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DEDICACE
A mon épouse Marie Kanyale wa Kanyale
A mes enfants
Kabanga Kayembe Legrand Mbuyi Kayembe Irsa
Kasela Kayembe Angèle
Mbuyi Kayembe Eléonore Kanku Kayembe Sabine Katumwe Kayembe Luce
Je dédie ce travail
ii
REMERCIEMENTS
Nous tenons d’abord à remercier la professeure Eléonore Wolff, qui a accepté de diriger cette thèse. Son soutien moral et scientifique, sa perspicacité, sa connaissance des villes africaines et son sens du travail bien fait ont été pour nous d’un énorme secours.
Nos remerciements s’adressent au professeur Lelo Nzuzi, notre co-promoteur, pour avoir mis à notre disposition de la documentation nécessaire afin d’enrichir notre cadre théorique et pour ses échanges fructueux.
Nos remerciements s’adressent également au Projet Pic-Kin-Erosion pour nous avoir recruté et à la CUD qui a bien voulu financer cette thèse et rendu notre séjour en Belgique agréable.
Nous exprimons notre gratitude envers les professeurs Jean-Pierre Schmit pour avoir créé le « Midi du PIC », un espace d’échange scientifique de nos résultats intermédiaires avec les professeurs du Département des Sciences de la Terre de l’Unikin et Miti Tseta pour sa disponibilité de nous accompagner sur le terrain afin de s’entretenir aussi avec nos personnes-ressources et de nous expliquer certains phénomènes liés à l’érosion ravinante.
Que le personnel du laboratoire d’Analyse Géospatiale (ANAGEO) de l’ULB trouve ici l’expression de notre profonde gratitude pour l’assistance technique lors des opérations de traitement d’images satellitaires.
Nous tenons à remercier le professeur Aloni Komanda pour la lecture de la première mouture et à Emilie Hanson et Alix Sotiaux pour la lecture de la mouture finale de notre thèse.
A Frédéric Dobruszkes pour ses conseils éclairés, son soutien moral et sa présence permanente tout au long de notre doctorat, nous disons merci.
Que Jerry Mvuanda, Blaise Kabamba, Chérif Kanku et Gloria Mangombi ne se sentent pas oubliés pour leur rôle d’enquêteur.
Que les chercheurs de l’IGEAT/Plaine se sentent fiers de la finalisation de cette thèse.
La joyeuse ambiance de travail, le souci de nous voir terminer la thèse et l’aide que vous nous apportaient étaient pour nous un grand réconfort.
Que notre compagnon de l’équipe de permanence au Bâtiment S, Paul Bettens, ne sente pas non plus oublié.
Mes pensées vont également vers ma famille. Merci à vous tous pour votre soutien.
Nous voudrions sincèrement remercier tous les collègues et amis pour l’ambiance
agréable et la franche collaboration au cours de notre séjour en Belgique. Nous voulons
citer: Soleil Wamuini, Appolinaire Biloso, Jean-Pierre Djibu, Olivier Kahola, Antoine
iii
Lumu, Nguy Nkulu, Faustin Mukosha, Albert Ntambwe et Pierre Kaseti et Dieudonné Kantenga.
A tous ceux et celles que nous ne pouvons tous nommer ici et qui n’ont cessé de nous
apporter un quelconque soutien dans la vie de tous les jours car c’était aussi ça notre
quotidien pour cette thèse, nous disons merci.
iv
Résumé
Kinshasa connaît de nombreuses manifestations de l’érosion ravinante depuis quelques décennies. L’office de drainage et de voirie en estime environ 400 en 2009 et 500 en 2010. L’érosion ravinante est un processus géodynamique qui agit en faveur de la gravité. Or, elle ne se manifeste pas partout en milieu urbain, même au sein des quartiers construits sur de fortes pentes ; ce qui suggère qu’il y aurait des dimensions socio-spatiales qui l’accélèrent ou la freinent.
