel océanien, la mystérieuse et tré¬
pidante Afrique, enfin la mission bienfaisante de l'Europe pour l'union de tous les hommes for¬
maient le thème cen¬
tral de cette réalisation.
Et les jeux de lumière accentuaient encore l'é¬
clat des costumes.
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M. Jean Sudan, député et syndic de Broc, président du comité d'organisation remettant au nouveau banneret, M. René Huf- fieux, la bannière cantonale.
Tous les groupes qui avaient fait le succès de la soirée de gala rehaussèrent le cortège par la richesse de leurs costumes. L'un des couples illustrant l'Europe unie.
Réception et cortège
Le dimache matin fut marqué par une cérémonie au cours de laquelle les gymnastes de Treyvaux, organisateurs de la dernière fête cantonale, accompagnés de la fanfare d'ar- maillis et de demoiselles d'honneur, remirent aux brocois la bannière cantonale dont ils avaient la garde depuis quatre ans. Après le
dîner servi dans la vaste cantine, les groupes se rassemblèrent en vue de l'important cor¬
tège. Toutes les sections participant à la fête défilèrent dans les rues du bourg chocolatier.
On applaudit également les groupes cos- lumés qui, la veille au soir avaient fait le succès de la soirée de gala. Plusieurs chars magnifiquement décorés, prouvèrent de
même l'accueil enthousiaste que les brocois avaient tenu à réserver aux gymnastes du canton et au nombreux public accouru. Tout le village était abondamment pavoisé; les commerçants avaient aménagé leurs vitrines en fonction de ce rassemblement et, un goût artistique très sur présida à la décoration des fontaines confiée aux sociétés locales..
Plusieurs chars démontrèrent l'accueil chaleureux que les Brocois
entendaient réserver à leurs hôtes. Le défilé des sociétés de gymnastique fut souvent entrecoupé par de pittoresques apparitions. Ci-dessous, l'une des fontaines décorées.
9
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A/mc Odette Thierrin dirigeant le.s exercices d'ensemble
<les dames.
Vers la clôture de fête
la
M. Edouard Slruh. vétéran fédéral et à droite. M. .Jacob Airoldi de Halle, le «doyen » des vétérans actifs du canton.
Sur remplacement de fête, un nombreux pu¬
blic put tout (l'abord applaudir diverses dé¬
monstrations gymni¬
ques. La section de Sales s'exécuta aux barres pa¬
rallèles et celle de Vua- dens au cheval d'arçons.
Nouvelle et remarqua¬
ble démonstration de la section Freiburgia de Fribourg et de celle de Bulle aux barres paral¬
lèles. Enfin, au son de la musique, les dames de l'Ancienne de Fribourg présentèrent d'harmo¬
nieux exercices d'en¬
semble sous la direction de Mme Odette Thierrin.
Les courses d'estafettes donnèrent lieu à des combats épiques. Signa¬
lons enfin les démons¬
trations impeccables présentées par quelques individuels et les ver¬
tigineux exercices au trompolin présentés par les gymnastes de Hiim- plitz. On arriva enfin aux exercices d'ensem¬
ble qui constituent tou¬
jours le sommet de ces fêtes de gymnastique.
Toutes les sections can¬
tonales des dames exé¬
cutèrent sous la direc¬
tion de Mmc Odette Thierrin des mouve¬
ments d'ensemble d'une réelle beauté. Conduits par M. Marcel Pipoz, quelque 4G0 gyms entrè¬
rent à leur tour sur l'em¬
placement de fête, pré¬
cédés du drapeau canto¬
nal. Les participants entendirent MM. José Python, président du gouvernement fribour- geois et Ettore Appe- tito, président cantonal.
Dernier acte de ces jour¬
nées, ce fut le couron¬
nement des bannières et des gymnastes méri¬
tants.
La section Freiburgia de Fribourg prête pour sa démonstration.
Les gymnastes (le Huile aux barres parallèles.
Les daines de Fribourg-Ancienne faisant leur entrée sur l'em¬
placement de fêle.
Albert Mauron de Guin à l'artistique, Jean-Da¬
niel Bernasconi de Huile à l'athlétisme et Peter Schenk de Chièlres aux nationaux se classèrent
premiers de leur catégorie Le couronnement de la bannière cantonale lors de la cérémonie finale.
Im Jeunesse de Vallon chante.