En s’appuyant sur l’approche cartographique des données issues de la télédétection, des documents cartographiques anciens et ceux de la cartographie participative, des interviews, des enquêtes socio-économiques et des relevés (D)GPS (écoles, centres de santé et tracé des collecteurs, ravins, etc.), l’étude a montré que l’érosion ravinante est apparue avec la croissance urbaine sur des zones de fortes pentes. Ces dernières sont habitées par des populations nombreuses et de statut socio-économique modeste. Elles ont modifié les conditions du milieu en mettant le sol à nu, en concentrant les eaux de ruissellement, en construisant sans tenir compte de la morphologie du terrain. De cette manière, elles ont influencé les facteurs déclencheurs de l’érosion ravinante. Celle-ci provoque des conséquences importantes sur les infrastructures, des hommes et leur activité et très variées selon les quartiers.
L’absence de politiques de prévention de l’érosion ravinante dans les différents plans d’aménagement de la ville serait à la base de ce phénomène (dévastateur). Les politiques des interventions publiques pour la stopper privilégient les fonctions importantes de la ville et les quartiers concentrant les populations de haut standing. Les quartiers spontanés pauvres récupérés par les ONG et/ou institutions internationales sont ceux par où passent certaines infrastructures importantes (ligne haute tension de la SNEL) ou ceux qui ont été choisis pour des raisons propres aux ONG et/ou institutions internationales. Les quartiers spontanés abandonnés par les pouvoirs publics et les ONG internationales sont les champs d’action des hommes politiques, des « riches » dont l’habitation est menacée et des missions religieuses et aussi des populations locales.
Les chefs des quartiers ont joué un grand rôle dans la sensibilisation et la communautarisation de la pratique du puits d’infiltration sur tout le versant afin que chaque ménage retienne dans sa parcelle une grande quantité des eaux des pluies.
Ceci a contribué à la compréhension des causes humaines de l’érosion et à ne pas la considérer comme une fatalité.
Mots-cléfs : Kinshasa, érosion ravinante, politiques des inteventions, DGPS,
télédétection
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Table des matières
Introduction générale ... 1
1. Définition du sujet et problématique ... 1
2. Etat de la question ... 6
2.1. Modalités d’urbanisation contemporaine des zones marginales dans les villes des pays du Sud ... 6
2.2. Facteurs humains de l’érosion ravinante et d’autres risques morpho- climatiques ... 9
2.3. Conséquences de l’érosion ravinante intra-urbaine et des autres risques morpho-climatiques ... 14
2.4. Pouvoirs publics, planification et interventions ... 16
3. Objectifs ... 22
4. Hypothèses ... 23
5. Aspects méthodologiques... 23
6. Organisation du document ... 24
Chapitre 1. Cadre territorial de l’étude ... 25
1.1. Cadre géographique ... 25
1.2. Milieu physique ... 30
1.2.1 Grands traits géomorphologiques du site de la ville de Kinshasa ... 30
1.2.2. Réseau hydrographique ... 32
1.2.3. Géologie et sols de la ville de Kinshasa ... 33
1.2.4. Végétation ... 35
1.2.5. Climat ... 36
1.3. Ville héritée de la colonisation ... 40
1.3.1. Organisation spatiale des quartiers ... 40
1.3.2. Mécanisme de contrôle de la croissance urbaine à l’époque coloniale ... 42
1.4. Conclusion partielle ... 45
Chapitre 2. Urbanisation des terrains marginaux ... 47
2.1. Méthodologie ... 47
2.2. Terrains marginaux ... 50
2.3. La politique du laisser-aller comme préalable à l’occupation des sites marginaux ... 51
2.3.1. La localisation le plus près possible du centre-ville avant 1970 ... 52