Le grand Rallye-Joie cantonal
En ce dernier dimanche de juin, plus d'un millier de jeunes, venus de toute la partie romande du canton de Fribourg, affluaient vers Roinont à l'occasion de leur Hallye-.Joie cantonal. Le chef-lieu glânois, qui inau¬
gurait ce même jour ses nouveaux bâtiments scolaires, était tout d'ori¬
flammes, de drapeaux ...et de soleil. Le matin, une messe commentée par M. l'abbé Bérard, aumônier pour la Suisse romande, est célébrée par M. l'abbé Schornoz, Rd curé de Col tens et aumônier cantonal. Après une brève introduction, les Romontois présentèrent leurs souhaits de bien¬
venue par l'intermédiaire du groupe des Costumes « Au Fil du Temps » dont les danses furent suivies des productions d'un groupe instrumental de Châtel-Saint-Denis.
La Jeunesse rurale catholique compte quelque 80 groupes dans le canton. Douze d'entre eux avaient été sélectionnés pour présenter leurs productions au cours de ce Rallye-.Joie. Ce programme occupa toute l'après- midi.
1362
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Vaulruz au temps des seitjnetirs.
L imposant tjroupe île Itueyres-Ies-l'rés dans « Marie-Made¬
leine».
.\/lle llildy Ei/ijer, responsable cantonale de la JIICh' et M. Claude Jorand. ancien président cantonal JUC.
Les jeunes de Sales discutant leurs problèmes d'ticliuililês.
Enfin, ce fut « Chantons pour passer le temps » mimé par les jeunes de Jiillens.
Belfaux, mon village.
A la lin de la journée, parlant au nom du jury, M.
l'abbé Pierre Kœlin put dire qu'aucune production ne s'était révélée faible et que quelques-unes furent même exception¬
nelles. Par ce Rallye, la Jeunesse rurale s'est ouverte à la vie et à l'art populaire; elle a surtout manifesté au grand jour son idéal de loyauté, de gaîté et de belle amitié.
Symphonie du noir et du blanc par la Jeunesse de Corpalaux.
Le groupe de Corpalaux, qui fut le plus chaleureusement applaudi, méritait bien celle deuxième photo.
Ultime effort au i/rimper: 5 mètres en 5 secondes.
LE RECRUTEMENT Point d'arrivée et point de départ
Test final et test initial
Dans une première interwiew, nous disions que l'un des buts de l'EPGS est de forme des citoyens aptes à satisfaire aux exigences de la défense nationale. D'aucuns y ont vu peut-être un mouvement paramilitaire. Il le fut jadis; maintenant plus. Heureusement !
Il y a un siècle Amiel écrivait: « Dans nos cantons, chaque enfant naît soldat » — Avouons (pie l'image un peu forcée (on le comprend, vu les circonstances tragiques du moment) reste vraie en ce sens que, dans notre heureux pays, tout jeune homme atteignant la majorité politique mérite en même temps l'honneur de porter l'uniforme. On ne peut donc dissocier les notions de citoyen et de soldat. D'ailleurs, un bon citoyen n'est-il pas toujours un excellent soldat"?
Voilà pourquoi l'EPGS n'est pas « militaire ». Nous ne nous défendons cependant pas de ses buts.
Le recrutement, test final de l'activité EPGS?
En effet, ce jour-là, le jeune homme doit subir un examen d'aptitudes physiques portant sur quatre disciplines EPGS à savoir:
(".ourse de vitesse, 80 in note 1 11 sec et moins Grimper de perche, 5 m 5 sec et moins Saut en longueur 4,50 m et plus Lancer d'engin de 500 gr 38 m et plus
Réussira cet examen celui qui se sera préparé, entraîné et plus particu¬
lièrement celui qui aura suivi des cours ou un entraînement, de base dans l'EPGS. Ce jour sera pour lui un jour de fête. Il sera à l'aise, décontracté, souriant même. Il cueillera déjà les fruits de ses efforts. Comment cela?
l.e conscrit obtenant partout la note 1 soit un total de 4 points recevra un diplôme d'honneur. De plus, il bénéficiera d'une particulière bienveillance de la part de l'Officier de recrutement au moment de l'incorporation.
Test initial
Dans la vie, tout point d'arrivée est en même temps un point, de départ.
Il ne saurait en être autrement pour le conscrit. La joie de recevoir un di¬
plôme, la satisfaction obtenue dans l'incorporation, voilà de quoi favoriser un bon départ dans la vie militaire qui a toutes les chances de bien con¬
tinuer.
13
Un test: les conscrits doivent compléter une histoire qui leur est soumise.
Une journée de recrutement
Le rassemblement s'effectue sous les ordres du Commandant d'arron¬
dissement, chef de l'administration et de la discipline. Le commandant a sous ses ordres les chefs de sections toujours présents, des sous-ofliciers et soldats et deux fonctionnaires.
La Commission de visite sanitaire (CVS) est présidée par un major du Service de santé assisté de deux médecins officiers subalternes. Elle décide de l'aptitude du conscrit au service militaire. Cette décision peut faire l'objet d'un recours. La CVS est compétente également pour dispenser certains conscrits de l'examen de gymnastique.
Les experts de gymnastique au nombre de deux interrogent les jeunes gens sur les écoles suivies, leur formation professionnelle, leur activité sportive et certaines habitudes de vie. Les réponses sont consignées dans la feuille de recrutement. Ils font, subir l'examen d'aptitudes physiques en prodiguant les conseils techniques qu'ils jugent bon de donner. Ils déli¬
vrent à ceux qui l'ont méritée la mention honorable.
Le dernier acte se passe devant l'oflicier de recrutement qui, au vu des résultats de la visite médicale, des contingents imposés, de l'examen de gymnastique, procède à l'incorporation.
Chef perspicace, profondément humain et fin psychologue, le Colonel de Meuron jouit d'une très grande estime de la part des Autorités cantonales et de tous ceux qui sont appelés à collaborer avec lui. Le capitaine Zosso, cdt. d'arrondissement, procède au licenciement par groupe.
Chacun devine la suite de la journée autour d'une table, la verrée bien méritée, la connaissance plus approndie des nouveaux copains, la ballade traditionnelle et le congé obligatoire pour l'après-midi... et la soirée.
Une petite statistique?
D'emblée j'avoue qu'elle n'est que provisoire el qu'elle est susceptible de légères modifications.
Cette année, d'avril à juin, 1273 conscrits ont été soumis à l'examen de gymnastique. Cent quarante-deux en ont été dispensés.
Ont obtenu le diplôme 362 soit le 28,4%.
Le total moyen des points a été de 0,48. Il accuse une légère baisse sur l'année 1961.
En conclusion
On peut affirmer que de grandes améliorations ont été réalisées depuis 10 ans. En effet, du 32e rang parmi les cantons suisses, Fribourg a passé progressivement au 11e en 1901.
En toute loyauté, une remarque s'impose cependant. Trop de jeunes se présentent sans équipement de gymnastique. Leur nombre diminue chaque année, mais un peu trop lentement, semble-t-il.
Hâtons-nous de dire aussi que, partout, un bon esprit et une volonté d'arriver au mieux ont réjoui les experts.
Jeunes Fribourgeois de 16, 17 et 18 ans, grands garçons de nos écoles, 11 appartient à vous de défendre et d'améliorer encore l'esprit qui nous caractérise et les résultats en gymnastique.
Participez à l'EPGS. A 19 ans, elle vous récompensera déjà et vous fera prendre un bon départ dans votre vie de citoyen-soldat.
L'officier de recrutement, le colonel île Meuron.
T.a visite médicale effectuée par deux médecins-officiers su¬
balternes.
I.'expert île (mmnastique interroge.
Le président de la CVS se prononce sur Vaptitude au service.
Un chef de [section accompagnant qua¬
tre de ses conscrits ayant mérité le di¬
plôme d'honneur.
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• «>'é. \
;". ■ ,. I • %*?•£ . J «£4*5 La nouvelle fabrique. Au premier plan: les 5 halles en construction slied, où se trouvent la fabrication et le montage.
A l'arrière-plan: les bâtiments abritant les bureaux de construction et (le l'administration.
Dès le début de cette année, la fabrique de machines Polytype S. A. est entrée dans ses nouveaux ateliers aux Daillettes à Fribourg.
Le nouveau complexe industriel a été complété par la construction d'un bâtiment administratif en voie d'achèvement. Cette impor¬
tante industrie occupe déjà 211 personnes dont 143 ouvriers. Elle concourt avantageusement à l'équipement industriel de Fribourg.