2.3.2. Le regroupement spatio-ethnico-politique ... 53
2.4. La localisation à proximité des routes principales : rôle des pouvoirs publics ... 59
2.4.1. Délocalisation des villages anciens et construction des cités résidentielles ... 59
2.4.2. Interdiction verbale de construire sur des zones protégées ... 61
2.4.3. Lotissement ségrégationniste ... 64
2.4.4. Gestion des terrains sûrs confiée au service de l’Etat et des terrains marginaux aux chefs coutumiers... 66
2.4.5. Création d’un espace vert comme forme de protection ... 66
2.5. Logiques complexes d’urbanisation après 1980 ... 68
2.5.1. Crise urbaine ... 68
2.5.2. Prix foncier ... 69
2.6. Colonisation des terrains marginaux et croissance urbaine entre 1995 et 2005 .. 71
2.6.1. Données ... 72
2.6.2. Méthodologie ... 72
2.6.3. Choix des attributs ... 74
2.6.4. Segmentation et classification ... 74
2.6.5. Validation ... 75
2.6.6. Croissance urbaine ... 79
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2.7. Conclusion partielle ... 87
Chapitre 3. Caractéristiques socio-économiques des populations vivant sur les zones marginales ... 88
3.1. Méthodologie ... 89
3.1.1. Estimation de la population et enquête socio-économique ... 89
3.1.2. Estimation de la population vivant sur les zones de fortes pentes. Cas de Selembao ... 95
3.1.3. Classification des professions ... 96
3.1.4. Evaluation de la connaissance du caractère dangereux du site (autour de grands ravins) avant son occupation au sud de Kinshasa-Ouest et enquête sur la perception du danger de l’érosion ... 96
3.2. Effectifs de la population dans les zones à risque. Cas de Selembao ... 98
3.3. Caractéristiques socio-économiques de la population vivant sur les zones de fortes pentes. Cas de Selembao ... 101
3.3.1. Taille des ménages, type de logement et structure de la parcelle ... 101
3.3.2. Source d’approvisionnement en eau ... 103
3.3.3. Profession à Selembao ... 104
3.4. Connaissance du risque d’érosion avant l’occupation du site au sud de Kinshasa- Ouest ... 109
3.4.1. Profil des enquêtés ... 110
3.5. Conclusion partielle ... 116
Chapitre 4. Causes humaines de l’érosion ravinante intra-urbaine dans la ville haute de Kinshasa ... 118
4.1. Méthodologie ... 118
4.2. Historique de l’érosion ravinante intra-urbaine à Kinshasa ... 120
4.2.1. Dans les cités planifiées : le cas de Delvaux ... 120
4.2.2. Dans les quartiers spontanés : le cas de Kisenso ... 122
4.3. Distribution spatio-temporelle de l’érosion ravinante ... 124
4.3.1. En 1970 ... 124
4.3.2. En 2010 ... 129
4.3.3. Evolution des ravins entre 1970 et 2010 ... 133
4.4. Facteurs humains qui accélèrent l’érosion ravinante ... 134
4.4.1. Urbanisation des collines et ses modalités : ségrégation urbaine ... 135
4.4.2. Orthogonalité de la voirie sur le versant, absence de voirie et ravinement . 135 4.4.3. Techniques de construction de l’habitat ... 138
4.4.4. Construction des quartiers spontanés en aval des cités résidentielles ... 139
4.4.5. Dispositifs anti-érosifs qui provoquent l’érosion ... 143
4.4.6. Vol des matériaux ... 147
4.4.7. Absence de gestion des eaux de toiture et ravinement ... 147
4.4.8. Non appropriation des espaces publics ... 148
4.4.9. Intervention tardive de la prise en charge ... 151
4.4. Conclusion partielle ... 155
Chapitre 5. Conséquences socio-économiques de l’érosion ravinante intra-urbaine à Kinshasa ... 157
5.1. Méthodologie ... 157
5.1.1. Cartographie des équipements sociaux de base ... 159
5.1.2. Echantillonnage (choix de routes et centres de santé) ... 159
5.2. Impacts de l’érosion ravinante intra-urbaine dans les quartiers situés dans les zones de collines du sud de Kinshasa ... 160
5.2.1. Destruction de l’habitat ... 160
5.2.2. Pertes de vies humaines ... 166