Employant presque exclusivement, du personnel masculin, allant du
technicien, dessinateur au mécanicien et manœuvre spécialisé, elle comporte principalement l'avantage d'élargir l'éventail des activités industrielles de la place et du canton. Polytype S. A., qui fabrique pour les arts graphiques des machines connues dans le monde entier, va ainsi devenir l'une des plus importantes entreprises du canton et offrir à la jeunesse fribourgeoise des possibilités d'avenir, inconnues à ce jour, dans la fabrication des machines.
Vue partielle des halles de fabrication entièrement équipées de machines-outils les plus modernes.
M. Charles l'i/thon, adjoint au commissariat de la circulation, veillant paternellement sur ses jeu¬
nes patrouilleurs.
*'■" ■ I.e. rassemblement à Sugiez.
Les patrouilleurs
scolaires
du canton
en ballade
au Vully
Quelque 350 garçons et filles se ras¬
semblaient à Suciez en vue de la tra¬
ditionnelle sortie annuelle des patrouil¬
leurs scolaires du canton. Ce fut une journée merveilleusement ensoleillée.
Les patrouilleurs scolaires ! On les voit à l'œuvre à Fribourg, à Huile, à Kstavayer-le-Lac, et depuis peu, à Ro- mont. Mais on les voit aussi à Meyriez dans le district du Lac, à Alterswil en Singine, dans plusieurs villages broyards, notamment à Cugy, Montet- Frasses, Font, Domdidier, Dompierre;
en Gruyère, on les rencontre à La Tour- de-Trème et à Vuadens. En bref, on les rencontre de plus en plus dans notre canton, aux heures d'entrée et de sor¬
tie des écoles, là où la circulation pré¬
sente des dangers particuliers pour les enfants, mais aussi pour les personnes âgées.
Tous ces patrouilleurs s'en furent donc au Vully, le transport ayant été assuré par des automobilistes complai¬
sants et par les autocars des GFM.
Drapeaux en tète, cette joyeuse cohorte gagna à pied le signal du Mont-Vully.
De ce point de vue, M. André Wuil- loud, maître de sport, évoqua à l'in¬
tention des jeunes quelques points d'histoire suisse, notamment la bataille de Morat. Puis, moment attendu avec impatience, un généreux et abondant pic-nique fut remis aux 350 patrouil¬
leurs scolaires et aux quelques accom¬
pagnants. II avait été offert par diver¬
ses maisons du canton. Sur un vaste champ aimablement mis à la disposi¬
tion par le propriétaire, garçons et tilles purent se livrer des jeux d'adresse, dotés de jolis prix.
Le temps passa bien vite. Toute la troupe descendit sur Praz où elle fut accueillie par M. Alfred Chervet, prési¬
dent du Grand Conseil fribourgeois.
M. Isidore Musy, instituteur à Domdi¬
dier, dirigea un chant patriotique met¬
tant fin au dernier acte de cette jour¬
née en tous points réussie.
Une journée riche en instantanés.
Tous les photogra¬
phes jurent à l'œu¬
vre et le reporter de F ri bourg-Illustré rencontra plus d'un concurrent.
Les patrouilleurs d'Estavai/er-le-Lac réunis au tour de leur drapeau.
Initiation au fonctionnement d'un appareil de
Ira nsm ission m ilita ire. La communication est établie par Fox.
17
Du sommet du Monl-Vully, la vue s'étend sur tout notre pays. Aussi, les organisa¬
teurs de cette course voulu¬
rent-ils profiter de ce vaste panorama pour situer dans l'esprit de nos jeunes, quel¬
ques épisodes de notre his¬
toire suisse, de la bataille de Moral notamment où, avec courage, les Suisses mirent en déroule les troupes de Charles-le-Téméraire.
Grâce à la générosité de diverses maisons du canton, un abondant pic- dispersa sur le vaste sommet pour manger d'un royal appétil. Tout à nique pul être remis à tous les participants. Par pelils groupes, on se droite; Chic ! du Uivella ou... une sonnerie de clairons à la limonade. !
Garçons et filles purent dé¬
montrer leur adresse par di¬
vers jeux de balle. Les plus habiles furent récompensés par de beaux prix.