vii
5.2.3. Destruction des centres de santé ... 167
5.2.4. Destruction des infrastructures scolaires ... 172
5.2.5. Déperdition scolaire ... 178
5.2.6. Destruction des routes (pistes) ... 182
5.2.7. Destructions des infrastructures d’évacuation des eaux de ruissellement .. 197
5.2.8. Destruction des infrastructures de transport de l’énergie et d’eau ... 202
5.3. Impacts de l’érosion ravinante dans les quartiers situés au pied des collines ... 205
5.4. Conclusion partielle ... 208
Chapitre 6. Erosion ravinante intra-urbaine, planification et interventions ... 211
6.1. Méthodologie ... 211
6.2. Erosion ravinante et planification urbaine : l’absence de prospective du plans de 1967 et de 1975 ... 212
6.3. Erosion ravinante et aménagement du territoire comme moyens de lutter contre l’érosion ravinante ou de prévention ... 217
6.3.1. Les renseignements de la carte d’assainissement de 1975 ... 217
6.3.2. Ouvrages de gestion des eaux usées et pluviales : Etat des lieux en 2009- 2010 ... 219
6.4. Prise en charge de l'érosion ravinante par les pouvoirs publics ... 221
6.4.1. Description de chaque stratégie et logiques d’intervention ... 222
6.5. Prise en charge de l’érosion ravinante par les institutions et ONG internationales ... 230
6.6. Prise en charge de l’érosion ravinante par les populations ... 238
6.6.1. Stratégies de lutte à l'échelle du quartier et efficacité ... 238
6.6.2. Acteurs locaux impliqués dans les sites désinvestis par les pouvoirs publics et les ONG internationales : rôles et logiques d’action ... 241
6.6.3. Stratégies de lutte à l’échelle de la parcelle ... 243
6.6.4. Perception de l’efficacité des techniques de lutte anti-érosive par la population ... 244
6.7. Conclusion partielle ... 246
Conclusion générale... 249
Perspectives de recherches ... 254
Recommandations ... 255
Références bibliographiques ... 258
ANNEXES ... 274
Annexe 1 ... 275
Annexe 2 ... 281
Annexe 3 ... 283
Annexe 4 ... 293
Annexe 5 ... 301
viii
Liste des illustrations
Figure 0.1. Une mosaïque d'images IKONOS-2 montrant le versant-Est de la Binza où l’érosion
est un facteur de différenciation spatiale….. ...………..5
Figure 0.2. Erosion anthropique : occupation du versant nord de la colline d’Etoa-Meki à Yaoundé………..……….10
Figure 1.1. Localisation de la ville-Province de Kinshasa en R.D. Congo.…………..………..26
Figure 1.2. Ville morphologique de Kinshasa………..………...………27
Figure 1.3. Altitude de de la ville de Kinshasa..……….29
Figure 1.4. Zones étudiées.………...30
Figure 1.5. Diagramme ombrothermiquepour la ville de Kinshasa (1998-2008)...………37
Figure 1.6. Evolution des précipitations annuelles moyennes de 1998 à 2008………40
Figure 1.7. Limite administrative de la ville héritée en 1960………41
Figure 1.8. Croquis de l’organisation du noyau de Kinshasa-Ouest en 1930………...44
Figure 2.1. Bassins versants concernés par l’entretien avec des témois-privilégiés en mars 2011 à Kinshasa………49
Figure 2.2. Limites de la commune de Makala en 1966 ………..56
Figure 2.3. Ségrégation ethnico-politique dans la commune de Makala en 1968...……….…58
Figure 2.4. Dynamique urbaine jusqu’en 1975 et déplacement du village vers la vallée de la Bumbu en 1967….………..60
Figure 2.5. Zones concernées par l’interdiction verbale de construire en 1967………63
Figure 2.6. Dynamique urbaine jusqu’en 1975 et formes de protection des terrains de l’urbanisation spontanée………65
Figure 2.7. Localisation des erreurs de classification de l’image de 1995……….77
Figure 2.8. Localisation des erreurs de classification de l’image de 2005……….78
Figure 2.9. Cartographie de l’évolution de la tâche urbaine entre 1995 et 2005………..80
Figure 2.10. Croissance urbaine et croissance démographique………...………..82