A gauche, les fillettes et à droite les garçons qui se révélèrent les plus le sourire paternel de M. Charles Python, plus spécialement chargé habiles au jeu. Gageons que sur nos routes, ils se montreront également dans notre canton de la formation des patrouilleurs scolaires. Au centre, d'attentifs patrouilleurs. Sur notre photo de droite, on reconnaît encore quand le jury délibère. >
Le Cavalier échec et mat de Louis Page.
M. Leonis Page, professeur à Komont, auteur déjà de plusieurs romans, contes, croquis et plaquettes historiques, vient de publier aux Editions « La Colline » à Homont, un nouveau roman intitulé
« Le Cavalier échec et mat ». Bien qu'ayant été l'élève de l'auteur, je vais essayer de présenter cette œuvre le plus objectivement possi¬
ble aux lecteurs de Fri bourg-Illustré.
Le vrai titre du roman, qui se situe dans la campagne fribour- geoise, serait peut-être, sous une forme moins brillante: Le dragon désarçonné. Car Germain est un de ces fils de paysan qui sont liers, chez nous, de faire leur service militaire dans la cavalerie et de s'exhi¬
ber sur leur monture. Germain a, dans son village, une promise, Elise, qui attend avec impatience son retour de l'école de recrues.
Mais les cartes laconiques du jeune homme, des congés sautés pour des raisons de service qu'elle ne comprend pas mettent le doute en son cœur, la laisse aller à certains compromis qui, cependant, n'en¬
tachent à rien sa fidélité. Le ton plus sec des lettres de la jeune fille crée le même malentendu chez le soldat. Le drame éclate à son retour.
Le dragon, apercevant sa fiancée dans une automobile, essayera de la rejoindre, et dans sa poursuite, sera désarçonné de sa monture.
La mort mystérieuse d'Elise le désarçonnera moralement. L'honneur des deux jeunes gens rétabli ne suffira pas à Germain pour retrouver son équilibre et le conduira vers une mort qu'il acceptera comme les prémices d'une réunion définitive avec Elise.
Le drame est mené d'un galop rapide qui ne s'attarde pas à de vains détails. Il campe avec maîtrise le portrait d'une famille paysanne et la description de la vie villageoise et de sa mentalité.
Il va droit au but, avec concentration et intensité, comme le dit Gonzague de Reynold dans la préface élogieuse. Il révèle l'âme de notre canton sans vain « fribourgeoisisme». La langue peut, parfois, se relâcher à bride abattue et l'auteur, détail piquant quand on sait qu'il est juge de paix, se fourvoyer dans le maquis de la procé¬
dure pénale, il n'en reste pas moins que ce roman vous prend, vous émeut et vous conduit, sur les chemins de sentiments pudiquement esquissés, sans étalage de principes, au cœur même de l'âme fri- bourgeoise.
Jean Plancherel.
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Au dépari du cortège: garçons illustrant les métiers du bâtiment.
Les couvreurs présentés par la 2e classe des garçons..
... et les peintres de la 4e classe des garçons.
Ci-dessous : L'une des classes de /illettes évoquant les branches scolaires.
19 La fête des écoles à
ROMONT
M. Vabbé Sauteur, Hd curé, procédant à la l>éné(Iiction des nouveaux bâti¬
ments.
Les nouveaux bâtiments scolaii'es de fiomont... ou plus exactement la maquette de ces derniers t/ui occupa une place de choix dans le cortège.
Nous avons déjà présenté clans notre dernier numéro les nouveaux bâtiments scolaires qui furent inaugurés à Koinont le jour de la fête des promotions. 11 nous restait encore à présenter quelques instantanés de cette fête qui fera sans doute date dans la vie du chef-lieu glânois.
C'est sous l'ardeur du soleil de Saint-Jean qu'au début de l'après-midi les écoliers défilèrent dans les rues de leur ville. La Fanfare de Roinont et celle des cadets conduisirent ce joyeux défilé; les garçons illustraient les métiers du bâtiment et les lilies ies branches scolaires. Sur la place de l'école, la fanfare ouvrit la fête. Quelques productions encadrèrent les discours. Knlin, pour les enfants, ce furent le Sinalco et le ballon alors que, pour les plus grands, un parfait buffet froid fut servi dans la fraîcheur agréablement retrouvée de l'Ilôtel-de-Ville.
M. (iérard Clerc, syndic de llomont.
M. Alhanase Schtuveij.
instituteur, qui fonction¬
na comme maître îles cé¬
rémonies.