Figure 2.11. Graphique semi-logarithmique de croissance urbaine et de la croissance démographique………83
Figure 2.12. Urbanisation et pente………...85
Figure 2.13. Urbanisation et altitude………86
ix
Figure 3.1. Classes morphologiques à Selembao d’après le réseau viaire, la densité du bâti et de
la végétation ………92
Figure. 3.2. Ilots enquêtés à Selembao en 2009………94
Figure 3.3. Effectifs de la population Selembao en fonction du type d’habitat ………..100
Figure 3.4. Niveau d’études des enquêtés………112
Figure 4.1. Photographies aériennes du versant est de la Binza en 1957 en haut et en 1968 en bas………...121
Figure 4.2.a et b. Photographies aériennes de la colline de Kisenso montrant le phénomène du ravinement à cause de l’urbanisation entre 1957 et 1968………..………123
Figure 4.3. Distribution spatiale de l’érosion ravinante en 1970 à Kinshasa………...125
Figure 4.4. Distribution spatiale des ravins à Kinshasa-Ouest en 1970………..128
Figure 4.5. Distribution spatiale des ravins en 2010 à Kinshasa………..130
Figure 4.6. Evolution des ravins entre 1970 et 2010 à Kinshasa ………...133
Figure 4.7 Composition sociale des quartiers et érosion ravinante intra-urbaine en 2010……….141
Figure 4.8. Des collecteurs au Sud de Kinshasa qui n’arrivent pas à l’exutoire……….144
Figure 4.9. Progression du ravin Lutele le long du tracé du collecteur dans un quartier pauvre (Herady) de la commune de Selembao, faute d’intervention et 2009……….………152
Figure 4.10. Evolution spatio-temporelle du ravin de Mataba (Commune de Ngaliema) entre 2007 et 2009………154
Figure 5.1. Centres de santé détruits et menacés par l’érosion ravinante à Kinshasa………….169
Figure 5.2. Distribution spatiale des écoles sur les versants affectés par l’érosion ………..174
Figure 5.3. Rues (pistes) détruites par l’érosion ravinante en 2010 à Selembao et à Makala….183 Figure 5.4. Rues (pistes) détruites par l’érosion ravinante en 2010 à Kisenso………..185
Figure 5.5. Avenue Croquez et ses tronçons détruits………..………...190
Figure 5.6. Détours imposés par la coupure de la route de Kimwenza au niveau de Makaya…194 Figure 6.1. Synthèse du Schéma d’Aménagement Urbain de 1975……….214
Figure 6.2. Politique d’évitement de l’érosion en 1975 et localisation de l’érosion ravinante en 1970………....216
Figure 6.3. Carte d'assainissement de Kinshasa en 1975……….218
x
Figure 6.4. Distribution des collecteurs au Sud de Kinshasa en mars 2010 et types de quartier………220 Figure 6.5. Détournement d'un collecteur à l’est de Djelo Binza……….….224 Figure 6.6. (Re)Construction du collecteur pour contrôler le ravin au sud de Kinshasa...………226
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Liste des tableaux
Tableau 1.1. Relevé des précipitations moyennes enregistrées à la station Mettelsat de Mbinza
entre 1998 et 2008………..39
Tableau 2.1 : Erreurs quadratiques moyennes après correction géométrique……….73
Tableau 2.2 : Exactitudes des classifications……….76
Tableau 2.3 : Erreurs de confusion et d’ommision pour la classe bâti en 19995 et en 2005…….79
Tableau 2.4 : Evolution de la population, de l’étendue de Kinshasa et de sa densité……….81
Tableau 2.5 : Taux de croissance démographique et urbain………...84
Tableau 2.6 : Classe des pentes et extension urbaine entre 1995 et 2005………..86
Tableau 3.1 : Codes des classes morphologiques et typologie des quartiers………90
Tableau 3.2 : Effectifs de la population en fonction de la pente dans la commune de Selembao.. ………98
Tableau 3.3 : Effectifs de la population en fonction du type d’habitat……….………...99
Tableau 3.4 : Statut d’occupation du logement………101
Tableau 3.5 : Nombre de bâtiments dans la parcelle………..102
Tableau 3.6 : Nombre de pièces dans le logement par rapport à la moyenne de la ville……….102