M. Haut l'erriard pré¬
sident de la délégation des écoles parlant au nom du Conseil communal.
M. José Python, prési¬
dent du gouvernement jribourijeois.
M. Max l'errier, pasteur
Celle sympathique fête se termina par un lâcher de ballons. Ces derniers hélas, appesantis par la chaleur, n'allèrent <luére loin. La joie n'en fut pas moins grande, à considérer, ci-dessous, le sourire de ces aînées.
M. Auguste Frésey, pré¬
sident de la Commission scolaire.
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Aille Marie Nonnast FRIBOURG
enlevée subitement à l'affection de son entourage dans sa 79e année, alors qu'elle s'était retirée au Home du Bon Conseil. Elle fit sa carrière dans l'enseignement et se révéla une péda¬
gogue douée. Ses anciennes élèves conservent d'elle le meilleur souvenir.
M. Louis Pury FRIBOURG
décédé après une double opération dans sa 90e année. Représentant des machines à coudre Singer, il parcourut le canton en tous sens, souvent à pied, quelquefois en voiture... à un cheval. Membre honoraire, doyen d'âge de la Sté de mycologie de Fri- bourg, il fut un grand ami de la na¬
ture.
M. Jules Bernhard FRIBOURG
marchand-tailleur, il exerça de lon¬
gues années ce métier qu'il pratiquait avec amour. De religion réformée, il était depuis 45 ans sacristain du Tem¬
ple. Il était notamment le père de M. Jules Bernhard, député, conseiller communal et commandant du feu à Fribourg. Agé de 90 ans, il avait fêté recemment ses 65 ans de mariage.
M. Philippe Zurkiiulen FRIBOURG
né à Fribourg, il travailla aux ate¬
liers CFF, puis fut déplacé ù Genève où il vécut 30 ans. 11 était retraité.
Il éleva une grande famille et fut un époux et un père exemplaire, ('liez tous ceux qui l'ont connu, il laisse le meilleur souvenir. Il a succombé A une cruelle maladie à l'Age de 78 ans.
Alme Vve Félix Sehaller FRIBOURG
née Rose Cretignier, elle a été ravie à l'affection de sa famille dans sa 83e année, après avoir eu le bonheur d'être non seulement une grand-mère mais encore une arrière-granci-mère choyée. Estimée de tous, elle laisse le souvenir d'une personne simple et de grand cœur.
M. François Barras FRIBOURG
secrétaire du commandant d'arron¬
dissement à la Direction militaire, il avait pris sa retraite depuis peu de temps. Il fonctionna également comme chef de section durant 41 ans.
Il a été ravi à l'affection de son épouse et de sa famille dans sa 07e année.
M. Frédéric Sottas FRIBOURG
conducteur au Funiculaire, il travailla précédemment dans diverses entre¬
prises de chauffages centraux et d'installations sanitaires de Fribourg.
Issu d'une famille de musiciens, il joua durant 20 ans à la Concordia et, durant 20 ans également à la Land¬
wehr. Il était titulaire de la médaille de vétéran fédéral.
Mme Monique Duorest.
FRIBOURG
enlevée A la tendre affection de sa famille après une courte maladie, à l'âge de 69 ans; elle supporta cette ultime épreuve avec de magnifiques sentiments chrétiens. Née Andrey, elle était l'épouse de M. Jacques Ducrest, domicilié â la Route de Villars.
M. Henri Brulhart FRIBOURG
AI. Louis Meinvly FRIBOURG
M. Jules Deffcrrard FRIBOURG
décédé à l'âge de 59 ans, après une longue maladie. Commerçant avenant, il avait de nombreux amis. La véné¬
rable Abbaye des Maçons, Confrérie de St-Théodule, le comptait au nom¬
bre de ses Confrères.
décédé accidentellement à l'âge de 22 ans. Ce jeune homme travaillait comme chauffeur et était apprécié par son entourage. Il était l'un des en¬
fants de Mm® Vre Marie Piller.
retraité des téléphones, il est décédé à l'âge de 84 ans, après une longue maladie, supportée avec beaucoup de courage. Son départ crée un grand vide auprès de son entourage.
M. Edyard Nieolet FRIBOURG
décédé des suites d'un accident de scooter à l'âge de 23 ans seulement.