Tableau 3.7 : Source d’approvisionnement en eau de boisson……….104
Tableau 3.8 : Localisation du robinet………..………..……….104
Tableau 3.9 : Profession des époux………..105
Tableau 3.10 : Profession et niveau d’études………..106
Tableau 3.11 : Classification des professions des épouses………..107
Tableau 3.12 : Sources de revenu des enquêtés par rapport à la moyenne de la ville..………..108
Tableau 3.13 : Source de revenu des actifs à Kinshasa et en R.D. Congo ..……….108
Tableau 3.14 : Structure des enquêtés par classe quinquénnale d’âge………..110
Tableau 3.15 : Niveau d’études des enquêtés par rapport à la moyenne de la ville……….111
Tableau 3.16 : Connaissance du risque avant son occupation……….113
Tableau 3.17 : Mode d’acquisition des parcelles dans les sites dévastés par le ravinement à Kinshasa……….114
xii
Tableau 3.18 : Bonne direction pour l’extension de la ville de Kinshasa selon les populations..115 Tableau 3.19 : Arguments des enquêtés en défaveur de l’est de la ville……….116 Tableau 4.1: Lieux de prédilection de la localisation des ravins échantillonnés à Kinshasa en 2010……….132 Tableau 4.2. Causes du ravinement des ravins échantillonnés à Kinshasa……….146 Tableau 5.1 : Dépenses des obsèques à Kinshasa en 2012……….167 Tableau 5.2 : Nombre d’habitants et densité de centres de santé dans les communes de Kisenso, Selembao et de Mont Ngafula……….………168 Tableau 5.3 : Caractéristiques des centres de santé enquêtés dans la ville haute de Kinshasa……….170 Tableau 5.4 : Ecoles relevées rapportées à la population et à la superficie des quartiers des communes enquêtées………..………175 Tableau 5.5 : Ecoles menacées, détruites et délocalisées par communes……….176 Tableau 5.6 : Caractéristiques des écoles construites dans les communes affectées par l’érosion ravinante à Kinshasa………....177 Tableau 5.7 : Déperdition scolaire à cause des menaces de l’érosion ravinante sur les écoles.179 Tableau 5.8 : Caractéristiques des quelques avenues ravinées dans la commune de Selembao (Erreur ± 30 cm)………186 Tableau 5.9 : Budget de l’Etat congolais en 2006………...198 Tableau 5.10 : Nombre de collecteurs détruits entre 1970 et 2011………..199 Tableau 5.11. Coût de (re)construction des quelques collecteurs au Sud de Kinshasa en 1999 (classé par ordre croissant de coût)………...200 Tableau 5.12 : Coût d’intervention de la CTB par domaine dans les communes de Kisenso et de Kimbanseke entre 2006 et 2009……….202 Tableau 5.13 : Dégâts de la pluie diluvienne nocturne du 20 au 21 mai 1990………...208 Tableau 6.1 : ONG de la commune de Kisenso en 2010 ………..…234 Tableau 6.2. Actions, acteurs et résultats de la lutte anti-érosive à Kinshasa entre 1988 et 2005……….235 Tableau 6.3 : Stratégies de lutte anti-érosive des populations locales à Kinshasa et résultats………..………239 Tableau 6.4 : Acteurs locaux impliqués dans la lutte à l’échelle du quartier dans les sites délaissés par les pouvoirs publics et les ONG internationales….……….241
xiii
Tableau 6.5 : Stratégies pour améliorer la lutte anti-érosive dans le quartier au sud de Kinshasa……….244 Tableau 6.6 : Combinaison des stratégies pour améliorer la lutte anti-érosive dans le quartier de Kinshasa……….245
xiv
Liste des photos
Photo 0.1. Constructions en terrasse sur les collines, les collines, bordant la ville de La Paz….11 Photo 2.1. Etalement urbain sur les pentes fortes des monts Bonkolo………46 Photo 4.1. Sentier piéton créé le long du collecteur situé derrière l’école Mont Amba et en contrebas du centre nucléaire de l’Unikin emprunté par la population locale et ravinement subséquent……….………137 Photo 4.2. Disposition de l’habitat en gradin sur le versant ouest de la Kwambila au sud de Kisenso et ravinement subséquent………...……….138 Photo 4.3. Cité de haut standing en amont d’un quartier spontané. La première est dans la commune de Ngaliema, le second dans la commune de Selembao dans le domaine de Laloux