Conducteur-typographe à l'Imprime¬
rie Claraz & Cie à Fribourg, il avait obtenu un prix au terme de son ap¬
prentissage. Sportif accompli, il était membre de diverses sociétés. D'un contact cordial et spontané, d'un abord franc, il était aimé de son pa¬
tron et de ses camarades d'atelier.
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M. Albert Büchs HUU.K
originaire de Bellegarde, il s'était éta¬
bli à Huile en 1910. Agriculteur, il exploita une jolie ferme en bordure du chemin de la Léchère. (l'était un paysan travailleur et compétent.. De¬
puis quelques années, il avait remis son domaine à son fils.
Mme Monique Wicht MENNE
enlevée à l'affection des siens après une douloureuse maladie à l'âge de 32 ans seulement. Née Seydoux, elle était l'épouse de M. Michel Wicht, employé dans l'industrie horlogère, et l'heureuse maman d'un garçon de 4 ans. Par sa gaîté, elle attirait la sym¬
pathie de chacun.
Mme Vve Amjèle Bovicjny GUMEFENS
née Liard, elle était la veuve de M Hercule Bovïgny qui mourut acciden¬
tellement en tombant d'un char de foin. Mère de 10 enfants, elle eut encore le chagrin de perdre un fils tué à moto. Personne vaillante, labo¬
rieuse et énergique, elle s'en est allée après une vie bien remplie dans sa 75e année.
M. Raymond Nielasse LE PAOUIER
colporteur, il pratiquait son modeste négoce dans toute la région et sa physionomie était populaire. On le recevait partout avec amitié, car on savait qu'il était un brave homme, consciencieux, simple, serviable et courageux. Il avait 71 ans.
Mme Vve Philippe Go bel LA TO U R-R E-THE M E
M. Marcel Yerly TREYVAUX
M. Emile Genou d VUADENS
Mme Lina Charriere LA VALSAINTE
décéi d'u n la v<:
culte Elle mais dans était tave Rulle
lée à l'Age de 91 ans, des suites accident. Née Terrier, elle était uvc de M. Philippe (îobet, agri- ur, (pli décéda à l'Age de 4(5 ans.
demeura seule avec 12 enfants, fut bien secondée par ses aînés l'exploitation du domaine. Elle notamment la mère de M. (lus- (iobet.-Meyer, commerçant à
décédé subitement à l'Age de 42 ans seulement, le défunt était au service de l'entreprise l>. Papaux & Cie S. A., à Treyvaux depuis plusieurs années, (l'était un ouvrier consciencieux et d'un caractère agréable. Il était marié et père de trois enfants.
authentique montagnard, il passa tous ses étés au chalet, dès sa petite en¬
fance. Ce fut un teneur de montagne exemplaire. Il appartenait au comité du Syndicat caprin de Vuadens. Il est décédé à l'Age de 02 ans, des'suites d'une pénible maladie.
enlevée à l'affection des siens après quelques jours de maladie. Elle était la veuve de M. Adrien Charrière, agri¬
culteur. Durant 42 ans, elle fut bura¬
liste postale à La Valsainte. Elle avait pris sa retraite il y a 8 ans. Elle était Agée de 77 ans.
Mme Clémence Krunisholz ESSEHT/LE MOURET
Mme Antonie Python LE CHATELAHD
décédée après deux jours de maladie seulement A l'Age de 61 ans. Née Roulin, elle était l'épouse de M. Louis Rrunisholz. Elle laisse le souvenir d'une bonne épouse et d'une tendre maman pour ses cinq enfants qu'elle éleva avec beaucoup d'amour.
née Delabays, elle était l'épouse de M. Edmond Python, agriculteur. Dé¬
cédée à l'Age de 56 ans, elle consacra toujours le meilleur d'elle-même à son foyer où son départ laisse un grand vide. Elle laisse le souvenir d'une per¬
sonne dévouée et aimée de tout son entourage.
Mme Louise Kolly TREYVAUX
Frère Amédée Audrey HAUTERIVE
enlevée à la tendre affection de sa famille dans sa 85e année. Elle était née Piller. Elle laisse le souvenir d'une excellente personne qui consa¬
cra toujours le meilleur d'elle-même à son entourage. Elle eut le bonheur d'être arrièfé-grand-mère.
décédé dans sa 47e année, ce bon reli¬
gieux, frère convers cistercien à l'Ab¬
baye d'Hauterive, était le fils de feu Amédée Audrey de Cerniat. Il était dans la 8e année de sa profession religieuse. Il accomplissait avec beau¬
coup de dévouement et de discipline ses humbles taches et sa piété était exemplaire.
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23 Mme M.-Fiiinçoise Weher
SOI.KIT! I-:
décédée subitement dans sa Xlp année.
Klle était l'épouse île .M. Léonard Weber, professeur à IT'niversité de Kribourg de.uiis li»2.~i. Mlle était la mère de .Mur Léonard Weber, supé¬
rieur du Grand séminaire à Soleure et des I)r Alphonse et Hermann Weber, dont le cadet est établi à Kribourg.
Aline Yve P. Marjjueron COTTKNS
enlevée à la tendre affection de sa famille après une cruelle maladie, à 1 âge de (i*2 ans. Klle laisse le souv enir d'une maman exemplaire <|iii éleva sa nombreuse famille avee beaucoup de courage et d'abnégation.
Mme^Julie Defferrard CIHvNKNS
née Dafflon, elle était la veuve de .M.
Théophile l>efferrard, ancien syndic, et la mère de M. .Maurice Defferrard, conseiller communal et président de la Kan fare d'Autigny. Tertiaire de St-Krançois, elle était une fervente chrétienne. 1*1 Ile avait 77 ans.
M. Alphonse Lonus MONTKT (CLAM-:
décédé à l'Age de 8*2 ans après une courte maladie. Il laisse le souvenir d'un homme sympathique, aimé tie tout son entourage. M eut le bonheur d'étre un grand-papa choyé jusqu'à ses derniers instants.
JL Antonin Demierre HUE
II. Léonard ("onus sivmiK/.
M. Louis Maillard SIYIIUKZ
AL Pierre llarbey GKNI'VIv
décédé dans sa N(ï* année. Agriculteur et bon éleveur, il fut un membre iidèle du syiM beat d'élevage de Mue.
II était notamment le' père de M.
l'abbé Joseph Demierre, Itvd duré de Korel-Autavaux, et de .M. Alferd De- mierre, conseiller paroissial à Hue. Il eut le bonheur d'être arrière-graud- père.
décédé après une courte maladie à l'âge de SO ans. I.e défunt exerçait le métier de charron et se montrait Tort habile dans son art. Il eut le bonheur d et re grand-père et lut choyé jusqu'à ses derniers instants par les siens.
décédé subitement à I I hôpital de Hillens après avoir atteint le bel Age de 1) 1 ans. I! s'éteignit dans de ma¬
gnifiques sentiments chrétiens et avec résignation. Jusqu'à ses derniers ins¬
tants, il fut choyé par les siens. Il eut le bonheur d'être nrrière-grand- père.
décédé subitement, dans sa année.
Depuis HP2S, il exerçait le métier de cafetier et il étaiL mieux connu sous le nom de « Papillon ». Membre- fondateur du groupé de musique
« L'Kcho de Kiviriez », il aimait chan¬
ter et parler le patois fribourgeois.
(l'était un homme de ctrur, bon, ser- viable et plein d'humour.
M. 1 ..éoii Schmutz VILLAZ-ST-PlIÎItHE
M. Finnin Hucrest nOMONT
Mère M.-II. Mettraux HOMONT
Mme Pierre Xissile HOMONT
décédé à l'âge de 83 ans. Il fut pos¬
tillon sur la route Yillaz-St-Pierre- Karvagny de I1HW à IIH.'J. Agricul¬
teur, il fit partie de la commission de laiterie de son village [tendant 11 ans et siégeait depuis plus «le '20 ans au conseil d'administration de la Caisse d'épargne locale.
ravi à l'affection des siens dans sa 81*' année. Père de quatre enfants, il avait eu le chagrin de perdre son épouse il y a Ml ans. Il eut par contre le bonheur d'èt re u n grand-père choyé.
Il était boulanger.
appartenant à une famille originaire
«le .Neyruz, entrée au Couvent de la Kilhî-Dieu à Itomont à l'âge de '2'2 ans, elle s'en est allée dans sa 57* année, après une vie monastique exemplaire et après avoir rempli d'importantes charges, dont celle de Prieure.
née lîerthe Progin, elle était l'épouse de M. Pierre Nissille, chauffeur des G KM. Klle a été ravie à l'affection de sa famille à l'âge de 50 ans, après une pénible maladie qu'elle supporta avec un courage exem plaire.
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