……….140 Photo 4.4. Rupture d’un bassin de rétention ayant engendré en contrebas la formation d’un ravin……….………145 Photo 4.5. Parcelle résidentielle accélérant la perte de sol en aval de la pente à cause de la non gestion de ses eaux de toiture……….………...148 Photo 4.6. Prise en charge d’un ravin et résultat de la lutte dans un espace privé sur l’avenue Kitoyi dans le quartier Livulu de Lemba….………...150 Photo 4.9. Le résultat de la lutte : la ravine est comblée sur cette avenue………154 Photo 5.1. Cabane reconstruite sur une partie restante de la parcelle après destruction de la maison dans le quartier de Selembao….………..162 Photo 5.2. Avenue Matondo coupée par un bras du ravin Kingu dans la commune de Selembao montrant des véhicules pris au piège………188 Photo 5.3.: Coupure de la route de Kimwenza au niveau de Km7 en février 2010………196 Photo 5.4. Tuyauterie de la Régideso en porte-à-faux dans le quartier Herady de Selembao…204 Photo 5.5. Cabine électrique du quartier Kimbondo enlevée suite à la menace d’un ravin sur la route de Kimwenza………...204 Photo 5.6. Illustration d’un cas d’ensablement au Sud du quartier Mfidi en contrebas de l’avenue By Pass séparant la cité Righini et le quartier Mfidi..………..207 Photo 6.1 Canalisations transformées en décharge dans un quartier populaire de Kinshasa : Matongé………..219 Photo 6.2 Prise en charge du ravin de Lutele dans le quartier Herady (Selembao) par les pouvoirs publics……….………222 Photo 6.3. Coupure de la route de Kimwenza au niveau de Makaya (Mont Ngafula) par la
progression d’un ravin en nombre 2007 ………...228
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Photo 6.4. Méthodes utilisées par VSI Afrique et ONG Habitat Vert pour protéger la ligne haute tension contre l’érosion ravinante à Kimwenza (Mont Ngafula)………231 Photo 6.5. Méthode de lutte anti-érosive dans la commune de Kisenso sous le financement de la CTB (entre 2006 et 2009)………232 Photo 6.6. Stratégies de lutte des populations locales et stabilisation du ravin de Kokolo dans le quartier Kalunga (Selembao)………..……239 Photo 7. Récupération des eaux de toiture et stockage dans le logement dans une parcelle de Mbanza-Lemba (Kisenso)………256 Photo 8. Pelouse plantée sur le talus d’une parcelle sur l’avenue Croquer et aménagement en escalier de la voie d’accès à la parcelle dans le quartier Mabulu II………..256
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Liste des abréviations
ABAKO= Alliance des Bakongo AFP : Agence Française de Presse
AMICONGO : Agence Maritime Transitaire Internationale du Congo BEAU : Bureau d’Etude, d’Aménagement et d’Urbanisme
CNECI : Caisse Nationale de Crédits Immobiliers Cs : Centre de santé
CS : Complexe Scolaire
CTB : Coopération Technique Belge
DGPS : Differential Global Positioning System EP : Ecole Primaire
FAC : Forces Armées Conglaises
FAO : Food and Agriculture Organization Fc : Franc Congolais
FOLECO : Fédération des Organisations non Gouvernementales Laïques Vocation Economique du Congo
FSU : Fond Social Urbain
GPS : Global Positioning System
GTZ : Deutsche Gesellschatt fûr internationale Zusammenarbeit LUKA= l’Union des Kwangolais
MAETUR : Mission d’aménagement et d’équipement des terrains urbains et ruraux MIRR : Margen Izquierda del Rio Rimac (Littéralement, Rive gauche du Rio Rimac) MNT : Modèle Numérique de Terrain
MPR : Mouvement populaire de la Révolution ONG : Organisation Non Gouvernementale ONU : Organisation des Nations-Unies
ORSTOM : Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer
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